AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Forgive me Father, For I Have Sinned

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
Forgive me Father, For I Have Sinned Empty
Forgive me Father, For I Have Sinned - Lun 30 Juil - 21:40

Forgive me Father,
For I Have Sinned
Alejandro Flores ∞ Pya Vetula

Pya ne cherchait rien, ni personne. Se contentait de déambuler de long en large dans un couloir dont elle avait l'accès au sein du QG. Les pensées emmêlées par un truc qu'on lui avait dit, un peu plus tôt. Des commérages, répliqua aussitôt sa conscience, auxquelles elle n'aurait pas dû prêter la moindre attention, ni accorder une quelconque importance. Pourtant, ça lui restait en tête. Ça trottait inconsciemment sous son crâne sans qu'elle n'en sache la vraie raison. Tarlouze. Laid comme mot, vulgaire. Porteur d'un dédain qui l'avait dérangée, voir même agacée. Idiot, avait-elle répondu au profanateur. Répartie que l'autre avait visiblement trouvé hilarante ; paume tapotant le haut de son crâne comme on le ferait avec un chiot qui ne comprendrait rien mais dont vous excuseriez la bêtise parce que tout de même, regardez-le.

Certes, il est vrai qu'elle ne comprenait pas le sens de cette insulte. Toutefois, elle savait que c'en était une. À la manière dont elle avait été jetée, presque crachée du bout des lèvres, rancœur au fond de la gorge, dégoût sur la langue. Et ça l'avait frappée. Alejandro, cet homme qui ne lui avait jamais porté la moindre réflexion mesquine, ni la moindre attention mauvaise, un homme dont les sourires avaient apaisé l'angoisse à ses débuts ici, ne méritait pas un tel jugement. Du moins, elle ne voulait pas l'entendre, ni l'accepter. De quoi pouvait-on donc être responsable pour recevoir une telle haine ?

Lèvres arrachées par ses propres dents, vaine et inconsciente réponse à l'angoisse latente qui lui tailladait les nerfs à vif, Pya se figea net lorsqu'elle entendit des bruits de pas se diriger vers elle. Bien qu'elle ait le droit de se trouver dans ce périmètre, elle ne souhaitait pas tomber à nouveau sur l'insultant. Pas certaine d'être encore assez calmée pour trouver la force de pardonner. Le colère comme un nœud coulant autour de son cœur ; elle rêvait de lui envoyer la pointe de sa basket dans le mollet, et ce n'était pas un sentiment correct. Le padre l'aurait probablement réprimandée pour de telles pensées. Mais le padre la punissait pour tellement de faits et pensées.

Réprimant un frisson, elle poussa la porte d'un bureau qu'elle savait inoccupé – personne ne trouvait le courage de ranger la trentaine de cartons empilés en pyramide incertaine qu'un prédécesseur décédé avait laissé à son départ forcé. Referma silencieusement le battant dans son dos, soupi- oh, mince. Son cœur eut un loupé. Sa silhouette allongée disparaissait presque totalement derrière les nombreuses piles brunes, mais elle le reconnaissait : Alejandro se tenait dans le fauteuil, visiblement plongé dans un sommeil profond. Seigneur, je t'en prie, je suivrais ta volonté mais ne m'envoie plus de signes si soudains. Ou elle risquait la tachycardie fatale.

Paume contre le cœur, mains tremblantes, elle opéra un volte-face incertain. Buta contre la base d'un empilage qui se mit à chanceler. Les mains levées, elle rattrapa deux cartons avant qu'un troisième ne se fracasse contre le sol. Le maigre scotch céda et l'écrin pliable vomit son contenu à ses pieds. Des stylos roulèrent au milieu de bouteilles d'alcool vides, et une boîte à musique s'écrasa au milieu des déchets, ouverte en son milieu. À l'intérieur, un astronaute se mit à tourbillonner sur sa lune en plastique au son d'une mélodie déformée. Non, non, non... Pya s'accroupit aussitôt, referma l'engin infernal, mais la mélodie continua de tourner. Elle plaqua l'objet contre son ventre pour y atténuer le son crissant et releva des yeux coupables sur l'homme. Et grimaça, lorsqu'elle remarqua que ses paupières s'étaient relevées, les pupilles à présent directement braquées sur elle. « Je suis désolée, vraiment désolée. », bégaya-t-elle par-dessus la musique déréglée en continuant d'enrouler la boîte dans son t-shirt. « Je ne voulais pas vous réveiller mais je... ».

Elle repensa au vilain mot. Tarlouze. Piquée par la curiosité, elle lutta pour ne pas poser de questions, mais expliqua brièvement la situation. « Il y avait cet homme dans le couloir, il... il s'est montré odieux envers vous et je ne voulais plus risquer de le croiser, alors je suis entrée, mais j'ai vu que vous étiez là, et j'ai voulu repartir mais... ». mais l'astronaute s'était mis à fredonner son couplet abîmé. Et voilà qu'il se taisait enfin, comme Pya.

Sauf que des deux, un seul éprouvait du malaise.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Forgive me Father, For I Have Sinned Empty
Forgive me Father, For I Have Sinned - Mar 31 Juil - 8:02



like boys


And never did I think that I
Would be caught in the way you got me.
But girls love girls and boys
And love is not a choice



Dormir. Se reposer. Prendre quelques heures, quelques minutes, pour clore les paupières et oublier. Le bruit des détonations, les cris, l’odeur du sang, les ordres de mission, l’excitation des rues, tout. Quelques instants pour redevenir un inconnu, juste un mec qui a besoin de dormir, de se laisser happer par le sommeil pour que la maladie se stoppe. Il faut que tu te reposes Alejandro, que t’arrêtes tes conneries  de vivre à 100 à l’heure. Prend quelques jours, prend un peu de temps pour toi, va te ressourcer, va… Bordel mais je sais pas faire moi ! Pioncer sans penser au lendemain, avoir la tête engourdie alors que j’ai toujours crépiter. Et va dormir quand t’as les idées qui vrillent par milliers, des envies, des besoins, quand ton cerveau brille comme un diamant qui demande qu’à être ciselé, encore et encore.

Si je m’écoutais, je ferais fi des symptômes plutôt que de ma vie. J’écouterais mon coeur qui tambourine et requiert d’aller découper quelques corps. J’écouterais ma tête d’aller choper quelques gorges, histoire de rigoler. Mais j’écouterais surtout pas tes conseils sur la maladie, qui me requiert d’aller pioncer. Mais tu es mon Commandante. Tu es le seul à savoir que le mal qui me ronge n’a rien d’un cauchemar qui disparait quand on ferme les yeux. Il est réel, il est terrible et si je ne me repose pas réellement, il va m’abattre comme un bratvodka' en plein quartier Mexicain : pas le temps de comprendre, pas le temps de souffler, une balle, et c'est terminé.

Bureau du fond, personne pour faire chier à cette heure. Sont tous entrain de boire l’apéro ou de jouer au bingo - je rigole, si les soldats de la Cala se mettent à jouer avec les vieux mexicos, on n’est pas sortis de l’auberge mio amigos. En tout cas, je suis tranquille ici, pas le temps de rentrer chez moi et les calmants que j’ai pris m’obligent à pioncer illico-presto. Pieds sur la table, mains sur le bide, j’pensais pas m’endormir aussi vite. J’pensais pas être aussi crever.

Bam.
Boum.
Badaboum.
Cririksll-tititiititi


Ah Puch lui, ne dort jamais. Ah Puch entend les bruits dans la pièce. Jan dort encore, il est complètement perdu dans un niveau d’endormissement qui laisse devenir un besoin maladif de se laisser happer. Mais le Dieu lui, il est réveillé et sait que quelque chose se passe. Alors il aiguise ses doigts, alors il tambourine dans le coeur d’Alejandeo, lui murmure des « reveilles-toi », l’oblige à ouvrir une paupière, puis une autre.
Je sais pas si je rêve ou si j’ai besoin de lunettes mais devant moi, à quelques pas, y’a toi, la p’tite chica de la Calavera qui tient le monde entre tes bras. Littéralement, le monde, vu que tu tentes d’assoupir la musique vibrante d’un robot sauveur de l’espace. Quelques secondes pour comprendre, quelques secondes pour faire du flou ambiant, des détails et un espace. Toi, tu te sens coupable. « Je suis désolée, vraiment désolée… Je ne voulais pas vous réveiller mais je... » Rester impassible Alejandro, pas par l’agacement, pas par la colère, juste… Parce que t’es anesthésié pour le moment, les drogues de Roukie font encore effet, le sommeil est encore bien présent. Alors je reste immobile, silencieux, juste à te regarder. Jolie Pya, petite Pya, pépite d’or au sein de la Calavera. Combien sont-ils à se douter du potentiel que tu as ? Les rumeurs courent, les sous entendus mais la majorité n’est pas conscient que sous ce visage d’ange, y’a un vrai diable.

Comme c'était mon cas.
Pretty Boy qu'on t'appelle Jan.
Bizarrement, après t'avoir vu à l'oeuvre, on te surnomme plus comme ça.

Je laisse mes jambes tomber sur le sol mais sans laisser couler un seul mot. Le corps avant, la parole après, j’ui quelqu’un qui discute par les gestes et les actes, par par la verbe. « Il y avait cet homme dans le couloir, il... il s'est montré odieux envers vous et je ne voulais plus risquer de le croiser, alors je suis entrée, mais j'ai vu que vous étiez là, et j'ai voulu repartir mais.. » Okey là, ça me réveille. C’est qui ce connard ? Hijo de la putà,  tu vas voir si Alejandro Flores se laisse insulter comme ça…

« Respire Pya, j’vais pas te bouffer…. » Léger sourire, petit rire écrasé sous la remarque qui pourrait lui faire peur alors qu’elle sait très bien, que jamais je pourrais l'effleurer. Faire parti de la famille, ça te donne un droit d’immunité, j’touche pas à ceux de la Cala sauf si Joaquin m’en donne l’ordre. Costilla pourrait me demander d’aller me trancher la gorge que je le ferais de toute façon… Pensée effacée, reprise de la situation actuelle et…« Tu peux arrêter cette chose … s’il te plait ? » Coup de menton vers le robo, sourire à la fois amusé et agacé. Avant que la musique me vrille le cerveau avec son tintement beaucoup trop dur après une sieste de… Combien de temps ? Regard glissé vers l’horloge, histoire de… Okey t’as dormi quatre heures, c’est bien ça. Bon bébé Jan, on t’applaudit.

Putain de maladie de merde.

« De quoi on m’a insulté Cariño ? »  Mon trésor, ma petite, ma joli. Cariño Pya,  J’demande même pas qui, j’demande juste quoi. Car autant certaines insultes passent, autant d’autres… On s’amuse pas de Flores dans son dos. Ceux qui l’ont fait, bizarrement, ils n’ont plus jamais dis un mot après.

Un coup de dextre, plus de langue, plus de possibilité de se foutre du capitano.
Revenir en haut Aller en bas

Forgive me Father, For I Have Sinned

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: