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and I choose to survive. ) torben

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2270
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : and I choose to survive. ) torben Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
and I choose to survive. ) torben U7zg

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and I choose to survive. ) torben R9QyQbM and I choose to survive. ) torben PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

and I choose to survive. ) torben JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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and I choose to survive. ) torben Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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and I choose to survive. ) torben Lf98YmB and I choose to survive. ) torben 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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and I choose to survive. ) torben Ezgif-2-45fdb6bff66e and I choose to survive. ) torben Silio
uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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and I choose to survive. ) torben YiHo0sD and I choose to survive. ) torben 3yLtfgP and I choose to survive. ) torben R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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and I choose to survive. ) torben DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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poison ivy
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and I choose to survive. ) torben - Dim 8 Juil - 18:03

and I choose to survive.

torben rawne & aislinn o’reilly.


Dans la nuit déjà noire, les néons du bar illuminent la rue et l’attirent comme un papillon. La démarche pressée, tremblante, elle a tout l’air de fuir en suivant sa trajectoire ; elle guette, des coups d’oeil furtifs lancés à répétition par dessus son épaule.
Le souffle saccadé, les traits figés dans la peur, les doigts se crispent sur la bandoulière du sac à main tandis qu’elle parcourt les derniers mètres jusqu’à l’arrivée. L’angoisse. Depuis son agression dans la rue du Mezcal, en plein Delray Hollow, le palpitant s’affole pour le moindre bruissement. Les ténèbres accentuent la panique, et la solitude la cultive.

Il n’y a plus de répit dans sa vie qu’entre les bras aimants qui l’entourent pour dormir. Plus de repos qu’à l’ombre de la silhouette rassurante, et rien qu’un réconfort parfaitement éphémère. Car il n’y a nulle accalmie dans son être dès lors qu’il est absent. Chaque journée est un puits de fatigue, plus qu’à l’accoutumée. Un éternel recommencement qui s’achève sur des affres similaires. Repoussé par les flashs et la crainte permanente, le sommeil ne vient plus. Des sursauts intempestifs agitent sa carcasse encore endolorie à chaque instant. L’anxiété dévore l’intérieur comme un parasite, centralise les pensées mauvaises. Confisque la raison qui lui est chère, et l’empêche d’aller de l’avant. Ravagée par le traumatisme, comme une constante quotidienne, la divine est forcée d’assumer sa défaite. Fait pourtant rarissime dans l’existence ô combien chaotique.

Peut-être parce que l’attaque est venue de nulle part. Sans raison apparente, sans ligne conductrice, sans logique pour lui permettre de comprendre. Alors qu’il y a peut-être mille raisons de lui en vouloir, bien qu’indirectement. Mille raisons de souhaiter l’effrayer, de la plier à certaines volontés, ou de lui donner une leçon. Mais devant la folie, un caprice du hasard, elle ne voit aucun plan, et ne se voit dotée d’aucune arme. Une première dans tous les combats pourtant menés par son esprit solide et acéré.


Un soulagement précaire, à l’instant où la porte s’ouvre sur le pub animé. Des jeux de lumières vives, un brouhaha ambiant, des rires à gorge déployée. La vie tout simplement, et la foule parmi laquelle elle n’est rapidement plus qu’un élément, noyé, non plus une cible surexposée. Les liens du myocarde se desserrent, et la divine balaie l’assemblée du regard. Beaucoup d’irlandais dans cette brasserie du quartier vert, et en dépit de sa neutralité. Beaucoup de whisky et de bière, d’expressions du pays et d’accents à couper au couteau. Elle se fraye un chemin au milieu des collègues, des connaissances, des amants et des amis qui se retrouvent pour boire un verre. Et sa tenue détonne avec ce paysage. Un peu trop apprêtée pour tous ces accoutrements décontractés, ces vêtements sales et parfois déchirés, elle est pareille à un mirage. Un visage trop fardé, des cheveux trop tirés, pour une journée de travail achevée tard, qui l’a vue rendue directement en ces lieux sans le moindre détour. On s’écarte pour la laisser passer, et naviguer tel un fantôme jusqu’à l’arrière-salle, plus calme, presque vide.

Les yeux rivés sur l’écran de son portable, l’herboriste fouille sa boîte de réception pour relire les derniers messages. Elle est au bon endroit, et pile à l’heure. Comme toujours. Elle ne sait pas à quoi ressemble l’homme qu’elle est venue trouver, mais elle est prête à parier que lui n’est pas encore présent. Aucun de ceux qu’elle observe discrètement ne semble avoir le profil qu’elle attend.
Elle s’installe à la dernière table, nerveuse, les mains tremblant sous la surface. Elle lui a donné tous les détails. Il sait déjà qui elle est, et saura sans aucun doute la reconnaître lorsqu’il la verra installée seule dans le coin le plus reculé du bar, l’oeil vif et toujours en alerte.

« Qu’est-ce que je vous sers ? » La gamine qui l’aborde est tout juste majeure. L’épiderme couvert d’encre et de titane, des cheveux roux semblables aux siens. « Ce que vous avez de plus fort ». De toute façon, ça ne peut pas l'atteindre. Elle lui glisse un pourboire, avant même son retour.

Ce soir, en dépit de la terreur qui gronde encore en son sein, des doutes multipliés par la mésaventure, elle a choisi de se reprendre en mains. La fierté et la force regagnent peu à peu du terrain, parce qu’elle a pris conscience qu’elle ne peut pas réclamer l’attention d’Éamonn à chaque instant de sa vie. Elle ne peut plus l’étouffer chaque nuit, ni compter sur lui tant qu’elle voudrait au risque de les mettre en danger tous les deux.
Alors, la solution inattendue, proposée par Fiona, a l’air toute indiquée pour faire un premier pas vers le rétablissement de sa sécurité. Et elle espère de sa santé mentale.

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and I choose to survive. ) torben - Mar 10 Juil - 0:07

L’appel est finalement arrivé. Celui que j’attendais à chaque heure du jour ou de la nuit, après avoir dispersé ce point de contact aux quatre vents. Il était venu de Ned. Ce drôle de mec, que j’avais rencontré près de l’eau. Il m’avait fait forte impression. Comme s’il faisait partie du tout qui m’avait attiré ici à Arcadia, parmi ce grand phare d’émotions, ce soleil psychique qui irradiait sur la terre entière et m’y attirait depuis longtemps. Je m’étais apprêté avec soin, pour une fois. Ce n’était pas un petit contrat. Enfin si, car il n’était question de d’assurer la sécurité d’une personne pendant des transferts, des déplacements relativement courts. De ce que j’avais compris d’un entretien préalable m’avait indiqué qu’il y avait eu menaces, peut-être même déjà retranscrites par des actes. IL y avait donc un niveau de danger qui n’était pas à exclure ni à sous-estimer. Il y avait aussi mais mon instinct qui m’avait dit que ce n’était pas qu’un « petit » contrat. Je savais où j’avais fourré les pieds, déjà avec le contact de Ned. Ca puait la divinité à dix lieues. Mais ça ne m’effrayait pas. J’avais commencé à aborder ces gens. Ils m’étaient étrangement familiers, pour ceux que j’avais déjà rencontrés. Comme si je reconnaissais en eux des égaux par pur instinct, comme si nous étions pour certains intimes, pas charnellement, mais psychiquement. Comme si nous sortions du même moule. Bref. Ca sentait la cabale. J’étais un extérieur, un mec récemment arrivé. Je ne connaissais personne, mais ces gens-là me parlaient, me semblaient proches. Je ressentais comme un lien…


J’avais mis un moment à me préparer, pour une fois. Douche bouillante, pour évacuer toute la tension ressentie auprès des gens qui m’entouraient sur mon lieu de travail. Guère plus qu’un bureau par-dessus une boutique, mais les employés vivaient à fleur de peau. J’avais appris à les connaître en bien peu de temps, mais la prospection commerciale n’était pas mon fort et j’avais du mal à me concentrer là bas. Douche brûlante donc, teintant ma peau de nuances rouges. J’avais corrigé les approximations de mon rasage, rasoir en main. Redessinant ma moustache, coupant les poils qui dépassaient sur mes joues et mon cou. La sensation de l’acier glissant sur ma chair me rappela à une autre vie, où je plongeais une lame plus grande encore dans les chairs d’un homme, d’un ennemi. La sensation du sang chaud qui baigne ma main, ses tressautements, ses gémissements étouffés, sa peur panique de mourir, sa terreur de ne jamais revoir sa famille. Autant de sensations brutales et d’autres plus délicates, plus ténues que la satisfaction brute d’avoir survécu à la situation. Rasage terminé, je me brosse les dents. Plusieurs fois. Pour donner du cœur à l’ouvrage et engourdir mon âme qui épongeait trop de ressentiment quotidien, j’avais tendance depuis mon arrivée à avoir la main lourde sur le whisky. J’avais l’impression désagréable qu’il me faisait de moins en moins d’effets, tout en me faisant ressentir de plus en plus ses désagréments. J’avais mis du déo, de l’après-rasage, j’avais enfilé mon seul et unique costume, classe mais discret, dans des teintes grises. Cravate noire. Chemise épaisse, veste près du corps. Ce n’était pas en dessous que je cachais mon arme, si je devais en prendre une. Le jeu de ma ceinture me permettait ce genre de fantaisie. Je ne pensais pas en avoir besoin dans cette mission, en tout cas pas dans un premier temps. Je file au rendez-vous. A pieds, je n’ai pas de véhicule. Pas les moyens.


Je ne suis pas en retard. J’aime cet endroit. Il m’inspire. Quand j’étais légionnaire, je fréquentais beaucoup ce genre de bouge, où le képi vert valait toujours quelques réductions sur les pintes, ou sur les filles. Mais je reste quelques minutes dehors. Je m’acclimate. Là-dedans, c’est un volcan d’émotions. Je ne suis pas venu avec des papiers. Pas d’arme. Rien que moi. Je finis par inspirer profondément en fermant les yeux, alors que le vent frais balaie les mèches de mes cheveux sur mon visage. J’entre, poussant la porte d’un pas décidé.


Je me rends compte alors que je suis totalement déplacé dans cet environnement. Pour deux raisons. Déjà, l’accoutrement. Mais il remplit néanmoins son rôle le plus essentiel ; il me fait repérer. Un garde du corps n’est jamais efficace lorsqu’il n’est pas vu. Son job est avant tout dissuasif. Et s’il peut prendre les coups à la place du contrat, c’est aussi son office. D’un autre côté, c’est plutôt au niveau psychique que je me sens différent. Dans ce bouge, il y a beaucoup de gens qui sont là pour s’amuser. Des gens normaux, qui vivent et meurent, qui aiment et haïssent. Ils sont limpides pour moi, car alcoolisés. Et je me sens loup parmi les moutons. Je progresse en direction de la dernière table. Je reconnais mon contrat ; une rouquine. Plutôt jolie. Ses sentiments à elle me frappent mais sans force, contrairement à l’éclatante insouciance de tous ces gens autour de nous. Ses sentiments à elle ressemblent plutôt à une marée houleuse, perturbée par la tempête. Je ressens de l’angoisse et de la colère, et un milliard d’autres émotions qui en découlent. Je tire une chaise et m’assieds en face d’elle, la saluant d’un signe de tête. La peur et le traumatisme me serrent le cœur. Cette femme a souffert, elle a vu toutes ses certitudes chanceler sous les assauts d’un homme qui éveille chez elle des sentiments plus violents que tristes, mais je ressens aussi de la déception. Envers elle-même ? Tout est si confus, si perturbé par tout ce que je ressens autour… Mais je sens la plaie béante d’une attaque faite à sa conscience, à sa confiance en elle. Je ressens aussitôt la nécessité de l’aider, de remporter son contrat. Je suis sérieux, concentré.



| Vous êtes bien Aislinn O’Reilly ? Je m’appelle Torben Rawne. J’ai reçu l’appel de votre famille. |


La serveuse nous interrompt. Pose une consommation devant la rouquine. Je refuse de commander pour l’instant d’un signe de tête. D’abord, le plus important.


| Votre sécurité est compromise, d’après ce que j’ai compris, et je suis là pour y remédier. Vous voulez que nous commencions par quoi ? Je peux me présenter dans le détail, si vous voulez. Avec mes références. Ou vous pouvez me dire pourquoi on vous paierait les services d’un vétéran pour assurer la protection d’une gérante de boutique. |


En vérité, je ne savais pastrès bien comment elle voulait fonctionner. J’entendais les remous de son âme et c’était un supplice ; je devais l’aider. Si je n’avais pas le contrat, je devais trouver une solution. IL n’y avait pas que des émotions positives, dans cette âme-là, et elle était abîmée. Mais je sentais un bon fond. Et malgré ce maelstrom de sentiments, pas de doute. Elle était elle aussi de sang divin. Décidément…


| Dites-moi qui vous êtes, Aislinn. Et ce qui vous menace. Votre famille craint vraiment pour votre sécurité. Je vous dirais ensuite qui je suis, et ce que je peux faire pour vous aider. |
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OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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and I choose to survive. ) torben - Mar 7 Aoû - 17:46

and I choose to survive.

torben rawne & aislinn o’reilly.


Sa commande formulée, la divine attablée en retrait patiente jusqu’à l’arrivée de l’homme qu’elle s’est finalement décidée à contacter. Certaine qu’il saura la reconnaître et la trouver, les orbes céruléennes évitent soigneusement l’assemblée tandis qu’elle se borne à jouer avec le cadran de son cellulaire. Tantôt bloqué, tantôt déverrouillé, elle y darde des regards avides et tracassés, comme en attente d’un appel ou d’un message, lequel visiblement ne vient jamais.

Elle devient exigeante. Angoissée, dépendante, peut-être simplement amoureuse, mais ça ne lui plaît pas de voir les travers de ce sentiment renforcés par la peur tapie au fond de ses entrailles. Ça la ronge de se sentir désespérée et impuissante. Ca pique sa fierté profonde et ça l’amène à craindre la pire des représailles : et s’il ne supportait plus de la trouver aussi envahissante ? En dépit des aveux confessés, et des promesses d’être toujours là l’un pour l’autre, la terreur de le perdre est si grande qu’elle lui fait détester plus encore ce comportement exacerbé par le traumatisme dont elle ne parvient plus à se défaire. Un soupir violent accompagne le choc de l’appareil lâché à vingt centimètres de la table. Elle se refuse à espérer le moindre mot de sa part. A patienter encore ou à le déranger dans son travail. Le portable est renié. Saisi fermement et rangé dans le sac posé sur la banquette à ses côtés. La fermeture éclair est tirée avec vigueur, pour l’empêcher d’y fouiller.  

Quand la divine se redresse et que ses yeux s’arrêtent à hauteur des protagonistes avancés dans la pièce, elle pense enfin l’avoir repéré. Grand. Blond. La trentaine assumée. Une pilosité faciale parfaitement entretenue, à la différence de bien des barbes ce soir là. Et détonnant dans ce décor à l’image de sa propre tenue, le costume qu’il a choisi de revêtir pour ce premier rendez-vous. C’est à cela qu’elle devine qui il est, ainsi qu’à son regard lourdement posé sur elle.

Il a l’air sûr de lui. Suffisamment pour la saluer et attraper une chaise, puis s’installer en vis-à-vis. Ses prunelles inquisitrices campées dans les siennes, elle le fixe sans jamais s’en détourner. Quitte à le mettre mal à l’aise. Mais ce n’est pas l’effet qu’elle semble produire sur lui. « Vous êtes bien Aislinn O’Reilly ? Je m’appelle Torben Rawne. J’ai reçu l’appel de votre famille ».

Il daigne enfin s’annoncer, et le sang de la rouquine ne fait qu’un tour dans ses veines échauffées. Lui reste imperturbable et appliqué, accolé au dossier de son fauteuil comme si sa vie en dépendait. Tandis qu’elle l’observe, la gamine vient s’immiscer entre eux et ça laisse à l’herboriste le temps de songer.

Famille. Sifflé entre les dents blanches du canadien, ce mot la fait presque frissonner. Il y a longtemps qu’on ne l’a pas employé pour désigner le Royaume et signifier ses liens de parenté avec les éléments qui le composent. Aujourd’hui, elle sait à quel point cette famille tient à elle et ne l’a pas oubliée. En particulier sa cousine, qui s’est bornée à la protéger dès son retour en ville, et qui vient justement de lui conseiller cet homme qu’elle envisage d’engager pour assurer ses arrières. Une révélation soufflée par l’élu de son coeur, le lendemain de son agression. De quoi la chambouler plus encore dans ses émotions, et renforcer le sentiment de perdre pied un peu plus chaque jour.
Et parmi la peur, le stress, la gratitude, le désir de vengeance, l’humiliation, l’amour, la rage de perdre aussi tout contrôle a fini par la gagner. C’est tellement important pour elle, et elle se trouve tellement démunie…

La serveuse est congédiée aussitôt la boisson apportée. Tant pis si son interlocuteur n’a pas soif. L’herboriste s’empare aussitôt de son dû et le porte à ses lèvres. Infect. Elle n’a jamais su apprécier l’alcool pur et le whisky encore moins. Mais durant les secondes où son gosier s’embrase jusqu’à l’estomac, et les minutes qui suivent cet instant de malaise, elle ne pense plus qu’à ça. Et ça lui fait du bien. Elle conserve d’autres gorgées pour plus tard, et bien qu’elle veuille se donner l’air assuré, sa main tremble encore quand le verre est délicatement reposé sur la table.
« Ma famille... » Elle contemple le vétéran et marque un temps d’arrêt. Premier mauvais point pour lui.  « Pour ma sécurité, je vous demanderais d’abord de ne plus jamais l’évoquer en ces termes ». Inutile de l’apprendre à ceux qui ne sont pas encore au courant, et inutile de rappeler l’information à ceux qui savent déjà au sein de quelle mafia elle a grandi. Aucune faction adverse n’apprécie ses accointances avec le Royaume et ses membres. La seule faveur offerte à l’An Riocht lui a déjà coûté et les menaces ne se sont pas faites attendre. Elle danse sur la corde raide en ouvrant son coeur et ses cuisses à un gradé de l’Organisation. Mais puisqu’elle se trouve incapable de revenir sur cette histoire et de la mettre de côté, la prudence est de mise sur tous les autres fronts. Accepter la recommandation de Fiona a probablement été une erreur, et même si le rendez-vous a lieu, elle n’est pas certaine encore d’accepter. Il lui fallait rencontrer ce contact pour peser le pour et le contre et s’assurer de ne pas prendre de décision hâtive. Comme elle le regarde déblatérer son discours, elle s’espère à même de raisonner encore avec méfiance et de ne pas se tromper.

« Dites-moi simplement qui vous êtes. Je ne sais rien de vous, même si je fais confiance à la personne qui vous a recommandé ». C’est vrai. Du moins sur les premiers mots. Le message de Fiona était clair et concis. Quelques lignes et un numéro de téléphone. Un gribouilli d’enfance pour confirmer la provenance du papier. Papier roulé en boule quelque part au fond d’un tiroir de bureau à l’heure où ils parlent. Quant à savoir si elle peut réellement faire confiance à sa cousine… il semble bien que oui, car jusqu’à présent, elle a autant bénéficié de sa protection que de sa discrétion. « Il y a une chose que j’aimerais savoir avant d’aller plus loin ». A ses yeux égarés en dépit de la volonté de se montrer inébranlable, le plus important. « Si vous prenez ce poste, je serais la seule à vous rémunérer et ce n’est pas négociable. Vous devrez rester neutre et personne ne devra jamais savoir qui vous a dirigé vers moi ». Elle se borne à capter son regard, comme si le sien pouvait le transpercer pour mieux lui faire comprendre qu’elle ne plaisante pas. Le risque sera pris de toute façon s’il devient ce qui s’apparente à son nouveau garde du corps. Elle imagine que Fiona n’a pas pris celui de lui promettre un salaire en échange de ses services, mais elle a besoin d’en être sûre. « Je suis sérieuse. Et je ne vous dirais rien de plus tant que je n’aurais pas votre accord sur ce point et votre parole en retour ». Elle se redresse un peu plus, et joint ses mains hésitantes sur la surface décolorée. « L’argent n’est pas un problème. Votre prix sera le mien, tant que je serais satisfaite ». Une oeillade échappée la pousse à attendre l’éloignement d’un couple et d’un vieil irlandais avant de continuer. Sa voix baisse d’un ton et s’éraille progressivement ; « Mais pas un seul dollar du Royaume ne doit se retrouver dans votre poche. Jamais. Si vous voulez travailler pour moi, vous ne devrez plus avoir de contact avec l’An Riocht. Ou du moins, ne pas y tenir de mission. On ne doit pas vous suspecter de me protéger en son nom. C’est crucial. Vous comprenez ? »
 

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and I choose to survive. ) torben - Mer 8 Aoû - 23:13

Je n’avais rencontré qu’assez rarement des personnes aussi meurtries en leur for intérieur, malgré un tempérament d’ordinaire solide. A peine l’avais-je rencontrée que je sentais ses émotions, qui définissaient son tempérament dans les moyens qu’elle mettait en œuvre pour se contrôler, pour raisonner avec, ou malgré, tout ce qu’elle vivait dans son cœur, tout ce qui lui travaillait l’âme et la conscience. Je la percevais presque immédiatement comme une forteresse, dans laquelle une brèche avait été ouverte. Peut être par trahison. Autrement, par négligence ? Confiance accordée qui n’aurait pas dû l’être ? Difficile à dire. Ces sentiments qui s’entrechoquaient en elle donnaient lieu à une lecture brouillée par ce véritable tourbillon. Un regard nous suffit à prendre la mesure de l’identité de l’autre. Elle n’est pas sans ressemblance avec Fiona Killough, qui m’a recruté pour cette mission. Deux écorchées vives. L’une écrasée par sa culpabilité. L’autre, par autre chose. Je devais découvrir quoi. Cette femme m’intriguait ; qu’est-ce qui pouvait abattre un cœur pareil ? Je sentais ce qui avait dû ressembler, à une certaine période de sa vie, à une volonté de fer. J’en percevais encore les traces. Mais elle avait reçu un choc. Je le sentais dans son cœur, là, béant, instillant peur et doute. Doute, surtout.


Je sens colère et frustration quand je me présente, à des degrés qui restent sous son contrôle mais qui sont perceptibles pour moi. Nous sommes heureusement un rien plus loin de la foule que précédemment. Le silence perdure lorsqu’une serveuse se pointe et ne lui apporte son verre. Elle réfléchit. Encore une fois, les sentiments qui lui viennent son contradictoires, et bien peu se dirigent vers moi comme objet. Elle boit, se donne une contenance. Je perçois le tremblement infime de sa main ; j’étais dans la reconnaissance, et je suis encore assez observateur. Mon pouvoir sans mes yeux, ne me sert pas toujours. Je sens la mise en garde, sous-jacente à sa tournure de phrase. Je hoche la tête, accusant l’instruction et la réprimande comme une simple donnée de mission, qui conditionnera la suite.



| C’est noté. L’essentiel est toutefois que ma démarche vous soit déjà connue. |


Que les choses soient claires entre elle et sa cousine, cela ne pouvait que me faciliter le travail malgré l’épineuse situation de leur relation à toutes les deux. Fiona m’avait fait l’effet d’une boule de nerfs, perclus de remords et d’un amour qui lui arrachait les entrailles, sous ce vernis de force –bien réelle- mais tempérée par son amour des siens quoiqu’il arrive. Elle me demande qui je suis. Je pouvais lui faire beaucoup de réponses à cette question. J’inspire profondément, regardant une seconde le reste de la salle. Prendre une décision rapide, sur laquelle j’engage toutefois ma crédibilité. Je sais que je n’ai pas affaire à des rigolos. Et je sens que ça pourrait causer des problèmes, si Aislinn savait moins de choses que Fiona.


| Je sais qui vous êtes. Il n’est que justice que je vous fasse cette politesse. |


Leur relation n’est pas à ça près et je pense que le fait que la Reine m’ait dit toute cette vérité, si brute et sans concession, ne pouvait que l’amener à me considérer pour l’importance que sa cousine plaçait désormais en soi ; je savais que je risquais beaucoup d’un point de vue personnel à accepter la responsabilité de la sécurité de la rouquine.


| De là où je viens, on m’appelle Teutatès. Ce nom vous évoque-t-il quelque chose ? La présentation est trop pompeuse. Sachez simplement que tout dans mon existence me voue au service que je vous propose aujourd’hui. |


Si elle le voulait, je pourrais lui dire ce que je savais faire. Mais pas maintenant, et pas ici. Je ne voulais pas la faire flipper non plus ; et j’étais sûr d’avoir encore des choses à apprendre avant cela. Profiteur ? Sans doute. Mais c’était pour la bonne cause. Je l’écoute attentivement quand je la sens raffermir sa volonté, voulant sans ambiguité garder le contrôle des échanges et de la situation. S’auto-convaincre qu’elle menait la barque, pour avoir la force de le faire. Elle me pose un dilemme moral sitôt la conversation entamée. Je n’hésite pas une seconde. J’ai un objectif qui m’a été fixé. Tous les moyens sont bons pour l’atteindre. La devise officieuse de ma patrie d’adoption, la Légion, sonne dans ma tête quand mon lieutenant me disait que les moyens importaient peu.


| Je suis neutre. Il est hors de question pour moi de m’impliquer dans des activités qui ne sont pas ma vocation. Ce que vous faites, d’ailleurs, ne me regarde pas. Je suis là pour votre sécurité, pour rien d’autre. Ma seule mission, c’est vous. Il n’est pas question que j’obtienne un jour prochain un autre poste dans cette « entreprise ». Je n’ai aucune relation personnelle avec ses employés, ni d’ambition à aucun niveau de son infrastructure ou de ses activités. |


Je hochais la tête à sa dernière question, quand elle m’expliqua concrètement à quoi tenait l’indépendance de son affaire. J’aurais pu me demander s’il n’y avait pas des connivences, compte tenu de sa relation avec McNamara dont la Reine m’avait parlé. Je ne pouvais plus que constater que la séparation était des plus strictes. J’avais donc acquiescé. Lentement, le regard fixant le sien.




| J’ai cru comprendre qu’il s’agissait de vous accompagner en voiture à des rendez-vous et de veiller à ce qu’ils se passent bien. Avant de vous parler de mes émoluments, il me faut d’abord savoir avec toute la précision que vous êtes capable de me donner, à quoi je serais confronté. Qui vous a voulu du mal, madame ? Pourquoi ? Quel est le niveau de danger, pour votre personne ? J’aurais d’autres questions dans un second temps. |
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2270
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : and I choose to survive. ) torben Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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and I choose to survive. ) torben - Mer 15 Aoû - 23:09

and I choose to survive.

torben rawne & aislinn o’reilly.


Bien sûr, elle peut voir son aura briller autour de sa carrure, mais l’habitude et le malaise ont eu raison de ce détail à son arrivée près d’elle. Parce qu’elle savait déjà. Sur le mot rédigé par Fiona. Il est comme nous. Ce qui signifie divin, pas complètement humain, et le discours du canadien vient justement confirmer sa déduction.

Elle ne connaît pas tout. Mais elle le connaît, lui. Teutates, dieu celte surtout célébré en Gaule, et ses attributions. Juge des morts et des âmes. Seigneur guerrier associé à Mars, dans les écrits et les légendes. Mais en réalité ? La tête légèrement penchée de côté, elle essaie de l’analyser. Du peu de discernement dont elle est encore capable, elle ne voit que le sérieux de l’homme, et son professionnalisme. C’est cependant la question des pouvoirs qui l’interroge au-delà de tout. Et qui la rend curieuse. Quel genre de faculté peut habiter une récurrence de la Justice ?
Toujours accolée à son siège, toujours rigide et pâle, l’herboriste fixe les pupilles céruléennes. « Quelles… » Sa question est laissée en suspens dès le premier mot, tandis que son regard balaie discrètement l’horizon. Elle poursuit à voix basse, une fois certaine de ne pas être écoutée ; « ... capacités ? »

Il semble réfléchir. Peut-être gêné par l’interrogation, ou cherchant comment lui dire. Elle sent qu’il n’est pas réfractaire. Et qu’il y reviendra, sans doute. Sans quoi, elle n’oubliera pas de lui rappeler qu’il lui doit cette confession. Dans l’intérêt de sa mission, et de leur collaboration si leur rencontre aboutit à cette prise de décision.

Elle opine légèrement quand il fait mention de sa neutralité. Une première nécessité pour travailler à ses ordres. Et la désignation du Royaume étire ses lèvres en un rictus amer ; drôle d’entreprise, et drôles d’employés. Ca la pousse à se demander ce qu’il connaît exactement de la mafia irlandaise et dans quelles circonstances il y a mis les pieds. Car au ton employé elle devine un manque réel d’information plutôt qu’un trait d’humour exagéré. « Comment êtes-vous entré en contact avec eux ? » Et surtout, pourquoi Fiona l’a choisi lui plutôt qu’un autre. « Vous avez déjà travaillé pour eux ? » Le flot de questions se déverse sans qu’elle en ait le contrôle. Pourtant, chacune des interrogations se voit formulée dans un but précis. Méfiante, elle veut être certaine de ne passer à côté d’aucun élément.

« Parlez-moi de vous ». Qu’importent les efforts pour paraître sûre d’elle, ses épaules ont tendance à se voûter sous le poids des ressentiments. Elle se redresse encore, ancre son regard dans celui du militaire, comme pour capter son attention ; et peut-être ainsi lui passer l’envie de s’attarder sur l’expression de son corps, traître à ses émotions. « Seulement de vous » ; pas de votre colocataire. « D’où venez-vous ? Qu’avez-vous fait jusqu’à présent ? Quand êtes-vous arrivés ici ? » Tous ces détails sont requis pour apprendre à le connaître. Et décréter si oui ou non elle se sent prête à lui faire confiance.

Et sa demande est légitime. Comme elle a besoin de savoir entre quelles mains elle s’apprête à remettre sa vie, lui est en droit de savoir ce qui l’attend exactement en répondant à cette finalité. C’est qu’il y jouera probablement la sienne, à trop vouloir la préserver. « Essentiellement ». Un soupir inaudible franchit la barrière de ses lèvres pincées. « C’est… compliqué ». De définir le niveau de danger. Et c’est, surtout, la principale difficulté. Car en dépit des arguments avancés et de ce que voudrait la logique, elle n’est toujours pas certaine d’avoir été agressée par hasard. « Disons cela. Des rendez-vous réguliers avec des personnes… peu recommandables. Des personnes dangereuses ». Le verre vide est serré dans ses doigts. Ca lui déplaît de se livrer sur ses activités. De surcroît lorsqu’il n’y a qu’un parfait inconnu pour réceptionner ses aveux. « Je traite avec ces personnes. Elles ont besoin de moi. A priori, ce ne sont pas d’elles que j’ai à craindre ». Il pourrait, le verre, se briser sous la tension qu’elle transpire. Si sa main était moins délicate et capable de plus de force. « Je soupçonne tout de même certaines d’entre elles de vouloir… m’intimider. Mais ce ne sont pas à elles que vous aurez affaire directement ». Car un homme seul ne ferait pas le poids face aux chiens de garde des mafias. Et parce qu’il n’aura pas l’occasion de s’interposer directement entre elles si la situation le demande. « Vous n’assisterez pas à mes rendez-vous. Ils ne le permettraient pas ». Et le récipient claque contre la surface, sous la nervosité croissante. « J’ai été agressée sur l’un de mes trajets. Par… quelqu’un d’extérieur à tout cela ». Les images passent encore devant ses yeux voilés, l’herboriste se fait violence pour mieux les repousser. « Je ne vous demanderais pas de prévenir toutes les situations. Seulement de m’accompagner dans mes déplacements. Pour prévenir les rencontres fâcheuses. Vous serez disons… mon bouclier. De façon ponctuelle ». Et le mot la fait grincer des dents. Parce qu’il symbolise à merveille ce qu’elle s’apprête à faire : demander à un tiers de se mettre en danger pour elle.

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Invité
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and I choose to survive. ) torben - Jeu 16 Aoû - 17:51

Le niveau de danger. C’était tout ce qui importait pour ce genre de mission, et j’avais déjà compris, au regard de ma rencontre avec Fiona Killough, à quel genre de menace je devrais faire face. Ces confidences recueillies auprès de la cheffe d’un des groupuscules illégaux les plus puissants de la ville avaient suffi à me mettre sur mes gardes, et à comprendre non seulement la complexité de leurs relations, mais aussi de la position même qu’occupait Aislinn O’Reilly dans l’écosystème clandestin d’Arcadia. Je n’avais pas tous les détails, mais je mesurais bien les dangers qu’un positionnement aussi atypique pouvait engendrer à terme. Je la sens concentrée, cette future employeuse probable. Elle encaisse la nouvelle de mon identité sans montrer de surprise, et je ne saurais dire pour l’instant si la nouvelle la rassurait ou non. Elle en vient toutefois à me demander mes capacités, avec discrétion. Je laisse peser un regard fixe sur elle, restant silencieux un moment. Je savais qu’on en passerait par là et ça ne me dérange pas en soi, mais il est clair que je dois réfléchir à comment aborder la chose sans la mettre sur ses gardes. Je finis par reprendre lentement la parole, avec précaution.


| Je sais quelles émotions habitent le cœur des gens qui m’entourent. Je les ressens comme s’il s’agissait des miennes. Cela me permet d’anticiper le danger. D’avoir un coup d’avance, la plupart du temps. De savoir en qui avoir confiance, et de qui me méfier. Ca m’est essentiel, dans ce travail, car cela me permet de hiérarchiser les menaces, de les ressentir avec un court laps de temps d’avance sur leur expression concrète. | Je sais que comme ça, ça peut effrayer. D’un ton qui se veut sérieux et inflexible sur ma propre moralité, je précise. | Je ne suis pas payé pour rapporter ce que je ressentirais chez vous. Ni pour vous juger. Je me concentre surtout sur ce qui nous environne, pour savoir ce qui peut être dangereux. C’est plus difficile quand nous sommes entourés, comme ce soir. Mais certaines choses sont plus utiles que d’autres. Savoir quand vous craignez quelque chose me mettra plus encore sur mes gardes. Et certaines émotions, notamment celles qui sont dangereuses, brillent plus fort et irradient ma conscience. Pour l’exemple, je ne vous laisserais pas sortir seule au même moment que l’homme qui est deux tables derrière nous. Si vous regardez sur ma droite, vous croiserez sans doute ses regards vers vous, que je pense insistants vu ce qu’il est en train de ressentir. |


Inutile d’entrer dans les détails concupiscents de ce mec qui nourrissait des pulsions plus fortes que l’essentiel des gens présents, qui étouffaient complètement à mes sens les sentiments des personnes qui l’entouraient. Même s’il n’était peut être pas du genre à forcer qui que ce soit, je ne prendrais pas le risque. Je ressentais tout ce qui l’habitait, le tiraillait, et je pouvais presque toucher du bout des doigts le fantasme qu’il se construisait sur ce qu’il ferait à la rouquine qui me parlait s’il avait l’occasion d’être seul à seul avec elle. L’intensité de ce désir me mit intérieurement mal à l’aise, et la migraine des autres émotions des gens qui m’entouraient n’arrangeait pas cette gêne puissant qui me comprimait le cœur. Je me concentre sur O’Reilly, qui a d’autres questions. Elle n’est pas sûre d’elle, et pas sûre de moi non plus. Prudence et méfiance sont naturelles chez elle, car elle est de toute évidence intelligente et gère un business qui ne survivrait pas à de mauvais calculs. Mais je sais que la peur reste un de ses moteurs, bien caché, muselé.


| J’ai rencontré Eamonn McNamara de façon fortuite. Nos échanges sur nos natures et nos capacités l’ont poussé à en référer à votre cousine, qui m’a contacté pour cette mission auprès de vous. Je l’ai rencontrée, l’ai écoutée et ai lu en elle pour m’assurer de la compatibilité de cette mission avec mon éthique de travail, et j’ai accepté d’aller plus loin en vous rencontrant. Quant au reste, je suis canadien d’origine, mais je me suis engagé assez jeune dans l’Armée Française, dans la Légion Etrangère. Soif d’aventures, sans doute, et d’un moyen de gagner en maîtrise de moi alors que je ne contrôlais rien de ce que je devenais. C’est là bas que j’ai tout appris, pendant plus de quinze ans. J’étais sous-officier d’une section de reconnaissance. J’ai passé beaucoup de temps en opérations extérieures. Finalement, j’en ai eu assez, et je suis arrivé à Arcadia il y a quelques semaines après un an environ à enchaîner les boulots dans la sécurité. |


Je n’étais pas entré dans le détail, mais elle savait l’essentiel. Essentiellement, que je n’entrais pas dans leurs relations interpersonnelles et leurs difficultés, à sa cousine et à elle. Ca ne me regardait pas. Ensuite, que j’avais peut être rencontré Fiona, mais que je n’étais pas sa chose même si je ne cachais pas que je la respectais. J’avais totalement adhéré au sentiment que j’avais eu de son explication, et de ce qu’elle avait en elle à propos de sa cousine. Pègre, oui, peut-être. Mais j’avais lu au-delà de l’argent, au travers de son âme et de ses motivations. Le corollaire de cette acceptation implicite, était que je me réservais le droit de refuser une mission qui ne m’évoquait rien ; il y avait l’impératif financier, bien sûr ; j’étais à la dèche. Mais ma moralité n’était pas prisonnière de mon estomac. Tacitement, en ayant évoqué le nom de son amant, je lui faisais comprendre que je savais qu’ils étaient liés. Mais encore une fois, sans approfondir. Ce n’était pas une donnée qui influençait en soi la mission de protection, même si je devrais sans doute en tenir compte au gré des circonstances.


Je me concentre bien plus sur ce qu’elle ressent en racontant sa situation que sur les mots eux-mêmes. Je voulais savoir de quoi elle avait peur, car ça me renseignerait mieux que tout le reste sur ce qu’elle avait en elle. Je sens sa gêne. Sa retenue. Pas par rapport à ses activités ; elle semble rien éveiller chez elle de particulier, ce sont plutôt les externalités de son travail qui l’émeuvent. Je hochais la tête.



| Vous semblez avoir confiance en vos contacts. Mais je ne serais pas là si vous ne craigniez rien. D’accord pour les trajets. J’ai conduit des véhicules légers en territoire ennemi, et sur terrain potentiellement miné. Je sais faire. En revanche, je vous recommanderais de ne pas me garder trop éloigné de vos lieux de rendez-vous. Je sais rester discret, et je m’engage personnellement et contractuellement à ne rien relater de ce que je verrais ou entendrais. Mais mon… Mon « sentiment » peut toutefois vous être utile. Dix mètres en arrière, hors de vue avec le véhicule, est une position qui me permet de vous protéger malgré tout, surtout si ces « extérieurs » en venaient à découvrir vos activités ou à vouloir interférer. De qui s’agit-il, seriez-vous capable de les identifier, ces agresseurs ? Que savent-ils de vous, de votre vie privée, de vos boutiques, ou de vos collaborateurs ? |

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and I choose to survive. ) torben - Sam 25 Aoû - 12:42

and I choose to survive.

torben rawne & aislinn o’reilly.


Je sais quelles émotions habitent le cœur des gens. Dans un murmure au beau milieu des discussions, le canadien se livre à celle qui sera sa mission. Et la curiosité piquée au vif, sa-vis-vis est attentive au reste des explications, intriguée par une faculté pour le moins particulière qu’elle n’a jamais croisée auparavant. Lecture des âmes comme dans un livre ouvert. Un pouvoir intrusif, qui l’effraie autant qu’il la fascine sur l’instant. Et sa peur, de voir ses états d’âmes décortiqués par un tiers, ses secrets les mieux gardés finalement révélés, il doit la ressentir ; pour s’empresser d’en rajouter sur la question et de la rassurer quant à ses intentions.

Impressionnant.

Et elle se crispe davantage tant le malaise est grand, presque prête à rebrousser chemin, dans l’idée de remettre à jamais cette entrevue. Pourtant, l’esprit vif et rusé de la déesse décèle rapidement les avantages qu’elle pourrait tirer de ce don qu’il décrit. Lui-même en vient à les mettre en lumière, ce qui la pousse à reconsidérer sa première volonté. Et si la récurrence de Teutates était la personne la plus indiquée pour répondre à son besoin de défense, capable de flairer le danger à l’avance, et de l’extirper de la sorte des situations les plus critiques ? Et si, elle venait à l’utiliser pour connaître le coeur et les sentiments des lascars avec lesquels elle négocie ? Dérobant des informations délicates aux tréfonds de leur être, à pouvoir retourner contre eux… ?

Elle se redresse encore, éternelle affaissée dont la carcasse pas tout à fait guérie glisse sur la banquette étroite. Et son regard dévie discrètement jusqu’à l’homme que le blond lui dénonce. Oeillade indécente comme il l’avait prédit, sans même se retourner. A trop s’y attarder, la présence malaisante lui arrache un frisson de dégoût mêlé de crainte, que la divine s’emploie à dissimuler de son mieux. Difficile de taire ou de faire mentir son langage corporel depuis son agression, elle tâche pourtant de rester neutre avant de planter ses prunelles dans celles du légionnaire. « Et moi ? » Tant pis, si les mots posés sur son état l’embarrassent à nouveau. Mais presque convaincue déjà, elle veut s’assurer qu’il est aussi doué que sincère et le seul moyen d’y parvenir est d’en être la cible.


Dans le récit de son histoire, la mention surprise de l’amant la déconcerte. Son coeur rate un battement, son souffle perd sa régularité, à mesure qu’elle écoute, et ses pensées dévient vers celui qu’elle s’est tant forcée à reléguer au second plan pour mieux se concentrer. Autant qu’elle se demande quel rôle il a joué dans sa mise en relation avec le militaire, elle se souvient à quel point il lui manque. Et ses doigts la démangent, ses yeux se perdent sur le sac à mains, mitraillent la fermeture éclair qu’elle rêve de briser pour s’emparer du téléphone. Et consulter ses messages, espérant qu’il en ait laissés.

Elle revient au rapport, au cv qu’il déroule, ainsi qu’aux circonstances des liens noués avec des membres du Royaume. A sa rencontre avec Fiona, et le délai de sa présence à Arcadia la conforte dans l’idée qu’elle peut sûrement lui faire confiance. C’est étrange, car en dépit du traumatisme, des craintes et des tensions toujours actives en elle, la poussant aussi bien à la déraison qu’à la surinterprétation, son intuition parle toujours. Et sous la défiance effective, sa prudence qui se veut sans limite, elle commence à le sentir éligible à ce poste un peu fou que ses mésaventures ont rendu nécessaire.

« Je vous l’ai dit. Je ne leur fais pas vraiment confiance. Disons que je n’ai pas le choix ». L’aveu la pousse à se tordre discrètement sur son siège. « Seulement ils sont proches de leur argent. Et s’il m’arrivait quelque chose… Ils perdraient trop pour s’en prendre directement à moi. Ou prendre seulement le risque de me perdre ». Peut-être la trouvera-t-il présomptueuse, car il lui arrive souvent de l’être véritablement. Mais dans ce domaine, elle sait parfaitement qu’elle excelle et que loin d’être seule à produire, elle reste probablement la meilleure. « Je ne peux rien vous promettre. Mais si nous nous engageons dans cette voie, je tiendrai compte de vos recommandations. Dans la mesure du possible, vous resterez près de moi ». A la serveuse au loin, elle fait signe d’approcher. « Il s’agit de personnes isolées. Il n’y en a eu que deux. Les deux histoires sont réglées, a priori. Pour la deuxième… il s’agissait d’une récurrence, comme vous et moi. Un hybris lié à la paranoïa. Il aurait attaqué sans raison apparente ».
Les orbes azurées fixent le militaire et s’empêchent de bifurquer sur la silhouette observée plus loin. L’impoli, toujours assis à sa table, n’a pas cessé de la contempler. Parasite additionnel au rendez-vous, il la trouble malgré elle, et ajoute quelques nuances supplémentaires au panel d’émotions qui l’assaillent. Elle tient bon parce que c’est nécessaire, et qu’en dépit des séquelles inéluctables dont son être est marqué, le temps pour se laisser sombrer est révolu. En marche vers la guérison, la Belladone le sait ; que ce contrat soit signé ou non, ce tête-à-tête est synonyme d’une nouvelle ère pour elle.


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and I choose to survive. ) torben - Mer 29 Aoû - 21:42

Je ressens instantanément la curiosité lorsqu’elle comprend quels sont mes pouvoirs. Mais surtout, je sens une pointe d’effarement. De peur. Elle doit sans doute craindre que je lise en elle comme dans un livre ouvert, que je puisse feuilleter sa psyché, la sonder et l’explorer, pour prendre tout ce qui pouvait m’intéresser chez elle. Pour connaître ses secrets les plus intimes. Pour la manœuvrer, la manipuler même. Peut être qu’elle devait avoir peur de tout cela à la fois. Pendant un temps, de longues secondes, cette appréhension s’agrandit et crevasse son âme sur un abîme de doute, obscurci par la peur la plus personnelle de voir tous ses plus grands secrets révélés au grand jour, tout ce que l’on masquait soigneusement aux yeux d’un monde inquisiteur. Elle n’avait pas tort. Mon pouvoir servait aussi à cela. Je ne pouvais pas le nier. Et même si ma capacité était active sans arrêt à tel point que je pouvais parfois ne plus y faire attention, il était vrai que j’étais parfois guidé par une certaine curiosité. Et concernant mes contrats, par une nécessité certaine. Mieux les connaître, c’était mieux anticiper leurs besoins, leurs périls. J’en usais en toute discrétion. C’était comme ça. Mais dire que j’aimais ça ? Ce serait aller trop loin.

Que pensez-vous honnêtement qu’il y avait dans l’âme des gens quand vous les croisiez dans la rue, ou quand le danger s’imposait à eux.


Vous pouviez croire que l’Homme était bon, au fond. Rien n’était plus faux. Ce qui le dominait, c’était l’inquiétude permanente. Parfois, les peurs étaient assez précises pour que je les sente affleurer aux limites de ma conscience. Comment payer le loyer ? La bouffe ? Soigner les petits ? L’envie, ensuite. Certains pourrissaient de jugements et de désir vis-à-vis de ce qui ne leur appartenait pas. Peur et envie. Deux puissants moteurs pour l’essentiel des gens.


Je sens finalement l’intérêt poindre. Elle fait le calcul, sans aucun doute, de l’intérêt de m’avoir à ses côtés. Elle se rassure. C’est progressif. Je ne l’interromps pas, je laisse l’idée faire son propre chemin sans interférer. La rouquine se retourne sur l’homme que je lui ai jeté en pâture. Et je sens nettement le dégoût qui l’envahit, qui me donne la nausée. C’était une émotion que je vivais peu, le dégoût. J’évitais la majorité des contacts humains qui pouvaient le provoquer, et ça me prenait presque toujours par surprise sans jamais m’alerter. Elle me demande ensuite de la jauger elle. Je me frotte la moustache.



| Vous êtes forte, vous aimez contrôler la situation, aussi. Mais vous avez peur. Je le sens chez vous. Vous avez peur de quelque chose de profond, qui vous guide dans votre vie comme un fil d’Arianne. Une peur ténue et diffuse, mais toujours présente. Qui ne demande qu’à se rappeler à votre bon souvenir. Et vous avez eu peur aussi, quand je vous ai dit ce que je savais faire. Vous vous demandez comment mes talents pourraient vous être utiles. Quant au gars que vous avez regardé, ça n’a pas éveillé chez vous la moindre indifférence. Ce genre d’attention vous dégoûte. Vous avez peur de ce dont un homme pareil est capable. Et enfin, vous pensez à Ned. Inutile que j’aille dans le détail, n’est-ce pas ? Mon pouvoir ne devra pas vous mettre mal à l’aise. Je ne suis pas là pour vous juger, une fois que j’accepte le contrat. J’ai ressenti des horreurs dont je ne vous pense pas capable, Madame. |


Autant dire que je n’avais pas peur de ce qu’elle était capable de vivre comme émotions. J’avais déjà rencontré son profil. Des traits communs avec d’autres personnes. Mais je ne pensais pas qu’elle fasse partie des raclures que j’essayais de liquider. Loin de là. J’avais déjà envie de la protéger. Je sentais du bon en elle. Malgré les activités que Fiona m’avaient dépeintes. Malgré les circonstances. Et même avec la certitude qu’elle était au fond capable de tuer, comme chaque personne que j’avais rencontrée ou presque… Ce serait pour une sacrée bonne raison. Alors, j’étais partant. O’Reilly m’explique les nuances de ses relations avec les gangs qu’elle côtoie. Je sens son malaise. Je glisse ma tête légèrement sur le côté, pour attirer son regard sur moi. Je ressens toujours la peur diffuse. L’appréhension née de la concupiscence de cet homme, devenue évidente pour elle.


| Contrat ou pas, il ne vous fera rien, ce soir. Mais vous avez raison de vous méfier. Si j’arrive à être assez précis et si personne n’empiète sur son âme et n’embrouille ces sentiments, il est dangereux. Si vous avez un lien quelconque avec cet établissement, il faudra peut être qu’on en parle au gérant en sortant, au cas où il revienne. |


Je me remets bien droit sur ma chaise.


| D’accord. Une menace évidente liée à vos activités mais elle n’est ni directe ni frontale. En somme, je crains plus que vous ; on peut s’en prendre à votre entourage pour vous intimider. J’ai fait mes devoirs, avant de venir. Je suis allé voir dans vos boutiques. Chacune d’elles. Pour en mesurer la vulnérabilité. J’ai pris en note quelques indications pour renforcer la sécurité de chacune d’elles. Et je sais déjà où je peux vous prendre pour les « trajets » que nous ferons. Que je sois sûr que nous nous comprenions bien ; je n’empêcherais peut-être jamais des agressions ou des manœuvres d’intimidation. Mais je peux vous permettre d’en sortir sans encombre ; si j’accepte le contrat, c’est ma vie que j’engage. Et après vous avoir rencontrée, je le fais bien volontiers. |


Droit, franc, honnête dans mes paroles comme mon attitude. Je suis maintenant suspendu à son jugement.
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
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DOLLARS : 2270
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PORTRAIT : and I choose to survive. ) torben Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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and I choose to survive. ) torben Ezgif-2-45fdb6bff66e and I choose to survive. ) torben Silio
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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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and I choose to survive. ) torben - Sam 29 Sep - 17:37

and I choose to survive.

torben rawne & aislinn o’reilly.

La justesse de ses mots la fait doucement frissonner. La peur, le contrôle, la force, le passé qui l’accroche, l’amour qui la tient ; des traits constants qu’il dépeint au fil de son discours, et qui dessinent sa personnalité. Des traits qui côtoient les sentiments présents - le manque, le dégoût, la crainte, les intérêts révélés - tout aussi bien devinés.

Elle savait que l'exercice ne lui plairait pas. Mais elle doit reconnaître son efficacité. Et les prunelles s'arriment à celles du canadien, qu'elle contemple sans ciller. Droite jusque là, sa carcasse s'affaisse à nouveau sur son siège, et ses doigts soulignent les aspérités de la surface sur laquelle ils sont posés. Inutile ne serait-ce que d'essayer de cacher son malaise, puisqu'il est si doué.

Habituée à ériger des murs et à ne rien laisser paraître, elle comprend que la collaboration éventuelle avec l'individu qui se présente à elle sera pénible si le contrat est signé. Une intrusion permanente qu'il lui faudra tolérer, accepter qu'il sache absolument tout d'elle, sans réserve - un constat qui forcément la freine. Un danger même, s'il venait à se retourner contre elle. Ou si on cherchait à l'utiliser dans cet objectif. Danger qu'en dépit de ses déboires, elle se trouve sur le point de risquer. Parce qu'il en sait déjà tellement, alors qu'ils ne se connaissent pas. Et que son intuition crie la confiance, là où l'esprit affuté se concentre sur tous les avantages qu'il pourrait tirer de leur relation à venir, et des révélations de ce pouvoir.

« Je ne vais pas vous mentir, puisque vous sauriez aussitôt que c'est le cas ». La serveuse mandée se présente, repart avec deux commandes, et la rouquine reprend là où on l'avait interrompue. « J'ai envie de vous faire confiance ». Sincérité et pragmatisme qui se mêlent dans ses intentions et qu'elle dévoile sans tarder. « Vous en savez déjà beaucoup sur moi. Vous en apprendrez encore, chaque fois que nous nous côtoierons ». La voix baisse d'une octave et se fait à peine audible. « Accepter votre protection, c'est prendre un risque important. Mais aussi, et à condition que vous honoriez les termes du contrat, obtenir un avantage considérable sur les individus qui pourraient me nuire ou le vouloir ».

Sans attendre, elle boit le verre qu'on lui porte et laisse l'appoint sur la table. « Si j'accepte la proposition, je veux que vous sachiez pourquoi. Et j'ai besoin d'être certaine que vous ne me trahirez pas. Que vous serez de mon côté ». Prêt à l'aider, en sus de la défendre, puisqu'il sera le premier à détenir des informations compromettantes à son propre sujet.
Ainsi les termes et les intentions sont clairs, et la collaboration peut s'envisager sur des bases saines en toute honnêteté.

« Je pense que vous tenez à ce contrat, puisque vous avez déjà commencé la mission ». Elle fait référence à l'Eire et à l’Émeraude qu'il a déjà étudiées, avant même d'être officiellement engagé. Aux connaissances qu'il a grappillé d'elle, et aux solutions réfléchies d'avance. « J'aimerais savoir néanmoins... » Les mains posées à plat sur la banquette, elle le sonde cette fois comme si c'était elle qui pouvait lire son âme ; « Qu'est-ce qui pousse un homme à engager sa vie pour sauver celle d'un tiers ? » Car il vient bien de dire qu'il était prêt à se sacrifier pour elle. La réponse est cruciale, aussi le pousse-t-elle à se dévoiler ; « J'ai le sentiment que ce n'est pas qu'une question d'argent pour vous ».

Mais elle refuse d'attendre. Se lève déjà, passe la sangle du bagage à son bras, et contourne la table. « Je ne fréquente pas ce genre d'endroit. Je n'y reviendrai pas ». Elle hausse légèrement les épaules en toisant discrètement l'individu malaisant attablé plus loin.
Puis revient aussitôt au militaire ; « Je n'ai pas besoin d'une réponse immédiate. Vous pouvez prendre votre temps ». Elle balaie l'assemblée du regard, s'attarde sur la porte de sortie, et tend sa main au légionnaire ; « Cet entretien a été plutôt concluant. Mais j'ai besoin d'un peu de temps pour réfléchir encore. Laissez-moi quelques jours pour vous recontacter ».

Et comme l'importun vient à l'imiter, décollant de son siège à son tour, l'herboriste se guinde en devinant les intentions malsaines et les battements de son cœur viennent à s'accélérer.

« Que diriez-vous d'un premier essai ? » Elle reporte son attention sur le blond qui n'a rien manqué de la scène, puis l'enjoint à la suivre. « Ma voiture n'est pas loin. Vous me raccompagnez ? »

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and I choose to survive. ) torben - Dim 30 Sep - 20:18

Bien volontiers. Un soldat pour se transcender n’a besoin ni d’une solde élevée ni d’une reconnaissance affichée. Comme les individus qui se mettaient généralement au service des autres ; pompiers, personnel infirmier, flics même. Tous ceux qui faisaient des missions d’intérêt général les plus difficiles assumaient ce choix et ne le faisaient, normalement en tout cas, ni pour la gloire ni pour l’argent. L’intérêt, c’était la force de conviction. L’engagement au service d’une personne ou d’un groupe, qui incarnaient à leur tour l’idée suprême de la vocation. C’était dans ce genre de boulot qu’à mon sens on s’accomplissait le plus. Aislinn pouvait l’incarner. Je ne la sentais pas comme blanche colombe, dans l’existence, ni comme un abîme de noirceur. Mais ses émotions, complexes, l’emplissaient et menaçaient même de déborder. Je la sentais aux prises avec le monde qui l’entourait et toutes les sinueuses nuances qui l’impactaient en permanence. Je la sentais aux prises avec elle-meme, aussi. Ce n’était pas rare chez les individus qui avaient une existence bien remplie, et dangereuse en sus.


Je savais aussi qu’elle se défiait de la présence d’un tiers. Mais que j’avais su capter son attention. C’était bien l’essentiel. Ca me permettait de susciter plus d’intérêt que de méfiance, ce qui pouvait suffire pour que le contrat soit enfin officialisé. J’avais déjà investi pas mal de temps dans cette prospection, entre la rencontre avec Eamonn, le temps passé en compagnie de la « Reine » de ce gang, plus le temps à visiter et surveiller les points de vente sous le contrôle de la rouquine. J’avais fait mes devoirs. Et c’était quelque chose qui prenait ouvertement du temps. Je sais que ce n’est pas facile pour elle d’accepter qu’un tiers se glisse dans son for intérieur. Pas dans ses pensées non, dans quelque chose de beaucoup plus simple et instinctif. Cela dit, je sens aussi l’intérêt qui découle de ce même constat ; il est possible d’aller plus loin que ce qu’elle a pensé au début ; je ne serais peut être pas qu’une intrusion. Je souris quand elle dit qu’elle ne mentira pas. Nous ne sommes interrompus qu’un court instant par la serveuse, quand elle dit qu’elle a envie de me faire confiance. Mais confiance elle ne nourrissait pas encore. Elle me confirme cet intérêt renouvelé.



| Je peux en effet vous dire ce que ressentent les gens que nous croiserons. Je ne ferais pas dans le flicage de vos employés, toutefois. Mais tous les autres, je serais en mesure de le faire et de vous le dire. |


J’acquiesce lentement d’un hochement de tête quand elle pose ses conditions. Cela me semblait tout à fait normal, et je ne voulais pas pouvoir donner de motif d’inquiétude ou de défiance à ma cliente principale.


| Je n’ai aucune raison de vous faire quoi que ce soit de mal, Mrs O’Reilly. Mes conditions vous protègent ; si cette mission finit par me déplaire, rapport à vos activités, ou à mes propres traitements, je le romprais avec préavis. Sauf dans le cas d’une rupture, je peux vous promettre que je ferais tout pour votre sécurité. Ma crédibilité professionnelle en dépend et voyez-vous, ma réputation et mon sens de l’honneur et du contrat sont les deux seules choses qui peuvent m’aider à trouver des clients. Si vous faisiez courir le bruit que j’étais mauvais, je finirais mal. Je n’ai aucun intérêt à vous doubler. |


Et même si je ne voulais pas m’engager personnellement, je savais fort bien que ce serait presque impossible, somme toute. Parce que tant de proximité mettrait beaucoup d’elle en moi, je ressentirais forcément les choses avec beaucoup d’implication personnelle. Je devrais mesurer les risques et apprécier la bonne distance avec Aislinn, mais ça viendrait seulement avec un peu plus de pratique. Ma vis-à-vis conclut que je veux vraiment le job. Nouveau signe de tête appréciateur. Et elle se fait plus curieuse. Elle aussi, plus personnellement engagée. Elle veut me connaître. Je ne pourrais pas lui dénier ce droit sachant tout ce que j’allais apprendre sur elle. Je n’hésite pas une seule seconde, la fixant du regard. Les yeux dans les yeux, appréciant chaque nuance de ses iris.


| Parce que c’est la seule chose que je sache faire. Et la seule chose qui me fait sentir vivant. J’ai besoin du danger. Mais je ne veux pas qu’il ne serve personne. Je n’aime pas le spectacle, et me mettre sur le devant de la scène me rendrait malade. Vous connaissez mon pouvoir. La gloire et la fortune poseraient la question de mon entourage et je ne me porte bien que quand il est restreint. Dans l’ombre. Je veux être utile, mais utiliser les seules compétences qui sont les miennes ne peut se faire que sur ce mode, si je veux rester dans la légalité. |


Je suis comme je suis. Je fais ce pour quoi je suis fait. Un jour, je raconterais peut être à Aislinn. Si nous devions travailler ensemble aussi longtemps que je doive me dévoiler. En attendant, je portais ma croix. Je vivais mes pouvoirs et mes remords, et je suivais la route que le destin imprimait pour moi. Un jour, je me reprendrais en main. Si j’arrivais à dominer mes pouvoirs, plutôt qu’à me laisser dominé par eux. Je souris doucement quand elle me parle d’essai.


| Vous connaissez déjà ma réponse. C’est la votre qu’il vous faudra m’envoyer, quand vous serez sûre seulement. |


Et me demande de la raccompagner. Je lui tends la main, lui indiquant de passer la première.


| Après vous, madame. |


L’homme veut la suivre. Je l’intercepte du regard. Il voit bien que je la suis, que je pars avec elle. Il se rassied. Mécontent. Je me concentre en silence pour imprimer en moi ses émotions et l’infinie palette des déprédations envisagées. Si je revois ce mec, on aura une petite discussion, et si les choses vont jusque là, il aura droit au jugement sommaire qui suivait parfois. Nous sortons dans le calme et la douce chaleur d’un début d’été plein de promesses. Arrivé à sa voiture, je lui ouvre la portière.


| Je n’ai pas pris beaucoup de risques sur cette quinzaine de mètres. Espérons tous deux que je n’ai jamais à vous montrer ce que je sais faire. Mais si ce jour devait arriver, vous vous direz que votre argent aura été bien investi. |


Sûr de moi, mais comment ne pas l’être ? Quinze ans de guerre, de carnages, d’opérations discrètes ou publiques. Quinze ans de sang et de sueur. Je savais faire ce métier. Et je savais bien le faire.

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