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Eye of the Storm

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Eye of the Storm - Mar 28 Aoû - 12:59


Eye of the Storm


When the world’s caving in
And the world stops, Hear the voices
Beckoning Me, towards the rocks.
I believe in you, It’s not over
SONG



Inspirer, pied droit. Expirer, pied gauche. Recommencer.
Musique qui pulse dans les oreilles, résonance d’un classique du rock des 80’s pour faire taire les voix, la peur et la colère. Ne plus rien entendre autour, être dans une bulle faite de beats et d’oxygène happé et rejeté. Oublier tout, se concentrer sur le trottoir qui défile sans que rien ne puisse déranger le soldat. T’as toujours couru Romàn, depuis gamin, tu vrilles dans la rue, un jogging enfilé, les écouteurs plantés dans les oreilles et tu cours. Sans savoir après quoi, juste un besoin insatiable de gonfler tes poumons, de faire pulser ton coeur et de te sentir… Vivant. Juste vivant. Le palpitant est presque calme maintenant, 30ans de jogging, ça t’a appris à gérer les battements, à maitriser le souffle et à pouvoir continuer des heures sans tomber sous le joug de la fatigue. T’aimes le rythme que tu te donnes, foulées bondissante mais assez lente, histoire de faire durer ce moment qui te permet d’oublier tout ce qu’il y a autour.

1miles. 2miles. 4miles. 7miles

Tu enchaines sans compter, tu enchaines sans te donner de durée. Déjà avant, tu pouvais courir plus de deux heures  quand le travail te le permettait et quand ta jambe te laissait en paix. Car ce serait mentir que de dire que ta guibole te permet d’enchainer les miles sans se rappeler qu’elle a failli exploser sur le champ de guerre. Tu cours encore, longtemps, mais tu boitilles aussi. On sent que t’es moins à l’aise, que ta foulée est plus lourde et que les pauses sont obligatoires au bout de 5-6 miles. Mais tu t’en fous, des regards qui trainent sur ta jambe qui plie un peu plus que l’autre. Tu cours pas pour les trophées ou les applaudissements. Tu cours pour toi.

Pour te sentir vivant.

Inspirer, pied droit. Expirer, pied gauche. Poitrail en rythme qui se tend vers l’avant et se détend. La tête ailleurs, les yeux dans le vide, la tête qui se repose au creux des notes de musique.
Inspirer pied droit. Expirer, pied ga-…

Bam.

Plus de pied gauche. Romàn, tu vrilles sur le côté, te prends les pieds dans tes propres panards et te casses la tronche sur l’asphalte. Les sens sont en alerte, soldat de réveillé, titan qui pulse sous le derme. Les prunelles d’azur se noient sous la tempête. Et quand tu croises la gueule du gamin qui avec ses toutous de compagnie, t’as gêné dans ta course, t’as la colère sous les synapses qui explosent comme de minuscules grenades. Poc poc poc que ça fait.

Calme toi Romàn.
Ta gueule il m’a bouscu-…
Faux tu n’as pas regardé.
Ta…

Et te relever, la rage aux lèvres, l’agacement dans le crâne, sous la voix que tu commences à connaitre sans savoir réellement d’où elle provient.

« Vous n’pouvez pas faire gaffe ?

Et balancer ça au môme, avec moins d’agacement que prévu. Car les mots dans ton crâne te calment Romàn, tu les écoutes. Tu sais parfaitement que si tu te laisses aller aux émotions qui foudroient ton coeur depuis cette nuit de septembre, le gosse, tu vas le plier en deux comme un morceau de papier. Un foutu tract pour dog sitting roulé en boule et balancé dans la poubelle d’à côté.


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Eye of the Storm - Mer 29 Aoû - 17:57

Eye of the Storm ~ Romàn & Milàn

Bring me home in a blinding dream Through the secrets that I have seen Wash the sorrow from off my skin And show me how to be whole again 'Cause I'm only a crack

Encore un week-end de travail, songe Milàn avec un petit soupir. Il aurait bien aimer prendre des vacances, rentrer profiter de sa famille, mais il ne peut pas, il a besoin de cet argent. A cette période de l'année, il n'y a que très peu de clients pour l'agence de dog-sitting, mais on continue à le payer même s'il ne promène qu'un ou deux chiens, donc...
Avec un nouveau soupir, il sautille sur place pour se donner un peu de motivation avant de rentrer dans l'agence, un sourire joyeux sur les lèvres. S'il se convainc assez, peut-être qu'il oubliera la mélancolie qui le dévore ces derniers temps. Peut-être à cause de l'éloignement avec sa famille... Peut-être à cause de ses crises d'apathie qu'il a du mal à gérer aussi et dont il n'a toujours pas parlé à sa famille. Peut-être à cause de la perspective de retourner à la fac bientôt et de devoir une fois encore trimer dur pour décrocher son diplôme.

Sa collègue de travail lui rend son sourire et lui désigne les deux chiens qu'on leur a déposé pour la journée. Le premier est un habitué, qui salue Milàn en jappant et lui faisant la fête. Le second est un chien un peu plus jeune, qu'il n'a jamais eu l'occasion de promener. Milàn le caressa avec un sourire avant de leur enfiler leur laisse et de se diriger vers la sortie.
Aujourd'hui, il a envie de se promener dans un parc. C'est l'une des choses fabuleuses avec ce travail : il peut aller se promener absolument partout sans que cela pose problème. Le jeune homme s'était donc mis en tête de découvrir tous les recoins d'Arcadia, mais sa préférence allait tout de même pour les parcs.

Mais aujourd'hui, il se sent fatigué, las, et la promenade n'a pas le même goût que d'habitude. Perdu dans ses pensées moroses, le jeune homme se laisse guider par les chiens plus qu'il ne les guide, regardant à peine les gens qu'il croise sur sa route.
Soudain, le plus jeune des chiens tire un peu trop sur sa laisse et Milàn le laisse sans vouloir changer de voie, venant se placer pile sur la route d'un jogger. L'homme, visiblement concentré dans sa course, n'a pas le temps d'éviter la laisse et se prend le pied dedans avant de tomber au sol avec un grognement sourd.
Milàn pousse une exclamation et rabat e chien vers lui avant de se pencher vers l'homme pour voir s'il va bien. Mais à peine est-il à son niveau que l'homme se relève, la mine sombre, et lui lance d'un ton agacé :

« Vous n'pouvez pas faire gaffe ?
Je suis vraiment désolé, monsieur, balbutie Milàn, intimidé. Le chien m'a échappé, c'est sa première sortie avec d'autres et il n'est pas habitué, j'aurais du mieux le tenir... »

Ses excuses se bousculent dans sa bouche lorsque son empathie se tend vers l'homme. Il l'a fait par réflexe, sans réfléchir, mais il ne s'attendait pas à ce bouillonnement de sensations. Jamais il n'a été près d'une personne aussi... orageuse ? Oui, on dirait une tempête, un flot d'émotions violent et brut, tel que Milàn n'en a jamais ressenti.
Il essaie de se protéger, de stopper cette empathie, mais il ne sait pas comment faire et les émotions de l'homme continue de l'assaillir sans qu'il ne puisse les stopper. Soudain nauséeux, il tente de dire quelque chose mais se sent tomber à son tour au sol, tandis qu'un son strident résonne dans ses oreilles.

Et merde...

©crack in time
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Eye of the Storm - Jeu 30 Aoû - 9:50


Eye of the Storm


When the world’s caving in
And the world stops, Hear the voices
Beckoning Me, towards the rocks.
I believe in you, It’s not over
SONG



Le géant qui se relève, les yeux dardés sur le gosse aux allures de poupée. Les épaules larges mais la taille d’un gamin dont le visage n’a pas encore pris ses airs d’homme blessé.  La face est trop pâle, les yeux trop grands, l’air trop mutin. Enfant face au Titan dont la colonne se déplie et les 2 mètres écrasent la silhouette d’une ombre presque menaçante. Tu ne t’en rends pas compte Romàn, quand tu joues de ta taille pour effrayer les autres. Tu oublies que ta stature est imposante, qu’elle charme autant qu’elle dérange. Et qu’avec cette tempête au creux des prunelles, elle peut faire péter les palpitants.

Les excuse sont bafouillées, comme un enfant. Ouais, tu avais raison Romàn, c’est qu’un mini-homme que t’as devant toi, il connait quedal à la vie et à la colère, il ne peut rien comprendre à la tornade que t’est. Un gosse que tu t’amuses à mordre juste pour avoir une raison de grogner, une excuse pour chiquer.

"Oui, faites attention ou changez de mé-…"

Pas le temps de finir Falco que les yeux du gamin se voile, pupilles dilatées, regard ailleurs et corps qui s’amuse à jouer avec l’apesanteur. Ça se passe au ralenti,  tes yeux s’agrandissent, le coeur du militaire se resserre et explose dans un besoin irrationnel de secourir. Tu reconnais les symptômes de la tête qui vrille, des émotions qui broient l’amygdale et font tourner la tête Romàn. Tu vis dans cette situation depuis tellement d’années que tu te reconnais dans ce gosse qui est sur le point de tomber.
D’un pas, tes bras le rattrapent avant qu’il ne s’écrase sur l’asphalte et finisse aux urgences. T’as pas encore pris ton service Falco, ça te ferait clairement chier qu’on te prenne tes quelques heures de liberté. Les poignes qui se referment sur les épaules du petit, les chiens qui aboient, les laisses qui se mélangent.

"he gamin je suis… He ouvrez les yeux, regardez moi."

Intonation du docteur qui s’inquiète alors que les mains du titan s’écrasent un peu plus sur le derme, serrent, serrent… Non Romàn pas maintenant. Ne vas pas lui briser les os, lui déchirer la peau, t’as déjà fait péter sa tête sans en connaitre la véritable raison.

Tu accompagnes le mouvement de chute et le dépose sur l’asphalte, tapotant sa joue dans une maitrise qui te demande de la concentration - ce serait dommage de lui casser la machoire en essayant de le réveiller. Et les chiens qui continuent de grogner, de renifler les pieds du guerrier, qui…

"Raah mais… Chut ! Petit, ouvrez les yeux… Allez, on fait un effort"

Nouveau tapotement sur le visage, alors que les doigts se hissent sur les paupières pour vérifier les prunelles. Réactives à la lumière. Okey, un simple malaise vagal. Faut calmer le coeur, faut calmer les poumons, faut…

"Ecoutez moi et… suivez ma voix… Vous faites un simple malaise vagal, concentrez vous sur mes mots. Je suis médecin et…"

Et aussi un vrai connard.
C’est nouveau ça Romàn, de faire tomber les gosses d’un simple regard. Les femmes, tu comprends, mais les gamins… T’avais jamais fait ça.
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Eye of the Storm - Lun 3 Sep - 16:48

Eye of the Storm ~ Romàn & Milàn

Bring me home in a blinding dream Through the secrets that I have seen Wash the sorrow from off my skin And show me how to be whole again 'Cause I'm only a crack

Le noir. Puis petit à petit, de la lumière, des couleurs, et enfin des sons. D'abord flous, vagues et lointain, qui prennent peu à peu consistance dans son esprit. Les aboiements des chiens d'abord et une grosse voix qui lui parle, sans qu'aucun des mots ne fassent sens pour Milàn.

Une grimace, lorsque son corps se réveille à son tour. Quelque chose lui broie les épaules puis il sent le sol froid contre son dos, ce qui le fait frissonner. Ah, on lui tape le visage. Il aimerait dire quelque chose, mais la sensation d'avoir du coton dans la bouche perdure encore un peu. Il essaie d'ouvrir les yeux, mais ses paupières pèsent une tonne.

L'avantage, c'est qu'il se ressent plus rien. Son empathie semble avoir disparue après l'avoir totalement vidé de son énergie. Est-ce une nouvelle crise ? Non, il ne lui semble pas, mais il essaie néanmoins de ne plus s'ouvrir aux émotions de l'homme.

Oh ! En pensant à cet homme, Milàn ouvre tout à coup les yeux. Tiens, il est là, penché sur lui, à marmonner, mi-agacé mi-inquiet. Le jeune homme le trouve à la fois terrifiant et sympathique. Petit à petit, les mots prennent sens :

« Écoutez moi et… suivez ma voix… Vous faites un simple malaise vagal, concentrez vous sur mes mots. Je suis médecin et... »

Milàn sourit légèrement. Enfin, il trouve l'énergie de répondre :

« Arrêtez de m'appeler 'petit' en me vouvoyant, c'est trop bizarre. »

Son ton est légèrement moqueur, comme à son habitude. Ça lui ressemble tiens : même allongé sur le sol après s'être évanoui comme un idiot, il trouve la force de vanner. Son frère exploserait de rire s'il voyait ça.
Lentement, Milàn essaie de se redresser. Il sent l'homme le soutenir, tout en lui conseillant de faire doucement. Le jeune homme tend les bras et caresse le chien le plus proche pour le rassurer. Celui-ci vient se blottir contre lui, suivi du petit chiot, tous les deux gémissant comme si son malaise était de leur faute.
Tranquillement, Milàn les rassure, avant de relever la tête vers l'homme, qui attend toujours. Le jeune homme s'éclaircit la gorge, mal à l'aise. Jamais il n'avait rencontré quelqu'un qui cachait une telle tornade d'émotions sous un masque d'impassibilité. Cela créait en lui deux sentiments contradictoires : il craignait cet homme, mais il avait envie de l'aider.
Je dois m'être bien cogné la tête, songea-t-il avec un sourire perdu, avant de prendre la parole :

« Euh... Désolé pour ça. Je... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. »

Il se sent carrément gêné, les fesses posées sur le bitume, entouré de deux chiens idiots, face à ce géant intimidant qu'il sent au bord de l'implosion.


©crack in time
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Eye of the Storm - Mer 5 Sep - 22:13


Eye of the Storm


When the world’s caving in
And the world stops, Hear the voices
Beckoning Me, towards the rocks.
I believe in you, It’s not over
SONG



Allez gamin, on s’éveille, le titan tapote sur ta joue comme un sonne à une porte. Et lentement, les paupières se réouvrent, comme les lèvres qui t’assassinent d’une moquerie que tu n’attendais pas Romàn. Pas que l’humour te dérange, au contraire, t’aimes bien voguer sur le cynisme, comme un matelot sur son paquebot. En rythme, ondulant au grès des humeurs, sans savoir si la conclusion sera négative ou positive. Mais cette fois-ci, Falco, tu ne souris pas. Tu ne t’amuses pas comme avant tu te serais laissé embarquer dans la connerie du gamin. Car y’a le médecin, inquiet qui pulse sous ton derme, le titan, paternel, qui sent l’enfant ébranlé sous ta colère et enfin, l’homme, paumé, qui ne cesse de vouloir se barrer.

Le gosse qui tente de se relever, toi qui l’aide, en essayant de ne pas le piétiner. Ce serait dommage, de le tuer d’un coup de panard quand même. Les chiens qui s’approchent, reniflent le gosse en cherchant un peu de douceur. T’aimes pas trop ça, les animaux Romàn. Ils te mettent mal à l’aise, à ne pas être conscient que le monde dans lequel ils courent, il pue la merde. Ou alors tu les jalouses, de les savoir si naïfs, inconscients de tout ce bordel. Le petit (désolé mais clairement t’es pas grand avec ta gueule de pré-pubère et ton regard d’innocent)  qui s’assoit sur le bitume, les yeux encore un peu voilés alors que tu t’agenouilles à côté pour surveiller ses pupilles. Faux, y’a plus de voile dans le regard du môme, des réactions normales au niveau de l’iris. Il va bien, le nerf vagal n’est plus pilonné par la panique et c’est le principal.

« Réaction typique suite à un pic de stress,  ça arrive souvent, ne vous inquiétez pas.

Que tu lui balances face à son excuse. L’homme, qui a la verbe facile quand il est question de vocabulaire médical. Moins quand il s’agit de murmurer la vérité qui t’étreint le bide depuis des semaines et même des mois.

« Ils sont tous à vous ?

La question est balancée avec un coup de menton vers les clébards. Clairement, vu le toutou de droite qui a l’air d’appartenir à une famille qui aime foutre ses tunes dans le coiffeur pour chiens, tu te dis que le gosse est surement dogsitter ou un truc du genre.

« Vous devriez les ramener et… allez vous reposer. Vous avez une sale tronche, les malaises vagaux, ça ne pardonne pas au teint.

Et le tien Romàn, il est pas verdâtre, ton teint ? P’tit con va.

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