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Fils indigne, mauvais frère.

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Fils indigne, mauvais frère. - Dim 9 Sep - 22:16



fils indigne, mauvais frère
JOAQUIN & ALEJANDRO

Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


C’est douloureux. Malgré les mains salvatrices de la thaumaturge de Sinead, c’est douloureux. Les plaies sont laides, boursouflées. C’est moche, un cou ouvert, une mâchoire lacérée. Mais c’est refermé, ça ne saigne plus, ça se cicatrice lentement et c’est ce qui compte. Petit chat dont le corps est une toile de maitre, cette fois-ci, tu ne t’aies pas loupé. Mais clairement, rien à foutre des cicatrices, y’a plus important. Comme le Royaume et ses lutins aux aboies, comme leurs insultes envers ma famille, comme les entrepôts de la Camorra qui ont cramé, comme les guerres qui vont être annoncées. Comme la colère du commandante. Je fronce le nez face à la pensée. Joaquin était... Enervé. Réellement énervé. Alors que je faisais juste mon boulot, aller chercher les gamines et arrondir les angles avec d'autres membres des mafias. Juste mon putà de taff. Mais non, jamais assez bien pour Costilla. Alejandro, un incapable qui prend des détours pour faire chier son commandante. Alejandro inutile, qui fait conneries sur conneries, qui loupe tout, qui foire tout, qu'est même pas capable d'oublier cette soirée volée qui a surement déjà disparue de ses pensées à lui. Jan qu’a juste voulu aider, protéger, bien bosser. À quoi ça sert de rester capitano, si j’arrive même plus à le rendre fier ? Si même mon meilleur ami me pense plus capable de gérer une discussion cordiale ? S’il voit en moi que des erreurs, qu’un p’tit con qui sait pas se calmer ? Qu’un chien qu’on siffle par sms ? Qu’un…

Bam.
Le poing qui part dans le miroir de la salle de bain. Qui se brise. Pas dormi de la nuit Alejandro, regarde dans quel état tu es à présent ? Le stress, la fatigue, la douleur, ça réveille la maladie, ça éveille le Dieu. Ça endort tes sens et ça te rend furieux.

Incapable Alejandro.
Qu’un putain d’incapable qui brise tout.
Foire tout.

7h23. Il fait frais ce matin-là, obligé de mettre une veste par dessus le t-shirt noir. Ouais, j'ai froid. Quand le corps a subi un stress trop fort, quand le pouvoir a été trop loin, ma température baisse, ça a toujours été comme ça. Apparement, ça à a voir avec la cicatrisation, les p’tites cellules ont trop à faire pour perdre leur temps à me faire cramer du dedans. Si elles pouvaient aussi s’occuper de la taille de mes cernes ce serait sympa. Ou alors laisser mon estomac tranquille, car lui, par contre, il ne dort jamais. Et il grogne. Mais pas eu le temps de manger, trop à faire pour gérer le bordel du Trianon.

Trois petites pilules prises à la va-vite dans la voiture, pour calmer les tremblements de la nuit, la fatigue de la maladie, les vomissements de l’aurore. Trois petites pilules, c’est bien trop, mais j’peux pas faire autrement, car ça fait trop mal, à l’intérieur. Ça mord trop fort. "Flores, y’a Costilla qui veut te voir."  Sympa l'accueil. À peine j’ai passé la porte d’entrée qu’on m’interpelle. Le regard levé, je sens les prunelles des soldados lorgnant sur ma gorge lacérée. " Et bah putà Jan… Tu t’es pas loupé…" "J’ai laissé la même chose sur la gueule d’un lutin du Royaume, c'est à la mode pour la rentrée!". C’est marrant mais personne rigole. Moi non plus à vrai dire car la première remarque est bien trop piquante. J’ai pas envie de le voir. Je crève d’envie de le voir. J’veux pas lui parler. J’veux l’embrasser. J’veux pas qu’on se prenne la tête. J’veux pas y penser.
Je prend les escaliers, je suis lent ce matin, ça tire un peu de partout, du crâne à la gorge, du coeur à l’estomac. L’ascenseur aurait été plus rapide, mais j’préfère retarder le moment. Je sais déjà ce que Joaquin va dire...Rien. A part que j’ai merdé, que j'me suis foiré. Mais sinon il va rester silencieux, et y’aura juste ses yeux noirs pour me faire comprendre que j’ai été faible. Incapable. Un p’tit merdeux de 40piges qu’a foutu sa famille en danger pour un burger et quelques frites.

Dernier étage, une seule porte, un seul bureau. Je frappe, j’attends quelques secondes et je rentre. J’ai froid. J’ai envie de gerber.

"Salut.

Et j’ai l’impression que mon coeur se fend en deux en le voyant aussi crevé.

Commandante et Capitano.
Plus de Joaquin et d’Alejandro.
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Fils indigne, mauvais frère. - Dim 9 Sep - 23:32



fils indigne, mauvais frère
JOAQUIN & ALEJANDRO

Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


Il a les mains qui tremblent. Elles tremblent assez pour déformer son écriture, pour rendre fragiles les lignes griffonnées. Il tremble de fatigue, d'agacement et d'angoisse.
La nuit a été interminable. Ça n'a été qu'une longue succession de problèmes. Ça a été le Trianon, la mort de Mendès, les paroles de Fiona, cet entrepôt de cramé, les messages de Jan. Ça a les personnes importantes de la Calavera à mettre en sûreté, tels que leurs chirurgiens les plus prolifiques, leurs combattants clandestins les plus côtés et rentables. Ça a été déplacer une parties des cargaisons de drogues divines vers un autre lieu, histoire d'assurer ses arrières en cas de nouvel incendie dans les espaces de stockage d'une mafia. Ça a été sécuriser les entrepôts. Ça a été faire jouer ses relations pour savoir comment le Trianon a été perçu par les autorités, les éventuelles descentes de flics à prévoir, les bureaux, les lieux de réunions pleines de preuves à nettoyer. Ça a été prévoir une alliance plus solide avec la Nuova Camorra, voir les avantages à en tirer, les risques à prendre. Ça a été s'inquiéter d'un pacte conclu entre la Bratva, le Royaume et les Enfants Terribles. Il connaît les méthodes des Russes, elles peuvent s'avérer redoutables, similaires à celles des hispaniques. Le Royaume bénéficie de fonds qui permet d'acheter n'importe qui, n'importe quoi, n'importe quand. Les Enfants Terribles ont l'avantage d'une discrétion efficace, de stratégies encore méconnues des autres gangs. Reste la mafia la plus ancienne de la ville, implantée en politique depuis des années, qui chuchote à l'oreille des hommes de pouvoir, qui connaît tout des mécanismes mafieux de la ville. Il y a l'organisation la plus violente de la partie, la plus enragée, la plus à même de sacrifier ses hommes s'il le faut. S'il le faut. C'est une nuance importante. Le sacrifice, Joaquin le sait, doit être fait dans de bonnes conditions pour être percutant. Alors que fout Jan ?

Que fait-il à se rendre sans le prévenir à des réunions improvisées avec une gradée du Royaume et le bras droit d'Alcide ? Que fait-il à prendre ce genre d'initiative de son propre chef, court-circuitant par la même occasion toute la hiérarchie ? Se mettant en danger, mettant en danger la Calavera. Il fait quoi à y aller après une soirée trop riche en émotions pour un homme mourant habitant un dieu de la Mort vorace, attendant la moindre occasion pour exploser, le dévorer, le faire crever, prendre sa place et exploser dans un dernier éclat ? Il fait quoi Jan ? Il prend de mauvaises décisions. Maladie, fatigue, stress ? Mélange des trois qui fait dérailler l'humain, le second, le ... Rien. Il n'y a rien de plus ce matin. Alejandro Flores est l'héritier d'une famille trop fière, second d'un commandante trop exigeant, soldat d'une mafia trop sanglante. Ce matin Alejandro n'est pas Jan, pas l'homme qu'il a embrassé l'autre soir.

Il a les mains qui tremblent et quand il contemple la liste achevée de tout ce qu'il doit encore mettre en place, ses épaules s'affaissent tout le poids d'une charge qu'il ne veut pas porter plus longtemps. Il veut dormir. Il est fatigué. Il le sait. Il tremble, il bouge moins vite, il a faim, ses yeux se ferment d'eux-mêmes, ses pensées sont ralenties. Tout est là. Le corps crie grâce, demande du repos. L'esprit rejoint la demande, veut s'assoupir, quelques minutes, rien que quelques minutes. Le coeur refuse. Le coeur pense à tout ce qu'il doit encore faire. Le coeur appartient à la Calavera. La Calavera avant tout. Avant sa vie, c'est ce qu'il s'est toujours dit.
- Salut.
Il ne l’a pas entendu arriver. Il relève les yeux sur lui. Deux billes noirs cernés qui jaugent sans même avoir à bouger.
Un geste du menton pour l’inviter à s’asseoir. Pas de salutation, c’est inutile. Un cœur qui reste presque de marbre en contemplant l’état de son conseiller. Cou massacré, cernes trop grands, joues trop creusées. Une veste. Il a froid. Alejandro n’a jamais froid. Pas en juillet, même de bon matin. Pas en état pour se rendre à une réunion secrète et y négocier des principes de paix les idées claires.
- Qu’est-ce qui t’as pris ?
Voix froide, cinglante, pas un mot au-dessus de l’autre. Octaves parfaitement contrôlés.
- T’as pensé à quoi ?
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Fils indigne, mauvais frère. - Lun 10 Sep - 0:13



fils indigne, mauvais frère
JOAQUIN & ALEJANDRO

Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


Joaquin a une sale gueule. Il est beau mais il a vraiment une sale gueule. Les cernes sont sombres, les yeux fatigués, comme s’il… Ne m’avait pas écouté. C’était pas faute d’avoir essayé, de lui dire d’aller dormir, de prendre juste quelques heures pour se reposer. Encore quelque chose que t’as foiré Jan.

Coup de menton de la part du commandante, le chien de la Calavera abdique, prend place sur la chaise, les bras qui se referment sur la poitrine. Le coeur qui vrille dans la carcasse, sous le regard glacial de Joaquin. Il est loin le moment où ce même regard a explosé sous une toute autre émotion. Il est loin l’instant où les lèvres se sont scellées et ou les mains se sont perdues sur la pointe osseuse des hanches.
- Qu’est-ce qui t’as pris ? T’as pensé à quoi ? 
J’avais raison.

Pas de bombe dans la verbe, pas d'éclat dans les yeux, pas de feu sur la langue. Mais ça ne veut pas dire que ça ne brûle pas Jan. Que ça n’insulte pas Alejandro. Que ça ne broie pas l’esprit de Flores.

Les yeux noirs du commandante contre ceux noirs de son capitano. Y’a un flottement dans l’air, une réponse qui ne vient pas. Car de tous mes arguments, aucun ne lui suffira. Les bras qui se referment un peu plus, Alejandro qui recule, se referme, retrouve la carapace dont il avait eu un jour besoin, quand un père trop connu, prenait son gosse pour un vrai chien.
"Sinead Reed m’a soigné. Je lui ai étais redevable."
C’est l’une de tes principales qualité Jan, de payer toujours des dettes. De ne pas baisser la tête. Pas même à cet instant, où les yeux ne se lâchent pas même si le coeur n’y est pas.
" J’ai…Tout le monde se barrait…."
Trini, Bael… Joaquin.
"…J’ai réfléchi comme un second réfléchirait. Les filles étaient en sécurité, je savais Bael et Trinidad en sécurité, tu étais…"
La verbe qui s’arrête, la lippe est mordue, les paupières clignent un peu trop vite. C’est trop difficile, de jouer les imbéciles.
" … tu étais en sécurité. Et moi, j’avais une possibilité de calmer le jeu avec le Royaume. Alors j’ai fais ce qu’on m’a appris, j’ai sauté sur l’occasion."
Comme on t’a appris à sauter à la gorge de tes ennemis Alejandro.
" C’est bien ce que tu attends de moi, non ? Que je protège au mieux la Calavera ? Qu’elle passe avant tout ?"
Le dernier mot est souligné d’une verbe trop tranchante, d’une voix trop froide. D’un coeur trop éteint et ça, ça ne te pas ressemble Jan. T’as bel et bien remis ta carapace, Joaquin peut cogner, t’auras pas mal.
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Fils indigne, mauvais frère. - Mar 11 Sep - 23:28



fils indigne, mauvais frère
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Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


- Sinead Reed m’a soigné. Je lui ai étais redevable.
Mauvaise réponse Alejandro. L’honneur compte oui. Les dettes se paient, certainement. Mais pas de cette manière. Elle t’a fait soigner ? Soigne-la en retour. Dans un mois, un an, dix, qu’importe. Mais n’accepte pas un restaurant improvisé avec une ennemie dont la patronne vient de te menacer. Ce n’est pas de l’honneur ça Alejandro, c’est de la stupidité.
- J’ai…Tout le monde se barrait….
Oui, tout le monde se barrait parce que c’était un vrai merdier. Plus rien ne tenait la route, tout étant sans dessus dessous. Il n’y avait rien de clair. Si, il y en avait une seule. La Nuova était peut-être la seule à qui on pouvait « faire confiance ». Et encore …
- …J’ai réfléchi comme un second réfléchirait. Les filles étaient en sécurité, je savais Bael et Trinidad en sécurité, tu étais … tu étais en sécurité. Et moi, j’avais une possibilité de calmer le jeu avec le Royaume. Alors j’ai fais ce qu’on m’a appris, j’ai sauté sur l’occasion.
Il le prend pour un con. Il le prend pour un imbécile. Pense-t-il que le prendre par les sentiments avec l’argument fumeux du « professionnalisme » fonctionnera ?
- C’est bien ce que tu attends de moi, non ? Que je protège au mieux la Calavera ? Qu’elle passe avant tout ?
La provocation ne lui échappe pas. Les poings se resserrent. Il a envie d’une clope. La dépendance est toujours là malgré les effets de la nicotine absents depuis des semaines. Il n’a pas envie d’avoir l’odeur flottante du tabac froid dans les narines dès le matin. Il est d’humeur exécrable, la fatigue n’aidant en rien.
- Elle passe avant tout quand c’est utile.
On ne court pas sacrifier sa vie sur de bonnes impressions. On ne court pas sacrifier sa vie quand on n’est pas certain de réussir. On ne sacrifie pas sa vie sans que le commandante ne l’approuve. Alejandro Flores ne sacrifie pas sa vie.
- Tu es parti à rendez-vous sans m’en parler sur de simples suppositions sachant que ça pouvait être un piège ?
Buste qui s’avance dans le fauteuil, bras qui s’appuient contre le bois alors que l’attitude de Joaquin se fait plus menaçante.
- Tu es parti là-bas dans ton état en pensant que tu pouvais rattraper cette soirée sans me demander son accord ?
Il ne désapprouve pas les initiatives ambitieuses. Il n’aime guère que ses seconds se mettent en danger sans certification de succès et sans lui en parler, en ayant été à moitié égorgé avant.
- Tu appelles ça agir comme un second Flores ?
Voix aussi froide que l’était celle d’Alejandro. C’est un coup bas cruel. Ca l’est d’autant plus quand Joaquin sait à quel point la maladie affecte le capitano, à quel point elle remettra son poste en question. A-t-elle déjà commencé à le faire ?
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Fils indigne, mauvais frère. - Mer 12 Sep - 0:14



fils indigne, mauvais frère
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Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


Le coeur martèle la poitrine. Ça fait mal. Comme une bombe qui explose lentement, ses crépitements brûlant tout sur son passage, le métal qui s’enfonce dans la chair, taillade les os, fait gerber les entrailles. Car face à son silence, il a compris Jan. Qu’ils avaient fait une connerie. Qu’ils avaient dépassé une frontière qu'ils n'auraient même pas du effleurer. Ils auraient du rester loin de tout ça, la regarder de loin, se dire que ouais, peut-être dans une autre vie, sous un autre ciel, dans d’autres carcasses, ça aurait été sympa. Mais pas ici, pas à Arcadia, pas en tant que capitano, sous le joug d’un commandante qui éteint son coeur quand les lumières sont allumées.

- Elle passe avant tout quand c’est utile.

Les yeux ancrés dans les siens, la joue qu’est bouffée, les poings qui se referment sur le poitrail et la chaleur qui recommence sa danse. Lentement, la sueur reprend son rythme sur l’échine. Doucement, la brûlure se réveille, amusée, que l’humain doive courber l’échine. Le feu a un nom, il a un visage, il a des crocs. Ah Puch aime voir Buluc Chabtan reprendre le contrôle. Il aime ça, sentir son chef se réveiller et faire tomber l’humain. Il n’attend que ça, que celui qu'il habite, explose pour lui laisser un peu de place.

Allez Jan, ouvre les écoutilles, on va s’amuser, tu vas voir.
Allez gamin, tu te rappelles la douleur et les poings, promis, après tu sentiras plus rien.


Le dieu grignote, chique le coeur et le bide. Et il se délecte de voir son humain cramer parce qu’il a fait l’erreur de se laisser aller pour le coeur d’un homme qui n’existe pas. Qui ne voudra jamais exister. Pas pour lui en tout cas.

- Tu es parti à rendez-vous sans m’en parler sur de simples suppositions sachant que ça pouvait être un piège ?Tu es parti là-bas dans ton état en pensant que tu pouvais rattraper cette soirée sans me demander son accord ? 

Joaquin qui s’avance, les avant bras sur le bureau. Il veut lui faire peur, que son capitano baisse la tête et oublie de lever le menton. Mais il n’en fait rien Jan, il garde les yeux grands ouverts, la bouche close et il le regarde bien en face. Allez Joaquin, dis ce que tu as à dire et qu’on en finisse qu’il pense le second. Laissons le coeur hurler, la tête s’égosiller et le dieu tout brûler. Balance ce que t’as sur le bord des lèvres et ce que tu penses depuis que le diagnostique est tombé. Car la conversation n’est pas seulement tournée autour de la soirée des ritals. Elle encercle tout ce qui s’est passé depuis qu’Alejandro a osé lui dire, qu’il  n’avait que deux ans à vivre. Et qu’entre temps, c’était les conneries, la faiblesse et la folie qui allaient le faire tomber. Alors plus les secondes avancent, plus Flores se recule, plus son dos lui fait mal, sa colonne s’imprimant dans le bois de la chaise. Et plus les yeux du commandante sont noirs et froids, plus le second crame. Car au fond, c’est ce qu’ils sont, des opposés. Deux faces d’un miroir, incapable de vivre l’un sans l’autre. Mais incapable de se voir.

- Tu appelles ça agir comme un second Flores ?

Le dos se déplie brutalement et les poings s’écrasent violemment sur le bureau en une seconde qui va trop vite, qu’est trop bouillante.

- Tu veux que j’te réponde quoi Joaquin ?!

Qu’il hurle le capitano au bord du précipice. Les yeux trop sombres, les cernes trop gris, le coeur en charpie.

- J’pensais bien faire, j’pensais que tu me faisais assez confiance pour ce genre de bordel ! Mais visiblement NO !

Allez Jan, ouvrir les écoutilles, encore un peu, laisse moi me faufiler…

Et le corps qui s’avance, et les yeux qui crient et les synapses qui grillent. Alejandro qui aimerait se taire, fermer sa gueule et arrêter de balancer ce que le coeur a eu du mal à cacher. Alejandro qui aimerait se barrer, fermer la porte et ne plus revenir. Alejandro qui veut juste se coucher et dormir. Dormir, dormir… Que tout ça s’arrête, que la douleur disparaisse, que la honte soit invisible. Que le nom soit enterré à jamais.

- … J’ai peut-être merdé mais j’ai essayé... J'ai cru bien faire.

Le silence se fait, quelques secondes, mais Alejandro n’a pas fini. Et il se rend même pas compte qu’il a les yeux qui brillent sous la colère. Sous la honte. Le même regard de gosse quand il perdait un combat et se retrouvait sur le ring le pif en sang et le corps meurtri.

- …Tu dis que je n’agis pas comme un capitano... la voix se calme, et le coeur lui, il lui supplie d’arrêter. - …mais tu n’agis pas non plus comme un commandante…

Après la rage vint la vérité. Celle que l’un refuse d’entendre, celle que l’autre refuse de murmurer.

- Retrograde moi si tu veux, fous moi au placard... On sait tous les deux que y’a qu’une balle dans ma tête qui pourra arrêter tout ce merdier. 

Car plus il avance Alejandro, plus il recule. Et plus il recule, plus il met en danger sa seule famille. Son seul ami.

Son commandante.

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Fils indigne, mauvais frère. - Jeu 13 Sep - 12:45



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Tu seras semblable à tes semblables
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Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


- Tu veux que j’te réponde quoi Joaquin ?!
Rien. Il veut que tu acceptes l’erreur, que tu arrêtes de la défendre, que tu apprennes d’elle et que tu la fermes. Voilà ce qu’il attend Joaquin. Certainement pas les poings qui s’écrasent sur le meuble massif et des cris. Certainement pas Alejandro debout, avancé sur son bureau, comme prêt à mordre.
- J’pensais bien faire, j’pensais que tu me faisais assez confiance pour ce genre de bordel ! Mais visiblement NO !
Le ton monte. Joaquin se crispe, n’aime guère se faire hurler dessus, se faire pointer du doigt rageusement.
Il lui fait confiance à Alejandro. Il lui confierait sa vie s’il le devait. Mais hier soir, il a merdé. Il lui fait confiance quand c’est lui qui valide, qui approuve, qui sait où l’ensemble doit mener. Il ne s’agit pas tellement de ça en fait. Ce n’est pas ça qu’il lui reproche. Il ne lui en veut pas d’avoir essayé de calmer les choses, d’avoir pris des risques.
C’est s’être mis en danger qui est impardonnable. Il aurait pu perdre un second hier soir. La Calavera aurait perdu un homme précieux. Joaquin … Joaquin aurait perdu quelque chose sur lesquels les mots sont impossibles à poser.
- … J’ai peut-être merdé mais j’ai essayé... J'ai cru bien faire.
Ca ne suffit pas, parfois.
Un silence. Joaquin qui attend. Alejandro n’a pas fini, il le sent. Alors il patiente, que le sac se vide avant d’ouvrir la bouche pour mordre à son tour.
Mais Alejandro va plus loin, trop loin.
- …Tu dis que je n’agis pas comme un capitano …mais tu n’agis pas non plus comme un commandante…
Il se fige, n’en croit pas ses oreilles pendant quelques secondes.
- Rétrograde-moi si tu veux, fous moi au placard... On sait tous les deux que y’a qu’une balle dans ma tête qui pourra arrêter tout ce merdier.
C’était la chose à ne pas dire.
C’est la décision à ne pas remettre en question.
C’est sa décision de le garder à ses côtés.
C’est son rôle de le remettre à sa place quand il le faut.
Ce n’est pas celui d’Alejandro de l’acculer. De lui hurler dessus, de laisser échapper ses émotions sans filtre.

Buluc Chabtan explose, rue dans le corps, rage dans l’âme alors que Joaquin perd le contrôle du pouvoir tout juste contrôlé. Buluc Chabtan ne se supporte pas l'insolence dont fait preuve l'humain, hôte d'un compagnon respecté. Buluc Chabtan ne supporte pas que les hommes se lient intimement pour mieux s'exploser au visage.
Le cœur de Jan s'emballe, se tort douloureusement, gonfle et pulse en même temps que la colère du commandante.
Joaquin sent le sien s’emballer alors que ses mains tremblent. De rage. Il ne voit rien si ce n’est son second qui s’échine à lui faire regretter ses décisions. Toutes ses décisions. Le garder à ses côtés, le garder capitano, lui dire « moi aussi » et l’embrasser.
Ça ne dure pas longtemps. C’est tout juste assez long pour que le regard de douleur d’Alejandro secoue sa colère, calme son cœur, fasse se rétracter son don. Juste assez long pour faire jaillir la violence donc Joaquin fait preuve quand la fureur, la fatigue, l’angoisse et la frustration sont personnelles.

Il y a un silence.
- Ne me reparle plus jamais comme ça.
Il ne se lève pas, mais ses yeux trahissent son cœur.
- Je suis ton commandante. Pas autre chose. Alors si tu veux démissionner tu me le dis maintenant.
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Fils indigne, mauvais frère. - Jeu 13 Sep - 14:58



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Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
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Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.


Et il attend Alejandro. Il attend que son commandante réponde, bouge, fasse quelque chose. Une balle en pleine tête ça peut partir si vite vous savez, qu’il vaut mieux être prêt quand le m9 sera dardé entre les deux yeux pour faire tout exploser. Car Jan il ne veut que ça au fond. Que tout s’arrête, que la douleur disparaisse, que l’impression de ne plus se contrôler s’évapore, comme celle de perdre pied et de se noyer dans sa propre chair. Alejandro Flores n’est plus Alejandro Flores. Il n’est qu’une pale figure  du capitano, qu’une ombre sur l’étoile brillante qu’il était quelques mois auparavant. Il est loin le temps où la comète, elle faisait rêver les autres. La maladie a tout pris, de a à z. Le second ne peut plus rester le deuxième maintenant qu’il est devenu bon dernier.

Alors il attend, que la balle explose sous la colère de Joaquin, il veut que la mort l’étreigne une dernière fois et arrête de lui murmurer "laisse moi prendre plus de place jan, promis, tu te sentiras mieux après ça.". Il veut que ça s’arrête, les voix, la peur, la gerbe, la détresse. Il veut redevenir lui. Et être celui que Costilla a toujours eu en respect. Jan préfère mille fois rester le capitano et oublier la saveur des lèvres du commandante plutôt que de devenir une honte pour sa famille. Pour son unique frère.

Mais la balle ne vient pas. Ni les mots. C’est pire que ça. Le coeur qui crépite un peu trop. Le coeur qui palpite un peu plus. Le coeur qui explose. Lentement, ça se ressert dans sa poitrine, doucement c’est comme sentir des milliers de lacérations dans une infime seconde. Le souffle est coupé sous la douleur, le dos se courbe un peu et le regard, lui… Le regard abandonne sa noirceur. Car il comprend Alejandro ce qui se passe au creux de sa poitrine. En voyant les yeux de Costilla, Flores comprend qu’il est le créateur de cette douleur qui le détruit de l’intérieur.

Encore une fois, pas besoin de mots entre Joaquin et Alejandro. Les gestes se suffisent, les regards aussi. Les syllabes sont de trop quand d’une pensée, le coeur se brise.

Les mains tremblent sur le bureau, le palpitant explose, comme un cheval lancé au galop. Mais il tient le capitano, il tient malgré la douleur que le cisaille de l’intérieur, malgré cette impression de ne plus pouvoir se maintenir debout, de tomber sous l’égide d’un commandante qui réfute tout ce qui s'est passé ces dernières semaines. Et le second a mal… Tellement mal qu’il peine à se maintenir à la seule chose qu’il ne pourra jamais oublier malgré les symptômes, la colère, le dieu, la rage, la honte et le mépris. Il s’accroche aux yeux noirs de Joaquin. Les seuls qui ont réussi à le relever et à le faire briller quand il était encore lui.

Ah Puch qui plante ses griffes.
Ah Puch qui croque le coeur qui s'effrite.


Et il respire. C’est terminé. c’est… Réellement terminé.

Ah Puch qui prend un peu plus de place.
Ah Puch qui a profité du trou béant dans le coeur du capitano.


- Ne me reparle plus jamais comme ça. qu’il murmure Joaquin envers son second qui peine à retrouver des couleurs et dont le souffle est saccadé. - Je suis ton commandante. Pas autre chose. Alors si tu veux démissionner tu me le dis maintenant. qu’il balance d’une seule traite Joaquin envers l’homme qui n’a pas besoin de ces mots pour comprendre que tout est terminé. Pas ce baiser, pas cette relation à peine entamée un soir où ils ont laissé parler leur coeur et ont oublié qui ils étaient. Ça, ce n’est pas réellement important, Alejandro s’est tût pendant vingts ans, ça aurait pu continuer encore longtemps. Non, ce qui est terminé c’est… eux. Ce lien indescriptible qui les unie depuis deux décennies, que personne n’a jamais cherché et réussi à comprendre. Cette confiance aveugle de l’un envers l’autre, cet altruisme un peu biaisé, dont eux même ne sont pas conscients. De ce besoin irrationnel de ne jamais se perdre alors qu’ils refusent de se trouver.

Un coeur brisé, on peut le raccommoder. Un frère détruit, on ne peut que l’abandonner.

Il déglutit difficilement Alejandro, les yeux qui papillonnent, le corps qui tremble et se pare de sueur."Si …" qu’il commence l’héritier. D’une voix sûr, sans fausse note, sans murmure. "...mi commandante." Et il recule Alejandro, il abandonne le bureau, relève sa colonne pour être aussi droit que possible. Comme quand, enfant, on l’a mis dans les rangs des sicarios et qu’il devait relever les épaules pour être à la même hauteur que les autres. Le menton est droit, pas haut. Les yeux ne brillent plus, d’aucune colère, d’aucun désir, d’aucune étoile. "Je suis né et j’ai été élevé pour être sous les ordres de la Calavera. Je ne partirais que lorsque tu me le diras.". L’espagnol qui continue, l’anglais n’a pas sa place lorsqu’un soldat acquiesce face à son commandant et signe pour une vie de plus. Jusqu’a ce que la mort décide de son sort. "Ça ne se reproduira plus… Costilla. " Un temps de pause, quelques secondes. Et reprendre la parole, du même ton, de la même sureté dans la voix. "Je peux disposer ? J’ai quelques dossiers à terminer avant d’aller prendre connaissance de la suite. "  Les mains sont ouvertes sur les cuisses, les poings ne sont plus là, les griffes sont rétractées. Plus de Jan ce matin là, plus d’Alejandro. Qu’un soldat au coeur broyé, au corps en miette et à l’esprit qui tente de s’accrocher à la seule chose qui lui reste, une promesse faite il y a des années de cela, sur le coin d’une table.

Je ne vous décevrais pas.

... Tu as encore quelques mois pour te rattraper Jan.


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Fils indigne, mauvais frère. - Dim 30 Sep - 23:21



fils indigne, mauvais frère
JOAQUIN & ALEJANDRO

Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé
Carnassier ou dispensable, gagnant ou donné négligeable
Tu seras semblable à tes semblables
Comme tout le monde, ou dégradable
Plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu
Tu seras battu et silencieux, ou bien cruel, mais victorieux
Rigoureux ou inutile, féroce ou détails futiles.

- Je ne partirais que lorsque tu me le diras.
Seul le silence accueille la déclaration. Jan s’est transformé. En quelque chose de froid, d’impersonnel, de soumis. Ce n’est pas quelque chose que Joaquin apprécie. Ou plutôt si, il aime ça chez les sicarios, pas chez son second. Il le connaît assez bien pour savoir que ce n’est pas le vrai lui. Que ce n’est pas celui qui ne serait pas allé à ce rendez-vous improvisé. Mais Joaquin ne tique pas. Qu’il donne l’image qu’il souhaite tant qu’il ne remet plus en cause son commandement, ses décisions. Surtout pas celle de le garder à ses côtés.
- Ça ne se reproduira plus… Costilla.
Toujours le silence alors que Joaquin ne réagit pas à ce nom qui n’est pas le sien et qui ne lui a jamais paru aussi artificiel qu’en cet instant.
- Je peux disposer ? J’ai quelques dossiers à terminer avant d’aller prendre connaissance de la suite.  
Il acquiesce le laisse partir sans rien ajouter. Jan a trouvé les mots, qui à défaut d’être bons, sont corrects. La porte se referme sur lui. Le souvenir de son visage qui trahit sa douleur reste ancré dans la rétine du commandante. Il n’y avait pas que celle physique. Il y avait aussi le goût de la trahison dans les prunelles sombres de Jan.
Joaquin s’est trahi lui-même. Il n’a pas su contenir le dieu, pas su s’arrêter avant, pas su ne jamais utiliser son don sur un ami et un frère, pas su accepter une critique qui ne méritait pas une telle réaction et qui, pire, était doute aucun doute légitime. Mais ça, même si c’est une erreur, même si forcer Jan à s’accrocher à la vie est un choix tordu, il ne l’admettra pas.

Il se rejette dans son siège et attend. Que le cœur explose à son tour, retour de flamme qui lui fait fermer les yeux alors que la douleur ne vient pas. Elle ne viendra jamais. A cause de Buluc Chabtan, comme toujours.
Il sait que le palpitant se tord, veut éclater ou s’arrêter, repart dans une course folle. Il le sent s’emballer et ralentir anarchiquement, faisant souffrir par la même occasion le corps entier. Mais il n’a pas mal. Il ne souffrira jamais physiquement. Même en crevant, il ne sentira rien. Non, c’est l’esprit, la honte, les regrets, la colère, la haine et une sorte d’amour empoisonné qui le feront demander grâce, s’il y parvient, dans une arrogance bien ancrée dans ses habitudes.
Le contrecoup de son pouvoir finit par se calmer. Il met encore deux minutes à ouvrir le premier dossier. Problème avec la police que la Calavera n’arrive pas à endormir suite aux trop nombreux mouvements et changements de lieux de stockage de la nuit dernière. Il faut vraiment qu’il trouve l’épine trop enfoncée dans son pied et qui chatouille aussi les forces de l’ordre. Oui, tout plutôt que le regard de Jan.
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