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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin

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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin - Jeu 13 Sep - 15:10



Les symptômes d'un empoisonnement à l'éthylène glycol comprennent : intoxication, étourdissements, manque de coordination musculaire, bave, troubles de l'élocution, maux de tête, confusion, douleur abdominale, vomissements et soif excessive. En l'absence de traitement, à mesure que l'organisme métabolise l'éthylène glycol dans le système, il en résulte des convulsions, une insuffisance rénale et des lésions cérébrales.

Vito fit tourner un crayon entre ses doigts, l’attention tout entière sur le livre de médecine emprunté à la bibliothèque. Il avait passé son après-midi dans les méandres des pharmacies et des apothicaires dans l’espoir de rédiger un papier décent sur les multiples morts que connaissaient la ville. Il suspectait – à juste titre – que l’on travestissait les meurtres et les assassinats en pleine rue par des histoires banales d’accidents. La vérité c’était qu’Arcadia s’était faite nerveuse, les rues agitées en cette fin d’été, la respiration suintante comme au terme d’un sommeil désagréable. Des spasmes faisaient trembler les quartiers, lançant les clans les uns contre les autres un peu plus fort que d’habitude.

Il porta à ses lèvres son café, le lait douceâtre contre sa langue. Les longues jambes battaient le vernis élimé du parquet. Il préférait réfléchir debout ici, peu enclin à rester immobile comme une statue funéraire alors qu’il lisait des horreurs sur les poisons. Participer aux mensonges ambiants n’était guère plaisant en soi mais cela s’avérait nécessaire pour la sauvegarde mentale des citoyens de la ville. La manipulation par la presse, fort the greater good. Et ce bien-être passait par Little Italy, n'est-ce pas ? Il n’était guère nécessaire que tout le monde se mette à paniquer parce que la Nuova Camora s’était allié à la Calavera et avait creusé des tranchées pour mettre en joue les membres givrées d’une Bratva capricieuse.

Soudain, la vibration presque trop claire sous ses pieds, un lourd son zébra l’appartement percutant de façon chaotique les pensées du jeune homme. Vito cilla avant de sentir son cœur battre à tout rompre contre les parois de sa cage thoracique, la panique en pic d’adrénaline constellant ses traits surpris. Même sa respiration lui sembla trop lourde sur le moment et il ferma d’un geste doux son livre, reposa avec précaution son crayon sur le bois de son bureau avant de chercher dans le premier tiroir une arme agile de calibre 9. L’odeur métallique lui chatouilla le nez et il se glissa contre l’entrebâillement cherchant à savoir d’où le son était parvenu. Il eut un regard rapide en passant par le couloir vers la porte d’entrée – toujours verrouillée. Un grognement lui indiqua le salon au tapis perse et le blond inspira avant d’y pénétrer enfin, l’arme au poing. « Augustin ?!! » Le soulagement lacéré d'anxiété fut de courte durée en voyant l’homme rouler du sofa au sol, la chute loin d’être vertigineuse mais l’angle de l’épaule indiquant qu’elle avait dû être tout sauf plaisante.

L’odeur venait du sang et d’autre chose, la chemise légèrement calcinée laissa une large trace noire teintée de vermeil sur le moelleux du canapé et Vito se précipita vers l’ami de longue date de son père. Il déposa l’arme sous le canapé en réflexe, afin qu’il n’y ait aucun accident et commença à inspecter les dégâts. « Augustin ? Tu m’entends ? » Se téléporter dans ces conditions n’avait probablement pas été facile et Vito constata dans un effroi non négligeable que ce n’était pas la chemise qui avait été brûlée mais la main. « Dans quoi t’es-tu fourré… » Son père n’avait pas été avec quand même ? Il repoussa l'idée pour se faire méthodique. Il y avait du sang en slash de couleur vivace à l’épaule, des lambeaux noircis sur la main, de la douleur partout sur le visage. Il hésita quelques secondes puis le réflexe d’apposer sa paume par-dessus celle purulente de la main endolorie l’emporta. Une mince lueur bleue se propagea entre les chairs, le glacé de la guérison en action tandis que des battements sourds obstruèrent son ouïe sous la décharge du don.



Tomorrow Never Dies
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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin - Mar 18 Sep - 13:07


tomorrow never dies
Tu devras me tuer, Alan. Dernières traces d’ironie, dernières forces de l’insolence qui laissent place à l’épuisement et la douleur corporelle. Le sang qui bat à ses oreilles couvre le bruit alarmant des sirènes de police, sa vision se réduit au simple voleur bredouille qu’il quitte à reculons, l’esprit en vrac, les nerfs en feu. Il ne réfléchit pas longtemps, sait qu’il lui faut une aide qu’aucun médecin ne pourra lui fournir, pas s’il veut sauver ce qu’il y a à sauver, autant sa tête que son bras meurtri. Usant des dernières miettes de ses forces, il visualise l’appartement de Vito, le salon au joli tapis perse, ce logement simple et raffiné à la fois, chaleureux à l’image de son propriétaire.

La réception n’est pas catastrophique mais l’utilisation du don l’a affaibli encore plus et il chancèle, peine à garder son équilibre. Son cerveau le trahit alors, lâche, il sait qu’il est sauf alors il ouvre les vannes de la douleur qui étaient jusque-là verrouillées par l’adrénaline et l’instinct de survie. Il sent enfin la balle dans son épaule qui coupe toute circulation du sang dans son bras qui en aurait bien besoin pour irriguer la main dont la peau part en lambeaux. Augustin grogne sous la peine, ses jambes abandonnent le combat et il s’assoit de justesse sur le bord du canapé avant de glisser sur le sol, la main en feu, l’épaule inanimée et le bras plein de sang. Il entend des pas, la voix de Vito qui arrive – il est là, heureusement. Trop épuisé, il ne tourne pas la tête pour le regarder, le sent arriver près de lui et entend sa voix inquiète et paniquée. La main de Vito trouve la sienne et le froid glacial recouvre sa peau brûlée sous l’effet du don. Augustin lâche un sifflement de surprise, écarte un peu sa main par réflexe, geste qu’il regrette vivement car son épaule n’est pas d’accord. Passé ce premier contact, le froid a un effet instantanément anesthésiant sur sa main calcinée, et c’est un soulagement sans nom qui lui irradie le système nerveux, bien qu’encore tiraillé par cette balle qui s’est logée dans sa chair. Des balles, il en a pris. Mais c’est la première fois qu’on fait un barbecue avec son corps, et il n’est pas prêt de demander une deuxième fournée.

Laissant sa tête se poser contre le bord du sofa, il soupire de soulagement, ferme les yeux sous la sensation qui le libère d’une douleur sans nom. Les minutes passent, il revit un peu à mesure que la guérison avance, revient à la réalité qui l’entoure et adresse un regard plein de gratitude à Vito. « J’ai pas sonné. » Sa voix est rauque et fatiguée, il n’arrive pas à formuler une phrase entière pour l’instant alors il se contente de quelques mots, zappe le désolé . Personne n’aime demander de l’aide, personne n’aime déranger les gens surtout en pleine nuit. Mais il a confiance en Vito, et il n’a pensé à personne d’autre sur le coup. « Tu... dormais pas, j’espère. » Sa main gauche tremblante vient toucher la peau de sa jumelle qu’il ne sent plus du tout sous l’effet anesthésiant de la guérison. La peau est plus rouge que noire désormais, mais les dégâts restent tout de même visibles. Il baisse le regard, ouvre un peu sa chemise pour dégager son épaule ensanglantée et voir un peu à quoi ressemble le trou percé par la balle. Il serre les dents, touche la peau bouffie à côté de l’impact, sans vraiment savoir pourquoi, comme pour s’assurer que c’est bien réel. « Tu aurais de quoi... »Il mime grossièrement un geste pour retirer la balle, sa main tremble encore, son corps tétanisé commence à accuser le choc de la soirée, commence à prendre conscience de ce qui lui est arrivé.

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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin - Mar 2 Oct - 21:12



Durant quelques secondes, la respiration sifflante d’Augustin lui fit l’effet d’une sirène dans une mer bleue et vide, le gouffre trop grand, la fosse trop profonde pour être réellement atteignable. La blessure était divine ? Il y avait des différences nettes qu’il ne percevait dorénavant que grâce à son statut de prophètes et qui ne semblaient ici pas apparentes. Le tissu cachait le gros d’une plaie sanguinolente, l’odeur âcre de l'hémoglobine comme un rappel constant de l’éphémère qualité de nos corps. « J’ai pas sonné. » Vito esquissa un sourire contrit, la panique lui faisant momentanément oublier que sous sa peau le rayonnait. « Ce ne sont pas les papys qui doivent nous apprendre la politesse ? »  Le sourire flirta un instant sur les lèvres avant de se fondre dans un souffle teinté de danger. Il n’avait pas l’habitude de voir Augustin autrement que lunettes noires sur le nez et ironie sur le museau. L'ironie était toujours là mais elle se faisait faible sous les circonstances cruelles.

Il ne répondit pas à la question suivante, l’évidence dans ses vêtements et le regard happé par l’urgence des gestes. Il pensa aux parfums plutôt, celui agressif du sang et des incendies. Le craquement aiguë du plancher lui sembla trop lourd et une fois le froid s’écoulant des doigts sur la plaie première de l’italien, Vito tira un oreiller, la question flottant au bord des iris azur : devait-il appeler les secours tout de même ? L’hésitation l’étreignit quelques secondes avant qu’il ne désencombre l’épaule d’Augustin. « Ne bouge pas je vais trouver de quoi stopper l’hémorragie déjà… » Il lança un regard aux alentours avant de poser ses mains sur sa ceinture, défaisant l’attache rapidement et venant nouer le cuir autour de l’épaule douloureuse. « Si tu as trop mal au dos, tu me le dis, je vais essayer de ne pas trop bouger. » Serrer la ceinture n’avait probablement rien de confortable mais au moins il pouvait voir ce qu’il en était dorénavant. « Une balle ? » Vito cilla en s’éclipsant quelques secondes, une bouteille de vodka pure entre les mains. « Nos copains de la Bratva ? » Il regretta aussitôt d’avoir posé la question, ce n'était pas le moment. Pourtant, elle flotta encore dans son esprit, qui avait bien pu faire ça ? Qui avait surtout réussi à faire ça ? Augustin était rapide et se laissait fondre dans l’air avec une aisance nonchalante qui le rendait insaisissable la plupart du temps. Les questions fusèrent rapidement avant de s'éteindre, l’attention reportée sur la balle. « Je la vois pas… mais c’est bon signe, si elle était ressortie toute seule ce serait signe que t’aurais absorbé une partie des vibrations et que ton cœur pourrait s’arrêter dans quelques secondes. » Voilà qui était rassurant. Vito se racla la gorge avant d’ajouter rapidement. « Là elle doit être juste coincée dans les muscles. » Il se passa une main dans les cheveux, la trace vermeille s’y nichant à son tour. « Je suis sortie avec une infirmière, c’est l’un des trucs qu’elle m’avait expliqué pendant nos …. Travaux pratiques. Bon… l’alcool… si tu veux en boire une gorgée c’est maintenant. » Il laissa Augustin à nouveau quelques secondes et revint avec en main des baguettes coréennes. Après les avoir passés sous l’alcool limpide, Vito aspergea l’épaule endommagée avec ce qu'il restait. « Si je te guéris comme ça, la balle va rester coincée, faut absolument qu'on retire avant et je sais… je sais ce sont des baguettes. On va dire que je mange beaucoup de plats asiatiques et que je suis doué de mes mains donc fait moi confiance s’il te plait. Tu sais pourquoi les coréens ont des baguettes en fer d’ailleurs ? Je me suis toujours posé la question. Je trouve ça plus esthétique quand même que celle en bois ou en bambou.  Bon si ça marche on ira dans le quartier asiat’. Ou pas. » Les mots affluèrent tant pour distraire Augustin que pour se donner un semblant de normalité. C’était tellement plus simple à dire qu’à faire et l’éclat du métal brilla un pâle instant sous l’odeur nauséabonde de la vodka. Le sang s’était dilué, l’hémorragie contrôlée par le cuir de la ceinture et dans une grimace peu amène et quelques tentatives maladroites, la balle s’extirpa des chairs.

Adieu nouilles sautées, plus jamais il ne pourrait utiliser de baguettes sans penser à ce moment.



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Dé - Oui (1): Les baguettes ont du bon. Non (2): Trouve une autre solution asap
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BLAZE : god of all gods.
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ANNEES : aussi vieux que le monde.
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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin - Mar 2 Oct - 21:12

Le membre 'Vito Bellandi' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'OUI/NON' : 1
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Tomorrow Never Dies ♠ Augustin - Lun 22 Oct - 19:35


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Les papys. Sourire qui ressemble plus à une grimace, il n’en rit pas parce que ses poumons sont trop occupés à essayer de le maintenir en vie mais le cœur y est. D’ordinaire il aurait protesté qu’il n’est pas encore un papy, merci bien – essayant de ne pas penser au fait qu’il aurait potentiellement pu l’être si on ne lui avait pas pris Nina – qu’il est encore très en forme, pas si vieux que ça tout de même. Bon, plus de première fraîcheur, certes. Et là il vient de prendre un sacré coup, le vieux, mine de rien.

Ceinture défaite, Vito réfléchit et prend les choses en main, et lui applique un garrot au-dessus de la plaie. Grimace de douleur, rien de tout cela n’est agréable mais il ne peut pas vraiment faire la fine bouche au point où il en est. Question légitime qu’il lui pose, mais Augustin n’a pas vraiment la force de répondre présentement alors que la pression sur son épaule lui fait voir des étoiles et pas les plus belles qui soient. Sueur qui lui tombe sur les cils, il cligne des yeux, la tête lui tourne un peu. Le jeune homme commente sa blessure et Augustin lève les yeux vers lui, le regard un peu surpris malgré le voile de souffrance qui lui barre le visage. Il sait que Vito est thaumaturge mais… il ne pensait pas qu’il s’y connaissait à ce point en blessures par balle. Apparemment, la balle est coincée dans les muscles et c’est tant mieux pour son cœur. Il hausse un sourcil circonspect, ironie qui lui revient malgré tout parce qu’Ironie pourrait être son deuxième prénom. « ...rassurant. » Il hoche un peu la tête quand il lui dit être sorti avec une infirmière, et… travaux pratiques. Ça lui tire presque un sourire taquin, sacré Vito. La bouteille de vodka posée à côté de lui, il l’observe sans bouger comme le lui a demandé Bellandi junior – de toutes façons il n’aurait pas pu s’il l’avait voulu. Inutile, l’alcool maintenant. Au moins, ça servira bien à aseptiser la plaie, mais niveau anesthésie… autant que Vito l’assomme avec la bouteille.

Il revient avec des baguettes dans les mains. Des baguettes. Soit. Il est à la limite de lui demander de l’assommer, sérieusement. Alcool aspergé, ça fait pas plaisir mais c’est nécessaire. Augustin acquiesce quand Vito lui demande de lui faire confiance – il ne serait pas venu s’il ne croyait pas en lui – et déglutit en le voyant approcher les bâtons de la plaie. Bordel. Cazzarola. Il siffle entre ses mâchoires serrées, laisse sa tête retomber en arrière contre le canapé et ferme les yeux avec force, se concentre sur les paroles de Vito pour essayer de faire passer la douleur au second plan. Mais putain, l’horreur. C’est pas agréable de se faire triturer la chair comme dans docteur Maboul. Ah là oui, c’est comme dans le jeu en fait : dès que ça touche les parois, ça fait sonner l’alarme. Bordel de merde.

Enfin la torture se finit, mais Augustin ne s’en rend compte que quand il voit la balle entre les deux baguettes dans son champ de vision ; s’il ne l’avait pas vue, sûrement que son cerveau aurait continué à se croire que Vito était encore en train de le charcuter, car la sensation n’est pas partie. Ça brûle encore, il a l’impression de toujours sentir les baguettes s’enfoncer dans la chair, mais au moins ses yeux constatent que l’intruse est enfin sortie. Il expire fortement, se vide les poumons, sent ses muscles se relâcher un peu et la pression retomber doucement. « Wouah la vache... » Il reprend son souffle, se redresse un peu et grimace en sentant l’hybris qui ronfle tranquillement dans le fond, relégué au second plan par ses blessures plus importantes. Augustin relève les yeux vers Vito, parvient à afficher un faible sourire un brin étonné. « Des baguettes, Vito… j’t’avoue que j’étais pas... trop confiant mais... » Il désigne la balle d’un geste vague de sa main non blessée, trop épuisé pour finir sa phrase totalement mais fait une moue appréciatrice d’un air de dire chapeau l’artiste. « Merci. » Nouveau sourire un peu tiraillé, teinté de l’amertume du sang qui forme un goût entêtant au fond de sa gorge. Il lui doit une fière chandelle, ça c’est clair. La peau exposée à vif, il ne sait pas trop jusqu’où les pouvoirs de Vito pourront l’aider mais ce qu’il a fait est déjà incroyable. Il cligne des yeux, la respiration reprend lentement un rythme un peu plus normal, la ceinture qui lui coupe la circulation éloignant pour l’instant le traumatisme du reste de son corps. Quand à sa main, elle gît au bout de son bras, aussi morte que le reste de ses muscles de ce côté là. « Pas la Bratva, non, » répond-il alors quand ses neurones se reconnectent à peu près convenablement. Vito est curieux, ce qui est normal quand quelqu’un débarque chez vous dans un état pareil. Et c’est un garçon en qui il a confiance, le fils de Alcide. Il connaît leurs différents, mais Vito est revenu malgré tout, même si Augustin lui-même avait pu l’encourager à suivre ses envies d’évasion. Il était allé voir ailleurs, mais ses pas l’avaient ramenés ici, et plus surprenant encore, à la Camorra. « Le Royaume. » Il grince des dents, pense Alan, mais c’est plus facile de retourner la situation pour l’envisager sous un autre angle. Vu comme un acte des Irlandais c’est moins personnel, plus facile à ruminer car cela concerne la guerre entre leurs deux mafias. C’est plus simple de rejeter la faute sur le Royaume, et pas seulement sur lui, plus simple d’envisager la colère comme juste. Car il n’était pas seul, la bras-droit de la Reine était là aussi, il l’avait tenue en joue, avait écrasé sa gorge fragile entre ses doigts. « Ils ont voulu piller la banque ; ils ont manqué leur coup. » Toi ils t’ont pas manqué, par contre, mon vieux, chuchote Hermès à son oreille. Un petit rire railleur et sans joie s’échappe de sa gorge, il est encore vert de rage à l’idée qu’on ait pu s’en prendre à son trésor avec une telle efficacité et une telle arrogance. « On se fera cet asiat, alors, hein ? Ca se fête, tu t’es découvert un sacré talent avec les baguettes. C’est ton infirmière qui t’as appris ça ? » Il retourne aux tentatives de traits d’humour, toujours coincé par terre, abattu par la violence de la soirée et la douleur physique.

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