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Moi, je m'appelle....

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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 17:33


 

JULIUS & ALEJANDRO

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore "

post-kokoro brisé par Joachin le Castillo - défi rp


Tu les entends, les boumboum incessants qui pulsent dans tes oreilles et font vibrer ton myocarde ? Tu les entends, les murmures qui longent ta peau, rongent ton esprit et s'agrippent à tes hanches ? Ils sont là pour toi Alejandro, tous, ils sont là pour toi. Petit chat du Mexique qui d’un coup de bassin fait tomber les autres. Petit félin d'Arcadia qui s’amuse des corps et des esprits sans penser au sien. C’est douloureux, de se prendre un coup de croc dans le myocarde, de le sentir saigner sous les seules griffes que tu n’imaginais pas pouvoir t’atteindre. Alejandro qui avait confiance en lui. Alejandro qui est tombé le museau dans une bassine d’essence et qui s’est laissé enflammé par le briquet du commandante.

Un nouveau feu de joie pour Arcadia, un chat au sol, les moustaches cramées, les griffes coupées mais le dieu lui, qui ne demande qu’à charmer. Le coeur peut s’éteindre, Ah Puch n’en a rien a faire, il est la Mort. Et la Mort continuera de séduire d’un coup de hanche, d’un coup de dextre. Le Sacrifice l’a refusé ? Il n’a plus qu’à se mordre les doigts, Buluc Chabtan, de voir son compagnon aller voir ailleurs s’il y a plus intéressant à griffer. Oui, Ah Puch veut se venger mais Alejandro en a marre. L’humain, lui, en a raz le bol, d’être un soleil qui accapare les regards, alors qu’il ne demande qu'une seule chose : une oeillade du commandante aux yeux noirs.

-

La boite de nuit est pleine ce soir là, Alejandro qui pulse sous la musique lancinante, la peau marbrée en sueur, le marcel collé au derme et les mains des inconnus qui ne peuvent s’empêcher de le toucher tant il crame la terre entière. Petit soleil qui n’a pas a rougir de son homologue dans le ciel. Et puis les yeux s’ouvrent, le sourire est flamboyant et il cherche Alejandro, sa prochaine proie, un homme qui pourrait lui convenir pour ce soir. Et il est là, devant lui, accoudé au bar, les cheveux grisonnants et l’allure guindée qui lui titille le bout de doigts. Le félin de Delray Hallow abandonne sa cour et s’approche lentement de l’homme qui n’a pas réellement l’air à sa place.

Et le visage se pare de candeur, moue de gosse et lippe mordue alors que sa main létale termine sur l’épaule de l’inconnu.

"Moi je m’appelle… Alejandro. Jan ou Jandro…

Et les lèvres se rapprochent de l’oreille de l’inconnu et soufflent un murmure qui brise le coeur déjà en morceaux du capitano qui n’est rien d’autre qu’un soldat. Qu’un nom parmi tant d’autres.

 "…du pareil au même…

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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 18:05




Moi, je m'appelle...
Certains clients, voulant visiblement joindre l'utile à l'agréable, m'ont proposé de finaliser un contrat dans un club huppé de la ville. Si je préfère le calme de mon bureau pour faire ce genre de choses, le montant du contrat et la prime que je dois toucher me pousse largement à faire ce genre de concessions. Cela dit, à mesure que les aiguilles de l'horloge se dépasse, je suis de plus en plus déterminé à augmenter méchamment mes notes d'honoraires. Je suis en effet attablé au bar depuis un petit moment et toujours pas de clients à l'horizon. Pour avoir poser la question, on m'a certifié que les individus étaient présents mais simplement "indisponibles" pour le moment. Vu l'ambiance du truc, je pense qu'ils sont en galantes compagnies et que je vais devoir attendre un peu avant qu'ils daignent me rejoindre.

Lorsque je sens une ombre s'approcher dans mon dos, je fais un signe discret pour dire au serveur que je ne suis pas intéressé. Manque de chance pour moi, c'est pas un serveur. Mais quelqu'un qui est visiblement éméché si j'en juge par les paroles qu'il me sort.

Pourquoi ai-je l'impression que, si cela parvient aux oreilles de la Nuova, je vais amèrement le regretter ?

Avec lenteur, je me tourne vers l'importun. Le sourcil est haussé, clairement en attente de savoir ce qu'il me veut.

-Alexander.

Je ne sais pas pourquoi, j'ai répondu par mon deuxième prénom. Le barman qui passe par ici ne semble pas s'en formaliser alors que je lui ai donné un autre nom même pas deux minutes auparavant. En même temps, l'établissement prône le secret absolu, ce serait dommage de briser la réputation aussi rapidement.

-Que puis-je pour vous ?

Vu comment le type se comporte, mon instinct me souffle que j'ai peut-être bien fait de donner mon second prénom.
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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 18:24


 

JULIUS & ALEJANDRO

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore "

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Alexander. Alejandro. Si ce n’est pas le destin, qu’est ce ça peut être alors ? Pourtant, Jan, y’a ton coeur qui tambourine dans ta carcasse et te supplie de reculer et d’arrêter tes conneries. Ça sert à rien, de se jeter en pâture quand t’as même plus la force de te rattraper par la suite. Tu vas couler Alejandro, tu vas te noyer, à jouer sans savoir nager. T’en as rien à foutre de ce pecnaud en costard, toi ce que tu veux c’est simplement l’aval de Joaquin que tu peux rester. Que tu peux continuer, garder ton insigne et surtout, surtout… Que tu n’es pas encore une honte pour la Calavera. Que tu peux te rattraper, faire quelque chose de bien.

Mais visiblement, pas ce soir.

Alors ta main reste accrochée à l’épaule de cet homme dont la moustache ne te fait pas autant d’effet que la sienne. Mais tant pis, ça suffira. C’est une pale copie de l’original, qui lui arrive à peine à la cheville, mais ça suffira. T’auras qu’à fermer ton coeur et bander tes yeux et il te conviendra, cet Alexander.
Empreintes digitales qui ont envie de découper le tissu, la chaire, les muscles, les os. Mais non, petit chat, attend un peu, amuse toi que le dieu murmure au creux de tes synapses. Alors la main libre vient poser un index sur la bouche trop ridée de l’inconnu, dans un chut simulé alors que ton visage, lui, continuer de sourire et de briller.

"Motus et bouche qui n'dit pas…"

Que tu murmures encore, en rapprochant tes hanches de la chaise, en levant le menton, cet air supérieur et joueur que l’on te connait. Et puis la bouche est abandonnée, la main vrille sur les doigts d’Alexander, l’obligeant à se lever, et à te suivre. Un non de sa part, et ce sont tes lames qui vont courir sur son échine.

" …à la Cala que je suis un phénomène."

Et ton clin d’oeil accompagne la phrase, car tu as beau être stupide Alejandro, tu reconnaitrais Julius Gates sans soucis, malgré le pseudonyme. Y’a qu’un membre de la Camorra pour avoir un air aussi rabougri dans une boite de nuit. Et depuis cette soirée au Trianon, l’alliance entre vos deux entités vous obligent à tenir vos positions : comment peut-il refuser une danse au second du commandante en sachant que le chaton peut aller se plaindre du comportement offensant de son invité ?

On ne dit pas non à Alejandro.



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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 18:53




Moi, je m'appelle...
Si je n'avais pas de retenu, je ferais tomber ma tête sur le bar dans un bruit sourd. Manque de chance pour moi, mon pseudonyme ne fonctionne pas. Le drame de trop bien faire son boulot bien sûr. C'est là tout le drame d'être perfectionniste dans ce que je fais : j'ai eu droit au mémo concernant l'alliance avec la Calavera. Et visiblement pour qu'il en parle, c'est qu'il doit être une grande pointe ou quelque chose du genre.

C'est tentant de l'envoyer valser dans les grandes largeurs. Mais mon éthique professionnel ne me le permet pas. Ce ne serait pas raisonnable de foutre en l'air une alliance qui a dû plus que sûrement être dure à obtenir.

Pourtant c'est vraiment tentant.

-Puisque que je n'ai visiblement pas le choix.

Avec enthousiasme (non), je me lève afin de le suivre à sa suite. A peine amorce-t-il le moindre geste pour rompre la distance que j'ai mis, je le regarde d'un air meurtrier.

-Pas intéressé.

Je suis prêt à beaucoup de choses pour les intérêts de la Nuova. Mais clairement, s'il amorce une approche plus tactile... Désolé Bellandi, je l'envoie chier en beauté telle que seul Arès sait le faire. Et tant pis pour l'alliance. Mais est-ce que j'aurais le cran d'aller au bout dans ce cas précis ?

...

Foutue conscience professionnelle.

Me retenant de me masser les tempes à cause de la migraine qui pointe le bout de son nez, je demande l'air de rien :

-Pourquoi êtes-vous ici ?

Histoire que je sache si c'est une vaste blague de l'univers ou si quelqu'un m'en veut et veut me jouer un coup tordu.
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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 19:28


 

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"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore "

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Et quand le premier geste est amorcé, quand les doigts viennent grappiller un peu plus le corps de Gates, tu te prends dans le museau, un refus dont tu commences à être habitué. Pas intéressé. Comme un autre. Un seul autre alors que tous ceux que tu approches Jan, il t’accepte aux creux de leur bras. Trinidad et Selda en premières, toujours là à accepter le petit chat de la Calavera sans lui refuser la moindre étreinte. Mais sinon… Non. Non et encore non. Non Alejandro, tu n’es rien qu’un soldat. Non Alejandro, tu n’es rien qu’un fils. Non Alejandro, tu n’es rien de plus que ce que l’on te dit. Tu n’es rien qu’un Flores, qu’un putain de patronyme à qui on aime rappeler à quel point sa famille, elle était en haut avant qu’elle crève. Avant que tu sois tout seul, l’héritier qui se pensait doué et qui au fond, n’est qu’une putain d’erreur sur le papier.
Regarde Jan, t’as encore tout foutu en l’air, elle est où la fierté de la famille maintenant ? Dans leurs tombes, sous la terre, là où t’aimerais bien aller si on te donnait l’autorisation d’en finir. Mais non, on ne désobéit pas au commandante. On accepte son non, on courbe l’échine, on écrase le coeur et on fulmine.

Julius Gates ne veut pas danser ? Tant pis pour lui, tu vas t’en donner à coeur joie Jan, de bouger des hanches et de crépiter du bassin tout seul, comme un grand, comme tu l’as toujours été. En solitaire. Les bras se lèvent, la tête vrille de droite à gauche et le corps suit la musique entrainante. Mais à la question de Gates, toi, le capitano aux doigts d’argents, tu arques un sourcil, armé d’une moue ravageuse qui pourrait faire tomber le dieu du Sacrifice lui-même. (Déjà fait, wink wink ;)

"C’est pas ma faute…

Que tu expliques, avant d’attraper brutalement la taille de l’homme de main de la Camorra sans se soucier de son refus d’il y a quelques secondes. Et de déposer un vif baiser sur sa bouche avant de reculer aussi rapidement, le sourire de gamin toujours accolé au visage. On se rapproche, on joue, on se brûle et on recule, là est ta danse favorite Alejandro, là est ce que tu sais faire de mieux.

"Si j'entends tout autour de moi, helli, hello, t’es à…"

Que tu continues de murmurer, les hanches qui voguent dans le rythme endiablé,  les doigts  qui agrippent les mains d’un jeune damoiselle qui passe par là pour la faire valser au creux de ton bassin, caressant ses bras pour lui faire croire qu’elle est importante. C’est que tu en oublierais presque les lèvres - si peu attrayantes - de Julius Gates que tu viens de picorer.

Alejandro qui n’en peut plus, de brûler, qui a chaud et a envie de crever. Alejandro qu’on a refusé, a qui on a fait exploser le coeur, a qui on a vrillé la fierté. Qu’on a foutu au sol et qu’on est pas prêt de rattraper.

"...moi, Alejandro…"

Jan dont les doigts griffent la peau de la belladone, déchirant les bras comme s’il ouvrait une fermeture éclair. Et la musique qui devient hurlement de douleur. C’est beau, les muscles qui pendent. Le capitano qui sourit, le visage éclaboussé de sang et qui enfin, se tourne vers son compagnon de soirée.

"C’est pas ma faute…

Si tu es un monstre, avant d'être un homme.


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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 20:14




Moi, je m'appelle...
On dit qu'avec l'âge, plus rien ne peut nous défriser. C'est faux. Ou alors, celui qui a dit ça n'avait jamais croisé Alejandro.

Lorsque je sens les lèvres de l'homme sur les miennes, je suis tout simplement trop choqué pour réagir. Alors que normalement, mon hybris aurait considéré le geste comme un affront devant être laver dans le sang, le geste est tellement incongru que mes réactions habituelles sont tout simplement court-circuité. Alejandro ne saura jamais qu'il vient de réussir un petit miracle.

Puis, il a soudainement disparu. Hagard, je me ressaisis rapidement avant de le retrouver plus loin en compagnie d'une femme. Bon, même si je ne suis clairement pas intéressé et que j'ai passé l'âge pour ce genre de truc, j'avoue que je suis un poil vexé de me voir délaissé aussi vite. Cela dit, ma vexation se mue rapidement en choc lorsque je vois ce qu'il est en train de faire avec sa partenaire.

Sans vraiment réfléchir, je fends la foule avec détermination. Si les personnes restent sur mon chemin, je les pousse sans ménagement afin de rejoindre le plus vite possible le membre de la Calavera. Clairement, il faut l'arrêter avant qu'il fasse quelque chose d'irréparable. Et si j'aurais habituellement tendance à le laisser se débrouiller tout seul comme un grand, je dois décemment faire quelque chose. Ce serait dommage que le mémo tout frais sur la nouvelle alliance ne soit plus d'actualité parce que je n'aurais pas agi.

Foutue conscience professionnelle. A charge de revanche Bellandi.

Et bien sûr, je suis pas assez rapide pour l'empêcher de faire ce qu'il fait. Vraiment, je ne suis pas assez payé pour ce genre de truc.

-Pas de votre faute ou quoi, la fête est terminée.

Sans ménagement, je l'attrape par le bras pour le forcer à me suivre vers une pièce à l'écart.

-Si vous voulez nous excuser.

J'ai juste un dieu un peu hors de contrôle sur les bras et une alliance mafieuse à sauver.

En chemin vers cette pièce dans laquelle je compte bien le barricader le temps qu'il reprenne ses esprits, je siffle discrètement :

-Non mais vous avez pris quoi au juste ?

Et si je ne le dis pas, on sent parfaitement que je me retiens de l'insulter par tous les noms d'oiseaux que je peux connaître.
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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 21:57


 

JULIUS & ALEJANDRO

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore "

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Et la saveur du sang sur tes lèvres Alejandro et le goût de la victoire sur le bout de tes doigts Alejandro. Ça pulse à l’intérieur de ton cerveau, le plaisir de taillader des corps sans devoir répondre à un chef qui n’en a que faire de ta gueule. A une famille qui t’utilises comme un chien. A des amis qui ne voient même pas que la mort t’étreint bien plus qu’ils le pensent. On ne connait pas le capitano, on ne sait pas que derrière son sourire d’enfant y’a la maladie qui suinte de ses lèvres, autant que la rage et la colère. T’es pas un soleil Jan, t’es qu'un putain de poison qui envenime les corps et les relations. Tu fous tout en l’air, tu brises tout, ceux qui t’aiment et ceux qui t’ont laissé pensé que tu pouvais être aimé.

Tu n'peux pas être aimé Jan.
Ou alors si, comme les chiens.
Jusqu'à ce qu'on te fasse piquer quand t'auras perdu de ton utilité.

Ton bras est attrapé brutalement par Julius Gates. Il t’empêche de finir ton casse-croute et t'as la lippe qui vibre sous la colère. On n’oblige pas Alejandro Flores a faire quoi que ce soit, encore moins à s’éloigner de son repas. La musique s’est adoucie, tu entends les murmures et les incompréhensions face à la scène qui a perdu de sa logique : où est le couteau, où est l’agresseur ? Il est là, que tu as envie de hurler, histoire d’ameuter les troupes et de découper quelques gueules. La poigne de Gates est forte mais tu arrives à t’en dégager a force de bouger comme un marmot a qui on va faire la morale. Le capitano en toi grogne, le gosse hurle et l’homme fonce tête bêche contre le corps de Gates pour le coller au mur. Tu n’as rien pris Jan,  ni alcool, ni drogue, plus rien ne fonctionne sur toi. Y’a que la rage, la honte et le mépris de toi-même qui peuvent égrener ton esprit et  faire exploser la tête.

"… Quand je rêve aux loups…C’est Julius qui saigne…. 

Que tu murmures, soldat d’une mafia sanglante qui a encore plus de violence pour ses propres enfants. Le corps de Gates acculé contre celui du champion des combats illégaux, quelques secondes te suffisent pour faire vriller ton index sur la joue de l’avocat de la Camorra. Et le laisser danser sur le derme vieilli de l’homme qui n’aurait jamais du te tenir le bras comme ça.

On ne touche pas Alejandro.


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Moi, je m'appelle.... - Dim 16 Sep - 22:22




Moi, je m'appelle...
Donc, on va résumer la situation. Au départ, je suis venu ici pour finaliser un contrat particulièrement intéressant. Sur ces entrefaits, Alejandro, un membre de la Calavera m'accoste. Puis il commence à me faire du gringue avant de commencer à charcuter une compagne de danse. Je vois pour l'éloigner et voilà qu'il commence à me charcuter aussi.

...

C'est un bon résumé de la chose. Je devrais vraiment aller voir Bellandi pour une prime de risque. Elle serait plus que justifiée.

Cependant, avant d'aller réclamer ma prime de risque, je dois m'occuper de la situation présente. Si le baiser de toute à l'heure m'a trop sidéré pour réagir, le fait de me charcuter n'amuse plus du tout Arès. La colère froide de la vengeance revient à nouveau me faire bouillir mon sang. Par chance, celle-ci n'est pas à la hauteur de celle qui m'a habité après la soirée à l'Eden Manor. Sous l'effet de la rage, je prends le premier verre que je peux attraper afin de lancer la boisson sur Alejandro. J'espère que le liquide sera suffisant pour lui faire reprendre ses esprits. Sinon, le verre va rencontrer son crâne et j'utiliserai les grands moyens pour le convaincre de se calmer.

-Reprenez vos esprits ! Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, vous nous attirez les ennuis !

Je soupire en me passant une main dans mes cheveux. En faisant ce geste, j'ai du sang qui s'étale sur celle-ci et la douleur de ma blessure commence à attendre mon esprit.

-Ecoutez, je ne veux pas en arriver là mais s'il le faut, je le ferais.

Puisque c'est un pouvoir récent, je ne préfère pas m'en servir. Mais si je n'ai pas le choix, je ferais un serment pour qu'Alejandro reprenne ces esprits. Je préfère faire une tentative hasardeuse que de me retrouver accuser d'avoir détruit une alliance intermafia.

J'ai vraiment besoin d'être payer plus.
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Moi, je m'appelle.... - Lun 17 Sep - 1:05


 

JULIUS & ALEJANDRO

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore "

post-kokoro brisé par Joachin le Castillo - défi rp


Le verre est balancé à la tronche sans que tu t’y attendes Alejandro. L’odeur du rhum qui ébranle ton museau, l’impression de sentir l’alcool vicié alors que tu ne l’as jamais réellement aimé. Ça fait perdre les pédales, ça fait péter les synapses. T’as déjà assez à faire avec un dieu vorace et une maladie qui fait de tes actions, des actes de folie non contrôlés. Car c’est bien ça dont il s’agit Jan, ton hyper-violence, ton manque de contrôle et ton esprit qui bascule entre plusieurs personnalités sans réussir à se poser. Huntington t’a mordu au même instant qu’Ah Puch lors de l’entretien avec Costilla. La maladie a profité de ta faiblesse, de ta fatigue et de ton mal être pour s’insinuer un peu plus encore et te faire descendre un peu plus bas dans l’échelle de l’humanité.

"La maladie peut engendrer des comportements dépressifs ou au contraire, des actes d’hyper violence que vous ne pourrez maitriser. Ce sont des moments assez vifs, vous ne vous y attendrez pas et ils disparaitront comme ils sont arrivés. Mais Alejandro, si vous arrivez à ce stade là… Il s’agit de troubles psychiatriques… Il sera difficile pour vous de rester dans votre environnement."


Les mots du docteur qui t’arrachent un grognement. Le souvenir n’est pas si lointain, il te semble que c’était hier que vous parliez… Mais non Jan, c’était il y a des mois. Et depuis, ton monde a explosé, Arcadia a brulé et tes fondations se sont effondrées. Et il y a les mots de Gates qui tonnent dans ton esprit.
Vous nous attirez les ennuis.
Tu leur attires des ennuis.
Tu m’attires des ennuis Alejandro.

Tu fais rien comme il faut.

Alors toi, le petit chat de Delray, tu recules brutalement. Tu abandonnes le derme déchiqueté du dieu grec, tu as les mains qui tremblent et l’air hagard comme si tu ne comprenais pas ce que ce que tu faisais. Les pupilles sont dilatées et voguent de droite à gauche, vers la foule autour de la gamine aux bras déchirés, vers la porte de sortie de l’autre côté. Tu ne sais pas quoi faire Jan, t’as encore foiré. A quoi ça sert de rester dans cette ville si c’est pour faire des erreurs à chaque coin de rue ? Il avait raison Joaquin. Tu n’agis pas comme un second Alejandro. T’agis comme un fou furieux.

" …Je…Je…Je vois les autres tous… " Le coeur qui tambourine, les bras qui tremblent, les muscles qui vacillent, l’esprit ne contrôle plus rien quand la maladie est à son paroxysme."... tous prêts à se jeter sur m-m-m-moi… " Que tu murmures, perdant pied à mesure que les mots s’effilochent dans ta bouche et deviennent des syllabes découpées."...Coléreux et pas… " Tu recules encore d’un pas, te cognes au mur, la tête qui crépite sous le trop plein d’émotion et de rage que ton dieu semble te murmurer.

"Incapable vassal, regarde ce que tu fais ! Tu meurs sans me laisser le temps de te bouffer la gueule ! Crève gamin, que j’aille picorer ailleurs quelqu’un de plus fort et de plus grand. Crève, que j’retrouve ma liberté et que j’laisse de côté tes putà de gênes viciés ! Buluc Chabtan mérite son second et pas un p’tit con qui pourra même plus pisser seul !"


"Motus et bouche qui n'dit pas à … " Muscles violentés, corps abandonné,  tu ne maitrises plus rien Jan, si ce n’est tes yeux qui se plantent dans le regard de Gates. Le seul a pouvoir te calmer et te sortir d’ici si tu n’avais pas cette fierté mal placée. Calavera, zéro, Camorra un. Car si Gates comprend que le capitano de Costilla est sur le point de sombrer…. C’est un secret explosif qu’il tient entre ses paumes, le dieu de la Guerre. À lui de bien l'utiliser.

Tu essayes de te calmer Alejandro, toujours contre le mur, tu ne lâches pas des yeux l'homme aux cheveux grisonnants, alors que d’un geste naturel, tes doigts remontent et viennent s’ancrer sur ta nuque. Juste où un soir, les siens ont caressé le derme pour calmer tes lames qui rongeaient ton propre épiderme. Le souvenir est douloureux, ce fut le début de la fin pour vous deux, ce qui vous a amené là où vous êtes maintenant. À un point de rupture entre deux frères que rien n’aurait pu séparer. Sauf peut-être un coeur qui bat un peu trop pour un autre incapable de chavirer.

"...n’dites pas à Costilla que je suis un phénomène…."

Et enfin fermer les yeux. Abandonner le contact avec Gates et te laisser sombrer. Les mains toujours sur la nuque, le souvenir violent mais qui au moins te rattache à une réalité. À un "moi aussi" qui te semble vrai mais que tu dois oublier.

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Moi, je m'appelle.... - Lun 17 Sep - 8:53




Moi, je m'appelle...
Bon, visiblement je n'ai pas besoin d'en venir à des extrémités. Je ne sais pas ce qui l'a fait réagir dans mes paroles pour qu'il reprenne un peu ses esprits mais je ne vais pas cracher dessus.

Lorsque les mots sortent de sa bouche, je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil. Je fais en sorte de rester à sa hauteur et de ne pas avoir l'air trop menaçant en le surplombant. En le voyant agir ainsi, je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec ma propre condition lorsqu'une irrésistible envie de vengeance me prend. Cela peut être très compliqué de ne pas succomber à nos instants divins, quand bien même on a un excellent contrôle.

J'esquisse un sourire lorsqu'il me demande de me taire sur ce qu'il vient de se passer mais aussi de ne pas en parler à Costilla. Quelles informations il vient de me donner ! Je détiens désormais le nom de l'une des grandes pontes de la Calavera, si ce n'est peut-être le nom du chef de l'organisation. Pour l'heure, cette information ne me servira pas à grand chose mais je saurais amplement l'utiliser en temps voulu. Et quant à ce petit service qu'il me demande, et bien... Aucune chose est gratuite en ce bas-monde comme on dit et je ne tarde pas à le faire signifier à Alejandro.

-A votre convenance. Mais j'attends un juste retour des choses en temps voulu, qu'importe si nos... relations professionnelles cessent.

Un service de la Guerre n'est jamais gratuit Alejandro. Si tu n'en es pas conscient, je saurais te le rappeler le moment venu.

Puis, soudainement, je le vois affaisser. Je ne cache pas mon exaspération croissante.

-Ah non ! Vous n'allez pas faire la carpette devant moi ! Reprenez-vous et rentrer chez vous !

Je regarde vers le plafond en signe de profonde souffrance.

Je suis vraiment pas assez payé pour ce genre de connerie.

Faudrait peut-être que j'appelle un taxi, non ? Certes mais pour l'emmener où ? Loin d'ici serait une bonne idée.
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Moi, je m'appelle.... - Lun 17 Sep - 21:01


 

JULIUS & ALEJANDRO

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
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Il ne comprend pas, Gates, ce qui se passe au creux de ta tête. Il n’en a même rien à faire. Comme tous les autres, qui se fichent bien de voir le capitano tomber, tant que la Calavera reste intacte. Et c’est aussi ce que tu penses Alejandro, soldat au coeur de plomb et au corps plombé. Tu t’en aies pris des coups et des balles pour eux. Tu t’en aies pris des claques et des poings, des insultes et des mots acérés. Et tu en redemanderas. Encore et encore, tu ne demandes que ça Jan, d’avoir un collier autour du cou et une laisse qui te tires en arrière quand t’essayes de te barrer. Car tu sais pas, faire sans. Tu sais pas ça a quel goût la liberté. Tu veux même pas savoir. Sans eux, elle aura la saveur du manque. Car on n’existe pas, sans sa meute.

Et les mots de Gates qui filent d’une oreille à l’autre, sans se tisser à l’intérieur de tes synapses. Le cerveau est déjà plein de liquide céphalo-rachidien dans lequel tu te noies Alejandro, pas de place pour la Camorra. Y’a que la Calavera, encore et toujours que la Cala.  Il te faut quelques minutes pour te reprendre, calmer le souffle qui te brûlait la gorge, calmer les muscles qui tressautaient et les poumons qui se collaient. Quelques minutes, c’est tout ce que t’as pris Jan, pour toi. Quelques infimes minutes pour respirer et redevenir toi. Petit chat de la mafia mexicaine qui n’en a que faire que sa tête soit remplie de folie, tant qu’eux restent en vie.  Car jusqu’à la fin, tu seras debout Alejandro.  Pour eux.

Pour Dama et Gaby, dont les sourires agacés te font crépiter à chaque seconde où tu les fais courir en p'tites foulées.
Pour Selda, qui n’a pas besoin du même nom, pour avoir un coeur qui bat dans le même écho que le tien.
Pour Maciej, qui n’a pas plus d’étranger que tout ceux qui tu appelles frères.
Pour Trinidad, qui ne sourit qu’à toi, quand la nuit tombe et qu’aux creux des oreillers, les secrets se dévoilent.
Pour Joaquin, qui est ton commandante, ton ami, ton frère… Ton tout.

Pour la Calavera.

Alors tes yeux se relèvent Jan, les pupilles sont noires, les cernes marquent ton visage et te donnent un air encore plus spectral. Tu ressembles à ton dieu Alejandro, t’as le visage émacié, coupé à la serpe et le souffle rauque, tant ça te demande de l’énergie de te hisser un peu plus haut. Et planter ton regard dans celui de Gates, qui ne comprend pas, ne peut pas voir ce qui se passe au creux de ta tête. Alors montre lui Alejandro, que la Calavera n’a pas perdu son capitano. Prouves lui que tout va bien, et qu’aux bouts de tes dents, y’a encore un peu de rage capable d'empoisonner les autres.

"Quand fourche ma langue, j’ai là… " que tu murmures en te rapprochant un peu plus, le sourire est difficile mais il réussit à tracer une jolie ligne sur ton visage maladif. "...un fou rire aussi fou qu’un…" Et faire ce que tu sais faire de mieux Alejandro, ce pour quoi tu es réputé. Ce pour quoi on te craint, toi le p’tit chat de la Calavera qui glisse des sourires alors que ses doigts vrillent aux creux des entrailles. Tu étouffes un rire, et tu te pares de l’infime lumière qui te reste pour faire bonne figure. Pour que Gates rattache a ton visage, la folie que l’on connait du capitano aux doigts d’argent qui arrache les cris autant que l’agacement " ….qu’un phénomène… " Et arquer un sourcil, claquer de la langue, sourire et partir. Tu vrilles vers la droite Jan, abandonnes le dieu grec et sors par la première porte que tu trouves.

Et respirer, enfin. Être seul et pouvoir tomber sans avoir peur de les entrainer avec toi.

Y’a l’air bouillant de la fin de l’été qui s’insinue dans ta gorge.
Y’a la bourrasque brûlante qui assaille ton poitrail.
Tu brûles Alejandro. Tu brûles tellement que tu fermes les yeux tant ça fait mal. Et c’est pas l’unique larme qui coule sur ta joue qui va éteindre le feu de joie. 32ans que t’avais pas pleuré.  32ans qui t’a fallu pour te souvenir a quel point, ça fait mal, quand on comprend que l’on ne s’appartient plus. Que du corps à l’âme, Alejandro Flores leur appartient.

À la maladie.
Au Dieu.
À la Calavera.

À Eux.

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Moi, je m'appelle.... - Lun 17 Sep - 21:23




Moi, je m'appelle...
Je clique des yeux plusieurs fois en le voyant se relever quasiment comme si de rien n'était. Je reconnais être intérieurement impressionné de son contrôle sur son hybris. J'ai beau avoir soixante ans, j'ai bien du mal à parvenir à reprendre le contrôle sur moi-même lorsque mes envies de vengeance sont si fortes. Ou alors, si elles viennent à faiblir, c'est pour mieux ressurgir avec d'autant plus de force. Et souvent, dans ces cas-là, c'est pas très joli à voir comme répercussion sur moi.

Puis après des dernières paroles, Alejandro s'éloigne définitivement des lieux. Je ne cherche pas à le raccompagner ou à le retenir. Cela vaut mieux pour nous deux qu'il quitte les lieux avant qu'un geste nous soit regrettable à tous les deux.

Je me masse la nuque alors que les clients pour lesquels je suis initialement venu viennent enfin de se décider de sortir de leur trou.

A force de jouer au héros sauveur d'alliance mafieuse, je les avais oublié ceux-là. Tiens, puisqu'ils sont là et que je ne peux décemment pas demandé une prime de risque à Bellandi pour ce soir, ce seront eux qui vont la payer cette prime de risque. En fait, je vais y gagner au change vu que je vais obtenir une prime encore plus juteuse que ce que Bellandi aurait pu me donner... Comme on dit, il n'y a jamais assez de petits profits.

FIN
Fiche codée par NyxBanana
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