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Friend, friend can you see me Walking here in the mist

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 17 Sep - 20:00




Friend, friend can you see me
Walking here in the mist
Nerthus & Eros

20 ans, joyeux anniversaire Anna. Personne ne le sait ici qu'aujourd'hui est un jour spécial, parce que l'on ne compte plus réellement, parce que c'est un privilège auquel elles n'ont pas accès en travaillant autant. Pas de repos au Red Lantern et elle passe alors son premier anniversaire sans sa famille. Ils sont si loin, elle ne leur a plus donné de nouvelles depuis qu'elle travaille ici ; la honte, la peur. Et quand elle parvient à dormir elle se souvient de son pays, aux nuits éternelles, à ces aurores qui venaient danser au dessus d'eux, se refléter dans la mer du Groenland. Soupir nostalgique devant sa coiffeuse, elle démêle ses longues mèches rousses mises en fouillis par son client précédent. Ceux qui la choisissent pour cette « qualité physique » souvent c'est pour pouvoir les lui tirer, voir essayer de l'étrangler avec. Elle passe une brosse dedans, les perd par poignée. Annalisa est une beauté qui se fanera tôt ou tard, une fleur trop usée et avec le temps elle finira sans doute comme la doyenne, le corps flétri, marqué. Elle observe les quelques marques laissées sur les bras, rougeurs de doigts trop fermement agrippés sur elle, grimace, prie pour ne pas avoir de bleus. La jeune femme passe un lait parfumé sur sa peau comme si cela pouvait les atténuer, retirer le côté dramatique de la fille trop fragile et vouée à ne jamais savoir se défendre. Ils aiment pas forcément les soumises, les clients.

Annalisa y retourne, a la pêche à son prochain client qui pourra lui permettre de rentabiliser sa soirée, si elle se débrouille bien il payera le tarif maximal et elle pourra aller dormir après ça. En attendant, la nuit est tellement avancée, qu'elle a besoin d'un petit remontant pour continuer. Pas de vodka pour elle, juste un jus de fruit, quelque chose de doux et sucré qui peut lui redonner la motivation. «  Allez Anna reste pas trop ici » chassée, Annalisa adresse un sourire à son collègue qui s'occupe de servir les boissons et se dirige vers ce salon où se trouvent les clients encore indécis peut être à payer l'une d'entre elles pour avoir du bon temps. Toutes mettent leurs atouts en avant, poitrines parfois dénudées, le haut des cuisses marquées de morsures qu'elles exposent comme de belles blessures de guerre. Annalisa fait ça tous les jours, elle revêt son masque, joue un rôle et se choisi sa prochaine proie. Jeune homme aux boucles soyeuses, le sourire radieux, le regard curieux, elle s'invite sur ses genoux alors qu'il faisait déjà la conversation avec l'une de ses collègues. En payer plusieurs revient plus cher, parfois c'est leur stratégie de séduire à deux quand elles veulent juste en finir, ou alors, certaines y trouvent du plaisir. Anna n'a jamais eu de plaisir, elle ne sait pas ce que c'est, elle n'envisage pas d'avoir un rapport avec un homme sans que ça lui plaise. Parce qu'elles ne sont que des buvards à leurs frustration, que leur but premier n'est pas de ressentir quoi que ce soit mais de faire en sorte qu'ils quittent l'établissement repus. « Bonjour » Glisse t-elle à l'oreille, ses doigts viennent jouer avec ses mèches, elle aurait voulu avoir de si belles boucles, les entortiller de cette manière autour de ses doigts, qu'elles soient en ressors et qu'elle puisse s'amuser avec. «  On ne t'a jamais vu ici, je t'aurais remarqué, avec tes jolies boucles... » sa collègue annonce, qu'il s'appelle Luca. Annalisa lui sourit, « Moi je m'appelle Anna » L'accent scandinave accroche sa langue, parfois elle insiste dessus, ça fait de l'effet aux hommes paraît il. Mais chaque client est individuel, elle doit l'étudier, savoir ce qu'il aime, comment il aime, pour lui proposer le maximum et lui livrer le ventre en oubliant tout amour propre ; juste pour pouvoir dormir tranquillement.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 18 Sep - 13:28



nerthus & eros

When the rain is blowing in your face
And the whole world is on your case
I could offer you a warm embrace
To make you feel my love


Tu as les mains qui crépitent sur les dermes opalins. Tu as le coeur qui palpite sous les caresses féminines. Et tu as les yeux qui brillent sur les hanches qui vacillent. Tu ne sais plus où donner de la tête Luca, le bas ventre qui s’affole et le palpitant en émoi. Tu as envie de tout toucher, de tout prendre, de tout embraser du feu qui rugit en toi. 30ans et encore la bouche en coeur et les pupilles si naïves. Comme si chaque jour était nouveau, chaque corps était unique. Les myocardes sont pour toi, des toiles à peindre encore et encore. Chaque doigté est un coup de pinceau, parfois vif, parfois lent. Car tu aimes ça, changer la cadence de tes mains magiques, les draper de douceur ou de passion. Ça dépend pour qui, ça dépend pour quoi. Ça dépend ton humeur et la violence qui égrène ton propre coeur. Eros a beau se cacher en toi, faire de ses plumes, un futur a peine imaginable, parfois il sort les griffes, quand l’amour n’est pas au rendez-vous, ni la tendresse ni les plaisirs. Quand la haine s’accroche au derme de son vassal,  il montre les crocs et chique. On ne touche pas à Luca Salducci, il est bien trop important pour le Dieu de l’Amour qui sent qu’avec lui, les années vont êtres pleines de surprises.

Le Red Lantern, première fois que tu y mets les pieds. Habitué d’autres styles, préférant les endroits moins secrets. Mais on te l’a conseillé, les femmes de l’est n’ayant pas leur pareil apparemment en matière de beauté. Pourtant, tu en as vu des visages, tu en as faire rugir des hommes et des femmes, qu’ils soient grands, minces, petits, rondouillards. Qu’ils soient noirs ou blancs, au corps émacié ou aux muscles bouillants. Tu les aimes roux, blonds, bruns, châtain. Tu te fiches de leur pilosité, n’en a que faire de leurs passé. C’est leur coeur que tu attrapes Salducci, que tu pilonnes et marques du sceau de l’Amour pour ensuite retourner papillonner.  Et ce soir là, à peine assis sur la banquette, tu sens que tu vas te plaire dans cet endroit où les corps ondulent et où les coeurs crient. Tant de peau à toucher, tant de palpitant à faire vibrer.

Une première demoiselle débarque, tu te laisses faire, acquiesces comme un jeune premier. Elle te pense naïf et timide, et tu en joues Salducci. Tu aimes ça, qu’on t’imagine n’être qu’un enfant, comme ça, quand tu joues de tes dix doigts, la surprise n’est que plus pétillante. Un index sur la peau et hop, le coeur bondit. Un majeur contre le cou et hop, le coeur sursaute. Mais pas encore Luca, tu es capable de faire tomber les dames sans user de ton pouvoir. Eros peut encore dormir, c’est à l’italien de prouver son héritage.

Deuxième demoiselle, princesse contemporaine à  la chevelure qui doit rendre fou son peigne. Elle entortille tes mèches autour de son doigt, commence à te parler mais tu ne l’écoutes pas. Du moins si, mais seulement les lettres roulées au creux de ses lèvres. Joli accentJ que tu penses, il te ferait presque tomber à la renverse. Pas qu’il te charme non, c’est… Elle aussi est loin de son pays. Elle aussi est une enfant qu’on a arrachée à sa patrie. « Anna… Un diminutif ? Ou est ce votre vrai prénom ? »  Que tu murmures Salducci alors que lentement ta main grappille sa joue, tout en tendresse. Mais ne pas aller plus loin. Ne pas toucher sa cuisse nue, ne pas empoigner ses hanches menues. Juste Anna, frêle et jolie Anna qui a la tristesse dans les yeux et que Salducci ressent au creux de ses doigts. «  Laissez nous… » que tu murmures à l’autre. «  Promis je payerais vos services à la fin. » que tu conclues alors qu’a part quelques compliments elle ne t’a rien offert l’inconnue.  Et te retrouver avec la princesse slave. «  Vous êtes bien trop belle pour être triste Anna… Si vous voulez, je peux vous faire sourire. Et même vous faire oublier ce monde qui n’est pas fait pour nous. » Car la belle, elle brille elle-aussi. L’aura est un peu terne, tu la sens blesser et endormie. Mais elle brille. Et rien que pour ça, tu ne laisserais personne d’autre la toucher, ta princesse de conte de fée. Ta Anna des milles et une nuit.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 18 Sep - 15:58




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Nerthus & Eros

«  Annalisa, c'est mon prénom entier, mais garde le pour toi, c'est notre petit secret » c'est ce qu'ils aiment entendre non ? Être spécial à leurs yeux, avoir le droit d'avoir un regard sur leurs affaires intimes autant qu'ils ont l'autorisation de se délecter de leurs corps. Et les mots aux couleurs d'or sur le bout de ses lèvres auraient de quoi la faire rêver, de quoi parle t-il ? Se vante t-il d'être le meilleur amant de sa vie ? Qu'est ce qu'il veut dire par là ? Elle ne comprend pas, elle ne veut pas penser qu'il y a un message empli de bienveillance sans que ce soit forcément sexuel alors que lui aussi ne cherchera que son propre plaisir avant de lui offrir quoi que ce soit. Il est ici pour goûter à la chair, ils sont tous ici pour cette raison. Elle sourit, Anna, elle a perdu l'espoir de voir ce genre de promesses se  réaliser dans un autre contexte que la luxure, la rendre moins triste, lui donner le sourire, et surtout ce jour-ci. Ce jour où elle aurait voulu être reine, où elle aurait voulu qu'on prenne soin d'elle, qu'on lui chante bon anniversaire, qu'on lui dise qu'elle est gentille Anna.

« On monte dans ma chambre alors! » Tous des beaux parleurs, au moins celui-ci n'aura pas résisté longtemps à l'envie d'avoir de l'intimité avec elle. Elle dépose un baiser sur la tempe de son client, elle fera semblant d'aimer ça et lui dire qu'effectivement elle se sent tellement moins triste, elle lui proposera de revenir lui passer dessus et le patron des lieux sera content. Vient pourtant la partie qui lui donne des angoisses au ventre, la main enserre celle de cet inconnu, ils glissent entre les silhouettes dénudées et elle l'emmène à l'étage, loin des autres, à l'abri des regards où elle a toujours plus de mal à prétendre aller bien. Respire Anna, c'est un mauvais moment à passer où tu ne possède plus la moindre parcelle de ton corps. C'est mécanique, elle aguiche, attend le moment où ils réclament et elle les emmène, ensuite, elle referme la porte derrière eux. Sa chambre est petite, miteuse mais dans la semi-pénombre elle a l'air moins moche. C'est une lumière rouge, rouge passion, rouge luxure qui se diffuse sur les murs. La jeune femme plaque son dos contre la porte et observe son client.  Au moins il est à son goût, il est plutôt bel homme et puis ce vouvoiement innocent était si mignon, qu'elle l'aurait volontiers croqué plutôt qu'il lui demande de la sauter. Elle lui sourit, décroche son esprit de cette enveloppe charnelle, elle ne lui a pas demandé ce qu'il veut, la technique ici est de leur offrir accès à tout et leur annoncer la facture à la fin. Et c'est comme ça que bon nombre de clients ont une ardoise ici, des dettes dont elles sont les maîtresses pour augmenter la somme jour après jour jusqu'à ce que toute une vie ne soit pas suffisante pour tout rembourser. Certains finissent alors larbins de la Bratva.

Alors elle se rapproche de lui, frôle son nez avec le sien et mêle leurs souffles. Elle ferme les yeux, elle essaye souvent penser qu'elle fait cela par amour, qu'elle en a envie, qu'elle imagine connaître enfin l'extase réelle, celle qu'elle lit dans leurs yeux sans jamais la ressentir. Et ses mains glissent doucement, défait le corsage, entreprend de se mettre nue devant lui, qu'il ne puisse plus avoir d'autre choix que d'être poussé par ses instincts et poser les mains sur elle, lui faire payer après. C'est comme ça que ça fonctionne Anna, tu as déjà essayé de lutter, tu as échoué, c'est comme ça que ça fonctionne, après ça ira mieux. Elle déglutit, puis lève les yeux vers son client, il a un regard si doux, si beau, un homme comme lui ne pourra pas lui faire de mal, pas vrai ? «  Si tu me laisse faire, je te promets que tu vas aimer le moment que je vais te faire passer. » Souffle t-elle, tente de se faire tentatrice pour le faire céder. La solution est de prendre le contrôle, ne pas le laisser  frapper, empoigner ses hanches et la retourner comme un vulgaire objet. Si c'est elle qui mène la danse, elle ne souffrira pas. Elle dévoile petit à petit ce corps qu'elle déteste, sali, les traces immondes et obscènes, les bleus qui la recouvrent, toujours plus de souffrance, jamais de tendresse. « Je ferai tout ce que tu veux si tu es gentil » Nœud dans la gorge, c'est souvent à ce moment là qu'on l'attrape par les cheveux pour la plaquer sur le matelas.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 9:05



nerthus & eros

When the rain is blowing in your face
And the whole world is on your case
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Annalisa. C’est joli comme prénom, ça chante un peu. Et sous son accent, c’est encore plus merveilleux. Jolie princesse à la chevelure de feu, qu’as-tu fais pour te retrouver dans un lieu sombre et si douloureux ? Tu ne comprends pas trop Luca, comment ces filles aux courbes délicieuses et à la beauté délicate, peuvent avoir un regard si éteint. L’humanité se lit dans les yeux, dans ses prunelles et aussi dans son coeur. Et ces filles qui donnent du plaisir sans jamais en recevoir, jamais elles ne sourient réellement. Jamais elles pensent à se laisser aller égoïstement. Ou alors, si, mais pour survivre. Pour échapper à la douleur et aux coups, pour oublier le monde dans lequel elles vivent. Ce n’est pas une belle vie ça, et pour le dieu de l’amour, c’est un blasphème de laisser des âmes en charpies et des coeurs sur le trottoir. Alors non, Salducci, les maisons closes c’est pas ton trip. Tu préfères  faire éclater les myocardes de ceux qui en ont envie et pas de pilonner les cuisses de celles qui ferment les paupières pour oublier ce que la vie leur a prit.
Mais tu continues de sourire, Luca, pour ne pas lui faire peur et surtout, pour ne pas montrer à ces hommes qui tournent autour comme des rapaces, qu’elle t’a fait du tort. Qu’elle t’a mis une épine dans le coeur et qu’elle te fait mal, Annalisa. Ses doigts contre les tiens, sa voix si douce, ses cuisses si fines. T’es encore tout jeune Salducci mais elle, quel age-t-elle ? 23ans ? Moins ? Surement moins, vu l’opalin de sa peau et la rondeur délicates de ses fesses. Elle n’est pas vieille Anna, elle n’a pas encore de rides ou de peau qui s’affaisse. Elle est dans la fleur de l’age même si, dans ses yeux, elle était déjà fanée. Jolie rose qui a à peine eu le temps d’éclore, te voilà au sol, sans racine ni soleil pour te faire briller.

La chambre est spartiate, le lit a servi, ça se voit. Et quand Anna se fait séductrice, quand sa langue roule dans l’accent et se casse un peu à mesure que les mots se parent de mensonge, tu fronces un peu le nez Luca, mais tu restes à la regarder. Tu te laisses faire comme elle t’a dit. Les vêtements qui lentement, tombent au sol, dévoilant la peau marbrée de la jeune fille. Pas du soleil, non, de bleus. D’immondices. Alors d’un pas, Luca, tu agrippes tendrement ses mains pour l’arrêter dans son effeuillage. Elle a déjà perdu trop de plumes la belle, tu la pries d’un regard, de garder celles qui lui restent.“Pas de ça non.. Pas besoin. “ qu’il murmure l’ange alors que lentement, une main est abandonnée et que les doigts filent sur le poitrail et remontent contre la nuque d’Anna. Luca qui brille, Luca qui scintille. Et Luca qui veut aussi faire crépiter “Je vous ai dis que j’allais vous faire sourire…” et te pencher pour souffler au plus près de sa bouche, là où tu veux la voir pétiller. “... pas vous faire crier.” et abandonner sur son derme glacial, des pépites d’Amour qui dans son coeur, vont faire exploser de la joie.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 11:18




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Nerthus & Eros

Les laçages défaits un à un, le corset retrouve le sol et elle s'attaque au reste, glisse les bretelles sur ses épaules, craint encore ce qu'il pourrait se passer, n'en a pas envie. Il la stoppe et c'est l'horreur qui monte ; elle n'est pas assez envoûtante ? Pas assez séductrice ? Il va la renvoyer et se plaindre ?Ça la surprend,  qu'un client lui demande de ne pas se dévêtir, qu'il vienne ici mais pas pour les mêmes raisons que 99% d'entre eux. Mais Anna ça lui donne l'espoir, ça ravive son regard clair qu'elle pose sur cet homme. Il arrive que certains n'aient pas les mêmes préférences, qu'ils trouvent le plaisir ailleurs. Comme ce vieux type qui vient voir Marla pour qu'elle le materne, il passe de longs instants pendu à sa poitrine comme un enfant, alors lui, qu'est ce qu'il attend d'elle ? Anna essaye de comprendre, d'abord angoissée à l'idée de ne pas pouvoir le satisfaire, de ne pas comprendre, qu'il aille ensuite se plaindre, qu'elle se fasse frapper. Alors elle l'observe, intriguée , ses mains sur sa peau diffusent une étrange chaleur bienveillante, apaisante et il dépose des mots dans un souffle au bord de ses lèvres – sensation étrange, bienvenue dans cette âme perdue. Le cœur se calme petit à petit, les angoisses disparaissent. Et la peau rougit doucement, sous cette multitude de tâches sur son visage, reprend des couleurs. Qui est il ? D'où vient il ? Est ce qu'il est venu la sauver ? Elle ignore ce qu'il se passe mais sous son contact, son cœur se serre et c'est la joie, sans qu'elle ne puisse expliquer pourquoi.

C'est le cœur qui explose en mille couleurs, c'est la beauté de certaines images qui reviennent et qui lui donne le peu de bonheur auquel elle a accès. Des souvenirs seulement, le visage de ses parents, les aurores boréales sous l'hiver polaire, son anniversaire en famille, ils chantent tous, ils applaudissent. La gorge se noue, c'est incroyable, c'est merveilleux. Comment est ce qu'il fait cela ? Comment est ce qu'il arrive à infuser tel confort dans son cœur ? Elle se mordille les lèvres et puis sourit enfin, heureuse de ressentir cela de nouveau, heureuse de pouvoir le faire avec sincérité. Elle se sent bien, apaisée, elle arrive à mettre de côté ce qui lui ronge l'esprit et le corps depuis qu'elle est ici, juste un instant. La jeune femme entreprend alors d'enlacer cette personne, avec innocence, avec délicatesse. Tout le contraire de ce qu'elle peut faire d'habitude avec ses clients, il n'y aura pas d'étreinte essoufflée, pas de douleurs dans le ventre, juste la joie dans le cœur et ses mains sur sa peau comme salvatrices.  Les bras s'accrochent à sa nuque et elle pose doucement sa tête sur son épaule, profite de sa bienveillance, se sent de nouveau elle-même petit à petit. Et c'est vivifiant, elle a oublié à quel point elle brillait, à quel point elle n'a jamais été la personne angoissée que ces lieux ont fait d'elle. « Est ce que tu es mon ange gardien? » Il avait raison, il la fait sourire et ses doigts sur sa peau crépitent, de la douceur glissée sous la peau qui soigne les maux, les blessures de l'âme, détruit les barrière épaisses. Anna se détache doucement de lui, observe ce joli visage et pose ses mains sur ses joues. Sa peau est si douce, ce regarde est si beau qu'elle se sent privilégié de pouvoir le contempler d'aussi près c'est sans aucun doute un ange, il lui manque les ailes. « Quel est ton prénom? »

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 21:48



nerthus & eros

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C’est comme des papillons qui se posent délicatement sur le derme. C’est tout doux, une caresse imperceptible qui lentement, se propage ailleurs. Ça commence par la nuque, on y ressent des crépitements. Puis ça se glisse contre l’échine, dévore à coups de quenottes la colonne. Parfois, ça continue plus bas, échauffe les reins et s’empare des hanches pour les faire bouillir. Mais pas ce soir, non, pas pour Annalisa. Les paillettes remontent le long de son ventre et grappillent un peu plus de peau jusqu’à s’emparer du palpitant. Envelopper les contours du myoacarde de lumière et y dénicher les émotions les plus douces et les plus bienveillantes. Et les faire exploser comme un feu d'artifice en plein mois d'été. Oui, c’est comme ça que fonctionne ton pouvoir Luca. Il s’immisce là où les gens s’y attendent le moins, tout en choisissant les sentiments les plus enfouis mais surtout les plus percutants. Ceux qui peuvent faire frémir de passion, tomber sous la peur ou crépiter de désir. Mais aussi ceux qui font sourire de bonheur. Comme Annalisa ce soir là qui lentement déploie ses ailes comme un papillon qu’on vient de réveiller d’un long sommeil.

Jolie princesse, lance moi ta chevelure que je vienne à te rescousse.
J’ai de l’amour à la pelle et ne sais plus quoi en faire.


Le visage qui se niche sur ton épaule Luca, l’ange qui lui aussi sourit, tant les émotions de l’amour d’une seule nuit, le font virevolter à son tour. Car tu as beau donner Luca, tu prends aussi beaucoup. Et comme un vampire, ce soir-là, c’est d’Anna dont tu te nourris. Les crocs dans le coeur, les griffes empêtrées dans son bonheur, tu aimes ça, la saveur de l’euphorie. La douce enfant qui accrochent ses menottes à tes joues et te murmure une vérité que tu connais déjà Salducci. Oui, que tu aimerais lui répondre, je suis l’ange gardien du monde entier. Mais les anges ne sont pas seulement des êtres doués d’amour. Ils savent aussi piquer là où le coeur peut exploser sans qu’on puisse le recoudre. « Je m’appelle Luca. Nos deux prénoms riment… C’était le destin. » que tu lui murmures, amusé, avant de déposer un baiser sur le bout de son nez. Tu recules Luca et lentement vient te glisser dans son lit, tout habillé. Ce soir, c’est elle qui va connaitre le plaisir et la joie, et toi, tu ne feras que récupérer les miettes. «  Je te promets de ne rien faire sans ton accord Annalisa… Apparement j’ai des mains magiques… Elles peuvent te faire sourire toute la nuit si tu le veux. Tant que… Tu me laisses un peu dormir au petit matin. » Car l’hybris se réveillera quand la jauge d’Eros sera pleine. Et la déprime avec. Et le sommeil en compagnon de chemin.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 23:24




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Nerthus & Eros

Son bel ange se détache, recule et vient se glisser entre ses draps de soie. Annalisa l'observe une fraction de secondes, ses paroles lui viennent, elle a vu effectivement qu'il a les mains magiques, les mains qui sème le bonheur et la tendresse, l'apaisement et la joie. Alors il lui propose ce soir, de lui laisser encore profiter de ses dons, qu'elle puisse encore être dans cette bulle hors de tout, s'imaginer ailleurs qu'ici. A condition qu'elle le laisse dormir. Anna sourit, doucement, se pince les lèvres avant d'entreprendre de venir se glisser à ses côtés. Les longues mèches rousses glissent sur le lit,  elle vient s'allonger à côté de lui, respire doucement. Son regard tourne vers Luca, il l'intrigue, elle voudrait savoir comment il parvient à faire cela. Elle attrape ses mains, les contemple sous toutes les coutures. C'est bien grâce à celles-ci qu'elle a ressenti cette vague de chaleur, ce bonheur infusé dans les veines, qui a fait partir toute trace de mauvaises choses, de mauvaises ondes. Elle fait peau neuve Anna, elle se complaît à ses côtés parce qu'elle se sent elle-même et qu'elle a pu avoir un semblant de ce qu'il sait faire. Il n'a pas menti, il a su la faire sourire, il a su lui donner d'autres sensations que celle de l'amertume et la nostalgie. Elle embrasse ses doigts entrelacés aux siens et puis vient se blottir contre lui. Écouter son cœur battre, sentir quelqu'un de vivant prendre le temps de l'avoir entre ses bras. Quelqu'un qui ne lui veut aucun mal, quelqu'un qui est parvenu à lui dessiner un visage, rendre à sa peau toutes ses couleurs. Le ciel passe du gris, a bleu, juste pour cela, elle se dit bénie.

Il est son prince charmant, venu la délivrer de sa tour, lui apporter cette fin heureuse, lui redonner le courage de continuer. Anna aimerait connaître cette sensation de manière quotidienne, elle doit trouver un moyen de quitter cet endroit. En attendant il y a ces petits bonheurs comme la présence de Luca ici, elle se sent chanceuse de l'avoir pour elle, il émane quelque chose de doux, de l'amour. Ça peut être dangereux l'amour aussi mais là, elle le sent juste dans sa rondeur, dans sa beauté. Est il l'amour ? Peut être ? Ou le bonheur ? Elle ressent cette part divine par usage de tels pouvoirs, Anna est jeune réincarnation qui n'a pas conscience de son prénom. Un jour peut être elle se saura déesse et elle espère alors pouvoir faire d'aussi belles choses que Luca. Ses longs doigts fins glissent sur ce visage, elle le contemple, le détaille, dans le silence ; c'est retrouver le vrai contact humain, réapprendre à voir l'autre autrement que comme une source de souffrance. C'est la toute première fois que quelqu'un pose ses mains sur elle et ne la fait pas grimacer. C'est la première fois depuis longtemps qu'elle a ce sourire sur les lèvres. Il a de jolis yeux Luca, ils sont bleus, comme le vaste ciel, expressif ; doux. Les traits de son visage son parfaitement dessinés. Il ne ressemble à personne, lui aussi a l'air juvénile, lui aussi a des traits innocents. Il a ces boucles auburn, douces, soyeuses, aux reflets d'or. Elle veut se souvenir du passage de Luca ici, quand les instants sombres viendront elle n'aura qu'à penser à la venue de son ange. « Comment tu fais tout ça? » Elle veut savoir Anna, et en même temps elle ne désire pas briser la magie innocente de la jeune fille qu'elle est, qui croit en son étoile.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 23 Sep - 23:21



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Luca qui n’a de cesse de se frayer un chemin dans le coeur de la belle Annalisa. Tu te complais dans la beauté des gens, Eros, objective, celle qui fait briller les yeux et fait perdre la tête. Et Ana, elle peut encore scintiller tu sais. Elle n’a besoin que de tes mains pour frémir, que de tes doigts pour se réveiller, que de ton coeur, pour revivre. Alors bel ange, caresse ses hanches, accepte son corps contre le tien et berce là de ton toucher céleste.
Le dos d’Anna qui finit contre toi, ton coeur contre son derme, ton coeur qui pulse, qui explose, qui bourdonne au rythme de tes mains. Tu te laisses aller Luca, caresse son épaule, libère sa peau de sa longue chevelure pour y déposer un baiser. Plus de douceur pour Annalisa, plus de calme et de langueur. « Je ne sais pas… Je touche les gens et… leur coeur explose. Ce n’est pas toujours beau tu sais, mais avec toi… » Tu la tutoies, tu hésites à continuer, peut être que tu vas trop vite. Mais tu payes. Tu la payes. Tu peux tout faire d’elle et tu lui offres tellement de choses, un tutoiement ce n’est rien au final. « … Je veux te montrer qu’il y a encore de la lumière. Dans ce monde… » Tes doigts longent sa peau nue, son bras trop chétif, sa peau trop pâle. « … Chez les hommes… » Ta paume s’écrase lentement sur son ventre, se délecte du contour de son nombril « … chez toi. » Et les paillettes qui se déversent à nouveau alors que toi, l’Ange, tu te prélasses dans les émotions positives d’Anna. Elles t’enlacent le coeur, t’étreignent pour te faire pétiller toi aussi, Luca. Vampire aux doigts trop blancs, tu évites de dire que ce sont leurs émotions qui te font vibrer, leur coeur, que tu dévores.  « Tu es belle Anna… mais tu n’es pas que ça. » qu’il murmure l’Ange aux ailes encore cachées, si jeune et si innocent, qui n’en a que faire des histoires des mafias et du monde qui brûle sous ses pieds.
Tes lèvres qui s’écrasent contre sa gorge, lentement qui papillonnent  sur son derme et y abandonnent quelques lumières. Vis Anna, vis et ressens ce que les coeurs peuvent faire, quand enfin, ils recommencent à battre. Quand enfin, ils acceptent de vibrer pour soi et pas pour quelqu’un. « Laisse toi aller Annalisa… Sois toi…. Pas une autre. » Exalte Anna.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 23 Sep - 23:21




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Nerthus & Eros

Blottie dans ses draps réchauffés bien vite par leurs deux présences, elle a le visage qui reprend de ses couleurs, dos à Luca, la jeune femme inspire lentement. Une part en elle encore crispée, parce que c'est comme ça depuis son arrivée ici : le dos douloureux, le corps marqué, éreinté, elle n'a connu autre chose que les baisers acides et les gestes de violence. Elle laisse ce monde derrière sa porte, se concentre sur Luca en ayant accepté son invitation et souffle, enfin, se délecte de ces nouveaux contacts de ses doigts magiques. Elle ferme les yeux, ressent ses gestes comme salvateurs, à son âme à son cœur, à son corps, c'est indescriptible, cette joie qu'il lui offre, cette chance qu'il lui donne. Et elle veut bien le croire, les explications qu'il lui donne lui suffisent pour étirer un sourire au creux de ses lèvres. Le visage apaisé, elle ressent sa présence, il manipule son aura, comme il manipule les étoiles du bout de ses doigts, magicien des temps anciens, revenu pour soigner les blessures. Ses cheveux laissent le passage à sa peau, elle est en confiance, parce qu'il a fait renaître la joie en elle, le calme, et la sérénité.La chaleur de ses doigts parcourent sa peau, une cascade de pépites dorées. Elle entrent dans l'épiderme, traversent le derme, jusqu'aux nerfs, jusqu'au synapses, et elle réagit à ces informations qu'il lui transmet. Son don est incroyable, combien de fois se serait elle sauvée en ayant tel don du bout des doigts. Luca a les pouces dorés, Annalisa les a verts. Chaleur qui se diffuse dans son ventre quand ses doigts s'y aventurent, les papillons  battent des ailes, un frisson remonte l'échine, spasme vif, elle n'a pas connu le bien être dans son propre corps depuis trop longtemps. Il est tout à fait possible que les gestes que l'on porte vers elle soient emplis de bonnes choses, l'idée revient, c'est réel, elle n'est pas qu'une poupée souillée, elle a le droit aussi de connaître ce genre de geste tendre. Annalisa se pince les lèvres et souffle doucement, les émotions sont amplifiés, les effleurements emplis de bienveillance réveillent en elle de ces sensations qui ont été annihilées trop longtemps. Elle ressent alors ce plaisir d'être entre les bras de quelqu'un, la bienveillance, la protection, la gentillesse, la douceur. Et elle, elle parvient à y avoir encore cette joie, à puiser ces petits riens qui font qu'elle reprend possession de son corps. Juste elle, Luca l'y aide, parce que c'est ce qu'il sait faire, parce qu'il se met à son service et le fait très bien.

Elle le laisse aller et venir sur sa peau, à sa guise, parce qu'elle est sienne ce soir et qu'il la rend heureuse, parce qu'elle est dans cette bulle hors du temps, un cocon. Aussi vite, tant de confiance laissée quand le corps se détend complètement. Les tensions musculaires disparaissent à force de crispation, elle a un nom, un visage, ces mains qui la touchent le savent, c'est porté à son attention, pour Annalisa, pas pour user du corps de la poupée, par pour sentir le parfum de cette fleur jusqu'à la faner. Elle se laisse aller, comme il le dit, les chaînes se brisent et il s'envole avec elle. Paupières toujours closes, la jeune femme respire lentement, ressent chaque vibration sous la peau, chaque feu d'artifice, et ses gestes lui font toujours plus de frissons, toujours plus de papillons qui battent des ailes, prennent lentement leur envol, de la pureté de ses geste jusqu'aux sensations procurées et cette joie toujours, cette joie, ce bonheur, dessiné sur le bout des lèvres. Qu'il continue de dessiner sur son corps, elle se fait toile, lui laisse faire tous les motifs qu'il souhaite lui ancrer à la peau.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 24 Sep - 23:05



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When the rain is blowing in your face
And the whole world is on your case
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Le corps qui, lentement se laisse aller à tes mains expertes Luca. Tu la sens, Anna, se délivrer de ses chaines à mesure que tes doigts glissent sur son derme. C’est comme déposer du baume sur une peau brûlée, ça fait mal au début puis lentement, l’onguent fait effet et ralenti les spasmes de douleur. Tu es un vrai soleil Luca, tu illumines de tes doigts, les peaux qui ont été martelé et les esprits brisés. Tu amènes de la lumière là où il n’y avait que l’obscurité. Et quand la respiration de la belle Anna se calme, tu sais que tu as réussi à t’immiscer là où il fallait Luca. Tu sens que tu as touché son coeur, là où l’émotion la plus forte vibre et scintille. Et tu t’en délectes, paillette par paillette, sans en laisser une goutte suinter ailleurs que dans tes mains. Ton souffle diminue aussi Luca, ton coeur palpite moins fort car le bonheur et la joie qui imprègnent la belle Anna t’enlacent aussi. Et tu aimes ça, te prélasser dans ces émotions toutes simples mais ô combien difficiles à dénicher surtout dans un contexte aussi brutal. Les maisons closes n’ont pas de place à offrir pour les filles aux sourires trop vibrants et aux coeurs trop grands. Anna a visiblement éteint le sien depuis longtemps et ce soir, tu le réveilles brutalement Luca.
« Ce que tu as dans le coeur Annalisa… Il faut que tu l’acceptes. Arrête de te cacher et de te laisser faire… » que tu murmures bel ange alors qu’un baiser est abandonné au creux de la nuque de la belle rousse. Car toi, tu ne vas pas pouvoir continuer de jouer les feu d’artifice en elle. Déjà la fatigue t’assaille et l’hybris te saigne lentement. La dépression se colle à ton myocarde, l’impression de t’endormir lentement, d’être anesthésié. Et les doigts qui se détachent du derme d’Anna et se placent prudemment sur le matelas, loin du derme et du coeur qui virevolte encore un peu alors que le tien, s'éteint. « …je dois dormir maintenant… pardonne moi. »
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Jeu 27 Sep - 9:26




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Gestes imbibés d'amour, de bienveillance, glissent sur sa peau, pétillent sous la peau. Explosion de sensations, la joie y est au creux du ventre, les papillons qui s'envolent un à un. Elle soupire doucement, les paroles de Luca s'impriment dans son esprit, il a raison, elle le sait, mais elle n'est pas assez forte, elle n'a pas assez d'aide pour s'en sortir. Et puis il abandonne sa peau, maisse un dernier frisson. Annalisa ferme doucement les yeux, blottie au creux de ces sensations perdues et pour la première fois depuis longtemps sa nuit est complète, reposant. Elle rêve de son pays natal, de ces fois là où elle allait simplement s'occuper de ses poneys, revêtue de son lopapeysa fétiche qui sent la ferme, les moutons. Et les paysages partiellement enneigés à perte de vue, les montagnes écorchées du long glacier au loin et cet air pur, ces odeurs caractéristiques d'une terre volcanique, constamment en activité dont les vibrations lui remontaient déjà dans le corps. Quand elle se réveille, elle croit y être encore, presque sur le point de croire qu'elle verra ce paysage en sortant de cette pièce. Son regard clair se pose sur la porte, la lumière qui se faufile en dessous s'éclipse, bouge comme des aurores boréales, à cause du mouvement derrière. Le Red Lantern est déjà bien éveillé, personne ne la dérage parce qu'ils savent que le client est encore là. Annalisa tourna la tête et découvre le visage endormi de Luca qui a été son oasis le temps d'un soir. Pas de frénésie dans les reins, pas de ventre livré au démon de la luxure. Elle observe son minois endormi un moment, se redresse, dépose un baiser sur son front et quitte les draps chaud pour aller dans la salle de bain annexe, se doucher, et puis revêtir ses tenues trop légères, sous-vêtements de couleur rouge, une nuisette trop aguichante par dessus et elle revient se glisser entre les draps, a besoin de profiter un peu plus du confort que lui procure Luca. Elle n'a pas envie de continuer à vivre ici, elle n'y est pas depuis longtemps qu'elle sent que cet endroit est une véritable prison pour elle, pour sa santé mentale, pour ses pouvoirs, Nerthus est éteinte au fond d'elle, sous son voile épais qui lui cache le visage, elle est figée, elle marche dans ce désert de sable noir. Elle n'en a pas usé depuis longtemps, elle se sait pourtant puissante, pour avoir réveillé le grand Geyser, pour avoir dérangé le calme d'un volcan de son île. Elle ne serait pas capable de faire trembler une table.

Elle attend qu'il ouvre les yeux, qu'il revienne des bras de morphée et lui adresse un joli sourire « Bonjour Luca » Il va s'en aller et l'oublier, parce qu'il n'est pas le genre de client qu'elle a l'habitude de croiser, un cœur pur comme le sien ne viendra pas deux fois ici. Elle est triste de penser de cette façon mais aussi heureuse parce qu'elle aura passé une très bonne soirée avec lui. Innocente, pure, ses gestes envers elle étaient si doux que cela contraste avec la violence qui lui fatiguent les lombaires

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 30 Sep - 23:38


When the rain is blowing in your face
And the whole world is on your case
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Et le sommeil qui lentement t’étreint le corps Luca, l’impression de voguer au rythme des songes et surtout des cauchemars. Il y a le silence du coeur qui a tambouriné trop fort au creux de celui d’Annalisa. Il y a cette impression de tomber encore et encore, dans le noir. Aucune lumière et aucune plume pour te rattraper Luca, y’a rien à faire, quand l’hybris s’acharne sur toi. Pas encore assez puissant, l’Ange, il oublie souvent qu’il est humain et pas encore uniquement divin. Pourtant, il a hâte, de se laisser entièrement embraser par Eros. Oublier la fatigue, le stress et la dépression. Oublie la maladie qui l’anesthésie quand il fait crépiter un peu trop ses doigts sur les courbes des hommes et des femmes. Oublier tout, la peur du gouffre, le silence des âmes. Oublier tout et n’être qu’un avec cette chose qui grandit en lui, comme la pépite au sein du coeur d’Annalisa.
Lui aussi veut briller comme l’âme de la belle, lui aussi veut se sentir entier et plus entaillé par un monde qui ne le plait pas. Luca Salducci a déjà la tête pleins de rêves et le coeur plein d’amour. Même pas besoin d’ailes pour voler, il sait qu’il a juste besoin de sourire comme celui d’Annalisa, pour s’élever.

Tu sens la présence chaude à côté de toi Luca, tu sais qu’elle est là, à te regarder. Et même si le palpitant est encore un peu éteint, tu aimes te faire désirer. Alors tu attends, pour ouvrir les yeux, apprécie sentir les prunelles de la jolie Anna caresser ton doux visage. Mais le sourire qui s’éveille sur ton visage, tu as du mal à le dissimuler et il vient briser ta couverture - clairement, Salducci, tu ne seras jamais agent secret. « Bonjour » que tu murmures, la voix trop enfantine pour laisser de marbre la plus glaciale des âmes. Tu bouges un peu les fesses, remue comme un verre de terre sur le matelas, tout ça pour te rapprocher d’Anna et nicher ton crâne dans le cou de l’inconnue à la longue tignasse. « Tu sens bon… le bois fumé ? Ou je confonds ? » et alors que tu lui demandes, y’a ton petit nez qui se plisse comme celui d’un gamin entrain de découvrir des odeurs qui lui sont étrangères.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 1 Oct - 23:08




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Nerthus & Eros

Il est beau dans son sommeil Luca, bel Adonis, bel homme, avec un cœur d'or et des mains d'or. Premier depuis longtemps qu'elle se plaît à observer dans son sommeil, les doigts s'enroulent dans ses boucles, redessine les contours de son visage et puis il ouvre les yeux. Sa peau est chaude, endormie, son regard s'éveille doucement. « Bonjour répond t-elle avec un joli sourire. Dans la douceur matinale, le moment est tendre, Luca en profite pour venir coller sa tête contre elle, respirer les senteurs scandinaves de sa peau.

Le bois fumé ? Elle ne sait plus ce que ça sent le bois fumé, pourtant en Islande elle a passé de longues heures devant la cheminée chez ses grands parents, emmitouflés dans les couvertures en laine avec un bouquin. Anna sourit, si il trouve qu'elle sent le bois fumé, ça ne peut être que positif non ? Si ça lui inspire tel confort, tel parfum naturel. La jeune femme fait alors glisser son nez sur son épaule, s'imprègne de son parfum et essaye de lui donner une description olfactive. Luca c'est ces effluves sucrées qui proviennent du four, un gâteau aux pommes en train de cuire. Douceur d'enfance, un parfum qui incite au voyage, sensuel. Elle réclame ses bras, vient se blottir contre lui pour s'en imprégner davantage. «  Toi tu sens l'amande, le frangipanier, les fleurs, la douceur, la gourmandise » Elle chuchote contre sa peau, écoute les battements de son cœur, apprécie le contact humaine dénué de toute luxure ; juste entendre le cœur qui cogne, vivant.

Elle se lève du lit, s'assoit sur le matelas et son regard se pose sur cette porte qui derrière renferme l'enfer. Elle ne désire pas l'ouvrir, elle veut rester là, avec son ange gardien, continuer à être heureuse, ne pas retourner entre les bras d'inconnus. Elle rajuste les bretelles tombées sur ses épaules,  c'est la première fois depuis longtemps qu'elle dort avec un homme sans qu'il n'essaye de lui passer dessus, elle était pourtant à moitié nue. Luca lui a apporté autre chose, mais elle n'oublie pas qu'il était client et comme tout client le moment de se quitter va arriver.  Pic dans le cœur, elle voudrait être égoïste et le garder pour elle, ou alors qu'il la kidnappe comme l'aurait fait cet homme avec la princesse Raiponce. Elle passe machinalement ses doigts dans ses longues mèches rousses qui dans la nuit se sont retrouvées emmêlées. « Tu veux me brosser les cheveux? » Elle attrape sa grosse brosse en bois posée sur la table et la tend à Luca avec un large sourire amusé. c'est toujours son premier réflexe du matin de les démêler, mais elle adore qu'on le fasse à sa place, c'est moins fatiguant et puis ça la relaxe. Les filles ici jouent souvent avec les cheveux d'Anna, lui font toutes sortes de coiffures, c'est sans doute le seul point positif qu'elle trouve à ces lieux.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 2 Oct - 13:21



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L’amande et l’orange ? La frangipane ? Ça lui convient à l’Ange, de sentir comme un gâteau qu’on sort du four, le dessus croquant et marbré par la chaleur, l’intérieur doux et sucré. Avec un peu de piquant parfois, des cristaux de sucre qu’on laisse trainer ici et là dans la pâte pour surprendre, cela qui viendra y abandonner ses dents. Oh oui, ça lui plait cette comparaison à Luca Salducci, d'être un délicieux fondant aux notes d’orange et d’amande, encore chaud à la sorti du four et qui réchauffe les existences vides des gourmands.
Il profite encore un peu, hume la saveur délicate de la peau d’Anna, a envie de crépiter sur sa peau, d’y laisser quelques pétales de roses, les rouges, celles qui piquent et charment en même temps. Un peu égoïste l’enfant des cieux, il a envie qu’elle se rappelle de lui jusqu’à son dernier souffle, qu’elle ait son visage en tête quand elle abandonnera la vie. C’est comme ça, quand on est Eros, on ne peut se contenter d’une seule nuit, il faut une vie toute entière pour combler le coeur du Dieu de l’Amour ainsi que son plaisir.
Anna qui se lève, petit corps qui se trémousse, peau trop pâle parsemée de tâches de rousseur. Luca qui photographie la carte du ciel qu’elles forment sur le derme de la jolie déesse. Qui est-elle enfait ? La pique de rappel dans sa tête, le grade de la Camorra comme une couronne sur sa tête, il pourrait peut-être essayer de la recruter, non ?

Non qu’il se murmure à lui-même, ces moments là sont à lui, il aime la Camorra, mais Eros n’appartient qu’à lui-même. Haut gradé peut-être, mais dieu primaire avant tout, Eros s'est fait tout seul et n'a besoin de personne pour continuer d'exister, sauf de coeurs prêts à palpiter. Et oui, les anges sont bel et bien égoïstes malgré ce que les écrits laissent penser, sinon, ils auraient offerts aux hommes, le secret de leurs ailes et de leur beauté. "Pourquoi garder des cheveux si longs ? " qu’il murmure Luca alors qu'il débute l’exploit sportif de démêler les quelques noeuds de la tignasse d’Anna. Il se plaint intèrieurement de ses petits bras, il lui faudrait l’aide d’une autre personne pour tenir correctement les mèches d’une longueur indéterminable. "C’est superbe mais… Ce n’est pas compliqué ? Pour aller aux toilettes par exemple ? " Et poser la question sans se moquer, juste dans un souffle léger alors que les mains s’évertuent de brosser les cheveux d’Annalisa. Ta naïveté te perdra Luca ou alors… Elle te sauvera.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 2 Oct - 16:20




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Nerthus & Eros

Rire étouffé à sa question, il est vrai que c'est parfois dangereux d'avoir une chevelure aussi longue, quand elle ne fait pas attention, les coince un peu partout, mais enfermée entre ce murs là elle ne va pas risquer grand chose. «  Oui, il faut que je fasse attention, je les porte devant d'habitude, ou alors je les tresse quand j'ai le temps de le faire. » Quand les clients ne s'amusent pas à lui agripper la chevelure, ça peut rester quelques heures avant de finir n'importe comment. Parfois certain lui en arrachent par poignées et avec le stress il lui arrive de perdre des cheveux, qu'ils soient ternes, secs avec le stress également. Alors elle peut aisément passer sur la question qu'il lui a posé, pourquoi les garder longs. On lui a jamais réellement demandé. «  Je les garde longs pour pouvoir prendre le temps de m'en occuper, un moment à moi dans ces lieux...particuliers. C'est la seule chose que j'aime sur moi, qui m'appartient encore alors j'en prends soin » Parce que son corps ne lui appartient pas, lui fait souvent honte, elle ne peut pas se regarder dans un miroir, elle refuse de contempler les marques qui rougissent la pâleur de sa peau. Annalisa se pince les lèvres, ferme les yeux en sentant les mains agiles de Luca venir aider la brosse à se débarrasser des nœuds. En général ils glissent facilement, et puis elle ne craint pas non plus qu'on tire. Elle apprécie qu'il s'occupe d'elle, prenne soin d'elle, soupire d'aise. Et le cœur de nouveau se fâche quand elle entend la porte s'ouvrir.

Pas d'intimité ici, une de ses collègues au visage sévère qui souhaitait la réprimander sur le temps qu'elle met à venir ce matin se stoppe devant la scène. Elle fronce les sourcils, il est rare que certains clients passent la nuit entière avec elle et restent au lendemain. Elle fronce les sourcils et ferme de nouveau la porte, parce que le client reste la priorité de l'établissement et s'il se plaît en compagnie d'Annalisa il peut continuer de l'avoir à condition qu'il paye. La jeune femme se pince les lèvres, elle ne voulait pas engager ce terrain là, parce qu'elle ne considère pas Luca comme un client. « Ils pensent que tu ne vas pas payer, personne n'est resté avec moi aussi longtemps » Elle n'a parfois pas le temps d'avoir un sommeil décent qu'au réveil on la réclame ; parce qu'ici même si le soir est là où il y a le plus d'affluence, certains viennent tirer leur coup avant le boulot. Elle attrape sa main, se retourne vers lui et lui adresse un joli sourire quand il a fini de lui démêler les cheveux. Elle ne veut pas qu'il s'en aille, mais ne veut pas qu'il s'endette non plus pour être resté en sa compagnie. Baiser chaste déposé sur la joue de son compagnon, elle soupire doucement, nostalgique, déjà. La journée va être bien triste. «  Hier c'était mon anniversaire, tu as rendu ma journée plus belle, je t'en remercie... » Elle avait commencé par des pleurs, elle a fini par un sourire.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 7 Oct - 10:44



nerthus & eros

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La seule chose qu’elle aime sur elle ? Luca qui tique un peu, qui a du mal à comprendre comment une femme comme elle ne peut s’aimer. Il y a de la beauté et de la douceur sur chaque parcelle de son derme. Elle brille Annalisa, son âme est pure et son coeur, prêt à palpiter à nouveau pour le bonheur. Sa silhouette gracile a été brisé, les bleus sur ses cuisses sont une preuve de la douleur causée mais… Elle scintille et cache en son sein une déesse qui n’a pas le droit de laisser tomber. Elle doit se relever et comprendre qu’elle s’appartient avant d’être à eux. Elle n’est pas seulement belle, elle est magnifique. Du corps à l’ame, du coeur à sa divinité.
Les cheveux sont abandonnés, légère pointe de tristesse dans le myocarde d’Eros qui appréciait ces instants à caresser la rousse chevelure d’une déesse qui lui est encore inconnue mais qui lui plait. Il sent de la force en elle, quelque chose à la fois froid et bouillant, comme une ébullition qui se forme à la surface d’une terre glacée. Un geyser, un volcan. Un élément qui n’attend que ça, pour exploser et détruire ceux qui ont tenté de la mettre à terre. Luca qui voit le regard d’une prostituée sur eux, dans l’embrasure de la porte, qui arque un sourcil mais ne dit rien. C’est leur moment, leur instant, les autres n’ont pas le droit d’exister quand l’Amour donne et prend. Et puis elle se retourne Annalisa, lui parle, le laisse un peu interrogatif à l’idée qu’elle puisse s’imaginer qu’il ne paiera pas. Puis il y a les baisers sur la joue et les mots et…« Ton anniversaire ? » Luca qui se recule comme sous une claque, éberlué à l’idée que la jeune femme ait dû fêter cette journée aux creux des reins d’un parfait inconnu. Il se lève, les yeux qui voguent de droite à gauche, cherchant sa veste, comme s’il allait partir. Mais non, jamais, pas aujourd’hui, pas en laissant Anna seule avec sa chevelure magique. « … Il faut le fêter ! Je te laise te préparer, je te kidnappe pour la journée Annalisa. » et l’ange sourit, aimant les cachoteries et les surprises. Le corps est plié, baiser abandonné sur le front et les prunelles qui s’ancrent dans celles de la belle divinité. « Et ne t’inquiètes pas pour l’argent…Je leur ai laissé ma carte gold à l’entrée. » et Luca qui cligne d’un oeil, petit joueur qui offre sans compter. Qui donne pour s’accaparer.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 9 Oct - 17:01




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Nerthus & Eros

L'annonce de l'anniversaire semble le perturber, pourtant elle ne faisait que le remercier pour ce qu'il a fait. Elle espère ne pas l'avoir brusqué, s'en inquiète un court instant et il la surprend à lui demander de s'habiller pour aller fêter son anniversaire. Elle ne comprend pas, d'abord, l'observe un peu dubitative, il va réellement faire ça ? Il réitère et elle cligne les paupières, essaye de remettre ses idées en place. N'est ce pas dangereux pour elle ? Qui est faible, sans défense si elle n'est pas entre les murs que possède la Bratva ? Anna se pince les lèvres, pourtant elle en a envie, de redécouvrir ce qu'il se passe dehors.

Should I ? No. Here I go !

Elle ouvre son placard, rempli de dessous affriolants de toutes les couleurs et cherche des vêtements normaux, qu'elle porterait en dehors du Red Lantern. Un peu traumatisée depuis son arrivée ici par les conflits mafieux, Annalisa sort le moins possible, c'est à dire qu'elle préfère rester enfermée ici, dans sa chambre. On ne l'empêche pas de sortir quand elle a des moments libres, elle a fait le choix de ne pas avoir de courage, de se laisser vivoter entre ces mains qui parfois la maltraitent. Elle sort un ensemble aux couleurs fades, à vrai dire ce ne sont pas ses vêtements à elle, elle n'en a plus eu depuis longtemps. Un jean trop large, un t-shirt un peu troué et une chemise de bûcheron dont elle retrousse les manches en guise de veste. Elle se regarde dans le miroir, elle trouve ça rigolo en fait, Anna n'a jamais réellement été très coquette, en Islande il est difficile d'être coquet avec le froid qu'il fait en hiver ; elle espère juste que Luca n'aura pas honte de sortir avec elle ainsi affublée. Sortir, l'idée lui était venue plusieurs fois, manque de nature, manque de sentir le vent dans ses cheveux, si Luca lui tient la main elle aura peut être moins peur de sortir.

Ça la stresse un peu et en même temps elle est contente. On lui lance un regard en biais, quand elle sort de la chambre, à cause de ses vêtements qui n'en montrent pas assez et qu'elle préfère pourtant aux guêpières et aux bas. Elle a un sourire radieux, alors qu'elle marche en direction de la sortie alors qu'elle annonce que son client désire l'emmener pour la journée. Le cœur cogne, elle observe la porte d'entrée appuie sur la clenche et l'ouvre. Mouvement de recul, et puis finalement elle fait quelques pas dehors, ses cheveux volent avec la brise, sortie de sa prison, sortie de sa tour, elle ferme les yeux et profite un peu. Elle essaye de ne pas penser aux éventuels méchants des autres mafia qui pourraient venir la chercher comme on lui a déjà dit, même si elle ne comprend pas pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre. Les gens dehors n'ont pas l'air de craindre cela. Anna se retourne vers Luca, un large sourire sur le visage, le regard pétillant. Elle se précipite contre lui pour le serrer entre ses bras. « Je suis contente! » Quel sera le programme de la journée ?, Peut il l'emmener dans un parc ? En promenade ?

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 13 Oct - 10:03



nerthus & eros

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Elle a l'air d'apprécier l'idée Anna, se change aussi rapidement que Luca quand il a le désir qui pointe le bout de son nez quand il est entouré. A peine a-t-il enfilé sa veste que voila la jolie princesse du Red Lantern prête pour la journée. Il le voit, ce sourire heureux, un vrai éclat de bonheur dans la tristesse du lieu. Nul besoin d'effleurer le derme de la jolie demoiselle, une joie pareille, ça ne peut se cacher.
Il y la porte ouverte, la rousse aux cheveux magiques qui, timidement, sort de sa prison dorée. Il y a l'Ange qui fait chauffer sa carte gold à la réception, le sauvetage d'une princesse au coeur brûlé n'ayant pas de prix pour l'Amour réincarné. Et il y a les dieux, qui dehors, se retrouvent ensemble, sous la brise légère qui emporte la peur et embrase la curiosité. Sous les mots d'Anna, Luca arque un sourcil, sourire qui accompagne la moue déconcertée. "Attend de voir le reste de la ville, cette rue est un peu trop sale pour une jeune femme comme toi Anna." L'Amour qui n'a pas sa langue dans sa poche, se fiche bien de se moquer de la crasse du quartier russe. Lui vit dans des palaces et des hôtels 5 étoiles mais malgré tout, c'est au Red Lantern qu'il a découvert la plus grande beauté d'Arcadia. Main tendue, Luca qui agrippe les doigts d'Anna et qui l'emmène loin de tout ça. Du bruit, des néons sordides éteints, de l'ambiance scabreuse et du danger qui à chaque coin de rue, peut lui couper les ailes. L'Amour est un italien, l'Amour a le rang de sous boss au creux des reins. On n'approche pas la Bratva si facilement, même si c'est pour tirer son coup et faire tomber les diamants.

Il ne leur fallait que 15minutes de marche pour rejoindre le centre. Mais visiblement, avec une jeune femme comme Anna, il leur en faudrait le double. Curiosité et joie poussée à l'extrême, c'est que Luca, il adore ça, voir crépiter quelqu'un avec autant de folie. Elle brille tellement Anna, que si les humains voyaient les auras, ils tomberaient immédiatement amoureux de la sienne.  "Mais depuis combien de temps n'es-tu pas sorti ? Qu'est ce... Qu'est ce que tu fais dans cet endroit ? C'est de l'espace qui te faut, pas des draps où tu te caches."  Oh s'il savait Eros, que le monde n'est pas toujours tout rose et que la vie a plus de barrières qu'il peut imaginer. Gamin qui a vécu dans l'opulence, dieu attendu, homme qui ne cesse de grimper les rangs.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 14 Oct - 11:45




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Nerthus & Eros

Le bonheur de se promener dehors, de se dégourdir les jambes. Qu'on l'aime, sans avoir besoin de la toucher, sans marquer sa peau que de baisers. Des baisers qui pétillent, paillettes dorées qui font sa peau tachetée, du bonheur a l'état brut, de la joie enfin, elle rêvait de pouvoir fermer les yeux et soupirer longuement avec l'air extérieur. Elle suit son guide, observe un peu tout comme une touriste alors qu'elle est arrivée il y a deux ans. Deux ans, c'est aussi la réponse à la question qu'il lui pose ; Luca, visiblement choqué de voir qu'elle n'est pas sortie depuis lors.« Deux ans... »C'est peut être pas grand chose dit comme ça, mais pour une personne aussi lumineuse et qui a besoin de verdure comme Anna c'est le bout du monde. Elle a eu peur de se faire attraper, qu'on la torture, qu'on l'exploite alors elle s'est retranchée là où on lui proposait d'aller, mais cela a en fait été tout le contraire de ce qu'elle cherchait à faire. Elle n'a pas eu réellement le temps de visiter Arcadia, très vite après son arrivée ici elle a été approchée par la Bratva. Et depuis, c'est toujours la même chose, cuisses abusées, cerveau lobotomisé, ce qui était son pire pire cauchemar est devenu sa routine. Et dans le creux de la main de Luca elle trouve ce qu'elle a oublié.   Elle se mord les lèvres, elle a honte d'elle, elle a honte de ce qu'elle fait, elle a honte d ne pas se croire assez forte pour supporter ce monde étrange. La protection lui a été offerte, cadeau empoisonné qui la tue un peu plus tous les jours. Et la fleur qu'elle est perd de son éclat, les pétales arrachées. « Quand je suis arrivée à Arcadia on m'a fait comprendre que si je me rangeais pas dans un camp je finirais tuée, et j'ai vu des choses... Ça m'a choquée, j'ai eu peur, ils m'ont offert le Red  Lantern comme refuge »

Est ce qu'on va la haïr parce qu'elle a osé s'en aller ? Avec quelqu'un qu'elle sait qui n'est pas de la bratva et qui tente de lui ouvrir les yeux ? Elle songe un instant le regard par dessus son épaule. Les iris clairs se poser sur le coin de cette rue où ils ont disparu du quartier prisé par la Bratva, elle devrait peut être faire demi-tour ? L'hésitation, la crainte d'être réprimandée pour ressentir telle liberté soudainement. Et non, car la main de Luca dans sienne lui donne le courage de prendre sur elle, elle verra après, elle a toujours voulu avoir ce courage de marcher dans la rue. C'est presque étrange de voir ces silhouettes passer à côté d'elle et qui ne la regardent pas, qui ne la détaillent pas comme un morceau de viande à dévorer. Elle est comme tout le monde ici, et ils n'ont pas l'air non plus de lui vouloir du mal, de l'enlever parce qu'elle est spéciale et qu'elle ne comprend rien à ce qu'il se passe ici. La vérité est que Anna a une fausse version des faits, qu'elle ne sait pas tout, qu'on lui a raconté des choses en profitant de son innocence et de sa naïveté. Arrachée à son bonheur, une fois, arrachée son innocence ensuite, entre ces lieux, elle n'a rien connu d'autre que cette domination constante, parce que c'est le seul moyen pour elle de survivre à ce chaos. Pourtant là, c'est retrouver les sensation d'une vie normale, c'est possible se dit-elle.

« Est ce que je risque de me faire tuer ? Je devrais peut être rentrer, me mettre à l'abri... » Elle lâche soudainement la main de Luca, se retrouver aussi loin de cet endroit l'angoisse un peu, parce qu'elle ne sait pas si cela est raisonnable. Les mèches rousses retombent entourent son visage, cache presque ses yeux quand elle baisse la tête. «  Les ennemis vont vouloir me faire du mal si on me trouve, ils peuvent savoir, ils savent tout. On m'a dit qu'en dehors d'Ashmill et de Siren Alley, c'est dangereux »


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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 20 Oct - 21:38



nerthus & eros

When the rain is blowing in your face
And the whole world is on your case
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Deux ans. Deux années enfermée dans la pénombre, l'odeur de l'alcool et les effusions de colère. Deux ans à être le jouet d'hommes libidineux et rageux, deux ans à être leur poupée de chiffon, à être balancer à droite à gauche comme si elle n'avait pas de conscience. Deux ans, Luca n'arrive pas à parler, ni à bouger face à cette réponse. L'enfant de l'Italie a du mal à comprendre comment on peut laisser quelqu'un l'enfermer pendant tant de temps sans se poser de questions, sans tenter de s'échapper, sans avoir le goût de la liberté. On lui a bloqué les mains pendant une année, il a cru devenir fou l'Ange aux doigts dorés. Une année et il était dingue, et ce n'était que les mains... Annalisa, elle, avait le corps, le coeur et l'esprit sous des chaines faites de taffetas et de soie, histoire qu'on ne voit pas que sous son attirail de femme de joie, elle était bien une esclave.
Un peu décontenancé, Luca l'écoute, la suit, fait crépiter ses doigts contre sa main, sans utiliser son don, juste de la tendresse humaine, de la gentillesse et de la beauté. Tout pour elle, tout pour qu'elle sourit, pour que, pendant quelques heures, elle se sente humaine et divine . Il les écoute les mots, continue de marcher, comprend tout ce qu'elle dit mais ne peut l'accepter. Qui a pu lui faire croire ça ? Luca est naïf, mais Anna, elle le dépasse de loin. Et puis la main est abandonnée, la rousse à l'air mutin se pare d'un masque de crainte et de panique. Elle ne ment pas, elle croit vraiment ce qu'on lui a répété pendant des mois et des mois. Alors l'Amour se rapproche et ses mains s'arriment sur ses épaules, caresses d'or, paillettes de joie, celle qu'il ressent au plus profond de la belle Anna. Ça le fatigue, de contrer la peur qui l'anime et déjà les prunelles se ferment un peu tandis que les doigts remontent et s'ancrent sur les joues empourprées. "Ils vous ont menti Anna, le monde n'est pas tout noir.... Il n'est pas tout blanc aussi mais... Prunelles bleutées qui se voilent, fatigue intense, émotions qui perdent en puissance. L'Amour est si jeune et l'Amour a mal mais il refuse de laisser un coeur empoisonné par la Bratva. " C'est d'être une esclave qui est dangereux Annalisa, pas l'extérieur. Pas l'inconnu.Et mettre des mots là où les hommes lambda n'auraient pas oser lui dire la vérité, à Anna. Les mains qui abandonnent le derme, paillettes qui ne sont plus et pourtant, c'est de l'amour vrai qu'on sent dans les prunelles de Salducci. Il ne veut pas la laisser aux griffes des russes, de cette mafia qu'il exècre, mais a-t-il le choix ? En l'emmenant loin d'ici, la Bratva demanderait justice, et il n'est que sous-boss... Il n'est pas Don. "Vous connaissez la Bratva... Je suis de la Nuova Camorra. Je suis haut placé et je vais vous aider Anna... Je vais réellement vous aider." Tant pis pour les secrets, Eros n'en a que faire, il est connu, son visage, son nom, la Bratva sait qu'il appartient a une unique mafia. Le pantheon grec ne laissera pas une déesse bien qu'étrangère à son peuple, en danger. L'Amour est universel, l'Amour n'a besoin de personne pour décider.

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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 29 Oct - 11:11




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C'est la première fois qu'on lui montre un peu de considération sans la mettre en garde, sans la menacer, sans polluer son air de mauvaises ondes. Le regard se fige dans celui de Luca, écoute ces paroles là, il est un ange tombé du ciel pour lui venir en aide, c'est certain. Jusque là elle n'avait pas la notion de cet enfermement, parfois ça lui prend, elle réalise, déprime et le jour d'après elle ne sait même plus qui elle est. Anna n'a pas de réelle personnalité, elle incarne un personnage qui doit susciter le désir, faire les poches de ses amants qui se multiplient derrière la porte de sa chambre pour qu'ils soient contents, pour qu'elle puisse continuer à avoir un lit où dormir et de la nourriture. Pour cela elle n'envisageait pas de partir, mais elle voit maintenant à quel point elle a été aveugle sur bien des choses. Luca ne pourra pas lui faire de mal, Luca ne peut pas lui mentir n'est ce pas ? Il est d'une mafia concurrente et contrairement à comment elle aurait cru réagir, elle se sent en sécurité. Le cœur bat alors, d'un nouveau rythme, cogne contre sa poitrine, c'est comme s'il la couvait d'amour et personne ne l'a jamais regardée comme il le fait.

Elle se mordille doucement les lèvres, ses mains rejoignent celles de son sauveur et elle soupire alors doucement pour laisser s'échapper les craintes. Rien ne pourra lui arriver parce qu'il la protégera. « C'est vrai ? Tu vas m'aider? » Elle ne vivra plus recluse après si elle choisit de le suivre ? Le sourire s'agrandit quand l'espoir revient le cœur est léger, heureux encore une fois il fait naître des choses en elle, ramène cette plénitude et cette euphorie. Le cœur tremble de bonheur, la jeune femme dépose un baiser au coin des lèvres de Luca et l'enlace, « Merci! » Elle se sent mieux, parce qu'il lui a dit qu'il allait l'aider. Étreinte relâchée, elle reprend la main de Luca et n'a plus peur de sortir d'Ashmill, ils marchent ensemble, et la frontière passée, elle respire enfin. Elle se sent libre, elle se sent bien, mais elle n'est pas encore complète et c'est la vision d'un parc qui l'achève. Des arbres, le vent qui fait bruisser les cimes, de l'herbe, la terre. C'est la nature qui lui avait manqué plus que tout. Alors elle lâche Luca, se précipite dans le parc et se laisse retomber dans les hautes herbes. Le bonheur à l'état pur, elle se dit qu'elle est sans doute une déesse de la terre pour avoir autant d'affinité avec cet élément. Elle ignore encore qui elle est, beaucoup trop jeune pour cela, mais une déesse nordique sans aucun doute, l'Islande le lui a dit. Paupière qui s'ouvrent, le regard croise celui de Luca, elle se redresse attrape sa main et le tire avec elle pour qu'il se retrouve avec elle caché dans les fourrées, entourés ensemble par ses longues mèches rousses. Petit rire enfantin sur les lèvres, elle l'enlace et se laisse bercer par les ondes de la terre et celles de son ange gardien. «  Tu es un dieu ? Qui est tu? »


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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 30 Oct - 15:31



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When the rain is blowing in your face
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Il y a dans les yeux d’Annalisa quelque chose qui te plait Luca. Une naïveté que les tiens tentent d’écraser dans ton poitrail. Tu sais, que le rang de sous-boss est un peu à l’opposé de l’homme que tu tentes d’être. Tu sais que beaucoup lorgnent sur ta place et ne comprennent pas le choix de te mettre aussi haut dans la pyramide. Les hommes n’ont que la violence, les poings et les armes comme réponses mais toi… Toi tu peux apporter quelque chose de nouveau Luca. L’Amour n’est pas seulement paillettes et lumière, les émotions peuvent être dévastatrices quand elles noient la carcasse d’un être. Une fois, tu as été l’instigateur d’une horrible émotion Luca, tu t’en souviens comme si c’était hier. Un soldat s’est cru plus fort que toi, toi dont le dieu est inconnu, toi qu’on imagine seulement bon à faire exploser les reins. La moquerie suintant de ses lèvres, tu t’en es approché, en pleine réunion de la Camorra. Et les doigts ont crépité contre sa nuque, dénichant la plus forte émotion qui virevoltait dans son myocarde. Et ce n’était ni la rage, ni la colère. C’était la honte. De n’être qu’un soldat alors que l’homme de dix ans son cadet était sous boss. Alors le soldat s’est retrouvé à terre, enseveli sous une humiliation dont il était le seul créateur. La peur, les larmes, les tremblements, il ne pouvait rien faire. Un toucher et l’homme aux deux glocks était au sol. Car le coeur est la plus violente des armes quoi qu’en dise les hommes.

Alors cette naïveté et cette jeunesse dans les yeux d’Anna, elle te plait Luca. Car tu sais parfaitement que la jeune femme cache en elle une divinité qui sera bien plus puissante que le vassal ose le montrer. Mais tu ne dis rien, tu restes secret là-dessus. Anna a tout son temps pour détruire ceux qui ont osé la traiter comme une esclave moderne. Un jour, la jeune femme se libèrera et la terre tremblera sous sa colère.

En parlant de ça, c’est d’un pas décidé (faux, elle court littéralement) qu’elle s’engouffre dans un parc où les pelouses n’ont pas encore été tondu. Herbes hautes, parfaites pour faire des câlins secrets, tu as un léger sourire goguenard sur le visage Luca. Tu es peut-être l’Amour, mais tu ne dis jamais non à une partie de jambes en l'air. Mais pas avec elle, non, jamais. Alors les yeux cherchent à droite à gauche, quelqu’un qui pourrait te plaire, qui… Ah trop tard, la main est attrapée, l’ange qui dégringole et se retrouver enlacé dans les bras de la jeune déesse. « Il y a des choses que je dois garder secrètes Anna… Pour ma protection, pour la tienne et pour celle de ceux que j’aime. » Les doigts papillonnent sur sa joue, chargés seulement d’humanité et non de paillettes. Le dos s’abandonne dans l’herbe, les yeux dardés vers le soleil. Il fait bon ce matin, assez pour passer des heures allongés dans l’herbe humide sans craindre d’attraper un coup de froid.  « Tu as une idée de qui tu es ? On t’a un peu expliqué comment ça fonctionnait ou… Ces satanés russes t’ont balancé que si tu filais, ta déesse allait disparaitre ? » Clairement, tu ne serais pas étonné que la Btrava lui ait menti en prétextant une quelconque connexion entre sa divinité et leur mafia.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 5 Nov - 11:36




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Secret défense pour le dieu qui se trouve à ses côtés, elle comprend bien entendu, c'est déjà beaucoup ce qu'il fait. Anna n'insiste pas, elle sait qu'un jour elle aura réponse à cette question, ce jour là elle sera libre, complètement libre. Allongée dans les fourrées, ses longues mèches rousses éparpillées, elle ressent la force de la terre se connecter avec son dos, l'arrière de sa tête, ferme les yeux un instant pour savourer ce lien, cette force et cette énergie qui vient jusque dans ses synapses. Les doigts s'écartent, perçoivent l'humidité sous ses doigts, cette force de la nature insoupçonnée et à jamais indépendant de toute chose. Sous la croûte terrestre, elle perçoit la lave en fusion, la colère de la planète comme si elle avait un lien privilégié. Elle sentirait presque le soufre du magma. Alors quand Luca lui pose la question, savoir qui elle est, la jeune femme rouvre les yeux et tourne le visage vers celui de Luca. Leurs iris clairs se croisent dans un silence apaisant. Les doigts de Luca sur sa joue sont d'une douceur incomparable, cela change de ce genre de gestes que l'on peut avoir envers elle. Virulence dans les besoins primitifs de ses clients quotidiens quand au bout des doigts de son sauveur elle ne perçoit que les bonnes intentions, l'envie réelle de la protéger.  « Je ne sais pas, j'ai une affinité avec la terre et je suis islandaise, probablement je viens du panthéon Nordique. Peut être Gefjon la déesse des champs, Jörd, ou même Nerthus s'il s'agit de la Terre dans le sens de la planète... » Elle réfléchit un instant, les yeux tournés vers le ciel, les cimes des arbres qui doucement se balancent. Anna ignore laquelle de ces divinités elle préférerait être, mais de ce qu'elle se souvient, c'est Nerthus qui la perturbait le plus depuis ses seize ans, son image lui renvoyait quelques frissons dans l'échine.

«  Comme là, j'ai l'impression d'être aspirée par les entrailles de la terre, de ne faire qu'un avec elle et qu'elle me donne la force nécessaire de me battre, c'est une sensation vraiment très agréable. » Luca qui perçoit les émotions, elle lui prend la main, la glisse au niveau de son ventre, l'invite à ressentir la force qui s’immisce dans les moindres parcelles de son corps juste en étant allongée à même la terre. Ondes bienfaitrices, ondes positives bien que la terre soit aussi capables des plus grosses destructions. Là c'est la force qu'elle lui donne, c'est ce dont elle avait besoin comme une plante a besoin de soleil. Elle observe le bout de ses doigts, la chaleur des tréfonds terrestre se ressent jusque sous l'épiderme. C'est une force qui lui permet de se sentir invincible, à condition de savoir le maîtriser. Et là sur la maîtrise, son stade d'éveil d'il y a quelques années est loin d'être complet. «  Mon corps est une cage... » frustration qui explose quand elle est poussée à bout, blocage jusque dans le diaphragme, elle le montre à Luca, juste là, sous ses mains, le don se concentre, grandit, jamais ne sort. « mon premier stade d'éveil n'est pas complet. On m'empêche de découvrir ce dont je suis capable en m'enfermant. Je suppose que si ça continue je ne pourrais jamais découvrir qui je suis si je ne parviens pas à libérer ce qui est coincé ici » Elle ne s'est jamais entraînée, on ne l'a jamais encouragée à débloquer cela, parce que le temps est aux plus forts et ceux qui ont besoin d'un peu plus de temps sont mis de côté.


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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 10 Nov - 22:04



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Elle ne sait pas Anna, elle hésite entre plusieurs divinités. Toutes sont logiques vu ce qu’elle lui raconte. Italien et dieu du panthéon grec peut-être mais Luca reste un jeune homme cultivé. Il a appris les panthéons voisins par coeur, connait parfaitement celui des Nordiques ou des Hindous. Un peu moins celui des Mayas et des Azthèques, le peu d’informations sur eux n’étant disponibles qu’au sein des familles de récurrences. Mais les dieux du Nord, ça, il connait le sous-boss. Et il sait aussi que des trois déesses citées, la dernière semble le plus correspondre à Anna. La connexion à la terre, la délicatesse de la jeune femme qui cache pourtant une puissance incommensurable. Le dieu de l’amour l’a ressenti sous la pulpe et à nouveau, la jeune femme requiert à nouveau qu’il la touche. Pour être sûr qu’il comprenne, qu’il voit réellement ce qui grandit en elle de jour en jour. Mais Eros sait, Eros a senti la force au sein du coeur d’Annalisa. Il sait pertinemment que sous cette frêle silhouette, se cache une divinité qui pourrait faire trembler ses geôliers. La bratva et ses impressions d’être les maitres du monde… Ça lui donne envie de vomir, au dieu grec, tant ils sont détestables.

Alors que les doigts palpitent toujours sur l’épiderme, la silhouette italienne se relève un peu, paume libre sous la tempe pour regarder un mieux Annalisa.  « De quoi as tu besoin pour t’en sortir Anna ? De l’argent ? Un appartement ? Un protecteur ? N’importe quoi, explique moi et je ferais tout pour te permettre de… » Hésitation sur les mots, la libérer est la suite logique mais… Il n’y a pas que ça.  « … d’être toi.» Elle, Annalisa, vassal d’une divinité nordique qui ne demande que ça, sortir la tête des profondeurs. Elle, humaine, libre de venir courir dans les hautes herbes et de se rouler dedans sans avoir peur de se faire attraper par un russe prêt à la foutre en cage pour la fin de la journée. Elle, tout simplement elle.
Le don qui a du mal se maitriser sous de tels émotions oblige le Dieu a retirer sa main du ventre de la jeune femme. 30ans, mais encore quelques difficultés à contrôler la pulpe de ses doigts qui entrainent bonheur et dépression d’un simple toucher. Lui est déjà assez fatigué comme ça, la noirceur palpitant au creux de ses synapses, attendant pour l’envelopper et le rendre malade.  « Tu ne peux pas rester ici, avec ces hommes, cette… Mafia. Je connais du monde, je peux parler de toi, je suis sûr que ma famille acceptera de t’accueillir. » La Nuova Camorra a beau être une mafia, Luca se plait à croire qu’elle reste différente des autres. Moins violente, ancrée dans des traditions où la famille a plus d’importance que le profit. Malgré son rang la Camorra ne l’a jamais oublié à tenir une arme et sous ce simple argument, le Dieu de l’Amour aime penser qu’ils sont meilleurs que les autres. Mais la vérité est que leurs techniques sont justes différentes, pas moins violentes.
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Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 20 Nov - 13:52




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Au secret dans ces hautes herbes, c'est comme si Arcadia n'était rien de dangereux. Pourtant elle a l'impression d'empester la Bratva, d'avoir des laser de sniper sur son front tant qu'elle reste loin du red Lantern. Et Luca continue pourtant à vouloir lui offrir son aide, à vouloir l'extraire de ces lieux, l'enlever de la Bratva. La proposition est tout ce qu'elle aurait rêvé d'entendre, pour autant elle refuse de le mettre en danger. Elle inspire, serre les dents et son regard se détâche de lui pour se poser sur le ciel, elle réfléchit quelques instants. Est ce qu'elle serait vraiment accueillie ? Par Luca elle n'en doute pas, mais aux yeux des autres elle ne sera rien de plus qu'une étrangère, une catin du red Lantern, elle n'a pas la moindre valeur.

«J'ai peur de ce dont ils sont capables, je serai tuée si je fuis. Au nom de quoi ton groupe aiderait une fille comme moi alors qu'ils ont déjà leurs familles à protéger ?» Lèvres mordillées, bien entendu elle comprend cela, être en détresse ne suffit parfois pas à avoir protection quand celle des autres pourrait être en jeu - acte de compassion ou pas, ce monde n'est pas aussi sympa qu'il le prétend. Elle n'est pas du même panthéon, elle vient de la bratva, tout pourrait l'accuser d'espionnage ou lancer une guerre si cela parvient aux oreilles de la Bratva; n'importe quelle excuse sera bonne pour entrer en conflit et Luca a déjà été très gentil avec elle pour la sortir de son trou et lui ouvrir les yeux. Le jour où elle demandera asile elle voudrait être sure qu'on la connaisse bien d'abord; d'avoir le soutien au plus haut et de le mériter. Hors le chef de la Nuova Camorra elle ne sait pas qui c'est, elle ne connait pas son visage, pourquoi perdrait il son temps avec une nordique égarée? Prendre trop de risques, Annalisa n'a pas assez confiance en elle pour se jeter dans le vide.

Toutefois elle trouve aujourd'hui son courage pour la première fois sous le regard bienveillant de Luca, il l'aide à y réfléchir à y penser et à bien y penser, elle ne réalise pas que ces mots passent ses lèvres. C'est à se demander s'il est vraiment là ou s'il n'est que le fruit de son imagination, un être irréel, son inconscience qui tente tant bien que mal de la libérer des eaux profondes sombres et marécageuses pour devenir une magnifique fleur. Elle regarde un moment ces iris bleutés, l'inquiétude dans la voix quand elle n'y laisse que tendresse. Elle soupire, balade le bout de ses doigts sur son menton. «Je m'en sortirai je te le promets et tu seras le premier que je viendrai voir » Cela pourra prendre deux jours comme plusieurs années, mais c'est une promesse, le moment opportun elle le saisira pour s'enfuir; aller vers Luca, retourner en Islande, n'importe quoi. Son aide ne sera jamais perdu, c'est lui qui lui a ouvert les yeux. Elle supportera les marques obscènes sur ses cuisses encore un moment, dans son esprit au lieu de voir la mort elle y verra l'espoir et le but de s'en sortir. Mais avant tout elle a besoin de lui pour quelque chose. «Aide moi à m'entrainer, à libérer cela, j'ai besoin de savoir maitriser mes dons.» Elle doit retrouver confiance en elle et ne plus agir comme une vulgaire poupée, elle doit s'endurcir, elle doit croire en elle et sait que ses dons sont la clef. Elle ne ressentra plus ce volcan gronder en elle, ni la violence la prendre dans ces crises de doute. L'hybris est particulièrement inadapté à son caractère et elle a peur qu'un jour ou tout explose elle ne puisse plus rien maitriser. Elle se perdra à ce mment là.



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