Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 18 Sep - 13:28
nerthus & eros
When the rain is blowing in your face And the whole world is on your case I could offer you a warm embrace To make you feel my love
Tu as les mains qui crépitent sur les dermes opalins. Tu as le coeur qui palpite sous les caresses féminines. Et tu as les yeux qui brillent sur les hanches qui vacillent. Tu ne sais plus où donner de la tête Luca, le bas ventre qui s’affole et le palpitant en émoi. Tu as envie de tout toucher, de tout prendre, de tout embraser du feu qui rugit en toi. 30ans et encore la bouche en coeur et les pupilles si naïves. Comme si chaque jour était nouveau, chaque corps était unique. Les myocardes sont pour toi, des toiles à peindre encore et encore. Chaque doigté est un coup de pinceau, parfois vif, parfois lent. Car tu aimes ça, changer la cadence de tes mains magiques, les draper de douceur ou de passion. Ça dépend pour qui, ça dépend pour quoi. Ça dépend ton humeur et la violence qui égrène ton propre coeur. Eros a beau se cacher en toi, faire de ses plumes, un futur a peine imaginable, parfois il sort les griffes, quand l’amour n’est pas au rendez-vous, ni la tendresse ni les plaisirs. Quand la haine s’accroche au derme de son vassal, il montre les crocs et chique. On ne touche pas à Luca Salducci, il est bien trop important pour le Dieu de l’Amour qui sent qu’avec lui, les années vont êtres pleines de surprises.
Le Red Lantern, première fois que tu y mets les pieds. Habitué d’autres styles, préférant les endroits moins secrets. Mais on te l’a conseillé, les femmes de l’est n’ayant pas leur pareil apparemment en matière de beauté. Pourtant, tu en as vu des visages, tu en as faire rugir des hommes et des femmes, qu’ils soient grands, minces, petits, rondouillards. Qu’ils soient noirs ou blancs, au corps émacié ou aux muscles bouillants. Tu les aimes roux, blonds, bruns, châtain. Tu te fiches de leur pilosité, n’en a que faire de leurs passé. C’est leur coeur que tu attrapes Salducci, que tu pilonnes et marques du sceau de l’Amour pour ensuite retourner papillonner. Et ce soir là, à peine assis sur la banquette, tu sens que tu vas te plaire dans cet endroit où les corps ondulent et où les coeurs crient. Tant de peau à toucher, tant de palpitant à faire vibrer.
Une première demoiselle débarque, tu te laisses faire, acquiesces comme un jeune premier. Elle te pense naïf et timide, et tu en joues Salducci. Tu aimes ça, qu’on t’imagine n’être qu’un enfant, comme ça, quand tu joues de tes dix doigts, la surprise n’est que plus pétillante. Un index sur la peau et hop, le coeur bondit. Un majeur contre le cou et hop, le coeur sursaute. Mais pas encore Luca, tu es capable de faire tomber les dames sans user de ton pouvoir. Eros peut encore dormir, c’est à l’italien de prouver son héritage.
Deuxième demoiselle, princesse contemporaine à la chevelure qui doit rendre fou son peigne. Elle entortille tes mèches autour de son doigt, commence à te parler mais tu ne l’écoutes pas. Du moins si, mais seulement les lettres roulées au creux de ses lèvres. Joli accentJ que tu penses, il te ferait presque tomber à la renverse. Pas qu’il te charme non, c’est… Elle aussi est loin de son pays. Elle aussi est une enfant qu’on a arrachée à sa patrie. « Anna… Un diminutif ? Ou est ce votre vrai prénom ? » Que tu murmures Salducci alors que lentement ta main grappille sa joue, tout en tendresse. Mais ne pas aller plus loin. Ne pas toucher sa cuisse nue, ne pas empoigner ses hanches menues. Juste Anna, frêle et jolie Anna qui a la tristesse dans les yeux et que Salducci ressent au creux de ses doigts. « Laissez nous… » que tu murmures à l’autre. « Promis je payerais vos services à la fin. » que tu conclues alors qu’a part quelques compliments elle ne t’a rien offert l’inconnue. Et te retrouver avec la princesse slave. « Vous êtes bien trop belle pour être triste Anna… Si vous voulez, je peux vous faire sourire. Et même vous faire oublier ce monde qui n’est pas fait pour nous. » Car la belle, elle brille elle-aussi. L’aura est un peu terne, tu la sens blesser et endormie. Mais elle brille. Et rien que pour ça, tu ne laisserais personne d’autre la toucher, ta princesse de conte de fée. Ta Anna des milles et une nuit.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 9:05
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Annalisa. C’est joli comme prénom, ça chante un peu. Et sous son accent, c’est encore plus merveilleux. Jolie princesse à la chevelure de feu, qu’as-tu fais pour te retrouver dans un lieu sombre et si douloureux ? Tu ne comprends pas trop Luca, comment ces filles aux courbes délicieuses et à la beauté délicate, peuvent avoir un regard si éteint. L’humanité se lit dans les yeux, dans ses prunelles et aussi dans son coeur. Et ces filles qui donnent du plaisir sans jamais en recevoir, jamais elles ne sourient réellement. Jamais elles pensent à se laisser aller égoïstement. Ou alors, si, mais pour survivre. Pour échapper à la douleur et aux coups, pour oublier le monde dans lequel elles vivent. Ce n’est pas une belle vie ça, et pour le dieu de l’amour, c’est un blasphème de laisser des âmes en charpies et des coeurs sur le trottoir. Alors non, Salducci, les maisons closes c’est pas ton trip. Tu préfères faire éclater les myocardes de ceux qui en ont envie et pas de pilonner les cuisses de celles qui ferment les paupières pour oublier ce que la vie leur a prit. Mais tu continues de sourire, Luca, pour ne pas lui faire peur et surtout, pour ne pas montrer à ces hommes qui tournent autour comme des rapaces, qu’elle t’a fait du tort. Qu’elle t’a mis une épine dans le coeur et qu’elle te fait mal, Annalisa. Ses doigts contre les tiens, sa voix si douce, ses cuisses si fines. T’es encore tout jeune Salducci mais elle, quel age-t-elle ? 23ans ? Moins ? Surement moins, vu l’opalin de sa peau et la rondeur délicates de ses fesses. Elle n’est pas vieille Anna, elle n’a pas encore de rides ou de peau qui s’affaisse. Elle est dans la fleur de l’age même si, dans ses yeux, elle était déjà fanée. Jolie rose qui a à peine eu le temps d’éclore, te voilà au sol, sans racine ni soleil pour te faire briller.
La chambre est spartiate, le lit a servi, ça se voit. Et quand Anna se fait séductrice, quand sa langue roule dans l’accent et se casse un peu à mesure que les mots se parent de mensonge, tu fronces un peu le nez Luca, mais tu restes à la regarder. Tu te laisses faire comme elle t’a dit. Les vêtements qui lentement, tombent au sol, dévoilant la peau marbrée de la jeune fille. Pas du soleil, non, de bleus. D’immondices. Alors d’un pas, Luca, tu agrippes tendrement ses mains pour l’arrêter dans son effeuillage. Elle a déjà perdu trop de plumes la belle, tu la pries d’un regard, de garder celles qui lui restent.“Pas de ça non.. Pas besoin. “ qu’il murmure l’ange alors que lentement, une main est abandonnée et que les doigts filent sur le poitrail et remontent contre la nuque d’Anna. Luca qui brille, Luca qui scintille. Et Luca qui veut aussi faire crépiter “Je vous ai dis que j’allais vous faire sourire…” et te pencher pour souffler au plus près de sa bouche, là où tu veux la voir pétiller. “... pas vous faire crier.” et abandonner sur son derme glacial, des pépites d’Amour qui dans son coeur, vont faire exploser de la joie.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mer 19 Sep - 21:48
nerthus & eros
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C’est comme des papillons qui se posent délicatement sur le derme. C’est tout doux, une caresse imperceptible qui lentement, se propage ailleurs. Ça commence par la nuque, on y ressent des crépitements. Puis ça se glisse contre l’échine, dévore à coups de quenottes la colonne. Parfois, ça continue plus bas, échauffe les reins et s’empare des hanches pour les faire bouillir. Mais pas ce soir, non, pas pour Annalisa. Les paillettes remontent le long de son ventre et grappillent un peu plus de peau jusqu’à s’emparer du palpitant. Envelopper les contours du myoacarde de lumière et y dénicher les émotions les plus douces et les plus bienveillantes. Et les faire exploser comme un feu d'artifice en plein mois d'été. Oui, c’est comme ça que fonctionne ton pouvoir Luca. Il s’immisce là où les gens s’y attendent le moins, tout en choisissant les sentiments les plus enfouis mais surtout les plus percutants. Ceux qui peuvent faire frémir de passion, tomber sous la peur ou crépiter de désir. Mais aussi ceux qui font sourire de bonheur. Comme Annalisa ce soir là qui lentement déploie ses ailes comme un papillon qu’on vient de réveiller d’un long sommeil.
Jolie princesse, lance moi ta chevelure que je vienne à te rescousse. J’ai de l’amour à la pelle et ne sais plus quoi en faire.
Le visage qui se niche sur ton épaule Luca, l’ange qui lui aussi sourit, tant les émotions de l’amour d’une seule nuit, le font virevolter à son tour. Car tu as beau donner Luca, tu prends aussi beaucoup. Et comme un vampire, ce soir-là, c’est d’Anna dont tu te nourris. Les crocs dans le coeur, les griffes empêtrées dans son bonheur, tu aimes ça, la saveur de l’euphorie. La douce enfant qui accrochent ses menottes à tes joues et te murmure une vérité que tu connais déjà Salducci. Oui, que tu aimerais lui répondre, je suis l’ange gardien du monde entier. Mais les anges ne sont pas seulement des êtres doués d’amour. Ils savent aussi piquer là où le coeur peut exploser sans qu’on puisse le recoudre. « Je m’appelle Luca. Nos deux prénoms riment… C’était le destin. » que tu lui murmures, amusé, avant de déposer un baiser sur le bout de son nez. Tu recules Luca et lentement vient te glisser dans son lit, tout habillé. Ce soir, c’est elle qui va connaitre le plaisir et la joie, et toi, tu ne feras que récupérer les miettes. « Je te promets de ne rien faire sans ton accord Annalisa… Apparement j’ai des mains magiques… Elles peuvent te faire sourire toute la nuit si tu le veux. Tant que… Tu me laisses un peu dormir au petit matin. » Car l’hybris se réveillera quand la jauge d’Eros sera pleine. Et la déprime avec. Et le sommeil en compagnon de chemin.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 23 Sep - 23:21
nerthus & eros
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Luca qui n’a de cesse de se frayer un chemin dans le coeur de la belle Annalisa. Tu te complais dans la beauté des gens, Eros, objective, celle qui fait briller les yeux et fait perdre la tête. Et Ana, elle peut encore scintiller tu sais. Elle n’a besoin que de tes mains pour frémir, que de tes doigts pour se réveiller, que de ton coeur, pour revivre. Alors bel ange, caresse ses hanches, accepte son corps contre le tien et berce là de ton toucher céleste. Le dos d’Anna qui finit contre toi, ton coeur contre son derme, ton coeur qui pulse, qui explose, qui bourdonne au rythme de tes mains. Tu te laisses aller Luca, caresse son épaule, libère sa peau de sa longue chevelure pour y déposer un baiser. Plus de douceur pour Annalisa, plus de calme et de langueur. « Je ne sais pas… Je touche les gens et… leur coeur explose. Ce n’est pas toujours beau tu sais, mais avec toi… » Tu la tutoies, tu hésites à continuer, peut être que tu vas trop vite. Mais tu payes. Tu la payes. Tu peux tout faire d’elle et tu lui offres tellement de choses, un tutoiement ce n’est rien au final. « … Je veux te montrer qu’il y a encore de la lumière. Dans ce monde… » Tes doigts longent sa peau nue, son bras trop chétif, sa peau trop pâle. « … Chez les hommes… » Ta paume s’écrase lentement sur son ventre, se délecte du contour de son nombril « … chez toi. » Et les paillettes qui se déversent à nouveau alors que toi, l’Ange, tu te prélasses dans les émotions positives d’Anna. Elles t’enlacent le coeur, t’étreignent pour te faire pétiller toi aussi, Luca. Vampire aux doigts trop blancs, tu évites de dire que ce sont leurs émotions qui te font vibrer, leur coeur, que tu dévores. « Tu es belle Anna… mais tu n’es pas que ça. » qu’il murmure l’Ange aux ailes encore cachées, si jeune et si innocent, qui n’en a que faire des histoires des mafias et du monde qui brûle sous ses pieds. Tes lèvres qui s’écrasent contre sa gorge, lentement qui papillonnent sur son derme et y abandonnent quelques lumières. Vis Anna, vis et ressens ce que les coeurs peuvent faire, quand enfin, ils recommencent à battre. Quand enfin, ils acceptent de vibrer pour soi et pas pour quelqu’un. « Laisse toi aller Annalisa… Sois toi…. Pas une autre. » Exalte Anna.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Lun 24 Sep - 23:05
nerthus & eros
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Le corps qui, lentement se laisse aller à tes mains expertes Luca. Tu la sens, Anna, se délivrer de ses chaines à mesure que tes doigts glissent sur son derme. C’est comme déposer du baume sur une peau brûlée, ça fait mal au début puis lentement, l’onguent fait effet et ralenti les spasmes de douleur. Tu es un vrai soleil Luca, tu illumines de tes doigts, les peaux qui ont été martelé et les esprits brisés. Tu amènes de la lumière là où il n’y avait que l’obscurité. Et quand la respiration de la belle Anna se calme, tu sais que tu as réussi à t’immiscer là où il fallait Luca. Tu sens que tu as touché son coeur, là où l’émotion la plus forte vibre et scintille. Et tu t’en délectes, paillette par paillette, sans en laisser une goutte suinter ailleurs que dans tes mains. Ton souffle diminue aussi Luca, ton coeur palpite moins fort car le bonheur et la joie qui imprègnent la belle Anna t’enlacent aussi. Et tu aimes ça, te prélasser dans ces émotions toutes simples mais ô combien difficiles à dénicher surtout dans un contexte aussi brutal. Les maisons closes n’ont pas de place à offrir pour les filles aux sourires trop vibrants et aux coeurs trop grands. Anna a visiblement éteint le sien depuis longtemps et ce soir, tu le réveilles brutalement Luca. « Ce que tu as dans le coeur Annalisa… Il faut que tu l’acceptes. Arrête de te cacher et de te laisser faire… » que tu murmures bel ange alors qu’un baiser est abandonné au creux de la nuque de la belle rousse. Car toi, tu ne vas pas pouvoir continuer de jouer les feu d’artifice en elle. Déjà la fatigue t’assaille et l’hybris te saigne lentement. La dépression se colle à ton myocarde, l’impression de t’endormir lentement, d’être anesthésié. Et les doigts qui se détachent du derme d’Anna et se placent prudemment sur le matelas, loin du derme et du coeur qui virevolte encore un peu alors que le tien, s'éteint. « …je dois dormir maintenant… pardonne moi. »
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 30 Sep - 23:38
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Et le sommeil qui lentement t’étreint le corps Luca, l’impression de voguer au rythme des songes et surtout des cauchemars. Il y a le silence du coeur qui a tambouriné trop fort au creux de celui d’Annalisa. Il y a cette impression de tomber encore et encore, dans le noir. Aucune lumière et aucune plume pour te rattraper Luca, y’a rien à faire, quand l’hybris s’acharne sur toi. Pas encore assez puissant, l’Ange, il oublie souvent qu’il est humain et pas encore uniquement divin. Pourtant, il a hâte, de se laisser entièrement embraser par Eros. Oublier la fatigue, le stress et la dépression. Oublie la maladie qui l’anesthésie quand il fait crépiter un peu trop ses doigts sur les courbes des hommes et des femmes. Oublier tout, la peur du gouffre, le silence des âmes. Oublier tout et n’être qu’un avec cette chose qui grandit en lui, comme la pépite au sein du coeur d’Annalisa. Lui aussi veut briller comme l’âme de la belle, lui aussi veut se sentir entier et plus entaillé par un monde qui ne le plait pas. Luca Salducci a déjà la tête pleins de rêves et le coeur plein d’amour. Même pas besoin d’ailes pour voler, il sait qu’il a juste besoin de sourire comme celui d’Annalisa, pour s’élever.
Tu sens la présence chaude à côté de toi Luca, tu sais qu’elle est là, à te regarder. Et même si le palpitant est encore un peu éteint, tu aimes te faire désirer. Alors tu attends, pour ouvrir les yeux, apprécie sentir les prunelles de la jolie Anna caresser ton doux visage. Mais le sourire qui s’éveille sur ton visage, tu as du mal à le dissimuler et il vient briser ta couverture - clairement, Salducci, tu ne seras jamais agent secret. « Bonjour » que tu murmures, la voix trop enfantine pour laisser de marbre la plus glaciale des âmes. Tu bouges un peu les fesses, remue comme un verre de terre sur le matelas, tout ça pour te rapprocher d’Anna et nicher ton crâne dans le cou de l’inconnue à la longue tignasse. « Tu sens bon… le bois fumé ? Ou je confonds ? » et alors que tu lui demandes, y’a ton petit nez qui se plisse comme celui d’un gamin entrain de découvrir des odeurs qui lui sont étrangères.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 2 Oct - 13:21
nerthus & eros
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L’amande et l’orange ? La frangipane ? Ça lui convient à l’Ange, de sentir comme un gâteau qu’on sort du four, le dessus croquant et marbré par la chaleur, l’intérieur doux et sucré. Avec un peu de piquant parfois, des cristaux de sucre qu’on laisse trainer ici et là dans la pâte pour surprendre, cela qui viendra y abandonner ses dents. Oh oui, ça lui plait cette comparaison à Luca Salducci, d'être un délicieux fondant aux notes d’orange et d’amande, encore chaud à la sorti du four et qui réchauffe les existences vides des gourmands. Il profite encore un peu, hume la saveur délicate de la peau d’Anna, a envie de crépiter sur sa peau, d’y laisser quelques pétales de roses, les rouges, celles qui piquent et charment en même temps. Un peu égoïste l’enfant des cieux, il a envie qu’elle se rappelle de lui jusqu’à son dernier souffle, qu’elle ait son visage en tête quand elle abandonnera la vie. C’est comme ça, quand on est Eros, on ne peut se contenter d’une seule nuit, il faut une vie toute entière pour combler le coeur du Dieu de l’Amour ainsi que son plaisir. Anna qui se lève, petit corps qui se trémousse, peau trop pâle parsemée de tâches de rousseur. Luca qui photographie la carte du ciel qu’elles forment sur le derme de la jolie déesse. Qui est-elle enfait ? La pique de rappel dans sa tête, le grade de la Camorra comme une couronne sur sa tête, il pourrait peut-être essayer de la recruter, non ?
Non qu’il se murmure à lui-même, ces moments là sont à lui, il aime la Camorra, mais Eros n’appartient qu’à lui-même. Haut gradé peut-être, mais dieu primaire avant tout, Eros s'est fait tout seul et n'a besoin de personne pour continuer d'exister, sauf de coeurs prêts à palpiter. Et oui, les anges sont bel et bien égoïstes malgré ce que les écrits laissent penser, sinon, ils auraient offerts aux hommes, le secret de leurs ailes et de leur beauté. "Pourquoi garder des cheveux si longs ? " qu’il murmure Luca alors qu'il débute l’exploit sportif de démêler les quelques noeuds de la tignasse d’Anna. Il se plaint intèrieurement de ses petits bras, il lui faudrait l’aide d’une autre personne pour tenir correctement les mèches d’une longueur indéterminable. "C’est superbe mais… Ce n’est pas compliqué ? Pour aller aux toilettes par exemple ? " Et poser la question sans se moquer, juste dans un souffle léger alors que les mains s’évertuent de brosser les cheveux d’Annalisa. Ta naïveté te perdra Luca ou alors… Elle te sauvera.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Dim 7 Oct - 10:44
nerthus & eros
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La seule chose qu’elle aime sur elle ? Luca qui tique un peu, qui a du mal à comprendre comment une femme comme elle ne peut s’aimer. Il y a de la beauté et de la douceur sur chaque parcelle de son derme. Elle brille Annalisa, son âme est pure et son coeur, prêt à palpiter à nouveau pour le bonheur. Sa silhouette gracile a été brisé, les bleus sur ses cuisses sont une preuve de la douleur causée mais… Elle scintille et cache en son sein une déesse qui n’a pas le droit de laisser tomber. Elle doit se relever et comprendre qu’elle s’appartient avant d’être à eux. Elle n’est pas seulement belle, elle est magnifique. Du corps à l’ame, du coeur à sa divinité. Les cheveux sont abandonnés, légère pointe de tristesse dans le myocarde d’Eros qui appréciait ces instants à caresser la rousse chevelure d’une déesse qui lui est encore inconnue mais qui lui plait. Il sent de la force en elle, quelque chose à la fois froid et bouillant, comme une ébullition qui se forme à la surface d’une terre glacée. Un geyser, un volcan. Un élément qui n’attend que ça, pour exploser et détruire ceux qui ont tenté de la mettre à terre. Luca qui voit le regard d’une prostituée sur eux, dans l’embrasure de la porte, qui arque un sourcil mais ne dit rien. C’est leur moment, leur instant, les autres n’ont pas le droit d’exister quand l’Amour donne et prend. Et puis elle se retourne Annalisa, lui parle, le laisse un peu interrogatif à l’idée qu’elle puisse s’imaginer qu’il ne paiera pas. Puis il y a les baisers sur la joue et les mots et…« Ton anniversaire ? » Luca qui se recule comme sous une claque, éberlué à l’idée que la jeune femme ait dû fêter cette journée aux creux des reins d’un parfait inconnu. Il se lève, les yeux qui voguent de droite à gauche, cherchant sa veste, comme s’il allait partir. Mais non, jamais, pas aujourd’hui, pas en laissant Anna seule avec sa chevelure magique. « … Il faut le fêter ! Je te laise te préparer, je te kidnappe pour la journée Annalisa. » et l’ange sourit, aimant les cachoteries et les surprises. Le corps est plié, baiser abandonné sur le front et les prunelles qui s’ancrent dans celles de la belle divinité. « Et ne t’inquiètes pas pour l’argent…Je leur ai laissé ma carte gold à l’entrée. » et Luca qui cligne d’un oeil, petit joueur qui offre sans compter. Qui donne pour s’accaparer.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 13 Oct - 10:03
nerthus & eros
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Elle a l'air d'apprécier l'idée Anna, se change aussi rapidement que Luca quand il a le désir qui pointe le bout de son nez quand il est entouré. A peine a-t-il enfilé sa veste que voila la jolie princesse du Red Lantern prête pour la journée. Il le voit, ce sourire heureux, un vrai éclat de bonheur dans la tristesse du lieu. Nul besoin d'effleurer le derme de la jolie demoiselle, une joie pareille, ça ne peut se cacher. Il y la porte ouverte, la rousse aux cheveux magiques qui, timidement, sort de sa prison dorée. Il y a l'Ange qui fait chauffer sa carte gold à la réception, le sauvetage d'une princesse au coeur brûlé n'ayant pas de prix pour l'Amour réincarné. Et il y a les dieux, qui dehors, se retrouvent ensemble, sous la brise légère qui emporte la peur et embrase la curiosité. Sous les mots d'Anna, Luca arque un sourcil, sourire qui accompagne la moue déconcertée. "Attend de voir le reste de la ville, cette rue est un peu trop sale pour une jeune femme comme toi Anna." L'Amour qui n'a pas sa langue dans sa poche, se fiche bien de se moquer de la crasse du quartier russe. Lui vit dans des palaces et des hôtels 5 étoiles mais malgré tout, c'est au Red Lantern qu'il a découvert la plus grande beauté d'Arcadia. Main tendue, Luca qui agrippe les doigts d'Anna et qui l'emmène loin de tout ça. Du bruit, des néons sordides éteints, de l'ambiance scabreuse et du danger qui à chaque coin de rue, peut lui couper les ailes. L'Amour est un italien, l'Amour a le rang de sous boss au creux des reins. On n'approche pas la Bratva si facilement, même si c'est pour tirer son coup et faire tomber les diamants.
Il ne leur fallait que 15minutes de marche pour rejoindre le centre. Mais visiblement, avec une jeune femme comme Anna, il leur en faudrait le double. Curiosité et joie poussée à l'extrême, c'est que Luca, il adore ça, voir crépiter quelqu'un avec autant de folie. Elle brille tellement Anna, que si les humains voyaient les auras, ils tomberaient immédiatement amoureux de la sienne. "Mais depuis combien de temps n'es-tu pas sorti ? Qu'est ce... Qu'est ce que tu fais dans cet endroit ? C'est de l'espace qui te faut, pas des draps où tu te caches." Oh s'il savait Eros, que le monde n'est pas toujours tout rose et que la vie a plus de barrières qu'il peut imaginer. Gamin qui a vécu dans l'opulence, dieu attendu, homme qui ne cesse de grimper les rangs.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 20 Oct - 21:38
nerthus & eros
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Deux ans. Deux années enfermée dans la pénombre, l'odeur de l'alcool et les effusions de colère. Deux ans à être le jouet d'hommes libidineux et rageux, deux ans à être leur poupée de chiffon, à être balancer à droite à gauche comme si elle n'avait pas de conscience. Deux ans, Luca n'arrive pas à parler, ni à bouger face à cette réponse. L'enfant de l'Italie a du mal à comprendre comment on peut laisser quelqu'un l'enfermer pendant tant de temps sans se poser de questions, sans tenter de s'échapper, sans avoir le goût de la liberté. On lui a bloqué les mains pendant une année, il a cru devenir fou l'Ange aux doigts dorés. Une année et il était dingue, et ce n'était que les mains... Annalisa, elle, avait le corps, le coeur et l'esprit sous des chaines faites de taffetas et de soie, histoire qu'on ne voit pas que sous son attirail de femme de joie, elle était bien une esclave. Un peu décontenancé, Luca l'écoute, la suit, fait crépiter ses doigts contre sa main, sans utiliser son don, juste de la tendresse humaine, de la gentillesse et de la beauté. Tout pour elle, tout pour qu'elle sourit, pour que, pendant quelques heures, elle se sente humaine et divine . Il les écoute les mots, continue de marcher, comprend tout ce qu'elle dit mais ne peut l'accepter. Qui a pu lui faire croire ça ? Luca est naïf, mais Anna, elle le dépasse de loin. Et puis la main est abandonnée, la rousse à l'air mutin se pare d'un masque de crainte et de panique. Elle ne ment pas, elle croit vraiment ce qu'on lui a répété pendant des mois et des mois. Alors l'Amour se rapproche et ses mains s'arriment sur ses épaules, caresses d'or, paillettes de joie, celle qu'il ressent au plus profond de la belle Anna. Ça le fatigue, de contrer la peur qui l'anime et déjà les prunelles se ferment un peu tandis que les doigts remontent et s'ancrent sur les joues empourprées. "Ils vous ont menti Anna, le monde n'est pas tout noir.... Il n'est pas tout blanc aussi mais... Prunelles bleutées qui se voilent, fatigue intense, émotions qui perdent en puissance. L'Amour est si jeune et l'Amour a mal mais il refuse de laisser un coeur empoisonné par la Bratva. " C'est d'être une esclave qui est dangereux Annalisa, pas l'extérieur. Pas l'inconnu.Et mettre des mots là où les hommes lambda n'auraient pas oser lui dire la vérité, à Anna. Les mains qui abandonnent le derme, paillettes qui ne sont plus et pourtant, c'est de l'amour vrai qu'on sent dans les prunelles de Salducci. Il ne veut pas la laisser aux griffes des russes, de cette mafia qu'il exècre, mais a-t-il le choix ? En l'emmenant loin d'ici, la Bratva demanderait justice, et il n'est que sous-boss... Il n'est pas Don. "Vous connaissez la Bratva... Je suis de la Nuova Camorra. Je suis haut placé et je vais vous aider Anna... Je vais réellement vous aider." Tant pis pour les secrets, Eros n'en a que faire, il est connu, son visage, son nom, la Bratva sait qu'il appartient a une unique mafia. Le pantheon grec ne laissera pas une déesse bien qu'étrangère à son peuple, en danger. L'Amour est universel, l'Amour n'a besoin de personne pour décider.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Mar 30 Oct - 15:31
nerthus & eros
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Il y a dans les yeux d’Annalisa quelque chose qui te plait Luca. Une naïveté que les tiens tentent d’écraser dans ton poitrail. Tu sais, que le rang de sous-boss est un peu à l’opposé de l’homme que tu tentes d’être. Tu sais que beaucoup lorgnent sur ta place et ne comprennent pas le choix de te mettre aussi haut dans la pyramide. Les hommes n’ont que la violence, les poings et les armes comme réponses mais toi… Toi tu peux apporter quelque chose de nouveau Luca. L’Amour n’est pas seulement paillettes et lumière, les émotions peuvent être dévastatrices quand elles noient la carcasse d’un être. Une fois, tu as été l’instigateur d’une horrible émotion Luca, tu t’en souviens comme si c’était hier. Un soldat s’est cru plus fort que toi, toi dont le dieu est inconnu, toi qu’on imagine seulement bon à faire exploser les reins. La moquerie suintant de ses lèvres, tu t’en es approché, en pleine réunion de la Camorra. Et les doigts ont crépité contre sa nuque, dénichant la plus forte émotion qui virevoltait dans son myocarde. Et ce n’était ni la rage, ni la colère. C’était la honte. De n’être qu’un soldat alors que l’homme de dix ans son cadet était sous boss. Alors le soldat s’est retrouvé à terre, enseveli sous une humiliation dont il était le seul créateur. La peur, les larmes, les tremblements, il ne pouvait rien faire. Un toucher et l’homme aux deux glocks était au sol. Car le coeur est la plus violente des armes quoi qu’en dise les hommes.
Alors cette naïveté et cette jeunesse dans les yeux d’Anna, elle te plait Luca. Car tu sais parfaitement que la jeune femme cache en elle une divinité qui sera bien plus puissante que le vassal ose le montrer. Mais tu ne dis rien, tu restes secret là-dessus. Anna a tout son temps pour détruire ceux qui ont osé la traiter comme une esclave moderne. Un jour, la jeune femme se libèrera et la terre tremblera sous sa colère.
En parlant de ça, c’est d’un pas décidé (faux, elle court littéralement) qu’elle s’engouffre dans un parc où les pelouses n’ont pas encore été tondu. Herbes hautes, parfaites pour faire des câlins secrets, tu as un léger sourire goguenard sur le visage Luca. Tu es peut-être l’Amour, mais tu ne dis jamais non à une partie de jambes en l'air. Mais pas avec elle, non, jamais. Alors les yeux cherchent à droite à gauche, quelqu’un qui pourrait te plaire, qui… Ah trop tard, la main est attrapée, l’ange qui dégringole et se retrouver enlacé dans les bras de la jeune déesse. « Il y a des choses que je dois garder secrètes Anna… Pour ma protection, pour la tienne et pour celle de ceux que j’aime. » Les doigts papillonnent sur sa joue, chargés seulement d’humanité et non de paillettes. Le dos s’abandonne dans l’herbe, les yeux dardés vers le soleil. Il fait bon ce matin, assez pour passer des heures allongés dans l’herbe humide sans craindre d’attraper un coup de froid. « Tu as une idée de qui tu es ? On t’a un peu expliqué comment ça fonctionnait ou… Ces satanés russes t’ont balancé que si tu filais, ta déesse allait disparaitre ? » Clairement, tu ne serais pas étonné que la Btrava lui ait menti en prétextant une quelconque connexion entre sa divinité et leur mafia.
Friend, friend can you see me Walking here in the mist - Sam 10 Nov - 22:04
nerthus & eros
When the rain is blowing in your face And the whole world is on your case I could offer you a warm embrace To make you feel my love
Elle ne sait pas Anna, elle hésite entre plusieurs divinités. Toutes sont logiques vu ce qu’elle lui raconte. Italien et dieu du panthéon grec peut-être mais Luca reste un jeune homme cultivé. Il a appris les panthéons voisins par coeur, connait parfaitement celui des Nordiques ou des Hindous. Un peu moins celui des Mayas et des Azthèques, le peu d’informations sur eux n’étant disponibles qu’au sein des familles de récurrences. Mais les dieux du Nord, ça, il connait le sous-boss. Et il sait aussi que des trois déesses citées, la dernière semble le plus correspondre à Anna. La connexion à la terre, la délicatesse de la jeune femme qui cache pourtant une puissance incommensurable. Le dieu de l’amour l’a ressenti sous la pulpe et à nouveau, la jeune femme requiert à nouveau qu’il la touche. Pour être sûr qu’il comprenne, qu’il voit réellement ce qui grandit en elle de jour en jour. Mais Eros sait, Eros a senti la force au sein du coeur d’Annalisa. Il sait pertinemment que sous cette frêle silhouette, se cache une divinité qui pourrait faire trembler ses geôliers. La bratva et ses impressions d’être les maitres du monde… Ça lui donne envie de vomir, au dieu grec, tant ils sont détestables.
Alors que les doigts palpitent toujours sur l’épiderme, la silhouette italienne se relève un peu, paume libre sous la tempe pour regarder un mieux Annalisa. « De quoi as tu besoin pour t’en sortir Anna ? De l’argent ? Un appartement ? Un protecteur ? N’importe quoi, explique moi et je ferais tout pour te permettre de… » Hésitation sur les mots, la libérer est la suite logique mais… Il n’y a pas que ça. « … d’être toi.» Elle, Annalisa, vassal d’une divinité nordique qui ne demande que ça, sortir la tête des profondeurs. Elle, humaine, libre de venir courir dans les hautes herbes et de se rouler dedans sans avoir peur de se faire attraper par un russe prêt à la foutre en cage pour la fin de la journée. Elle, tout simplement elle. Le don qui a du mal se maitriser sous de tels émotions oblige le Dieu a retirer sa main du ventre de la jeune femme. 30ans, mais encore quelques difficultés à contrôler la pulpe de ses doigts qui entrainent bonheur et dépression d’un simple toucher. Lui est déjà assez fatigué comme ça, la noirceur palpitant au creux de ses synapses, attendant pour l’envelopper et le rendre malade. « Tu ne peux pas rester ici, avec ces hommes, cette… Mafia. Je connais du monde, je peux parler de toi, je suis sûr que ma famille acceptera de t’accueillir. » La Nuova Camorra a beau être une mafia, Luca se plait à croire qu’elle reste différente des autres. Moins violente, ancrée dans des traditions où la famille a plus d’importance que le profit. Malgré son rang la Camorra ne l’a jamais oublié à tenir une arme et sous ce simple argument, le Dieu de l’Amour aime penser qu’ils sont meilleurs que les autres. Mais la vérité est que leurs techniques sont justes différentes, pas moins violentes.