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you're a god, period † (aksim)

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you're a god, period † (aksim) - Lun 17 Sep - 19:07

Aksel & Maks

you're a god, period


21 juillet 2018
Il ne se rappelle pas des sirènes et des flashs de lumière, ne se souvient que vaguement de ce qu’il s’est produit autour de lui après qu’Aksel ne l’ait cogné jusqu’à s’en évanouir. Il a rouvert les yeux, il ne saurait dire combien de temps, alors qu’il se trouvait allongé sur le dos au beau milieu des jardins de l’Eden Manor. Il a vu des choses, entendu des choses mais à bout de force il n’était plus sûr de rien lorsqu’il s’est senti être soulevé puis emmené dieu seul sait où. Le trou noir l’a repris même sous les lumières aveuglantes et alors qu’il roulait en direction de l’arcadia hospital. Tout n’a ensuite été qu’une succession de passages flous et entrecoupés de période d’inconscience. Il se rappelle avoir vaguement évoqué son allergie, l’a même pour ainsi dire plus balbutié dans un gargouillis étranglé qu’autre chose, puis a sombré une nouvelle fois. Lorsqu’il fût enfin prêt à garder un peu plus les prunelles ouvertes, il eut juste le temps d’apercevoir les grosses lampes rondes de ce qu’il crut être un bloc opératoire, et cette fois le silence l’emporta pour de bon.

***
Les bips répétitifs sont ce qui le sortent progressivement d’un sommeil tout ce qu’il n’y a pas de réparateur. Ses paupières sont lourdes et sa respiration difficiles mais il veut les ouvrir. Il ne ressent nulle douleur à cet instant, juste la sensation désagréable d’être un poids littéralement mort sans aucune force pour bouger ne serait-ce que l’un de ses doigts. La lumière, même tamisée l’aveugle et il a comme l’impression d’à peine parvenir à ouvrir ses yeux. Son visage est comme une boule gonflée alors qu’en réalité la glace a aidé à récupérer un visage tuméfié, mais à peu de choses près normales. Dieu qu’il est dur de se réveiller et de comprendre. L’esprit s’embrouille et s’emmêle, contre-coup des antidouleurs qui gèlent au creux de ses veines. Dieu qu’il est dur de ne pas avoir le tournis avec ce plafond qui bouge, du moins seulement dans sa tête car son lit ne bouge pas, lui. Il est parfaitement immobile et parfaitement allongé dans ce lit d’hôpital aux bips incessants. Bientôt, il prend conscience qu’il y a deux bips différents, dont un est plus éloigné. Ce n’est pas le sien qui se mêle au décor blanchâtre, et ça attise sa curiosité, attise l’envie de tourner la tête pour observer à sa gauche. Il y a bien quelqu’un, mais sa vision se brouille, devient floue et intérieurement Maksim se met à paniquer. Il peine à respirer, son torse est comme littéralement comprimé et il a un mal de crâne carabiné. « Put…ain de… M… » qu’il ronchonne au ralenti, gestes totalement désordonnés tandis qu’il tente de lever les bras en vue de se redresser et s’échapper de là. Peine perdue, ce qu’il croit être des branchements sont omniprésents et il ne parvient pas à s’en démêler. Il se réveille, un peu plus à chaque seconde, et son esprit revient, son esprit lentement se souvient. Quelques bribes d’images défilent, les festivités, Aksel qui s’en va, lui promet de se rattraper plus tard, puis il se souvient des cris, du sang et des larmes. Tout partait en lambeaux. Aksel ! Il le sortait d’une pièce, un endroit qui a fini en feu peu de temps après et Aksel blessé entre ses doigts. La colère. Il se souvient de la colère et de l’orage qui gronde, pleinement de son fait au-dessus de leurs têtes. Il se souvient vouloir l’emmener loin, se tirer de cette fête merdique, mais lorsqu’il a voulu faire un pas son corps n’a plus réagi. Et alors il n’y a plus que les éclairs qui vacillent, puis le choc, violent. Brutal. De celui qui fait encore vriller ses entrailles et réveille d’un pic la douleur dans son poitrail. Ses côtes malmenées, la carrosserie de la voiture plus qu’abîmée, mais il s’est relevé, a été forcé de le faire. Il est revenu dans les jardins, puis s’est acharné, encore et encore, poussé jusqu’au point de ne plus en pouvoir, bientôt arrêté par…Aksel ! Les coups qui pleuvent et les bizarreries. Tous ces gens à pouvoir… Tous ces êtres qui crient… Et les coups qui pleuvent encore, le sang qui gicle et le visage qui se floute, jusqu’à la voix éraillée qui tente de balbutier un prénom, tandis que le corps retrouvait ses esprits, possession partie.

Il grogne, Maks, s’efforce de tourner la tête plus franchement. Il veut appuyer sur ce maudit bouton, quitter ce putain d’endroit. Il n’avait que des côtes brisées n’est-ce pas ? Les yeux vairons captent la silhouette allongée non loin de là, jambe légèrement surélevée, silhouette parfaitement connue pour n’être que celle de…

« …Aks…el… ? ». La voix est faible et le prénom soupiré plus que réellement prononcé à haute voix, alors il réitère, cœur se remettant à battre doucement la chamade. « Aksel ? ». C'est l’inquiétude qui bat au bord des lèvres, car peut-être qu'en fin de compte, il se tient à cet idiot plus qu'il ne le pensait.




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you're a god, period † (aksim) - Jeu 20 Sep - 19:54

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Tu t’ennuies. Tu t’ennuies profondément. Tu t’ennuies tellement que tu as littéralement commencé à suivre avec attention les épisodes des Feux de l’Amour passant sur la télévision minable de votre chambre minable. Et, si ce n’est te donner l’impression qu’on dissolvait ton cerveau lentement dans l’acide, ça n’a pas servi à grand-chose pour calmer ton ennui. Cette chambre trop petite, ce lit trop inconfortable, ces murs trop blancs, tu avais besoin de sortir avant de devenir plus fou que tu ne l’étais déjà. Sortir ou t’envoyer en l’air. Mais avec ces infirmières visiblement trop encrées dans leur éthique professionnel (tu le savais, tu avais essayé il n’y a pas une heure), et Fraser hors-service, ce n’était pas près d’arriver. Penser au blond te fit regarder sur ta droite, et le voilà, allongé sur le même lit inconfortable, visage gonflé et violacé, trop blanc et seul l’agaçant bipement répétitif pour signe de sa vie. Regarder son visage portant le stigmate de tes coups te tord le ventre et tu plisses le nez devant cette sensation désagréable. Tu ne savais pas ce que c’était et tu voulais que cela cesse. Ou que ton voisin de chambré se réveil pour que tu puisses lui poser tes questions. Et tu en avais des questions ! Depuis quand Maksim Fraser, humain notoire de la Bratva, était-il capable de manipuler la foudre ?! Il n’était pas une créature, tu le savais, tu l’aurais sentie avec le temps que vous passez l’un près de l’autre. Mais était-il véritablement une récurrence ? L’un de ceux qui naissaient en dehors du cercle fermé des factions et qui n’étaient pas au courant de leur nature ? Tu avais eu tes doutes, tu avais bien senti qu’il y avait quelque chose de différent chez le blond ces derniers mois, mais tout de même. Cela expliquait l’apparition soudaine de gants, en tout cas. Maladie ou allergie quelconque et soudaine ? Elles n’avaient aucunes difformités, en tout cas, tu l’aurais senti sur ta peau. Mais la question se posait tout de même : Depuis quand le blond cachait-il sa nature ? La Patronne était-elle au courant ? Et que ferais-tu si elle ne l’était effectivement pas ?

Tu expires lentement par ton nez, soufflant d’exaspération, ta tête vibrant toujours du choc précédemment subit à l’arrière de ton crâne, et résiste difficilement à l’envie de lancer la télécommande à la gueule de la blonde insipide qui venait d’annoncer à son mari qu’elle ne savait si l’enfant qu’elle attendait était celui de son beau-frère ou de son médecin. Tu voulais parler à Maks avant de prendre ta décision. Si celui-ci se décidait enfin à se réveiller avant que Yuliya n’arrive à se libérer de ses propres médecins pour que tu puisses lui transmettre ce que tu avais vu à Eden Manor, en tout cas. La sensation dans ton ventre revient et tu te forces à la chasser en repensant à l’inexplicable s’étant passé dans les jardins. C’était … Tu n’avais pas de mots. Tellement de puissance déployée devant tes yeux que tu en avais encore des frissons. Tu la voulais. Tu voulais cette puissance. Tu voulais tenir le monde dans le creux de ta main comme elle avait semblé le faire. La sensation de n’être qu’un insecte face à cette femme avait été aussi grisante que répugnante. Tout comme le fait de t’être fait avoir comme le plus ridicule des débutant. Tu voulais éclater de rire et hurler de rage tout à la fois. Mais malgré tout, tu avais eu raison : tout avait bel et bien été un piège et c’était bien Chaos qui avait investit l’enveloppe charnelle de Mendes. Mais l’homme n’était pas l’entité, juste le costume revêtit pour vous manipuler pendant que vous dansiez sur un échiquier d’un joueur invisible. Et tu voulais jouer. Plus que tout, tu désirais rejouer une partie avec cet être qui semblait si au-delà de votre portée. Tu aimais le pouvoir, tu aimais la puissance et tu adorais jouer avec le feu. Ce sera un jour ta perte comme ce sera ta renaissance.

Tu bouges légèrement et tu fusilles du regard ta jambe invalide et présentement handicapante. Tu pouvais devenir n’importe qui mais tu ne pouvais faire disparaître une blessure. C’était particulièrement frustrant, notamment dans le cas présent. T’en avais marre, tu voulais t’échapper.

Quelques mots murmurés d’une voix cassée te sortent de ton apitoiement. « Put…ain de… M… » Ta tête se tourne si rapidement que tu en vois flou un instant, douleur présente à travers les attaches sous le bandage qui orne ta tête. Là, figure bien trop lente dans ses draps blancs, Maks agite ses bras de manière gênante et désordonnée. La vue est ridicule, ton ventre ne te gêne plus. Tu ne dis pourtant rien alors que le blond semble coincé entre le rêve et la réalité. Tu ne sais que dire. Tes mains se rappellent la sensation de son nez qui se brise sous tes doigts, de son sang les collant, de son air hagard alors qu’il s’évanouissait sous la violence de tes coups. Tu ne sais pas ce que tu ressens, mais tu n’aimes pas ça. Maks était incontrôlable et agissait de manière illogique à lui-même : Tu n’avais fait que ce qu’il fallait pour l’arrêter. Le poids dans ton ventre ne semblait pas partir, cependant.

« …Aks…el… ? ». Ton prénom faiblement soupiré te fait réagir et tu te tournes comme tu peux pour faire face au blond à quelques mètres de toi. « Aksel ? » Tu souris, un sourire qui ne va pas vraiment jusqu’à tes yeux. « Bonjour, la Belle aux Bois Dormant. » dis-tu d’un ton taquin. « Bien dormi ? Je viendrais bien te donner un baiser de bienvenue mais je suis un peu coincé, comme tu le vois. »




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you're a god, period † (aksim) - Jeu 20 Sep - 21:40

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Chaque geste est entravé par un fil ou les draps, draps qu’il dégage délicatement en battant d’un pied, grimaçant sous la douleur qui vient alors lui vriller les côtes et l’abdomen. Prunelles papillonnantes encore durant quelques secondes, la voix d’Aksel finit par retentir sur sa gauche alors sa tête se tourne davantage pour l’observer de ses petits yeux. Bien dormi ? Je viendrais bien te donner un baiser de bienvenue mais je suis un peu coincé, comme tu le vois. Le regard s’abaisse avec plus d’insistance sur cette jambe légèrement suspendue en l’air et Maks se dit qu’heureusement pour les infirmières (en réalité surtout pour lui), le drap est suffisamment bien positionné pour éviter d’avoir une vue imprenable sur des lignes inespérées. S’il n’était pas encore dans le coltard, le blond en aurait sûrement ri rien qu’à la perspective de savoir Beliakov nu sous sa chemise d’hôpital, mais ça… C’était avant de se rendre compte qu’il était vêtu du même apparat, alors il ne fait aucune remarque et se contente de l’observer. Sa vue devient de plus en plus nette au fil des secondes qui s’écoulent et il soupire. Il n’aurait pas dit non à un baiser de bienvenue lui non plus, bien trop soulagé de voir que le brun n’a rien. Un brun irritant au possible à qui il tient visiblement de plus en plus et ça, ce n’était pas prévu. « J’ai l’impression d’avoir une enclume sur moi si tu veux tout savoir. ». Il esquisse un bref sourire en coin. « Hey. » qu’il murmure à son attention avant de porter temporairement son attention sur la télévision et Brandon disant à Cindy qu’elle n’est qu’une garce de l’avoir trompé aussi lâchement. Pointant l’image du doigt, Maksim observe à nouveau le torpedo en fronçant les sourcils, surpris. « Tu regardes les feux de l’amour maintenant ? ».

Leurs lits ne sont pas si éloignés que ça, mais suffisamment pour être trop loin de sa portée. Cela fait à peine quelques minutes que le blond est réveillé et il cherche déjà un moyen de les rapprocher. Il tend son bras le moins encombré en direction d’un des barreaux métalliques du lit d’Aksel qui supporte la perfusion mais il n’y parvient pas et marmonne en se retrouvant de nouveau allongé pleinement sur le dos. La respiration légèrement sifflante à cause de son nez, il réfléchit, un instant mais se reperd dans les souvenirs qui lui reviennent à la surface concernant la fameuse soirée au manoir. Il se rappelle encore des coups et se sent partir dans l’inconscience sous la force donné par le brun dans ses poings qui s’abattent sur sa personne. Il ne lui en veut pas, car il se souvient ne pas avoir été mieux. « Je… J’suis désolé de t’avoir cogné. Je sais pas… Ce qu’il s’est passé, l’instant d’avant j’étais moi-même et puis tout à coup plus rien. J’étais incapable de m’arrêter. ». Un constat qui le dérange, d’autant plus qu’il sait qu’Aksel a vu ses éclairs, et pas que lui d’ailleurs. Combien d’autres personnes ont compris de quoi il était capable à dorénavant ?

Le fait d’être si loin est agaçant, alors Maks prend sur lui cette fois et se redresse comme il peut dans son lit, véritable tête de mule qui ne sait pas avoir eu droit à une hémorragie interne. Il sent bien qu’il a son buste légèrement immobilisé et un bandage, mais il ne sait pas ce qui se trouve sous ce fameux bandage. Une fois assis, tanguant légèrement d’avant en arrière, il se penche pour attraper la barre métallique de tout à l’heure et y parvient, surtout grâce à la morphine. Une fois fait, il tire le lit d’hôpital à roulette jusqu’à lui et soupire de soulagement une fois que leurs deux lits de fortunes se trouvent côtes à côtes. A présent, Cindy pleure en hurlant à Brendan qu’elle ne recommencera pas, et qu’elle sait avoir mal fait les choses. Fraser, lui, se rallonge doucement de profil en serrant les dents et vient attraper le menton d’Aksel entre son doigts. « Ne m’emmène plus jamais à un bal masqué… ». Il prononce ces mots très sérieusement avant de rapprocher suffisamment son visage à hématomes pour l’embrasser.  Au diable ceux qui pourraient pénétrer dans la chambre, à cet instant précis il n’en a strictement rien à foutre. Toute la putain de soirée il avait attendu de pouvoir faire ça, au lieu de ça, il l’avait retrouvé abîmé, avait manqué de buter toute la terre entière en étant rongé par la colère avant de s’exposer littéralement aux yeux de la foule. Superbe soirée… « T’es réveillé depuis longtemps ? » qu’il murmure contre ses lèvres avant de reculer légèrement, tête lourde posée sur l’oreiller bouffant, ses cheveux blonds en pagaille. Il lâche le menton du Beliakov sans daigner jeter un regard à la télé, ses doigts venant plutôt chercher le bandage à tâtons sous sa chemise trop blanche. Lorsqu’il le trouve il se demande de quoi il s’agit, songeur. « Il m’est arrivé un autre truc quand j’étais inconscient ? ». Non parce que… S’il ne sentait pas encore la douleur, lorsqu’elle se réveillerait, elle serait fort désagréable.  




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you're a god, period † (aksim) - Dim 23 Sep - 21:04

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Tu souris. C’est ton expression par défaut. Celle que tu revêts quand tu ne sais pas quelle expression il te faut prendre ou quand tu ne sais pas ce que tu ressens. Tu étais devenu un véritable maître dans l’art de simuler les sentiments qu’on attendait de toi, tel un loup revêtant un habille de mouton. Mais même avec ton expérience, certaines situations t’échappaient. Celles sous-entendues, celles nécessitant la compréhension de sentiments que tu n’avais pas. Alors tu souriais. Tu montrais tes dents de façon charmante et les gens aimaient ça. Ils aimaient quand tu souriais, se détendaient, se calmaient, oubliant que montrer ses dents étaient un signe d’agression dans la nature. Si complaisant, si manipulable qu’ils n’en voient pas le prédateur devant leur porte. Tu montres tes dents quand tu ne sais pas quoi faire d’autre, signe d’être acculé, signe de dangerosité. Tes sourires à toi, tes vrais sourires, ceux que tu n’affiches que parce que tu en ressens l’envie, non pas de dents, n’ont pas d’autres agression que les mots qui les accompagnes. Rares sont ses sourires, plus rares sont encore ceux les ayant vu. Tu ne donnes pas facilement ton affection, après tout.

Tu plaisantes avec le blond, sourire plein de dents pleinement affiché. La boule dans ton ventre s’est relâchée, mais tu la sens toujours présente. Un gout amer rempli ta bouche alors que tu l’observes essayer de reprendre conscience. Tu déteste cette sensation innommable et veux qu’elle cesse immédiatement. « J’ai l’impression d’avoir une enclume sur moi si tu veux tout savoir. ». Tu souris un peu plus à ça. « C’est peut-être juste tous ces burgers que tu as mangés dernièrement, Maks, hm ? » te moques-tu légèrement alors qu’il tente de bouger doucement dans son lit. Le blond se tourne et tu le vois froncer les sourcils devant Brandon traitant Cindy de péripatéticienne.  « Tu regardes les feux de l’amour maintenant ? ». Tu hausses les épaules. « C’était ça ou le foot. » Et tu exècres le football.

Le silence s’installe un instant et pour une fois, tu ne sais pas quoi dire. Il y a comme une impression de malaise dans ta tête qui t’empêche de prendre la parole. Tu n’as pas à le faire de toute façon car c’est Maksim qui se charge de faire de bruit à ta place. Tu tournes la tête dans sa direction essayant de voir ce qu’il peut bien fabriquer. Allongé sur le côté, il tend péniblement et douloureusement le bras vers ton lit. Tes sourcils se fronces. « Et tu fais quoi là, exactement ? » que tu lui demandes d’un air incrédule. Ce type est cloué dans un lit d’hôpital et la première chose qu’il fait en se réveillant, après avoir critiqué tes goûts en manière de télévision, est de … de faire quoi exactement ? Tu n’en es pas sûr mais c’était probablement ridicule et mauvais pour sa santé. C’est donc sans surprise que tu le regardes s’effondrer rapidement dans son lit après avoir épuisé toutes ses forces à faire l’idiot. « Je… J’suis désolé de t’avoir cogné. Je sais pas… Ce qu’il s’est passé, l’instant d’avant j’étais moi-même et puis tout à coup plus rien. J’étais incapable de m’arrêter. ».

Tu le regardes un instant la bouche ouverte, l’air profondément choqué, ne disant rien, ne pouvant rien dire. Est-ce qu’il venait juste de … ? Ta bouche s’ouvre de temps à autre sans qu’aucun son n’en sorte pour autant. « … Je te frappe tellement fort que tu en perds connaissance et c’est toi qui t’excuses … ? » finis-tu par articuler, l’air toujours profondément incrédule. C’était évident que le blond avait été possédé par la chose qui leur été apparu dans un nuage d’insectes, tu ne pouvais tenir compte de son attitude. Mais toi, tu avais été parfaitement lucide. Et si l’arrêter par tous les moyens avait été la bonne chose à faire, la vision des bleus que tu lui avais infligés te donnait un goût amer dans la bouche. Tu expires lentement par le nez, agacé pour une raison inconnue de son excuse. « Tu n’as pas à t’excuser, je sais que tu n’étais pas dans ton état normal. »

La discussion continue encore jusqu’à ce que Fraser se redresse de nouveau péniblement, tendant encore le bras vers ton lit. Tu le regardes faire de nouveau, te demandant encore ce qu’il compte bien faire quand il parvient à atteindre l’un de tes barreaux et voilà qu’il t’attire, toi et ton lit, vers lui. Tu le regardes faire en clignant des yeux, toujours coincé dans ton propre lit à cause de ta jambe. Cindy pleure au loin alors que Brandon la rejette comme une capote utilisée. Maks est près de toi maintenant. Tellement près que tu peux sentir sa chaleur et qu’il n’a aucun mal à venir attraper ton menton de sa main. « Ne m’emmène plus jamais à un bal masqué… ». Te dit-il le plus sérieusement du monde avant de t’embrasser. C’est doux, c’est lent. C’est complètement différent de ceux que vous échangez habituellement. Différent de ces baisers pleins de passion et de désir qui vous font arracher vos vêtements un peu plus vite juste pour que vous puissiez enfin vous toucher. C’est différent et tu ne sais pas si tu aimes. Mais la main de Maksim est chaude contre son visage et non pas froide comme dans les jardins. Tu lui rends son baiser, doucement, essayant de voir si les sensations étaient les mêmes qu’avec Sonja. Non. C’était différent. Pas mauvais, juste … différent. Tu en a chaud. « … Deal … » souffles-tu doucement contre ses lèvres, étrangement confus de ta réaction à son action. « T’es réveillé depuis longtemps ? » murmure-t-il en retour avant de s’éloigner de toi pour rejoindre son lit, relâchant ton menton. Tu secoues doucement la tête, tentant de faire disparaître la chaleur. « Plusieurs heures ? Tu es resté longtemps dans la salle d’opération… »

La télévision est toujours allumée et tu es un instant distrait par les cris de mauvaise actrice tentant de reconstituer une réconciliation sur l’oreiller. Ew. Aucune chance que tu en sois excité. « Il m’est arrivé un autre truc quand j’étais inconscient ? » Tu te retournes vers le blond à tes côtés. Il est entrain de tripoter le bandage autour de son torse en te regardant d’un air interrogateur. Tu ricanes de son air presque enfantin. « Non, juste une superbe hémorragie interne. » Tu ricanes encore un instant avant de retrouver rapidement ton sérieux. « Donc. » dis-tu d’un ton neutre. « Tu peux contrôler la foudre ? »




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you're a god, period † (aksim) - Ven 28 Sep - 12:55

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Il ne fait pas encore la différence avec les sourires mais il est conscient du fait qu’il y en a certains usés de façade. Aksel n’a jamais cessé de lui en adresser lors de ses passages au red lantern, et s’il commence très légèrement à en noter les maigres étrangetés de ses mimiques, il en est encore bien loin d’en comprendre toutes les facettes, et certainement pas à l’heure actuelle. Maksim est trop occupé à se dépatouiller avec la multitude de fils et autres branchement qui touchent son corps. L’hôpital, la dernière fois qu’il en a foulé le sol c’était lorsqu’il sortait du bureau du médecin lui annonçant que sa mère serait un légume pour le restant de ses jours si elle se réveillait. La dernière fois qu’il avait mis les pieds dans ces longs couloirs blancs, c’était pour leur dire sèchement de la débrancher et ne jamais plus la revoir. Il avait quatorze ans. D’ordinaire, Maks s’est toujours débrouillé pour ne pas avoir à venir ici, et voilà qu’aujourd’hui il subissait l’affront des murs blancs et les bips bips incessant et plus rapides de la machine imitant les battements de son cœur.

C’est peut-être juste tous ces burgers que tu as mangés dernièrement, Maks, hm ? Le blond tourne la tête pour l’observer de ses petits yeux, hématomes foncés sous ces derniers et reliés à l’état de son nez pitoyable et pourtant redressé. S’il n’est plus enflé, il fait peine à voir et a visiblement du mal à respirer de grandes goulées d’air. Pourtant, la remarque d’Aksel le fait sourire à son tour, un bref instant et il ne trouve à répondre que par un grognement qui veut dire un c’est vrai que dernièrement je me suis lâché. Etait-ce inquiétant que le brun en sache autant sur lui depuis qu’il a cédé ? Combien de fois est-il retourné dans ses draps ou lui dans les siens ? Il en a déjà perdu le fil des comptes. Les yeux vairons sont presque aussitôt attirés par la brailleuse à la télévision et Maksim fronce les sourcils en posant une simple question non innocente. Les feux de l’amour, vraiment ? « A choisir, vaut mieux ça ouai t’as raison. » qu’il affirme en essayant subitement de se tendre pour attraper l’une des barres du lit du Beliakov avec la ferme intention de le rapprocher de lui. Ca intrigue le torpedo d’ailleurs mais le blondinet n’observe pas l’expression du visage du brun. Sa première tentative échoue et il se rallonge sur le lit, épuisé par la manœuvre et encore sous les effets de la morphine qui fausse ses réflexes. Sans parler de ses côtes ou de la plaie refermée qu’il ignore encore avoir. Allongé, les cheveux en pagaille de nouvelles images lui reviennent en mémoire et défilent devant ses yeux. Les coups qui pleuvent sur son visage endolori à la respiration sifflante, Aksel qui prodigue lui-même les coups alors que tout ce dont Maks avait envie était de tuer et semer le chaos. Pour toutes ces réactions, Fraser s’excuse, car il se souvient également avoir frappé le premier et avoir usé des faiblesses de l’autre pour en tirer l’avantage alors que ce n’était nullement souhaité. L’humain avait râlé sans pouvoir s’arrêter, hurlant contre une surface en verre intérieure refusant de céder sous ses propres coups. Voilà ce qu’avait été Maksim durant de longues minutes et terribles secondes, à se voir asséner sa force contre celui pour qui son cœur battait, visiblement.

Pour la première fois, le blond voit Aksel ouvrir la bouche sans savoir quoi dire, réaction inattendue qu’il ne comprend qu’à moitié, cerveau en demi-sommeil qui cherche à s’extirper définitivement du brouillard de l’inconscience. A l’observer ainsi, l’envie qui gronde en son sein devient plus grande encore, impatience ronronnant au creux de ses chaires sans pouvoir y donner suite immédiatement. Oreilles forcées à écouter les mots du brun parvenir jusqu’à elles. … Je te frappe tellement fort que tu en perds connaissance et c’est toi qui t’excuses … ? Il tourne la tête vers lui une seconde fois, bras de chaque côté de son corps et luttant silencieusement contre l’envie de… De…. Tu n’as pas à t’excuser, je sais que tu n’étais pas dans ton état normal. Le blond n’en dira pas plus, hoche doucement la tête avant de se redresser cette fois-ci, bien décidé à puiser dans ses quelques forces. Il attrape la barre du lit et l’attire enfin à lui sans se soucier du regard d’Aksel. Il en a rien à foutre de ce qu’il peut bien penser de sa manœuvre sur le moment. Lorsqu’enfin il le sent près de lui et est capable de le toucher, Maksim respire, entend son rythme cardiaque s’apaiser tandis que ses lèvres viennent embrasser les siennes. Il a déjà usé de trop de force pour y mettre autant de passion que d’habitude, alors c’est doux, le reflet de son soulagement et le reflet d’une chose qu’il n’assume pas encore tout à fait. Pourtant les mots résonnent dans le creux de sa tête, mais il n’est pas prêt à s’y risquer, évoque plutôt le bal masqué et le fiasco de cette soirée. Les doigts restent un moment à tenir ce menton, durant tout le temps que dure le baiser pour être exact et Maks a bien du mal à se séparer de ces lèvres. … Deal … Fraser esquisse un sourire en coin avant de laisser sa tête retomber lourdement contre l’oreiller, il se tourne alors de profil, lentement mais sûrement au gré de la douleur et de ses entraves de fils, pour mieux l’observer, mine moins pâlichonne mais fatigue bien présente. Il inspecte en silence l’état dans lequel se trouve Aksel, puis porte son attention sur l’un des bandages à son flanc, ignorant de quoi il s’agit. Il se sent barbouillé et encore lent dans ses mouvements mais mieux de sentir le souffle du brun non loin de lui. Il ignore la chaleur qui étreint Beliakov alors qu’il le voit secouer la tête pendant qu’il pose son énième question. Plusieurs heures ? Tu es resté longtemps dans la salle d’opération…

En salle d’opération ? Maks papillonne des yeux, doigts effleurant encore le bandage. Comment ça opération ? Incrédule, il regarde le visage d’Aksel à proximité du sien et pince les lèvres. Nouvelle question s’échappe de ces dernières. La réponse adressée par le brun le laisse pantois quelques secondes et c’est à son tour de garder la bouche ouverte comme un poisson mort. « Une hémorragie interne… ? ». Ca expliquait la fatigue, les flash de lumière blanche à son arrivée ici et qui lui donnent encore l’impression de brûler ses rétines. « Mais Merde… Cet enfoiré ne m’a pas raté ! » qu’il se remémore, toutefois bien incapable de se souvenir encore des traits exacts de l’individu l’ayant fait voler. La pointe de colère fait grimper son rythme cardiaque qui ne redescend pas à la question du torpedo. Il avait vu. Bien évidemment qu’il avait vu. Maksim plisse le nez et détourne les yeux, croisant du regard les ébats dégueulasses de Cindy et Brandon qui font des émules comme un vache appelant son veau. « … Depuis peu… Oui. ». Ses mains sont nues et il craint de ne subir les affres de son allergie alors ils touchent le moins de choses possible. Une chance que la barre du lit d’Aksel n’en soit pas composée d’une partie. « Je me suis pris la foudre il y a quelques mois et depuis… J’ai visiblement un lien avec cet élément. ». Première fois qu’il en parle à quelqu’un dans ces termes exacts. « Et toi tu… Peux devenir… Une femme ? ». Il se rappelle bien de deux trois images mais il n’est pas sûr étant donné qu’à ce moment-là dans les jardins il était à moitié conscient, ou tout du moins occupé à ramper en vue de continuer à tenter de tuer le plus de monde possible. Ses yeux bicolores se reposent dans les obsidiennes et il ne sait pas quoi dire de plus, il n’en a jamais parlé ouvertement à haute voix et il y a pleins de choses qu’il ne comprend pas.        



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you're a god, period † (aksim) - Ven 28 Sep - 19:17

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Ta tête te fait toujours mal, tout recousue et bandée qu’elle était. Ta jambe également d’ailleurs et tu te demandes pendant combien de temps tu risquais de boiter. Tu ne pouvais te permettre d’être immobilisé trop longtemps, tu avais un travail après tout. Un sanglant et macabre travail, certes, mais un travail malgré tout. Tuer, tu ne savais faire que cela, tu n’avais toujours que fait ça. Ton frère et toi-même aviez été conçu pour être des armes pour l’Armée Rouge alors armes vous étiez devenu. Armes coupantes et entièrement au service de votre faction. Votre loyauté n’est pas discutable et il faudrait s’attaquer directement à l’un d’entre vous pour que cela change un jour.

Tu ricanes presque ouvertement de son expression face à la révélation de son hémorragie interne. Il y avait bien peu à rire à cela, mais l’indignation du blond face à sa blessure le rendait adorable à tes yeux. Mais l’heure n’était pas aux rires et ton expression redevient bien rapidement sérieuse. Tu poses ta question, celle qui perce ton esprit depuis que tu as vu le blond manier les éclairs comme seul un dieu peut le faire. Celle qui doit être posée et dont la réponse dépendra de ce que tu diras à Yuliya quand elle viendra te voir. Le moniteur trahit l’inquiétude du blond, ses bipements sonores retentissant dans la pièce devenue silencieuse, excepté pour les vagissements orgasmiques de Cindy. « … Depuis peu… Oui. » Ton visage ne laisse rien paraître de la réponse quelque peu étrange du blond. Depuis peu ? Comment cela « depuis peu » ? Fraser avait-il eu une brusque monté de puissance l’investissant de son premier pouvoir, comme toi tant d’années au paravent ? Le blond était pourtant bien en âge d’avoir atteint et dépassé ce stade, pourtant. Mais si c’était le cas, il ne serait pas le premier à faire une poussée tardive : nombreux étaient les bâtards nés en dehors des familles divines et qui ne connaissaient rien de leurs origines. Nombreux étaient également ceux qui se croyaient devenir fous quand ils atteignaient leur maturité divine. Alors si ta théorie se révélait être exacte, tu pouvais parfaitement comprendre comment le blond, se croyant fou et seul au monde, n’avait pas choisit de faire étalage de ses capacités.

« Je me suis pris la foudre il y a quelques mois et depuis… J’ai visiblement un lien avec cet élément. ». Tu clignes des yeux. La foudre ? Fraser s’était prit la foudre et, selon lui, avait ses pouvoirs depuis ? Ça n’avait aucun sens. Aucun récurrent n’était jamais apparu de cette façon, au paravent. Mais était-ce si étrange ? Ne te rappels-tu pas la rumeur d’une récurrente s’étant presque noyé dans sa baignoire avant de se rendre compte qu’elle était une divinité de la mer ? Et surtout, pourquoi Maksim te mentirait-il ? Il n’avait aucune idée de ce que tu étais, aucune idée de ce qu’il était. Mentir n’était pas dans sa nature d’honorable et frustrant être qu’il était. Toi tu aurais menti. Menti pour protéger ta nature, pour protéger ton indépendance. Tu mens d’ailleurs à beaucoup de monde sur toi-même. Et peut-être arrivera le jour où il te faudra avouer la vérité, mais ce jour n’est pas venu encore. Aujourd’hui, seul Maksim Fraser est concerné. Et jusqu’à preuve du contraire, il n’est pour toi que le fruit d’une indiscrétion divine ne sachant rien de sa nature. Il n’y aurait donc aucun danger à en informer ta patronne, le blond n’étant pas le premier égaré à être ramassé par la Bratva.

« Et toi tu… Peux devenir… Une femme ? » Nouveau clignement de tes yeux face à la question qui te sort de tes réflexions. Tes yeux se posent une nouvelle fois sur le blond et tu peux lire toute l’appréhension qu’il ressent face à la tournure de votre conversation. Pensait-il que tu allais hurler au monstre à sa figure ou bien tenter de t’éloigner de lui ? Homme ridicule que tu voulais soudainement toucher de nouveau. Tu acquiesces à sa question, haussant légèrement tes épaules. « Entre autres, oui. » Prouvant tes dires, ton corps change doucement sous les yeux du blond, lui montrant en quelques secondes, une parfaite réplique de sa propre personne. « Je peux devenir n’importe qui, en réalité. » lui dis-tu en utilisant les intonations graves de la voie de ton voisin. Tu le regardes un instant, maintenant ta métamorphose juste assez longtemps pour qu’il ne croit pas à une hallucination avant de reprendre ta propre forme. Tu lui adresses un rapide sourire en coin. « Maksim Fraser, toi et moi nous avons beaucoup de choses à discuter … »      



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you're a god, period † (aksim) - Lun 1 Oct - 21:37

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Ils ne ressemblent pas à grand-chose, Aksel avec ses bandages et sa jambe en l’air, Maksim et ses hématomes sont encore pire, sans parler de ses gestes légèrement entravés par le maintien de son buste aux côtes cassées. A l’annonce de l’hémorragie interne, la surprise est telle qu’il ne parvient pas à effacer la grimace de ses traits tout comme son air incrédule. Il comprenait mieux pourquoi le brun faisait référence à une opération, et à un nombre important d’heures passées au sein de cette fameuse salle aseptisée, il ne pensait toutefois pas que la raison de sa présence était bien moins anodine que ce qu’il supposait. Observant sagement Aksel, sa main quitte sa joue et la discussion prend une tout autre tournure. Maks aurait dû s’en douter étant donné ses élans foudroyant incontrôlés. Il ne peut pas cacher son secret plus longtemps, pas après s’être donné en spectacle de cette manière à l’Eden Manor. Au lieu de mentir, il se montre honnête, sûrement parce qu’il l’a toujours été depuis le début avec le Beliakov, malgré ses vaines tentatives pour dissimuler l’intérêt qu’il a fini par lui porter et qu’il lui porte encore. Il l’apprécie probablement un peu trop d’ailleurs. Convaincu de faire ce qui est juste, le blond explique que la foudre est la cause de sa récente différence. Avant cela, il était bien humain, et il ignore encore d’ailleurs ce qu’il est. Sans ses gants, ses mains se sentent mises à nues car il s’est habitué à la présence et au toucher du tissu et du cuir ensembles. Dans cette chambre toute entière il se sent nu et c’est très clairement le cas sous sa chemise d’hôpital. Il n’y a guère que la morphine pour l’empêcher de bougonner ou de s’impatienter, même si au fond de lui il a déjà envie de partir d’ici. La surprise a toutefois changé de camp et s’agite désormais sur les traits du visage d’Aksel sans que Maksim ne dise quoi que ce soit pour la contrecarrer, pourquoi faire ? Lui-même est encore surpris de ce qu’il lui est arrivé et il ne commence qu’à s’y faire.

Pour autant, ce n’est pas parce que la conversation tourne autour de lui que Fraser n’a pas assisté à la transformation physique du torpedo. Lui aussi est capable de bien des choses, et même s’il ne parait pas certain de ce qu’il a vu, il tente sa chance. Prêcher le faux potentielle en vue de découvrir la vérité, et quelle n’est pas sa surprise lorsque l’information se révèle exacte. Ses yeux n’ont pas déconnés, il a vraiment vu ce qu’il s’était passé dans les jardins. Le blond n’est néanmoins pas rassuré quant à tout ce que cela signifie, l’appréhension demeure, celle de ne pas savoir s’il serait jugé à cause de ses éclairs, ou si Aksel, du fait de sa différence, pensera qu’il ne l’intéresse plus du tout. Bon nombre de pensées opposées circulent dans le creux de son esprit en ébullition. Trop d’informations s’agitent au beau milieu des images qui se redessinent. Entre autres, oui. Entre autres ? Il en avait plusieurs ? Lèvres entrouvertes, Maksim l’observe avec attention, se demandant bien ce dont il pouvait être capable, mais lorsque ses traits se mettent à changer, que ses mèches de cheveux deviennent aussi dorées que les siennes, Fraser en ouvre un peu plus la bouche. Ce sont bientôt ses propres yeux vairons qu’il regarde, comme s’il s’observait dans le miroir alors que ce n’est pas lui, ses gestes sont tous sauf coordonnés, ils évoluent en fonction de deux cerveaux bien distincts. Maks n’ose pas le toucher, ce serait un peu trop narcissique comme geste, mais il sent sa tête le tourner violemment, maudite morphine. Un souffle s’échappe de ses lèvres tandis qu’il emmagasine l’image et les mots qui viennent s’ajouter. Je peux devenir n’importe qui, en réalité. Devenir n’importe qui. Cela remettait tellement de choses en questions. Etait-il toujours venu sous sa véritable forme au red lantern ou s’était-il parfois déguisé ? Il aurait pu mille fois improviser une apparence et se faire passer pour une femme dans le seul but de le mettre dans son lit, s’il avait voulu. L’information se frayant un chemin dans sa boîte crânienne, il reporte à nouveau ses yeux vers lui. « Tout ce temps tu aurais pu te faire passer pour une femme et m’avoir et… Tu ne l’as pas fait. ». A peine prononce-t-il ses mots qu’une douce chaleur envahit le creux de son ventre, sans le savoir au départ, cette phrase signifiait déjà beaucoup. Cela signifiait qu’Aksel, en soi, n’avait pas menti non plus. Pas vraiment.

Beliakov redevient lui-même et Maks ne peut s’empêcher de rétorquer qu’il… « Je te préfère comme ça. ». La révélation devrait l’inquiéter, le faire paniquer mais en réalité ça ne le fait s’interroger que plus. Combien étaient-ils ? A avoir des capacités pouvant être jugées hors-normes ? Combien ? Maksim Fraser, toi et moi nous avons beaucoup de choses à discuter … Le blondinet hausse les épaules. « Il semblerait… ». Mais avant… Sa main revient attraper son menton et il se penche pour l’embrasser à nouveau avec envie, mêlant sa langue à la sienne cette fois-ci. La main redescend ensuite mollement et s’égare le long de son torse, au-dessus du fin tissu désagréable de la chemise aux odeurs de désinfectant. « Qu’est-ce que tu sais que je ne sais pas ? » qu’il murmure contre ses lèvres avant d’être rattrapé par une question qui le turlupine depuis tout à l’heure. « … Tu t’es inquiété ? Quand j’étais… En bas ? ». En bas dans la salle d’opération, entre la vie et la mort assurément. Nul ne sait vraiment pourquoi il a besoin de poser cette question-là, subitement.      



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you're a god, period † (aksim) - Jeu 11 Oct - 21:19

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Maksim te regardant d’un air aussi fasciné que stupéfait, tu manques de lui rire au nez face à l’expression qu’il te présente. C’est la deuxième fois en moins d’une heure que cela t’arrive, la morphine devait clairement toujours faire effet dans ton système. Ça et ta tête te faisait bien moins mal qu’elle le devrait. L’arrière de ta tête c’était ouverte après tout, et c’était définitivement des points de suture que tu sentais sous le bandage autour de ton front. Toujours était-il que le blond, par sa surprise toute véritable, en était presque adorable. Et n’était-ce pas un comble pour quelqu’un dont le caractère était tout l’opposé ? Un ours mal-léché, voilà ce qui qualifiait au mieux Maksim Fraser, mal-léché mais définitivement pas mal-baisé, tu y avais veillé. Mais l’heure n’était pas aux réminiscences, aussi charmantes et désirables qu’elles soient. Plein de ta fausse théorie qui rien ne vient contredire, tu dévoiles à ce que tu penses être une brebis égarée la vérité sur le monde auquel il appartient. Un monde plein de magie, de mystères et peuplé de monstres plus cruels les uns que les autres.

« Tout ce temps tu aurais pu te faire passer pour une femme et m’avoir et… Tu ne l’as pas fait. » Tes traits abordant toujours ceux de ton voisin, tu fronces les sourcils et plisses le nez à l’idée. « Ça aurait été trop facile. » dis-tu simplement. C’était vrai : Tu n’aimais pas la facilité. Dans une séduction, tout du moins, perfide créature que tu étais. A tes yeux, la séduction, et donc la consommation qui suivait ensuite, était ennuyante s’il n’existait pas un défi entre toi et ton but. Une cible d’apparence inaccessible était bien plus intéressante qu’une ouvrant immédiatement les cuisses pour t’accueillir. Pratique quand tu avais un besoin pressant, mais à la fin rien d’inoubliable. Maksim Fraser au contraire, dans toute sa glorieuse blondeur, lui avait été un challenge. Des mois passés en séductions infructueuses jusqu’à ce que, enfin, grâce à cette magnifique invention qu’est l’alcool, il te laisse enfin lui monter dessus littéralement comme tu voulais le faire depuis bien trop longtemps. Tu savourais ta victoire depuis plus d’un mois maintenant, et elle était glorieuse cette récompense. Récompense étant beaucoup, beaucoup de sex avec un partenaire loin d’être désagréable à toucher ou regarder et qui commençait enfin à sortir de sa coquille. Oui, tu risquerais probablement d’être déçu quand l’ennui et le désintérêt referont surface en toi. Car ils reviendront, ils revenaient toujours quand tu restais avec quelqu’un trop longtemps. Tu n’étais pas fait pour une vie monogame, tu lassais trop vite. Tu avais besoin de nouveauté, de changement. Tu voulais des sensations variantes, tu exécrais la monotonie et les habitudes. C’était probablement pour ça que Sonja et toi n’étaient pas marié alors que ça résoudrait une grande partie de vos problèmes : Tu ne voulais pas te lasser d’elle.

Doucement, tu reprends ton apparence véritable, quittant les boucles dorées de ton amant pour retrouver les corbeaux qui te sont plus familières. « Je te préfère comme ça. » Tu clignes des yeux aux propose aussi soudains qu’ils sont inattendus. Un sourire en coin étire tes lèvres. « Tu sais flatter l’ego d’un homme, toi. » rétorques-tu en le taquinant légèrement, flatté dans ton ego déjà bien trop gros pour ta tête et tes chevilles. Tu lui dis que vous allez devoir parler de nombreuses choses. Tellement nombreuses qu’il te faudra sans aucun doute des semaines avant de tout pouvoir véritablement bien expliquer votre monde au blond. Blond qui se contente d’hausser les épaules. « Il semblerait… » Adieu adorable expression surprise. Tu ferais presque la moue à sa perte. Ouvrant la bouche pour commencer tes explications, tu es cependant arrêté par la main de ton voisin venant reprendre possession de ton menton. Ses lèvres sont de nouveau sur les tiennes et rapidement tu sens sa langue venir à la rencontre de la tienne. Tu lui rends son baiser avec autant d’envie, main venant se cacher dans ses cheveux, suivant un rythme auquel tu es bien plus habitué avec ton blond. C’est une différente sorte de chaleur qui naît en toi cette fois, différente de celle qui était apparu au doux baiser échangé quelques instants plus tôt. « Fais attention, tu vas finir par m’exciter… » ricanes-tu doucement contre les lèvres de ton voisin. « Qu’est-ce que tu sais que je ne sais pas ? » murmures-t-il à son tour et cette fois tu ricanes franchement, haussant même un sourcil provocateur dans sa direction. « Beaucoup de choses, il va falloir que tu sois plus précis, Maks. »

« … Tu t’es inquiété ? Quand j’étais… En bas ? » Tu es un instant décontenancé par la question. Pourquoi par le Ciel, Maksim voulait-il savoir ça ? Tu hausses les épaules, mal à l’aise malgré toi. « Pas vraiment, non, les meilleurs docteurs étaient sur le coup. » Un sourire plein de dents apparait sur ton visage. « Et puis t’es trop borné pour mourir comme ça. » finis-tu, plaisantant légèrement. Tu ne parles des heures à jeter inlassablement des coups d’œil vers la porte de votre chambre, attendant qu’elle s’ouvre miraculeusement et que le blond la passe enfin. Tu ne parles pas non plus de ta mauvaise humeur ne faisant que s’agrandir à chaque minute passant sans que tu n’amant n’ait réapparu. Tu parles encore moins de la sensation de légèreté qui t’a pris quand les infirmières amenèrent le blond dans la chambre, sensation très vite écrasée par ton ventre se tordant à la vue des bleus marquant le visage de ton nouveau compagnon de chambre. Tu n’en parles pas, non. Tu n’en as pas conscience toi-même. 



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you're a god, period † (aksim) - Sam 20 Oct - 23:04

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21 juillet 2018
Il est difficile de ne pas ressentir encore les effets de la morphine, mais Fraser n’y prête plus réellement d’attention depuis qu’il est enfin près d’Aksel. Il avait ressenti ce besoin cuisant d’être plus proche de lui, tant la soirée de la veille avait été un fiasco total. Il se souvient encore de la colère qui l’avait pris en le découvrant blessé au sein du Trianon. Il aurait pu tuer le premier sur son chemin à cause de ça, et c’est sans doute à ce moment-là qu’il a compris que le torpedo comptait bien plus à ses yeux qu’il ne le croyait jusqu’ici. Rapidement toutefois, les choses prennent une tournure inattendue et force est de constater que le brun dissimule lui aussi une capacité. Elle est bien différente de celle de Maksim mais pas moins étonnante et lorsqu’il comprend qu’Aksel aurait pu le tromper depuis le début, il ne peut s’empêcher de le lui faire remarquer. Si l’assassin avait vraiment voulu l’avoir dans son lit, il aurait suffi qu’il use de l’apparence féminine pour se faire. Au fond, la chose touche énormément le blondinet toujours en proie à la surprise. Ça aurait été trop facile. Le mordoré de ses propres cheveux et l’expression contrariée qu’arborent le supposé brun paraissent étranges aux yeux vairons, il est fort perturbant de s’observer comme s’il s’agissait là d’un miroir sans qu’il n’en soit question. Fraser est d’ailleurs bien plus à l’aise quand l’opposé reprend son apparence réelle, satisfaction qui s’échappe aussitôt des lèvres du blond à la franchise bien tranchée. Tu sais flatter l’ego d’un homme, toi. Pour un ego, oui, Beliakov en a un et Maksim n’est pas ignorant de ce dernier, si bien que la réponse le fait adorablement sourire et rire malgré la surprise toujours présente en son sein. La discussion redevient malheureusement sérieuse car le blond a dorénavant tout un tas de questions sans réponse, que savait Aksel au juste ? Et qu’est-ce que tout cela voulait dire ?

Tout se mélange, la découverte, le réveil et les blessures, mais surtout le soulagement d’être là dans cette même pièce. Il aurait sûrement été de bien plus mauvaise humeur s’il n’avait pas su où se trouvait le brun. Raison pour laquelle, avant que les explications ne soient entamées, il ne peut pas aller contre l’envie de l’embrasser à nouveau bien plus franchement. Ses gestes sont encore un peu désordonnés mais il a repris contenance et la douleur n’étant pas encore totalement réveillée, il compte bien en profiter. Ses lèvres trouvent donc les siennes, les embrasse avant que la langue ne s’y mêle dans le seul but de le prolonger. Les doigts d’Aksel glissent dans ses cheveux blonds d’ores et déjà en bataille et il soupire, frissonne de tout son long tandis que cela réveille la douleur des côtes, douleur qu’il préfère balayer d’un revers de main imaginaire, bien trop occupé à embrasser son amant pour penser à autre chose. Fais attention, tu vas finir par m’exciter… Un nouveau sourire apparait à ses lippes et sa propre main vient glisser délicatement sur la chemise d’hôpital au niveau de son torse. « Ce serait une mauvaise chose ? » qu’il demande innocemment en reprenant son sérieux et conservant sa main à l’endroit où elle est positionnée. Le torpedo se veut évasif et alors Maks sait qu’il lui faudra demander les explications de A à Z, mais avant de commencer il y a bien une question qui le turlupine. Une question dont la réponse d’Aksel ne lui plait guère même si le malaise est clairement senti. Les prunelles bicolores l’ont perçu à la seconde où les mots lui sont échappés. Le brun ne s’attendait pas à la question. Pas vraiment, non, les meilleurs docteurs étaient sur le coup. Et puis t’es trop borné pour mourir comme ça. Il ne sait pas vraiment ce qu’il aurait souhaité comme réponse en réalité, ni même ce qu’il était supposé en attendre ? Mais toujours est-il que la déception était là, camouflée, mais bien là, n’apparaissant que de brèves secondes dans son regard. Il ne reviendra pas là-dessus. « Tu as sans doute raison. » qu’il prononce tout de même avant de tourner à nouveau son visage tuméfié vers lui et non plus vers la télévision qu’il avait encore regardé un bref instant, comme pour fuir son regard. « Et si tu m’expliquais plutôt ce que tu sais… Depuis le début ? ».

Maks compte bien écouter jusqu’au bout, quitte à être à nouveau surpris, mais à peine Aksel commence-t-il potentiellement son récit que la main glisse lentement sur la chemise et sous les draps pour descendre bien plus bas. Le brun parle et rien de la manœuvre de Fraser ne peut être réellement devinée tant il se fait lenteur assumée. Les doigts longent le tissu jusqu’au bout avant de remonter sous ce dernier juste en dessous de son nombril. La peau y est alors lentement caressée sans que ses prunelles ne quittent le visage d’Aksel. Il a les traits fatigués, le blond, lèvres à portée des siennes car il s’est rapproché au plus proche du bord de son lit, comme il le pouvait, dans l’unique but de se retrouver contre le primus. Il a les traits fatigués mais il ne saurait s’arrêter, et d’ailleurs, sans dire un seul mot, cette même main s’empare bientôt de l’intimité du brun, caressant avec une lenteur infinie que Beliakov ne lui connaît sûrement pas.  



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you're a god, period † (aksim) - Lun 5 Nov - 13:56

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Le blond t’embrasse et tu sens aussitôt naître en toi la chaleur d’un début de désir, cette chaleur que tu connais depuis bien longtemps maintenant. Cette chaleur qui ne manque jamais d’apparaitre dès que les lèvres de Fraser touchent les tiennes ou simplement ta peau. Riant doucement, tu l’informes de ce qu’il va se passer s’il continu de t’embrasser ainsi. « Ce serait une mauvaise chose ? » Tu renifles à sa question faussement innocente. Tu étais une créature de plaisir, tu l’avouais sans aucune honte, mais tu savais qu’il y avait un moment pour tout. Alors même si la main du blond sur ton torse, ses baisers ainsi que son sourire enjôleur étaient extrêmement distrayants, la situation ne se prêtait pas aux caresses. Malheureusement. Tu lui poke donc doucement le ventre, essayant de ne pas toucher un endroit sensible, pour le pousser légèrement. « Présentement, oui. C’est important ce que je vais te dire, j’ai donc besoin de toute ma tête. » Heureusement tu n’as pas à insister trop longtemps car la conversation reprend son sérieux d’elle-même. Pourtant soudainement, c’est une question auquel tu ne t’attendais nullement qui franchi les lèvres du blond. Il te demande si tu t’es inquiété pour lui et tu ne sais que dire l’espace d’un instant. Alors tu décides de dire ce que tu perçois comme étant la vérité : non tu ne t’étais pas inquiété. Pourquoi l’aurais-tu été quand les meilleurs médecins s’occupaient du blond. Tu choisis de ne pas parler de tous ces désagréables sensations qui bouillaient en toi à mesure que le temps passait et que le blond ne réapparaissait pas. Tu ne les comprends pas, alors tu n’en parles pas. Le blond se détourne un instant une fois ta réponse donnée et tu as la nette impression que ce n’était pas les mots qu’il souhaitait entendre de ta part. Qu’attendait-il de ta part alors ? Le fait que tu reconnaisses sa force d’esprit aurait dû lui faire plaisir, non ? A moins qu’il n’ait prit comme une insulte ta remarque quant à son caractère buté ? Tu ne comprenais pas sa réaction.

« Et si tu m’expliquais plutôt ce que tu sais… Depuis le début ? » Tu hoches doucement la tête, légèrement perdu quant à la situation et reconnaissant du changement de sujet. Tu commences alors ton histoire, racontant une histoire vieille de plusieurs millénaires telle qu’on te l’avait narrée jadis plus jeune. Tu lui racontes une histoire de monstres, d’humains et de dieux. Tu es tellement concentré dans ton récit que tu ne sens pas la main du blond descendre progressivement le long de ton torse ni parcourir son ventre. Le gémissement surprit qui franchit tes lèvres quand Maks se met à caresser ton intimité vient donc comme une surprise pour toi. Tu le regardes avec des yeux légèrement écarquillés alors que ta bouche vient se fermer brusquement. Le blond te regarde de façon imperturbable, comme s’il n’avait pas la main sur ton membre en cet instant. Tu frissonnes face à une caresse particulièrement bien placée et te mords la lèvre pour empêcher un nouveau gémissement de franchir tes lèvres. Par le Ciel, tu avais décidément mal jugé le blond s’il était capable de te toucher ainsi dans un endroit public. Ça ou bien il était bien plus drogué à la morphine que tu ne l’aurais pensé. Et bordel, tu avais envie de lui maintenant, te tu sentais déjà réagir à ses caresses et l’envie de le toucher en retour se faisait de plus en plus présente. Mais ce n’était pas le moment. Râlant, jurant mentalement, tu te forces à attraper la main du blond et à l’éloigner de ton membre. « Pas maintenant, Fraser. » dis-tu, la voix un peu plus rauque qu’habituellement en le regardant dans les yeux. « Attend la fin de la conversation et ensuite je te laisse me faire tout ce que tu veux, je te le promets. Reste concentré juste pendant encore quelques minutes. »



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you're a god, period † (aksim) - Jeu 22 Nov - 22:06

Aksel & Maks

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21 juillet 2018
Il l’observe. Jamais ses yeux, même difficilement ouverts ne le quitte. Il y a cette attention malgré la morphine qui est belle et bien présente. Puis il y a clairement l’envie. L’envie de l’avoir contre lui, comme une bouffée de chaleur inexplicable. Sans doute la drogue douce désinhibe-t-elle totalement ses sens et son esprit. Il n’y a plus de barrières, tout juste quelques réflexes increvables. Le doigt s’échoue contre son ventre et Maks ne peut s’empêcher de sourire et ricaner doucement avant de grimacer. Aksel n’a pas touché de point sensible mais le simple fait de rire a tiraillé la plaie tout juste refermée. Présentement, oui. C’est important ce que je vais te dire, j’ai donc besoin de toute ma tête. Besoin de toute sa tête, le blond pourrait en rire un peu plus s’il n’avait pas décidé de se montrer temporairement attentif, main glissant sur la chemise du brun de manière innocente, comme si le message avait été platement compris. En réalité, la sournoiserie passagère de Maksim en a déjà décidé autrement dans un coin de sa caboche et il refuse d’abandonner la partie. Il ne fait que la décaler pour mieux la reprendre, lèvres à portée et tête posée contre son oreiller. Ainsi lové contre lui, il pourrait lui en vouloir pour la réponse apportée précédemment concernant le manque de sa personne auprès de lui, mais Fraser n’est pas de ce genre à cet instant précis. Il ne peut exiger d’Aksel une réaction particulière, il ignore que l’autre tait des informations car ne sachant pas comment les interpréter ou ce qu’elles peuvent bien vouloir dire. Alors il ne dit rien, écoute sagement l’histoire, les récits de ces dieux passés dont il n’a entendu parler que dans les livres et la mythologie, pour le peu qu’il s’y est intéressé. Il entend les palabres d’un temps oublié et de vies antérieures. Ca le laisse tantôt perplexe tantôt distrait. S’en reprennent donc les sournoises caresses, main qui glisse et passe sous la chemise, effleure la peau du bout des doigts jusqu’à finalement s’emparer de l’objet de tous les désirs. Regard vairon imperturbable, il se fait aussi innocent que possible, surtout avec son visage abîmé. Aksel est observé comme un ange tombé du ciel qui raconte la plus merveilleuse de toutes les histoires, bien que surprenante à ses oreilles, beaucoup plus que le gémissement qui s’envole entre deux paroles.

Il s’empêche de sourire, fait en sorte d’être le plus stoïque possible quand il voudrait le regarder d’un air plein de victoire pour une fois. Au lieu de ça, il demeure impassible, même sous les traits soudain râleurs du Beliakov. Pour une fois que c’est lui qui ronchonne… Oui la Morphine fait définitivement trop d’effets. Ses doigts finissent par attraper les siens et Maks pince les lèvres, arrêté net dans ses caresses. Fraser. Il gronde doucement et soupire aux mots qui s’en suivent lui sommant d’arrêter et de rester concentré. « J’essaie mais c’est compliqué… ». Car il a envie de chaleur, d’oublier définitivement cette soirée de merde qui a été la sienne et celle de nombreux habitants d’Arcadia. Il veut oublier les cris, la perte de contrôle et cette envie inépuisable de tuer. Celle-là même qui d’ordinaire n’est pas franchement la sienne. Maksim est beaucoup de choses peu recommandables, mais un tueur gratuit ? Certainement pas, sauf si la Bratva en avait besoin, mais autant dire que Mère Russia a bien d’autres têtes à envoyer sur le terrain en premier, et l’une d’elles se trouve juste à côté de lui et devant lui. Une tête qui ronchonne et reprend ses explications. « Tu sous-entends donc que je suis une… Récurrence… Une énième réincarnation d’on ne sait qui et que j’ai hérité de ses pouvoirs ? ». La surprise est toujours là, le choc aussi, pourtant Maks ne peut pas se résoudre à penser qu’il lui ment, pas sur un sujet qui parait aussi sensible au point d’en esquiver des cochonneries. « Mais toi alors… Tu sais déjà qui tu es ? ». Passer pour un paumé qui a réprimé sa récurrence durant des années, il le fait très bien Fraser, sans même s’en rendre compte. La question se veut innocente, prunelles bicolores cette fois bien accrochées aux obscures d’Aksel. Il a toute sa sincère attention en cet instant, et ce, même si la main résiste à revenir le caresser. Il attend, il doit savoir. Si Aksel en sait autant qu’il le dit alors… Qui est-il ?    



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