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You, me and nobody.

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You, me and nobody. - Jeu 29 Nov - 7:36


You, me and nobody.  - Page 2 Animat-day-night
"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Pauvre petit prince. J'y suis peut-être allé un peu fort, là. Tu me pardonneras, hein ? Je me contente de sourire en voyant la tête que tu tires, pour pas laisser un brin de culpabilité se laisser pire potentiellement. Et finalement tu approches à ton tour, me réclames un verre. Et je souffle un rire, hocher avant de commencer à me détourner en te gardant près quand même. Et quand je te sens te coller totalement une fois qu'on est au bar, je tourne un peu la tête vers toi. Oui. Mais ça, tu le savais déjà ! Je  me détourne encore une fois pour commander deux jus de fruits, devant répéter par deux fois qu'en effet, ils seront sans alcool. Hors de question de te saouler en plus du reste ! Et quand je reviens à toi après avoir eu la commande, je te tends un verre en te regardant faire, inversant finalement la situation pour te fiche contre le comptoir, histoire de t'éviter de te faire basculer contre les gens. Renard qui fait rempart ! J'écoute ta question, y réfléchis un instant avant de hausser les épaules. À force de me toucher en pensant à des mecs, il a bien fallu reconnaître l'évidence. Je trinque un instant avec toi, soufflant un rire face à cette crudité de mots. Plus globalement, à force de voir mes camarades se retourner sur toutes les filles, sans ressentir pour ma part quoi que ce soit à leur égard... En plus de tout ce qui pouvait m'exciter, j'ai fini par me dire que j'étais pas comme eux. Malheureusement pour mes parents. Puis j'ai eu mes premières expériences et les quelques doutes étaient totalement dissipés. Gorgée prise, à en apprécier le goût avant de reprendre. Ne t'en fais pas, personne ne te forcera la main. Suffit de dire non merci. Je souris en coin tout en discutant, avisant ton front. Au pire, j'emprunte un marqueur pour t'écrire "hétéro" sur le front si tu veux ! Il n'y aura que moi pour t'embêter !

Il suffit aussi simplement de rester ensemble, de s'amuser sans se soucier du reste. Les trois quarts vont nous ignorer tout autant, venant pour s'éclater aussi sans se soucier de la foutue société qui la jugerait autrement, à les voir danser avec d'autres hommes plutôt que des femmes. Même sans rien derrière. Je m'interroge quand même, sur ton attitude. Je ne crois pas que ce soit l'homosexualité qui te dérange. Sinon on aurait pas même entamé une quelconque amitié, très peu pour moi les "amis" qui veulent te persuader d'autre chose pour pas trop se bousculer mais qui te dise pas directement que tu les dégoûtes pour ne pas reconnaître leurs modes de pensées dépassés. Qu'est-ce qui te fait si peur ? Que je fini par questionner, avant de me souvenir. Et je viens t'écraser la main sur la bouche, dans une espèce de réflexe sorti de nul part. Je retire ma question ! Que je crie à moitié, se faisant tourner deux types vers nous un instant, avant qu'ils ne reprennent le cours de leur vie. Tu as toujours envie de danser ? Que je rajoute vite du coup, pour surplomber l'autre question, espérant que ça suffira à éloigner ton pouvoir de la première alors que je retire ma main pour reprendre une longue gorgée. Je m'excuserais bien mais je n'ai pas à le faire. C'est un peu particulier, tout ça, pour moi. J'aimerais que tu décides de ce que tu veux dire et comment tu veux le dire, sans contrainte quelconque derrière. Alors je poserais cette question une autre fois, quand il n'y aura pas de relents putrides de ses divinités à la noix pour tout foutre en l'air.
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You, me and nobody. - Lun 3 Déc - 20:19


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I'm on top of the world.

J'attrape mon verre et je te laisse me faire venir contre le comptoir pendant que toi tu restes près de moi. Je commence à boire pendant que tu réponds à ma question et c'est par le nez que tout ressort. Je me mets à tousser face aux images que j'ai en tête, le rouge aux joues. Je devrais te parler de ma faculté à trop penser à trop imaginer. Ce n'est pas pour rien que je fais du théâtre. Je continue de m'étouffer un peu parce que bordel qu'est-ce que tu peux parler de façon trop directe pas moment, ce n'est pas que je n'aime pas, mais sur ce sujet c'est gênant. Je trinque avec toi du coup, heureusement que la suite me calme un peu. Je réfléchis un peu pour moi, me posant trop de questions à ce sujet. Je pose mon verre sur le comptoir un temps histoire de me calmer un peu. J'attrape le bas de ton haut pour jouer un peu avec le tissu. « D'accord... et quand on ne sait pas ? » Je fuis ton regard totalement me retournant pour récupérer mon verre un instant. Quand je me retourne tu regardes mon front et je viens le cacher en fronçant les sourcils. « Je n'ai pas dit que je l'étais ! Je n'ai jamais eut de petite amie. » Mots que j'aurais aimé seulement penser. Je joue un peu avec le liquide dans mon verre et ta question qui me prend aux tripes. J'allais directement répondre, mais ta main se plaque contre mes lèvres et mon regard qui ne quitte pas le tien. Tu sais, de toute façon je vais y répondre. Pour le coup, je crois que ça me fera du bien de le dire. Tu essaies de changer de conversation, j'hoche la tête en dégageant ta main pour finir rapidement mon verre et l'abandonner sur le comptoir. J'attrape ta main pour venir te traîner avec les autres dans le mouvement de foule, mais plutôt que de venir danser je viens te prendre dans mes bras et je réponds d'une voix qui te montre que j'ai peur. Mes lèvres proches de ton oreille pour que tu ne vois pas que j'ai un peu mal en l'avouant. « J'ai peur de décevoir mon père. » Parce que j'aime mon père, que j'ai peur qu'il ne m'aime plus, qu'on s'éloigne, qu'il m'oublie parce que je ne suis pas comme lui. Que jamais je ne ferais de petits dieux.

Je recule un peu de toi en souriant presque tristement et je finis par hausser les épaules avant de me glisser dans ton dos pour danser contre toi. Aussi pouvoir t'en parler un peu plus. « Pour ça que je n'y réfléchis pas trop... je verrais bien. Tu vas peut-être créer quelques choses. » Trop de mots encore. Impossible d'arrêter ma vérité, pas seulement parce que j'ai usé de mes pouvoirs, mais surtout parce que ça me fait du bien de parler de mes peurs là, pas besoin de me rebeller avec toi. Je finis par rire, fermer les yeux et simplement danser contre toi ignorant qu'il y a du monde autour de nous. De toute façon il est impossible que je croise quelqu'un que je connais ici.

Mouvement de recule et je te regarde avant de te tendre la main. Je regarde autour de nous en faisant la moue et je t'attire contre moi. « Je te dois un lap dance non ? Si ça revient aux oreilles de mon père, je te mange. » Je t'attire dans un coin cherchant un endroit où te faire t'asseoir. J'ai l'air presque heureux, surtout complètement amusé. Profitons de ma folie passagère. De notre moment à nous.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 0:10


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


T'es jeune, ça va, c'est normal. Autant pour la petite-amie que le reste. Je m'en fais pas tellement pour toi, t'es mignon comme tout alors je me dis que tu finiras par tomber sur une fille qui sera pas du genre à lorgner sur les types plus vieux qu'elle. Même si je me doute qu'actuellement, c'est pas forcément le plus évident. La question qui tombe et que je tente de noyer ensuite, parce qu'elle est sortie toute seule, que je n'ai pas réfléchi à la situation avant de la poser. Et si on allait danser, plutôt ? Sait-on jamais que ça pourrait marcher. Et ça a l'air, on termine nos verres et tu m'emportes vers la piste, ce qui me fait sourire à moitié. Parce que ça me fait plaisir, quelque part. Mais tu as l'air ailleurs, un peu. Alors peut-être que c'est ma faute, que c'est ton moyen de lutter contre ce qui te ronge la cervelle. Pour combien de temps, d'ailleurs ? J'allais pour commencer, mais finalement ça se passe pas comme prévu. La réponse qui tombe et je te regarde à la recherche de réponses que je ne possède pas. Si je te parle du mien, t'auras encore plus peur. Mes prunelles qui te perdent sur tes traits, maintiens mes lèvres entre elles pour éviter à une autre question de partir. Créer, hein... Je n'ai aucune capacité du genre. Je ne suis pas fait pour ça.

Je reste plongé dans mes pensées, malgré la danse, malgré tout. J'essaye de trouver les mots qui pourront aller, les mots qui pourraient te rassurer, rien qu'un peu. Mais je sais pas ce que c'est, dans le fond. J'ai aimé mon père aussi, mais ça n'a pas suffit. Les bras autour de ton cou, comme pour nous préserver du reste du monde, garder cette bulle intacte, avant que tu t'éloignes doucement, m'attirant alors que j'entends tes mots. Et ça me fait rire un peu. Je savais pas que t'avais une telle dette ! Quant à ton père, je suis pas celui qui pourrait balancer une telle information. En bref, je me laisse entraîner en me disant que ça ira. Je me retrouve assis et je joue les cadors, prêt à apprécier. Sourire aux lèvres, amusé déjà alors que je te vois commencer à bouger. Et même que j'invite bien assez vite mes mains le long de tes cuisses, quand t'es juste là, à bouger du bassin bien trop proche de moi. Et les doigts qui glissent, qui se prennent au jeu, avant que je me dise que tu bouges peut-être bien mieux que prévu. Alors mon regard se perd sur toi et la chaleur qui vient me grimper aux joues, alors que dans ma tête, ça me hurle que t'as que seize ans. Promis que là, tu le fais plus du tout ton âge. Alors finalement, je me relève, pour couper court à tout, passer mes bras autour de toi de nouveau, dansant légèrement sur place. Ouais, vaut mieux pas que ton père sache que son fils sait bouger comme ça... Et je rigole un peu, avant de t'embrasser un coin de mâchoire.

Je me recule avec un clin d'oeil, te tire vers le milieu de nouveau, pour nous perdre dans la masse, pour plus songer à ce qu'il vient de se passer, pour t'éviter le rappel que je suis jeune aussi, à ma manière et inflammable avec pas grand-chose parfois. Mais j'ai pas envie de ça avec toi, tu comprends ? Je reviens me coller à toi, entourer ton cou, m'y enfouir un peu en fermant les yeux, dansant soudainement plus un slow qu'autre chose. Mais ainsi, je sais que tu peux que m'entendre. Alors doucement, je viens à te parler au plus proche du pavillon, l'intimité de nos expressions cachée dans le creux de l'épaule de chacun. C'est normal, d'avoir peur. Oui, ça l'est. Je me l'interdis quand même. Mais, quelle que soit la réponse au bout de tes pensées... Main qui s'élève, pour te caresser doucement le crâne, comme pour tenter d'y apaiser ce qui te travaille à l'intérieur. Faut se dire qu'il sera heureux que tu le sois. Je hausse doucement les épaules, tente de me rappeler ce que je pouvais espérer à l'époque. Tu devrais lui en parler un peu, voir comment il réagit... Laisse-lui l'occasion de te prouver qu'il t'aime assez pour t'accepter quoi que tu puisses être, vouloir, désirer. Il s'agit bien de ça, pas vrai ? Je vois pas ce qui inquiéterait autant un homme envers son père, autrement. Peut-être même qu'il pourra t'aider à te guider dans tout ça. Peut-être. J'en sais rien, dans le fond. J'inspire, dépose un baiser contre une de tes joues en redressant la tête. C'est la crainte qui fait avancer, parfois. Crois-moi. Sourire pour toi, avant de nous extraire de la foule, pour être plus tranquille. Plus envie, pardon, vague à l'âme qui se fait typhon.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 3:36


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Ton regard contre moi, je vois bien que tu ne sais pas quoi me répondre. Que tu ne peux pas me rassurer plus que ça. Puisque, toutes les histoires sont différentes, alors je sais que même si je sais qui j'aime, je ne peux pas savoir comment le monde peut réagir à cela. Pourtant j'ai confiance en l'amour que papa à pour moi. Je crois. J'aurais toujours cette peur au fond de moi. La boule au ventre et la honte dès que mon corps éprouvera quelques choses de non chaste pour quelqu'un, comme si je me devais de rester sage. Bien qu'on sache tous que ce n'est déjà pas le cas. Suffit de faire un tour dans ma chambre pour remarquer le bordel. « Disons que ce n'est pas une dette, mais plutôt, un cadeau ? » Je n'ai aucune idée de comment appeler ça, mais comme tu t'es montré curieux face à ma révélation, je voulais te prouver que je sais vraiment le faire. Que je suis un bon danseur, parce que je ne sais pas faire grands choses d'autres, malgré ce que le monde pourrait penser de moi. Pas de petit génie, mais simplement un cerveau qui pose plus de questions qu'il en faut. Sans jamais trouver vraiment le temps de s'arrêter. Pourtant, j'arrive à oublier un peu le moment quand je danse face à toi, peut-être un peu trop proche je l'avoue. Heureusement que ma tête se vide, même si c'est parce que le sang a décidé d'aller gambader ailleurs. Alors forcement quand tu me sors du moment je te regarde un peu surpris. Comme si ce n'était que quelques secondes, que je n'avais même pas capté que je te gênais. Au final, je suis bien heureux de ne plus t'offrir une vision qui aurait pu changer quelques choses. Il en faut peu pour émoustiller un ado comme moi, je ne suis même pas sûr que tu t'en rendes compte.

C'est donc le visage légèrement rouge que je te suis, même si j'avoue que je perds un peu de mon élégance. Je me sens un peu perdu, comme si tu venais de me réveiller et j'avoue que je ne sais plus vraiment quoi faire. Un peu maladroit je tourne la tête quand tu embrasses ma mâchoire, parce que je n'ai pas compris ce que tu voulais. Je finis donc avec ton visage trop proche quelques secondes avant que tu m'entraînes de nouveau dans la foule. Le monde autour de moi qui me perturbe tout autant. « Tu m'as sorti de ma bulle. Je suis perdu. » je te regarde avec l'air vraiment ailleurs encore un peu. Tu as brisé le petit château que j'avais formé pour nous, mais heureusement, il commençait sûrement à prendre feu vu la chaleur de l'instant. Il suffira de rebâtir les murs, pour retrouver un châteaux.

Le sujet qui revient sur le tapis, pendant que je me cache dans ton cou, que je ferme les yeux pour essayer de reprendre un peu le dessus. Mes doigts qui s'accrochent à l'arrière de ton haut, je ne te laisserais pas partir alors qu'on entame une discussion qui ne m'amuse pas forcement. Qui semble amuser aucun de nous deux. Je ne réponds rien, parce que ça me fait paniquer un peu. Tu ne pourrais pas vraiment comprendre ma peur, qu'il me laisse, qu'il m'oublie, déjà que je hais Anna parce qu'elle est plus importante. Simple pensée que je ne peux pas me retirer. Voilà que tu pars, que tu m'emportes loin des gens, loin du monde, mais je te rattrape, parce que j'ai juste besoin de te serrer très fort dans mes bras là. Alors tant pis si tu voulais fuir les gens, je ne te laisse pas le temps, pas le droit de ne plus me serrer dans tes bras. Je ferme les yeux pour déposer un léger baiser sur ta joue avant de laisser mon front rejoindre le tien. Je te bloque le passage que tu comptais emprunter pour fuir. « Je t'ai pas donné le droit de quitter mes bras. » J'essaie de sourire un peu, avant de repenser à ce que j'ai pu faire de fou avec toi ce soir. « Je veux sortir plus souvent avec toi. » Parce qu'avec toi je parle sans vraiment avoir honte de ce que je dis, sans me dire que mes questions sont idiotes, que mes peurs sont ridicules. C'est plus facile de parler avec toi, parce que tu me prends au sérieux quand je parle. Je pose mon regard sur le tien un instant, avant de me reculer pour te laisser libre d'aller où tu veux, mais je n'arrive pas à quitter ton regard des yeux. Doki doki fait le cœur, mais quel abruti, balance le cerveau.  
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 3:59


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Perdu. Ça revient souvent. J'inspire, me lance dans un discours qui n'a peut-être pas de sens. Mais que je pense sincèrement. Parce que tu mérites d'avancer et que si ça peut t'inciter à t'ouvrir un peu à ton père, ça pourrait être un bien j'imagine. Au pire des cas, tu seras pas à la rue, je t'y laisserais pas. Même si mon chez moi n'a pas d'adresse ou de porte fixe, que c'est ce qu'on appelle un squat, il est confortable tu sais. Alors au pire, voilà. Et je fends la foule, voulant sortir de celle-ci, avec toi. J'ai peut-être raté ta main, tenu la mauvaise personne, parce que tu me rattrapes comme si ta vie en dépendait sur l'instant. Et le contact est plus vitale tout en étant plus tendre. Ça me perturbe, alors que je fixe le vide un instant, avant de te revoir. Je sais que je souris un peu. Pardon petit prince, je ne recommencerais plus. Je souffle un rire finalement, avant de te regarder encore, même quand tu recules un peu. Un peu de mal à décrocher aussi pendant quelques secondes, avant de te faire signe de me suivre. Jusqu'aux toilettes. Et je me marre un peu quand on arrive là, que je me penche vers toi. J'arrive, j'ai une trique à faire passer ! J'ai l'air très sérieux, pendant un instant, avant d'éclater de rire. Je plaisante, envie pressante ! Un clin d'oeil face à la (demi ?) vérité finalement et je m'engouffre, pour aller faire mon affaire. Un peu d'attente, trois minutes pour réussir à atteindre mon but, avant de me laver les mains et revenir vers toi.

Je passe un bras autour de tes épaules quand je te retrouve, viens encore à te parler au mieux malgré la musique près de l'oreille. On bouge de la boîte ? Je te regarde après avoir demandé, avant de finalement entamer le pas vers la sortie. L'épreuve du feu est passée après tout et t'as sacrément bien sauter au travers de l'anneau. Les affaires récupérées, la liberté s'offre de nouveau à nous. Et je reviens te tenir la main, parce que cette soirée semble finalement baser sur une certaine promiscuité. Je sais où aller avant de te ramener ! Sourire enjôleur alors que je bouge en te traînant, pour aller dans un des parcs de la ville, à une aire de jeux pour enfant sans personne en te parlant d'un tas de trucs futiles, histoire de faire la conversation plus qu'autre chose. Il faut passer un grillage mais c'est facile, t'es souple aussi alors ça va. Et puis je te relâche enfin sur place, pour courir à une des balançoires, posant mon sac à côté d'un des poteaux avant de sauter sur l'assise. Meilleur endroit de la ville ! Rire enfantin alors que les mains agrippent les chaînes, pour commencer à me faire balancer, avant que je ne me laisse retomber pour m'asseoir plutôt et me laisser aller d'avant en arrière, les pieds qui s'élèvent pour plus toucher le sol. J'ai envie de te poser des questions, mais faudrait que tu répondes pas en fait. Regard vers toi, air tranquille de celui qui a oublié qu'il allait se faire sans doute tuer bientôt. Des questions où faudrait que tu répondes que dans ta tête. Le regard qui revient droit devant moi, alors que je prend un peu de vitesse. C'est possible, ça ?
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 4:37


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Je te suis dans les toilettes, je crois que j'ai bien prouvé ce soir que je pourrais te suivre n'importe où. Alors je ne suis pas gêné sur le coup avant que mon regard se pose plus bas, pas sur toi, sur ma propre trique, comme tu dis si bien. Je pince mes lèvres en relevant rapidement la tête et je te tourne le dos pour aller me rincer la face. C'est sûrement le meilleur moyen d'oublier ta blague et surtout le fait que je me sois moi-même vendu. Je ne peux pas trouver de cause directe à cette réaction corporelle, je n'en ai sûrement juste pas envie. Je finis par essuyer mon visage avec le bas de mon t'shirt quand tu reviens à moi, je sursaute à ton bras autour de moi. Perdu dans mes pensées, perdu à me demander si c'était vrai. De toute façon ça ne peut pas être moi, qui te ferait cet effet, j'ai sûrement rien à voir avec les types qui te plaisent, même si tu es taquin, même si on s'entend bien, tu me vois comme un gosse pas vrai ? Je baisse les yeux répondant avec une voix plus basse que de normal. « Ouais... » Moins de motivation dans ma voix, parce que j'ai réussi à me la briser moi-même. On récupère nos affaires, je peux de nouveau nicher mon nez dans ma veste, remonter la fermeture au plus haut pour me cacher complètement dedans. Mes doigts qui enlacent les tiens, je ne fais que te suivre sans vraiment savoir où tu m'emmènes encore. Je n'ai plus peur, de toute façon est-ce que tu pourrais me surprendre plus que ce que tu viens de le faire. Mon pouce qui se faufile pour venir grattouiller le creux de ta main, réclamation d'attention plutôt discrète.

Finalement une grille devant nous, je te regarde faire avant de faire la même accrochant l'arrière de mon pantalon en descendant. Ce n'était pas le moment pour porter un caleçon spiderman, parce que j'en avais pas du tout le style. Ce n'est pas comme si tu pouvais le voir pour le moment, heureusement que le parc est fermé et que les seules lumières sont celle autour de celui-ci. Alors je fais comme si rien ne s'était passé et je te suis en riant un peu. C'est toi l'enfant de nous deux, bien que tu sois le plus âgé. Je viens me mettre derrière toi pour te pousser un peu histoire que tu te balances un peu plus haut et finalement je te laisse te balancer pendant que moi, je monte sur un petit panda sur ressort. Je me balance d'avant en arrière en souriant un peu. Je crois que j'aime bien ce truc. « Je vais faire de mon mieux. Je ne promets rien, ça reste frustrant de ne pas te répondre à voix haute. Oh. Attends. » Je retire mon casque de mon coup avant de venir te faire t'arrêter. Je pose mon casque sur ta tête avant de te sourire et de sortir mon téléphone pour lancer la musique. Peut-être pas le genre de musique que tu imagines que j'écoute, mais je te laisse le loisir d'écouter ça, puis comme ça je répondrais et tu n'entendras pas. Je retourne sur mon panda attendant ton questionnaire, j'ai le cœur qui bat si fort. Un jour je te parlerais de ce qui se passe dans ma tête et tu comprendras pourquoi, je semble me prendre la tête souvent.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 5:10


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Ainsi on est posés et finalement je me retrouve avec un casque sur les oreilles et la musique qui se lance. Oh, bien pensé ! Et je rigole un peu, avant de me dandiner sur la balançoire dès que les premières notes se font entendre. Oooh, "come and get your love" ! Et me voici à fredonner les premières notes, tout en te regardant. Ok, c'est parti. Sourire sur la face, alors que je bats le rythme du pied tout en réfléchissant. J'entend à peine ma propre voix alors je dois parler plus fort qu'à l'accoutumée j'imagine. Tu m'as dit que t'avais peur d'être oublié... Tu penses sincèrement que ton père pourrait t'oublier ? Je balance un peu les épaules, fermant finalement les yeux pour me concentrer sur le tout. Je te laisse un peu de temps pour te poser la question, pour te répondre. Tu crois que ça serait si grave que ça, d'être un peu différent ? Encore une fois, un petit temps d'arrêt, à écouter le son. Tu crois que la sexualité, qu'importe ce qu'elle puisse être, est une différence ? Je viens me gratter un pan de cou, par-dessus le tatouage dessus. Hétéro, bisexuel, gay... C'est quoi, au final ? Sourire sur les lèvres pour ces questions que je me suis posé un tas de fois. Ça change rien, dans le fond. On reste la même personne si on change pas à titre personnel, pas pour qui on préfère baiser. Le langage est un peu cru, mais en même temps, je serais placé pour parler d'amour. Je me balance de nouveau normalement quand la musique se fait plus douce en passant à la suivante. Si on enlève la bienséance de la société, les préjugés, les soucis qu'elle peut avoir... Si tu penses à toi seulement... J'ai envie de chantonner encore, zut. Comment tu ressens les choses ? Est-ce que tu te poses des questions sur toi-même parce que la société te fait t'interroger sur ce qui pourrait être, ou juste parce que c'est quelque chose que tu ressens de toi-même ?

J'arrête de me balancer, me demandant si je suis complètement à côté de la plaque. Si ça se trouve, toutes ses questions ont déjà des réponses et t'as juste l'air blasé. Aucune idée, au pire, tu viendras me faire taire en me poussant de mon assise. T'as déjà trouvé un mec attirant ? Ma tête qui vient à se poser contre la chaîne, alors que je te laisse trouver cette réponse-là aussi quelque secondes. Tu sais, entre une attirance et un passage à l'acte réellement... Y'a parfois tout un monde. J'ai déjà trouvé des filles très jolies sans pour autant éprouver du désir au final. Et pourtant, je voulais vraiment y croire. Oh, nouvelle chanson. Je reconnais Coldplay. Parce que c'est mieux vu, tout ce bazar là. Mais bref. Du coup... T'as déjà trouvé une femme attirante ? Autant poser les deux questions. Même si de ce que j'ai déjà compris ou entendu de moi, c'est bien le cas. Et c'est le reste qui pose souci. Pourquoi l'avis de ton père est si important, au fait ? Je peux qu'imaginer tes réponses. Et pour celle-ci, elle n'en a qu'une possible j'imagine. Parce que c'est ton père, simplement. Tu me fileras ta playist au fait ? J'aime bien ce que j'entends. D'autant plus quand du Twenty One Pilots se lance à son tour. Et là pour le coup, je peux pas m'empêcher de chantonner un peu, avant de redresser la tête et rouvrir les yeux. Tu me trouves attirant ? Je me mord la lèvre inférieure face à cette question, parce qu'elle est clairement là juste pour t'emmerder. Et je rigole finalement un peu. Oublie celle-ci, j'ai pas envie d'avoir mal à l’ego ! Plaisanterie alors que stressed out se retrouve un peu plus chanté, le clip qui défile dans ma tête à force de l'avoir trop regardé. Josh Dun est carrément sexy. Cet homme, ce fantasme vivant. Jenna Joseph est un pur canon aussi. Elle aurait presque pu me rendre hétéro tiens ! Amusé face à ses révélations offertes.

Je me redresse finalement quand Queen parvient à mes oreilles. Oh, oh ! On dirait un gosse à qui on vient d'offrir un beau cadeau. Et je me laisser bercer, bougeant sur place tout en chantant. Pour le coup, tu auras juste ma version à moi. Au premier gros mama, je saute sur la balançoire pour me laisser glisser contre la chaîne, emporté par la chanson. Je la trouve tellement sensuelle cette chanson dans sa première partie. Et ça doit se ressentir dans mes gestes, sur les expressions que je peux avoir, à me laisser transporter par Freddie Mercury. Puis la seconde partie se lance et je cours vers toi, le sourire aux lèvres, pour te plaquer contre le panda et te chanter "Galileeeooo" à l'oreille, avant de rire sur place, te léchant une joue rapidement, avant de sauter de nouveau à terre quand la musique se relance, une partie de air guitare s'engageant. Je vis l'instant présent à fond, avant que ce soit le piano qui s'invite et pour le coup, je joue les genoux à terre, dans le vide les notes exactes, avant de tout laisser retomber, quand la musique redevient plus calme, qu'elle se termine. Et je me redresse dans un rire face à ce coup de folie de presque six minutes. Je me tourne encore vers toi, te balançant une nouvelle question dans un sourire. Tu sais que t'es sexy quand tu danses ? Boum, mange-toi ça. Je sors ton téléphone pour regarder quelle est la musique qui s'est lancée. Ring of fire... Elle est chouette aussi ! Elle me donne envie de danser encore. Dommage que t'entendes pas !
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 6:20


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Je te laisse apprécier la musique, il semblerait que je n'ai pas des goûts trop nuls pour toi. Ça me fait presque plaisir. Enfin, j'aurais pu te passer toutes mes musiques de comédie musicale, mais ça aurait été soit trop triste, soit trop plein d'amour. Dans tous les cas, ça aurait juste été trop. Peut-être un peu comme moi au fond, je suis toujours un trop plein de sentiment. Nous allons nous retrouver dans un moment gênant, pour moi. Toi qui n'entends pas et moi qui vide mon sac et mes peurs sans que jamais tu ne saches que je t'ai avoué ce genre de choses. Première question et la réponse est simple. Un seul mot qui exprime beaucoup de peur et de détresse pour moi. « Athazagoraphobie » Voix déjà brisé, comme si le mal était plus profond que ce simple mot, mais au moins j'ai un mot pour exprimer ma peur, c'est déjà ça. Je ne peux pas te regarder, alors j'écoute juste, fixant le sol puis le ciel, puis le sol, stupide panda qui me balance. Je continue cependant, espérant que ça me calme un peu. « Je suis bien assez différent comme ça. » Bien assez difficile à gérer comme ça. Entre mon rejet de Anna, mon besoin de jouer les grandes personnes et ma phobie, je ne dis pas que d'aimer les hommes est difficile à gérer, mais peut-être difficile à accepter pour les autres. Je secoue simplement la tête, pour le coup, c'est loupé si tu oses poser le regarde une seconde sur moi, mais heureusement la musique te fait m'oublier un peu. Moi, je garde ta voix en tête, en ayant l'impression de passer devant un tribunal et tu n'as pas conscience que les larmes coulent sur mes joues. Tu me poses des questions qui en cumulent un million d'autres derrières, une chaîne infini qui ne se terminera donc qu'à ma mort. Alors je continue juste de me balancer peut-être un peu plus énergiquement. Je renifle un peu, sans aucune retenu, tu ne pourras pas m'entendre et ça me rassure, parce que je ne veux pas que tu me vois encore aussi faible. Alors je reste la tête vers le bas, le col de ma veste qui récupère les larmes. J'essaie de me calmer, j'essaie de me concentrer sur tes questions. « Je ne peux pas m'en empêcher. »


Je me baisse pour poser mon front contre la petite tête du panda, j'ai l'air d'une petite boule ridicule, mais j'inspire et expire lentement avant que ta question ne me percute. Mon regard qui se pose sur toi, me rappelant de ce que juste tes mains sur mes cuisses ont pu me faire ressentir, la réponse est oui, peut-être, non ? Est-ce toi ou juste le fait d'être touché ? Est-ce que ça aurait pu être n'importe qui, j'aurais réagi pareil ? Ou est-ce que mon corps décide de me montrer des choses que j'essaie de me cacher ? Le cœur qui bat au rythme de mes angoisses. Quand la suite n'arrange rien, je finis par poser les pieds au sol et faire pencher le Panda vers l'arrière pour regarder le ciel. Ne rien voir de spécial, mais c'est peut-être ça le mieux. Ai-je le droit de dire que j'ai déjà trouvé une femme attirante ? Chevelure de feu, l'âge qui ne comptait plus, je me sens idiot d'un coup. Je vais finir par décrocher le panda du sol à force de le torturer comme ça. Puis le retour de papa dans la discussion. « Parce que, maman n'est pas là. » Le cœur qui se serre, qui se brise un peu, mais je retiens au mieux mes larmes, parce que tu peux finir par me regarder, tu vas finir par voir qu'il y a un truc. Tu changes de sujet, revenant à la musique, ça a le mérite de me faire sourire un instant, parce que tu aimes ce que j'écoute, qu'on partagera un truc comme ça.

Plus de battements. Tout s'arrête à une simple question à laquelle j'ai déjà mon lot de questions. Y'a quand même un oui qui glisse hors de mes lèvres et j'ai mal, parce que, je m'avoue des choses à moi-même là. Vérité qui me détruit la gorge et qui m'empêchera de te répondre par la suite. Même si tu sembles décidé à ne plus en poser de questions. Alors je te vois te redresser, j'efface rapidement mes larmes pour ne pas être vu. Les yeux rouges ne se verront pas dans le noir, heureusement, mais faudra pas me laisser parler, pour ne pas me trahir moi-même. Quand je te vois foncer sur moi j'ai les yeux qui s'ouvrent en grand un peu surpris sur le coup, mais finalement tu viens juste chanter à mon oreille, me lécher la joue, qui doit être tellement chaude avec les coups de chaud que tu continues de me donner. Puis voilà que tu me relâches, je relâche aussi ma garde face à ce foutu panda et me voilà qui vole littéralement, emporté par le ressort et je finis sur le dos les mains toujours accrochées au panda. Je te regarde au loin avant de me redresser rapidement et me remettre dessus. Pas vu pas pris. Je dois juste avoir des égratignures pleins le dos à cause des graviers. Je me balance rapidement avant de finalement me laisser tomber au sol quand il revient en arrière. Je finis sur le dos à te regarder l'air de te demander si définitivement tu ne te foutrais pas de ma gueule. Je m'approche de toi l'air vraiment pas content et je n'ai aucune idée de ce que je fais. J'attrape ton col pour venir te remonter le haut par-dessus ta tête. Le casque qui vole, pas bien grave, il a déjà pris de sale coup, mais ce n'est pas ça le plus important. Je viens poser mes lèvres par-dessus ce haut, lèvres face aux tiennes. « C'est seulement pour te faire taire. » Voix un peu plus grave, faut bien essayer de compenser la peine. Je te regarde avant de sourire un peu et de retourner sur mon panda, histoire de noyer le poisson et de faire comme si je n'avais rien fait du tout. «  Je danse quand tu veux. J'adore ça. »
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 6:42


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Je me fais finalement arracher à la musique qui était super motivante ! Et j'ai pas le temps de réagir que j'ai froid au ventre. Entreprenant... ! Mais ça s'arrête là et je sens juste le tissu se faire presser. Oh. OH ?? Et quand je retrouve la vue en tirant sur mon haut, t'es déjà plus là. Ton panda qui semble t'avoir adopté et moi qui finalement rigole un grand coup face à tout ça. Tout ça pour me voir à moitié nu, avoue ! Je le prends sur le ton de l'humour, souriant avant de me balancer encore après avoir récupéré le casque. Me fais pas croire que tu pensais sincèrement qu'il m'en faudrait si peu pour me taire, hey ! Je m'amuse, te taquine pour chasser ce que j'ai bien pu dire qui te déplaisait autant. Air malicieux sur le visage. Je note, pour la danse. Et pour les baisers, c'est pareil ou faut encore que je parle énormément ? Je ricane, passant le casque autour de mon cou tout en montant le son pour laisser Grease s’égosiller au travers. Puis je m'arrête d'un coup, marmonnant pour moi-même. Merde, on dirait... Je m'arrête, rappel glacial de ma bourde de ce soir. Je pince les lèvres face à la pensée pour Javier, soupirant en me disant que je prends de lui certaines réparties quand même. Notice me sempai ! Je t'avise et viens tendre une main après être revenu près de toi, avoir pris mon sac. Allez, on te rentre avant que je ne finisse nu pour ton bon plaisir !

L'humour comme arme, comme bouclier, pour ne rien montrer de ce qu'il me traverse encore. On fait la route inverse, à repasser par la grille. Et c'est là que je remarque que t'as visiblement été agressé sexuellement par celle-ci. Hey, t'as un super boxer. Je m'amuse un peu, riant légèrement avant de t'aider à descendre sans faire plus de dégâts. Tu te moques si je te dis que je saurais recoudre ça si tu veux ? Aucune idée de si tu te ferais trop engueuler si tu rentres comme ça. Voudrait dire faire un petit détour pour réparer ça, ceci dit. Parce que ma "piaule" est pas à côté de chez ta tante. Hum... On aura pas le temps je crois, mince... Je me frotte la nuque avant de reprendre la route et penser à quelque chose. Tu veux qu'on échange de jean ? M'en fiche moi, on pourra me mettre des mains aux fesses plus vite comme ça. Je ne semble pas sérieux pour un sou, maiiis dans le fond... Ça devrait aller pour les tailles, même si tu risques d'être quelque peu plus serré dans le mien. C'est ça d'avoir une cuisse de la taille des deux miennes pratiquement, "petit" prince. Et dire que tu as six ans de moins, ah la la. Pas faute d'être musclé, mais je reste beaucoup trop fin. Complexe, bonsoir !
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 7:08


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Tu reviens à l'attaque avec toutes les taquineries du monde. Comme si à ta création on avait renversé tout le pot. Tu es un petit être vile et taquin, c'est peut-être pour ça que je t'aime bien. Tu as toujours le mot pour me faire changer de sentiments, que ce soit en mal comme en bien, tu es toujours là pour jouer avec mes humeurs et me faire sourire. « Si je voulais te voir nu, j'aurais gardé ma face loin de toi. » Je me tourne un peu vers toi, arrêtant de me balancer, parce que maintenant tu dois l'entendre le couinant de ce truc. Je ne peux pas m'empêcher de rire, simplement pour cacher ma gêne. « Y'a eut aucun baiser. C'est dans ta tête ça. Mes lèvres n'ont jamais touché les tiennes. » Je ne vais pas avouer si facilement que c'était ça, pas de contact, pas de baiser, c'est simple. Je me redresse quand j'entends du Grease et je ne peux pas m'empêcher de venir danser. Je crois que quand tu me tends la main ce n'est clairement pas pour danser, mais je t'emporte avec moi dans un mouvement de bassin digne du film avant que ce ne soit toi qui me kidnappe pour rentrer. « Je n'ai pas envie de rentrer, mais si je veux sortir encore, faut que je sois gentil. » Long soupire, je me sens comme un enfant, même si je sais que c'est pour mon bien, je n'ai pas envie de finir cette soirée. A la maison, je prévois déjà de te harceler de message, c'est tellement plus facile.

On repasse finalement la grille et je tourne les fesses quand on arrive en bas pour te montrer le résultât. « J'aime beaucoup les super-héros, faudra t'y faire.. » Petite pause entre les deux, qui indique une nouvelle prise de conscience « Non pas que tu verras mes boxers de nouveaux. » Je te regarde un peu surpris. Camille qui sait coudre, j'ai vraiment envie de dire que j'accepte l'invitation, mais je sais que ce n'est pas raisonnable. Alors j'accepte l'autre, sans même attendre je retire mon pantalon pour te le donner. « Tu ne fais pas des choses bizarres avec, hein ? Que personne ne passe sa mains dans ce trou. » Je pose mon doigt sur une de tes fesses, là où se trouvera le joli trou que mon jean pourra t'offrir. « Aucune pattes sales sur ton postérieur si tu portes mon jean. » Pas sûr que j'ai envie de le récupérer après. Je regarde mon pantalon avant de hausser les épaules. « Tu sais quoi... gardes le et garde ton pantalon. Ça ne serait pas la première fois que je rentre mal habillé. » Par moment, c'est mieux de ne rien porter, que de porter des preuves, comme à chaque fois que je m'attire des ennuies avec mon pouvoir. Ça restera dans mon silence d'ado qui ne veut pas parler de ses problèmes. « Puis... tu es une vraie crevette … aucune partie de mon corps va ressortir intacte de l'un de tes pantalons tu sais... » Je ne peux pas m'empêcher de rire et de finir par me coller un peu à toi, j'avoue que je fais le malin, mais il fait un peu froid. Direction la maison donc, ma tante qui doit m'attendre et j'espère que papa et Anna ne seront pas déjà rentré.   
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 7:27


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Aucun baiser, ah ouais ? Noté ! Mon ego et moi-même allons rentrer aussi, tiens. Tu sais pas ce que tu rates. Que je fanfaronne quand même, avant d'entamer la route, le casque toujours autour du cou que je te rendrais une fois devant chez ta tante pour la peine. Superman me salue donc et ça me fait marrer un peu. Je parie que si ! T'imagines pas le nombre d'idées tortues que je pourrais avoir pour te faire te retrouver à moitié à poil sans avoir besoin d'inclure la moindre situation ambiguë. Ne jamais provoquer un renard, petit prince ! Je retire aussi mon jean du coup, défaisant la ceinture après avoir retiré mes chaussures, te le tendant après avoir récupéré le tien. Et si elles sont propres, ça passe alors ? Air mutin sur le visage alors que je me rhabille et que finalement, t'as pas l'air partant pour mettre le mien. Hein ? Je fronce les sourcils, secouant la tête. Et en plus tu tapes là où ça fait mal. Hum, t'as cru qu'on allait traverser à moitié la ville comme ça ? T'approches et c'est tant mieux. Parce que je te repousse contre la grille, un air de prédateur au visage, à tenir du coup mon jean d'une main. L'autre sur une de tes hanches. La crevette pourrait te surprendre...

Sourire carnassier alors que je me baisse lentement finalement, à te faire un petit air qui te dit de te laisser faire. À genoux donc, pour te saisir un mollet, remarquant tes genoux abîmés tiens. Et mes lèvres qui viennent à se poser par-dessus, comme pour un baiser magique, alors que je viens à faire glisser ton pied dans le premier trou pour les jambes. Et je te réserve le même sort pour la seconde, remontant ensuite doucement tout en faisant glisser le tissu sur tes cuisses, mes mains qui frôlent ta peau au passage. Bon, c'est tout juste, autant dire que ça te fait un slim pour ta part. Je passe l'obstacle de tes fesses avec un petit à-coup, dévoilant quelques dents de plus au passage au vu du mouvement. Je te laisse boutonner ou je m'en charge aussi... ? Selon ta réponse, hein... En tout cas, je fais glisser la ceinture dans ses encoches pour la récupérer, le regard dans le tien toujours, avant de reculer légèrement après cette séance qui m'a donné quelque peu chaud aussi. Toujours agréable d'habiller un homme, faut pas croire. Je passe le cuir autour de ma taille après l'avoir coincé dans les carcans de ton jean, serrant. Il te va à merveille. Et en plus, il va te faire un fessier du feu de Dieu, je le sais déjà. Et crois-moi que j'en suis un peu jaloux. Je remets mes baskets avant te lorgner dessus. Bien, on rentre ? Ne jamais me provoquer, Tim. Jamais.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 8:03


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La grille dans le dos, voilà que la situation ne tourne pas à mon avantage. Je te regarde l'air totalement sous le choc au début, avant que ce ne soit autre chose qui prenne cette place. Le regard perdu sur toi pendant que tu descends à genoux devant moi. Pendant que tu descends, il y a des choses qui montent, deux fois dans la même soirée, ça commence à faire beaucoup. Surtout que ce n'est pas ma chambre que je vais retrouver ce soir. Le souffle qui prend un nouveau rythme, qui s'emballe complètement face à ton jeu. Je ne sais plus quoi faire sur le coup, alors clairement je ne bouge pas, je te laisse m'enfiler ton fichu pantalon bien trop serré. Tu sais comment me torturer, tu sais comment faire avec les hommes, aucun doute. Je me mords juste la lèvre tout penaud, je ne sais pas si j'ai le droit de bouger ou non. Quand tu as fini, je baisse les yeux sur le pantalon en poussant un petit gémissement plaintif. Douce torture physique, violente torture mentale. Mes doigts qui glissent jusqu'au bouton pour essayer de le fermer. Ça aurait pu être plus simple dans d'autre situation, mais là, entre le slim et l'effet de ta torture, me voilà qui galère pour le mettre et en même temps ne pas me faire mal. Alors je retire ma veste pour venir l'attacher autour de ma taille, l'arrière devant et les manches nouées derrière. Pas du tout louche, le type qui aurait pu se balader en caleçon, mais avec le jean déboutonné non. Le rouge aux joues ne va pas me quitter avant un bon moment. Pourquoi je ne sais pas jouer comme toi, moi ? Avec ta légèreté qui me rend fou, mais t'arrive quand même à me faire croire que c'est bien réel, alors que ça ne l'est pas. « T'approches pas les pattes du bouton... » Encore moins maintenant que j'ai caché les preuves derrières ma veste.

Pantalon qui me va sûrement à merveille, mais je ne comprends pas comment on peut porter quelques choses d'aussi serré. Je vais presque me sentir gros dans ton truc là. Les bras qui se croisent contre mon torse, je boude comme un enfant, j'ai un million de raisons de bouder, mais on va choisir celle-ci. « T'abuses... » Tu ne sais pas que j'ai pleuré juste avant dans le parc, tu ne sais pas que mentalement j'ai répondu oui quand c'était à ton propos, mais tu sais l'effet que tu fais et ça c'est clairement pas du jeu. Comme tu veux jouer. On rentre donc petit à petit, mais je finis par te pousser sur un banc et revenir faire un lap danse face à toi au rythme de la nouvelle musique. La veste qui vole et je finis par attraper ton visage un instant. « Camille. » J'attends quelques secondes en me mordillant les lèvres. « Tu...» Visage qui s'approche un temps avant de reculer. « Tu es un p'tit con. » Je te claque le côté de la tête en riant avant de fuir en trottinant.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 8:26


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Pour le coup, pas besoin de t'attirer ou quoi pour savoir l'effet que j'ai pu te faire. En profitant de la proximité, de toute l'insinuation que ton esprit a pu faire de me voir à genoux devant toi, des mouvements, des contacts... Si je ne voulais pas que ma revanche soit parfaite, j'aurais sans doute fait une remarque ou deux. Au lieu de ça, rentrons hein ! Je dois avouer être encore assez amusé, même quand je rencontre le banc sans m'y être attendu. Et le jeu qui reprend, t'as l'air d'avoir très bien entendu ce que j'ai pu te dire. Pétasse. Mais je profite, sens directement ainsi que l'effet est bien présent et ça me fait me mordre la lèvre avant de te voir approcher. Et je sais pertinemment que tu vas pas m'embrasser, j'ai déjà fait ce coup-là aussi. Mais je joue le jeu, tend un peu le cou, l'air de réclamer. Avant de me prendre une veste donc et te voir te barrer en courant. Et je rigole de bon coeur. Vas-y, cours devant, j'adore la vue ! Que je balance, récupérant ta veste pour te courir après et te la remettre sur le dos quand j'arrive à côté de toi. Un bras qui passe autour de tes épaules de nouveau et le reste du trajet se fait encore sur la musique. On arrive près de chez ta tante et après vérification, personne n'attend à la fenêtre ou ne semble scruter. Alors une fois juste en bas, j'ai très très envie de la jouer fourbe encore. Je t'accole dans un sourire contre la porte, profitant qu'on soit à l'abris des regards encore. Tim... Que je susurre, avant de simplement retirer le casque pour te le mettre autour du cou en rigolant. Et je te fais glisser dans une poche ton portable. Ben quoi ? Je fais mine de regarder l'heure au passage à ma montre, avant de relever le nez vers toi. Ah, t'avais dit quoi déjà ? Sans préciser de quoi je parle, avant de relever mon t-shirt pour le coincer par-dessus mes lèvres, venir dans le même temps te voler un baiser malgré le tissu qui obstrue. Pendant quelques secondes, à me coller à toi, avant de te laisser tranquille. Faut pas jouer avec moi, Tim. Je suis un joueur qui adore les risques. Sourire. Pas un baiser tant que les lèvres se touchent pas, c'est bien ça... ? Souffle alors que je me sors du tissu, t'adressant un ultime clin d'oeil avant de me reculer. J'espère ne pas déroger à ma réputation de petit con ! Un rire encore, avant de me retourner, dandiner des fesses pour agiter le trou. Bonne nuit petit prince, ne pense pas trop à moi quand tu te feras suer ! Je m'arrête un instant, taquin au possible. Pense à bien fermer la salle de bain, surtout ! Je te tire la langue, avant de partir en courant pour te laisser sur ça. Et quelques rues plus loin, déjà un premier sms.

"Merci pour la soirée, petit prince."
Même si c'était peut-être la dernière pour nous.
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You, me and nobody. - Jeu 13 Déc - 8:49


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Ma veste qui retrouve mon dos, je suis bien au chaud au moins comme ça. Je remonte un peu difficilement le pantalon qui n'est toujours pas attaché et que la course a fait glisser. J'ai l'impression d'être un saucisson tellement je suis à fond dedans,c'est affolant. Le trajet ne me gêne pas plus que ça, même si je quitte rapidement ta proximité quand on arrive en face de chez ma tante. Pas envie qu'elle nous voit et qu'elle s'imagine plus de choses que prévu, bien qu'il y ait beaucoup trop de choses qui ne sont pas que de l'imaginaire. Je ne comprends toujours pas ce qui c'est passé ce soir. Je me laisse pousser contre la porte, le souffle qui se coupe et j'essaie de me contrôler, de rester zen face à ta proximité encore. Saloperie de Camille, bien trop joueur pour moi. Je baisse le museau pour regarder ce que tu fais avec mes poches et quand je le relève j'ai le droit à tes lèvres, bien qu'elles soient encore séparé par un tissus, je ne peux pas m'empêcher de rentrer le coup pour essayer de fuir. « J'ai dit que ça ne compte pas ! J'ai pas dit que t'en aurais d'autres ! » Je couine un peu avant de cacher mon nez dans le col de ma veste. Je te regarde partir avec ton air beaucoup trop heureux. J'attrape mon téléphone pour prendre une photo de toi au loin, parce que j'ai bien envie de garder une photo de ce joli pantalon troué. Pas de toi, pourquoi de toi ? Souvenir d'une soirée atypique, pour ne pas oublier. « Bonne nuit ! Tu répareras mon trou j'espère ! » Cette fois elle est voulu celle-là. Je rigole en rentrant pour finalement aller me dégager de ce pantalon trop serré. Je le mets dans mon sac et j'enfile un bas de pyjama. Direction le canapé pour répondre à ton sms.

" Merci d'être resté, j'ai jamais été autant en ''forme'' "
A toi de voir comment tu comprendras ma phrase.
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