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nothing is stronger than me and you

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nothing is stronger than me and you - Mer 16 Jan - 22:20



Nothing is stronger than me and you

Hermès & Bélénos

Nouvel an, aucun intérêt pour moi de le fêter depuis bien des années. Si bien que j'en oubliais que ce jour là était si spécial, toujours rappelé à l'ordre par les promotions des super marchés. Et cette année sera différente pourtant, parce qu'elle se termine sur cette note boisée propre à son épiderme. Augustin, je finirai l'année à ses côtés et au fond de moi j'en suis très content. Maintenant que tout est dit, tout avoué, nous parvenons à reconstruire ce que nous avions déjà tenté de construire ensemble par le passé. En rien c'est similaire  la vie que nous avons déjà partagée. Parce qu'il n'y a plus la moindre peur, le moindre soupçon pour lui. Et pour la première fois depuis longtemps je n'appréhende rien. J'enfile un costume, parce qu'a priori il est coutume d'être bien habillé pour la st Sylvestre et que même si je ne l'avoue pas, j'ai envie d'avoir bonne allure. La bouteille de champagne sous le bras, je quitte l'appartement avec le cœur bien plus léger qu'à l'accoutumée. Réflexe qui me prend de regarder à droite et à gauche, que personne n'est en train de m'espionner. Les informations ont fuité, mes messages échangés avec Augustin mettent à mal ma position, alors dorénavant c'est lui qui se déplace, ou alors je le fais en pleine nuit.

Lumières défilantes, silence radio dans l’habitacle et mes pensées se tournent vers Mairead qui ne m'a toujours pas donné de nouvelles. Injoignable et je déteste ça, surtout en sachant qu'elle porte mon enfant et qu'elle n'était pas en forme sur les derniers messages qu'elle m'a envoyé. Ça me hante l'esprit, j'espère qu'elle se porte bien et qu'elle n'hésitera pas à m'appeler en cas de besoin. Je me gare bien assez loin de la maison d'Augustin, termine le chemin à pied quitte à parcourir plusieurs centaines de mètres. Portail refermé derrière moi, j'entre sur le territoire d'Hermès et sonne plusieurs fois. Regard par dessus l'épaule, toujours rien, il ouvre, je m'empresse d'entrer et de fermer derrière moi. « Bonsoir ! » Je souris, avec sincérité, parce que je suis content de le voir et mon regard qui fixe ces lèvres trahissent cette envie que je comble en rapprochant mon visage du sien. Un baiser, doux, simple, qui pourtant trahi ce que je ressens. « J'ai apporté le champagne ! Un français ! » Une référence qui leur ira très bien, je lui glisse également un paquet cadeau, une attention brève, mais histoire de marquer le coup je lui ai acheté une cravate. Je n'ai pas l'habitude de faire des cadeaux, je vise l'utilité, même si celle-ci je l'ai choisie parce qu'elle est très esthétique, sobre, classe, elle lui ira bien. Je ne suis jamais venu ici, sa maison lui ressemble, propre, joliment décorée.  On s'y sent vite bien, même avec ce jazz infernal en fond sonore.




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nothing is stronger than me and you - Jeu 17 Jan - 1:51


nothing stronger




Chemise bleue ciel bien repassée, le genre qui lui va bien et qu’il sait ne le laissera pas indifférent. Petite touche discrète qui rappelle un peu l’odeur de l’océan et la chaleur du soleil argentin, une vie passée commune, douloureuse mais qui fait partie de ce qu’ils sont. Il a mit son pantalon préféré, une ceinture bien chère qu’il espère ne restera pas en place très longtemps. Le repas est prêt, il a tenu à cuisiner lui-même parce qu’il aime ça, et que ce n’est pas tous les jours nouvel an. Ce n’est pas tous les jours non plus qu’ils se donnent rendez-vous comme ça, comme s’ils étaient un couple normal. Un couple… quelle drôle d’invention que ce mot là. Il n’est pas sûr que ça leur aille, réflexion faite.

La sonnerie retentit et Augustin repose la grille de mots fléchés sur le marbre de l’îlot central, retire ses lunettes. Il fait un pas pour aller ouvrir puis se ravise, reprend le journal, les lunettes, et fourre tout à la va-vite dans un tiroir. Nouvelle sonnerie, il tourne les talons et se dirige vers l’entrée, s’arrête un instant devant un miroir pour passer une dernière fois les doigts dans ses cheveux. Ok. Il ouvre et laisse Alan s’engouffrer à l’intérieur, un grand sourire aux lèvres. La porte est refermée il le détaille du regard, apprécie ce qu’il voit. Un costume, c’est rare, c’est excitant. Monsieur s’est mis sur son trente-et-un. « Bonsoir... » Les yeux sourient eux aussi et le cœur accélère en flèche quand le lyonnais l’embrasse. Augustin n’en revient pas, ça a beau faire des mois, des années, il a toujours du mal à croire que c’est réel. Alan est heureux, montre le champagne. Du Ruinart, Augustin hausse les sourcils d’un air appréciateur et prend la bouteille entre ses mains avant que son compagnon ne lui fourre un paquet sous le nez. « Un cadeau ? » Il lui adresse un sourire amusé, le bonheur qu’il ressent est partagé, contagieux. Il attend que Alan accroche sa veste et l’invite à le suivre dans la grande pièce à vivre. Cuisine ouverte sur la spacieuse salle à manger et sur la gauche un salon en contrebas. Le tout agrémenté de baies vitrées donnant sur l’extérieur. Il a un peu de terrain, mais ce qu’il aime surtout c’est cette vue sur la ville et ses lumières qui scintillent dans la nuit.

Il ouvre le frigo, y place la bouteille de champagne. « Il y a un paquet pour toi aussi, sous le sapin, » dit-il en refermant la porte. Les mains s’agitent, la table est déjà dressée dans la salle à manger. En bout de table, une petite nappe carrée posée en travers. Assiettes en ardoise, verres en cristal, couverts argentés. Il a fait les choses bien. C’est simple mais efficace. C’est surtout la vue qui habillera la pièce – de là ils verront bien le feu d’artifice. Tout est prêt, il doit juste faire réchauffer les amuse-bouche. Le micro-ondes en route, il s’approche de Alan, lui prend doucement la main et le tourne vers lui pour l’embrasser de nouveau. Une main vient trouver sa joue, l’autre remonte sur son flanc – il ne résiste pas. Pas à Alan. « Ça a été pour venir ? » lui demande-t-il quand il s’écarte de lui, les doigts d’une main pour ne pas totalement briser le contact descendent le long de son bras pour venir serrer les siens.





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nothing is stronger than me and you - Ven 18 Jan - 7:57



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Hermès & Bélénos

Un cadeau pour moi aussi ? Mon regard se tourne vers l'emballage au pied du sapin, pas certain de le mériter. Je hausse les sourcils malgré moi, peut être que j'oserai plus tard. En attendant je me perds à la contemplation de son chez-lui que je découvre pour la première fois. Jolie maison, intérieur sympa, pour sûr il s'est appliqué pour tout, le choix des meubles, de la peinture, de la décoration. Mon appartement est une série de meubles récupérés, rien de neuf, rien qui ne m'intéresse réellement plus que du fonctionnel, c'est tout ce que je demande. Et quand je vois ça, je me souviens de quoi avait l'air ma maison avant, comment je prenais du plaisir à bricoler a fixer des étagères, retaper des meubles. Ça me manque, un peu, je l'avoue, je pense que du fait de ma réconciliation avec Augustin le reste commence doucement à se dénouer et je redeviens quelqu'un d'assez normal, avec des envies normales.

Il happe ma concentration quand mon regard se stoppe sur une échographie affichée sur le frigo. Ah oui, il attend un enfant avec cette femme. Une part de moi le jalouse, une autre est contente pour lui. Mes lèvres rencontrent de nouveau les siennes et je me laisse emporter par la vague. Ça tape contre ma poitrine, j'en réclame, encore, je n'ai nulle envie de me décrocher de lui et mes mains se posent à sa taille et travaille à prolonger ce délicieux baiser. Pourtant il y met fin, me demande si mon trajet a été sans encombres. Simple signe de tête, nul besoin d'épiloguer là-dessus, si je ne me suis pas pris de balle c'est que tout va bien. Mon attention se reporte donc sur cette petite photo que je prends d'entre mes mains tout en gardant cette proximité avec Augustin. « Vous avez déjà décidé du prénom ? » Je me souviens quand Cassandra était enceinte, je prenais du temps pour lui masser les jambes et le dos et qu'avant de dormir j'aimais laisser ma main sur son ventre en essayant de deviner comment il allait être, son métier, ses envies, ses peurs et comment moi j'allais pouvoir l'aider à grandir. Je mettais de la musique, tout le temps, même après sa naissance j'avais remarqué qu'il réagissait. Et depuis sa perte j'ai perdu goût à cela - Toutes ces petites choses. C'est le genre de souvenir qui me rendent émotif, pour autant cela ne se voit sans doute pas. Je lui montre que je suis content, ça le fera grandir d'être de nouveau père et avec un peu de chance il me laissera l'aider. De la vie il en a besoin, après Nina, apaiser sa colère. J'espère que ça ne le dérange pas de m'en parler, parce que j'ai fait du mal à cette femme et que je l'ai voulue morte. J'aurais pu le faire, si la pensée de Nina ne m'en avait pas empêché. J'étais jaloux, complètement jaloux de voir qu'il parvenait à faire sa vie sans encombres pendant que je périssais dans mon coin, rongé par la culpabilité. « Cinq ou six mois là non ? » A en juger l'échographie, parce que je me souviens avoir longuement détaillé celles de maxime et celles de mon autre fils. Le bébé est bien définissable sur les photos, ce sera sans doute pas très long maintenant. « Il a l'air en forme, j'espère qu'il ne tiendra pas de toi concernant la santé » Petite pique pour plaisanter en citant surtout ses lombalgies.




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nothing is stronger than me and you - Lun 21 Jan - 11:34


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Les yeux de Alan s’arrêtent sur le frigo et Augustin met une seconde à comprendre ce qui a bien pu attirer son attention de la sorte. Ah, oui, bien sûr. L’échographie de Sybille, la toute dernière qu’elle a faite. Le silence est significatif, bercé par la douce musique relaxante qui n’enlève pourtant rien à la pointe d’anxiété qui anime alors le banquier. Il ne dit rien, regarde Alan décrocher le cliché et l’observer. Qu’est-ce qu’il peut bien penser ? Est-ce qu’il en veut toujours à la vie de son petit à naître ? L’esprit vient frôler celui du lyonnais mais Augustin se retient d’aller voir, ne veut pas briser la confiance qu’ils se vouent, équilibre fragile mais qui se renforce de jour en jour. Il n’y a qu’à voir ce qu’ils ont traversé encore récemment, ce face à face avec Aura auquel Augustin préfère ne pas repenser. Alan parle, pose des questions et un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Le soulagement est bien présent alors mais n’efface pas les bribes de culpabilité qui mettront longtemps à complètement disparaître. Il sait à quel point Alan voudrait être à sa place, sait aussi ce qu’il lui a arraché et ce qu’il a perdu par deux fois. Il se souvient du visage de ce fils irlandais qu’il a laissé derrière lui, forcé par un destin qu’il n’aurait pas connu si Augustin n’avait pas bousillé sa vie.

Il a un faible rire à la plaisanterie, apprécie même les plus mauvaises quand elles viennent de Alan. Il y a bien peu de gens qui ont droit à des blagues de sa part. « J’ai une très bonne santé, je te ferais dire, » répond-il en rentrant dans le jeu de la taquinerie, laisse derrière les doutes et les remords. Il a souri, il a plaisanté. Il accepte et ça suffit à Augustin, ça lui regonfle un peu plus le cœur encore.  « Cinq mois, oui. Il s’appelle Beniamín. C’est grec, » précise-t-il, le regard également accaparé par l’image de ce petit qui grandit doucement. Ben. Il ne précise pas à Alan que l’idée première était Benicio et qu’il n’a pas pu s’y résoudre. Il aimait son frère, mais il ne donnera pas à son fils le prénom d’un fantôme. Il contemple encore quelques secondes la photo et est sorti de son observation quand le micro-ondes sonne. Le regard passe sur le visage de Alan, puis il recule et lâche sa main pour aller sortir l’assiette.

« Je pense qu’on peut garder ton champagne pour minuit. » Les petits fours sont prêts, il va les poser sur la table du salon. Il ouvre le bar, regarde ce qu’il a et finit par prendre en main une bouteille, choix qui est loin d’être original. « Whisky ? » Deux verres de sortis, pour eux c’est en fait une soirée sans alcool si l’on peut dire. Aux yeux de Bélénos et Hermès, le whisky et le champagne sont de simples sirops un peu étranges. Ils trinquent, tranquillement et Augustin lui adresse une œillade chaude et joueuse, caresse son esprit du sien en lui envoyant une bribe d’image un peu affriolante ; il aime bien le faire sourire pour aucune raison, le faire rougir sans même rien faire.

Duchesse entre dans la pièce, s’étire les jambes et vient s’installer sur le bout du canapé avec son flegme habituel. Elle a bien grandi, et même si elle reste petite elle ne ressemble plus complètement à un chaton. Augustin la regarde un instant puis repose les yeux sur Alan. « J’aurais jamais cru avoir un chat un jour. Je préfère les chiens. » Simple réflexion. Et pourtant il apprécie cette petite boule de poils qui a tendance à faire un peu trop souvent sa diva. Callie dit qu’elle lui ressemble – il se dit qu’elle a raison mais s’en offusque quand même.  

Il pose son verre sur la table, va chercher le paquet qu’a apporté Alan et passe devant le sapin pour récupérer le sien. Les pas le ramènent vers le canapé et il se rassoit à côté de son compagnon, lui tend le cadeau. Une jolie montre suisse, chère mais sobre. Il n’est pas facile de faire un cadeau à Alan tant il est détaché de tout ce qui est matériel, mais il sait aussi que la simple attention suffira à lui faire plaisir. C’est tout le reste qui compte à ses yeux : les mots, les gestes. La sincérité. En cela ils sont différents mais Augustin apprend lentement à le comprendre.





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nothing is stronger than me and you - Lun 21 Jan - 21:36



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Hermès & Bélénos

Beniamin. J'entends la consonance qui rime avec Benicio mais je me garde de lui faire la remarque. Ça ne m'étonnerait pas que ce soit fait exprès, de là a savoir qui en a pris l'initiative je dirai sans hésiter que ce n'est pas le genre d'Augustin de nommer quelqu'un comme une personne de sa famille décédée. Je souris, simplement Beniamin est un bon compromis je trouve, j'ai hâte de le rencontrer si la mère me le permettra, je pourrais donner un coup de main si besoin? mes instincts paternels vont sans aucun doute se réveiller avec ce petit ange. Peut être que tout ce qu'il lui fallait c'était ça, une vie en plus, à aimer, à protéger, combler ce trou béant dans la poitrine depuis la mort de Benicio, depuis la mort de Nina. J'ai conscience de le vouloir aussi, pour ça je suis heureux que Mairead accepte de porter mon enfant. Le micro ondes sonne et je m'applique à accrocher la petite photo sur le frigo. Un dernier coup d'oeil et mon regard se tourne vers Augustin. Je n'ai nulle envie de dire que je suis content de voir qu'elle n'a pas souffert des coups que je lui ai donné, je l'aurais regretté. J'ai besoin d'oublier cet épisode là en vitesse.

j'acquiesce, un whisky est ce dont j'ai besoin bien que les effets de l'alcool ne me touchent plus. Bélénos grandi, m'arrache peu à peu mon humanité, et je me demande de quoi sera fait l'avenir, quand lui  sera Hermès et quand je serai le dieu Soleil pleinement. Je préfère ne pas croire que cela pourrait nous séparer. Mais dans l'éventualité, j'ai envie d'en profiter autant qu'il m'est possible de le faire. Je m'approche, pour m'emparer de mon verre, trinque avec lui non sasn remarquer ce regard évocateur qu'il me lance. Augustin est un joueur, il m'oblige à baisser le regard, soudainement intimidé, touché par la puissance de ce que je ressens à son égard. Un boule de poils fait son apparition, princesse des lieux, j'ignorais qu'il avait adopté un animal. Voilà bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion d'en  croiser un. Je m'accroupi pour être à sa hauteur, caresse sa petite tête et elle réclame d'autres caresses; Sourire sur mes lèvres, Augustin disait préférer les chiens. Je n'ai jamais eu de réelle opinion là-dessus, je n'ai jamais eu d'animal domestique mais je les apprécie sans doute plus que les humains de manière générale.

« Comment elle s'appelle ?» Curieux, je le suis, ce soir, j'ai envie de réapprendre à le connaitre, dans les moindres détails. Je me redresse, verre à la main de nouveau porté à mes lèvres pour m'abreuver de cet alcool. «Cadeau de promotion ? monsieur le consigliere. » J'hausse les sourcils, bien entendu je suis au courant qu'il est le nouveau seconde la Nuova Camorra depuis cet été, mais je n'avais pas eu l'occasion de le chambrer là-dessus. On est vraiment dans une sacré merde lui et moi vu nos rangs respectifs. Assis de nouveau dans son canapé, il ramène la paquet que j'ai fait pour lui, et m'en mets un entre les mains. Je n'ai pas reçu de cadeau depuis des années, je ne sais pas trop comment faire. Je le remercie donc d'abord, un baiser sur le bout des lèvres et j'ose défaire délicatement le papier cadeau. Une montre. Ça me scotche un peu, parce que je ne suis pas quelqu'un de matériel et je me fous d'avoir des possession de ce type. Mais accrochée à mon poignet, j'ai l'impression d'être un homme normal et au fond de moi c'est bien ce que ça veut dire, que je laisse ce côté vagabond de moi-même, en colère contre le monde, pour être un homme qui possède une montre, qui compte le temps et s'en soucie.«Elle est vraiment très belle »




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nothing is stronger than me and you - Mar 29 Jan - 0:16


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Petite bouille féline qui sait comment obtenir ce qu’elle veut. Il n’y a qu’à la regarder, avec sa jolie robe écaille de tortue, ses poils courts mais brillants. Ses petits yeux craquants. Ouais, elle sait y faire, la bougresse, et Alan n’est ni le premier ni le dernier à succomber à ses charmes. Augustin secoue doucement la tête en la regardant réclamer des caresses, comme un papa amusé des facéties de son enfant. Les yeux passent du chat à l’homme qui s’accroupit, flatte sa petite tête de sa main handicapée. Le banquier l’observe faire, sent une bouffée d’affection lui remonter dans le ventre en le voyant caresser Duchesse. C’est un geste tellement… banal. Ils n’ont pas l’habitude du banal, et c’est drôlement attirant.

« Duchesse, » répond-il, la bouche un peu sèche soudainement. « Tu sais, comme dans les Aristochats, » précise-t-il quand Alan se redresse, puis il se racle la gorge. Une gorgée de whisky est la bienvenue, histoire d’humidifier tout ça. Monsieur le Consigliere... Augustin relève les yeux vers Alan, un sourire en coin étire ses lèvres. Au-delà du fait que c’est un développement encore un peu plus embêtant pour leur relation, il ne peut pas dire que ces mots-là, sortis de cette bouche-là… Il arque un sourcil, ne laisse pas beaucoup de mystère sur l’effet que ça lui fait. « Appelle moi encore comme ça et je pense qu’on ne passera pas à table tout de suite. » Le sourire s’agrandit, il montre les dents et c’est à la fois taquin et un poil provocateur. La petite Duchesse se frotte aux jambes de Alan et s’avance pour faire de même entre celles de son maître avant de retourner gambader dans la cuisine.

C’est l’heure des cadeaux pourtant, celle des réjouissances charnelles attendra un peu plus longtemps. Un simple baiser pour dire merci – ça aussi, c’est tellement normal que ça le surprend un peu – et Alan ouvre son paquet. Augustin l’observe attentivement, traque le moindre signe et le moindre changement dans son expression. Il ne dit rien au début, et c’est un réel suspense pour son compagnon qui ne sait trop quoi penser. Il enfile la montre pourtant, et ses mots viennent attester le fait qu’il apprécie son cadeau. Augustin lui sourit, un peu soulagé. Ce n’est pas grand-chose, mais il est content que Alan semble aimer.

C’est à son tour donc, il déchire le papier et arrache le scotch – il aime tellement les surprises Augustin, et quoi que ça puisse être il sait qu’il aimera. C’est comme les blagues de Alan. Il ne pourrait pas ne pas les aimer, car elles sont trop précieuses. Au final c’est une cravate et Augustin a un sourire satisfait mais également un brin nostalgique. C’est comme en Argentine. Il se souvient qu’Alan lui ramenait souvent des vêtements neufs, sans raison, simplement pour le voir les porter et pouvoir les lui enlever par la suite. Il échange un regard avec Alan et relève le col de sa chemise avant de nouer la cravate autour de son cou.

Comme en Argentine oui. Mais cette fois il espère que l’issue sera bien différente. Quand il termine de faire le nœud, il tire bien dessus, la met droite et replace le col de la chemise correctement. « Alors ? J’ai l’air comment ? » demande-t-il avec un air un peu trop sûr de lui. Il se rapproche un peu de Alan et sourit, amusé, bêtement attendri par cet échange de cadeaux qui en dit long, très long sur le chemin parcouru. Les doigts viennent retrouver ceux d’Alan, courent sur le canapé pour les entremêler aux siens. Ce simple mot s’échappe de ses pensées pour adresser un Merci à Alan, un merci qui concerne plus, tellement plus que cette cravate. Il y fait passer cette chaleur qu’il ressent, ces espoirs brisés, piétinés puis récupérés en pleine tempête. A travers ce mot il veut qu’il ressente la joie, l’amour sincère et cette pudeur nouvelle qui ont remplacé dans son âme toutes ces sensations négatives. C’est un peu effrayant, ce qu’ils ont, ça l’a toujours été. Mais alors que ses lèvres viennent de nouveau réclamer les siennes en un long baiser, il sait que c’est ce qu’il lui faut. Que c’est lui qu’il veut. Plus que tout au monde.





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nothing is stronger than me and you - Mer 30 Jan - 20:44



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Hermès & Bélénos

L'atmosphère est paisible, voilà bien longtemps que je ne me suis pas senti aussi détendu à priori. Je soupire, content de ma dernière acquisition choisie par les soins d'Augustin qui a toujours eu bien meilleur gout que moi. Il suffit de le regarder, propre sur lui, les cheveux coupés au millimètre près, menton rasé de près, eau de parfum. Et moi, à côté, malgré l'effort vestimentaire, ce poil de trois jours, les cheveux en bataille, trop longs. Je suis propre, c'est tout. Je fronce les sourcils quand il me donne la référence du nom de la chatte qu'il a adoptée, Duchesse, des aristochats. Cela me dit vaguement quelque chose. Une bande dessinée ? Je n'aurais pas la réponse de la raison de cette adoption, bien évidemment Augustin ne retient que ce qu'il aime entendre, cela passe par les surnoms on dirait, je note ça dans un coin de ma tête, un sourire énigmatique sur les lèvres. A l'ouverture des cadeaux, après avoir enfilé ma montre, je laisse Augustin découvrir ce que je lui ai rapporté. En Argentine je lui offrais des chemises, des chemises, je voulais juste changer.

Je me laisse un peu plus aller dans le canapé, à mon aise, soulage mon dos crispé par toutes sortes d'ondes négatives et les avertissements sourds que l'on pourrait me faire face à ce rapace. Critiques aiguisées comme des lames de couteau, s'enfoncent dans mon dos et je culpabilise pour le Royaume. Ça m'étreint le cœur, de savoir qu'il me fait cet effet là, que je n'arrive pas à me maîtriser. Je l'observe, silencieux, quand il me demande de quoi il a l'air. Et il revient, vers moi, colle ses lèvres aux miennes, électrise ma peau d'un baiser que j'ai désiré également. J'attrape le nœud de sa cravate, le tire un peu vers moi.

Malgré moi c'est un rire que je laisse échapper quand je le relâche, fuit du regard cette silhouette que je connais par coeur et qui à chaque fois se revêt de ce que j'ai choisi me fait frissonner. Je n'ai jamais été à l'aise pour donner mon opinion sur ce genre de choses. Mairead a eu droit à son premier compliment le jour de notre mariage. C'est sorti, d'un seul coup, les mots sont sortis d'entre mes lèvres. Elle a toujours fait de moi un homme bien, presque normal, comme Augustin l'avait fait également à notre dernière réconciliation. Ai-je l'air stupide de ne pas pouvoir mettre de mots sur ce que je ressens présentement ? Pour peu j'aurais sans doute l'air timide. C'est juste qu'il y a certains aspects sociaux que j'ai trop vite oublié. Je glisse mes doigts dans ma barbe naissante à ma mâchoire, relève les yeux vers mon hôte dont les yeux brillants se reflètent dans les miens. Je porte ce verre d'alcool m'anesthésier la bouche, me déresponsabiliser de ce que j'ai envie de dire et que je n'arrive pas à prononcer. Et finalement... Mes iris sombres croisent et accroches les siens, mes doigts viennent jouer avec le nœud de sa cravate « Vous avez une allure...A couper le souffle, Signore Consigliere.»

Et de nouveau mes lèvres trempent dans l'alcool, le regard au fond du verre, s'y noient et sombrent. Ces mots n'ont rien à faire dans la bouche d'un Duc. Pourtant au delà de son rang, il y a certaines choses que je ne parviens à contourner. Nous devrions en parler sérieusement au moins une fois. Parce que refuse toute alliance avec les autres mafia, et même si Augustin y est, son patron me répugnent et d'autres. Peut être que Bélénos de manière naturelle se méfie des romains, vieilles histoires de rancune, d'un panthéon écrasé par l'autre - En faveur d'un avenir qui n'a rien eu de très brillant en fin de compte. J'aimerais que ce soit simple, ça ne l'est pas, alors toute conversation concernant nos clans doivent être inexistantes. Pas la moindre information donnée, évoquée, rien de nos habitudes, de nos activités. Je serai prêt à faire serment, quitte à ce qu'un jour cela m'éclate à la tronche. J'ai envie de prendre le risque, parce que quand je vois le sourire d'Augustin, je me dis que je pourrais bel et bien passer à côté de quelque chose. Et de l'autre côté j'ai choisi Mairead, mon point d'ancrage, ma femme, mon double, elle m'aidera à garder les pieds sur terre, à ne jamais redevenir fou. « Mais je vous préfère sans» Je tire sur ce foutu nœud, rapproche Augustin de moi encore une fois, réclame ces lèvres chaudes.




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nothing is stronger than me and you - Dim 3 Fév - 18:51

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nothing is stronger than me and you - Lun 4 Fév - 22:55

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nothing is stronger than me and you - Ven 8 Fév - 18:17

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nothing is stronger than me and you - Dim 10 Fév - 11:56

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nothing is stronger than me and you - Jeu 14 Fév - 15:58


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Ces mots soufflés s’emmêlent aux sensations d’ivresse qui le torturent de la plus agréable des façons, lui percent le cœur d’une flèche dont il ne se lassera jamais. Accentuent la chaleur, le font frémir d’un amour qu’il a encore du mal à croire possible, oui, il l’aime et c’est incroyable ce que cette simple certitude peut avoir comme effets sur tout son être. Il ferme les yeux, goûte une fois de plus à ces lèvres qui le rendent dingue, répond en écho à l’aveu, car lui aussi ça le dépasse et les mots s’échappent, sincères.

Puis c’est l’extase partagée, il sent Alan se crisper et la poigne sur sa nuque se renforcer quand enfin  l’orgasme le prend. Il ne lui en faut pas beaucoup plus, à Augustin, porté au bord du précipice par cette merveilleuse sensation que celle de le sentir s’abandonner au plaisir total, et bientôt c’est à son tour d’atteindre le septième ciel sous les caresses de son amant. Il n’y a plus rien qui existe en cet instant de pur bonheur, le cerveau s’éteint et il ne ressent que la satisfaction la plus grisante, n’a plus conscience de rien à part cette jouissance qui réconforte, et ce corps qui le tire à lui quand ses bras ne peuvent plus le retenir. Il reste allongé sur Alan un moment, à reprendre son souffle, ses esprits, apprécie les doigts qui tracent des dessins irréfléchis sur la peau de son dos, cette bouche qui ponctue sa nuque de baisers chastes. C’est reposant, ça le ressource. Et quand Alan parle, demande des nouvelles de la dinde, il le rejoint dans son rire et se relève non sans mal, une main de chaque côté de lui. « Je vais devoir la faire réchauffer, je crois, » répond-il avec un sourire. Un nouveau baiser, au départ une simple attention avant de s’écarter de lui, mais en fait il finit par s’y perdre et prolonge l’échange, yeux fermés, il passe une main dans sa nuque pour les rapprocher encore. Il y passerait des heures, à l’embrasser.

Il finit quand même par s’arracher à lui, sourire béat sur le visage, et se lève du canapé. Il referme les boutons de sa chemise qui n’ont pas été arrachés par la fougue d’Alan et se rhabille du mieux qu’il le peut, sous le regard amusé du lyonnais. Il secoue la tête et remonte les trois marches menant à la cuisine, se lave les mains, ouvre le four pour tâter la dinde qui a bien besoin d’un petit tour gratuit à 180°C. Boutons tournés, il règle le minuteur et rajoute un peu d’eau sur la viande, dans le plat. Il referme la porte et se tourne pour regarder Alan qui ramène leurs verres. Il indique la table d’un geste de la main. « Installe toi. » Un sourire, il sort les entrées du frigo. Une salade avec des gésiers, un peu de foie gras dans chaque assiette. Il apporte les plats en faisant le serveur, sourire charmeur bien en place. « Salade de gésiers et son foie gras, » annonce-t-il à son invité, pose sa propre assiette devant sa chaise avant de retourner chercher une bouteille de rouge. Il revient, sert le vin dans les verres à pied déjà à table, puis il s’installe, met sa serviette sur une cuisse et finit tranquillement son verre de whisky. Il pousse un petit bol vers Alan, tourne la cuillère pour revigorer la vinaigrette, si jamais il souhaite en ajouter.

Le fameux bon appétit est prononcé et lance les hostilités. Augustin aime bien faire la cuisine, plus encore quand c’est pour Alan car il aime lui faire plaisir de cette façon. Il sait qu’Alan n’est pas homme à faire des manières, il vit une vie simple et se contente du minimum vital – et justement, c’est pour ça qu’il a toujours envie d’être aux petits soins. Pour lui offrir ce qu’il n’a pas conscience de désirer, en fait. Un bon repas reste une chose simple, mais cela peut être parfois sophistiqué, paraître long à préparer. Et c’est justement l’effort qu’il y met qui importe. « Tu aimes ? » demande-t-il après quelques minutes de silence confortable, pendant lesquelles ils ont simplement apprécié le goût de la nourriture – et le fait de manger qui rassérène après l’extase. L’entrée est très française, ça lui rappellera sûrement des souvenirs. Il mâche tranquillement, boit une gorgée de rouge avant de montrer la ville en contrebas, à travers la baie vitrée. « Tu verras, d’ici on voit bien le feu d’artifice. D’un peu loin, mais ça reste magique avec le panorama. »




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nothing is stronger than me and you - Jeu 14 Fév - 18:26



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Hermès & Bélénos

Augustin est un hôte de qualité, un vrai gourmet, je savais d'avance que j'allais être bien accueilli avec le menu qui va avec. Et bien que la faim et la soif ne viennent plus perturber mon corps, je  vais profiter allègrement de la saveur de tout ce qu'il va me servir au repas – et parce qu'il y a sans doute usé de son énergie. Je m'installe, rajuste le col de ma chemise en utilisant le reflet de la baie vitrée pour observer mes gestes et repose ensuite mon attention sur Augustin qui ramène déjà l'entrée. Les couleurs dans l'assiette, l'odeur qui s'en dégage entre fraîcheur et gourmandise. Ce sont de ces choses que j'ai perdu à apprécier, de la bonne nourriture, non pas seulement pour me nourrir avant de passer un certain stade. Ça m'arrangeait de ne plus avoir besoin de me nourrir pour survivre, mais là, j'avoue que j'en ai l'eau à la bouche rien que de voir tout ceci présenté sous mes yeux. Bon appétit, en français, parce qu'entre nous en général on s'exprime en français, cela a toujours été ainsi. « Merci pour ce repas ! » Je sais qu'on le dit à la fin, mais je salue les efforts qu'il a fait pour me plaire, pour que l'on puisse en profiter. Et dès les premières bouchées j'en apprécie chaque saveur. Un hochement de la tête, lui signifie que j'aime et que j'apprécie déjà les premiers choix faits. Un peu de vin et je retrouve ces quelques sensations que j'avais auparavant que je faisais un bon restaurant avec mes parents, avec ma défunte femme. Il n'y avait bien qu'avec Mairead que j'avais parfois réussi à profiter, et encore, il restait comme un nœud dans la gorge, m'interdisant de profiter de quoi que ce soit. Maintenant que tout est dénoué je retrouve ces choses là, je reprends goût, je ré-apprivoise, j'ai l'impression de redevenir quelqu'un. Il me parle des feux d'artifice, qui pour moi n'avaient rien été de plus que des détonations insupportables. Un oui, de la tête, mon regard se pose de nouveau sur la fenêtre et j'imagine que d'ici il doit en effet avoir un sacré spectacle. « J'ai hâte de voir ça » C'est sincère, et je me repenche sur ma salade, savoure, je prends mon temps de bien mâcher et repose mon regard sur Augustin.

Malgré les tensions qui règnent à Arcadia, j'ai l'impression que tout ça n'existe pas, il n'y a que le moment présent qui compte et je n'ai qu'Augustin en tête à ce moment là. On a tenu quelques mois sans se faire la guerre, parce que tout a été dit et c'est rafraîchissant. Je n'ai jamais eu autant confiance en lui qu'à ce moment là, j'espère qu'il arrive à le sentir, est ce que c'est pareil pour lui ? Avec tout ce qu'il nous est arrivé, je pense réellement que ça fonctionne. « Je suis content d'être ici. Ça fait longtemps que j'ai pas fait de petite soirée comme ça, à part à Lyon je veux dire, fêter quelque chose c'était encore superflu.» Et je me rends compte à quel point je me suis fait bouffer par la noirceur de mon passé, ironique pour un dieu du Soleil. Mais j'aspire à laisser passer cette partie de moi-même, me réconcilier avec tout, et ça passait d'abord par Augustin. Bouchées successives, j'ai bien moins de mal à m'exprimer depuis que l'on est sincère l'un envers l'autre. « J'espère que ça va continuer comme ça malgré les tensions. » oui, j'espère qu'on va continuer de se voir pour les fêtes ou juste passer un moment ensemble. « Surtout si tu continues de cuisiner comme ça. » Un compliment glissé, avec d'autres que j'ai déjà pu lui faire au cours de ce début de soirée, par les mots ou les gestes. Je me sens bien ici, j'aimerai rester quelques jours, si cela lui dit, s'il n'est pas trop occupé par son poste de consigliere. Et si moi en tant que Duc je ne suis pas non plus alpagué par une réunion ou une nécessité d'aller visiter les hangars où se déroulent les combats clandestins que j'organise. Un regard à mon téléphone, puisque c'est le nouvel an, les gars doivent sans doute s'en donner à cœur joie à se défoncer la tronche, mes hommes veillent, je les ai prévenus que je ne serai pas présent ce soir là. « Comment était ton Noël ? Tu as eu droit au fameux body 'fils à papa' ? »




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nothing is stronger than me and you - Sam 23 Fév - 23:12


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Il a l'air réellement content, Alan, et son sourire sincère est remplit le cœur de l'italien d'une sensation de bien-être assez déroutante, encore, après tout ce temps. Il apprécie l'entrée, le vin, le contexte sûrement. Augustin lui renvoie un fin sourire également, porte le verre à pied à ses lèvres, la saveur du vin exquise n'atteignant pourtant pas la force de ce bonheur simple qu'il goûte ce soir. Rien que d'entendre ses mots qui confirment qu'il a réussi son coup, qu'il a réussi à lui faire plaisir... rien que cela, c'est suffisant. Il a beau avoir l'opulence, l'argent, une cave à vin faramineuse et une voiture luxueuse, au final rien ne pourrait plus le combler que cette sensation là. Et c'est étrange, ce ressenti. Il se sent parfois comme un enfant un peu perdu quand il se plonge dans ce regard aussi sombre que le sien, et se dit qu'en fait il pourrait survivre sans rien ni personne, tant qu'il est avec lui. Tant qu'il l'a près de lui. Le verre est reposé et le cœur gonflé, Alan évoque cette évolution qui est importante pour lui. Pouvoir apprécier un bon repas fait avec attention, rien que pour lui, sous prétexte de fêter une occasion qui au final n'importe pas vraiment. C'est une grosse avancée, et Augustin est heureux d'être celui qui a pu l'aider à y arriver.

Il étire un coin des lèvres, sourire attendri, un peu touché. Il mâche sans rien dire, l'écoute s'exprimer car il a appris qu'il était important qu'ils s'écoutent, quelque soit le sujet de conversation. Et entre eux, rien n'est anodin, pas après tout ce qu'ils ont traversé. Pas après tout le mal qu'ils se sont fait. Le compliment sur sa cuisine le touche évidemment et il le reçoit de bonne grâce, fait un signe de la tête pour le remercier, la bouche pleine, dans les yeux un éclat rieur. Puis la touche d'humour sur le body le fait pouffer de rire, il se retient tout de même pour ne pas s'étrangler, finit de mâcher et hoche un peu la tête. « Figure toi que j'en ai eu un dans ce style, » répond-il avec un regard complice, le pointant du bout de son couteau - parler avec les mains se fait aussi avec des couverts entre les doigts. « Je te le montrerai après, » évidemment, c'est le genre de chose qu'on a tendance à adorer montrer quand on attend l'arrivée du petit avec impatience. « Il y a écrit Handsome like my Daddy - c'est pas moi qui l'ai choisi, hein, » précise-t-il avec un petit rire et un haussement d'épaule qui se veut modeste.

« Sinon oui, c'était un bon Noël. » Il repense à la soirée raclette chez lui qui avait été somme toute un bon moment passé avec ses amis. Il n'y avait eu que l'ombre de Luca pour gâcher la fête, surtout cette dispute chez Sybille. Ce n'est pas vraiment un souvenir qu'il a envie d'évoquer maintenant, pas avec Alan. Il veut ne penser qu'à lui, qu'à ce moment qu'ils partagent. « J'ai invité des amis, je les ai initiés à la raclette bien de chez nous, » confie-t-il, sait qu'il est le plus à même dans cette ville à comprendre l'institution culturelle qu'est la raclette. « Et toi ? Tu disais que tu n'as pas vraiment fêté quoi que ce soit... as-tu quand même fait Noël ? » demande-t-il après quelques secondes d'hésitation. Il sait qu'Alan n'est pas seul, sait qu'il a des amis et sûrement que le Royaume est un peu comme la Camorra. Tout le monde ne s'apprécie pas forcément mais cela reste une famille. Il doit avoir des amis, comme Sinead, et puis... après tout, il est marié. Même si cette pensée le fait toujours grincer des dents, mais il ronge son frein, fait des efforts. « Peut-être avec.. Mairead ? » Des efforts, oui, il n'irait pas jusqu'à demander de ses nouvelles mais peut-être que c'est la chose que font les hommes polis. Bah, il ne s'est jamais considéré comme un homme foncièrement poli, en dehors des apparences.




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nothing is stronger than me and you - Lun 11 Mar - 9:28



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Hermès & Bélénos

Rien d'étonnant, les mois qui précèdent une naissance et surtout à partir du moment où l'on sait que c'est une fille ou un garçon, les proches en profitent pour offrir tout un tas de choses dans ce style là. Pour mes deux deux j'y avais aussi eu droit. Et je les ai d'ailleurs précieusement gardés. Je lui offre un sourire quand il me dit en avoir eu un du style donc, handsome like daddy, oui ça correspond plutôt bien mais je me garde de lui en faire le compliment. De ses nouvelles de Noël il a l'air d'avoir passé un bon moment, ce qui n'est pas réellement étonnant non plus, fêtard comme il est. Et la raclette qu'il évoque m'aurait presque mis l'eau à la bouche. Je les imagine bien découvrir cette spécialité culinaire bien de chez nous, s'extasier devant cette machine magique qui fait fondre le fromage. « J'imagine que ça a été un succès  » Il nous arrive de nous réunir entre membres du royaume, du moins il m'arrive d'être convié quand on a pas peur de me voir dans le coin en train de tirer la tronche. Ça s'améliore de jours en jours, je suis bien moins de mauvaise humeur, grâce à Augustin et le fait que nous nous soyons expliqués. Je pique de nouveau dans mon assiette, apprécie toujours plus la cuisine de mon hôte, bluffé par la qualité et remarque qu'il y a bien de l'expérience.

Comme je m'y attendais il me renvoie la question, et de mon côté ce sera bien moins jovial. Mairead ? Si seulement elle était encore là. « Non elle est partie. » J'annonce de but en blanc, il n'a pas besoin de savoir pourquoi, elle n'est juste pas ici pour une durée indéterminée. Je n'ai pas de nouvelles, je m'inquiète. « C'est un jour comme un autre pour moi, j'ai même oublié que c'était Noël je m'en suis rendu compte quand j'ai remarqué que le pub était particulièrement vide. » Un petit sourire que j'échappe, je me suis retrouvé un peu idiot à ce moment là ; mais les fêtes de fin d'année n'ont jamais vraiment eu d'importance pour moi, pas depuis que j'ai perdu Cassandra et Maxime. Nous avions déjà fait  un repas avec Mairead, pour lui faire plaisir, mais rien qui ne ressemble à Noël de manière traditionnelle, n'étant plus réellement amateur de l'ambiance que la fête peu dégager. Tout comme le nouvel an, tout comme mon anniversaire que je ne fête plus depuis des années. Le calendrier n'est qu'un moyen pour moi de compter les jours, quel que soit le moment, ce sont des dates qui défilent, rien de plus. J'ai accepté le nouvel an avec Augustin par invitation de sa part mais je ne m'étais pas attendu à ce qu'il en fasse autant, du moins pas à ce que ce soit aussi spécial en matière de repas. D'ailleurs je ne suis pas particulièrement content de le fêter, il ne s'agit que d'un repas comme un autre. Sur ces pensées aigries, dont j'ai conscience, de plus en plus, je me redresse, espère ne pas trop plomber l'ambiance alors qu'il n'y a vraiment pas lieu de se sentir mal pour moi. Il me connaît, plus que ce que j'avais imaginé, depuis le temps. « J'ai eu mes parents au téléphone par contre. Ils aimeraient bien qu'on revienne » Je détache mon regard de mon assiette, se repose sur le visage d'Augustin qui m'a poussé à reprendre contact avec eux quand nous étions à lyon. Cela a payé, je l'en informe mais c'est aussi une façon pour moi de lui signifier qu'il fait réellement parti de ma vie.




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nothing is stronger than me and you - Jeu 25 Avr - 23:31


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L’atmosphère tranquille et presque joviale change un peu, d’abord avec la question d’Augustin qui l’agace lui-même bien malgré lui. Alan accepte bien que Sybille fasse partie de sa vie, il faudrait donc qu’il arrive à mettre lui aussi de l’eau dans son vin, et c’est ce qu’il essaie de faire. Mais la plupart du temps il préfère ne pas penser au fait qu’une madame Kaneved existe. Cependant c’est bien sur le visage d’Alan qu’un nuage sombre semble passer, et Augustin fronce un peu les sourcils à son expression soudain fermée. Elle est partie. La réponse est brutale, larguée comme un pavé dans la mare et le banquier comprend immédiatement qu’il n’aura pas plus d’explications pour l’instant et que ce n’est pas la peine d’en demander. Il cligne des yeux tandis que ses neurones se mettent à mouliner, et il observe d’un air un peu circonspect son compagnon et cet air inquiet qu’il  sait déchiffrer entre les lignes, depuis le temps. Quelque chose est arrivé… et la tentation d’aller voir ce qui se trame dans son esprit est diablement tentante. Mais il se doit de garder ses distances, pour leur bien à tous les deux. Il n’empêche…

Augustin ne dit rien, reprend contenance alors que Alan enchaîne sur ce Noël passé seul dans un pub, il esquisse un sourire sans joie à ses mots, ne fait pas de commentaire et termine sa salade, sauce avec un morceau de pain la vinaigrette encore présente dans l’assiette. Après quoi il s’essuie la bouche distraitement, l’esprit complètement préoccupé par cette histoire avec Mairead. Partie. Qu’est-ce que ça veut dire, partie, bon sang ? Elle s’est enfuie ? Ils se sont disputés ? Est-ce qu’elle ne supportait plus cette situation, est-ce que quelque chose a cassé entre eux ? Malgré la peine que cela pourrait causer à Alan, Augustin serait bien le dernier à s’en plaindre. Il ferait peut-être semblant de le regretter, au moins pour l’aider à s’en remettre, mais serait loin de le penser. Ce n’est pas une mauvaise femme, il lui souhaite le meilleur, certes, mais Augustin n’a jamais vraiment aimé partager quoi que ce soit, encore moins le seul homme qui aie réussi à mettre la main sur son cœur. Mais il est inutile de s’emballer ou de se faire des films, il attendra d’en savoir plus. Au vu de l’air inquiet qu’arborait Alan pendant un instant, il se pourrait bien aussi qu’elle ait disparu. Une riche héritière, qui trempe dans des histoires louches de vols et de gangs, ça n’est pas une position vraiment sûre.

Perdu dans ses pensées, reprenant une gorgée méditative de vin, il met quelques secondes à comprendre les paroles suivantes de Alan. Il l’observe tout d’abord sans aucune réaction, avale son vin qu’il déguste, concentré sur sa déglutition afin de ne pas risquer un nouvel étranglement probable. Parce que ce que lui annonce Alan est une bonne nouvelle, certes, mais c’est aussi une espèce de petite grenade qu’il n’attendait pas. Certainement pas. Le vin fait son chemin sereinement dans son gosier tandis que son cerveau a ce qu’on appelle un bug général. « On ? » répète-t-il d’un ton surpris, adjectif d’ailleurs bien faible pour décrire son état. « Ils aimeraient… qu’on aille les voir ? » Il insiste sur les mots, et cette fois son scepticisme s’entend parfaitement dans sa voix. Augustin avait encouragé Alan à reprendre contact avec ses parents, qui avaient perdu leur unique enfant depuis des années. Au pire ils rejetaient sa demande, qu’avait-il à perdre à essayer de renouer des liens ? Ils n’allaient certainement pas le dénoncer à Interpol, et puis un coup de fil ne menaçait pas sa position. De toutes manières Alan sait pertinemment que si les choses venaient à sentir mauvais pour lui, pou eux, Augustin ne le laisserait pas seul à faire face aux conséquences. Il est donc heureux que les choses se passent de façon positive, mais quand il s’agit de lui… Enfin, il est tout de même le meurtrier de leur belle-fille et de leur petit-fils. Il n’y a pas de on qui tienne. « Sérieusement, Alan... Tu leur a parlé de moi ? »




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nothing is stronger than me and you - Dim 28 Avr - 20:13



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Hermès & Bélénos

Elle passe dans le regard sombre d'Augustin, furtive ombre qu'il tente de dissimuler mais que j'ai vu clairement. Il est jaloux de ma relation avec Mairead et au-delà de cela il n'y changera rien puisque nos divinités sont liées. J'aimerais qu'il l'accepte, encore si seulement elle était encore dans les parages. Je n'ai pas envie d'épiloguer dessus, le lui fait comprendre et sent bien évidemment que cela l'intrigue. Je le connais, je sais qu'il finira par me poser la question. Où est elle? Que s'est il passé ? Pas besoin de mentionner Mairead, pas besoin de plus engager la conversation sur ce sujet là, elle est encore en vie et elle donne l'impression de ne pas désirer être retrouvée. Peut être que la mort de son père l'a plus abattue que je ne le pensais, peut être que dans cette histoire c'est juste moi le fautif. Elle s'en est allée sur ses terres, elle n'en reviendra sans doute pas à ce stade là et cela m'ennuie beaucoup. Je l'ai toujours pensé, elle mérite mieux que moi, mais j'ai toujours voulu la protéger, sa vie était plus importante que la mienne. Je ne peux pas lui en vouloir pour ces distances prises, même si au fond de moi je la préfère ici. Alors sujet clos, j'ai risqué d'embrayer sur le sujet de mes parents et là encore je ne m'attendais pas à telle réaction de la part d'Augustin.

J’ignore si les faits l'exaspèrent ou s'il est agréablement étonné, il y a bien des facettes de lui que je ne parviens pas encore à bien traduire et bien comprendre. Nous sommes deux personnes différentes, pourtant il n'a pas besoin que je lui dise pourquoi j'ai parlé de lui à mes parents. L'évidence qu'il ignore me met dans l'embarras, sourcils froncés, je laisse ma fourchette et me redresse sur ma chaise. « C'est un problème ?» Je m'empare du verre, y noie la potentielle colère de frustration qui aurait pu me faire démarrer au quart de tour, comme cela aurait été le cas avant tout ça. « Tu voulais que je leur dise quoi ? On doit se cacher même à nos proches alors? » Ou alors est ce le passé qui revient se mettre une nouvelle fois entre eux ? « Ecoute, je suis amoureux de toi, comment tu veux que je fasse avec ça moi?» C'est déjà difficile à Arcadia, de vivre cet éloignement nécessaire, s'ignorer quand l'on se retrouve dans le même endroit, et surtout ne rien dire aux autres risque d'être pris en traître par l'un et l'autre clan alors qu'il s'agit totalement d'histoires extérieures. Est ce que c'est son statut de consigliere qui lui demande d'être encore plus vigilant avec ça ? Mais combien de temps cela va t-il durer ce cinéma?  Agacé, sourcils froncés alors que j'avais espéré lui faire en quelque sorte un aveux avec cette annonce; que notre relation m'est suffisamment pour en parler avec mes parents sans le pointer du doigt comme le meurtrier de leur belle-fille et de leur petit-fils. Je soupire, déçu, vexé que les choses soient encore plus compliquées qu'elles ne l'étaient déjà. Qu'est ce qu'il craint de la part de ses parents, ils ne savent rien de tout ceci.





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nothing is stronger than me and you - Dim 28 Avr - 22:02


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La question au ton de surprise ne plaît pas à Alan. Peut-être est-ce le ton un peu perplexe d’Augustin qui l’alerte, malgré leurs avancées des derniers mois on n’efface pas des années d’incompréhension d’un revers de la main. Ils prennent toujours des gants, font des efforts pour essayer de communiquer même si ce n’est pas leur qualité première au quotidien, ils essayent. Augustin sent qu’il y a méprise, voit l’expression d’Alan changer, se faire ennuyer, et à sa façon de se tenir et de prendre son verre, il reconnaît l’énervement dans son attitude. Il sait que d’ordinaire, c’est le genre de frustrations qui pourraient lui faire bien vite monter la moutarde au nez, au dieu du soleil. Pourtant Alan se contente de boire, et Augustin sent bien qu’il prend sur lui pour poursuivre le dialogue. Ça lui fout une boule nerveuse dans le ventre, au vieux banquier, car il n’a pas envie qu’ils se méprennent encore. Les choses sont déjà assez compliquées comme ça pour eux, et il est clair que la frustration qu’Alan soulève risque à terme de les rendre fous tous les deux.

Augustin garde son calme, prend lui aussi sur lui pour ne pas se mettre sur la défensive. C’est plus facile à faire quand Alan précise bien que c’est cet amour qu’il a pour lui qu’il ne supporte pas de garder caché aux yeux du monde. Ils ont tous les deux le même objectif, ils doivent rester soudés, et tenter de se comprendre. Le consigliere prend une seconde pour acquiescer aux mots d’Alan, signe qu’il a entendu ce qu’il avait à lui dire. Il plie sa serviette d’un geste distrait et aligne son couteau et sa fourchette, simplement pour occuper ses doigts infatigables. « Je sais, je sais, moi aussi ça me fatigue, ne le prends pas comme ça, c’est juste que... » il fait un geste circulaire de la main, un peu vague, témoin de sa difficulté à mettre les mots justes sur le problème. Il baisse les yeux le temps de la réflexion, penche légèrement la tête sur un côté. Puis retrouve ces iris sombres qui l’ont tant tourmenté et qu’il voit tous les jours dans ses rêves, à chaque fois qu’il ferme les yeux. Des prunelles qui une fois encore ont l’air d’être blessées, toujours par sa faute, pour le meilleur comme pour le pire. « Je sais qu’on a avancé, nous deux, » reprend-il en faisant un signe du doigt allant de l’un à l’autre. « Et crois-moi, ça me touche que tu aies envie de leur parler de moi, vraiment. » Il lui adresse un faible sourire, passant sous silence l’inévitable nervosité à l’idée d’avoir à faire face à un quelconque jugement parental. Comme c’est puéril. Mais le nœud du problème ne se trouve pas là : c’est une approbation qu’il ne demande pas à avoir car il ne pense pas la mériter. Pas le moins du monde. « Mais ce sont tes parents et… je reste l’homme qui a tué leur petit-fils. » Il détourne le regard un instant, déplace sa serviette d’un centimètre à peine, se racle la gorge avant de relever le regard vers Alan. « Augustin Esposito, » insiste-t-il en se pointant lui-même le visage du doigt. Ce serait un miracle qu’ils ne se rappellent pas de ce nom, Esposito, ou celui de Benicio, celui de Nina, celui de la famille qu’Alan traquait à l’époque, ce nom qui a bousillé sa vie et fait de ce brillant flic un fugitif. Augustin ne sait pas quel accueil ils pourraient lui réserver, ne sait même pas s’il oserait faire face à ces parents à qui il avait tout enlevé. « Tu crois qu’ils approuveraient un truc pareil ? »




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nothing is stronger than me and you - Jeu 2 Mai - 23:45



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Hermès & Bélénos

C'est quelque peu le coeur en miettes et une sensibilité non soupçonnée suite au refus d'Augustin. Le non sous-entendu, ce n'est pas une bonne idée qu'il dit. Parce que Augustin promène avec lui les marques du sang de leur belle fille et de leur petit fils - encore sur lui, sur ses mains, tatouées à l'indélébile comme une malédiction. Ce n'est sans doute que de la gêne qu'il éprouve quand au fait de porter cette responsabilité avant de serrer la main de son père et embrasser sa mère comme si de rien était. Après mure réflexion, Alan pourrait se mettre à sa place, imaginer si lui aussi devait rencontrer les parents d'Augustin avec la mort de Nina sur la conscience. Il irait, s'il le lui demandait s'il lui disait à quel point cela est important pour lui. Outre la preuve qu'il tient suffisamment à leur relation pour la faire évoluer dans ce sens là, ça n'a pas l'air d'être de la blague non plus pour lui, il fait bien de le lui reconfirmer, cela rajouter un peu d'huile aux mécaniques. il lui explique, avec calme et diplomatie, comme il a toujours su le faire, son point de vue.

« T'auras qu'à leur donner un autre nom, c'est pas grave ça, c'est du détail. ils connaissent pas ton visage je n'ai jamais pu leur parler de mes dossiers sur toi et il n'est pas question qu'on parle de cela avec eux.» Il est agacé Alan, parce qu'il désire réellement passer outre cette histoire et ne plus associer Augustin qu'au meurtre de Cassandra et Maxime.  « Tu les as peut être tué mais moi combien de fois tu m'as sauvé hein ? » il pourrait énumérer toutes ces fois où il l'a tiré d'affaire, où il l'a soigné, où il a fait en sorte de le protéger et jusqu'à ce dernier jour où il a voulu une nouvelle fois attenter à sa vie. Augustin était là pour l'en empêcher et après cela il lui a permis de suturer la blessure. Terminée, les lésions ne saignent plus, il guérit et réapprend à vivre, à aimer. Il ne leu dira pas cela, Augustin est présenté juste comme l'homme qu'il aime, les reste est caché derrière le rideau de scène et il avait envie de faire comme s'ils étaient un couple tout ce qu'il y a de plus normal en allant les voir ensemble, ne pas montrer ce qui les a blessés, ce passé scandaleux et douloureux.

Alan inspire, continue de manger silencieusement après cette remarque glissée. Il ne va pas le forcer, peut être qu'il est trop gourmand et qu'il faut laisser encore un peu de temps. « Excuse moi, l'idée m'avait rendu tellement content que je me suis un peu emballé.» Il déglutit, la salade qu'il a dans la bouche, retrouve toujours plus de saveurs, reprend plaisir des choses simples quand il est avec lui. N'est ce pas tout ce qui compte ? Cela ne lui suffit il pas ? Pas besoin de le crier au monde, non, leur relation ne regarde qu'eux et tant qu'ils vivront à Arcadia, ce sera difficile. « Je leur dirai que tu n'étais pas disponible, et quand tu seras d'accord, on ira tous les deux.»  Un peu déçu, mais il se fera une raison, le secret devra rester secret, jamais ils ne sauront.





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