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Up straight in the sunshine

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Up straight in the sunshine - Dim 14 Oct - 11:20



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


La peur. Bouillante, effarante, cuisante, qui t'empêche de bouger, de réagir, de parler. La peur qui s'insinue en toi comme de la morphine dans les veines, faisant son petit chemin de manière fulgurante, ne te laissant pas une seconde pour la réfuter. Elle a le goût de la défaite et de la fuite, de la douleur et de l'impuissance. Toi qui est un géant, tu te retrouves au sol, le dos contre le mur, incapable de rien mis à part pleurer. Ça fait mal, Romàn, de te dire que ce dieu t'a tout pris, même ta facilité à mettre de côté les situations qui te piquent le coeur. Il a ouvert la boite de Pandore, celle où tes cauchemars étaient cachés. Il a trouvé la clé, ce dieu, il a ouvert et quand les souvenirs sortent, t'es plus capable de rien Falco. Le cul vissé au sol, les genoux remontés contre la poitrine, le géant est un enfant quand l'hybris prend le dessus. 
T'as trop forcé cette nuit, tu t'es entrainé sur différents métaux, ton appartement ressemble à un garage où on traficotte des bombes. Adieu la jolie table, adieu les jolis fauteuils, adieu la jolie cuisine, en pleine rénovation Falco, de ta vie  et de ta façon de concevoir le monde. Torben t'aide, Fiona aussi, chacun à leur manière, la seconde ayant potentiellement une idée derrière la tête et ça, Pallas le sent, que le Royaume se servirait bien de sa force et de ses dons pour acculer les autres. Mais t'es pas con Romàn, t'as peut-être offert ton allégeance à cette mafia irlandaise mais au fond, t'es libre comme le vent. On n'enferme pas un Titan.

Les traces de doigts sur le métal de la table à manger, le sol cabossé, les murs troués, c'est en te réveillant ce matin que t'as senti que t'avais vrillé trop loin dans la nuit. Que le coeur avait pensé et pas l'esprit. Que vos deux myocardes étaient entrés en guerre dans ta propre maison. Pallas qui se bat pour retrouver les siens, Romàn qui combat pour rester lui-même. Le Titan n'accepte pas que pour sa première réincarnation, son vassal soit aussi fort et aussi dur de la caboche. Ça te fait rire Romàn, de sentir que tu l’ennuies, ce Dieu en toi. Mais qu'il essaye, le Titan, de contourner les barrières que Falco érige dans sa tête, qu'il tente de brûler les frontières. Il se cramera les poings avant que tu tombes Romàn. T'es pas un bleu, t'es pas un gosse de 16ans, t'es un homme qu'a vu tellement de guerre que celle que Pallas tente de créé en toi, elle te fait à peine vaciller. Falco ne pliera jamais sous le divin. C'est lui qui devra accepter que la carcasse leur appartient à part égale.

Mais pour le moment t'es là, dans ton coin, à peine eu le temps d'enfiler un tshirt que l'hybris s'est déclenché et t'a foutu dans la panade. Tétanisé par l'effroi, images douloureuses et goût de mort au creux des lèvres, c'est la peur qui te broie avant le dieu. Et tu peux rien faire à part attendre et espérer que le temps se plie à ta volonté. Que les heures deviennent minutes, que les minutes deviennent secondes. Que cette terreur t'abandonne plus vite pour que tu puisses te relever. Ou qu'une main salvatrice t'élève là où tu ne pensais jamais arriver.



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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2281
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Up straight in the sunshine Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Up straight in the sunshine U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Up straight in the sunshine - Mar 23 Oct - 23:12

Up straight in the sunshine.

romàn falco & aislinn o’reilly.

You can never say never. When we don't know why, time and time again ; younger now than we were before. Don't let me go. As far as the eye can see, under your command I will be your guardian. When all is crumbling, I’ll steady your hand.


L’appel. Celui d’un ami. Celui d’un sauveur. De l’homme qui a su ramener son esprit brisé à la vie quelques années en arrière. Quelque talent en chirurgie, qui réclame à présent des remèdes. Un docteur ouvert sur le monde et ses possibilités, moderne, auquel elle répond aussitôt par l’affirmative sur le cadran déverrouillé ; Oui, je viendrai déposer les herbes. A son appartement dont elle connaît l’adresse pour l’avoir visité souvent. Et le tout de bon coeur, car depuis les derniers évènements, il n’y a que la satisfaction de pouvoir aider son prochain qui la tienne encore sur pieds.

Désir violent extirpé des tréfonds de son âme, par un ami différent. Le cupidon qui a souffert de la voir dévastée par la perte d’un amour sincère et profond, et qui, par son toucher manipulateur, a enfoui le manque et la tristesse au profit de sentiments plus vastes et de projets plus grands. Depuis, elle a cessé d’y penser, au fiancé maudit. Et si la vie lui semble fade encore en contrepartie, son coeur se consacre à d’autres objectifs. Présents depuis toujours, relégués au second plan dans des élans égoïstes. Il n’y a plus de couple ni d’illusion à sauver désormais, mais des êtres vivants. Cela, elle l’a compris aux côtés de Célestine dont les pleurs de détresse l’ont touchée au plus profond. Et amorcé la naissance de nouvelles aspirations, de ce besoin nécessaire à l’abandon de l’amour de sa vie, et de son propre bonheur.


« Je te laisse fermer aujourd’hui ». Adressée au colosse, l’affirmation résonne dans le couloir désert. Le bruit du verrou est rythmé aussitôt par la clef qui s’acharne dans la serrure du bureau, qu’elle ferme à double tours avant de disparaître en direction de l’arrière-cour. Elle laisse l'Émeraude aux mains de Samanya, comme tant d’autres jours, car il y a peu de temps à lui accorder au beau milieu de ses occupations. Elle a appris à déléguer et faire confiance, et les boutiques ne s’en trouvent pas moins productives.


Au volant de sa vieille coccinelle, il lui faut presque quarante cinq minutes pour rejoindre les quartiers chics depuis Cornucopia District. La joie des heures de pointe. La place de parking n’attend qu’elle à l’arrivée, tout comme l’ascenseur de l’immeuble, beaucoup trop vaste pour une personne seule. Au dernier étage, trois coups sont frappés sur la première porte à droite, au centre de laquelle est noté sur un papier sonnette en panne. Plusieurs fois, elle réclame le chirurgien de sa voix éraillée. Pas de réponse, ni en direct, ni au portable dont la mélodie retentit pourtant de l’autre côté du mur.

Elle hésite, alors que son coeur s’affole, et finit par poser sa main frêle sur la poignée qui l’invite. L’entrée n’est pas verrouillée, elle pousse délicatement la porte, et pénètre dans l’appartement. Chantier qui l’accueille sous ses yeux atterrés, la divine se saisit de nouveau du cellulaire en poursuivant prudemment son avancée. Elle est prête à joindre la police, l’esprit aussitôt tourné vers un possible cambriolage, sans pour autant prendre à la légère les menaces que représentent les fréquentations récentes du quarantenaire. Il était là, au milieu du chaos dans les jardins de l’Eden. A l’hôpital auprès de Liam et de Torben. Qui sait si les gangs auraient pu finalement décider de son sort… ?

« Romàn ? » Au milieu de débris, des meubles brisés et du verre pilé, une silhouette recroquevillée se dessine. Quelques secondes sont nécessaires à l’herboriste pour reconnaître la carrure du géant, et s’accroupir juste devant.
Son coeur rate un battement, et son visage affiche l'inquiétude et la désolation. « Romàn, c’est moi » La voix se fait plus douce qu’à l’ordinaire, à peine audible. Les gestes sont posés et retenus. « Aislinn » Et à mesure qu’elle s’annonce, la main de la divine se glisse dans celle du colosse éperdu.

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Up straight in the sunshine - Ven 26 Oct - 11:49



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


Tu n’entends pas la porte s’ouvrir, tu n’entends pas sa voix, tu n’entends rien d’autre que ton coeur qui bourdonne dans ta carcasse. Un son tonitruant, douloureusement puissant, comme si tu avais l’oreille collée à ton poitrail. Même si ta force est de plus en plus maitrisée, y’a cette hybris, ce cauchemars qui lui, peine à être contenu. Tu comprends déjà pas grand chose, mais ça, c’est à la fois inconnu et tellement proche de ce que tu as vécu pendant l’Irak, que tu peines à remonter la pente. Alors y’a des larmes qui glissent sur tes joues, tes yeux bleus qui ont tout d’un océan qui déborde. Y’a des tremblements dans chacun de tes gestes, le silence au bord de tes lèvres. Y’a la peur qui gonfle, broie tout, même l’espoir. Pallas ne peut rien pour toi Romàn, tant l’humanité est vibrante au creux de ton myocarde. C’est ça qui t’écrase, ça qui te fout au sol, ça qui t’empêche de bouger ou de hurler. C’est d’être trop humain qui te fait flancher.

Mais tu la sens, la présence à tes côtés, même si les yeux sont voilés, larmes qui continuent de glisser sur la peau de marbre, tu sais qu’elle est là. Aislinn. Elle devait venir, tu as presque oublié, tu as… Et la main qui se glisse, tu le sens, le contact, la douceur de sa chaire contre la tienne plus abimée. Tu ouvres la bouche, essaye d’articuler mais y’a que le souffle qui sort des lèvres. Pas de son, incapable de parler, tu recommences, tente d’ancrer tes prunelles claires dans les siennes. Même nuance, même rêve d’une humanité plus simple, plus tendre, plus calme. Plus humaine. Aislinn a elle aussi, des idéaux pleins de lumière, tu le sais Romàn et c’est pour ça que tu l’apprécies.  Que sa présence à tes côtés te calme et te fait sourire. Elle n’est pas comme les autres, jamais tu ne l’as perçu comme une possibilité. Elle est au dessus de ça, elle n’a pas besoin d’un homme à ses côtés.
Et les mots sont tus, impossibilité de s’exprimer, c’est donc par la main, Romàn, que tu prouves être encore là. Peut-être caché, dissimulé sous les larmes et la peur bouillante, mais bien là. Pallas ne gagnera pas, jamais il remportera le combat. Les doigts qui lentement se pressent contre celle de ton amie, tu sais que tu pourrais la briser. Mais l’hybris est trop fort et dans cet appartement, à cet instant, ce n’est que l’homme qui encercle sa main d’une tendresse inconnue jusqu’alors. Et lentement, le voile disparait,  crinière de feu qui forme comme une tâche de peinture dans le paysage de cauchemars. Tu t’y accroches, la regarde fixement et tu essayes de ne pas te dire qu’elle va te prendre pour un fou à la regarder aussi longuement. Mais c’est Aislinn, elle te connaît, tu la connais. C’est Aislinn. Oui, c’est elle, il n’y a qu’elle pour prouver à l’homme qu’il peut combattre le titan.  « Tu…as fait quelque chose à tes cheveux ? »La voix est rauque, basse, difficile à comprendre mais bel et bien là.  « Ils ont l’air plus lumineux… » Ce n’est pas ses cheveux Romàn, qui scintillent. C’est son être tout entier. C’est son aura, qu’aujourd’hui seulement, tu devines.

Elle est comme toi.
Aislinn est divine.


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Up straight in the sunshine - Dim 4 Nov - 10:52

Up straight in the sunshine.

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You can never say never. When we don't know why, time and time again ; younger now than we were before. Don't let me go. As far as the eye can see, under your command I will be your guardian. When all is crumbling, I’ll steady your hand.


Elle ne se souvient pas l’avoir jamais vu dans un état pareil. Tandis que sa main se resserre sur la sienne, elle cherche désespérément à l’examiner de l’endroit où elle se tient. Elle a besoin de savoir s’il est blessé, mais sa position ne lui permet de récolter aucune information à ce sujet. Le regard océan arpente avec ferveur l’amas de muscles et de chair, tandis qu’elle renforce l’étreinte, se montre rassurante, et presque maternelle. « Dis-moi ce qui s’est passé, Romàn. Est-ce que tu vas bien ? »

Il est des hommes que l’on imagine pas sombrer une seule seconde, ni se laisser aller à l’incompréhension, à la terreur ou au chagrin. Mais il n’est pas le premier géant que ses yeux voient tomber, et il n’y a ni jugement ni déception dans les orbes azurées. Rien que de l'inquiétude, sincère, et le désir d’apaiser. Du réconfort que la voix douce et que l’étau cherchent seulement à démontrer.

« Dis-moi ce qui s’est passé ». Elle sait pertinemment qu’il ne va pas bien, mais la question visait surtout son désir de le savoir intact, physiquement. Plus le temps passe et plus il lui semble plutôt bouleversé que véritablement amoché, même si tout autour d’eux laisse à penser qu’il a vécu la guerre. Au dernier étage d’un appartement luxueux.

Comme elle voit qu’il est trop perturbé pour répondre, elle préfère se priver d’insister. Elle répond au toucher, faussé par le gant qui orne constamment ses mains désormais. De peur que le poison capable de s’en écouler se mette à suinter sur le derme innocent et finisse par le contaminer. Particularité utile mais néanmoins incontrôlée dont elle se passerait bien. Surtout en cette période de drames et d’imprévus qui cherche à faire de son existence un vaste champ de bataille. A l’image du décor qui s’étale sous leurs yeux…

« Tu… as fait quelque chose à tes cheveux ? Ils ont l’air plus lumineux… » Improbable dans le contexte de leur entrevue, la question fend le silence installé entre eux. Surprise, la déesse glisse une main gantée dans sa crinière de rouille, pas plus soignée que d’ordinaire. Le front plissé et les sourcils froncés, elle met du temps à comprendre, et secoue légèrement la tête pour lui répondre par la négative. Quand sa mémoire ravive d’anciens et douloureux souvenirs, et rappelle la remarque semblable d’un amant tout juste éveillé. Et alors elle devine.

La brillance, la lumière. Tout le champ lexical rapporté aux auras s’impose et pique au vif sa curiosité. Encore agenouillée, elle se redresse pour être plus à l’aise et enjoint le colosse à l’accompagner dans sa démarche. Debout, elle le contemple d’un air désolé et se tient immobile. « Qu’est-ce que tu vois ? » L’esprit acéré est en voie de comprendre, et par souci de le brusquer, un nouveau geste accompagne son discours. Le contact remonte lentement sur le poignet, s’empare de l’avant-bras et les deux mains s’aventurent à emprisonner le visage désemparé du Titan qui ignore encore cette qualité. Tout en douceur et en retenue, elle capte son regard pour ne plus le quitter ; « Parle-moi, Romàn. Je veux t’aider. Mais pour ça j’ai besoin de savoir ».

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Up straight in the sunshine - Sam 10 Nov - 21:59



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


Tes yeux toujours ancrés dans ceux d’Aislinn, tu sens que tes mots l’ont touché, que ce que tu vois autour d’elle, cette aura délicate, ce n’était pas quelque chose à murmurer. Tu n’es pas sûr de ce que c’est, Sinead t’a parlé de la lumière qui entoure les dieux et tu as cru la percevoir chez elle mais… elle t’a aussi parlé de différentes couleurs et celle d’Aislinn est de la même nuance que celle de Reed. Ce n’est donc pas plausible, chaque dieu a son aura, non ? Ou tu as mal compris ? Et puis, Aislinn t’aurait dit qu’elle était divine, elle ne t’aurait pas menti, elle… Elle ne t’aurait pas caché tout ça après tant d’années à être amis ? Tu ne sais plus Romàn et ton esprit est tellement épuisé que ces questions, tu les oublies à peine t’ont elles effleuré.
La poignet agrippé, tu suis le mouvement de la rouquine, te relevant non sans peine alors que les doigts tremblent toujours, tout comme la colonne qui se pare lentement de sueur. Le torse nu, la forme étoilée sur ta peau est toujours là, plus aussi visible qu’en juillet mais… Elle prendra du temps à disparaitre, un éclair en plein poitrail, ça laisse des marques. Les yeux baissés, le dos vouté, tu es pourtant bien trop grand face à une Aislinn minuscule. Tu pourrais la briser, tu pourrais lui faire tellement de mal, tu pourrais…. Pourquoi porte-t-elle des gants ? Ce détail t’avait échappé quelques instants auparavant, mais debout, alors que ses mains grappillent ta peau et enferment ton visage bien trop haut pour lui offrir une position agréable, tu ressens le coton sur tes joues.  « Ce que… ce que je vois ? » L’enfant a pris la place de l’homme et du titan, l’hybris est encore bel et bien là, prenant tout l’espace dans ton crâne et ton corps. Géant au coeur trop sensible, qui continue de trembler malgré ta stature imposante. Ce matin là, c’est encore plus puissant qu’en habitude, comme si quelque chose frappait dans ton crâne ou que quelqu’un voulait en sortir. Tes mains se relèvent, les tressaillements rendant le geste encore plus visible. Les paumes qui se placent sur les mains d’Aislinn, le derme qui recouvre le tissu, les yeux se ferment sous la sensation agréable. Elle t’apaise. Ses gestes, sa voix, sa douceur… Même son aura te calme Romàn… Les prunelles restent closes tandis que la voix s’élève à nouveau.  «Je vois ton aura....» Ça se suffit, pas besoin d’ajouter le mot déesse après la révélation, Aislinn comprendra. Les paumes qui l’obligent à faire glisser ses doigts sur ton visage, les mains gantées caressent la mâchoire pour finir sous tes lèvres. Le souffle bouillant s’écrase contre le tissu émeraude, baiser délicat, remerciement silencieux, avant de les abandonner et de réouvrir les yeux.  « Apparement, c’est.. Normal que tu ne puisses pas savoir pour moi… » Car tu es un nouveau Dieu Romàn, et les Primus ne peuvent pas voir les Novum.  « Je crois qu’on a … des choses à dire.»
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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Up straight in the sunshine - Sam 17 Nov - 11:36

Up straight in the sunshine.

romàn falco & aislinn o’reilly.

You can never say never. When we don't know why, time and time again ; younger now than we were before. Don't let me go. As far as the eye can see, under your command I will be your guardian. When all is crumbling, I’ll steady your hand.


Il sait. Elle le voit dans ses yeux, et comprend quand il parle d’aura. Elle ne le pensait pas déjà informé sur la question, et s’attendait à être celle qui lui apprendrait la vérité ; un exercice toujours délicat auquel pourtant elle est désormais habituée.

Sous le tissu léger, la mâchoire du colosse se dessine dans ses traits quotidiens. Le rempart n’altère pas totalement le toucher ; des cicatrices infimes, trophées de guerre de ses plus jeunes années, à ses joues mal rasées, la déesse devine les irrégularités sur le derme tremblant. Et quand il clôt ses paupières, c’est l’abandon total aux sensations qui la fait reculer.

Elle ressent le malaise, plus encore au baiser aérien qui frôle ses doigts gantés. L’intimité soudaine de cette reconnaissance ravive des souvenirs étouffés par des émotions altruistes ; l’oeuvre d’un Cupidon en vue de rendre sa rupture supportable.    
Bien qu’à jamais perdu, toujours le fiancé hante le myocarde qui s’étreint à sa pensée. Elle n’est pas prête à sentir la chaleur d’un autre sur sa peau. Ni à voir s’y poser quelque lèvre étrangère. Alors, l’étau se desserre lentement autour du visage apaisé.

L’embarras qu’elle dissimule sous ses airs compréhensifs et concernés ne semble pas le toucher ; tant mieux, car ce n’est pas à l’homme qui se tient sous ses yeux qu’elle en veut. Mais à sa propre personne, encore trop encline à comparer des gestes sincères et dénués de sous-entendus à ceux qui lui manquent, inexorablement.

Balayé, l’épisode laisse place au plus important ; le Titan éperdu, encore plein de questions en dépit des réponses qu’il détient, ramène l’herboriste à l’instant présent. « Apparement, c’est.. Normal que tu ne puisses pas savoir pour moi… » Il anticipe sa réflexion, avec une évidence qui vient la frapper en suivant. Elle en sait encore peu sur ces dieux nouveaux-nés, qui semblent avoir tous en commun d’avoir été frappés par la foudre. En témoigne la figure étendue sur le torse dénudé, semblable encore à celle arborée par le Sénéchal du Royaume.

Perdue dans ses pensées, la divine s’attarde sur les courbes sans oser les toucher. « Je crois qu’on a … des choses à dire ». Les prunelles océanes s’arriment à leurs jumelles, et d’un geste aussi doux que calme, l’irlandaise saisit de nouveau les poignets du géant pour l’attirer à elle. Deux pas sur le côté, elle l’enjoint à s’installer comme elle autour de la table encore debout - la seule, après avoir relevé deux sièges au milieu des débris.

« Tu n’as pas d’aura ». Autre trait commun aux nouvelles récurrences ; elle formule à voix basse le constat. Peut-être autrement aurait-elle fait le rapprochement avec ses comportements étranges et perturbés ; peut-être aurait-elle été plus tôt à sa rencontre pour l’aider à comprendre et à se maîtriser si elle l’avait vu briller. Ou peut-être pas, ayant été elle-même très occupée ces derniers temps…

« Depuis quand tu sais ? Qui t’a appris tout ça ? » ; et soudain, vient la crainte de le savoir mal entouré. Elle n’ignore pas les talents des mafias pour repérer et recruter dans leurs rangs de nouveaux éveillés. Et les questions affluent au cerveau inquiet.

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Up straight in the sunshine - Lun 19 Nov - 15:14



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


Les mains attrapées, les gants qui empêchent le contact réel, tu la suis sans rien dire Romàn. Tu comprends que vous devez vous parler, qu’à un moment, il faudra mettre des mots pour remplacer les regards, que les explications ne se font pas en silence. Pourtant, tu aimerais, juste rester à la regarder, prendre sa main et te calmer en écoutant sa respiration. C’est ça qui t’apaise Romàn, pas Aislinn en particulier mais bien le bruit d’un être humain qui inspire et expire calmement, sans se soucier du danger qui brûle tout dans Arcadia. Alors sur les chaises relevées, tu prends place et attends qu’elle te pose la question, qu’elle te demande, comme tous les autres, qui brille sous ta carne. L’inévitable demande de tout ceux qui te rencontrent, la curiosité sans borne des êtres humains. Sinead t’avait prévenu, ça arrive souvent, quand un nouveau débarque, quelqu’un hors de l’héritage et novum qui plus est, que ça intrigue et questionne plus que la normale. Alors tu es prêts, à lui répondre que tu n’en sais rien, à lister les dieux que tu imagine vivre en ton sein. Tu es prêts Romàn, à t’accrocher à Aislinn comme tu t’es accroché à Célestine et son éternel pragmatisme. Les mafias ne peuvent te contrôler totalement, tu as encore le droit de choisir tes alliés.

Mais ce n’est pas la première demande d’Aislinn. C’est de l’inquiétude plus que de la curiosité que tu perçois dans ses mots. Les yeux azurs rencontrent ceux de la Divine, tu as du mal à t’arracher à son aura tant elle brille. Plus belle que jamais, malgré la tristesse que tu as perçu au début de vos échanges, malgré le tremblement quand tu as embrassé ses mains gantées. Malgré tout ça, Aislinn O’Reilly, amie depuis des années, jamais perçue comme autre chose, te semble raviver un éclat que tu pensais à jamais éteint.
La main qui passe sur ton front pour essuyer les quelques gouttes de sueur qui perlent encore sur ta peau, l’hybris est toujours là, frappant dans ton crâne mais tu réussis à te calmer pour lui expliquer brièvement.  « La soirée de l’Eden Manor, j’ai compris que quelque chose clochait. » L’Eden et la foudre venue de nulle part. L’Eden et les balles virevoltants parmi les cadavres. L’Eden et la folie qui n’avait rien d’humaine tant elle était sortie de nulle part.  « J’ai… J’ai été discuté avec Rawne et McNamara.»Nouveau silence, pause dans ces révélations que tu sais compliqué à entendre pour Aislinn. La main est tendue sur la table, se rapprochant naturellement de celle de la rouquine sans pour autant l’attraper. Ses gants… Pourquoi ne les retire-t-elle pas ? .  « On a une amie en commun lui et moi…» Jolie Sinead qui a su t’apporter beaucoup plus qu’un simple réconfort. .  « Elle m’a tout expliqué, m’a… aidé à accepter, à contrôler… ce que je sais faire. On…» Sourire, amusé par ces moments passés la tête dans les pages wikipedia et sur ce tableau Excel où tous les dieux connus ont été répertorié  «On a passé Août a chercher qui je pouvais être.» Les yeux qui avaient été baissé sont releveé, lueur amusée dans les prunelles azurines.  « Spoiler alert… On n’en sait rien, pour Sinead, je suis un putain de mystère ! » Et étouffer un rire, rire qui éloigne l’hybris à mesure que les doigts se rapprochent de ceux d’Aislinn. Ne pas parler du Royaume, pour ne pas foutre Aislinn dans ce bazar qu’est les mafias même si… En connaissant l’ancienne relation entre elle et Mcanamara, peut-être était-elle au courant ? Peut-être même qu’elle…. Non elle ne peut en faire partie. Pas Aislinn. Elle est trop droite et trop forte pour avoir besoin d’un quelconque gang. .  « Pourquoi tu portes des gants ? » Oublier tes soucis Romàn, les dérober à ses questions pour s’occuper d’elle. Sa vie avant la tienne, son sourire avant ta survie. Qu’importe si l’hybris te dévore l’intérieur, tu t’en fiches Romàn. Tant qu’elle retrouve sa lumière Aislinn, que son aura continue de briller comme une flamme que rien, ni personne, ne peut consumer, tu veux bien te noyer dans tes cauchemars si elle remonte à la surface et te sourit comme si rien ne s’était passé.
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2281
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Up straight in the sunshine Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Up straight in the sunshine U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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Up straight in the sunshine - Dim 25 Nov - 20:50

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romàn falco & aislinn o’reilly.

You can never say never. When we don't know why, time and time again ; younger now than we were before. Don't let me go. As far as the eye can see, under your command I will be your guardian. When all is crumbling, I’ll steady your hand.


« La soirée de l’Eden Manor, j’ai compris que quelque chose clochait ». Elle le regarde souffrir. Écarter la sueur qui perle sur son front, signe que la lutte entre l’Homme et le Titan n’est pas encore terminée. Impuissante, l’herboriste n’a que les plantes apportées, inefficaces pour soigner ce mal. Et sa douceur stagnante, l’aplomb dans le regard chargé de compassion qui se refuse à quitter le géant.

« J’ai… J’ai été discuté avec Rawne et McNamara ». Un frisson dans son dos, puis un pincement au coeur. Qu’importent ses efforts pour l’éloigner de ses pensées, il revient toujours au galop. Le fiancé ne la quitte pas, ni son image, ni le poids de sa perte affaissant ses épaules et tirant son moral vers le bas.

« On a une amie en commun lui et moi… » La déesse déglutit. Empêche son esprit de vagabonder vers des sujets trop délicats, et de s’orienter en suivant sur des réflexions stériles. Elle s’interdit de poser la question qui la brûle à propos de ce lien, et se concentre du mieux qu’elle le peut sur le médecin ; « Elle m’a tout expliqué, m’a… aidé à accepter, à contrôler… ce que je sais faire. On… » Il sourit. Et sans même qu’elle comprenne, c’est un coup de poignard qu’il assène. Un brin de jalousie, mêlé de désespoir. Le sentiment d’être inutile qui s’imprègne quand elle apprend qu’il sait déjà tout. Qu’une autre qu’elle a su l’aider tandis qu’elle était trop occupée à régler ses problèmes et pleurer sur son sort, après tout ce qu’il a fait pour elle. « On a passé août à chercher qui je pouvais être. (...) Spoiler alert… On n’en sait rien, pour Sinead, je suis un putain de mystère ! » Et le prénom dévoilé fait sens dans l’esprit de la déesse. Courtisane du Royaume, elle avait souvent gardé le chevet du Sénéchal durant son coma et sa convalescence. Romàn n’avait eu d’autre choix que celui de croiser sa route.

« Pourquoi tu portes des gants ? » Sans s’en rendre compte, la divine a rapproché sa main de celle avancée du Titan, et ce jusqu’à la frôler. Surprise par la question, elle laisse son regard dévier sur le tissu et la senestre couper court au contact en s’élançant vers l’arrière. Elle ne retire pas son bras pourtant, toujours étalé sur la table, prêt à être agrippé.

« C’est… une longue histoire ».

Pas tant que ça, mais les mots lui manquent maintenant qu’il s’agit de parler d’elle. « Disons que… on est pareils » ; elle cherche son regard évité jusque là, puis se noie dans l’océan secoué de tempêtes. « Je ne le contrôle pas » ; la voix n’est plus qu’un murmure au creux de l’oreille attentive. Les mains remontent doucement vers le ciel tandis qu’elle les présente, comparant finalement son mal au sien. Tous deux porteurs d’un pouvoir qu’ils ne savent pas gérer, ils se ressemblent bien plus à l’instant que jamais auparavant. « Mais il y a toujours un moyen de contrer les effets ». Et le ton se veut plus rassurant. L’oeillade inquiète cherche à lui dire qu’elle peut être présente. Qu’ils peuvent se battre ensemble. Les gants sont un rempart mais pas une solution. Il lui faudra de l’entraînement, tout comme le chirurgien devra probablement apprendre à maîtriser son don. Peut-être une force colossale ? Elle devine en scrutant les débris qui jonchent l’appartement.

« Je pourrais te tuer en enlevant ces gants » ; à ce timbre plus grave, elle avoue sans hésiter l’évidence, la triste et dangereuse réalité. C’est censé lui faire prendre conscience qu’il n’est pas seul. Qu’il peut lutter aussi. Et bien finir par vivre avec…

Par les vitres derrière lui, elle peut voir le soleil décliner. Rayons érubescents dardés sur les protagonistes, qui la rappellent à ses craintes passées. Toujours ancrés en elle pourtant, alors elle réalise qu’aux questions qui la taraudent, elle n’a toujours pas obtenu de réponse ; « Sinead et... » Elle ne termine pas sa phrase, le prénom du Sénéchal demeurant étranglé dans sa gorge. Elle pense à lui évidemment mais tâche de se focaliser sur l’objet de ses inquiétudes. Car elle sait pertinemment que dans le monde des gangs rien n’est gratuit. Le Royaume n’est pas différent des autres et son intuition lui crie depuis le début de l’entrevue qu’il est déjà trop tard. « Est-ce qu’ils t’ont fait des propositions ? »

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Up straight in the sunshine - Dim 25 Nov - 22:10



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


Une longue histoire. Comme toutes les belles histoires Aislinn, comme la vôtre. Tu as envie de lui répondre ça Romàn, de lui murmurer qu’elle peut te la raconter et que tu écouteras. Que s’il y a bien une chose dont tu es encore capable, c’est de l’écouter à défaut de la rassurer. Car ça, tu n’en es pas capable, tu trembles comme une feuille en plein automne, toi le géant de deux mètres, tu ressemble à un gosse dont les cauchemars le tétanisent et l’enferment dans un carcan d’horreur. Et puis ses mots, ses explications te laissent silencieux, encore. Déesse d’une puissance supérieure, femme qui sait tout depuis des années, pourtant ce soir, elle se révèle à toi dans sa plus belle faiblesse. Elle aussi ne se contrôle pas et face à sa réflexion, tes yeux abandonnent les siens et voguent sur le chantier qu’est ton appartement. Comment vas tu faire ? Tu ne peux vivre éternellement dans un tel capharnaüm. Et un jour, tu tueras quelqu’un Romàn, peut-être un voisin, peut-être… oh. Elle aussi visiblement. Tes yeux se plissent, tu la regardes à nouveau, lorgnes sur ses doigts fins gantés. Avec ça, elle peut te tuer ? Tu la crois même si le titan a l’intérieur de toi est plus responsable de cette acceptation que l’humain. Tu n’es pas un homme machiste Romàn mais malgré tout, tu ne peux pas t’empêcher de voir en le frêle corps d’Aislinn, un bouclier de roses et non d’épines. Pourtant… Son esprit c’est différent. Tu la sais puissante pas de corps mais de tête. Si tu pouvais, tu la prendrais dans tes bras et la contiendrais totalement, comme une petite chose que tu aurais envie de protéger coute que coute, de la vie. Nuque gracile, frêle poitrine, peau d’albâtre, oui, Aislinn a un corps chétif et pour cette raison, tu as du mal à croire ce qu’elle te dit. Mais tu acceptes. Tu ne répliques pas, sachant pertinemment qu’elle ne t’aurait pas menti.

Ta tête se penche sur le côté, comme un chiot qui ne comprend pas ce qu’on lui dit. Sinead et Eamonn surement. Le reste, tu ne le vois pas venir et dans ta carcasse, tu sens le monstre se réveiller encore un peu plus et bondir dans ta poitrine. Le Royaume. Foutu Royaume. Tu le détestes déjà, n’aurais jamais du accepter cette proposition. Tu étais naïf et tu avais besoin d’aide, toi qui refusais toujours qu’on t’en apporte. Alors tu as dis oui. Tu pensais pouvoir aider, apporter tes connaissances mais au fond, les membres d’An Riocht sont les mêmes que les autres mafias, assoiffés de pouvoir et de puissance, au prix d’une humanité qui n’a de cesse de s’écrouler. Alors sous la force de l’ombre en toi, tu te relèves en faisant grincer la chaise. Tu tangues encore, une moitié d’esprit sur le champ de bataille, l’autre avec ton amie. Les yeux cherchent quelque chose pour se vêtir, se protéger, cacher les ramures encrées sur ta poitrine.  « Tu veux dire est-ce qu’ils m’ont fait plier un putain de genou devant leur putain de Reine ? » La vulgarité qui sort sans qu’on s’y attend, tu es énervé, en colère. Pas contre eux, pas contre elle, mais contre toi-même. Quelques pas, difficiles, le coeur toujours aussi troublé et surtout cette douleur au sein de la cage thoracique qui s’accentue au fur et à mesure de la scène. Un gilet en sweat est attrapé, placé rapidement sur tes épaules et refermé. Tu restes quelques secondes le dos à Aislinn, n’osant pas la regarder. Et tu tiques brutalement. Elle sait pour les mafias.  « Dis moi que tu ne fais pas parti de cette mafia Aislinn… D’aucune d’entre elles. » Et se retourner, lentement, les yeux implorant de te dire la vérité. À bout de souffle, la respiration qui devient difficile tant le poids s’accentue. Comme si quelque chose voulait sortir. «  Dis moi que t’es plus intelligente que moi…. »

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Up straight in the sunshine - Ven 14 Déc - 18:36

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L’insulte fuse à travers la pièce. Perturbé jusqu’alors, déboussolé, inquiet, l’homme se vêt de colère. Il tremble, comme un chien enchaîné, privé de sa chère liberté. Elle n’a besoin de rien de plus pour comprendre qu’il est déjà trop tard. Qu’elle a failli, encore. « Romàn... ».

Les lippes entrouvertes, le regard plissé, elle contrôle un frisson qui dégringole de sa nuque jusqu’au creux de ses reins. Que dire ? Qu’il a juré allégeance à sa propre cousine ? Qu’elle aurait pu, si elle s’était montrée plus vive, moins centrée sur elle même et sa nuée de problèmes, lui éviter de dire oui à une aide proposée dans un intérêt tout aussi égoïste ?

Tandis qu’elle se flagelle intérieurement pour ce nouveau raté, les règles du jeu se rappellent inexorablement à l’esprit agité : qui dit Royaume, signifie relation entachée. Devoir se cacher, encore, pour éviter le rallumer le feu des suspicions. Et elle en a assez. Refuse de perdre juste après l’amour, la précieuse amitié du géant.

Le siège vacille alors qu’il se redresse. Ce faisant, le Titan attire un peu plus l’attention de la déesse. Sur l’épiderme nu, intact à l’inverse du champ de bataille qui s’étend sous leurs yeux. Elle relève à quel point il est grand. Monstre de puissance sous les muscles bandés, que n’importe quel clan rêverait de maîtriser. Comment a-t-elle pu être aussi aveugle ?

Le regard brusquement détourné, craignant d’être perçue comme insistante, elle suit simplement les mouvements qui visent à l’habiller. Suspendue au silence qu’il fait soudain perdurer, elle esquisse une approche en direction du dos tourné. Elle craint de nouveau une absence, une crise de force ou de panique… Mais il pivote enfin, l’oeil suppliant, et le visage préoccupé. Comme si c’était à lui de veiller sur elle et comme s’il se souciait qu’un paramètre de son existence ait pu lui échapper. « Dis moi que tu ne fais pas partie de cette mafia Aislinn… D’aucune d’entre elles ». Et son angoisse devient la sienne. Miroir de ses frayeurs, parce qu’il s’est toujours montré ainsi, au fond ; plus soucieux des autres que de sa propre vie.

« Tu ne pouvais pas savoir » ; une pointe d’agacement dans la voix, elle rejette violemment sa dernière phrase. Puis aussitôt se radoucit. C’est à elle qu’elle en veut, pas à lui. « J’aurais dû le voir ». Ce pouvoir qui l’anime. La force Destructrice. « J’aurais dû te prévenir ». Car c’était évident. Qu’ils se battraient pour lui.

Et les yeux implorant le pardon, la voilà qui se lève à son tour. « Ce n’est que le début, tu peux encore partir » ; sans grande conviction, elle croise les bras sur sa poitrine. Secoue vivement la tête, contemple un coucher de soleil sur la rangée d’immeubles à travers les fenêtres. « Crois-moi tu serais mieux… loin d’ici. Loin de tout ça. Et loin d’eux ». Et elle revient à lui. « Tôt ou tard tu leur devras quelque chose ». Tôt ou tard ils ruineront ta vie.

Et elle songe sur le moment à faire jouer ses relations pour le sortir de là. A supplier. Une dernière faveur pour tout le mal subi. Une requête qui serait bien mal accueillie ; à moins qu’elle ne rachète sa liberté ?
Elle réfléchit aussi à cette éventualité. « En temps normal, les rejoindre aurait pu te protéger. Mais c’est la Guerre aujourd’hui ». Et elle n’y croit plus, à l’illusoire immunité. Elle sait aussi que l’ancien soldat ferait une cible de choix. Ainsi qu’un élément stratégique. « Ils vont se servir de toi » lui souffle-t-elle en s‘approchant d’un pas. « Je n’en fais pas partie mais je les connais bien ». Trop bien pour pouvoir s’en sortir indemne. Trop bien pour tout lui raconter. Car elle craint son jugement comme elle a peur de lui porter préjudice en lui avouant ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle fait.
Pourtant, et pour la première fois, elle se sentirait prête à partager le poids de ce secret.

Et les orbes glacées se perdent à nouveau sur le foutoir qui les entoure. Sur les vitres brisées, les meubles ravagés. Sur le fer plié. Des heures pour tout remettre en ordre. Peut-être une nuit entière. « Tu ne devrais pas rester ici, seul ». Elle frissonne à la brise qui s’engouffre par la fenêtre ouverte. Entoure ses épaules de ses bras pour se réchauffer un peu.  « J’ai un appartement en ville, si tu veux. Je t’aiderai pour tout ça ». Et glisse l’invitation alors que sa main gantée effleure celle du Titan.  

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Up straight in the sunshine - Mar 18 Déc - 23:13



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


Tu aimerais qu’elle te réponde qu’elle n’y connait rien, qu’elle ne sait pas de quoi tu lui parles. Malgré son ancienne relation avec un gradé de ce Royaume, peut-être qu’elle était inconnue à ce monde fait de sang et de rage. C’est Aislinn, pas un de ces soldats prêt à tout pour tuer, détruire et élever son gang au rang de roi. C’est Aislinn, ton amie, qui a répondu présente comme toi tu l’as fait quelques mois auparavant. Et c’est Aislinn qui t’avoue tout savoir sans pourtant en faire réellement parti. Les connaitre… Pas seulement lui, Éamonn et c'est bien ce pluriel qui te dérange Romàn. Elle sait des choses que tu ignores, sa façon de parler d’eux, de ce qu’ils auraient pu être pour toi si la guerre n’avait pas été à vos portes. Elle te ment, tu le sens mais ne dis rien. Car le bruit dans ta tête et la douleur dans le myocarde sont plus fortes. Alors ce qu’elle te raconte Aislinn, qu’ils auraient pu t’aider et te protéger sans tout ça, que la guerre a tout chamboulé et qu’ils chercheront à t’utiliser, tu ne l'entends presque pas. Tu sens par contre que le ton de sa voix a changé, qu'en plus d’être inquiet et froid, il est à présent chargé d’amertume. Et ça tu aimerais y réagir, mais tu en es incapable Romàn. Quelque chose explose dans ton poitrail, à mesure que les mots de la divine éveillent quelque chose dans ton myocarde. Tu l’apprécies un peu trop fort pour que le titan en toi ne s’éveille pas.

Et ton silence clos la conversation, car tu ne sais pas quoi dire. Tu as envie de lui demander plus, de savoir ce qu’elle sous-entend, de ce que tu peux faire pour t’en sortir vu que elle a l’air de s’y connaître bien en histoires de mafia. Mais tu n’y arrives pas. Le titan t’étouffe, te fout le coeur en miettes, te prend toute la place et fait briller sa lumière en essayant de dévorer la tienne. Alors quand Aislinn te parle de l’appartement, t’es déjà plus là Romàn. Quand elle te propose de l’aide, que sa main se rapproche, que tu crèves d’envie de la prendre pour t’y accrocher et ne pas te noyer, t’es incapable de répliquer. T’as les yeux trop clairs et les pupilles trop dilatées, le teint trop pâle et l’aura trop survoltée. Il s’éveille, t’éclaire comme une putain d’ampoule prêt à exploser. Ça te prend à la gorge, ça te fait chavirer, un pas en arrière, les yeux de fermés.  « Je… » Tu n’arrives pas à dire plus, la tête se secoue, tu refuses ce qui se passe, dis non à l’éveil du titan qui en a marre de te voir cracher sur son héritage.  Tu recules encore, la main se pose sur le rebord du sofa et tu t’écroules comme un gamin qui se prend les pieds dans le trottoir.
La lumière est aveuglante, tes doigts contre ton crâne, c’est comme se prendre les phares d’une bagnole en pleine tronche alors que t’as une gueule de fois.  « Tu la vois ?! La putain de... »  que tu balances trop fortement, comme si en plus de voir une lumière devant toi, y’avait aussi le bruit qui te rendait dingue. Et le crâne est écrasé sous tes paumes, et le corps tangue. Tu es pourtant au sol Romàn mais si tu pouvais creuser, tu irais encore plus bas. C’est lumineux, vibrant, passant du blanc au jaune en finissant sur un carmin sanglant. Derrière tes paupières closes, tu la vois, la couleur qui, si tu connaissais les nuances des auras, te ferait comprendre d’où tu viens. Et enfin, le nom s’impose en toi comme un sceau bouillant sur une peau intacte. À l’instant où tes yeux s’ouvrent, la lumière disparait, le bruit cesse et tu sais. Tu te rappelles de qui tu es. « Pallas. » Le nom sort, tu ne sais rien de lui a part que c’est un titan du panthéon grec.  « Je… On …Pallas.»  Les yeux se relèvent un peu, croisent ceux de la divine qui te voient encore dans une position de faiblesse qui ne te ressemble pas Romàn.  « Je crois que je suis Pallas. »  Tu ne crois pas, tu sais que tu es Pallas.

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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2281
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Up straight in the sunshine Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Up straight in the sunshine U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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Up straight in the sunshine - Mer 26 Déc - 15:05

Up straight in the sunshine.

romàn falco & aislinn o’reilly.

You can never say never. When we don't know why, time and time again ; younger now than we were before. Don't let me go. As far as the eye can see, under your command I will be your guardian. When all is crumbling, I’ll steady your hand.


Un silence. Pas de réponse. L’ignorance qu’elle prend pour un refus. Le coeur à peine ouvert qui se referme brusquement puis se rétracte avec ardeur, à en faire éclater les vaisseaux un à un. Sa poitrine se resserre, l’air y manque un instant. Puis elle revient sur l’objet de ses oscillations cardiaques et comprend qu’il se passe quelque chose.

Une autre crise ? Elle réalise qu’elle ne sait pas à quoi s’attendre. Qu’elle n’a pas demandé. Qu’elle ne sait rien de la façon dont peut se manifester ce pouvoir qu’est le sien. Une tempête ? Un accès de colère ? Risque-t-elle d’en faire les frais si le dieu se réveille à nouveau sur les vestiges de sa fureur ?

Un regard attentif balaie furtivement la pièce en ruine. Il y a de quoi le contenir sous les débris.
Les poings serrés, elle se tient prête. A se défendre. A répliquer si la situation rend le geste nécessaire.
Ici et là, des stipes se gorgent de pouvoir, quelques plantes saccagées s’animent. A peine, seulement sur le point d’agir.

« Je... »

La divine tend l’oreille. Se fige tandis que le médecin recule. Se retient à ce qu’il peut. Au divan qui subsiste. Et s’effondre en suivant ; « Tu la vois ?! La putain de... »

Mais non, Romàn, elle ne voit rien. Seulement ton immense carcasse vautrée sur le carrelage. Il ne lui est pas permis de voir. Et elle consent à s’approcher. A contourner lentement le canapé, tête penchée de côté, toujours le front plissé. Les mains gantées tenant le fil insaisissable qui la relie déesse aux arbustes affalés. Prêtes à tirer les ficelles à la moindre menace.

« Quoi ? », demande-t-elle en s’approchant plus près. Il y a de la méfiance dans son timbre de voix. Dans ses yeux, un mélange inique de tristesse et de rancoeur. « Pallas », souffle échappé des lippes tremblantes ; un mot vient perturber l’ambiance pesante. Un mot qu’elle pense ne pas comprendre, car il s’agit d’un nom. Et la divine s’immobilise, la respiration suspendue, la main hésitant à se tendre pour apporter de l’aide finalement se retire. « Je… On …Pallas », que le médecin répète. La mer croise l’océan. Il s’arrime à son port, regard plein d’interrogations ; un regard qui s’éveille quand il parle intelligiblement : « Je crois que je suis Pallas ».

Et scellées jusqu’alors, les lèvres pleines s’entrouvrent. La surprise s’invite sur le minois sceptique, fait place à l’illumination.
Pallas, ça lui dit quelque chose. Figure de ces histoires antiques, dédoublé en fonction des auteurs, mais l’entité reste floue pour l’esprit érudit.
Et la main glisse lentement dans la poche du denim. La déesse ôte un gant, puis déverrouille l’écran du téléphone qu’elle extirpe. Ses doigts se mettent à taper rapidement, et l’oeillade concentrée ne quitte pas les informations qui se dévoilent au fil de sa lecture précipitée.

Frappée par la révélation qu’elle soupçonnait, elle fait enfin le lien entre la force destructrice et le colocataire de son ami fidèle. Elle le toise interdite, le bras retombant lentement au niveau de sa cuisse. « Un titan ».  

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Up straight in the sunshine - Ven 28 Déc - 21:09



Aislinn & Romàn

The sun’s in your eyes
The heat is in your hair


La douleur est cuisante, le crâne bourdonne sous l’afflux de questions. Pallas, qui est-il ? Un titan visiblement, ça tu le sais à présent, mais que veut-il ? Pourquoi toi comme vassal et pas un autre ? La guerre en commun ? Ou une femme ? Tu n’en sais rien Romàn, trop de bruit, trop de silence, paradoxe d’un humain qui ne désire pas cette chose en lui. Tu n’as jamais demandé plus qu’une vie ordinaire avec ses excès et ses délices. Tu aimais les grosses voitures, celles qui peuvent accepter ta carcasse gargantuesque, montrer que tu avais des tunes, que tu pouvais tout avoir d’un claquement de doigts. Femmes, bagnoles, appartements, compliments, tout te tombaient dans les mains Romàn, tu as tout réussi, et même si la guerre ne fut pas une expérience positive, tu as été remercié par l’armée avec les honneurs et le respect de tes pairs. Une vie normale avec ses scalpels en argent et ses étoiles sur les épaulettes. Tu ne demandais que ça, tant pis si tu foutais en l’air la vie de quelques personnes, c’est qu’elles ne méritaient pas d’être heureuses ou alors, qu’elles n’avaient pas le caractère pour survivre dans ce monde. Mais depuis l’orage, tu n’es plus toi, tu as changé, tu t’es battu pour rester le même mais c’était peine perdu Romàn. Un géant contre un titan, le résultat était irrévocable. Et ce nouveau être, cette nouveau identité, cette personnalité plus optimiste, plus droite, plus belle aussi, elle te plait. Et maintenant en apprenant qui tu es, tu as l’impression de devoir encore te reconstruire. Ça veut dire quoi au juste ? Que tu dois t’abandonner entièrement, sans mélange comme avant la révélation de l’identité divine ? Que tu dois laisser tomber l’humanité pour qu’il prenne pleine possession de ta carcasse ? T’en sais rien, jamais vous n’avez parlé de ça avec Sin. Jamais elle ne t’a expliqué comme ça se passait, après… Après tout ça.

Alors face à Aislinn, tu ne sais trop comment réagir, le corps au sol alors que les yeux cherchent à s’arrimer à la divine. Elle est perdue, tapote sur son téléphone à une vitesse effarante. T’as l’air d’un gosse Romàn, qui attend l’approbation de sa maitresse d’école pour reprendre la parole. Elle comprends, te regarde enfin, le terme titan sort de ses lèvres comme un interdit qu’elle n’aurait du prononcer. Est-ce mal ? T’as l’impression que oui Romàn, et ça te frappe dans la tête un peu plus fort comme pour te convaincre que non, c’est rien, d’être différent. Pourtant, on t’a parlé des dieux, Sin, Eamonn, pas de titans. Jamais. Sauf peut-être quand le nom de Chaos a été murmuré après l’Eden Manor. Lui aussi était un titan, lui aussi a tout détruit. Toi aussi tu brises tout ce que tu touches, Camille la première, le reste ensuite. Sinead aussi. Aislinn passera par là, tu en es convaincu Romàn, et tu te refuses de la détruire.

Tu as quelques difficultés à te lever, ça tangue beaucoup trop, la fatigue qui se mêle à la peur, la peur qui prend des airs de terreur nocturne. Tu es épuisé, l’esprit qui se dissocie, le corps qui veut simplement se reposer. Pallas et Romàn, Romàn et Pallas, tu ne sais quelle voix écouter, alors tu fermes à clé, n’écoutes plus les rugissements et les murmures, n’arrives qu’à prononcer un simple.  « Je dois aller dormir… Je suis de garde dans 5h. » Et tu iras, tu ne changeras pas ta vie pour lui. Les pas sont lents, la carcasse de deux mètres n’a plus sa vigueur ni sa puissance. Le canapé est rejoint, le lit est trop loin pour cette fois. Tu te couches en chien de fusil, et te laisses calmer par le silence de l’appartement. La posture d’un enfant, le corps d’un monstre et l’esprit bruyant d’un autre comme unique berceuse. Il y a le parfum d’Aislinn aussi, oh oui, son parfum que tu respires. Et à défaut de lui dire merci, tu t’endors avec un sourire. Celui de l’homme.

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Up straight in the sunshine - Dim 30 Déc - 12:26

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Titan. Enfin une étiquette que sa présence - peut-être - a révélé. L’information tourne et vire dans sa tête, l’herboriste ne sachant rien de plus sur ces déités primordiales que ne lui ont appris ses livres. Titans qu’elle n’a jamais croisés puisqu’il est le premier, et qui soulèvent tant de questions…
Questions qui resteront sans réponses, pour ce soir et sans doute les semaines à venir, parce que le chirurgien refuse d’abandonner son existence… et qu’il n’est plus en état de bavarder.
Elle comprend le déni, Aislinn. Elle comprend la fatigue. Elle comprend l’envie de se poser et de tout balayer. De s’en aller quelques heures. Elle sait ce que c’est, d’être habité et de tout découvrir. Qu’il est normal, ce temps où le cerveau ne veut plus rien entendre ; et préfère le rejet.

Alors, elle voit ses propositions écartées mais garde pour elle ses pincements au cœur. La carcasse est traînée sur le sofa trop petit pour elle, et s’y effondre sans tarder. Impuissante, la divine contemple la scène, épave au milieu des gravats étalés. En quelques enjambées, elle rejoint la fenêtre entrouverte qu’elle ferme en prenant soin de ne pas faire de bruit. Sur la table encore entière, munie d’un papier et d’un stylo, elle laisse un mot à l’attention du géant. Appelle-moi si besoin. Elle ne précise pas, c’est valable pour tout. Pour remettre de l’ordre dans l’appartement. Pour tenter d’alléger le chaos dans sa tête. Ou bien pour mesurer sa force, éprouver sa maîtrise.
Elle sait pourtant qu’il a déjà trouvé son aide. Qu’il ne sera plus seul puisqu’il a choisi d’être un pion. Et qu’elle a raté l’occasion de lui épargner cette vie.

Pas un mot, seulement la prévenance et la délicatesse dans la succession de gestes au dessus de la silhouette au repos. Elle tire une couverture sur le corps agité qui aussitôt s’apaise. Médite sur le sourire qui la fait soupirer. Et rappelle de bien douloureux souvenirs.
 
Un bruissement de manteau, une porte refermée. La déesse disparaît.

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