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In a coat of gold or a coat of red.

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In a coat of gold or a coat of red. - Dim 14 Oct - 11:47



Fiona & Romàn

A lion still has claws,
And mine are long and sharp, my lord,
As long and sharp as yours.


Reine du Royaume. Reine d'une Mafia. Reine de quelque chose que tu ne comprends pas. Si tu leur as prêté allégeance, Romàn, c'est plus par dépit que par choix. Car tu as besoin d'aide et eux ont été là. Eamonn, Sinead, et maintenant cette femme, Fiona. Elle a une couronne sur le crâne et des flammes dans les doigts. On l'a dit maternelle, familiale, aimante et protectrice. Tu l'imagines intelligente, fière et guerrière. Mais de là à porter le titre de Reine, tu demandes à voir Falco. Mais t'es pas irrespectueux, si elle est sur ce trône c'est pour une raison, t'es pas là pour remettre en question ses actes et encore moins  sa façon de faire. Tu as besoin de réponses, tu as besoin d'aide et le Royaume a répondu quand le monde entier s'est tu.  Alors tu acceptes d’avoir An Riocht sous ton derme alors qu’au fond, dans ton coeur, c’est la neutralité qui pulse.
Nouveau soldat de l'armée d'une contrée dont tu as des origines, c'est le menton haut et le regard fier que tu débarques au Teddybeer. Lieu ancestral du Royaume, le petit nouveau qui mesure deux mètres et quelques inquiète autant qu'il exècre. Clairement, cette prétention sur la tronche c'est rare, quand on est un simple courtisan qui vient juste d'apprendre ce qui l'est. Mais tu t'en carres Romàn, de ce qu'on pense de toi, ça c'est su que t'as envoyé valser un membre de la Bratva à 100mètre de sa position initiale quand tu t'es senti agressé. Et aussi que c'est toi qu'a brisé l'épaule de Reed un soir quand ça dérapé. Bizarrement, personne ne t'a encore approché, les poignes de Falco, ses pieds, son poitrail, on évite de l'effleurer tant on sait qu'il ne se maitrise pas.
"Je cherche Fiona Killough, elle m'a fait demander. Pas de Reine, pas de madame, une identité balancée au comptoir sans mépris ou gloire. Les faits, rien que les faits Romàn, tant que tu ne l'as connais pas, tu acceptes son rang mais ne t'abaisses pas à ses pieds. Elle va devoir te prouver, la Reine du Royaume, qu'elle est bien celle dont on t’a parlé.

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In a coat of gold or a coat of red. - Sam 20 Oct - 9:13




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Septembre 2018, Downtown, Arcadia
@Romàn Falco

 


Lorsque le début d'après-midi vient chatouiller son humeur, Fiona est déjà levée depuis la veille. Elle ne dort quasiment plus, pourchassée par cette guerre atroce qui n'a de cesse de la tourmenter. Pourtant, elle fait bonne figure, ne semble pas manquer d'un quelconque sommeil. Pas même lorsqu'elle tend l'oreille, à travers la porte, pour entendre quelques brides qui lui sont adressées. C'est sans inquiétude aucune qu'elle se lève pour se révéler à celui qu'elle a mandé ici, celui qu'elle connait encore si peu mais qu'elle désire ardemment connaître jusqu'à la moelle. Seuls instants partagés, son genou ployé, lorsqu'il a rejoint les siens en silence, sans qu'elle ne le connaisse vraiment. Atout qui la laisse encore de marbre, elle n'apprécie que trop peu d'ignorer les fondements d'une âme en l'invitant dans ses sphères. Mais les temps sont trop durs pour jouer à la difficile, et elle sait, de source sûre, qu'il sera loin d'être fébrile. Personne ne viendra la sermonner, et personne ne viendra le déloger. Du moins, pour l'instant. Sourire poli, qu'elle lui adresse, tandis qu'elle s'efface pour laisser l'entrée vide, l'inviter tacitement à la rejoindre, dans ces lieux qu'elle considère siens. « Soyez le bienvenu chez moi. » qu'elle lui adresse, avant qu'il ne ferme derrière lui, avant qu'elle ne s'installe à sa fameuse Table Rouge, sans peur aucune de se sentir ridicule. « Asseyez-vous. » Elle lui désigne la chaise en face d'elle, lui propose une bouteille et un verre pour détendre les nerfs. Et malgré elle, elle le jauge encore, estime chaque détail, chaque expression, essaie de comprendre qui il est, qui il sera auprès d'elle. « Veuillez pardonner les allures quelque peu officielles de cette rencontre, je suis particulièrement prise ces derniers temps. » Le moins qu'on puisse dire, si on se penche sur son emploi du temps, clairement bondé des milles mots. « Nous n'avons guère eu le temps de nous présenter, et je tiens à ce que ceci soit fait. Je désire connaître chacun de mes sujets, et que chacun d'entre eux me connaissent en retour. Nous devons tous savoir qui se bat à nos côtés, à qui nous pourrons peut-être confier notre vie. »


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In a coat of gold or a coat of red. - Dim 21 Oct - 0:33



Fiona & Romàn

A lion still has claws,
And mine are long and sharp, my lord,
As long and sharp as yours.


Rousse de feu, qui t'invite à entrer et à prendre place Romàn. Les yeux qui grappillent la moindre information, tu sens sa curiosité, tu vois bien qu'elle te jauge, pour se rendre compte si oui ou non, le choix de te prendre comme soldat était une bonne idée. Tu vois la bouteille attrapée et le verre proposé, ne dis rien mais n'en penses pas moins. Okey vous êtes dans un pub mais cela signifie-t-il que l'alcool doit être servi à tout bout de champ ? Tu n'aimes pas ça, tu as du en boire deux-trois fois dans ta vie, seulement pour éteindre la tête qui pulsait sous la douleur des éclats de bombe lors des derniers combats. Et cette nuit, où le dieu en toi a tellement crié qu'il t'a fait vrillé au sol comme un enfant incapable de bouger. Tu n’aimes pas l’alcool, tu n’aimes pas les gens qui en boivent. Ils fuient quelque chose, se cachent derrière la boisson, préfère un monde fait de bulle et de poison plutôt qu’une réalité faite de vérité et de raison.
Tu prends place dans le fauteuil, le menton haut, en attente de ce qu'elle va te dire, cette Reine qui n'en a pas encore la couronne à tes yeux. Et les mots arrivent et Romàn, tu t'empêches d'arquer un sourcil et d'étouffer un rire tant la situation te parait grotesque. Temps précieux (comme tout le monde), rencontre officielle (dans un pub où les pochtrons du quartier se retrouvent ) et le pire de tous... Sujet. Sujet. Comme en pleine monarchie, comme lors de la Révolution Française que tu as appris dans les bouquins, comme… Quelqu'un lui a dit à cette femme que vous êtes en 2018 ? Et que les sujets sont seulement des p’tites figurines en porcelaine et pas des hommes qui courbent l'échine devant une personne qui se prend pour la reine de Sabbat ? Tu restes calme Romàn, Sinead t'a appris à te contrôler, toi l'homme et surtout lui, le dieu qui exulte sous ta carne. La colonne se relève un peu, les épaules sont avancées, le géant s'amuse toujours autant de sa taille bien qu'il soit conscient du danger que représente Fiona Killough. Un mot de travers, une insulte et tu finiras dans la cave. "Je peux totalement comprendre votre envie de connaitre vos..." Non, ne t'abaisses pas à ça Romàn, tu es bien trop fier, et bien trop humain pour accepter ces fers. ... compagnons de route mais... Vous m'excuserez de la suite de ce que je vais dire." Et Falco, tu t'excuseras aussi auprès de Sinead, d'être trop vibrant et trop humain pour ces dieux qui se prennent pour des rois. "J'ai peut-être plié le genou devant vous, j'ai accepté de faire parti de ce Royaume mais je ne suis pas un de vos sujet." Sincérité et professionnalisme qui suintent à travers tes mots Romàn. Tu sais convaincre, tu sais parler, t'es pas un gars du quartier qu'on ramasse et qu'on fout dans les rangs comme un brave soldat. T'es plus que ça Falco, et tant pis si tu te brules à trop jouer les grands hommes, au moins, t'auras pas courbé l'échine devant une femme qui, vu les rumeurs, use de sa couronne au lieu de son intelligence. "Nous ne sommes plus au temps des rois, Madame Killough, j'ai appris à connaitre les mafias, j'apprend lentement le monde des dieux mais je connais bien mieux celui des hommes. Je soigne ceux que vous blessez, je sauve ceux que vous tentez de tuer. Mes mains ont vu autant de sang que celles de vos soldats, sauf que moi, je sauve des vies, je ne les arrache pas." Pallas, au fond du coeur, qui est fier de son vassal et se laisse aller dans la verbe de sa première récurrence. "Et quand je dis vous, je parle en général, pas vous Fiona, pas vous le Royaume, mais vous, les mafias et vous, les dieux. Je ne suis pas un de vos sujet, je reste un homme qui veut sauver ce que vous pillez. Et j'espère sincèrement qu'An Riocht est plus que ce que les dernières nouvelles me laissent penser." Les yeux océans qui ne lâchent pas le regard bouillant de la Reine du Royaume qui pour toi, Romàn, n'est qu'une femme de pouvoir qui en veut toujours trop.
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In a coat of gold or a coat of red. - Lun 22 Oct - 9:29




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Septembre 2018, Downtown, Arcadia
@Romàn Falco

 


Elle le jauge, le grand homme. Elle sait qui il est. Elle sait quels sont les risques de l'avoir accueilli parmi eux. Elle sait aussi qu'il pourrait être un atout. Seules raisons valables pour lui avoir offert l'hospitalité, malgré l'ignorance totale de sa personnalité. L'avis de ses pairs, également, qui ont prétendu l'homme assez fort, assez bon, simplement assez pour les rejoindre. Et pourtant, lorsqu'elle l'écoute, elle se demande si la décision fut judicieuse. S'ils ont tous vu juste lorsqu'ils se sont présentés à elle pour lui faire éloge de Roman. Elle se questionne, et elle frissonne. Devant le mépris quelque peu palpable qu'il ne s'empêche guère de jeter à ses pieds. Rejet avéré des Mafias et de leur sonorité. Mafia qu'elle estime cependant sienne, paroles qu'elle estime donc bien tournées vers elle, malgré tout. Indirectement, mais elle l'entend. Alors elle sourit, sans prétention aucune à se moquer, nerveuse, surprise, clairement dans l'incompréhension.  « En réalité, vous l'êtes. » La Déesse qui l'habite, blessée dans sa fierté, orgueilleuse divinité qui jonche les veines, lui assène un coup derrière la tête. « Et ce titre ne prétend pas vous considérer comme inférieur. Vous dites connaître les Mafias, mais permettez-moi d'en douter. » Et elle s'avance, se sert un verre sans aucune vergogne. Ne ressent désormais que le goût amer de ce que la bouteille renferme. Ne se souvient déjà plus des frasques d'ivresse qui la saisissaient il y a encore quelques semaines. « Et sans aucune offense, permettez-moi de vous en dire davantage. Mes Sujets, si pénible ce titre vous semble être, sont mes égaux, sont ma famille. Je ne les vois pas comme de simples soldats inutiles, croyez-le. Et s'ils acceptent tous d'être nommés comme Sujets, sachez que je n'en ai pas fait le choix. » Lorsqu'elle est née, ils s'appelaient tous ainsi. Elle-même a été simple Sujet autrefois. Ne s'en sentait pourtant pas plus ridicule que d'autres. Mais elle n'en parlera guère. « Les Mafias sont violence et orgueil, et je suis la première à partager cet avis. Je suis également la première à refuser d'appartenir à tel type de Mafia. Chaque vie a de la valeur, même celle des plus monstrueux d'entre nous, à mes yeux. Mais en temps de guerre, il est clair que nous avons tous du sang sur les mains. » Elle ne cache pas ses erreurs, ne cache pas non plus les décisions douloureuses. Et elle ne cache pas non plus son dégoût quant à perpétrer la violence. Mais a-t-elle seulement le choix, lorsque l'arme est brandie contre sa propre famille ? « J'aspire à la paix, depuis mon élévation. Mais je préfère milles fois devenir un monstre aux yeux d'hommes tels que vous, si cela signifie protéger, défendre ceux qui réside sous ma protection. » Et elle ne se dissimulera pas, là encore. Elle qui aimerait pourtant voir la paix, vivre plus simplement, sans danger aucun. Elle qui n'a rien souhaité de cette guerre, mais qui ne peut l'annihiler. « Vous êtes un homme surprenant. » Et elle se met à sourire, sans même prendre la peine de se tenir. « Vous désirez sauver des vies, ces vies que nous, Mafias, mettons en danger. Et pourtant, vous êtes là. Vous vous êtes agenouillé devant moi, êtes devenu l'un des nôtres. Pourquoi ? Pour avoir le loisir de nous connaître un peu plus ? De profiter de notre protection ? Je ne comprend pas. » Alors elle s'épanche vers lui, se fait plus sérieuse. « Vous ne connaissez pas nos valeurs, vous refusez de respecter nos traditions, et vous nous méprisez au même titre que les autres Mafias. Et je suppose que vous refuserez de vous battre à nos côtés. Alors que faites-vous ici, Roman ? »


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In a coat of gold or a coat of red. - Mar 23 Oct - 22:16



Fiona & Romàn

A lion still has claws,
And mine are long and sharp, my lord,
As long and sharp as yours.


Et tu l’écoutes Romàn, les yeux hauts et l’orage qui gronde dans ton regard. L’oreille est attentive, le coeur aussi mais c’est l’esprit qui décortique. Chaque mot utilisé par Madame Killough est porteur d’autres, chaque expression est trop lourde, chaque façon de te causer te donne envie de sourire. Elle dit ne pas être Reine mais elle parle pourtant comme une souveraine. Infantiliser les autres, voilà ce que tu ressens en sa présence Romàn. Et tu n’aimes pas ça du tout. Mais tu es adulte, mature et pour cette raison tu ne répond rien. Tu as peut-être la tête dure et l’orgueil mal placé Falco, trop de fierté et surtout un problème avec les codes hiérarchiques mais ça ne signifie pas que tu n’écoutes pas ce qu’elle te dit Madame Killough. Et non tu ne l’appelleras ni Fiona ni ma Reine car elle n’est ni l’un ni l’autre pour toi. Elle est ton employeur et tu es son employé. Et malgré ce que Sin ou Eamonn t’ont dit, les CDI, ça se casse d’une signature sur un contrat, qu’il soit de papier ou avec un genou posé. "Oui, je suis là, en face de vous et je pense que c’est une preuve de mon envie de travailler à vos côtés Madame Killough. " À ses côtés, pas sous ses ordres, pas sous sa couronne. Avec elle, avec eux, pour les aider et pas pour tuer.

Le dos qui se déplie, toi aussi tu avances un peu Roman, si elle veut jouer à qui a la plus grande, clairement, tu peux rentrer sans soucis dans la danse. Poignes qui se referment l’une contre l’autre, le sourire en coin est une réponse au sien. Elle t’intrigue, ce besoin inconditionnel de protéger les siens qu’importe si la ville explose tout autour. Tu as cette sensation au creux du myocarde que la chose en toi comprend et acquiesce face à cet amour familial, ce sauvetage obligatoire. " Je ne méprise pas votre famille, je méprise vos actions et les impacts autour. Et si je suis là, c’est pour cette raison." Tu te rappelles des explications de Sinead, des cours gratuits offerts dans ta cuisine, des livres lus, de tes questions stupides sur les réincarnations et les potentielles blessures. Mais tu ne mettras pas en danger la jolie rouquine en expliquant à sa Reine qu’elle t’a peut-être trop bien appris la mythologie. Il y a trop d’informations dans ta caboche Romàn, trop de zones d’ombres encore tout autour de toi mais aujourd’hui, il est temps de t’en servir. De montrer à la Reine que le Roi est d’abord humain. "Je ne viens pas ici en tant que… récurrence. Je viens ici avec mes compétences. Vous le savez peut-être, je suis chirurgien, spécialisé dans les urgences et les traumas. J’ai passé des années sur le terrain, en tant que capitaine dans l'US Army. J’ai sauvé beaucoup de vie." Légère pause dans le discours, elle est capable de parler sans respirer, toi non Romàn. "J’ai sauvé votre Sénéchal. Je sais que vous avez des… thaumaturges je crois, que c’est comme ça que vous soignez vos hommes en majorité. Mais j’ai cru comprendre que ces personnes meurent a p’tit feu en sauvant les vôtres. Moi je ne meurs pas quand je soigne."

La fixer, ne jamais la lâcher du regard, continuer même si tu sais que c’est peine perdue avec ce type de groupuscule. Tu n’aimes pas ces armes, tu n’aimes pas la guerre, tu n’aimes pas la mort. Mais tu es médecin, tu es obligé de vivre avec tout ça."Je ne peux pas sauver tout le monde, mon don n’a rien à voir avec la médecine mais je peux vous assurer qu’avec moi à vos côtés, vos hommes auront une chance de survivre même s’ils se prennent un éclair dans la tronche." Léger sourire, charmeur comme à tes habitudes. Tu ne peux pas t’en empêcher, tu sais que ça peut être un atout et que ça aide pour détendre l’atmosphère malgré le ping-pong qui vient de débuter. Mais tu n’es pas là pour vendre tes charmes Romàn, garde ça pour Sinead, y’a qu’elle qui a le droit de te voir sourire comme ça. "Je viens en tant que médecin de guerre pour essayer de vous aider. Je n’aime pas les mafias, mais j’aime l’humanité. Et dans vos rangs, à mes côtés, il y a des femmes et des hommes qui méritent d’être aidés. Et je s’rais là. Et même si vous ne voulez pas d’moi, j’serais toujours là, à l’hôpital, à sauver des vies. Même s’il s’agit de personnes qui ont tué, j’essayerais jusqu’à ce que je crève, d’aider tout ceux que je pourrais." Continuer ou t’arrêter, révéler le tout ou le dissimuler ? Tu n’es pas un menteur Romàn, t’as pas à avoir honte d’être ici pour une raison purement personnelle. Tu en as le droit avec tout ce que tu fous sur le bureau comme aide. "Et oui, je viens aussi ici pour comprendre ce que je suis. Mais Madame Killough, je suis humain avant tout, qu’importe le dieu en moi, je suis humain. Et je pense que c’est la principale raison qui fait que je suis parmi vous aujourd’hui. J’ai mes failles et mes qualités. Je ne sais pas ce que je suis mais je sais ce que je veux être. Je veux aider." Et arrêter ton discours ici Romàn. Les yeux pleins d'orages se sont calmés et ce sont les pupilles cérulines d'un Titan qui apparaissent. Un jour, il a lui-même tout offert à un Dieu du Ciel pour protéger sa famille et sauver tout ceux qu'il aimait. Mais aujourd'hui, c'est au tour du vassal de donner ce qu'il a de plus fort et de plus réel : son coeur et son humanité.
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In a coat of gold or a coat of red. - Dim 4 Nov - 9:15




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Septembre 2018, Downtown, Arcadia
@Romàn Falco

 


Et elle se méfie, Fiona. Parce que la guerre est partout dans l'ombre, et qu'elle ignore quelles facéties l'ennemi aurait pu lui envoyer. Sera-t-il traître à la couronne ? Les poignardera-t-il sur le champ de bataille ? Questions multiples qui rassurent et détruisent, confiance à moitié effacée par les ignominies récentes. Discours qui matérialise un point de vue qu'ils partagent, sans qu'elle n'en dise l'universalité. Respect de la vie qu'elle retrouve en lui et qui fait resurgir les convictions profondes, celles de vouloir avant tout sauver les siens. Et elle demeure silencieuse, quelques instants, et elle jauge la carne et le regard de pierre. Et elle inspire, et elle expire, et elle s'enflamme à l'intérieur. « J'admire votre métier, c'est une certitude. Mais vous n'êtes pas là pour un entretien d'embauche, être membre du Royaume ne signifie pas travailler pour lui. » Comment pourrait-il en être autrement ? Elle qui n'est bonne qu'à ôter la vie, lui qui n'est bon qu'à la retenir, ils sont complémentarité étrange. « Et je suis honorée que mes Sujets soient à vos yeux assez dignes d'obtenir tel intérêt de votre part. » Elle est sincère. A dire vrai, Fiona se demande parfois si elle a déjà menti. Ouvertement, volontairement. Et elle en doute. « Mais si chacun d'entre eux arpente le Royaume, c'est avant tout parce que chacun d'entre eux en partage les valeurs, les morales. Et si j'entend votre désir de sauver des vies, ce que j'admire profondément, j'ai à coeur que chaque personne ayant choisi de rejoindre le Royaume soit particulièrement fidèle à celles-ci. » Et si elle sait pertinemment que c'est avant tout pour les hommes de sa patrie qu'ils se battent, elle tient également à ce qu'ils luttent pour les mêmes causes. « Bien des hommes et bien des femmes méritent la vie, parmi nous. Mais il en est de même au sein d'autres Clans, d'autres familles. La vie est précieuse, peu importe devant qui on s'incline. »

Elle boit, savoure le goût si particulier de l'alcool qui ne lui brouille plus l'esprit. Et elle soutient le regard, n'hésite pas à lui sourire. Bien que telles discussions soient les moins affriolantes à son esprit, ces derniers jours. « Et si vous vous êtes incliné devant moi, et c'est bel et bien ce que vous avez fait, je veux en connaître les véritables raisons. Vous ne pouvez prétendre avoir rejoint le Royaume parce que certaines âmes qui l'arpentent sont dignes de rester en vie. » Car tous les Clans méritent tout autant la vie, car chacun d'entre eux, chaque être vivant, mérite de respirer. « Tous les hommes qui se sont agenouillés ici partagent les mêmes convictions, luttent pour elles, meurent pour elles. C'est pour elles qu'ils hurlent, qu'ils brandissent les armes, qu'ils se sacrifient. Lorsque nous nous sommes élevés, que nous avons pris le nom de Royaume, ce n'était pas là pour prétendre notre groupe supérieur, ni pour anéantir tout personnage désirant atteindre chacun d'entre nous, non. Nous l'avons fait parce que nous partagions des rêves, que nous voulions voir devenir réalité. Il en est de même aujourd'hui encore, et je refuse catégoriquement que l'un de mes Sujets ne partagent pas ces utopies, ou ne se batte pas pour elles. » Elle n'était pas née, à cette époque. Mais elle a partagé les souvenirs de l'ancien Roi, qui portait ceux de son prédécesseur. Ces souvenirs, ils sont siens, comme si elle les avait vécu. Et elle sourit, à son dernier trait. N'est-ce pas elle qui eut le même discours récemment ? Elle se rappelle chaque parole, chaque réponse. « Vous méprisez nos actions et les impacts qu'elles ont. » qu'elle cite, elle qui se met à sourire, un tantinet moqueuse, elle qui se fait davantage Déesse avec le temps qui file, qui ne se permet plus de dissimuler quoi que ce soit. « Vous ignorez absolument tout de ce que nous faisons, de pourquoi nous le faisons. Permettez-moi de douter de votre jugement, quelque peu hâtif, à mon sens. » Alors elle croise les bras, affaisse son corps sur la table, l'observe. « Allez-y, dîtes-moi ce que vous savez, ce que vous avez appris avant de venir ici pour prétendre agir à nos côtés. »


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In a coat of gold or a coat of red. - Dim 25 Nov - 15:48



Fiona & Romàn

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As long and sharp as yours.


REt tu l’écoutes Romàn, attentif à chaque mot utilisé, à sa façon de te parler, de t’expliquer ce que tu ne comprends pas. Tu ne te penses pas supérieur et encore moins au courant de tout. Tu apprends au fil des jours, tu comprends lentement ce monde qui vient de t’ouvrir ses portes avec fureur et violence. Il est vrai que mettre un pied dedans en te prenant un éclair en pleine gueule alors que les balles fusent tout autour n’est pas la meilleure des solutions mais elle a eu le mérite d’exister. Tu as été propulsé dans un univers qui tu ne comprends pas, toi qui a toujours tout su et tout maitrisé de ton existence. L’impression de se retrouver à l’hôpital quelques années auparavant, quand ta jambe était dysfonctionnelle et qu’on ne savait pas si tu remarcherais. L’impression de revenir en arrière, quand tu étais incapable de te calmer sans savoir si tu pourrais retourner sur le champ de bataille. Tu es comme un enfant face à cette Reine, qui apprend, qui écoute, qui répond sans tout comprendre et tout connaitre. Mais un enfant qui en a vu des guerres et qui sait pertinemment que malgré les envies nobles de chacun, ça ne se finit jamais bien. Qu’importe le vainqueur, c’est toujours les hommes qui perdent.  « Oui, je ne sais surement rien de ce que vous faites réellement et ne connais de vos projets que ce qu’on m’a dit. » Et ça te suffit Roman, tu en as assez vu pour savoir que ce n’est pas pour toi. Ce n’est pas le retrait de ces combats que tu prônes mais bien la neutralité. Tu veux agir comme tu le souhaites, sans aucune mafia à tes côtés. Tu veux réfléchir seul, choisir seul, sauver qui tu veux sans avoir à donner des comptes à une Reine, un Don ou un Commandante plus tard. Tu as retenu la leçon de Sinead, toutes ces mafias ont des rois tout en haut et rien que cette information t’exècre. 

Et cette fois-ci, tu te lèves, abandonnes le fauteuil et le rapprochement de vos deux corps et de vos deux façons de penser.  « Peut-être que je ne sais rien de ce vous faites réellement pour ces femmes et ces hommes et que j’ai tort mais… Madame Killough…» Souffler un bon coup, relever les prunelles océan et les ancrer dans celle de la rousse qui te rappelle fortement une autre du même tempérament.    « Je ne prétends pas être à vos côtés, c’est ce que je suis ou ce que j’étais en fonction de ce que vous croyez…. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez ni quel humain je suis ni quel dieu alors n’allez pas me dire que je prétend quelque chose alors que vous ne savez rien de moi. » La verbe est plate d’émotion, sans aucune colère. Tu te fiches bien de ce qu’elle pense de toi au fond et si elle veut ta tête, elle devra venir la chercher elle-même.   « Je dois vous laisser, j’ai une opération qui commence dans 30min. Comme je vous l’ai dis, je suis ici pour aider et sauver des gens, tout comme je le fais à l’hôpital.» La tête haute et les prunelles toujours droites, tu n’as que faire qu’elle te demande de rester, tu ne l’écouteras pas.  « Et ni vous, ni An Riocht, ni cette guerre ne passera en premier. Bonne journée Madame Killough.» Et ne pas attendre sa réponse ni sa réaction, ouvrir la porte et sortir de ce bureau qui te donne la nausée comme chaque mafia quand tu as compris leur implication dans la ville.  Ils se pensent rois, ils se croient au dessus des lois et en tant que médecin tu ne peux accepter que des hommes et des innocents crèvent sous leur impatience de tout gouverner. Dans ce monde de dieux, tu es peut-être un enfant qui apprend Romàn, mais dans le monde des hommes, tu as de la bouteille. Et tu ne te laisseras pas marcher sur les pieds par des divinités qui se pensent capables de piller ce monde auquel tu tiens tant et pour lequel tu donnerais ta vie si on te le demandait.

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