AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

I focus on the pain {PV}

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Mer 31 Oct - 23:15

I FOCUS ON THE PAIN __ NIAGARA & SAHARA
I hurt myself today. To see if I still feel. I focus on the pain.The only thing that's real. The needle tears a hole. The old familiar sting. Try to kill it all away. But I remember everything. What have I become.


Que l’espoir renaisse des cendres de la haine. Que les blessures puissent guérir avec le temps. Que les cicatrices, qui tordent les membres déchirés, cessent de marquer son cœur. Des prières absurdes qui persistent dans ses pensées. Un orphelin livré à lui-même, enfermé dans les mêmes schémas répétitifs sans le vouloir. Jour après jour, il se réveille dans ce qui semble être le fond d’un précipice. Se retrouve à faire le deuil d’une vie passée, qui lui réservait déjà son lot de malheurs. Incapable d’accepter la dure réalité, il utilise le déni comme stratégie de défense. Se laisse bercer par la douce voix d’une chimère cachée dans son esprit malheureux et solitaire. S’accroche à une étreinte potentielle comme à une bouée de sauvetage. Se laisse aller à des illusions qui lui permettent de réfréner temporairement la vague d’angoisse menaçant de le submerger. Le voile de détermination passe dans son regard et la folie du Kraken s’immisce dans chaque geste. Il fait le tour des squats les plus connus de la ville.

Part pour un long périple vers le sud, écumant la moindre taverne d’Arcadia, s’attardant dans les ruelles sordides, vides de toute population. Soulève une vieille trappe en bois perdue au beau milieu de détritus, de cadavres de bouteilles qui jonchent le sol. S'engouffre petit à petit dans un gouffre sombre, à la recherche de l’ange au caractère apaisant. Profite du rush d’adrénaline qui parcourt ses veines pour ravaler sa douleur morale. Malgré le danger évident, Sahara continue à errer dans cet endroit insalubre. Effectue des fouilles rapides et impatientes, à la recherche d’un indice quelconque. Toise quelques vieillards aux ongles noircis de crasse, aux vêtements déchirés et calcinés, qui croisent sa route, avec sa fermeté habituelle.  L’incarnation pure de la misère qui hante les rues arcadiennes. Tant de questions qui subsistent sans réponses. Il rumine ses sombres pensées, imagine les pires scénarios possibles. Les jours s’enchainent sans pourtant autant lui permettre de résoudre cette équation d’une complexité affolante.

Voilà que la barque du Kraken glisse silencieusement sur les eaux noirâtres, des milliers d’étoiles accrochées au ciel qui l’entoure. Sillonne les flots indomptables en direction du White Fangs. Une échelle de corde avec des échelons en bois dégringole alors à vive allure contre le flanc du navire. Le Kraken atteint le pont supérieur, un énorme poids sur la poitrine. Les traits marqués par la fatigue, comme s’il avait vécu de nombreuses mésaventures, Sahara s’adonne à une séance de méditation. Savoure le silence de mort qui règne à bord, le doux clapotis des vagues, la brise fraîche qui flotte dans l’air. Au bord de l’asphyxie, il ressent le besoin de mettre de l’ordre dans ses idées. De jouir d’un instant de solitude pour se réadapter à la vie un peu plus civilisée. Sa voix basse et autoritaire fait mourir les protestations indignées qui fusent de parts et d’autres, viennent marteler ses tympans et menacent de faire exploser sa cervelle de vieux grincheux incapable de laisser la mélancolie  et les souvenirs derrière lui. Il semble à mille lieux de toutes ces préoccupations routinières.

Prend conscience du manque qui déchire ses entrailles. Privé de Kheira à tout jamais, la petite fille qui lui avait fourni un repère solide depuis l’enfance. Celle qui dégageait un océan d’innocence et de fébrilité, et assommait tout le monde avec des jérémiades d’immature. Il affiche un faible sourire et ferme lentement les yeux. Comme s’il s’apprêtait à rendre son dernier souffle. Le Kraken se tient à l’écart de ce chaos qui règne en permanence. Se perd dans quelques douces rêveries, des images mentales tournoyant dans sa tête. Dans lesquelles il laisse sa langue mutine s’abreuver voracement des lippes entre-ouvertes. Ses doigts impatients parcourir Son épiderme, glisser délicatement contre l’échine dorsale du capitaine, incapable de contrôler les tremblements convulsifs de ses jambes. La frontière entre le réel et l’illusion affaiblie, alors qu’il en vient à ressentir Sa présence. Une vague de frissons le traversant de part en part au son de sa voix. « Je suis désolé d’être parti sans rien dire. Les mauvaises habitudes ont la dent dure ». Dit-il, les azurs en mouvement scrutant sans relâche l’horizon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Dim 4 Nov - 19:55



Pain
Sometimes we talk all night long, we don't shut up and when it's late we'll say we're still wide awake so ... We love to talk about how you'll come up to visit me and we'll rent a car and we'll drive upstate. It's affection always, You're gonna see it someday My attention for you Even if it's not what you need. It's affection always, You're gonna see it someday.
Un séjour sur la terre ferme parmi les déambulantes carnes bien trop engorgé de cette fadeur d'antan, celle réveillant les réminiscences de cette époque où l'équipage n'accueillait point les implacables courbes de ton vice-capitaine. Sahara dont la silhouette sillonnant fièrement le long du pont du White Fangs, écopait les innombrables balbutiements opulents de ce mécontentement flagellant sa mythique sévérité. Incessants râles demeurant pourtant essoufflés, l'effroi de son attrait si carnassier les estropiant ardemment. Et les journées s'écoulèrent incessamment, le temps ne s'attardant nullement sur ce vide gangrenant ton palpitant. Affre érigée de la subite et inattendue éclipse de Sahara. Âpre perte semblant s'adonner à hanter tes divagations nocturnes d'inquiétude, persuadé qu'un terrible malheur l'avait férocement accablé. Inavouable incitation à vous délaisser pour peut-être tenter de s'en extirper.

Ornementant ta cabine de ta présence, tes méninges s'ébouillantèrent de mille et une réflexions, désireuses de déceler le mystère de la fulgurante absence du kraken. De flamboyantes élucubrations qui la balafrèrent durant de longues minutes, fomentant cette douloureuse et crépitante migraine qui se reput voracement du bien-être de ton crâne. Une acrimonie si incendiaire que tes pensées s'aveulirent fugacement et que tu abandonnas ta pièce personnelle pour te galvaniser de la légèreté de la brise marine agrémentant les flots de cette crique accueillant généreusement l'arrimage du navire. Tes esquisses vagabondèrent à peine le long du pont que la vue des courbes du kraken t'aveugla subitement la rétine. Des retrouvailles si ferventes que ton esprit faillit se satisfaire de la réalité d'un mirage s'étant évertué à se parer de la carne de cette existence ayant écorché ton myocarde de sa distance si brutalement imposée.

Tes jambes cavalèrent lentement, t'emportant à ses côtés pour t'abreuver de sa proximité tant chérie de ton être. Petit prince autrefois esseulé que tu avais libéré de ses tourments, ta paume généreusement tendue ayant été fiévreusement empoignée de la sienne. Tes étendues dorsales s'affaissèrent contre le bord, ta pile plate engorgée de rhum lovée au creux de la poche en cuir de ta ceinture, exhibée du bout de tes phalanges et entrouverte pour inonder tes muqueuses de la saveur alcoolisée de son breuvage préservé. Les lichées dévalèrent langoureusement le long de ta gorge. Un délice dont tu te galvanisas goulûment avant que le récipient ne fut abandonné au creux de la paume de Sahara. Tes diamantines prunelles cascadèrent le long de son faciès, incapables de s'enliser au creux de leurs comparses entichées de l'abyssal manteau constellé de noctulescentes orbes enrobant désormais le firmament. Splendeur idyllique qui parvint finalement à happer ton attention, tes contemplations l'effritant avec ferveur.

Ce n'est pas grave. Je me doute bien que tu avais tes raisons pour partir aussi soudainement mais n'oublie pas de me prévenir la prochaine fois. Je me suis énormément inquiété à ton sujet. Quelque chose te ronge n'est-ce pas ? Tu veux en parler ?

Ton crâne pivota, tes prunelles se repaissant à nouveau des courbures de son visage tandis que ta paume s'éleva et qu'elle s'apposa doucereusement contre son épaule. Tendresse qui lui jaillit à la pulpe, destinée à lénifier Sahara de la sincérité de ton soutien. Ses tourments inavoués ne cessaient d'embraser tes chevaleresques élans, insatiablement désireux de le sauver de toutes les douloureuses plaies qui s'évertueraient à lui éroder les entrailles. Le vice-capitaine était le symbolisme de ce joyau dont l'afféterie si éclatante devait être préservée des ténèbres ravageant ce monde. Lui ayant épargné l'âpre torpeur de l'esclavagisme, terrible acrimonie ayant presque infiniment étiolé ta carne, tes ardeurs de le libérer de ses démons intérieurs te dévastaient dorénavant incessamment les tripes.

@Sahara Miles FT. Niagara || bby ♡♡♡





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Sam 10 Nov - 16:06

Les espoirs d’hier se sont dissous dans les désillusions d’aujourd’hui. Un château de cartes qui s’effondre sous l’impulsion d’une violente tornade, emportant avec lui monts et merveilles. Kheira ne contaminera plus personne avec sa joie de vivre, des sourires bienveillants toujours collés aux lèvres. Lui qui aurait tant souhaité replonger dans les vestiges d’un monde chimérique à la fois réconfortant et déraisonnable. Laisser ses azurs La dévisager avec tendresse. Confronté à Son absence, il est forcé de recouvrir d’un voile sombre les circonstances de Sa disparition. De laisser son regard se perdre sur des fauteuils vides. La douleur, les lamentations d’une âme déchirée, et les souvenirs le plient en deux. Le grondement lointain des explosions qui avaient lieu à Bagdad le frappe à l’arrière du crâne et il vit avec la malheureuse impression que les tourments les plus sombres le suivent sans cesse. Portant sa malédiction comme les martyrs portent leur croix. Il deviendra bientôt une coquille ville, un pantin sans âme. Le reflet de ce qu’il était autrefois. Coupant court aux pensées mélancoliques, il se laisse bercer par les effluves marins, aspirant un peu de calme et de sérénité. La respiration profonde et régulière. Les premiers rayons commençant à fendre la brume.

Il retourne à ses rêveries tortueuses. A la recherche d’un exutoire à la souffrance qu'il ressent dans sa chair et dans son cœur. Sentant à nouveau la brûlure aigue de l’impatience ravager son être. Le trouble se fait entendre dans sa voix, à Son arrivée. L’écho des fantasmes inassouvis. Niagara. L’éclat de lumière qui perce la pénombre. Qui laisse des relents de légèreté flotter dans l’air. Il jette cette sombre palette d’émotions négatives au fond de cet océan couleur poison. Une douce torpeur s’empare de lui. Forcé de se réfugier derrière une pure résignation. Submergé par un désir qui annihile toute autre volonté. Celui d’embrasser le corps de cet ange déchu, se perdre dans une source de beauté et de saveurs exquises, ensoleillées, qui ne doivent faire l’objet d’aucun gaspillage. Un éventail de tendresse et de fragilité qui vient frapper son univers de plein fouet. Il l’écoute attentivement, dans une expression proche de la vénération. L’adoration brillant également dans ses yeux ensommeillés, au contact de celui qui lui a montré le chemin de la délivrance. Alors qu’il dansait sur l’hymne du chaos. La culpabilité refoulée continuant de mordre sa chair, alors que ses derniers excès reviennent le hanter.

Il a laissé une vive douleur lui transpercer l’estomac. A rejoint ces terres abandonnées à leur triste sort, ce qui lui a valu une anesthésie générale. Un manquement à son devoir de sous capitaine, alors que le sérieux devrait être de rigueur. Alors que l’aura qui se dégage de Lui inspire confiance et confidences. Confronté trop longtemps aux effets de la solitude. Bouleversé par les évènements passés, il reste toujours sur ses gardes. Et sorti de sa réserve, il en tremble légèrement d’épouvante. « J’avais une sœur. Kheira. Je me suis accroché à l’infime espoir de la retrouver à Arcadia. J’ai fait fausse route ». Dit-il en aspirant une première gorgée du liquide ambré qui lui brûle agréablement la trachée  et lui déride le visage. Ressassant encore et toujours la même pensée. La raison lui souffle de s’arrêter. C’est peine perdue. Il serre les dents et essaye de se faire violence. Pétrifié à l’idée de perdre le contrôle en Sa présence. Préférant se cacher derrière un masque de maîtrise et d’intelligence. Il est si proche. Il pourrait presque sentir Son souffle chaud glisser sur son oreille. Un effleurement qui ferait naître des milliers de décharges sur sa peau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Ven 16 Nov - 22:30



Pain
Sometimes we talk all night long, we don't shut up and when it's late we'll say we're still wide awake so ... We love to talk about how you'll come up to visit me and we'll rent a car and we'll drive upstate. It's affection always, You're gonna see it someday My attention for you Even if it's not what you need. It's affection always, You're gonna see it someday.
Tes iris arpentaient doucereusement les orientales dunes ornementant son faciès, pulpeuses courbes princières finalement délaissées de tes contemplations qui s'entichèrent du crépusculaire manteau enrobant le firmament. Les confidences fleurirent d'entre ses lippes, tanguant lascivement à travers les airs. Une intimité dont tu t'abreuvas silencieusement, chacun de ses dires précieusement accueillis de tes tympans. Petit prince aux désirs inéluctablement assouvis de ton existence. Ton crâne pivota à son égard, le diamantin de tes prunelles s'évertuant à tenter de se délecter de ses océaniques comparses. Son aveu craquela néanmoins ton palpitant d'affliction, de ce vide qui l'éroda d'une abysse opulente de tourments. La possession d'une soeur était une plénitude à la saveur inconnue à ton être et pourtant, la lypémanie t'ensevelit ardemment tant tu avais déjà été accablé de l'âpreté de la perte d'une existence chérie. L'espoir de ce trépas ayant épargné la belle te flagella les entrailles, persuadé que sa vitalité n'était point essoufflée de maux.

C'est normal d'être inquiet et de faire tout son possible pour tenter de retrouver quelqu'un qui est vraiment important à nos yeux. Ne t'en fais pas, je suis certain qu'on va finir par la retrouver, ensemble.

Ultime dire qui fut savamment et subtilement auréolé d'insistance par tes soins, incapable d'abandonner Sahara à de dangereuses divagations destinées à déceler la carne flamboyante de ce similaire carmin ruisselant ferventement au creux des veines constellant son corium. Petit prince aveuglant de cette afféterie que tu préserverais jusqu'à ton ultime souffle expié. Une éclatante et affriolante esquisse se pavana le long de tes lippes. Éclat qui sembla se ternir doucereusement lorsque ta vue se heurta aux arabesques de ton vice-capitaine inondées de mille et une tensions. Tes courbes gangrenèrent la distance lovée entre vos deux êtres et tes bras s'échouèrent délicatement autour de sa taille, l'écrouant de leur étau suintant de réconfort tandis que le flanc gauche de ton crâne s'agglutina tendrement à celui opposé arboré de son confrère. Une étreinte engorgée de soutien entremêlé de sincérité, érigée du bout de tes esquisses, parant fiévreusement Sahara.

Je n'ai jamais eu de soeur mais je sais à quel point c'est douloureux de ne plus être aux côtés d'un être cher. Je remuerai terres et mers pour toi et chasserai ces tourments qui te rongent. Tu souviens-tu de l'endroit où vous vous êtes vus pour la dernière fois ?

Dévouement qui jaillit d'entre tes badigoinces effervescentes d'émoi, désireuses de panser les acrimonies érodant le myocarde du kraken. Le truculent crépuscule embrassant le firmament s'était finalement éclipsé, son évanescence balafrée de l'obscurité ravivée de noctulescentes orbes et tes arabesques se dérobèrent de la chasteté de votre embrassade, emportées au gré de ta vivace et efflorescente malice, un croissant teinté de coquinerie s'arrimant subitement au coin de tes lippes. Tes courbes culminèrent gracieusement le rebord du navire, rayonnantes d'un équilibre férocement maîtrisé tandis que ton épée fut brandie à l'égard de Sahara d'un adroit revers de paume. Mutine invitation à croiser vos émoulues lames, échange aiguisé destiné à effriter les tourments assaillant les pensées du kraken.

Un petit duel nocturne te tente t-il ? On s'est toujours affronté sous la chaleur intense du soleil mais jamais au clair de lune. Prenons des risques toi et moi ~

@Sahara Miles FT. Niagara || bby ♡♡♡





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Dim 18 Nov - 18:47

Frappé par Son aura protectrice et bienfaitrice, la lumière aveuglante qui encercle sa forteresse de solitude, il se dirige vers la porte de ses sentiments oubliés. Laisse tomber les épaisses et hautes murailles percées de remparts qui emprisonnent ses secrets impénétrables. Se laisse envelopper par un léger soupir de plénitude, qui l’empêche de dépérir avec lenteur. Niagara lui apporte une satisfaction éphémère. Lui donne l’illusion de reprendre son souffle et de contrôler les émotions qui se bousculent en lui à chaque seconde. L’unique point de repère, la boussole qui lève le voile sur les ombres du passé et qui l’empêche de perdre pieds.  « Je ne te remercierai jamais assez ». Le regard azur brillant faiblement de reconnaissance. Consumé par le sentiment de mériter la palme du plus grand imbécile ingrat de la planète, il continue de fixer froidement l’horizon. Il aimerait céder à toutes Ses supplications. Lui donner ce qu’il a de plus cher. Prévenir la survenue d’averses quasi imminentes. Balayer ses souvenirs morbides. Lui offrir l’antidote capable de résoudre tous ses problèmes. Niagara le surplombe de toute sa hauteur. Le Kraken lui voue une admiration sans bornes. Pour la bravoure dont il fait preuve. Il se damnerait corps et âme pour lui.

Il a changé sa vie, et ne rate jamais une occasion de manifester sa générosité. Fait en sorte que les effluves d'alcool s'enroulent autour des nerfs contractés de son cerveau et qu’il retrouve sa bulle de confort. Inconscient du danger qui l’entoure. De l’explosion incandescente qui saccage les entrailles palpitantes en plusieurs erres. Ignorant la frustration qui germe en lui. Croisse inlassablement jusqu’à contaminer les cellules nerveuses et les détruire à petit feu. Cette faim insatiable qui prend possession de lui et qu’il chercherait à assouvir par tous les moyens. Captivé par les légers frôlements des doigts glacés de son partenaire de cabine. Niagara trace des sillons étincelés, sans lui laisser la moindre chance de se soustraire à son étreinte. Le Kraken est incapable de s’accoutumer de sa présence. De caresser un rêve sans le vivre. De laisser à son corps fiévreux le soin d’attendre bien gentiment la suite des évènements. Il se détourne, peu à peu, de toutes les préoccupations qui le traversent jour et nuit, c’est vrai. Mais il se retrouve coincé dans cet espace hors du monde, corrompu par les vices d’allégresse et les plaisirs charnels inassouvis.

Il pourrait presque toucher le ciel, franchir les frontières et s’évader loin du labyrinthe de son entendement. Il en déglutit difficilement, la respiration lourde, difficile et saccadée. Il devrait mettre fin à ce cirque, il le sait pertinemment. Mais ce rapprochement, empli d’une fausse luxure, le fait trépigner d’impatience. Cette chaleur familière qui fourmille entre ses reins, cet incendie ravageur qui court dans ses veines, l’obligent à commettre l’irréparable. Ses dents s'enfoncent sans douceur dans sa lèvre inférieure. Et il reste interdit, durant un court laps de temps. Visiblement choqué par ses impulsions subites à demi refoulées, il le toise avec un air effaré. Accumule toute cette tension qui le déchire en morceaux. La gorge serrée, il a un mal fou à prononcer ses paroles. « Je l’ai vu pour la dernière fois à Bagdad ». Regarde autour de lui dans l’espoir de trouver une échappatoire. Eprouve un maigre soulagement à mesure que la distance les sépare. « J’espère que tu digères bien les défaites. J’ai reçu une formation intensive ». Ses lèvres s’étirent en un sourire carnassier. Il frappe, pare, et le tintement métallique de la lame retentit dans l’air glacé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Ven 30 Nov - 23:08



Pain
Sometimes we talk all night long, we don't shut up and when it's late we'll say we're still wide awake so ... We love to talk about how you'll come up to visit me and we'll rent a car and we'll drive upstate. It's affection always, You're gonna see it someday My attention for you Even if it's not what you need. It's affection always, You're gonna see it someday.
Bagdad, appellation qui s'extirpa douloureusement d'entre les lippes du kraken. Contrées qui n'avait jamais été délectées de ton existence quand bien même étais-tu trop souvent happé par mille et une odyssées. Terre natale de ton petit prince qui affriolait ton effervescente curiosité malgré les semblants de mélancolie qui le flagellèrent lorsque la nomination de la ville s'écoula d'entre ses lèvres. Et ce furent tes ardeurs compassionnelles qui incitèrent ton gravé à vocaliser cette invitation à son encontre. Duel au creux duquel s'entrecroiseraient les émoulues lames. La tranchante valse balbutia finalement, fendant avec vivacité les airs, ornementée de ces maints tintements exsudés des fracas des flancs des deux épées ferventement entichées de leur affrontement. Tes arabesques sillonnèrent la rambarde, truculentes d'une détonnante agilité, le bout de ton épée s'engorgeant de véhémence, assénant ses adroits coups et détournant avec subtilité les assauts du bellâtre. Le désir de le balafrer d'une ardente surprise irradia fugacement le creux de tes reins tandis qu'une esquisse embaumée de plénitude rayonna le long de tes lippes.

Tu parles pour toi n'est-ce pas ? ~

Ton épée fut subitement fiévreusement délaissée, propulsée du creux de ta paume pour se ruiner sur le ponton tandis que le croissant aliénant tes badigoinces s'écartela. Te phalanges s'échouèrent sur ses épaules, les écrouant de leur étau et tu pivotas les esquisses de l'homme, l'enlisant au creux d'une chute destinée à l'engouffrer parmi les écumes salées. Tu le rejoignis ardemment, ta carne plongeant parmi les profondeurs marines, t'y enlisant goulûment. Tes courbes glissèrent au gré des courants marins, ondulant lascivement, tes étendues dorsales frôlant doucereusement la surface. Siréniques mouvements qui s'effritèrent soudainement lorsque ton tronc émergea, les perles océaniques ruisselant lentement le long de ton épiderme tandis que ta cendrée soie capillaire fut affaissée vers l'arrière d'un bref revers. Tes iris vagabondèrent, caressant les flots de leurs sporadiques balayages pour se heurter à la pulpe de Sahara. Son féroce attrait envers les profondeurs marines s'était régulièrement exhibé au fil des années épuisées. Un royaume sous-marin dont il était le séduisant souverain et dont l'infinité semblait toujours lénifier ses moindres maux. Un ésotérisme ayant longtemps éveillé ton intrigue, sa nature monstrueuse certainement liée à une telle passion déchaînée.

Tu l'abandonnas finalement à sa quiétude, t'extirpant de l'immensité océanique pour arborer à nouveau le navire de ta présence. Tes accoutrements asphyxiés d'eau salée te collaient ferventement à la pulpe et tu te débarrassas de ta lactescente chemise à jabot pour l'écrouer de ta poigne et la soulager de ses aqueuses accumulations. Une salvation tissulaire qui la constella d'innombrables froissements, la nocturne brise qui se reput soudainement de ton épiderme, le conquérant d'une myriade de frissons. Et pourtant, tu ne te réfugias nullement au creux de la pétulance de ta cabine, patientant silencieusement le retour du petit prince.

@Sahara Miles FT. Niagara || bby ♡♡♡





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Dim 16 Déc - 16:37

Lutter l’un contre l’autre pour progresser. Se rapprocher d’un pas nonchalant. Repasser à l’assaut dans un hurlement de rage et de défi. Il incarne un valeureux combattant qui participe aux aventures les plus voluptueuses qui soient. D’un geste fluide, il contre une énième attaque et sa lame étincelante se déplace à toute vitesse. Déchirerait le ventre de l’assaillant s’il avait laissé transparaître des intentions macabres risquant d’engendrer de nouvelles vagues de tristesse et de nouvelles crises de violence. Un jeu de duel, élément indispensable et incontournable du décor. Les sabres qui finissent par heurter le sol dans un tintement mat et froid. Comme si le monde réel s’arrêtait, à la merci de ces coutumes de plaisir des plus fantasques, le Kraken a l’impression d’être envahi par un afflux de puissance absolument ahurissant, capable de faire plier le monde à sa simple volonté. Qu’aucune substance ne pourrait affaiblir son organisme. Son ancienne vie ayant aussi peu de consistance qu’un rêve lointain. Entraîné dans une spirale de sensualité qui ne semble plus avoir de limites. Le silence retombé sur la totalité de l’équipage, il se laisse bercer par le chuchotement des vagues et les plaintes silencieuses du vent de liberté qui glisse sur sa chair secrètement soumise aux désirs du capitaine.

Le sourire carnassier qu’affichent ses lèvres en dit long sur son envie de lester, quelque part au milieu de l’océan, à ses côtés. Il s’exile, dans les profondeurs magnifiques et mystérieuses, où le Kraken vit en parfaite harmonie dans une atmosphère qui susciterait l’angoisse et l’effroi chez des individus lambda, mais c’est dans cette aura sombre et tranquille qu’il évolue le mieux. D’un revers de main, il écarte les algues pendantes qui se dandinent et l’empêchent de discerner l’ombre de Son second, agité par les courants marins. S’étend son royaume, empli d’espèces aquatiques qui se dégourdissent les nageoires, de bijoux perdus tapis sous les rochers, d’épaves de navires, gigantesques fragments qui gorgent les eaux salés. A l’abri des discussions ennuyeuses, de la cruauté des hommes, les esprits aliénés suite à une lobotomie collective, il frôle le bonheur. Immergé dans son propre monde, il aimerait s’éloigner pour toujours de cet antre de désolation et de cette amplification sensorielle détestable qui surcharge son cerveau à la maturation accélérée, tournant sans cesse à pleine allure. Les muscles contractés au maximum, la vue trouble sous le manque d’oxygène, le paysage se met à tanguer autour de lui. Sahara se jette éperdument vers la surface.

La respiration bruyante et saccadée, il pose le pied sur le pont du navire. Le cœur loupe un battement avant de repartir à une vitesse anormalement rapide, la vision enchanteresse de Niagara et des morceaux de tissu ondulant autour de lui le précipitant dans un abîme de délices qu’il serait plus sage de refouler. « Viens ».  Une invitation qui prend tout son sens, alors qu’il s’imagine que ses tourments vont peut-être enfin prendre fin. Les vêtements lourds et trempés, les cheveux collés au visage, le froid qui se fait sentir jusqu’au plus profond de ses veines, le Kraken se dirige jusqu’à une porte en bois sculptée avec soin et rentre dans la cabine. La chemise négligemment jetée sur le sol, il ouvre un coffre massif à couvercle plat afin de satisfaire les besoins qui l’étouffent depuis que Niagara l’a délivré des chaînes qui l’emprisonnaient. Craignant de céder à la tentation de caresser sa peau à découvert, il attrape un drap de bain et commence lentement son exploration en dessinant chacun de ses muscles à l’aide du tissu. « Laisse-moi faire ». Son souffle vient chatouiller la nuque du second, ses lèvres taquines viennent s’enfouir dans le creux de son épaule, faisant naître une chaleur familière dans son bas-ventre. Son pou s’accélère, alors qu’il lâche finalement le drap pour presser la peau presque nue et ferme de Ses hanches.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
I focus on the pain {PV} Empty
I focus on the pain {PV} - Mar 5 Fév - 22:38



Pain
Sometimes we talk all night long, we don't shut up and when it's late we'll say we're still wide awake so ... We love to talk about how you'll come up to visit me and we'll rent a car and we'll drive upstate. It's affection always, You're gonna see it someday My attention for you Even if it's not what you need. It's affection always, You're gonna see it someday.
Eclipsées de l'étendue océanique, tes arabesques assujetties de la pesanteur de tes accoutrements asphyxiés d'eau, ornementaient silencieusement le navire. Débarrassés du bout de tes phalanges, ils furent exténués d'ineffables pressions destinées à extirper les aquatiques vestiges lovés au creux de leur tissulaire architecture. Ta solitude vrilla subitement lorsque l'essence du kraken balbutia également hors de l'eau, émergeant gracieusement pour arborer le ponton. Son gravé ricocha à travers les airs, érigeant une invitation à t'engouffrer au coeur de son sillage jusqu'à votre cabine personnelle. Une intimité que nulle autre présence ne pouvait effriter. T'insinuant à l'intérieur de la pièce, doucereuse escapade à la fraîcheur nocturne se repaissant férocement de ta carne, tes prunelles s'entichèrent de celle de Sahara qui se diligenta à s'emparer d'une serviette. Désireux de balafrer les gouttelettes ruisselant lascivement le long de ta pulpe, il la promena lentement le long de ton tronc, la pétulance du faiblard ouragan exsudé d'entre tes lippes caressant le flanc de ta nuque. Lénifiant réconfort qui incita tes prunelles à s'ostraciser du monde, tes paupières les encombrant délicatement. Et les narines du bellâtre s'enlisèrent soudainement au creux de ton épaule. Tendresse qui écartela tes lippes en un croissant rayonnant de plénitude jusqu'à ce que ses paumes s'éprirent brusquement de tes hanches dénudées. Aliénation qui médusa vivacement tes esquisses, une déglutition cascadant le long de tes muqueuses orales et l'organe pulsatif se parant progressivement de sthénie. Efflorescente panique dévastant tes entrailles que tu tentas d'entraver d'une contenance, l'espoir que Sahara ne témoigne point d'audace supplémentaire irradiant le creux de tes reins.  

Sahara ...

Murmure légèrement décoré d'écorchures tandis que tu rehaussas son menton du bout de tes phalanges, enlisant ainsi tes prunelles au creux des siennes. Une contemplation qui s'agrémenta de la craquelure de l'étreinte, ta silhouette virevoltant pour faire face au petit prince. La seule existence apte à affrioler cette inexplicable attirance à son égard, tanguant fiévreusement au sein de tes tripes. Ta paume se tendit à son encontre, s'accolant à sa mâchoire gauche pour la flageller d'une caressante et lente cavale, tes phalanges épousant goulûment sa musculature tandis que tes iris s'entichèrent de ses lèvres, ardentes et désirables. Un baiser qui aurait dû auparavant égayer la nuit éclot finalement, tes lippes se fracassant suavement à la commissure de leurs comparses. Une sensualité destinée à détourner l'attention de l'autre homme et à éviter d'énièmes égarements de ses paumes le long de tes courbes répugnées de la moindre intimité. Et lorsque vos badigoinces se descellèrent, tu voguas au loin pour enrober ton tronc de réchauffants habits avant de t'avachir parmi les draps du lit.    

Viens te reposer. Tu dois être également épuisé après une dure journée de labeur.

Et ta cadence myocardique s'adoucit peu à peu, la tension accumulée au sein de tes arabesques désormais évanescente tandis que les cauchemars relatant tes torpeurs d'antan n'eurent finalement point le temps d'assaillir ta conscience et de te submerger de douleur. La sérénade insufflée du doucereux clapotis maritime estropiant la coque du vaisseau t'engorgea davantage d'apaisement alors que ta paume écroua celle du kraken pour l'attirer sur le lit et accompagner tes côtés. Une ambiguë affection de ta part bourgeonna à nouveau, tes bras s'échouant autour de sa carne et ton faciès s'engouffrant au creux de sa nuque. Figé contre l'homme, tu te galvanisas de la pétulance auréolant son épiderme, suintée de chacun de ses pores, un soupir fuyant finalement tes lèvres.

@Sahara Miles FT. Niagara || bby ♡♡♡





Revenir en haut Aller en bas
I focus on the pain {PV} -

Revenir en haut Aller en bas

I focus on the pain {PV}

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» divines missions + focus chronologie
» Drink away the pain (zelda)
» Life is pain (au chocolat) (Alban & Mia)
» No pain, no gain (ft. alan kaneved)
» All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar)

Sauter vers: