AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Your alcohol to us will fall {PV}

 :: terminés
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Dim 4 Nov - 22:38

YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL __ MAJKEN & WOLFGANG
Piracy's a crime and crime doesn't pay. And we go home poor at the end of the day. But I'd  rather live my life in rags. Than be chained to a desk with a wife that's a hag. We live each day like there's nothing to lose. But a man has needs and that need is booze. They say all the best things in life are free. So give all your beer and your rum to me.


Vêtu d’un costume sombre à la coupe parfaite, la cravate parfaitement ajustée, Wolfgang se concentre sur sa pile de dossiers avec un sérieux solennel. Affalé dans son fauteuil de bureau en cuir noir, avec la désagréable impression de plonger dans un bain de médiocrité profond, il reste dubitatif. Passe en revue chaque phrase rédigée par la secrétaire, les sourcils arqués et la bouche entrouverte. Le désir maladif de perfection insatisfait. Cette forme d’intolérance, vis-à-vis de l’échec, faisant partie de sa façon de concevoir la vie. Irritant au point de rappeler inlassablement à ses subordonnées les erreurs commises les jours précédents. Il secoue la tête, agacé par ce lot d’absurdités. Les employés et leur cervelle en déperdition. Contemple son verre d’alcool à moitié vide,  avant de réaliser qu’une confrontation verbale sera plus à même de l’aider à lutter contre ses ruminations. Il tourne comme un lion en cage en marmonnant des paroles incompréhensibles. Chaque relent de légèreté lui faisant lâcher toute une flopée de jurons. Chaque manquement faisant bouillir son cerveau à l’intérieur de son crâne.

Ses discours moralisateurs et ses fichus idéaux faisant surgir de violentes migraines à tous ceux qui l’entourent. Des soupirs plaintifs s’échappent de sa bouche, alors que les ordres fusent, par téléphone.  « Joyce. Je veux vous voir dans mon bureau. Tout de suite ». Voilà qu’il l’accable avec un claquement de langue agacé. Il le toise, comme s’il s’agissait d’un intrus en train de pénétrer sur son territoire d’exception. Guette les traces de salissure, sur son tapis tout juste propre. Tyr éprouve une colère froide, mais Wolfgang reste plutôt maître de ses émotions. Il est hors de question de friser l’impolitesse. Il prend la peine d’afficher son sourire hautain, caché sous une couche d’hypocrisie qui met les nerfs du personnel à rude épreuve. « Il s’agit de votre rapport ». Commence-t-il d’un ton formel, avant de laisser couler son regard gourmand sur sa robe émeraude aux bordures argentées, qui moule parfaitement ses formes.

Wolfgang se fige. Contemple d’un air appréciateur sa beauté et sa grâce féminine, avant de s’humidifier rapidement les lèvres. « Tenons-nous s’en-là, pour cette fois. Quelle tenue élégante. Elle met vos jambes en valeur. Vous deviez faire attention. Elle pourrait éveiller l’appétit de bien des hommes ». L’homme d’affaires cligne des paupières le temps que sa vision floue se réajuste. Attrape la feuille machinalement, et hausse les épaules pour feindre l’indifférence. La porte claque, mais la tension flotte toujours dans l’atmosphère. Il reporte son attention sur son écran d’ordinateur. Consulte l’actualité, fait une rapide lecture des derniers messages. Sent la jalousie transpirer par tous les pores de sa peau. Plans diaboliques et coups bas sont les maîtres mots de son mariage. Vasilisa a sans doute l’intention d’éveiller les sens et de se plier aux requêtes sordides des abrutis qui lui lanceront un regard implorant. Elle a la fâcheuse habitude de déserter le nid conjugal. De faire monter une rage sourde en lui. Wolfgang tourne mécaniquement la clé dans la serrure. Refuse de rentrer chez lui bredouille.

Flâne dans les rues sombres et sordides de la ville. Plante une cigarette dans son bec, croyant à tort que la nicotine arrangera ses affaires. Prend le temps de contempler les imposantes bâtisses plus que centenaires, les allées fleuries, les escaliers en marbre. Se perd peu à peu dans de sinistres pensées avant d’atteindre le hall familier et d’adresser un salut cordial aux individus à l’éducation douteuse ravagés par l’aliénation, qui veillent encore à cette heure tardive. Majken. La bouffée d’oxygène qui lui redonne des couleurs. Wolfgang s’affale dans son canapé en poussant quelques soupirs de soulagement. Oublie sa défaite brûlante et ses minables tentatives qui pousseraient sa compagne à commettre l’irréparable. Retrouver une bulle de confort n’est pas pour lui déplaire. Il ne regrette en rien l’ambiance euphorique qui règne dans les bas quartiers. Les morceaux de jazz qui résonnent dans les bars branchés et viennent lui vriller les tympans. Ressent le besoin de baigner dans une atmosphère calme et paisible. « Un petit remontant me ferait du bien ». Lance-t-il en observant les alentours. A la recherche d’une bouteille qui contiendrait le liquide salvateur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Lun 5 Nov - 22:57


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


« Frappe ! Plus fort ! » Elle crie Mairead, comme pour se faire un peu plus entendre. Pas méchamment, loin de là. Rien à voir avec sa mère. Elle crie d’une manière stimulante, encourageante. Seulement Majken, elle ose pas. Elle ose pas se lacher et y aller franco. Elle sait pourtant que son amie n’est pas en sucre, mais sa force, elle ne la contrôle pas, et un mouvement un peu trop mal placé, ça peut partir bien vite. Ca lui est souvent arrivé de mettre la guerrière à terre, pas qu’elle ne soi pas contente, loin de là, la môme a encore tant à prendre. Mais la force dans ses muscles, dans chacun de ses gestes, elle est décuplée, depuis l’incident. Si décuplée, qu’elle surpasse celle de son amie. Pourtant, elle arrive à la parer parfois, en la prenant par surprise, ou par expérience, par stratégie. Mais la norvégienne le sent, c’est là, en elle. Ses réflexes sont plus aiguisés, son intuition en matière de combat éveillée. Rien à voir avec c qu’elle était. Pourtant, sa mère l’y avait mise au combat. D’abord la danse classique pour la rigueur, mais les sports de contact avaient fait leur apparition. Un calvaire pour la môme qui ne rêvait que de grands espaces et de se trouver n’importe où ailleurs, que coincée avec sa maternelle.
L’ironie du sort c’est depuis qu’elle a l’âme d’une valkyrie, la môme adore s’entrainer. Elle attend toujours avec impatience la prochaine séance avec Mairead. Elle attend de se faire mettre au sol et d’apprendre plus. Et aujourd’hui ne fait pas exception aux autres séances. Elle sue, et elle en chie.

Les muscles qui tirent déjà un peu, à peine, moins que si elle était humaine. Mais une douche lui fera du bien. La douche chaude, le plaisir après chaque séance. Sa salle de bain ressemble à un sauna, et bordel que ça fait du bien. Elle passe ses mains sur son visage, éteint l’eau avant d’attraper une serviette qu’elle noue autour de son corps. Elle reste un instant comme ça. Juste à errer, pas habillée, les cheveux humides. Trente minutes ou une heure. Peu importe. Elle finit par se sécher les cheveux, à moitié, les boucles blondes qui reprennent formes, et le corps désormais correctement couvert.

Ca frappe à la porte, rapidement, elle se lève, va ouvrir. Wolfgang. Sourire sur les lippes de la gamine. Ils sont rares ses sourires lorsque ses prunelles se posent sur un membre de la Bratva. Ils sont rares les sourires sincères. Mais lui… Elle saurait pas l’expliquer. Pourquoi lui, pourquoi autant. Pourquoi plus que les autres. Pourquoi il a du respect quand les autres, pour la plupart, n’obtiennent que de la suspicion. C’était dur pourtant, de se défaire de ses a priori, d’oublier la méfiance. Le sourire sur les lippes, elle s’approche, dépose un baiser sur sa joue avant de se reculer.

Installé dans le canapé, elle l’observe un moment, les mains sur les hanches. « Un petit remontant me ferait du bien » « Sale journée ? » elle finit par bouger, va dans l’un des placards du salon pour en sortir une bouteille de whisky. Jack Daniels, le classique, l’indémodable. Les verres attrapés, servis, elle en tend un à Wolfgang. « Tu m’expliques ? » une gorgée de son verre et elle le pose déjà sur la table basse, contourne le canapé pour venir derrière lui. Les doigts sur les tempes, elle masse délicatement. « Interdiction de raler, sinon j’te fous à terre. Et tu sais aussi bien que moi que je peux le faire. » qu’elle lache, le sourire en coin, pour le détendre un peu. et dans le pire des cas, y'a toujours la bouteille à descendre. Et la suivante.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Sam 10 Nov - 19:02

Wolfgang excelle lorsqu’il s’agit de rendre une situation risible. Il se montre sous un autre jour. Laisse sa protégée percer tous ses secrets. Sa voix suave et ses mots doucereux le défaire de cet horrible masque noir terrifiant porté en permanence. Tout en lui transpire la compassion et l’empathie, ce qui déclencherait l’hilarité générale. Un attendrissement hypocrite qui ne ferait que décupler la rage de son épouse. Il se laisse emporter par ces émotions nouvelles, comme à la recherche des traces de son humanité. Les douleurs intérieures qui la dévorent, causées par sa faute, lui donneraient presque la volonté d’embrasser une nouvelle existence. Ce soir, il laisse les traînées sanglantes derrière lui. Caresse l’espoir de rompre la solitude, un bref instant. De se débarrasser de la colère qui se niche quotidiennement dans ses entrailles et le marque au fer rouge. En sa présence, il redouble d’efforts pour réfréner ses vils désirs ainsi que ses élans agressifs. Elle a l’art de dévisager ses traits sévères et sans compromis. De percer l’obscurité qui l’entoure. Sans réussir à déceler des intentions très peu louables, la concernant. Plongé dans une bataille pour le pouvoir, il se comporte comme un imposteur médiocre qui abuse de sa crédulité du moment.

Abuserait de sa confiance dans l’espoir d’accroître sa puissance grâce à ses dons, pour anéantir quiconque pourrait lui faire de l’ombre, comme de vulgaires insectes. Se forger une réputation de barbare, aussi noir que le chaos, à la tête d’un clan que tout le monde redouterait. Il est pourtant forcé de reconnaître que plus le temps passe, plus son esprit est en proie aux doutes. Leur proximité y est probablement pour quelque chose. Frappée d’un désespoir absolu après avoir découvert les tenants et aboutissants, sous l’emprise de la rage et de la déception, elle en deviendrait distante. L’odeur musquée de la trahison emplissant ses narines. Des restes de culpabilité qui remontent à sa conscience vaseuse. Un voile sombre recouvre son esprit souffrant. Qu’elle serve ses ambitions ne serait pas pour lui déplaire, et il s’est forgé dans l’art de la manipulation. Il se laisse emporter par des vagues de paradoxes titanesques. Toutes les tentatives maladroites se soldent par des échecs. Il aimerait la protéger du monde extérieur. Faire fleurir des sourires sur ses lèvres. Et cette lueur sereine, cette douce chaleur sur sa joue, achèvent de le troubler. Le glaçon qu’il incarne ne bouge presque pas d’un cil.

Ce sont les relents d’alcool dans son haleine qui lui permettent de laisser l’air de la liberté fouetter son visage. De profiter entièrement de l’instant présent. De serrer les dents et de tirer parti de la moindre opportunité laissée à sa portée, comme il l’a toujours fait. « Une vie simple et monotone. Et le travail. L’incompétence est partout. A tous les niveaux de qualification ». Réplique-t-il le visage un peu dur et austère, en sirotant son énième verre de la journée. Sentant encore les lourdes chaînes du mariage greffées à ses poignets. La petite protégée parvient pourtant à le défaire de son impression de malaise diffus. Il laisse ses muscles se détendre, à son contact. Apprécie un court moment cette sensation de lâcher prise. Laisse un vague sentiment de plénitude l’envahir. Pas franchement adepte de ce type de contacts physiques, d’habitude, qui réveilleraient ses instincts primaires et l’empêcheraient de s’en tenir à ses plans initiaux. « Tu as des doigts de fée ». L’ironie de la situation ne lui échappe pas, et lui colle un sourire idiot sur le visage. « Ce quartier, il attire la basse zone. J’ai croisé quelques ratés peu fréquentables. Ils sortaient de chez toi ? ». Questionne-t-il, sous l’emprise de nouveaux instincts protecteurs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Jeu 15 Nov - 12:03


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


Wolfgang, un charme à faire tomber n’importe qui. Une élégance et une flegme sans égale, et le voilà devant sa porte, à espérer un break de la réalité. Juste eux deux, coupés du monde. Elle a jamais bien compris ce qui les liait vraiment. Le pourquoi du comment. Un avis similaire sur feu sa matriarche. Autre chose ? Une connexion quelconque, inexplicable qui les sort tous de leur routine. Elle se sent bien avec lui. Pas de méfiance, seulement une confiance inhabituelle. Un homme qui est venu la chercher après le décès de sa mère. Un homme qui s’est rapidement présenté en oreille attentive, compatissante, désormais devenu un véritable pilier dans sa vie. Elle se méfie pas Majken, elle se méfie plus. Peut-être qu’elle devrait. Peut-être qu’elle devrait pas se fier à ses bonnes manières, à son sourire en coin et son assurance à toute épreuve. Mais ça lui ferait trop mal de se rendre compte qu’elle s’est plantée. Puis on dit qu’une valkyrie qui perd un être cher, peu importe comment, ça l’anéanti. Ca brise le moral, ça tort les entrailles, et ça suspend les pouvoirs.
Non, Wolfgang ne la trahirait pas. Elle y croit.
Alors comme à chaque fois, elle le fait rentrer. Un cocon dans lequel il peut se réfugier, à toute heure du jour et de la nuit. Une norvégienne attentionnée, et un bar bien rempli. Le paradis.

« Une vie simple et monotone. Et le travail. L’incompétence est partout. A tous les niveaux de qualification » elle hausse un sourcil, se retenant de ne pas sourire. « Monotone, ta vie ? » elle a comme un doute. Depuis quand la vie des réincarnés était-elle simple et monotone ?! Plus encore pour un membre de la Bratva. Simple et monotone sont tout simplement deux adjectifs que Majken n’aurait jamais utilisé pour caractérisé Wolfgang. Le bout de ses doigts s’activent contre ses tempes, doucement, délicatement. Elle apprécie de le sentir se détendre entre ses mains. Wolfgang, habituellement froid, qui se réchauffe, doucement à son contact. « Rends la moins monotone si ça te pèse vraiment » qu’elle finit par ajouter, certaine qu’il en est capable. Il se relaxe un peu plus entre ses doigts, il lache prise, et elle continue ses mouvements. « Tu as des doigts de fée » elle peut pas s’empêcher de sourire, Majken. Elle a le sourire facile avec Wolfgang, sans franchement savoir pourquoi. « Je continue alors. » Seulement ses doigts descendent sur sa nuque. Les mêmes gestes doux, mais assez appuyés pour qu’ils aient une réelle efficacité. Elle veut continuer à le voir avec ce même sourire idiot sur les lèvres. Si certains le voyaient, ils ne le reconnaitraient pas. Un Wolfgang relaché, et souriant. Ce n’était pas une vision donnée à tout le monde. « Ce quartier, il attire la basse zone. J’ai croisé quelques ratés peu fréquentables. Ils sortaient de chez toi ? » elle se retient de ne pas lever les yeux au ciel, réellement amusée par ce que sa question laisse apparaitre : il tient à elle. Il tient à elle et sa sécurité l’inquiète. Le beau Nodievs aurait-il des faiblesses ? « et tu ferais quoi si c’était le cas ? » elle se rapproche, se penche, la tête légèrement posée sur son épaule, tournée, de manière à ce que ses lèvres soient près du creux de son oreille. « tu m’enfermerais dans une tour d’argent ? » en réalité, elle ne voit pas vraiment de quels ratés peu fréquentables il parle. Le quartier est plutôt calme, tournant doucement mais surement en quartier écolo, et donc friqué. Mais ça n’empêche pas certains jeunes de venir se poser par là pour dealer, ou juste passer le temps. Comme partout, il y a son lot d’indésirables. « Rassure toi, ils ne venaient pas d’ici. Mes fréquentations sont bien meilleures. » Ou presque. Tout dépend de sa définition de meilleur. « Qu’est ce que t’appelles des ratés peu fréquentables d’ailleurs. Quels sont tes critères ? » qu’elle demande en rigolant, avant de se redresser, mais passe par-dessus le dossier du canapé pour atterrir à côté de Wolfgang. Le verre de liquide ambré récupéré, elle le porte à ses lèvres, toute son attention tourné l’homme à ses côtés. Elle étend ses jambes par-dessus ses cuisses, prenant ses aises, et en se moquant légèrement de ce qu’il se pense des contacts physiques. S’il est là, c’est pour elle. Parce qu’elle lui change les idées. Parce qu’elle le change tout court.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Sam 17 Nov - 23:23

L’ambition démesurée laisse rapidement place à une honte viscérale. Les regrets le rattrapent et il aimerait s’étouffer avec sa propre salive. Refuse que la tristesse pétille au fond de ses yeux. Meurt d’envie de baisser sa garde, de se rapprocher physiquement de sa protégée pour l’étreindre de toutes ses forces. Mais les élans d’affection sont rarissimes, chez lui. Son orgueil, sa bulle de froideur difficile à percer, l’empêchent de faire correctement les choses. Il aimerait accomplir une bonne action et refermer ses plaies. Les laisser cicatriser sous ses yeux, et s’en satisfaire. L’aider à reprendre des couleurs, lutter contre l’envie de laisser les amas de poussière flotter dans l’air. Réparer les dommages causés. Se plier à ses exigences et effacer toutes les traces de ses méfaits. Archiver les vieux dossiers qui l’éloignent du territoire de paix et le confrontent aux effets de la solitude. Embrasser les paupières de la gamine endeuillée pour essuyer d’éventuels pleurs. La laisser croître en toute sérénité, sous sa coupe. Brillant de mille feux en cette saison de fraîcheur et de renouveau. Wolfgang s’apprêterait presque à mettre un terme à toute cette mascarade. Un équilibre fragile entre les puissances déchaînées et les résidus d’humanité qui le réduisent à néant. Et dans ses yeux, il voit l’innocence voilée qui l’implore.

Cette douleur qui lui ronge le cœur et qui lui rappelle régulièrement qu’il a du sang sur les mains. Il est difficile de nier la culpabilité désarmante qui l’assaille continuellement. Et si ses muscles sont de bois, comme figés ou lestés par d'énormes poids, il retrouve aussi un sentiment de plénitude et une délicieuse délivrance, à son contact. Libéré des  pluies de tirs, de la brutalité qui est pourtant sa seule raison d’être. Enfoncé dans une torpeur et un monde chimérique. Il prend plaisir à errer dans un univers à part, où l’on s’évade avec grand plaisir. Se laisse envelopper par la douce quiétude de la nuit. Goûte à chaque parcelle de bienveillance offerte. La tête rejetée en arrière, il sent ses nerfs se détendre sous ses doigts. La peur de perdre la face se terre au plus profond de ses entrailles. Les tensions latentes qui pourraient l’obliger à rebrousser chemin, tombent momentanément dans l’oubli. Un craquage digne des plus grands films à l’eau de rose. Qui déclencherait une nouvelle crise de cynisme et un pouffement de rire chez Vasilisa. Le moindre élan d’affection s’écrasant dorénavant contre un mur d’indifférence. La beauté de son âme corrompue avec le temps, et leurs rêves d’adolescents les plus purs ayant sombré dans les pires cauchemars.

Redonner un éclat brillant à sa vie monotone, rythmée par un déroulement routinier, lui a traversé l’esprit. Des soupirs d’aise et de contentement s’extirpant de ses lippes doucereuses, en réponse aux attentions fébriles que lui prodiguaient ses partenaires de coucherie. Le niveau d’adrénaline atteignant un seuil critique, la soif d’érotisme et de changement sommant d’être assouvie. Couvert d’une pellicule de sueur froide, il ne connaissait qu’une descente aux enfers après quelques heures de félicité. Prisonnier, le gouffre noir finissant par l’aspirer tout entier. « Qu’est-ce que tu suggères ? Je pourrais marcher sur les mains ! ». La voix légèrement claquante et ironique, il renonce à livrer un combat perdu d’avance. Refuse de disparaître en un éclair. Ressent le besoin viscéral de laisser sa possessivité engloutir son épouse. De renforcer l’emprise exercée sur elle. De laisser des chaînes retenir ses poignets et ses chevilles. Prêt à l’emprisonner comme Sa vulgaire chose. Il n’a pas l’habitude de prendre congés et de plier. Heureusement, le petit angelot est toujours présent pour lui filer un coup de main et chasser quelques vieux démons. Il trouve en elle une autre source d’apaisement. Sent son souffle chaud contre son oreille, et se concentre sur le contact tactile exercé.

Prend conscience du fait qu’il monopoliserait toute son énergie pour la protéger des regards indiscrets. Empêcher toute vague d’anxiété de déferler en elle. « J’entends déjà le déclic des menottes. Tu serais mignonne, avec les ongles noircis de crasse, les vêtements déchirés et calcinés ». Dit-il, un petit sourire moqueur au coin des lèvres, les yeux brillants de curiosité. Il est percé à jour. Son cerveau fourmille d’idées farfelues et extrêmes et il ne manque pas une occasion de marquer sa supériorité. Né avec une cuillère en argent dans la bouche. Convaincu que la chance se mérite. Qu’un dur travail, une volonté de fer, une tenue présentable, forcent le respect et l’admiration. « Je me fie beaucoup au compte en banque et à la démarche ». Il ajoute un clin d’œil très appuyé, affichant une expression figée dans la nonchalance. Avant d’amorcer un mouvement de recul avec la plus grande précaution, le regard indigné. Majken ayant la manie de se rapprocher dangereusement du monstre affamé et incontrôlable qu’il incarne. Il porte le verre de whisky à ses lèvres. « Tu devrais faire attention à ta consommation. Je vais avoir du mal à te gérer. Tu pourrais commettre une imprudence ». La panique qui referait presque surface. Qui le pousse à rester dans sa réserve. Majken lui inspirant un certain respect.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Lun 19 Nov - 15:41


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


Majken, môme tactile avec son entourage. Seulement son entourage. Elle se crispe et encaisse des mouvements de recul dès qu’une personne qu’elle ne connait pas ou peu initie un contact. Un calvaire quand, parfois, cette personne ne cherche à être qu’amicale. Elle veut vexer personne. Juste une éducation à la con. Une éducation qui a cherché à la couper de tout et de tout le monde, sauf de la Bratva et de sa génitrice. Une éducation qui a voulu effacer chaque souvenir de son père. Echec cuisant. Elle lui ressemble. Peut-être pas autant qu’avant, mais tout de même. Elle a gardé sa chaleur, malgré une certaine distance typiquement scandinave au premier abord. Mais elle a bien sa chaleur et cette envie d’étreindre les gens qui lui sont proches. Seulement avec Wolfgang, c’est différent. Plus délicat. Mais elle continue de s’imposer. Imposer ses manies, son toucher, sa proximité. Parce qu’elle en a besoin, et peut-être aussi parce qu’elle veut le voir s’ouvrir encore un peu plus. Alors elle continue de s’imposer comme il s’est imposé dans sa vie, quelques années plus tôt.

Et il se détend doucement entre ses doigts. Délicates attentions pour le détendre un pue. Pourquoi pas lui faire oublier le monde extérieur, le temps de quelques heures. Même une seule. Le bout de ses doigts continue de glisser, de ses temps à sa nuque, avec la même douceur. La même tendresse pour le déconnecter avec sa journée qui n’a pas semblé être de plus satisfaisante.  « Qu’est-ce que tu suggères ? Je pourrais marcher sur les mains ! » La môme éclate de rire avant de secouer la tête, même si d’où elle, il ne peut la voir. « C’est pas vraiment ce que j’avais en tête… » Elle s’arrête, grimace un léger instant. « J’sais pas bien ce que j’avais en tête mais pas un truc aussi… farfelu. » Marcher sur les mains… Même à Arcadia, il passerait pour un cinglé. Même ici, les gens le prendraient pour un mec bon à enfermer.

Penchée, la tête reposée sur son épaule, elle est bien curieuse de savoir ce qu’il ferait pour la protéger, pour la tenir à l’écart de ce monde extérieur parfois bien trop crade ou trop violent. La vérité, c’est qu’il est déjà trop tard. Le monde l’a bouffé et la recraché. Agression et renaissance au détour d’une ruelle pourrie. Mais elle est revenue plus forte, Majken. Pas complètement elle-même, un peu différente, une valkyrie en plus, mais sans aucun doute plus forte. Elle était là, enfouie, quelque part, cette force de caractère. Elle sommeillait, étouffée par une matriarche trop sévère et autoritaire. Qu’elle aurait aimé ça, Irina, de voir sa fille en soldat. Mais la guerrière divine, c’est avec la présence de l’homme que sa mère méprisait qu’elle se sent bien. C’est couvée par son regard, qu’elle se sent importante. « J’entends déjà le déclic des menottes. Tu serais mignonne, avec les ongles noircis de crasse, les vêtements déchirés et calcinés » elle grimace la môme. Non, l’idée ne l’attire pas. « Ew. J’suis pas Cendrillon. Moi qui pensais que tu me ferais vivre comme une princesse dans ma tour d’argent… » qu’elle lache, un sourire sur le coin des lèvres. En réalité, elle a bien eu des aspects de la vie de cendrillon. Pas la crasse et les fringues proches de souillons. Sa mère –et maintenant elle-même– disposait d’un compte en banque plus que fourni. Pas le ménage non plus. Mais obéir, constamment, sans rechigner, sans avoir son mot à dire. Ca, elle a connu. Mais ça restait dans des conditions toutes particulières. Rester la tête droite, ou la baissée, mais obéir. Continuer d’aller aux différentes séances de sport de combat et danse classique. La rigueur, clé de tout, qu’elle répétait. La môme avait toujours aimé la danse, mais pas dans ces conditions là. C’est peut-être pour ça qu’elle avait fini par atterrir dans ce cabaret, au Narcisse Enchainé. Un tout autre genre de danse. Débridé, sensuel, à attiser le creux de reins de clients qui étaient prêts à payer pour voir son corps sculpter se mouvoir. Sa mère a dû se retourner dans sa tombe. Tant mieux. « Je me fie beaucoup au compte en banque et à la démarche » « oh j'ai pas trop de soucis à me faire. Ma démarche te convient ? J'te vois d'ici en train de scruter chaque entrée dans mon appart'... » La blonde passe par-dessus la dossier et se retient de rire en voyant la réaction de Wolfgang. Le jour et la nuit. Lui, souvent dans la réserve avec sa protégée, alors qu’elle est tactile avec ceux qui lui sont proches. Et chacune de ses réactions l’amuse. Chaque crispation la fait sourire. « Tu devrais faire attention à ta consommation. Je vais avoir du mal à te gérer. Tu pourrais commettre une imprudence » elle fronce les sourcils en haussant les épaules. « C’est qu’un verre. Je me gère très bien. » qu’elle ajoute en souriant. En réalité, elle ne voit pas bien ce qu’il aurait du mal à gérer. Elle tenait plutôt bien l’alcool. Et si jamais, elle finissait dans un état pitoyable, il n’aurait qu’à la portée jusqu’à son lit. Et aucun mal là dedans, Majken était un poids plume. Mais sa dernière phrase tourne dans sa tête. une imprudence. Ce serait pas la première, sans doute pas la dernière. Curiosité éveillée, elle s’amuse à lever sa jambe devant les yeux de Wolfgang. « Une imprudence, tu dis ? » Elle descend le verre cul sec, tend le bras pour le reposer sur la table basse avant de venir s’asseoir à califourchon sur Wolfgang. Elle le fixe, incapable de cacher son amusement qui se lit sur le coin de ses lèvres. Mais elle semble l’observer, comme si la réponse et tous les secrets sur l’énigme qu’il est se trouvait au fond de ses prunelles. « Tu m’expliques ? Tu développes ? Ou je reste là… » qu’elle lache avec une innocence feinte. « C’est confortable. » Ses yeux clairs ancrés dans ceux du quadra, elle le cherche. Un peu. Elle s’amuse. De ses réactions et de ce qu’il lui dit pas. De ce qu’il dissimule et de ce qu’elle veut voir.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Dim 25 Nov - 15:56

Il s’éloigne avec plus d’insistance de ses idéaux et de cet égoïsme exacerbé qui s’est toujours immiscé dans ses chairs. Les racines sinueuses de la culpabilité s’extirpent du sol et emprisonnent son corps frêle, avec ce qu’il lui reste de sournoiserie. Détourné de ses objectifs principaux, alors qu’il pourrait aisément lui faire gober des tissus d’âneries grotesques sans que cela lui demande un effort surhumain. Manipulable à sa guise, elle est devenue la parfaite suiveuse. Presque forgée pour reproduire les faits et gestes de cette crapule dépourvue de foi et de limites. Il pourrait prendre un malin plaisir à tirer sur les ficelles de sa marionnette favorite. Pratiquement insensible à la détresse humaine. Lui qui laisse échapper un rire glacial en jetant un œil sur les joues ravagées par des sillons larmoyants. Imperméable aux discours moralisateurs et aux hurlements sinistres. Habitué à opter pour des tirades misogynes. A errer dans ce monde chaotique et sans espoir, une aura macabre se dégageant de lui et ayant éclaboussé sa personnalité. Ses sourires larges et naïfs ayant laissé place à des sourires torves accompagnés d’un soupçon de manipulation. Habitué à dévisager avec dédain. A privilégier l’ignorance qui est le meilleur des mépris, la distance dont il use en disant long sur son état d’esprit. A adopter toutes les attitudes possibles dans le but d’arriver à ses fins. Ne lâchant jamais l’affaire, descendant vers les sommets d’obsessions captivantes. Rongé par une ambition démesurée, souhaitant régner sur le pays tout entier. Ses airs de petit bourgeois tyrannique tapant sur le système de tous ceux qui l’entourent, qu’il nargue en agitant pratiquement des billets sous leur nez. Il ne pipe pas un mot, Wolfgang et tente en vain d’endiguer le flot de regrets qui pourrait le secouer.

Une pluralité de questions se fraye un passage dans son esprit. Trop d’interrogations. Trop de déboires engendrés par cette rencontre. Toute la tension accumulée pourrait le déchirer en morceaux et faire fondre ses os en bouillie. Pourtant, un souffle libérateur s’échappe involontairement de sa gorge. La protégée lui permet de se hisser hors du marasme dans lequel il est plongé. Elle réussit toujours à répandre une atmosphère de complaisance et de paix. Lui qui confierait des pouvoirs décisionnaires aux seigneurs des ténèbres, affectionnant leurs yeux luisants de tromperie et leur flexibilité. Qui crèverait en enfer ou verrait approcher le jour du jugement dernier. Il met son cerveau en pause, aucune grimace d’écœurement ne vient ravir ses lèvres. Il se permet un contact physique, difficilement. Laisse les mains de la jeune femme partir à la rencontre de sa nuque et maintenir son visage à proximité du sien. Une étrange clarté étincelante consumant son regard. Il lui adresse un clin d’œil complice. Continue, avec ses jérémiades immatures. Il ne peut pas tourner à son avantage le fait d’être en position d’infériorité, et malgré son égo qui est de la taille d’un terrain de foot, il utilise toutes les formes de railleries pitoyables de manière à la faire réagir. Pour faire apparaître de minces sourires sur ses lèvres. « Ce soir, c’est toi qui manifeste une maturité étonnante alors que je me comporte comme un gamin écervelé. Les rôles sont inversés. L’alcool ne me réussit plus ». Et voilà qu’il reprend presque pied avec la normalité. A croire que malgré cet air dur qu’il se donne, son innocence n’est pas complètement corrompue. Non, la petite protégée se leurrerait en croyant avoir éradiqué toute la vermine.

L’insolence puérile, l’ambivalence régnant toujours en maîtres, au fond. « Les princesses, ce n’est pas mon truc. Je sens encore l’étiquette de ‘la parfaite enflure’ me coller à la peau ». Avec un détachement feint, il accompagne ses petits piques d’un rire franc. Il est quand même forcé d’avouer qu’il porterait une main à son visage, pour la protéger des coups qu’ils pourraient lui infliger d’une seconde à l’autre. Capable de commettre des actes de violence et de possessivité. Surtout lorsqu’il s’agit des dames de la haute société, élégantes et raffinées. Il préserve la réputation familiale, le riche héritier suintant d’arrogance. « Pas mal. Tu me rappelles les ladies qui passent leurs journées dans les salons de thé ». Et voilà qu’elle multiplie les allusions implicites. En rajoute des couches. Ne prend même pas le soin d’attendre le moment idéal pour amorcer la bombe. Au bord du gouffre, elle ne pressent pas le danger qu’elle pourrait courir par sa faute. Il fixe le vide un certain temps, dans le but de se remettre les idées en place.

Sans grand succès. Il se fige à ses paroles et ses gestes, déglutit difficilement, la respiration laborieuse. Elle est probablement en train de se féliciter mentalement de sa provocation. Un simple rapprochement corporel qui aurait pu le faire frémir d’anticipation, dans d’autres circonstances. Lui qui part sans cesse tester ses talents de séduction. Il décline son invitation d’un ton sarcastique. « Pour commencer, te voir dégueuler sur mes chaussures en cuir pourrait aggraver ma propre irritabilité ».  Les épaules tendues à l’extrême. Des yeux d’une couleur froide. Une rigidité qui lui ressemble. Il ne mérite franchement pas la palme des plus gros imbéciles insatiables de la planète, ce soir là. Préfère se comporter comme quelqu’un de respectable dont les actes sont irréprochables, avec la jeune endeuillée. « Ensuite, tu joues avec le feu. Ça pourrait te coûter cher. Tu ne sais pas ce dont les hommes sont capables ». Il saisit son avant-bras dans le but de la retenir. La pousse du canapé, sans douceur.  « J’ai le double de ton âge. Si j’avais voulu mettre un terme à ma frustration, j’aurais opté pour le Red Lantern, ce soir . A quoi tu penses ? ». Dit-il, la moue lourde de reproches.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Jeu 29 Nov - 11:28


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


Le visage de poupée qui se fend d’un sourire heureux face à ce clin d’œil complice. Un sourire rassuré et rassurant face à cette proximité à laquelle il ne semble toujours pas habitué. Pourtant, c’est pas les tentatives qui manquent. Elle se retreint jamais. Elle reste pas à distance –physiquement- même si ça le crispe. Qu’il s’habitue, la môme ne changera. Trop bornée. Et trop habituée dans ses jeunes années, à une matriarche distante et froide pour vouloir continuer sur cette lancée. Il s’habituera. Elle brisera sa foutue carapace à mains nues s’il le faut. Elle s’y cognera si elle le doit. « Ce soir, c’est toi qui manifeste une maturité étonnante alors que je me comporte comme un gamin écervelé. Les rôles sont inversés. L’alcool ne me réussit plus » Rire cristallin qui s’échappe des lèvres charnues, l’œil rieur. « Ce soir ? J’ai toujours été la plus mature de nous deux. » A peine. Taquinerie balancée sans une once de sérieux.

« Les princesses, ce n’est pas mon truc. Je sens encore l’étiquette de ‘la parfaite enflure’ me coller à la peau » Le rire du quadra qui résonne et elle secoue légèrement la tête. Pourtant, elle préfère ça plutôt que le voir tirer une gueule de trois kilomètres de long. C’est peut-être elle. C’est peut-être l’alcool. Elle va sans doute s’assurer que son verre reste plein toute la soirée. Seulement elle fronce le nez, peu encline à se retrouver pleine de crasse, enchainée. « Pas avec moi. » Elle y croit. Il n’a jamais rien montré d’autre que de la sympathie à son égard. Pas toujours très démonstratif, mais elle le sent, là. Ca, et sa tendance à vouloir la protéger, du monde entier. Parfois même, il semblerait qu’il veuille la protéger de lui-même. Conneries. Elle se demande parfois ce qu’il ferait s’il la trouvait en mauvaise posture ? Saigner à blanc toutes les personnes au kilomètre à la ronde ? Aucune idée, mais elle sait pertinemment qu’il en est capable. « Pas mal. Tu me rappelles les ladies qui passent leurs journées dans les salons de thé » « Elles étaient sacrément inutiles quand même… » Pas sûre que ça soit un compliment… Majken, elle veut être plus que ça. Plus qu’une belle gueule. Plus qu’une danseuse gracieuse, qu’un corps qui réveille les instincts les plus primaires. Elle veut être plus qu’une tête bien remplie et que l’éducation qu’elle a reçu. Elle veut être tout ça à la fois. La force et la maladresse. L’ordre et le désordre. L’innocence et la séduction. Un joli mélange des deux ce soir, sans vraiment savoir au fond, si elle se prend au sérieux ou non.

Désormais assise sur lui, ses yeux clairs plantés dans ceux de Wolfgang, la môme sourit. Contraste saisissant face à la froideur qu’il affiche. Il est figé, respire à peine, difficilement. La réaction l’amuse, et elle continue de se demander ce qu’il essaie tant de retenir. Elle n’est que assise sur lui. Des pulsions qu’il refrène ? Pour elle ? De manière générale ? le flou total dans l’esprit de la gosse, et elle est bien déterminée à le savoir. Trop de contrôle lorsqu’il est avec elle, comme s’il avait peur qu’elle ne veut quelque chose, une part de lui. Elle aimerait le voir, comme il est habituellement, avec les autres. Pourtant, paradoxalement, y’a bien une facette qu’elle voit, que les autres n’ont pas. Lorsqu’il se détend doucement entre ses doigts, lorsqu’il laisse tomber le masque, un bref instant. Lorsqu’il oublie le monde extérieur, les problèmes, les tensions. Juste eux, dans une bulle, à l’abri du reste.  « Pour commencer, te voir dégueuler sur mes chaussures en cuir pourrait aggraver ma propre irritabilité » elle secoue doucement la tête, léger sourire sur les lippes malgré les yeux d’un bleu glacial qui la fixent. « Nope. T’as oublié que je ne suis pas malade et que je n’ai pas de gueule de bois ? » Par contre, elle pouvait bien être bourrée. Au bout d’un moment. Moins rapidement que les autres mais tout de même. Et ce n’était pas seulement dû à ses origines russes, norvégiennes ou irlandaises, mais bel et bien grâce à son statut pseudo divin de valkyrie. Elle reste là, sur lui, à attendre le reste des réponses alors qu’il se comporte comme un parfait gentleman. Majken, elle retient le sourire amusé qui menace de percer, au coin de ses lèvres. « Ensuite, tu joues avec le feu. Ça pourrait te coûter cher. Tu ne sais pas ce dont les hommes sont capables » Là ça l’intriguait, là ça l’intéresse. Elle a pas le temps de lui demander qu’il se saisit dans son avant-bras avant de la pousser sans douceur. La môme atterit comme un sac à patates à une extrémité du canapé, l’air faussement choqué. Au moins un peu. Sans doute une infime partie qui est authentique. « J’ai le double de ton âge. Si j’avais voulu mettre un terme à ma frustration, j’aurais opté pour le Red Lantern, ce soir . A quoi tu penses ? » Cette moue pleine de reproches, c’est à peine si elle arrive à bouder correctement. Ca l’empêche pas d’attraper le coussin à côté d’elle et lui envoie sans le moindre ménagement dans la tronche. « Ça, c’est pas un argument. Puis le Red Lantern… » elle lève les yeux au ciel, comme une gamine agacée. « c’est du déjà-vu. Elles sont fades… » qu’elle marmonne en repensant un instant au Narcisse Enchainé. Une autre ambiance, et pourtant, si un client pour les voir danser, elles le faisaient. Sans exception. Des mois et des mois passés entre ces murs. Certaines nuits à regretter, certaines à oublier. D’autres à s’oublier. « Puis ça veut dire quoi ‘ça pourrait te couter cher’ ? » elle a bras croisés contre la poitrine, plus fermée, boudeuse. Les pieds qui commencent à doucement pousser Wolfgang, un peu, puis légèrement plus fort. Plus pour l’agacer que pour réellement le bouger. « Pourquoi tu dis ça ? Y’a quoi, Wolfgang ? t‘es quoi ? Un monstre peut-être ? » les mots sortent, et elle ne le pense pas un seul instant. Froid, distant, peut-être manipulateur. Un monstre ? Jamais. Mais elle veut savoir. Pour ce qui est des hommes… Si, elle sait.  Trop peut-être. Plus qu’elle ne l’aurait voulu sans doute. Ou pas. Elle sait à quoi s’attendre. « tu vas faire quoi si je continue ? » Elle est moqueuse, un peu agacée. Il répond pas vraiment à ses questions.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Dim 2 Déc - 17:44

Les poings qui se serrent. Les joues qui virent au rose. L’expression de plus en plus mécontente. Il est habitué à tout encaisser sans trop broncher. Sans dépasser les limites, jusqu’à ce que les petites guerres se terminent. A tendance à attirer la haine et l’animosité. Incapable d’éteindre totalement le brasier qui le consumme, même s’il craque rarement, sous l’effet des paroles venimeuses. Il marque des temps d’arrêt, comme pour choisir ses mots avec soin, le visage plein de malveillance. Les contre-attaques ne se font jamais attendre. Elles jaillissent de l’ombre. Elles sont fourbes. Il s’adonne sans cesse à des jeux vicieux, dangereux et son cerveau ne répond pas toujours présent. Il ne se sacrifierait jamais pour la paix, même s’il le fallait. N’abandonnerait jamais sa vie pour en sauver des milliers d’autres. Il n’est pas un chevalier servant. Celui qui pourrait se lancer à la rescousse de pauvres âmes innocentes. Le citoyen modèle n’existe plus. Il est mort depuis très longtemps. Il abandonnerait un enfant à son propre sort. Pour continuer à marcher dans cet environnement austère et parsemé de paillettes.  Majken, elle est incapable de comprendre qu’il la berne depuis plusieurs années déjà, la connerie humaine risquant de lui arracher un sourire victorieux tôt ou tard.

Elle devrait laisser éclater ses émotions en un hurlement sonore et le traiter de tous les noms d’oiseaux. Lui faire vivre des humiliations et des bousculades, jour après jour, à la manière de Vasilisa. Sans savoir jusqu’où sa colère pourrait la mener. Installée confortablement dans le canapé, elle plonge dans une douce somnolence. Ses balles sont tirées avec soin. Déchirent les cuisses d’une pluralité de victimes, dans l’indifférence générale. Majken s’immobiliserait, face aux spectacles de désastre qui se joueraient devant ses yeux. Des suppositions ennuyeuses qui le feraient presque grogner de rage et qui lui donnerait envie d’arracher son épiderme. Pris d’une folie subite, il donnerait un coup de pied dans les débris de la première chaise qui croiserait son chemin. Il a le pouvoir d’endormir les gens. D’aspirer la pûreté et la douceur infantile qui émane de Majken. Lui ingurgitant un poison qu’il est incapable d’extraire. Ses idées seront beaucoup plus claires, une fois qu’elle sera libérée de ses griffes. Si seulement. Il ne peut pas se débarrasser de cet égoïsme et de cette inconsistance qui habitent les profondeurs de Son âme. Révéler ses intentions retournerait le couteau dans la plaie. « Pas suffisamment mature pour réaliser de quel bois je me chauffe ». Répond t-il dans une demi-vérité.

Plissant les yeux dans un air soupçonneux. Observé sous toutes les coutures, la brûlure de la honte resserrant chaque pore de sa peau. Lui qui, d’ordinaire, n’accorderait pas d’importance à ce genre de futilités. Ses propres insinuations malsaines faisant réapparaître son aura protectrice. Réduit à l’état de tigre, qui aiguise sans cesse ses griffes avant de passer à l’attaque. Il pourrait contempler son œuvre, une lueur perverse passant dans ses yeux. Mais les regrets le rattrapent, lorsqu’il l’imagine lui jeter des regards inquiets et accusateurs. Un drame est en train de se produire, mais il est incapable d’effectuer le moindre mouvement. Tous ses membres sont touchés par une paralysie brutale. A croire que la petite protégée cherche délibérément à appuyer sur ses points sensibles. Il devrait la descendre en flèches comme toutes les autres et observer son travail d’un œil critique. Laisser gambader ses azurs sur le galbe de sa poitrine, sa peau douce, rougie et marquée par les traitements infligés, la courbe de sa nuque. Déposer une ligne de baisers sur son ventre, descendant dans une lenteur presque criminelle. Réclamer son dû, dans un coup de rein sec et puissant. Redorer son égo et agir à sa guise, à la manière des ivrognes qui foulent le sol du Red Lantern d’un pas pressé.

A cette pensée, un tremblement court le long de son échine. Des frémissements d’effroi se répandent dans tous ses membres. Il trouve encore le moyen de prendre la défense de cette gamine. « Seulement lorsqu’elles faisaient l’étoile de mer ». Un sourire malicieux sur le visage, il passe sa langue sur ses lèvres asséchées et sirote une gorgée. Cherche à couper court à cette ambiance embarrassante. « Il y a au moins un avantage à être morte ». Wolfgang hausse les épaules en prenant un air fataliste. Prend une voix glaciale qui aurait pu donner des sueurs froides au plus grand des trouillards. L’oxygène se fait de plus en plus rare dans ses poumons. Il ne peut pas passer outre son état de rage et de confusion. Il se sent souillé, alors que Majken s’agenouille sur lui. Dans la poussière et la crasse engendrées par leurs vices. Dans un mouvement de bassin instinctif, il pourrait capturer son corps. Ou rompre le charme et la dégager de son emprise, une montée de venin brûlant le fond de sa gorge. Pour son bien, il préfère incarner la pourriture qui serait capable de cracher sur la carcasse de ses victimes. Habituellement, les sujets de conversation ne manquent pas.

Paralysé par l’appréhension, suite à cette altercation, il ne décroche pas un mot. Secoué par ce retournement de situation, les yeux arrondis de surprise. Il sent le coussin lui fouetter légèrement le visage. Frotte ses tempes de ses doigts endoloris. « … ». Des réflexions maladives qui lui donnent l’envie de se fracasser la tête contre un mur dans le but d’expulser ce sentiment de dépravation qui l’accablerait presque. « Si tu pousses un peu trop le vice, je pourrais difficilement t’épargner. Les regrets referaient surface. Tu serais peut être même dans l’incapacité de marcher durant plusieurs jours. Ma femme pourrait en témoigner ». Utiliser l’humour, comme les restes du puissant tranquillisant qui ne disparait pas de leur organisme –le whisky-. Retenir un ricanement froid, lorsque les micro coups de pieds fusent. Trop faiblards pour qu'une douleur perceptible engourdisse ses membres. Suffisants pour qu'une grimace d’agacement apparaisse furtivement sur son visage. « Putain mais qu'est-ce que tu cherches ? Tu deviens cinglée ! ». La tête à l’envers, la perception brouillée. Il aurait préféré replonger dans des atmosphères chimériques bien particulières aux côtés de la petite protégée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Lun 3 Déc - 21:05


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


« Pas suffisamment mature pour réaliser de quel bois je me chauffe » Elle lève les yeux au ciel, en se demandant jusqu’à quel point il la prend pour une gamine, et une petite chose fragile. Parfois enfantine, certes, peut-être même un peu naïve, elle l’a toujours su. Mais pas sans ressource, plus non plus, du genre à se laisser marcher sur les pieds. Cette époque est bel et bien révolu, malgré son attrait certain pour les relations quelques peu malsaines et peu conventionnels. « C’est mignon comme t’as l’air de me penser complètement sans défense. » Et en réalité, parfois ça l’agace, qu’on la croit incapable de gérer quoique ce soit. Un coup de sang, une colère, ou les démons de chacun. La môme a changé, malgré elle. Des années à se faire endurcir sans le vouloir, une mort inopinée, et une créature qui a élu domicile dans son corps. Ca changerait n’importe qui. Seulement Wolfgang n’a jamais eu l’occasion de voir vraiment la valkyrie prendre le dessus. Il n’a jamais eu l’occasion de voir la norvégienne s’énerver. De la voir lacher prise, de laisser volontairement les commandes, à l’autre, de se laisser gagner, par cette soif de violence, parfois de sang, qui sommeil maintenant jusqu’au plus profond de son corps. Les valkyries… Tantôt sages, tantôt violentes et guerrières.

« Seulement lorsqu’elles faisaient l’étoile de mer » « rien que pour cette raison t'aurais dû aller ailleurs. » non, majken voit pas ce qu'il y trouve. Peut-être agréables à regarder, toutes sur le même modèle, mais y'a pas de charme. Juste une maison close. Et pas franchement toutes consentantes non plus. Elle avait toujours trouvé le Narcisse Enchainé bien plus exquis. Certes, ça n’avait rien d’une maison close, et c’est sans doute pour ça qu’elle trouvait le lieu plus agréable. L’endroit était glauque, et malgré les services qu’offraient les filles, Majken ne comprenait pas qu’on puisse s’en contenter. Le Narcisse Enchainé n’avait pas à rougir. Loin de là. Encore maintenant, la môme était prête à défendre son ancien boulot. Lieu où se retrouvaient les esprits obscènes, les âmes en guise de cette douceur un peu perverse, presque interdite. Les filles dansaient, armées de leurs charmes. Celui qui brillait au fond de leur regard ou celui qu’elle provoquait à l’aide de leurs courbes. Les danses lubriques allaient bon train. Tant enflammées, tantôt langoureuse, de quoi déclencher des brasiers. Majken avait maitrisé l’exercice à la perfection. Elle avait dérapé aussi. Laissant la danse lubrique se concrétiser dans une danse bien plus passionnée. Pas de barrières. Des corps nus, des esprits échauffés, rythmés par une mélodie envoutante. Et la norvégienne ne peut que se demander combien de soirées il y a passer. Combien de soirée il a passé entre les cuisses de ces filles, et si, ne serait-ce qu’une fois, il avait gouté au plaisir du cabaret. « Il y a au moins un avantage à être morte » elle tourne subitement la tête vers lui avant de lui grimper dessus. « Ca, t’étais pas obligé de me le rappeler. Clairement pas mes meilleurs souvenirs. » Mais il a raison, au moins trouver un avantage à cette… condition. Ca, et ses nouveaux pouvoirs. Ses nouvelles capacités, celles qui la rendent tant convoitée. Seulement, elle se souvient. Elle se souvient par flash de cette nuit où elle a été agressée. Elle se souvient de la lame qui s’enfonçait dans son flan. Elle se souvient des rires, et du regard un peu paniqué du second. Lui non plus, il avait sans doute pas imaginé ça. Pourtant, elle lui en veut pas à Wolfgang, d’évoquer ce souvenir là. Après tout, la perche était tendue, et surtout… Elle se complait bien dans ce nouveau jeu. Puis c’est comme si elle avait été un jour capable de lui en vouloir pour quoique ce soit. La môme a des œillères quand il s’agit de Wolfgang. Elle sait que c’est pas un ange, elle sait qu’il y a ce truc, qu’il se retient de lui montrer, qu’il se retient de lacher. Mais elle continue se laisser bercer par son sourire charmeur et son regard enjôleur. Ils sont bien agréables. Ils lui disent ce qu’elle veut entendre. Elle pensait pas le trouver là, son semblant de paix, caché dans la carcasse d’un membre de la Bratva. Elle se laisser bercer par ce qu’elle y voit. Ou ce qu’elle pense y voir.

Assise sur ses cuisses dans une position plus qu’ambigue, il suffirait d’un seul mouvement pour la dégager. Ou la coincer. Elle sait qu’elle joue avec ses nerfs. Avec sa patience, et ce qu’il retient, au fond de lui. Ce truc sur lequel elle veut foutre le doigt et qu’il ne cesse de repousser. Rien à faire. La môme se fait bouger sur le côté. Le cul qui atterrit dans un coin du canapé, elle marmonne, boude comme une enfant. Elle lui fait comprendre que ça lui va pas. Qu’à moitié sérieuse. Le coussin qui lui atterrit dans le visage. Pas une once d’excuse sur celui de la blonde. «  … Si tu pousses un peu trop le vice, je pourrais difficilement t’épargner. Les regrets referaient surface. Tu serais peut être même dans l’incapacité de marcher durant plusieurs jours. Ma femme pourrait en témoigner » Elle hausse un sourcil, pas certaine de vouloir savoir comment ça se passe avec sa femme… Et pas franchement sur non plus de comment elle se sent à ce propos. « J’vais rien demander du tout à ta femme. » qu’elle lâche, avec une certaine écœurée. Pourtant, un bref instant, y’a l’esprit qui divague, l’esprit qui s’échappe. Les pensées qui s’évadent. Imagine quelques secondes, les lippes de wolfgang glisser le long de sa nuque. Son souffle sur son épiderme, de de son dos à son cou. DE la courbure de seins au creux de son bas ventre. Putain. Un frisson qui lui parcourt l’échine avant d’être sortie de ses divagations. « Putain mais qu’est ce que tu cherches ? Tu deviens cinglée ! » Elle se stoppe d’un coup  dans ces coups ridicules, avant d’en asséner un, plus fort, sans se soucier une seconde de sa force. S’il voulait la vexer, il avait réussi. Le visage est fermé, plus de moue enfantine sur ses traits de poupée. C’est comme si en quelques secondes, elle n’avait plus rien d’une enfant. Le sérieux d’une femme un peu blessée, le regard aussi froid que les températures de ses terres natales. Pourtant, face à lui, c’est qu’elle se sent encore comme une môme, celle qu’il cherche malgré tout à protéger. Alors elle se lève, s’approche, glisse ses doigts autour du menton de Wolfgang. « J’suis pas cinglée. » qu’elle murmure avant de s’écarter, attrapant la bouteille de whisky de la table basse. « Mais apparemment j’suis juste pas assez bien pour Monsieur Nodievs. » le sourire qui transparait sur ses lèvres avant de poser ses lèvres sur la bouteille est presque ironique. Ca lui ressemble pas à Majken. Elle est pas non plus vexée très souvent. Au fond, elle sait même pas pourquoi elle l’est, pourquoi ça la touche autant.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Dim 16 Déc - 19:10

Tâcher de suivre le mouvement en attendant de recoller les morceaux devrait être le chemin à emprunter. Mais Wolfgang n’est pas un adepte des réconciliations mielleuses. Les vieux schémas se répètent continuellement. Alors qu’un géniteur impitoyable, froid, sans cœur s’est infiltré dans sa vie, il n’a pas réfléchi à deux fois avant de suivre sa trace. Pourtant, la peur s’est insinuée régulièrement dans leurs rangs, devant ces attaques soudaines, injustes, surgies sur leurs arrières non protégées. Tyr s'engage aussi promptement que la foudre dans des tempêtes et se lance furieusement à son tour dans des batailles injustifiées. Il a hérité des traits sévères d’Elfriede Nodievs. S’en donne littéralement à cœur joie, en rabaissant et en humiliant ses subordonnés avec un plaisir sadique, sous les ricanements de ses lèches-bottes, et l’indifférence totale de quelques pourritures qui sont faites du même bois. A croire que son arrogance le poursuivra jusque dans son cercueil. Affirmé dans ses choix, aussi catégorique que ses aïeuls, il sent le souffle glacé du serpent venimeux incarné par son paternel se répandre sur sa peau. Des tendances sociopathes qui ne lui ressemblent guère, en la présence de Majken. Mais il n’a jamais réussi à tirer des leçons de son enfance malheureuse, à bien des égards. Témoigner le respect qui est dû aux personnes qui lui tendent la main. Accomplir des vraies bonnes actions, désintéressées, en refermant leurs plaies.

Avec la protégée, il s’apprête à baisser sa garde plus qu’il ne le devrait, en lui permettant de l’apprivoiser comme on apprivoise un animal sauvage qui refuse de se laisser approcher. Est parfois tenté de laisser les ombres fanées derrière lui. Avant de commettre une erreur monumentale et de refaire machine arrière. Enchainé aux vestiges d’un passé révolu, aussi douloureux qu’apaisant. « Je n’ai pas dit sans défenses. Insouciante serait plus approprié ». Il la toise d’un air supérieur, sûr de sa réponse. Incertain, quant à sa capacité de réfréner les pulsions qui lui dévorent les entrailles. Les nerfs tendus à l’extrême, écrasé par le peu de conscience qu’il lui reste, Wolfgang refuse de blesser la gamine davantage. Hésite à reprendre sa route en accélérant le pas, le regard fuyant. Il préférerait garder une certaine distance afin de ne pas lui vivre des mésaventures. La délicatesse derrière le sarcasme, la frayeur derrière la raillerie, le désarroi derrière la rigueur. Si Elfriede avait connaissance de cette scène, il essaierait d’extraire ses boyaux dans le but de lui faire bouffer. Wolfgang laisse ses faiblesses prendre le pas sur ses désirs de domination. Ne dit-on pas que le pouvoir des hommes passe par la langue des femmes ? A bien y réfléchir, elles ont toujours incarné l’ingrédient susceptible de déclencher des explosions nocives et de réparer ses failles narcissiques les plus profondes.

Incapable de se détacher des terrestres plaisirs où sans discrétion son appétit le plonge. Tous les sens régulièrement  en éveil, à l’affut d’un voyage dans le monde de l’érotisme. « Il n’est pas trop tard ». Les yeux écarquillés et le teint blême, manifestement mécontent de la tournure qu’a pris la conversation, il mord la langue pour s’auto punir. Le projet de se laisser maltraiter jusqu’à ce que son corps soit recouvert de brûlures pourrait presque lui tenir à cœur. Majken a l’art de pousser le vice et de mettre à mal toutes ses bonnes résolutions. Il respecterait presque sa vraie nature de bête. Lui et ses remarques qui glacent le sang. Une moue contrariée déforme son visage fin et délicat, la rendant adorable. « Je suis désolé. Les choses se seraient passées autrement, si j’avais été présent ». Se jeter dans la gueule du loup pour permettre à la gamine de s’échapper. Une attention admirable. L’ambitieux qu’il incarne joue habilement sur la fine ligne entre la manipulation et la sincérité. La situation dégénère, et il retrouve sa répartie. A défaut de ses douces langueurs. Il n’a plus l’âge pour ce genre d’enfantillage. Elle lui donne le tournis, en gigotant dans tous les sens. Un rictus figé sur le visage, alors qu’elle porte le coup final. Son cœur se transformerait presque en glaçon, et pour cause, elle le pousse à s’ouvrir à des plaisirs exquis et interdits.  A l’art d’envoyer des signaux à son cerveau, pour le stimuler sensuellement. S'abaisser à des actes vils et dégradants noircirait le coin de ses petites prunelles. Il refuse que sa démence s’immisce dans le système nerveux de la protégée, ou la mette en danger physiquement. « Tu mérites surtout mieux, Majken ». Répond le vilain petit canard.  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Mar 18 Déc - 16:04


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


« Je n’ai pas dit sans défenses. Insouciante serait plus approprié » air supérieur sur le visage et elle lève d’autant plus les yeux au ciel. Insouciante… Faut le dire vite. Il ne lui a jamais montré quoique ce soit le concernant dont elle devrait se méfier. Jamais. Non, à ses yeux, aucune raison d’être sur ses gardes ou de devoir faire attention à ses gestes ou à ce qu’elle dit. Aucune raison de se restreindre ou de marcher sur des œufs. Ou peut-être bien qu’elle aimerait voir ça. Peut-être bien qu’elle aimerait le voir se lacher complètement. Voir le vrai Wolfgang. Sans aucun contrôle. Parce qu’elle ne se fait pas d’idée. C’est pas le Prince Charmant. Pas non plus un Saint. Sa vison des membres de la Bratva n’est plus aussi arrêtée qu’il y a quelques années, mais elle est bien définie. Et si elle a toujours trouvé qu’il se démarquait des autres, il n’en fait pas non plus partie, par hasard. « j’ai pas l’intention de changer. » peut-être bien à ses risques et périls. Peut-être bien à son plus grand désarroi, à subir ses taquineries, ses provocations… Des années maintenant qu’il la cotoie. Des années qu’il vient squatter, une heure ou deux. Plus. Un break qu’elle a toujours apprécié. Parfois juste dans le silence. Pas toujours besoin de parler. Juste de se caler à côté de lui, profiter du silence et de sa présence. Parfois à raconter des conneries d’une innocence effarante. Mais maintenant, il est prévenu. Elle continuera à lui prodiguer des conseils dont il ne voudra peut-être pas, à s’occuper de ses tempes ou de sa nuque. A le chercher quand bon lui semble, d’humeur ou pas.

Elle a jamais bien su pour qui elle le prenait. Certainement pas une figure paternelle de remplacement. Bien trop agréable à regarder. L’esprit divague trop facilement en sa présence. Et les souvenirs de son père, elle les chérit. Pas non plus un grand frère. Une figure d’autorité quelconque, mêlé à un fantasme étrange ? Peut-être bien. Et l’idée de l’imaginer au Red Lantern la fait grimacer. Peut-être de la mauvaise foi. Peut-être une jalousie mal placée, un dégout quelconque  l’imaginer avec ses filles là. Ou une certaine fierté qui remonte à au Narcisse Enchainé. « Il n’est pas trop tard » « J’te retiens. » elle se pince les lèvres, se retient de rire. Le teint blême, peu à l’aise, Majken le lirait presque comme un livre ouvert. Peu à l’aise avec le sujet, pourquoi ? Après tout, c’est bien lui qui vient d’avouer avoir passé des nuits au Red Lanter. Pas comme s’il était prude. Ou peut-être se plait-il à imaginer que c’est le cas de la blonde ? L’illusion d’une innocence préservée. Pas pour eux, pas dans ce monde là. Pas avec son ancien taff. Les dérapages arrivent vite. Et elle mentirait si elle disait qu’elle n’en avait pas profité. Mais cette période est souvent passée sous silence. C’est pas avec ses camarades de l’université qu’elle parlerait de ses années au cabaret. Et Wolfgang ? Il risquerait de grimacer encore plus qu’elle. « Je suis désolé. Les choses se seraient passées autrement, si j’avais été présent » un haussement d’épaules qui se veut nonchalant, comme si ça importait peu. C’était pas le cas à l’époque. « Tu m’aurais sauvé ? Tu les aurais tué ? » elle a un sourire tendre et adorable sur les lèvres. Pendant un instant, elle redevient cette môme quasi sans défense. Au final, il y a bien un de ces deux mecs qui est mort. La valkyrie à peine intégrée, un sursaut, un corps qu’elle ne contrôlait pas, juste un bref instant… Et un mec mort, sans qu’il n’ait pu comprendre quoique ce soit. Lui aussi, mauvais endroit, mauvais moment. Ou juste le karma. « C’est peut-être mieux comme ça. Sinon je serais restée humaine, fragile… sans défenses. Là t’aurais eu du boulot. » Une version d’elle-même que sa mère avait souvent méprisée. Pas assez bien, qu’elle n’avait cessé de répéter. Au fond, la matriarche avait toujours espéré qu’elle hérite du gêne divin de son père. La seule chose qu’elle était prête à lui concéder. Le destin, les autres, ou peu importe ce que c’était, en avait décidé autrement. Humaine fragile entrainée, formée… Danse classique, sports de combats… Peu importe ses limites, elle avait toujours dû les dépasser. Son corps, mais pas grand-chose à en dire. Du moins jusqu’à ce que sa mère ne meurt. Liberté. Chagrin. Foutus émotions mélangées.

Mais elle préfère changer de sujets. Majken préfère ses jeux à la con, ses provocations enfantines qui ne le sont plus tant que ça. Pourtant, ça dérape. Des mots moins agréable qui s’échappent et la blonde qui se vexe plus facilement que prévu. Touché. Visage aussi glaciale que le bleu de ses yeux. Plus de tête de poupon. S’approche, joue avec le feu encore une fois sans le savoir. Elle tient à mettre les points sur les i. Pas cinglée, pas comme sa mère. Pas vraiment. Les doigts autour de son menton, une prise qui se veut ferme, pourtant la douceur de ses doigts contrastent. « Tu mérites surtout mieux, Majken » « Selon qui ? » qu’elle demande, la machoire crispée, les opales froides.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Lun 24 Déc - 15:55

Verser abusivement dans la supercherie lui vient à l’esprit. Laisser les filets de sang colorer ses mains exsangues. Après des années passées à dépérir à vue d’œil dans une monotonie silencieuse, à contempler son épouse qui n’abrite plus aucune vie, encroutée dans la désolation et l’ennui, il ne lui reste plus que cette fierté mal placée. Il lutte contre les regrets qui s’accumulent. S’ajoutent à la liste des échecs qu’il ne tolére toujours pas. Préfère incarner le prédateur borné et dépourvu d’empathie, même quand il est question de sa propre famille. Toujours partant, quand il s’agit de perpétrer un génocide. Incapable de s’arrêter dans son élan, il aimerait passer dans une sorte de transe frénétique qui le plongerait un peu plus dans un sommeil noir tant convoité et redouté. Commettre l’irréparable. Victime de cet excès de sadisme. Il la toiserait d’un regard où percerait encore la soif de pouvoir. Il n’aurait alors qu’une vague idée de la suite tragique. Il disparaitrait sans laisser de traces. Il continuerait de subir cette dépersonnalisation habituelle, happé par le brasier du crime. Il ne lui donnerait pas l’opportunité de sauver son âme. Pas cette fois ci. Il préférerait s’écrouler sur le sol après avoir pris une balle en plein cœur. Paradoxalement, il aimerait pénétrer dans son jardin secret. Préservé des regards, il laisserait cette sensibilité puérile et cette ambivalence régner en maîtres. Des milliers de questions fusent dans son esprit à toute vitesse. Leur relation progresse au gré de ses humeurs.

Il plante son regard froid dans le sien, prêt à l’étriper comme un lapin car elle a le malheur d’entrer en opposition avec lui. Prêt à lui faire la cour. Aussi docile qu’un agneau, Il aimerait se glisser dans une torpeur doucereuse. Un prince de pacotille qui, tôt ou tard, ferait apparaître de nouvelles rougeurs sur ses joues. Lui qui ne supporterait pas qu’elle se cache derrière un masque empli de sarcasmes et d’indifférence, il pourrait pourtant jouer sur ce terrain. Guette le moment où la haine se confondrait en elle. Où son corps frêle s’alourdirait sous le poids de la frustration et de l’humiliation. Endormirait sa rage démente et se débarrasserait de son macabre fardeau. Certainement pour lui briser la nuque d’un geste sec, au moment opportun. Sans qu’elle ait vu la mort venir. « Moi non plus ». L’histoire d’un déni. D’une fuite apeurée, loin de la vérité trop pénible à supporter, qui lui donnerait envie de retomber dans sa vieille léthargie. A bout de souffle, son cœur joue du tambour, tandis qu’il essaye de se voiler la face. De toute manière, ses jambes douloureuses le propulsent toujours dans cet appartement de leur propre initiative. Il pourrait peut-être bâtir un futur, s’il parvenait à laisser le passé derrière lui. Une rencontre qui a réveillé quelques espoirs. Majken lui a fait une place, pour ne pas qu’il s’efface. Leurs regards brumeux qui se scrutent furtivement. Il la cherche autant qu’il la fuit. Une proximité qui réchauffe un corps devenu si froid. Le doux parfum de l’interdit. Il aimerait la punir. La renverser et la plaquer de tout son poids contre le matelas.

Il est épuisé, par toutes ces émotions qui se mélangent dans sa tête. Son orgueil qui en prend un coup, quand il prend conscience de ses fantasmes inavoués et inavouables. « Ce n’est pas nécessaire ». Qu’il répond, plongé dans un mutisme émotionnel. Il lui adresse un sourire dérisoire. Prend ses yeux de chien battu. Reste celui qui lui apporte un peu de réconfort et d'affection durant les coups durs et les passages à vide, pour rendre sa vie définitivement plus radieuse. Elle réveille ses instincts primaires et l’empêche de s’en tenir à ses décisions. En lui témoignant de l’intérêt, elle lui fait vivre des ascenseurs émotionnels. Les vieilles habitudes ne semblent jamais partir. « Ce qui est certain, c’est qu’ils auraient passé un sale quart d’heure ». Ses yeux roulent sous la nausée qu’il sent venir, alors que le schéma du chevalier et de la demoiselle en détresse s’impose et déjoue tous ses plans. Le réflexe de croiser ses bras autour de son torse et de proférer des menaces de mort disparu sans laisser de traces. Il déteste ces nouvelles manies. Hésiterait presque à remettre tendrement une mèche de cheveux derrière son oreille ou d’enfouir sa tête dans ses épaules. « Un conte de fées revisité, non merci ! ». Lui qui ne raterait pas une occasion de se lancer des sarcasmes cinglants. Qui essaye de se soustraire de son emprise sans grande conviction. Ses mains frêles la repoussant toujours avec la même énergie. Alors que d’un simple contact, ses yeux ne deviennent que les deux fentes abyssales du désir. « Tu t’en rendras compte bien assez tôt ». Il devrait l’empêcher de plonger plus profondément dans les ténèbres. Lui permettre de garder le dessus sur sa folie.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Mer 26 Déc - 18:24


YOUR ALCOHOL TO US WILL FALL
@wolfgang nodievs


Esprit de contradiction inné, muselé pendant des années par une mère trop autoritaire. Seulement depuis l’accident que la môme se retrouve, petit à petit, jour à après jour. Un pas après l’autre. Depuis le décès que la liberté est retrouvée. Elle ose. Y compris de tenir tête au protecteur adoré. Envie étrange, malsaine que de le voir s’énerver. L’envie de voir son self control s’effriter, d’une manière ou d’une autre. Attrait tordu et certain pour la maturité et l’autorité. Et foutue tendance à le taquiner le provoquer. S’imposer malgré ce qu’il dit, ses réticences. S’imposer malgré cette distance qu’il impose. « Moi non plus » Se retient de ne pas sourire à déjà imaginer la prochaine fois. La prochaine visite, ce moment où il aurait encore besoin de souffler. Elle imagine encore ses doigts jouer une légère partition sur ses tempes ou sa nuque. Ses lèvres se perdre à proximité. Autant pour elle que pour lui quoiqu’il dise. C’est qu’’elle le sentirait presque se tendre, déjà là, dans ses pensées. Parce qu’il y aura bien une prochaine fois. Des années qu’il y en a une. Havre de paix pour le quarantenaire en recherche de bouffée d’air frais. Figure familière, réconfortante et envoutante pour la norvégienne dès qu’elle le voit passer le pas de la porte. Fourmillements agréables qu’elle ressent à chacune de ses entrées.

Les billes froides qui lui font face, glacées et fatiguées. Elle se surprend à sourire quand même, pourtant, le dégout et les quelques pulsions violentes qui se sont pointées à l’évocation du Red Lantern courent encore dans ses veines. Jalousie mal placée jusque-là ignorée. « Ce n’est pas nécessaire » Haussement d’épaules je m’en foutiste. Il peut encore changer des habitudes. Effacer les heures de perdition dans ce lieu de débauche. Trouver plus hypnotisant, plus stimulant. Pas encore assez audacieuse pour lui dire de s’oublier dans ses bras. Fantasme inavoué, caressé du bout des doigts et pourtant enfoui dans un coin de sa tête. Mais ce sourire, ce regard… Attendrissant. L’envie de se taire et juste de se remettre à le masser. Juste une bulle de douceur et d’innocence. « Ce qui est certain, c’est qu’ils auraient passé un sale quart d’heure » « Ca me plait bien. » Valkyrie qui ne refuse jamais un moment sanglant. Héroïne des champs de bataille en manque de sang que la môme ressent un peu plus chaque jour. « J’aurais voulu voir ça. » yeux rêveurs, espoir dans la voix, comme la promesse d’un beau moment. Ou juste sentir l’adrénaline rusher dans ses veines. L’excitation s’insuffler dans chaque particule de son organisme. Attrait non avoué pour la violence. Elle se délecte et s’en nourrit, plus qu’elle ne le voudrait. Môme aux origines pacifistes, changée par les divinités. « Un conte de fées revisité, non merci ! » Elle se met à rire, tourne la tête vers lui, sourire amusé sur les lippes. « Je suis sûre que t’en rêves, tu veux juste pas l’avouer. Te la jouer chevalier dans son armure scintillante, ça t’irait bien. » elle le taquine, s’amuse de l’image, et pourtant, ne se croit pas si éloignée de la vérité. Passer outre sa froideur apparente, il tuerait peut-être bien père et mère, en un battement de cils, pour sauver sa gueule d’ange. Peut-être bien qu’elle provoquerait la scène, pour tester sa théorie. Jolie môme aux idées vicieuses, juste pour vibrer un peu.

Majken un peu vexée, remontée. Des yeux d’un bleu plus si chaleureux. Plutôt glaçants, qui se perdent un peu plus dans ceux de Wolfgang. Foutu désir. Putain d’hypnose. « Tu t’en rendras compte bien assez tôt » « Je compte bien dessus. » Menton entre ses doigts habiles, palpitant au bord du gouffre, barrières du nordique qui s’abaissent. Place de choix prise. Amazone qui s’impose, balaie tout d’un revers de main. Sa réserve, sa timidité. Ecrase la distance, annihile la froideur. Goute ses lèvres, s’en délecte. Des foutues étincelles dans le corps. Décharge électrique à sa langue qui vient danser contre la sienne. Langoureux, érotique. Timidité oubliée, liberté totale. Oublie l’alliance à son doigt. Babiole décorative pour la môme dont elle n’a que faire. Y’a plus que ce désir dévorant.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Your alcohol to us will fall {PV} Empty
Your alcohol to us will fall {PV} - Dim 6 Jan - 21:58

Replonger dans une époque de naïveté, d’immaturité, d’états d’âme superficiels, faible et désarmé, ne lui inspire qu’un dégoût très prononcé. Wolfgang perdrait une bonne occasion uniquement pour une question d'égo et de virilité mal placée. Exécute les commandements fictifs du paternel, qui résonnent encore dans son crâne, aussi oppressants que les claquements de son fusil. Cette voix de velours chargée d’autorité, qui lui impose de prouver sa valeur, sa force et sa supériorité. Anéanti dès son plus jeune âge. Réduit à néant. Elfriede lui avait enlevé toute dignité. L’avait désintégré pour n’en faire qu’un pantin entre ses doigts. Une abominable créature qui avait conçu tout un programme dans le but de changer la mentalité de son fils. Il ne supportait pas l’idée que la révolte puisse avoir raison de lui. Sa tendance à taper du poing sur la table. Les discussions qui tournaient au vinaigre, la plupart du temps. L’anxiété qui montait en flèche dans sa poitrine, alors qu’il sentait une colère noire s’emparer de lui. Goût métallique du sang et de la déloyauté. Wolfgang prend le même chemin que son aïeul, diffusant une douleur dans le ventre de son épouse. Il ne vaut guère mieux que cet être abject. La traitant comme un objet utilitaire, voire un jouet sexuel qui comblerait toutes ses envies, dont on ne soupçonnerait pas l’existence. Une compagne qui devrait se jeter aux pieds de son roi en guise de soumission. Il est ainsi, Wolfgang. Chaque corps porte encore les empreintes de ses poignes sanglantes.

Il entend encore le bruit hideux d'une balle traversant le crane d’une pauvre malheureuse victime de sa perversion et de ses excès. Revoit les hématomes et les coupures qui meurtrissent la peau de Vasilisa depuis plusieurs années. Il n’a pas fait qu’encaisser les coups. Il a transpercé la chair et les os en se contentant d’hausser un sourcil. Il pourrait rougir de colère et de honte devant Majken, songeant qu’il ne pouvait prendre son pied qu’en rabaissant les autres. Combien de temps parviendrait-elle à l’arracher des ténèbres qui l’avalaient ? Mené par Elfriede vers un dédale de voies interminables tapissées de mots acerbes et de pulsions violentes. Expert dans l’art de gâcher des vies, il ne donne pas cher de Sa peau. Il préférerait la voir esquisser des mouvements de recul, porter une main à sa bouche l’air dégouté. Leur entêtement n’a d’égal que la peur et la colère qui lui brûlent les veines. Incapable de reconnaître que ses preuves d’affection sont un don du ciel qui pourrait permettre à deux âmes de se lier l’une à l’autre à perpétuité. Une nouvelle flambée de violence pourrait surgir à tout moment. Il pourrait laisser ses doigts éponger chaque centimètre de sa peau. Palper une chair soumise contre son gré. Prendre ce qu’elle lui offrait, l’avantage de la jeunesse de ses émotions et de son coup de cœur évident pour lui. Goûter à la joie du contact avec ce fantasme éveillé.

Permettre à ses mains avides de dénuder la peau de la jeune femme moite de désir. « Je pourrais presque lire de l’admiration dans ton regard ». Dit-il, la mine chiffonnée, sa main grattant distraitement le bas de sa nuque. Il est loin de toute ces assemblées de flatteurs hypocrites. Majken lui voue un respect implacable et une profonde affection. Il aimerait couper court à ces effusions inopportunes, faire disparaître le malaise qui lui agite les tripes, mais le sentiment d’impuissance l’enchaîne à son sort. Submergé violemment par cette déferlante d’émotions, de sensations et d’images. Les yeux remplis de tendresse, un léger sourire qui pointe sur ses lèvres. « J’ai toujours eu une préférence pour les personnages mal intentionnés, hypocrites et fourbes ». Énième demi-vérité dévoilée au grand jour. Finis les sourires hypocrites pour une soirée de faux semblants. Inquiet devant l’ampleur du danger, alors que Majken opère un rapprochement qui fait revenir ses vieilles manies au galop.

Revenir en haut Aller en bas
Your alcohol to us will fall {PV} -

Revenir en haut Aller en bas

Your alcohol to us will fall {PV}

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Alcohol is soul's aspirin | Hadrien
» fall ft. isay
» And if you go chasing rabbits, you know you're gonna fall down the hole (Clemens) NSFW
» You shoot me down but I won’t fall ♫
» drabble - (levidad) I'll take the fall for you

Sauter vers: