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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me.

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Dim 18 Mar - 0:54

Ezeckiel & Andreï
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Tes pieds glissent hors de la voiture alors que ton regard se perd sur cette file qui n’en fini pas. Ils sont là, à attendre de pouvoir entrer dans cette boite de nuit réputée dans le quartier italien. Jeunes, plus vieux, ils attendent tous de pouvoir faire la fête, certains de pouvoir séduire pour mieux rentrer chez eux et s’abandonner à des ébats endiablés. C’est ton cas, bien que ce n’est pas un jeu de séduction, non, c’est un besoin, une dose quotidienne qui te prend aux tripes sans jamais te lâcher. Ta portière claque et tu soupires, réajustant légèrement ta veste, sous celle-ci une chemise blanche. Élégant, chic, tu affiches parfaitement le style vestimentaire de ce gang qui n’est autre que ta deuxième famille. Tu avances, tu dépasses plusieurs personnes sans craindre des remontrances vu que déjà, le videur te libère le passage, te saluant d’un signe de tête que tu lui rends poliment. Il te connaît, il sait qui tu es, ce que tu peux faire, pour qui tu bosses…simplement parce que vous partagés le même gang, les mêmes relations, bien qu’à des rangs différents. La musique, elle est forte, elle est étourdissante. Tu n’es pas là pour t’amuser, pour te dandiner sur la piste de danse. Non, tu es là pour chasser, pour toucher la chaire, la posséder. Tu as besoin de laisser ressortir ce besoin oppressant qui se fait de plus en plus ressentir aux files des heures. C’est violent, t’en as presque la nausée, mais tu as l’habitude. Ce désir, il te ronge les entrailles, serpents vicieux qui s’enroulent autour de ton estomac pour te compresser les boyaux. Et tu te détestes, et tu te répugnes parfois, en secret, en silence. Mais tu te tais, parce qu’ainsi va ta vie, parce que c’est comme ça et pas autrement.

Ton regard glisse sur la foule, examinant les potentielles proies potables du lot. Pas grand-chose, il faut bien l’avouer, mais dit vulgairement, un trou reste un trou. Inutile que ce soit le coup de foudre, le grand amour…tu ne cherches pas ça, toi, tu veux juste le plaisir charnel et encore, plaisir est un grand mot, c’est surtout une sorte de délivrance. Comme un affamé qui boufferais trois hamburgers d’affilé, ou encore, un assoiffé à qui on offre un litre d’eau fraîche. Ouai, c’est exactement ça. Néanmoins, tu t’accordes quelques minutes pour aller vers le bar, commandant une simple bière. Tu n’es pas un accro aux alcools forts, au contraire, toi t’es plus bières et cigarettes, pas besoin de te prendre la tête…Le Whisky douze ans d’âge ce n’est pas pour toi, c’est juste du liquide qui rend con, qui rend instable et t’as pas besoin de ça. Bière en main, tu sens une paire d’yeux posé sur toi, cherchant sûrement à attirer ton attention. Une demoiselle à la chevelure de feu. Tu ne souris pas, mais tu l’observes, c’est suffisant pour qu’elle comprenne que tu l’as bien vue et qu’elle a attirée ton attention, du moins, avant que tu ne le voies lui…Un peu plus loin, sa silhouette est visible, nullement seul, convoité par un imbécile qui pense être assez bien pour le beau brun. Brusquement, ça te bouffe, ça grimpe, la jalousie vicieuse et malsaine. Tes doigts se resserrent sur la bouteille et tes muscles se crispent. Tu n’aimes pas ce que tu observes, non, tu n’aimes pas ça du tout…Cet appel à la débauche, ça pue le cul à des kilomètres, hors, t’as bien décidé ce soir que le cul de ton amant serait le tiens. Ouai, t’as décidé ça en trois secondes, et alors ?

Tu bois une gorgée et tu te déplaces, poussant plusieurs personnes sur ton passage, oubliant clairement la jeune demoiselle à côté de qui tu passes sans même un regard. Elle n’a plus ton attention, elle ne lui arrive pas à la cheville. Ton visage reste fermé, ton regard reste froid et glacial. Tu ne montres pas les tourments qui t’envahissent, la jalousie qui broie tes os petit à petit, qui brûle tes veines au point que ça en devient douloureux. Tu te stoppes auprès d’Ezeckiel, un sourire sournois sur le coin des lèvres. Mauvais signe…Dès que tu souris de cette façon c’est que, forcément, tu vas te montrer agressif et potentiellement violent. T’es un tueur, t’as du sang sur les mains et bien plus encore. Ôter la vie est ton occupation, ton boulot et ça en est même jouissif…du moins, les dernières secondes lorsque la flamme s’éteint, vacille dans le regard de tes pauvres victimes. « Ez…je t’ai déjà dit de pas jouer avec les jouets de bas étages, tu sais jamais où ça a traîné. » Ta voix est cassante, vibrante. De ta carrure, tu t’imposes, de ton mètre nonante, tu fais face au pauvre mec qui veut sûrement te faire comprendre qu’il ne bougera pas. Pauvre demeuré. Ta tête se penche, tu le regardes de haut en bas, n’offrant pas un regard à ton amant de plusieurs mois. « Décidément, ton style vestimentaire sort d’un Macdo ? » Il veut ouvrir la bouche, mais déjà, ta lèvre tressaute et tu laisses une aura malsaine s’échapper de ton épiderme. Sensation de malaise, sensation de frissons, de peur. Pas importante, non, juste assez pour le faire hésiter, pour le faire se tortiller sur lui-même nerveusement et reculer d’un pas. Là, tu daignes enfin regarder ton beau brun, ton sourire disparaît.

« Tu comptais te laisser avoir par…ça ? » Tu désignes le jeune homme, pourtant, tes traits puent la possessivité, la jalousie. Entre lui et toi s'est compliqué, c’est passionnel, presque déboussolant. Tu ne le laisseras pas s’en aller avec un autre, se faire toucher par un autre, pas quand t’es dans les parages. Et ce désir qui s’accroît, qui te violente de l’intérieur. T’as envie de lui sauter dessus, de laisser tes lèvres glisser le long de son cou, tes dents mordiller son épiderme. T’en frissonne d’avance.
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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Dim 18 Mar - 12:12



Break me the heart  





Délicatement, ses mains vinrent à dénouer a serviette humide déposée sur son visage. Libérant le regard du gosse, pour faire face au miroir de sa salle de bain, cet éternel et même reflet avec une lumière parfaitement blanche qui reflétait encore les gouttes cristallines de l'instant précédent. Le brun inspira, observant vaguement l'image qu'il dégageait, cette allure avec ce sourire face au poids de toute sa culpabilité. Ce miroir, il le supportait pour une seule raison : accrochée en haut à droite, se trouvait une photo de lui avec sa mère. Un souvenir doux, amer parfois, mais lui rappelant pourquoi il continuait à se battre. Cet immense sourire, il l'étirait en voyant le visage chaleureux de sa mère. Cette femme, dévouée, douée de bien des talents. Le plus grand, serait d'être morte et pourtant omniprésente dans la vie de son fils. Sans elle, il aurait renoncé à croiser ses pupilles dans la glace. Le poids de la culpabilité, face à ce souvenir qui l’inondait d'espoir. Le brun esquissa alors un sourire bête pour finalement abandonner son propre reflet pour se concentrer sur son téléphone qui était en train de sonner sur l'évier. Venant se saisir de ce dernier, pour entendre au bout du fil sa meilleure-amie, qui venait lui annoncer qu'elle et les autres arrivaient dans dix minutes et que prêt ou pas, elle le traînerait dehors sans se soucier de son état physique, moral ou vestimentaire. Laissant s'extirper un sourire, en lui annonçant qu'il sortait de la douche, qu'il allait donc s'habiller, faire semblant de se coiffer et finalement retrouver le groupe dehors. Venant alors raccrocher le téléphone, abandonnant son reflet avec un sourire en coin pour prendre direction de sa chambre pour abandonner sa tenue d'Adam. Se glissant dans un jean serré noir, assez pour mettre en avant son attrait principal chez la gente masculine. Ne se donnant pas la peine de chercher une chemise, préférant opter pour un t-shirt blanc et  se doter d'un blazer noir. La simplicité, cela semblait lui convenir plutôt bien. Ezeckiel n'était pas doué, pour se mettre en avant vestimentairement parlant. Séchant ses cheveux en quatrième vitesse, venant coiffer ces derniers sans vraiment y prêter trop attention. S'observant une dernière fois dans la glace, pour finalement d'un geste éteindre la lumière. Enfilant des baskets, venant se saisir de ses clés et de son téléphone pour quitter son chez lui et filer vers l'extérieur, où il était attendu avec impatience.

La marche fut rapide, la fraîcheur de la soirée venant dévorer la chair des jeunes gens. Ez' suivait le mouvement dans le cas présent. Sa meilleure-amie, ô combien il l'aimait, était une fille à emmerdes. Elle était liée à divers trafiques et son réseau était majoritairement étendu de par sa capacité à se lier à des enflures. Néanmoins, cela offrait des avantages, comme parvenir à s'assurer une entrée dans une boîte de nuit. Un petit groupe, mixte, cela n'était pas effrayant pour les videurs et il suffit d'un petit rire et de quelques paroles pour réussir à faire son entrée – Ezeckiel était trop occupé à croiser le regard des autres sans pour autant se plonger corps et âmes dans les fautes de ces derniers. Une fois entrée, le blazer fut délaissé et le gamin se retrouva dans un monde qu'il appréciait le temps d'une soirée : les ténèbres. La lumière tamisée, la difficulté à distinguer un visage et la facilité à éviter de croiser les pupilles du reste de l'humanité. Cela n'avait rien de courageux, mais juste un soir, le temps d'un brouillard dans ses espoirs : il appréciait d'être un crevard. Le groupe, fut alors rapidement divisé, de par la facilité de sociabiliser des individus. Il suffit au gosse de s'écarter durant quelques brèves minutes pour finalement se faire accoster avec une proposition de verre. Ez' avait un bon fond, éternellement trop gentil sans doute. Juger l'apparence, était une réaction naturelle, mais en tant que Prophète : il avait conscience que l'essence se substituait trop peu aux apparences. Sans doute que malgré tout, sans venir se vanter, Ez' se doutait que s'il était accosté ce n'était pas pour simplement avoir le plaisir de discuter. Le gamin ne rejeta en aucun cas l'avance, adroite et légèrement lourdingue de l'inconnu. La conversation, fut brève et dura pas moins de huit minutes avant d'admirer un perturbateur : bonsoir Andreï.


Une arrivée marquée par un certain calme, mais qui fit rire le greffier. Un rire désabusé, venant presque croire à une blague. Andreï, avec son style de don juan, grande taille, son regard ténébreux et sa belle carrure avait tout pour plaire. Le problème, était que dans son cas : l'apparence dominait la substance. La remarque est sans surprise, assassine et d'une infinie gratuité. Fermant les yeux un bref instant en s'en voulant, d'imposer cette insulte totalement offerte sans raison ni motivation. « Je n'joue peut-être pas. » Haussant les sourcils en déposant son regard sur l'inconnu puis sur Andreï. Il dégageait un charme, le con. Une tension palpable dans la relation, qui durait depuis des mois. Toxique, voilà, c'était le mot : cette relation était toxique parce que son partenaire jouait perpétuellement sur le fil de la sincérité et du mensonge. Double jeu. La deuxième réflexion, arracha un soupir du gamin, qui éprouvait subitement une gêne. L'inconnu tenta une réponse, mais elle fut inefficace. La relation, était un honteux mensonge. Ezeckiel, en savait plus qu'il n'osait l'avouer. Intervenir, était prendre un risque inconsidéré. Le brun, n'arrivait déjà pas à garder Andreï pour déjeuner, alors en effet, révéler sa nature lui était impossible. Sa mère avait raison, car ce gosse : il en saurait toujours plus, et aurait toujours, la chance de la surprise. Après, avoir fait reculé, Andreï daigna déposer son regard sur le brun. Amorçant, une nouvelle fois, la conversation avec orgueil et mépris. Le gosse vint à naturellement se glisser entre l'inconnu et Andreï, voulant éviter une nouvelle intervention divine de ce dernier. « Je comptais donner une chance au fond et non à la forme, tu devrais essayer. » Le brun détourna son regard vers l'inconnu qui malgré le geste de recul, ne semblait pas décidé à partir, chose qui par définition, allait pousser André' à continuer. Zek' déposa alors à nouveau ses pupilles sur celles de son amant. « Que puis-je pour toi ? Tu voulais me saluer ? Bravo c'est chose faite. J'sais pas si tu sais, mais y a une rousse qui te fixe depuis tout à l'heure. Ça serait dommage, de la faire attendre. » Ezeckiel, savait reconnaître le regard pesant des gens sur sa personne. Il fallait bien avouer, que son léger sourire, son regard faussement innocent et ses iris trahissaient au fond, un jeu déjà entamé depuis de nombreuses semaines.












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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 13:42

Ezeckiel & Andreï
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Jalousie qui me dévore, besoin carnassier de garder un certain contrôle sur ce corps près de moi, mais également de le posséder de bien des façons. Tout ça avait commencé par de simples rapports charnels, rien de bien grave, rien de plus ou de moi. Non, ça aurait dû en rester là, comme avec les autres, jamais ça n’aurait dû aller plus loin. Foutaise. Je me retrouve plongé dans une tempête que je ne parviens pas à mener du bout des doigts, que je ne parviens même plus à contenir. Ça me bouffe de l’intérieur, comme un poisson qui ronge mes organes, mes os, la chair pour n’en fait qu’un tas brûlant. Pourtant, je ne montre rien, je ne fais qu’avancer, le visage froid et fermer. Mon sang ne fait qu’un tour, j’observe le jeune homme avec un dégout certain. Je le surplombe de quelques centimètres. Déjà, j’ai envie de venir enrouler mes doigts autour de son cou, de serrer, de lui faire payer une faute qu’il n’a pas spécialement commise et qui, néanmoins, à mes yeux est la pire. Il a approché ce qui m’appartiens, ce que je m’octroie sans l’avis de l’intéresser. Des nuits passées dans son lit, des caresses de plus en plus douces, des ébats acharnés et endiablés. Il n’y a pas besoin de plus à mes yeux pour savoir que Ezeckiel est chasse gardée lorsque je suis dans les parages. Illusions évidentes que voilà, je n’ai aucun droit, autant qu’il n’en a pas sur moi. Rien d’officiel, rien de concret, juste quelques murmures, quelques soupires sous les couvertures, quelques baisers parfois trop passionnés. Mais je m’en tête, je m’en fou, trop imprévisible et sanguin, je serais capable de l’étriper sur le moment et éliminer cette concurrence qui n’en est pas vraiment une…Parce que je suis ainsi fait, parce que ce brun a fini par me retourner l’esprit.

Il m’annonce qu’il ne joue peut-être pas, paroles qui me font tiquer, qui font en sorte que mes muscles se crispent davantage, faisant ressortir les veines de ma gorge. Le désir sournois ne cesse de me faire surchauffer, me pousser à agir, à traîner Ezeckiel loin de cette foule pour en faire mon repas du soir. Mais je m’abstiens, je me contrôle un tant sois peu, du moins, pour l’instant. Foutue hypersexualité qui prendra rapidement le dessus, qui me fera aller voire ailleurs si je n’obtiens pas rapidement l’attention du beau brun. « Si ce n’est pas un jeu, tu ne ferais que me décevoir. » Murmurais-je sans quitter des yeux le pauvre inconnu qui ne sait pas dans quel pétrin il vient de se fourrer. Il cherche à me faire face, à résister à l’envie d’abandonner, de fuir. Je dégage cette peur qui vient s’immiscer un peu en lui, rien d’extraordinaire, non, quelque chose d’assez discret pour que ça passe inaperçu. Il recule, mais il ne part pas…Il n’éveille plus que de l’énervement et de l’irritation chez moi, non, il commence à éveiller une certaine colère qui va finir par lui exploser au visage. Je laisse mon corps commencer à avancer, sauf que voilà qu’un corps s’immisce entre nous, faisant barrage. Je me stoppe calmement, posant mes yeux sur mon amant. Donner une chance au fond et pas à l’extérieur ? Non, ce n’est pas mon style, personnellement, je ne laisse une chance à rien du tout. Seules mes pulsions me dictent mes envies, ce que je souhaite posséder, désirer. Qu’importe l’apparence, qu’importe la personnalité, tant que mes besoins peuvent être assouvis ça me va…L’erreur de cet inconnu a été de se faire voire en sa compagnie, simplement.

« Non merci, je préfère continuer comme je l’entends…bien qu’au fond, il y ait quelques limites… »
Un regard de dégout glisse sur l’inconnu qui ne semble plus savoir quoi faire, qui ne semble plus savoir où aller, comment terminer cette soirée. Partir ou rester ? Je suis sûr qu’il se pose la question. Ezeckiel lui a offert son attention, il est beau, charmant, attirant et le laisser serait comme laisser un bout de viande malgré le fait qu’il soit affamé…Sauf que oui, là, de suite, il a également un autre prédateur devant les yeux qui convoite la même chose que lui. Si lui est prêt à renoncer moi pas, et pour sûr, je sortirais vainqueur d’une quelconque bagarre en trois petites secondes. Néanmoins, les paroles de mon amant me font de nouveau détourner les yeux vers lui, plongeant mes iris dans les siennes. Froid, glacial, je ne bouge pas, ne laisse rien transparaître. La rousse, je l’avais oubliée depuis longtemps, du moins, depuis que cet imbécile était entré dans mon champ de vision. Sourire mauvais qui vient s’étaler sur mes lippes, je penche légèrement la tête sur le côté. « Oh si, je l’avais déjà remarqué, mais avant d’aller la retrouver, je me devais de faire quelque chose de plus intéressant comme par exemple… » Et sans vraiment prévenir, tel un égo mal placé, un besoin de montrer qui s’impose, ma main se place dans sa nuque et mes lèvres se posent sur les siennes. Je « marque mon territoire » face à cet inconnu, mais j’ai également une envie pressante de l’embrasser, d’obtenir de lui ces lèvres qui me font chavirer, qui éveilles en moi une chaleur qui explose en moi comme un volcan virulent. Mauvaise idée…déjà, l’envie grimpe, me lacère les entrailles. Ma langue envoie valser les remparts de ses lèvres pour venir caresser la sienne. Une fois fait, je me recule rapidement, un sourire carnassier aux lèvres. « Maintenant, va essayer de te faire ton petit clown, on verra si il est toujours enclin à s’abandonner à toi. »

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 14:39



Break me the heart  





Le charme vicieux de la possessivité. Depuis des décennies, la société luttait contre la notion d'humanité objet. La liberté, le libre arbitre, le droit de choisir. Tout cela, était le reflet de nombreux principes sociétales tous nécessaires pour la bonne entente entre les individus. Une nécessité, que de défendre son identité, son parcours de vie et de toujours embrasser le droit de vivre sans rendre des comptes. La pression sociale était suffisante, il n'était pas nécessaire de venir surenchérir avec un bourreau émotionnel. Andreï était un bourreau émotionnel, celui qui imposait ses souhaits, ses envies et ses titres en s'accordant des titres de propriété sur les autres. Ezeckiel n'était l'objet de personne, et pourtant à chaque fois que le ténébreux jouait de ses atouts : Ezeckiel cédait indirectement à ce plaisir que de se sentir désiré par le Dieu. Un plaisir malsain, qui remettait en cause absolument tous les principes du vie d'un gosse qui fut formaté pour lutter contre cette forme de domination psychologique. Cela était néfaste, et venait glorifier la sensation d'objet qui était déjà trop présente dans les aventures d'un soir. Se faire baiser, regarder le mec se tirer, et finalement recommencer sans jamais en éprouver l'envie ou le besoin. Avec Andreï, cela semblait différent : le gamin avait envie d'Andreï, de son corps et plus. Envie qu'il jugeait non-réciproque, et pourtant, la preuve était faite que le Dieu n'était pas aussi dénué d'affection qu'il voulait l'admettre. Sa réplique sur le jeu, arracha un sourire triste à Zek', comme si cela l'avait touché plus que nécessaire. Le brun hocha avec ironie la tête pour finalement prendre un faciès plus froid, moins doux, le temps d'une phrase.  « Bienvenue au club dans ce cas-là. »  Parce que l'affection sincère d'Eze' pour Andreï fut une suite de déception, et alors qu'il avait abandonné l'idée : le Dieu avait finalement cédé un peu d'affection. La triste vérité, dont le gamin était persuadé : André' était persuadé que le gosse était acquis.

S'interposer. Un geste naturel de cet éternel héros, souffrant du syndrome du chevalier blanc, qui ne saurait pour autant justifier son combat. Il devait s'interposer, non par envie, ou par conviction, mais parce qu'il avait la boule au ventre rien qu'à l'idée de renoncer à protéger un innocent. Le beau ténébreux, n'avait rien d'un enfant de coeur et il n'était pas nécessaire de noyer son don dans les iris de ce dernier pour le deviner. Les regards se croisèrent, à nouveau, et comme toujours Ezeckiel crevait d'envie de découvrir les pêchés de son amant, mais par nécessité : il devait se protéger et renoncer à cette folie. Il devait vivre avec les secrets de celui qui était inapte, à renoncer à ce masque qu'il semblait aduler : le reflet du mensonge dans lequel il se délectait. Un geste qui était aussi l'excuse de proximité plaisante. Pour autant, à chaque réflexion, cela devenait plus difficile de défendre la bonté d'âme de son enfant. Le dégoût dans son regard, était comme une démonstration de son incapacité à faire preuve d'empathie. Il fallait détourner le sujet, et la rousse était une excuse parfaite. Ezeckiel usait de ses yeux pour bien des usages, et avec le temps, il était devenu expert dans l'art de sentir les jugements sur sa personne. Le brun s'attendait à une réponse déplaisante, pour ensuite admirer Andreï tourner les talons : en aucune façon. Dans un geste presque naturel, son amant vint coller ses lèvres à celles du gamin. Une surprise qui provoqua une vague surprise, sans pour autant entraîner un mouvement de rejet de la part du gosse. Cette chaleur qui émanait de lui, ce goût au bord des lèvres et cet irrésistible besoin de plus. La main non assurée du greffier vint à se déposer sur le haut du torse de son aîné, dérivant fugacement sur son épaule avant de se retirer. Les langues vinrent à se nouer un trop court instant, pour finalement s'achever par une séparation. Un moment de flottement, étrange et inexpliqué. Plaisant, qui vint finalement à retomber à plat avec cette remarque assassine. Andreï était joueur, mais malheureusement pour lui : Ezeckiel était obstiné, et contrairement à son amant, il saurait se retirer avant de perdre.

Détournant vaguement ses iris vers l'inconnu qui semblait encore au proie au doute, le baiser ne venant rien arranger à la situation. Pour finalement arrêter Andreï, s'approchant à nouveau en venant ruiner toute éventualité de subir une distance, mais en s'assurant que son amant garde ses mains loin du corps du mortel. Prenant un regard satisfait, en aucun cas innocent, aguicheur à souhait en accentuant cela d'une petite voix assez douce, mais piquante.  « Andreï, tu me connais mieux que ça.  » Le brun glissa un doigt sur la chemise de son amant, en déboutant le bouton le plus haut sans pour autant toucher son corps, mais simplement s'approprier le tissu un bref instant, pour aussitôt retirer sa main.  « Tu peux en faire fuir un, mais crois moi : il n'est pas le seul, à me trouver mignon. » Venant afficher un sourire mesquin.  « J'espère que tu vas t'amuser autant que moi. » Le gosse se retourna alors, en prenant soin de ne pas se détourner et de snober l'inconnu qui l'avait précédemment aborder. Ezeckiel n'était pas un dieu, il n'avait pas le corps d'un Apollon, mais il avait assez d'atouts pour plaire. Andreï s'était trompé, en sous estimant ses adversaires : bienvenue dans le jeu des poupées russes.





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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 16:07

Ezeckiel & Andreï
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Apparences souvent trompeuses, désastreuses. Le monde qui m’entoure pose bien trop de jugements sur ma petite personne, ne se fie que sur des masques, des facettes. Ils ne savent pas que mon cœur a déjà aimé au point de tuer, au point de voire l’homme sombrer dans la terreur laissant son cœur se stopper, cesser de battre. Non, ils ne savent pas que j’ai fini par être éloigné, rejeté, juger de monstruosité. J’ai grandi avec des contes dignes des plus grandes folies, mère qui semblait atteinte psychologiquement alors qu’au fond, elle ne faisait que dire la vérité. Elle me manque. Elle et son parfum, elle et ses sourires tristes alors qu’elle m’observait, moi et mon frère, assis dans le canapé. Elle savait qu’un jour ou l’autre, nos vies allaient être bouleversée, qu’un de nous allait changer et ce fut moi que le destin a choisi pour abriter l’esprit d’une quelconque divinité. Si la Nuova Camorra ne m’avait pas trouvé dans cette rue, alors que je vendais mon corps pour quelques dollars, pour quelques instants de plaisir, dieu sait où j’en serais à l’heure actuelle. Certes, ils pensent que mon cœur ne palpite plus depuis longtemps, peut-être qu’ils ont raison, mais ils ont sûrement torts également. La preuve en est. Bien trop possessif, bien trop jaloux lorsqu’il s’agit de ce gamin très légèrement plus jeune que moi. Besoin de l’avoir sous la main, de le savoir mien. Ironie du sort quand on sait que j’offre mon corps rapidement, cherchant à calmer l’appétit sexuel qui ne cesse de parcourir mes veines. Il est différent, peut-être trop différent. Ça me fait peur, ça me déstabilise, mais je ne fuis pas, que du contraire, je m’y accroche comme un naufragé qui boit la tasse. Aveuglément, je refuse de lâcher prise, tout en renonçant à affronter la vérité.

Déception mutuelle alors que sa voix se fait plus froide, moins appréciative. Je le déçois, mais comment ? J’ai du mal à savoir dans quel sens je dois aborder cette déception que j’éveille chez mon amant. Peut-être que je le déçois parce que j’agis trop oppressive, ou encore, parce que je ne l’ai pas encore traîné ailleurs pour le garder près de moi ? Cœur trop sauvage, trop volage, je me refuse à m’enchaîner. Pourquoi faire ? Serais-je seulement capable d’être fidèle à une quelconque personne ? Moi et ce besoin perpétuel de lier mon corps à un autre, un besoin trop grand pour être assouvi par une seule personne. Condamné à ne jamais pouvoir véritablement partager une relation sentimentale, j’ai fini par réaliser que je n’étais qu’un prisonnier de cet appétit vorace. « Certes. » Murmurais-je simplement, l’observant légèrement, détaillant ce visage qui est le sien. Ses traits enfantins, ses cheveux bruns dans lesquels j’ai souvent passé le bout de mes doigts, ses lèvres aux soupires mélodieux et au gout sucré qui lui est tant défini. Et ça grimpe…putain, ça grimpe tellement vite que je commence à me sentir nauséeux, brutalisé par cette envie de l’entraîner au loin pour renouveler nos expériences charnelles. Mais pour l’heure, je me contente de venir dévorer ses lèvres des miennes, de laisser ma langue caresser la sienne l’espace d’une fraction de seconde. Un avant-gout, un rappel de ce qui peut être, mais également de ce qui a déjà été. Je sens ses doigts glisser contre ma chemise, vers cette épaule qui est mienne, m’offrant d’innombrables frissons que je peine à contenir. Ce besoin est bel et bien là, ne cessant d’en réclamer plus, encore plus, tellement plus. J’en meurs à petit feu, j’en souffre littéralement lorsque je m’oblige à stopper ce baiser, à ne pas entièrement sombrer.

Qui va gagner ? Qui va succomber en premier avant que cette histoire ne finisse par mal tourner ? Je pourrais sans nuls doutes abattre les quelques mortels qui approcheraient, qui tenteraient le diable. Prendre des vies en sacrifices, accroitre une puissance dont je n’en ai que faire. Le sourire de Ezeckiel ne dit rien de bon, ses paroles piquantes non plus. Oui, je le connais mieux que ça et le voire céder aussi facilement aurait été un véritable miracle…Mon esprit s’embrume sous le désir, le cœur au bord des lèvres, les intestins en feu. Se rend-t-il seulement compte de l’effet qu’il me fait ? Qu’il fait naître en moi ? Plus qu’un amant, moins qu’un compagnon, il est à cette limite fiévreuse et déboussolant. Je le laisse faire, je ne dis rien en sentant mon bouton sauter, dévoilant davantage de peau aux yeux des autres. Je n’ai rien à craindre du corps que je possède, battit sur de nombreux entraînements, de nombreuses séances de sports. Ses paroles sont vraies. Je peux faire fuir un homme, il y aura toujours d’autres personnes pour prendre sa place. Pourtant, un sourire mauvais vient s’afficher sur mes lippes alors qu’il se détourne, snobe l’inconnu. Une certaine rage se met à grimper en vague. Plus que de la colère, plus que de l’impatience, un mélange tempétueux qui pourrait faire de beaux ravages. J’avance d’un pas, mon torse se collant délicatement au dos du jeune ange au prénom angélique. Lippes qui s’approchent de son oreille, qui frôle celle-ci d’un air provocateur, ravageur. Amuse-toi, mais les conséquences seront de ta responsabilités mon ange. » Menace à peine voilée et dites avec sincérité alors que mes lèvres viennent déposer un unique baiser dans le cou d’Ezeckiel, mes dents frôlent légèrement cette peau dont j’aime terriblement le gout.

« Où alors, tu acceptes l’évidence qu’est celle-ci : tu n’as pas envie des autres. » Autant que je n’ai pas envie des autres, autant que les autres sont devenus invisibles face au jeune homme. Je fini par m’éloigner, par lui offrir un dernier regard. Je joue, il joue, mais les conséquences risquent d’être terribles, violentes, épuisantes. J’ai besoin de plus et j’ai du mal à retenir mon corps, mon regard. D’ailleurs, mon cerveau se met à fonctionner, comme un signale d’alerte qui me pousse à agir, à aller chercher une proie moins réticente. J’aimerais pouvoir me contrôler, sincèrement, mais déjà, je me dirige vers cette rousse que je pourrais sans nuls doutes avoir en un claquement de doigt.


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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 16:58



Break me the heart





La vie de couple, fut quasiment inexistante. Des copines du temps de son adolescence, mais jamais rien de très sérieux, trop amoureux de la liberté et venant dévouer toute son énergie à ses amitiés. Sa mère, avait une place trop importante dans sa jeunesse, pour se laisser aller aux prouesses d'une relation sentimentale. Une fois morte, il se détourna du sexe opposé pour se plonger dans les plaisirs de l'homosexualité. Cela fut alors, presque impossible d'espérer s'épanouir dans une relation. Milieu volage, avec des espoirs vains. Dans le fond, il n'avait jamais essayé de s'attacher par peur de se prendre un mur. Andreï était une erreur de parcours, un mec rencontré avec lequel il aurait dû arrêter de coucher. Il avait essayé, puis à force d'apprécier, il avait continué en rendant cette relation presque omniprésente. Il ne saurait compté combien de fois il avait baisé avec le Dieu en seulement une semaine, et combien de temps la période « d'abstinence » fut la plus longue. Des questions, qu'il se posait lorsqu'il doutait. Il avait longtemps hésité, à plusieurs reprises, à supprimer tout contact avec son amant. Couper les ponts, pour préserver son cœur et passer à autre chose. Il avait finalement renoncé, trop attaché, et laissant son cas s'aggraver. Le gamin avait presque honte d'être aussi faible, alors qu'Andreï ne lui accordait rien que de l'attention surfaite. Un corps, dénué d'esprit lorsqu'il passait la nuit avec son amant. Ce n'était pas faute d'essayé d'ailleurs, et seul le temps fut apte à creuser une relation psychologique entre les deux. Le gosse ne demandait pas un mec, pas un copain, mais simplement quelqu'un avec un semblant de sincérité qui saurait venir l'aider dans ses doutes. Ezeckiel n'était pas un héros, il ne pouvait que céder à la pression. Son côté humain, le bouffait, mais sans cela il ne serait rien ce gamin. Le ténébreux, lui, avait une part qu'il tentait de masquer, de faire sombrer, une humanité qu'il ne daignait pas révéler. Ezeckiel était un livre ouvert, qui pouvait prouver à lui tout seul que le genre humain était parfois simple sans pour autant parvenir à se comprendre. Le gosse connaissait les maux des autres, les pires atrocités du genre humain, des dieux et des créatures. Il était impossible pour lui, de croire que la bonté était la seule solution pour parvenir à calmer ses maux. Le gosse, il calmait ses maux quand il était avec Andreï.

Balancer une vérité et s'en aller. N'accordant pas plus d'importance à l'inconnu qu'à son amant. Il n'était pas là pour faire la guerre, pour se justifier ou pour devoir supporter un combat de chien entre quelqu'un qu'il appréciait et un vulgaire inconnu. Le gamin croisa le sourire de sa meilleure-amie au loin, n'ayant pourtant pas le temps de lui répondre alors qu'il pouvait sentir le ténébreux se glisser dans son dos. Sa chaleur enivrante et son parfum délicat venaient embaumer le jeune homme dans une bulle, brève et irréelle. Dans une situation autre, les vêtements seraient déjà envolés et la chair serait consommée depuis de langoureuses minutes. Dire qu'il n'était pas excité serait mentir. Le surnom lui décocha un sourire, puisqu'Andreï était le seul à le surnommer ainsi. Le seul à faire le rapprochement entre la bible et le prénom. Se refusant à essayer de croiser le regard de son amant, le laissant donc déposer un baiser sur son cou. Un frisson, qu'il vint à refouler autant qu'il en était capable, refusant d'offrir un semblant de faille à son amant. Rares étaient les zones réellement sensibles chez Ezeckiel qui étaient accessibles aussi facilement, elles se limitaient en réalité à deux : son cou et ses hanches. Andreï n'était pas un novice, et à force de coucher avec Ezeckiel, il l'avait compris. En revanche, il n'avait toujours pas imprégné que dans ce jeu de séduction : il se refuserait à abandonner sans s'assurer d'une petite victoire. Il se retira alors comme il était venu, reprenant direction de la rousse. Le gosse devait l'admettre : le brun avait raison, et pourtant, le gosse se refusa à lui donner raison aussi vite.

Le greffier l'observa s'éloigner un instant avant de faire quelques pas à nouveau vers l'inconnu. Prenant une voix assez forte un bref instant. « C'est tout ? » Le gosse laissant à Andreï le soin de se retourner. Zeke s'approcha de l'inconnu, pour déposer ses lèvres sur ces dernières de manière chaleureuse sans y mettre de la conviction. De brèves secondes, assez pour sentir une main sur son cul que le gosse retira d'un geste vif. Zek' était certes un gosse tactile, joueur, mais il ne supportait pas qu'on dépose sans raison des mains sur son corps sans autorisation. And' pouvait se le permettre, uniquement parce qu'il avait une connaissance assez prononcée du corps de l'ancien étudiant en droit. Ce baiser, était là simplement pour clôturer le jeu. Andreï pouvait se sentir libre d'aller draguer une autre personne, d'aller s'amuser avec une autre personne. C'était, certes, une forme de défi, mais nullement là pour venir attiser une colère latente qui semblait toujours noyer les sentiments du ténébreux. Le gosse se contenta alors de légèrement pousser l'inconnu, marchant à reculons quelques brèves secondes. « C'est vrai, j'ai pas envie des autres. » Son regard était plongé un bref instant dans celui de son amant, tandis qu'il regardait l'inconnu vexé du coin de l'oeil, s'éloigner dans la foule. Andreï pourrait toujours s'amuser à le chercher si son cœur le lui dictait, ou plutôt, si son orgueil lui dictait de le faire. Se laissant finalement fondre dans la foule, à son tour.






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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 19:57

Ezeckiel & Andreï
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Ironie que voilà. Moi qui refuse de m’attacher, je me retrouve étourdi, accro à un gamin au visage enfantin, au prénom angélique. Je me retrouve comme un con à chercher son attention, à désirer qu’il ne voie que moi, qu’il ne touche que moi. J’ai envie d’en rire si ça n’en était pas aussi lamentable, pitoyable. Ce jeu, il tournera mal, d’une façon ou d’une autre, ça va bousiller une partie de ma vie. Mais me revoilà, me collant délicatement à ce corps que j’ai si souvent explorer de mes doigts, traçant chaque trait de mémoire. Que j’ai si souvent parcouru de mes lèvres, y goutant chaque parcelle avec une avidité certaine. Je me retiens, un combat infernal qui me pousse à agir, alors que ma conscience me dit de me contenir. Mes lèvres viennent se poser sur son cou, provocant sournoisement le désir dans cette partie que je sais sensible chez le jeune homme. Je murmure quelques paroles. Au fond, je ne sortirais pas vainqueur de cette connerie, loin de là. Dans un sens, il part lui, gagnant, me mettant à vif, me faisant bouillonner de l’intérieur. Je le déteste autant que je le désir et ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Il a cette place que beaucoup aimeraient, que personne ne peut obtenir. Le monde s’efface, les gens deviennent invisibles au point que je serais apte à lui ôter ses habits dans la foule pour le prendre sur ce bar sans gêne. Oui, mon avidité est à ce point virulente. Mais une fois encore, je me recule, je m’enfuis pour le laisser en plan jusqu’à ce que j’entende ses paroles. C’est tout ? Fronçant les sourcils, je me retourne…je n’aurais pas dû. Non, jamais je n’aurais dû me détourner, l’observer car déjà, mon amant s’empare des lèvres de l’inconnu.

Une main baladeuse qu’il repousse rapidement, qu’il éloigne mais ça ne change rien pour moi. Il a été trop loin, l’inconnu davantage. Mon regard s’assombri, ne présageant rien de bon. Un sourire mauvais vient se dessiner sur mes lippes, mauvais présage que voilà, je ne souris jamais de cette façon sauf quand je m’apprête à agir pour ôter un souffle de vie. Je recommence à marcher, Ezeckiel disparaissant dans la foule comme l’inconnu, vexé par le rejet de mon ange joueur. Il ne sait pas ce qu’il vient de déclencher, que du contraire…Ce n’est pas vers Ezeckiel que je vais, non, mais bien vers l’inconnu qui s’éloigne pour boire son verre, cherchant sûrement une potentielle autre victime. Il n’est pas dure à trouver car déjà, je m’en approche assez pour le plaquer contre le mur, une main appuyée contre sa gorge qui menace de céder sous l’impulsion de mes doigts. « Tu vas avoir peur…tellement peur… » Murmurais-je sournoisement, le tenant comme coupable d’avoir osé toucher cette partie si intime de mon amant. Le pouvoir s’échappe, me rend fébrile, tremblant. Le mortel tremble, gémis, en vient à s’uriner dessus alors que son cœur palpite de plus en plus fort. Il bafouille, attire trop l’attention et je finis par le lâcher. Il s’écroule sur le sol, les larmes coulant de ses yeux comme si il venait d’avoir une peur bleu, chose réelle. Contre cou, je vacille doucement, je transpire, la respiration haletante. Pourtant, je garde ce sourire mauvais sur le visage. « La prochaine fois, t’éviteras de toucher au cul des gens. » Et je m’éloigne, poussant plusieurs personnes. Mon hybris bas son plein. J’ai besoin de me déchaîner, d’assouvir ce besoin primaire. Je ne me contrôle plus. Je le cherche des yeux, je le trouve non loin.

Je ne souris pas, oh que non. J’ai mal au ventre, j’ai envie de vomir et l’utilisation de mon don m’a affaibli. Sans prévenir, j’attrape Ezeckiel par le poignet et je le traîne en avant. « On sort ! » Pas de questions, pas de refus possible. Je suis plus animal qu’humain, plus bestial que doux. Cette réaction, Ezeckiel a déjà dû l’affronter à plusieurs reprises lorsque j’arrivais chez lui, le corps en feu, le besoin pressant à diminuer, à effacer. Il avait déjà vu cette flamme brûler sans mes yeux, il sait ce qu’elle signifie, du moins, en apparence. Je passe par derrière, n’ayant pas envie de passer par devant, là où la foule est sûrement encore présente. Je le pousse devant moi alors que la porte de sortie mène à une petite ruelle isolée, peux connue des visiteurs et dont les employés se servent rarement. Comment je le sais ? Par habitude, parce que cette ruelle a souvent été mon refuge pour canaliser mes pulsions en me servant de quelques personnes prises au hasard rapidement dans la noirceur de la nuit. Une fois la porte refermée, je le plaque contre un mur, mon corps se collant activement au sien, le souffle coupé, haletante. Mon regard a changé, mes pupilles sont dilatées par le désir, par l’excitation qui vient à dicter mes gestes. « Ne refais plus jamais ça…plus jamais Ezeckiel. » Ce n’est pas vraiment un ordre et je m’en surprends, plus une supplication, une demande. J’aurais dû contrôler le timbre de ma voix, malheureusement, je suis en total souffrance. Je me souviens de ce jour où mon frère m’avait traîné dans les toilettes, m’évitant de sauter sur une fillette de quinze ans sous l’effet de mon hybris. Je me souviens de sa façon de me regarder, de me traiter de monstre.

« Si tu crois qu’éloigner les gens de toi me fais peur, tu te fous le doigt dans l’œil ! Mais là, tu joues clairement avec la vie des autres…Pour rien cela dit, étant donné qu’on sait toi et moi ce qui va réellement ce passer, ce dont on a vraiment envie. » Mes doigts se referment en un poing, la jointure de mes doigts blanchissants alors que je tente encore une fois de ne pas céder. La douleur est trop grande, je ne résiste plus bien longtemps avant de venir plaquer mes lèvres contre les siennes sans douceur, avec possessivité, mon corps venant se plaquer entièrement au sien, ma main prenant refuse sur ses fesses que l’inconnu a osé toucher…comme pour y enlever sa trace et y laisser la mienne.


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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 20:48



Break me the heart  





Le jeu en valait-il réellement la chandelle ? Des garçons mignons, il y en avait des tonnes, putain ils étaient nombreux. Ezeckiel n'avait rien de misster univers, mais il avait assez de qualité pour se trouver un mec gentil qui saurait l'apprécier à sa juste valeur. Il s'accrochait pourtant, comme un enfant innocent, il voulait persévérer avec Andreï. Il se faisait du mal, le gosse à continuer de jouer à un jeu qu'il finirait par perdre. Zek', il gagnait les batailles, mais à la fin de la guerre il serait certainement le plus grand perdant de l'histoire. Lorsqu'il vint à se retourner dans la foule, le gamin abandonna son sourire, ne cherchant pas à plaire, pas à attirer les regards, mais cherchant plutôt le sourire de sa meilleure-amie comme son éternel repaire. Elle n'était pas loin, et instinctivement il vint à marcher dans sa direction, et ce fut une fois au niveau de la demoiselle qu'il daigna enfin se saisir d'un verre – celui de son amie – pour le boire cul sec. Un besoin, une envie qu'il vint à combler avec un léger rire, qui fut pourtant cessé lorsque les regards vinrent à tous se retourner en direction d'un bruit étrange. Le gosse commanda en parallèle un taxi, qui serait là dans moins de dix minutes pour venir le récupérer. Marcher ? Il allait éviter. Puis, il daigna s’intéresser à l'accrochage entre deux individus, rien de bien surprenant. La soirée ne pouvait pas s'annoncer plus décevante, et finalement : elle s'annonçait plus violente, mais également, plus intéressante. Un défaut, que d'apprécier la scène de loin. Le brun resta immobile, inapte à venir prendre la défense d'un innocent. La morale du gosse vint encore à voler en éclats : prendre la défense d'un innocent, au risque de se dévoiler à un Dieu – qui en plus partageait son lit plusieurs fois par semaines. Le gosse, fut le seul à conserver le regard sur la scène, ses compagnons venant à bien vite retourner à la conversation qui fut interrompue par cette petite altercation. En réalité, Ezeckiel ne se délectait pas de la scène, mais essayait de mettre un nom sur la divinité. Prophète oui, mais il n'était pas un Dieu omniscient. Le brun avait besoin d'utiliser son don ou de ramasser des informations pour parvenir à trouver le nom de la divinité. Ce n'était pas le moment d'énerver Andreï, et malheureusement, ce dernier vint à prendre la direction du mortel.

Un refus ? Non. Le gosse n'allait pas prendre le risque de venir faire face au pouvoir d'une divinité. Il se contenta de faire un clin d'oeil à sa meilleure amie avec un petit sourire en coin pour la rassurer. Cela ne suffirait pas, mais elle oublierait rapidement cet événement une fois l'ambiance relancée. Cette réaction, n'était pas étrangère aux souvenirs du gosse. Dans ses souvenirs, cela était néanmoins nettement plus agréable dans d'autres circonstances : admirer Andreï presser le pas, claquer la porte pour embrasser fougueusement le mortel, le déshabiller et venir combler des envies toujours plus fortes à chaque fois qu'ils se retrouvaient. Sexuellement, Andreï était un bon coup, créatif et assez étrangement, nullement égoïste : il prenait du plaisir, mais en donnait tout autant – et cela n'était pas toujours le cas avec des plans culs, vraiment pas. Sortie du personnel, le gosse se retrouva alors sans pouvoir réclamer sa veste, dans le froid, avec son amant plutôt agacé. Plaqué contre le mur, sentant le ténébreux venir épouser son corps avec le sien. Ce n'est pas la première fois, Andreï n'a jamais caché sa nature, la colère qui vibrait à chacun de ses pas. Le gosse se refusa à baisser la tête, le fixant toujours avec des légers frissons – habitué ne voulait pas dire qu'il était nécessairement en confiance. La surprise fut terrible, lorsque le timbre de la voix de son amant résonna dans la ruelle. Fragile, douce et nullement assassine.  « T'es sexy, quand t'es jaloux. » Le gosse tentait de détendre l'atmosphère, et le rire, était sa seule arme. Déposant, néanmoins une main sur la joue de son amant en hochant la tête.  « Mais, d'accord, j'vais essayer. » Le dernier mot n'était pas dit pour l'énerver, mais dit sur un ton doux, plein de compréhension. Andreï connaissait Zek' : impulsif, il agissait sous l'effet de l'émotion.

La suite, était à la fois dégradante et valorisante. L'idée d'être unique, était délicieuse à l'oreille, qu'il était prêt à plus qu'à frapper quelqu'un pour son amant. Cela était plaisant, de se sentir désiré. Puis, vint le mot indélicat, la fin de cette phrase laissant sous entendre que le gosse, était soumis à ses passions, à ses vices et reflet d'un orgueil trop important chez son amant. Malheureusement, la question de la véracité de ses propos, n'était pas légitime. A chaque fois, Zek' arrivait à faire céder Andreï, constamment en manque, mais cela marchait également dans l'autre sens : le gosse pouvait jouer au grand romantique, mais il cédait toujours – ou presque. Le droit de réponse ne lui fut pas accordé. Les lèvres douces de son amant, à nouveaux plaquées contre les siennes. Le gosse en fut surpris, imaginant être abandonné au profit de la rousse ou n'importe qui. Emporté par le moment, Zeke ne tint pas rigueur de l'endroit et de l'antécédent. Le corps parfaitement taillé de son amant collé au sien, sentant Andreï venir balader ses mains sur ce qu'il assimilait à sa propriété. Le mortel, se laissa avoir à la chaleur, à la passion de son amant. Venant partager le baiser, nouant sa langue à la sienne en prolongeant le baiser à chaque tentative de fraction. Une main venant à se saisir du haut de la chemise du ténébreux, l'autre main venant se saisir de la ceinture du Dieu, tel un réflexe. L'instant, hors du temps. Brisé, par la sonnerie du téléphone du brun qu'il réservait à l'entreprise de taxi qu'il empruntait – trop souvent. Une sonnerie, puis une seconde, et finalement le gosse vint à séparer le baiser.  « J'ai un taxi qui m'attend, sauf si tu veux me déposer. La conne rousse espère peut-être toujours sinon. » Une semi-invitation, et une semi-preuve de jalousie.





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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 21:29

Ezeckiel & Andreï
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Besoin de l’éloigner, de savoir que plus personne ne pourra le toucher. Je n’en ai que faire d’un quelconque refus, de la force que je place dans mon geste. Je veux qu’il sorte, je veux qu’il me suive. Je laisse la jalousie s’emparer de mon âme, me cribler de balles invisibles. Je ne sais pas à qui j’ai véritablement affaire, qui se trouve à mes côtés. Prophète juge, il pourrait sans nuls doutes faire en sorte de me positionner en face de mes pêchés, de mes regrets, de mes conneries. Je tomberais certainement, accablé par mes méfaits, pas les nombreuses vies enlevées. Mais je le pense simple mortel, je le crois normal, nullement banale à mes yeux. Je me sais abrité par une divinité, sauf que celle-ci m’est complètement inconnue. J’ai eu des réponses à mes questions, la Nuova Cammora m’ayant aidé à plusieurs reprises, répondant à mes questionnements qui n’avaient jamais cessés. Je sais que je vais changer, évoluer lorsque le moment sera venu, lorsque ma conscience atteindra d’autres stades. Comment réagirais-je alors ? Qui deviendrais-je ? Pour l’instant, je ne suis qu’Andreï, simplement Andreï. Gamin rejeté par son double, gamin détesté par son père, tant aimé par sa mère partie bien trop tôt. Elle m’a abandonnée pour me jeter dans un monde que je ne comprenais pas, qui m’a complètement changé. Gamin aux envies sexuelles jamais vraiment éteintes, jamais assouvies, j’étais devenu un monstre enclin à ses pulsions primaires, désireux des relations charnelles. Et encore une fois, elles prennent le dessus, elles me poussent à agir sous l’impulsivité. Et ça me bouffe, ça me donne envie de vomir. Comme compressé de l’intérieur, comme fiévreux et maladif, je sais que rien ne pourra stopper cette sensation à part nos corps entremêlés…Même l’air frais de me fait pas déchanter, au contraire.

Ma voix, elle vibre, elle le supplie presque de ne plus jamais recommencer. J’ai besoin qu’il se laisser aller à mes envies, je n’ai nullement le courage qu’il s’éloigne, qu’il me laisse en plan pour une quelconque autre personne. Pour dire la vérité, si il venait à tenter de m’échapper, je l’en empêcherais. Capable du pire, je n’ose imaginer ce que je pourrais faire endurer à Ezeckiel dans cet état…et oui, au fond, ça me fait peur. Peur de le blesser, peur d’être violent, peur de prendre ce que je veux par la force sans savoir me contenir. Parce qu’il est là le souci, bientôt, je ne verrais plus la limite, il n’y aura plus de bien ou de mal, juste mon besoin et seulement mon besoin. Sa main glisse sur ma joue, m’annonçant que je suis sexy quand je suis jaloux. Grimace qui s’échappe de mes lèvres, le mot jaloux résonne comme un putain d’avertissement, une sonnette d’alarme résonne et pourtant, je l’éteins le plus rapidement possible. Je ne veux pas y penser, y songer. Il va essayer, ce n’est pas suffisant, je ne peux pas me contenter de ça, pas actuellement. « N’essaie pas, fait le ! » Comment puis-je oser lui demander une chose pareille alors que je suis incapable de me tenir, de garder mon pantalon en place ? Egoïsme pure et simple. Les hommes ne sont pas faits pour partager, possessivité malsaine, quelqu’un qui ose dire qu’il ne possède pas ce défaut serait un bien terrible menteur. Dans un sens, ça me rassure, ça me prouve que d’une certaine façon, je suis encore humain. Rien est perdu, mon âme est encore en place, mon cœur est encore dans ma poitrine et je peux encore ressentir des sentiments, aussi dévastateurs soient-ils. Malheureusement, c’est mon amant qui en paye les frais.

Paroles prononcées, je ne perds pas de temps avant de prendre ce que je désir, ce dont j’ai besoin. Baiser échanger, il ne me repousse pas, prolonge celui-ci. Ses doigts s’accrochent à ma chemise, à ma ceinture alors que mes mains se font baladeuses, que mon corps se colle davantage au sien. Nos langues se lies, mes baisers se font plus ardents, plus désireux, moins contenus. Mon souffle s’accélère, ma main de libre glisse dans ses cheveux, mes doigts emprisonnent ceux-ci. Une sonnerie, une deuxième, je grogne lorsqu’il s’éloigne, rompant ce baiser que j’aurais aimé continuer. Ses paroles, elles ne tardent pas à avoir une réponse de ma part, le besoin me tordant les entrailles. « Dis à ton taxi de dégager, je te ramène chez toi et je ne compte pas revenir. » C’est simple et direct, mais perdre du temps m’est littéralement impossible. Une fine couche de sueur vient déjà élire domicile le long de mon échine, contre mon front. Sensation désagréable, virulente, je vais vraiment finir par rendre mes tripes sur le trottoir si ça continue comme ça. Sans plus attendre, je fais signe à Ezeckiel de me suivre, marchant à grandes foulées vers mon véhicule garé non loin de là. Bruit électronique qui annonce le déverrouillage des portes, je me glisse côté conducteur et attend que mon amant vienne prendre place à mes côtés. A peine la porte fut telle fermée que je démarre en trombe, la vitesse ne m’ayant jamais fait peur, l’impatience étant bien trop brûlante pour que je puisse respecter les limitations de vitesse. Feu rouge, je ne m’arrête pas pour autant, les rues étant désertes. Sans vraiment le réaliser, la main sur le levier de vitesse vient parfois s’égarer sur sa cuisse, changeant les vitesses quand le besoin se fait sentir.

Je ne parle pas, je ne fais que grogner de temps en temps, ou encore le regarder en biais avant de finalement me garer devant chez lui, ayant pris très peux de temps pour faire la route. Je tremble. Mec en manque, littéralement. J’ai du mal à déglutir, à reprendre mes esprits. Hybris de malheur, il me bute de l’intérieur. Ma respiration est sifflante, j’ai des sueurs froides. Je suis accablé par les méfaits de ce besoin cuisant. Je sors de la voiture en silence, rapidement, vacillant un peu. Je sais que ça va s’arrêter une fois que le désir arrivera, une fois que le plaisir grandira en moi. « Passe devant. » Murmurais-je dans l’espoir qu’il ne fasse pas attention à mon état, à ces tremblements, à cette fine goute de sueur qui coule le long de ma tempe.


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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 22:12



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Un ordre ? C'était assez déplacé, pas franchement réaliste, et clairement idéaliste. Le gamin pouvait déjà rayer certains dieux de sa liste : tous les dieux de la sagesse, étaient officiellement éliminés. Le gamin n'allait pas venir faire une promesse qu'il ne pouvait pas tenir, cela serait mentir. Il ne mentait pas à son amant, il se contentait de cacher sa nature. La seule différence entre les deux ? Le prophète savait qu'il était face à un dieu, mais le dieu était trop aveugle pour le savoir. Le gosse avait été formé toute sa vie pour fuir ces derniers, et aujourd'hui il avait dévoué son corps à un dieu sans réaliser que cela finirait par le tuer – une chance sur deux en tout cas. Pourtant, le brun sentait qu'il n'était pas l'heure de jouer avec les nerfs du ténébreux, et il préféra opter pour la réponse la plus simple : celle que son amant voulait entendre. « Okay. » Une réponse qui ne voulait rien dire, qui n'était pas sincère, mais qui avait le mérite de tenter d'apaiser les tensions. Le gosse ne prétendait pas qu'il était un bon exemple, qu'il fallait bêtement s'écraser dans ces situations, mais il était hors de question de perdre totalement le contrôle de la situation. Andreï n'était pas un être très démonstratif, alors il fallait bien avouer que cela était toujours un pas en avant : de la colère. Oui, en effet, ce n'était pas glorieux, mais le gosse préférait mille fois supporter un homme en colère que d'admirer tous les matins un pauvre con se barrer après avoir baisé sans daigner prononcer une phrase. Il avait arrêté de compter, les fois où ce fourbe avait quitté l'appartement du greffier sans venir laisser un mot. Donc, aujourd'hui, ce soir et sans doute demain : il se conterait de la colère qui animait le ténébreux. Il ne fallait pas trop lui en demander d'un coup, et les défauts étaient le reflet de l'humanité imparfaite : il n'était donc pas totalement possédé par sa divinité.

Colère, qui vint à se transformer en passion. Le baiser échangé, trop court, mais assez pour dénoncer une luxure brûlante dans le corps de son amant. Les caresses se font libertines, loin d'une chasteté délicate d'une relation exécutée à l'aurore après une nuit endiablée. Le tout fut brisé, par la sonnerie du téléphone du gosse. L'agacement du ténébreux était évident, espérant sans doute aller plus loin. Dans une ruelle glauque ? Jamais. Le gosse pouvait céder à des passions dans des lieux publics, mais il ne comptait pas le faire dans un endroit aussi cliché. Andreï avait toujours baisé avec Ezeckiel dans des lieux privés, pour une bonne raison : ils se voyaient dans des lieux privés. Le gamin décrocha alors son téléphone une fois son amant décollée, tandis que ce dernier venait à lui faire signe de le suivre. Venant à écouter l'homme à l'autre bout du fil, pour admirer le taxi au loin en s'éloignant de la ruelle. « J'suis vraiment désolé, c'était une erreur. Promis, ça ne se reproduira pas. » Le gamin supporta alors quelques vagues critiques, avant de finalement arriver à la voiture de son amant. Venant s'excuser, pour la cinquième fois et finalement raccrocher en jurant d'apporter des chocolats la prochaine fois. Le gosse vint à grimper, observant son amant durant de brèves secondes. L'effet du manque, était ignoble, nullement naturel. C'est avec un doute, qu'il grimpe dans la bagnole. Déposant un regard un coin sur son amant, pour finalement fixer la route en croisant les jambes, venant se saisir de son téléphone pour prévenir sa meilleure-amie qu'il rentrait comme convenu. Sentant à plusieurs reprises la main de son amant toucher sa cuisse, et ne sachant s'il devait considérer cela comme une marque d'affection ou une marque de jalousie vis à vis du SMS envoyé dont il ne pouvait pas deviner le destinataire. La réponse du gosse ne se fit pas attendre, venant pianoter fugacement à plusieurs reprises avec ses doigts sur la main de son amant qui tenait le levier de vitesse dans un silence religieux, fixant la route – et l'irrespect flagrant de son amant vis à vis des réglementations.

Une fois garée, ce fut devant l'immeuble du gamin. Le brun vint à sortir du véhicule, retrouvant sans grand plaisir le froid un bref instant. Le gosse observa son amant du coin de l'oeil. Ne préférant rien dire et se contenter de hocher la tête en empruntant l'escalier. L'immeuble était trop petit pour compter un ascenseur, chose regrettable puisque le gamin vivait au 4eme étage, et donc le dernier. Le gosse n'osa pas ouvrir la bouche, tenter de nouer le dialogue ou même prétendre ne pas saisir la complexité de la situation. Venant à simplement gravir les marches, jusqu'à son appartement. Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, du pourquoi il s'acharnait à accueillir son amant chez lui face au vide totale qu'annonçait cette relation. Le sentant à la traine, le gosse ouvrit la porte de son appartement en prenant les devants. Venant allumer la lumière qui illumina la pièce principale, qui était une large pièce ouverte comprenant toutes les pièces de vies. Lumineux, simple et assez décoré pour venir donner de la vie à cet appartement. Le chat du gosse, parfaitement installé sur un fauteuil qui ne daigna se bouger. Déposant ses affaires ses clés et son téléphone sur le bar, entendant la porte finalement. « Tu veux un truc ? Café, thé... » Le gosse venant alors à peine se détourner pour appuyer le bas de son dos au bar.
 



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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 23:01

Ezeckiel & Andreï
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Y’a pas besoin d’en rajouter pour savoir que nous ne partons pas d’ici pour jouer au monopolis, non. Je sais que dès lors que nous nous engageons pour quitter la ruelle, Ezeckiel au téléphone en présentant ses excuses au taxi, nous allons une fois de plus nous retrouver comme nous savons si bien le faire. Le manque est cruel, assassin. Je le ressens un peu plus à chaque seconde. Il me fait perdre mes moyens, m’embrume l’esprit. J’ai une conduite dangereuse, pourtant, ma main glisse quelques fois sur la cuisse de mon amant qui pianote sur son téléphone. La curiosité m’envahi, j’aimerais savoir à qui il envoie un message, qui attire son attention à l’heure actuelle. Je tente de glisser mon regard sur le côté pour apercevoir un mot, un indice sur cette personne inconnue que je ne porte pas dans mon cœur, sans même savoir de qui il s’agit réellement. Parce que je suis comme ça, parce que mon hybris atteint des proportions que je peine à imaginer. Jamais je n’avais ressenti celui-ci avec cette force, cette oppression. Il est le déclencheur, il est celui qui accentue les effets dévastateurs de cette faiblesse évidente. Et j’en crève, j’en sue morbidement. Ses doigts se font ressentir contre ma peau. Il ne dit pas un mot et c’est mieux ainsi, je suis incapable de tenir une conversation basique ou normale. L’œil focalisé sur la route, tantôt en biais sur mon amant, mon pied appuie davantage sur l’accélérateur. Je dois me dépêcher, bien capable de freiner brusquement pour entamer les ébats dans cette voiture. Mais non, je préfère attendre encore quelques minutes et prendre place dans un lit, ou dans une quelconque pièce de son appartement. Rapidement, je me gare – comme un pied – pour sortir du véhicule et lui dire de passer devant.

Une fois de plus, les mots ne servent à rien, il acquiesce et passe devant moi. Je serre les dents, passe une main dans mes cheveux et le suis comme je peux. Ma condition physique est parfaite, pourtant, je peine à monter les étages sans me stopper de temps en temps, la tête me tournant péniblement. J’ai l’impression que mon monde bouge, comme si je me retrouvais marin sur un bateau à la dérive. Je dois me reprendre, je dois juste continuer à grimper. Je prends du retard, mais qu’importe, je fini par reprendre ma route, grimpant les étages à grandes enjambées. Ezeckiel est déjà dans l’appartement quand j’entendre. Il me tourne le dos et je ferme la porte, venant à verrouiller celle-ci. A vraie dire, je ne réfléchis plus du tout. Déjà, je dégage mes chaussures, mes chaussettes, ma ceinture et déboutonne ma chemise en très peux de temps. Il me parle, je n’écoute pas, car à grandes enjambées, je fonce vers lui et ce bar qui va rapidement servir de support. « C’est pas de ça dont j’ai envie. » Grognais-je alors que j’arrive juste en face de lui, venant littéralement plaquer mes lèvres contre les siennes, mes doigts venant agripper sa nuque avec une certaine force. Cœur qui palpite rapidement dans ma poitrine, mes lèvres s’emparent des siennes avec fougue, audace et une passion non dissimulée. Ma seconde main vient glisser sur sa hanche, ma main dans sa nuque la rejoint pour soulever le jeune homme et le déposer sur le bar. Je me fraye un chemin entre ses jambes, collant mon corps au sien, la respiration fiévreuse et amère face au manque que j’éprouve à l’heure actuelle. Une fois coincé, mes doigts glissent sous son haut pour le soulever, lui enlever, rompant notre baiser un bref instant.

« Et je suis sûr que toi non plus t’as pas envie de prendre un verre. » Je ne peux m’empêcher de sourire en coin, venant mordiller sa lèvre inférieure, dérivant mes lippes dans son cou alors que je balance son haut à travers la pièce. Mes gestes sont fébriles, désireux d’en avoir plus et bien plus encore. Mes lèvres retrouvent son cou que je parcours avec envie, laissant ma langue glisser sur celle-ci, venant suçoter sans gêne cette parcelle dont ma marque vient rapidement prendre possession. Un sillon rouge qui restera durant quelques heures, comme pour m’assurer qu’il ne puisse pas aller voire ailleurs directement…comme pour me rassurer que personne ne pourra l’approcher. Mes mains glissent dans son dos, mes doigts s’égarent vers ses fesses pour le pousser davantage contre moi, mon bassin se collant complètement au sien dans un grognement de plaisir.


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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 19 Mar - 23:35



Break me the heart  





Cette soirée était atypique : un plan cul, un vrai, aurait baisé Ezeckiel dans la voiture en dix minutes, pour finalement retourner profiter de ses occupations autres et platoniques. Andreï mettait de la conviction dans le fait de vouloir prétendre qu'il n'avait aucun attachement à ce pauvre gamin, mais indéniablement : il mentait. Ezeckiel n'avait pas un orgueil démesuré, mais il était assez grand pour faire la différence entre un plan cul, un ami et quelqu'un qui ne se contentait pas d'être l'un, et quelqu'un qui se refusait à se limiter à l'autre. Le gamin modelait cette relation, et plus il s'y donnait à coeur joie, plus son amant venait à tenter de réduire à néant les efforts du gosse : un pas en avant, pour deux en arrière. Il avait été nécessaire d'attendre quatre mois pour obtenir une nuit dans ses bras… alors clairement, il n'allait pas venir se plaindre d'une soirée « atypique ». Le gamin avait un pincement au coeur en sentant son amant souffrir. N'osant pas le regarder, pour de nombreuses raisons. La première, était qu'il ne voulait pas être vu. La seconde, était qu'Ezeckiel tentait désespérément de nier la cause probable de ces symptômes. Lui proposer un café, était comme un moyen de venir s'assurer qu'il allait bien, de s'assurer qu'il n'était pas en train de faire une crise. La nymphomanie n'était pas une maladie, mais une catégorisation sociale minable inventée par des conservateurs. Alors oui, le gamin préférait la cause de cet état soudain. Ce fut comme une bénédiction, que le ténébreux décida de venir lui arracher la possibilité de trop réfléchir. Le temps de réaction fut trop bref, pour se faire entendre, pour résister ou pour simuler une envie de résister. Le corps de son amant, presque attiré contre le sien, et déjà à moitié dénudé. La chemise était en tout cas assez déboutée pour offrir une parfaite vision du torse de son partenaire. Andreï était un sportif, et Ezeckiel tuerait pour pouvoir baiser avec après une séance de sport baignée dans l'endorphine. Plaisir vicieux que de sentir les mains du brun sur le corps du gosse, venant bien vite à son tour déposer les mains dans la nuque de son amant, prolongeant le baiser langoureux entamé par le visiteur inopportun de la soirée. Des frissons échappèrent au gosse en sentant une première main sur sa hanche. Zone sensible, c'était comme ça. Faisant pression d'autant plus alors qu'il était soulevé par son amant. Laissant son amant venir lui retirer son t-shirt, tandis que naturellement il vint à retirer ses chaussures d'un geste habile , ainsi que ses chaussettes une fois le t-shirt retiré pour tout laisser tomber à terre.

Une seconde réflexion, qui était presque une vérité absolue dans le cas.  « Tu es bien sûr de toi. » Venant esquisser un léger sourire une fois sa lèvre libérée et qu'Andreï venait à s'attarder sur le cou du gamin. Naturellement, le greffier vint à saisir la chemise par les épaules pour la faire descendre du corps de son amant et laisser libre cours aux caresses et besoins affectueux du gamin. Laissant échapper des légers gémissements, retenant ces derniers en mordant sa lèvre inférieure. Déposant une main sur les omoplates d'Andreï, épousant parfaitement son corps en venant glisser délicatement sa main depuis le bas de son dos pour se saisir d'une épaule et s'appuyer dessus sans relâche. Sentant son corps se détendre, et pourtant en parfaite contradiction avec sa main qui se faisait plus acharnée sur le corps de son plan cul. Laissant à son amant le soin de rapprocher les corps au maximum, en sentant parfaitement l'envie grandissante chez Andreï, reflet d'une certaine frustration – et d'une certaine jalousie qui se confirmait avec la délicate marque laissée sur la peau du mortel. Le gamin vint à saisir le menton de son amant, déposant deux doigts sous ce dernier pour guider à nouveau ses lèvres contre celles de son partenaire. Courbant légèrement le bas du dos en sentant les mains baladeuses de son amant sur ses zones intimes.  « Propriété privée, monsieur Théodokis  » Sans doute que le seul propriétaire de ce cul, était justement Andreï. Le brun laissa échapper un léger rire narquois, venant enrouler une jambe par dessus la taille de son amant, s'appliquant à faire pression entre les deux corps au maximum. Nouant la proximité de la chair, sans pour autant combler le manque qui dévorait les deux hommes. Le gosse vient embrasser fugacement son amant, se retirant toujours, et jouant de ces façons quelques brèves secondes. Le gosse commença alors à glisser un doigt le long des pectoraux de son amant, venant doucement caresser ses abdos. «  C'est vrai, c'est pas un verre que j'ai envie de prendre.  » La main hasardeuse venant à se glisser entre le jeans et le boxer de son amant. Et simplement caresser la zone tant désirée et aimée.


 



© TITANIA


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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Mar 20 Mar - 19:47

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Mar 20 Mar - 21:03

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Jeu 22 Mar - 15:38

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Jeu 22 Mar - 16:44

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Jeu 22 Mar - 20:18

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Jeu 22 Mar - 21:14

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 26 Mar - 21:23

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Break me the heart, make for me so much of although you will hurt me. - Lun 26 Mar - 22:17

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