AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME

Press start ☾☾☾ Javier

 :: terminés
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Ven 4 Jan - 20:25


Press start ☾☾☾ Javier 8HDUu43
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Je sais pas tellement quoi penser de toi, mon gars. Parfois j'arrive à t'apprécier un peu plus autour d'une bière, quand l'équipe décide de revenir à ta boîte et que je croise ta trogne durant. Qu'on discute en regardant les meufs qui se dandinent, avant que je ne reparte rapidement parce que j'ai jamais été du genre très causant dans le fond. Y'a d'autres fois où tu me gonfles directement, quand les regards se croisent dans le lointain et que je me sens soudainement menacé. Pas même à cause de cette fois où je suis venu récupérer ma veste. La gueule a eu le temps de cicatriser à peu près, ça va. Je saurais pas dire ce que c'est, saurais pas dire pourquoi ça me fout autant en l'air. Alors je me détourne et je me casse la plupart du temps, rentre chez moi ou vais ailleurs pour me bourrer la gueule jusqu'à rentrer dans le mal dans ma piaule. Ça fluctue et j'imagine bien que mon foutu caractère aide à la chose, mais je préfère t'accuser de tous les maux parce que c'est plus marrant ainsi, hein. Et ce soir, c'soir, je sais plus trop non plus. J'sais juste que j'ai beaucoup bu, beaucoup trop sans doute mais que c'est pas grave. Parce que ça veut dire que ça sera une nuit sans rêve, une nuit où j'ai l'esprit trop embrumé pour que les songes parviennent à me m'enfoncer dans le mal. Alors je continue de boire et je capte juste au bout d'un temps que tu te rajoutes au petit groupe, parce qu'on est encore dans cette foutue boite trop sombre. Sans doute aussi pour ça que je me bourre la gueule, pour plus songer à cette foutue peur du noir qui m'enserre que trop le bide. Des levés de coudes réguliers, les collègues qui t'ont intégré et dont t'as su les noms bien plus vite que le mien. Et t'as sans doute vite remarquer qu'ils l'avaient raccourci, que c'était "Nemo" ou encore mon nom de famille pour ceux qui le prononcent correctement. Je préfère le second, j'avoue, à ce surnom à la con.

Il n'empêche. Que quand le jour annonce qu'il va bientôt se lever, que les cinq heures du matin commencent à se faire bien sentir, qu'ils sont tous partis et que je demeure là, comme un con trop fier pour dégager avec eux. Parce que je voulais encore que ça s'évade, dans l'esprit. Et t'es encore debout, toi aussi. Alors, c'est sans doute logique que tu te sois proposé pour me ramener. Quoi, je tiens plus debout et on s'en fait pour moi ? J'rigole un peu bêtement, j'ai les pensées qu'ont du mal à suivre, les pensées qui se percutent sans réellement se croiser. C'est compliqué tout ce bordel, merde. Alors j'ai filé mon adresse et je saurais même plus réellement dire comment on est arrivé là. Je suis dans cet état d'euphorie particulier et de fatigue intense en même temps. Et en même temps, tu me tiens éveillé avec ta présence. Je comprends pas pourquoi. Comme si mon instinct me hurlait que t'étais un danger. Mais j't'aime bien, dans le fond. Un peu, c'qu'il faut pour te supporter en fait. Parce que t'as quand même un humour à la con et que je kiffe pas des masses les provocations que tu peux balancer, parfois. Si tu venais à me rappeler "mon bichon", je crois que je péterais un plomb sérieux. Parce que ça me dégoûtes, ça. Et là, , y'a juste ma porte que je reconnais vaguement. Et j'ai un nouveau rire à côté d'elle, avant de commencer à tater mes poches sans grande conviction ni force. J'sais pas où j'ai foutu mes clefs... Que je marmonne, la tête qui tombe contre un pan de mur, une épaule aussi qui roule contre, comme pour tenter de me tenir, à tenter de fouiller, sans capter que c'est la même poche dans laquelle je cherche indéfiniment. J'ai juste l'air con, j'crois, à sourire comme l'idiot du village, en coin, la vision un peu flou, le monde carrément fou.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Ven 4 Jan - 22:39


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Y'a très rarement des moments où je me sens vraiment vieux, mais quand je viens dans ton groupe d'amis qui finissent par m'inviter gracieusement maintenant, je me sens vraiment comme un papy. Je n'avais rien demandé, je venais juste te saluer dans les moments où je ne te voyais pas partir en courant dès que tu m'apercevais. Je dois porter la peste, mais seulement une soirée sur deux. Alors j'ai fini par m'y faire, rester loin et laisser la bête approcher quand elle en a envie, l'avantage avec moi c'est que je peux offrir des verres à tes copains sans vraiment payer. Soirée où je bosse, je surveille un peu la boite, je te surveille discrètement et j'avoue que je regarde si tes amis vont vraiment te laisser te débrouiller avec le nom de verre que tu as bu. Est-ce que j'ai vraiment plus eut l'intelligence d'y faire attention que les gens avec qui tu as passé la soirée ? Il semblerait parce que je te retrouve seul à la table, définitivement tes amis ne font pas attention à toi. Alors ouais, je t'ai aidé à rentrer, on a filé dans un taxis, ma main posée sur ta taille jusqu'à celui-ci. J'avais peur que tu me gerbes dessus dans la voiture, mais tu étais encore une fois en pleine phase, je vais finir par croire que c'est naturel tes moments d'absences. Main de nouveau contre ta taille je t'emmène jusqu'à ton appartement en riant un peu, parce que tu as un truc qui s'éveille quand tu as bu. Tu me sembles si attachant d'un coup avec ce sourire qu'on ne voit que dans les pires moments. Je te laisse te poser contre le mur me mettant bien devant toi, assez proche pour pouvoir te rattraper au moindre signe de fatigue physique. Je ris avec toi avant de soupirer un peu. «  Laisse-moi te trouver ça. » Je fouille d'abord ton jean, ne glissant pas ma main dans les poches, je tapote juste devant, avant de finir par fouiller dans tes poches de veste puis je sors un truc qui me fait bloquer un peu. Je regarde cette balle gigantesque en te la présentant, puis je la repose silencieusement avant de trouver tes clefs. On en parlera à l'intérieur, parce que les voisins ont toujours des oreilles qui traînent, je n'ai pas envie qu'on t'attire des ennuies parce qu'on parle trop. Je te regarde un peu dans les yeux en riant doucement, on est quand même vachement proche là, mais c'est plus pour éviter que tu te casses la gueule et que tu réveilles tout le monde.

J'ouvre la porte, allume la lumière et je balance la clé sur un meuble à proximité de la porte juste avant de te rattraper par la taille histoire de te ramener à l'intérieur. Je donne un petit coup de pied pour refermer les portes comme je pourrais le faire chez moi. Coup de pied vers l'arrière et coup de cul contre la porte pour vérifier. Automatisme que je ne perdrais pas. Je te dépose doucement sur ton canapé avant de t'aider à retirer ta veste. Ça me ferait presque de l'effet de te déshabiller, même pour si peu. Je vais la poser avant de revenir balle en main. Je viens la poser debout sur la table basse et je pose mon cul à coté en te regardant un peu perplexe. « Alors c'est une simple curiosité, mais... Ce n'est pas le genre de balle qu'on trouve facilement... enfin j'y connais rien, mais pourquoi tu te balades avec ça ? » Je te regarde sans reproche, je suis juste vraiment intrigué par cette balle, qui reste sûrement dans tes poches.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Ven 4 Jan - 23:07


Press start ☾☾☾ Javier 8HDUu43
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


La balle. Je la fixe sans plus rire ni sourire, quand elle apparaît. Y'a juste mon regard qui remonte vers le tien, qui le trouve parmi la vision que j'ai de ce monde quelque peu flouté. Et ça me fait déglutir, finalement, avoir un bout de sourire faux, de celui qui tente de se dire que c'est rien. Et elle retrouve bien assez vite sa place, dans la poche près du coeur. Les clefs qui sont de sortie enfin, la lumière qui rassure, le canapé qui assure. Ma veste qui disparaît et je phase un peu sur place, avant de tirer sur mon t-shirt pour le virer, le bonnet emporté dans la manoeuvre, je laisse le tout atterrir sur le côté du canapé je crois. Me reste un des fameux débardeur qui me quitte jamais. Je te regarde revenir, te poser et mon regard capte finalement la balle. Coeur qui se serre. Y'a plus de sourire, de nouveau. Juste ma pogne qui tâtonne un peu avant de réussir à la choper, parce qu'elle est en quatre exemplaires, dans le fond. Je me laisse retomber le dos dans le moelleux du canapé, l'avise un long instant, la coinçant entre mon pouce et mon index, avant de la monter vers le ciel, la poser par-dessus la lumière. Bras qui stationne comme ça une minute ou deux et je me mets à parler. C'pour m'rappeler d'jamais r'commencer. Silence de nouveau, alors que la main retombe, la poigne qui se serre autour. Et mes yeux qui suivent le tout, sourire en coin toujours, sans plus la même saveur dedans. L'alcool devait tout anesthésier. Pourquoi ça marche pas ? Et je serre, serre, serre. Puis je ré-ouvre la main. Elle est toujours là. Alors je ramène mon autre main à côté, regarde les deux paumes ouvertes vers le ciel, que ce dernier ne les a jamais bénis. Je distingue les brûlures et j'ai l'impression de sentir encore celle du désert sur ma peau. Si j'avais pas... J'avais pas été con... Inspiration, les prunelles toujours perdues sur les monts qui vont et viennent sur les paumes, sur les empreintes brûlées avec efficacité. Bien à plat les mains, soldat. Elle s'rait pas là... Je souffle un rire, de ceux chargés d'émotions. Alors je la ramène vers moi, me laisse glisser et la dépose par-dessus le coeur, là où elle est toujours quand je porte mon cuir. Et je souris de nouveau, enfin, en tournant la tête vers toi. Toujours là... Là pour m'rappeler d'pas recommencer, ouais. Regarde, elle a la bonne taille pour m'éclater le coeur, sans même avoir besoin de rentrer dedans. Poudre par-dessus, trop inflammable, rien qui peut se construire sur ce terrain-là. Je souffle un nouveau rire, juste pour l'ironie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Ven 4 Jan - 23:40


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Je te regarde et t'arriverais presque à me briser le cœur, tu sais ? Je ressens comme quelques choses de puissant quand tu la reprends, t'aidant un peu à l'attraper, parce que je te vois jouer avec le vide. Je regarde chaque mouvement, revenant sur ton visage bien trop souvent pour essayer de voir si ça va aller. Tu tends les mains vers la lumière et c'est peut-être la première fois que je fais attention à tes brûlures. J'attrape l'une d'entre elle pour la regarder, mon pouce parcourant toute la zone brûlée. Sur mon visage tu peux voir que je n'aime clairement pas ça, je te la rends avant que le moment devienne sûrement insupportable pour toi et puis je viens retirer la balle de ton cœur pour y poser ma main. « Qu'est-ce que tu as fait ? On a tous le droit de faire des erreurs, mais personne n'a le droit de te torturer toute la vie pour en avoir fait une. » Je pose la balle à côté de moi, là ou je l'avais posé au début reprenant ma main, pour toujours garder les contacts furtifs, pour ne pas faire fuir la bête. Je mets tes affaires en boule et je viens m'allonger à côté du canapé dans le même sens que toi. Je tends les mains vers la lumière comme toi, je regarde mon annulaire ou devrait se trouver mon alliance, mais il n'y a rien.

Je veux juste t'écouter me parler de toi ce soir, j'ai envie que tu libères cette rage que tu ne laisses sortir que par les coups. Mes mains qui rejoignent mon torse et je soupire doucement avant de te taper doucement le bras, comme pour que tu te rappelles que je suis là. Comme pour te faire signe que je t'écouterais toute la nuit s'il faut. « On joue la carte de la vérité ce soir ? Tu ne croiras jamais rien de ce que je vais te dire en vrai, mais y'a aucun soucis pour qu'on discute juste sans penser qu'on s'en rappellera demain. » Parce que ça, je peux le faire, te faire oublier que ce que tu as dit te fait du mal, que tu as osé parler de choses que tu ne voudrais jamais avouer à personne. Je ne peux pas me l'infliger malheureusement. Camille ne sait pas grand chose sur ce que j'ai pu être avant, on s'en fiche en vrai. J'ai l'éternité pour oublier, alors que toi chaque années comptes et tu n'as pas à souffrir en continue, à jouer avec ta vie, comme si tu t'en foutais. « Qu'est-ce qui te rends si fermé dès que j'approche ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 0:03


Press start ☾☾☾ Javier 8HDUu43
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Tadam. Je m'en fous pas mal de ce qu'on peut se dire de mes mains. Je m'en fous. Faites ce que vous voulez, pensez-y n'importe comment. Aucun ne saura jamais. Alors fais comme tu le sens, je crois que finalement, je ressens plus rien à cet instant. Et quand la balle disparaît, que tu la remplaces, ça me fait un peu suffoquer sur l'instant. Alors je te regarde plus et je réponds rien. Le mutisme comme arme, comme défense. C'est un tout qui me sied bien dans le fond. Tu n'as que ça à te mettre sous la dent. Sans doute pour cette raison que tu bouges. Et je me dis que tu vas dégager, c'est pas le cas. Puis je te vois t'allonger et je comprends pas tellement ce que tu fais. Je vois juste tes mains apparaître et je capte que t'es là, à mes pieds. Alors je me penche vers l'avant, te fixe sans vraiment savoir ce que t'attends de moi. La vérité ? J'sais pas faire. J'inspire et t'avise, haussant les épaules face à ta dernière question. J'suis juste comme ça... Et je relève les yeux vers ma peine et sentence. Reste pas là. J'vais t'marcher d'ssus. Je me frotte le visage, une légère impulsion donnée qui t'indique que je vais sans doute aller pour me relever. Petit coup de botte contre tes côtes je crois, tendant de nouveau la pogne pour récupérer encore ma grenade à moi. Et je me redresse, titubant, pour aller la remettre dans mon cuir. En silence, solennellement. Je ferme les yeux quelques secondes, ressasse des instants qu'il me faut oublier. Et la réponse qui tombe, finalement. Aimer. Je cligne des paupières, ouvre encore la bouche, avant de la refermer. Une pogne qui vient à s'arrimer à mes mèches, pour me gratter le crâne et finalement rire. J'savais qu'il fallait pas l'aimer... Et j'l'ai fait... L'est mort d'ma faute. Le poing qui se referme sur le cuir, avant que j'expire et me pointe de nouveau dans le canapé. Les deux pognes qui me frottent le visage et la réflexion simple, qui tombe. J'ai pas assez bu... Pas assez pour tout oublier. Faut tout effacer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 0:45


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Je te laisse me pousser comme tu peux, ça me fait rire un peu, mais finalement de te rejoins sur le canapé, mais finalement, le vide se fait. Je te regarde avant de me mordre la lèvre, je ne comprends pas comment on peut torturer quelqu'un parce qu'il a aimé. Je pose mes coudes contre mes genoux pour être penché en avant, réfléchir un peu. Je me doute que c'est pour ça que tu es si distant avec les gens, si fermé, comme si cette balle te rappelait que tu n'avais pas le droit d'aimer qui tu veux. Je baisse les yeux avant de me frotter le visage et de reposer mon regard sur toi. Il, donc c'est pour ça que je ne dois pas t'approcher je suppose. Que tu ne supportes pas le contact d'un autre homme, parce que le cœur n'a plus envie de souffrir. Je viens retirer ma veste, tu vas clairement comprendre que je m'installe totalement chez toi. J'y sors mon alliance, je la pose sur la table basse. «  Je suis mort. Le jour de ma lune de miel. » Je te regarde essayant de voir si tu vas penser que je me fous de ta gueule, mais j'ai cette cicatrice dans le cou, que je viens caresser un peu nerveusement. «  Crois moi ou non. » Je soupire longuement, avant de poser mes fesses face à toi sur ta table basse encore. Je pose mes avant bras sur tes jambes et je mets mon visage devant toi. «  Personne n'a le droit de te priver de quelques choses. Tu n'as pas l'éternité pour vivre. Alors pourquoi se laisser faire par ceux qui te font du mal ? »

J'ai le cœur qui bat un peu parce que je suis proche de toi, que tu me montres, que tu parles. Je ferme les yeux, tant pis si tu m'as viré, si tu n'aimes pas ce que je dis. Ai-je vraiment tord ? « Nemesio... Qui te fait du mal comme ça ? » Je me remets dans le canapé pour m'affaler et regarder le plafond. Je me demande vraiment qui pourrait être un assez grand connard pour te ruiner la vie comme ça. J'aimerais te libérer de ça, de cette douleur qui te rend si sombre, mais qui au final fait que tu es là. Sans ça on se serait sûrement jamais rencontré, égoïstement, être là c'est accepté que tu as pu souffrir, mais je veux t'en délivrer, même si c'est pour me faire rejeter après. Parce que il y a bien un truc qui me plaît chez toi. Ce n'est pas seulement que tu es grognon, même si ça te rend mignon, ton brin de folie aussi, mais c'est surtout ce sourire si rare qu'il en devient plus que précieux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 1:22


Press start ☾☾☾ Javier 8HDUu43
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Pas d'bol. Tu parles mais dans ma tête, c'est comme une expérience de mort imminente. T'es mort et on t'a ramené à la vie. Sans doute que ça a pu faire flipper ta gonzesse ? J'en sais rien. J'ai pas tous les éléments en mains, mais ça me paraît pas si fou. Ça arrive, ouais. Je l'ai déjà vu, durant mon service. Des gens qu'ont frôlé le noir éternel et qui ont rouverts les yeux, par miracle sans doute. Et puis y'a tout ceux qu'on a pu tuer, au nom d'un truc plus grand que nous qui a jamais suffit à tout justifier. Des héros qu'on nous appelle, des meurtriers qu'on se nomme. Je te regarde, l'indifférence peinte sur le visage, celle qui me cache du reste. Je me dis que tu sais pas tellement de quoi tu parles. Que tu peux pas comprendre, normal hein. Alors pourquoi tu causes, Javier ? Moi j'dis rien, j'pose pas de questions. Alors je la ramène pas dans ce genre de moments. J'suis l'seul responsable. Et c'est vrai, tu sais. J'ai cru que je pouvais m'en sortir en partant à l'armée. Et cette balle, elle me rappelle qu'elle aurait dû être pour moi. Elle me rappelle ce qu'il en est finalement. Alors pourquoi t'as l'air de t'en préoccuper ? Fais pas ça.

La tête qui tourne, qui t'observe. Un silence qui s'installe encore, tandis que tu fixes le plafond. Et ça me revient un peu, ce que je veux noyer. Tu me le rappelles un peu, quand il voulait parler, m'dire que ça irait, qu'on avait qu'à se barrer au pire. Et moi je me marrais en faisant mine de pas comprendre. C'était qu'des baisers et ça avait foutu le monde à l'envers. J'ai été lâche, mais sans lui. Je me disais que ça irait, que c'était le mieux à faire. Que le vieux serait content. Mais le vieux avait raison, ouais, comme toujours. Et Juan est mort. Comme toi tu l'as été, hey. Foutre d'ironie. J'suis mort aussi... Je murmure, un sourire sur les lèvres encore et toujours. À l'intérieur, y'a plus que le sable. Y'a plus rien de vivant, plus rien qui se sait battre. Juste la rage pour animer la carcasse. Juste la colère pour la pousser à marcher encore. Morbide docilité. Et l'Diable m'a déjà signalé qu'j'finirais dans s'royaume... Alors je ferme les yeux encore et je me tiens debout, dans ma tête. On est d'jà tous morts... Faut cesser de croire aux conneries qui disent que l'coeur qui bat, c'est être en vie. Ça suffit pas. Alors sourions face à cette foutue fatalité. Torve, l'expression, tordue dans un rictus qui se moque du monde entier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 3:26


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Je soupire un peu avant de secouer la tête. « Sauf si c'est toi qui a donné le coup qui l'a tué, tu n'as pas à te reprocher de l'avoir aimé. Ça ne se contrôle pas.. les attirances. » Sinon je n'aimerais plus, je n'aurais jamais connu le plaisir d'aimer de nouveau, même si c'est un amour un peu spécial. C'est comme aimer, mais accepter que l'autre vive sa vie, qu'il tombe amoureux d'un autre, qu'il s'amuse. Je veux juste le bonheur de Camille, mais qu'on reste ensemble toute ta petite vie. Je regarde vers toi en admirant cette gueule, même s'il n'y a pas ce sourire qui est terrible de vérité, je ne peux pas trop m'en détacher. T'as un charme fou avec ta gueule de bad boy, ton caractère de con rajoute encore plus de charme. Je soupire longuement avant de me redresser doucement pour venir doucement poser mes lèvres sur les tiennes, j'avoue que j'ai dans l'idée que je vais bientôt me prendre un coup dans le ventre, en espérant que tu en vises pas plus bas directement. Mes lèvres qui viennent délicatement prendre possession des tiennes dans un baiser qui me semble trop tendre pour te plaire. Une main qui se pose sur ton cœur, parce que j'aimerais terriblement te le réparer, permets moi d'être là. I never meant to start a war I just wanted you to let me in. Je te laisse réagir comme tu veux, je doute de la douceur dont tu pourrais faire preuve. De toute façon est-ce que j'aimerais te voir doux ? J'en suis moins sûr. Finalement je me laisse retomber quand tu réagis et je me frotte le visage parce que je sais bien que j'ai fait une connerie pour toi.

« Pardon. » Je baisse la tête vers l'alliance, la fixe silencieusement avant de revenir à toi. J'ai écouté, j'ai pris tout ce que tu voulais que je prenne et je me laisserais chassé de chez toi si tu as peur. J'ai profité de toi, excuse moi.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 3:47


Press start ☾☾☾ Javier 8HDUu43
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Tu sais pas, tu sais rien. Cette pensée qui résonne alors que je replonge dans mes souvenirs un peu, ceux qui sont parfait pour m'affliger avec, pour me faire me souvenir de tout ce qui a pu être, de tout ce qui ne doit plus l'être. Les yeux fermés, y'a les images qui défilent et ça crépiterait presque dans mes mains de nouveau, face à mes souvenirs de quand il avait la gueule abîmé par mon padre. Cette envie que tout disparaisse, qu'il soit plus jamais comme ça. Mais ça peut plus crépiter, pas vrai ? Le souvenir de ses lèvres, contre les miennes. Les baisers rendus du bout des miennes, ce puissant sentiment de honte et de culpabilité qui me plombait l'estomac. Il est toujours aussi vivant, celui-ci. Trop, même. Je rouvre les yeux et t'observe, quelques secondes, avant de comprendre ce qui est en train de se jouer. Et tu sais... J'ai détesté ce que j'ai pu ressentir, pendant une seconde. Je te repousse d'une main, avant de reculer contre le bout de mon canapé, te regardant entre colère et effroi. Il y a tellement d'insultes qui me viennent en tête que je sais même pas laquelle balancer en premier. Un trop plein qui permet de rien laisser sortir. Et je me rappelle aussi, comme je le laissait venir, pour me dire que c'était qu'lui, pas moi.

Dégage. Y'a que cette idée qui me vient en tête. Que tu dois partir de chez-moi. Avant que... Avant que je te tue. Je me relève, violemment, manque de retomber aussi sec, le revers d'une main qui tente d'effacer toute trace de douceur qui peut rester sur mes lèvres. Mon souffle qu'a du mal à se faire normal, j'ai les poumons coulés dans du ciment à cet instant. Et le coeur qui s'est refait de pierre, entièrement. DÉGAGE ! Premier éclat. Colère qui prend le pas, je me dirige vers mon entrée, me cogne contre mon meuble à celle-ci et me rattrape à lui, le regard noir qui se plante dans le tien. Y'a tout qui tourne et je me sens étouffer de haine. Comme pour étouffer tout le reste, comme toujours. Et quand t'approches, y'a mes pognes qui viennent à t'agripper par le col, pour te coller contre la porte. M'approche... M'approche plus jamais... Que je crache avec violence, le ton pourvu d'un trop pleins d'émotions. Pas assez bu, pas assez. Les phalanges qui blanchissent presque, tant je serre fort ma prise. Tension.

Relâche-le, Nemesio.
Boum. Boum. Boum.

Pourquoi j'y arrive pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 4:07


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Je me doutais de cette réaction pleine de violence, mais mon cœur ne le supportes quand même pas. Il se serre de voir à quel point j'ai pu te faire du mal, tu as beau me dire de dégager, je ne compte pas le faire alors quand ut me plaque contre la porte plutôt que de me foutre dehors. J'ai ce réflexe de juste me laisser faire en te regardant toujours aussi doux. « Nemesio... » C'est chiant d'être le plus docile, mais aussi le moins grand, tu me surpasse toujours avec ta gueule d'énervé et j'ai juste à subir. Pourtant j'utilise de ma force pour venir changer les rôles, enfin j'essaie, mais bras tendu, tu gagnes forcement, j'ai beau avoir l'air plus musclé, t’arrive à me calmer. Alors je pose juste mes mains sur les tiennes pour les caresser doucement en te regardant dans les yeux. «  Excuses moi, mais je ne compte pas partir. » La force te donne le droit de tenir debout, mais quand finalement je ressens rien qu'un moment de relâchement j'en profite pour venir te ramener dans mes bras. Même si j'ai bien compris que t'aime quand ça claque et non pas quand c'est doux. Je ne peux juste pas m'en empêcher. J'ai le cœur qui me hurle que c'est une mauvaise idée, mais je m'en moque. J'attrape son col pour te tirer bien contre moi, front contre front. «  Si tu veux me casser la gueule fais le. » Main libre qui se perds sur ta mâchoire et je suis sérieux, si t'as tellement besoin de cette violence. Si elle te rassure, alors tape. «  Retiens pas tes coups, si c'est un besoin. »

Je ne suis pas né pour survivre de toute façon, animal sauvage trop apprivoisé pour réussir à survivre loin du groupe, maintenant j'arrive même plus à chasser sans finir par me taper la discussion avec mon repas. «  Tue moi si t'en as envie. Si tu vois ça comme une erreur. » Pour moi ce n'en est pas une. J'ai juste pas pu résister, face à ta gueule de petit démon qu'on aimerait couvrir d'amour, mais on sait tous que tu ne l'accepte pas, que personne ne pourrait t'aimer et espérer un retour, pas sans combattre. Je veux peut-être me battre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 5:04


Press start ☾☾☾ Javier TpwEjgu
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Suspendu, l'air, le temps. Prénom qui éclate dans sa cervelle, le regret de l'avoir donné. Respect gagné dans le sang qui semble lui dire qu'il n'aurait jamais dû être là. Et il veut pas partir, l'espèce d'enflure. Il compte bien rester alors que la tête du thaumaturge souhaite éclater sur place. Ou bien est-ce le palpitant qui souhaite juste s'étaler sur le parvis, ne plus jamais exister. Y'a cette sensation qui le hante, tous les muscles qui sont tendus, terriblement. Ça lui en fait mal, sans qu'il le remarque. Les prunelles qui quittent plus le visage de l'intrus, du connard qui l'a pris pour quoi, hey ? Il est pas pédé, Nemesio. Il se l'est assez répété comme ça. Il l'a assez hurlé à la face du monde, constamment, de manière silencieuse. À frapper jusqu'au sang le seul qu'avait pu vouloir prendre possession de lui. Et il se souvient que trop bien de comment c'était, la face contre la terre, les humilations terribles jusque dans le plus profond de la chair. Les souffrances, la longue agonie. Alors il lui veut quoi, ce type ? Il se pense plus fort que la guerre ? Nemesio pourrait lui cracher en bouche, pour lui dire de se barrer. Mais son front atterrit contre l'autre et sa mâchoire se crispe un peu plus. Les doigts par-dessus, ça devrait finir de le faire éclater, de le terrasser sur place, de même pas lui laisser l'occasion de placer un quelconque autre mot. Et pourtant, Javier peut continuer. Et il peut sentir ce souffle terrible s’abattre contre lui, contre la chair, les lèvres qui ont franchi une limite qu'il a depuis longtemps tracé, Nemesio. Une barrière en forme de balle.

Ferme ta gueule, putain... Acidité verbale, le regard de Nemesio qui se fait bas, qui fixe l'effraction. Et les phalanges qui blanchissent pour de bon, à force de serrer ce putain de haut. Y'a ce truc viscéral d'éveillé dans le bide. Faute à l'alcool, à l'attitude face à lui, à ce baiser qu'a réveillé de vieux démons, des travers dont il s'est pourtant bien passé pendant autant d'années. Et ça cogne, tout en lui. La poudre prête à éclater qui lui rappelle qu'il pourrait crever pour de bon. L'enseignement de toute une vie, appris à grands coups de poings ou de pieds, qui lui hurle que c'était plus qu'une erreur. Que c'était péché, ouais. Et que c'est pour ça qu'il a eu ce truc dans les paumes, que c'était sa punition et qu'il doit se repentir maintenant. Alors ouais, y'a un truc d'identifiable, dans le lot. Y'a la terreur qui se rajoute aux délires, celle d'un enfant qu'aurait de son père ou de l'église, comme s'il avait chipé un truc et qu'il pensait que ça se saurait rien que d'un regard sur lui. Mais y'a pas que ça, ouais. Malheureusement pour lui, sans doute, ouais. Dégage de chez moi... Ça se diffuse dans ses veines. Ça anesthésie temporairement tout. Et c'est soudain, ça le prend aux tripes. Cette envie de céder, rien qu'un instant. Il avance à peine le cou, avant de se reprendre. Et il l'envoie valdinguer sur le côté, ce foutu mec qui veut pas bouger. En usant de toute ses forces. La rage qui transpire, la peur qui l'entretient, la douleur qui accompagne. Un poing qui bien assez vite vient à éclater les phalanges blanchâtres dans la tronche adverse. Il semblerait qu'il est signé cela ainsi : une foutue erreur. Et il le saisit de nouveau, pour frapper de nouveau. Le bras s'arme encore en arrière, prêt à frapper pour une troisième fois. Mais il ne s'abat pas. Filet de voix. Dégage...

Il veut plus tuer personne, Nemesio. Il est épuisé par les morts sur sa conscience. Les visages anonymes qui le hantent encore, parfois. Mais plus beaucoup non plus. Plutôt les autres, qu'il a que trop connu, qu'il a que trop fréquenté. Et il voit Juan, pendant un instant, sous ce poing prêt à s'abattre. Alors son expression a changé quelque peu, au cabot fou. Y'a la douleur qui le traverse un instant. Il relâche le vampire, recule et se prend le pied dans sa table basse. Déstabilisé, il s'étale le cul en premier contre le parquet. Le monde tourne pas rond ou peut-être que si justement, trop. Il est perturbé, feule et grogne, aboie aussi. Il est un animal qui veut lécher ses plaies sans personne pour le voir arracher les croûtes ensuite. Cycle perpétuel, recommencement sans fin. L'affliction comme seule maîtresse régulière. Il en veut pas de la gentillesse parce qu'elle est terrible, qu'elle rappelle les fautes et qu'elle fait dire que tout le monde, il est bien. Alors que c'est faux. Que Nemesio, il sait comme il est. Que le Diable l'habite même rien qu'un peu et qu'aucun doit jamais être sympa avec ça. Nemesio, il sait pas sourire sans provoquer ou sans être bourré. Nemesio, il sait plus ce que c'est que la vie normale. Y'a plus que les coups de feu conjugués à ceux des fouets. Et ça éclate dans ses tympans, trop souvent, même quand y'a plus rien depuis des années, des semaines, des jours. La sueur qui s'invite que trop souvent et la trouille, cette foutue trouille, qui revient lui lacérer les viscères. Alors il veut rester pathétiquement à terre, seul.

Mais y'a Javier. Et il veut pas comprendre. Alors Nemesio, il tire sur cette main tendue, pour pas se relever, pour l'entraîner à terre, pour le bloquer d'un avant-bras sur la trachée. Il l'immobilise, le regard mauvais. Casse-toi. Froid, sans plus aucune compassion, sans plus rien d'autre que l'animal en lui. Le cabot trop cabossé. Trop fatigué. Trop usé déjà. Qui renifle l'odeur de sang, les airs abîmés de l'autre aussi. La gueule mauvaise, les babines presque retroussées. Il a l'air d'un tueur. Parce qu'il l'a déjà été, tant de fois. Casse-toi... Plus hésitant déjà, alors qu'il relâche la pression sur la gorge, pour finalement pouvoir poser ses deux mains à terre, pour plus être par-dessus cet autre homme. Y'a la tête qui tourne, y'a tout qui se fait la malle, le monde entier qu'est trop fou, finalement. Un regard sur les lèvres adverse, encore. Et une première défaite. Quand le viscéral, il reprend le dessus. Le truc dans le fond du bide, dans le creux des reins. Quand y'a le désir qui éclate comme des bulles devant ses yeux. Et y'a le goût du sang, dans la bouche de Javier. C'est bien loin de ce baiser d'adolescent. Nemesio, il fait tout avec passion. Il se tue comme ça, mais il embrasse aussi comme s'il allait en crever, comme si c'était le dernier. Avec trop de trucs pour que ça soit pas limite de la rage, ce genre de baiser. Il griffe, grogne, mord. Nemesio, il sait pas faire autrement. Et surtout, il voulait pas. Alors pourquoi ? Pourquoi, hein ? Il comprend pas, saisit pas. Il a oublié de réfléchir, là. Et pour quelques secondes encore, il réfléchira plus. Il veut juste oublier. Tout oublier. Jusqu'à ce qu'il fait là, tout de suite. Il veut, Nemesio. Il sait juste plus quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 5:37


Press start ☾☾☾ Javier 1546636183-ef8e2b7772be7594a1bc72e6caa9067e
It's fire on fire


Dans tes yeux, il n'y a plus grand choses. Tu m'attaques, tu me cris dessus pour que je dégage, mais c'est pas comme ça que je fonctionne, c'est bien pour ça que tu me trouveras sûrement énervant. Je ne te laisserais pas seul, j'ai la trouille d'avoir détruit ce joli sourire. Tu veux vraiment que je parte ou c'est juste le mal qui parle ? J'ai plus vraiment de repère dans l'histoire, parce que tu ne m'en donnes plus. Tes sentiments semblent partir dans tout les sens, mais le coup, il me réveille un peu. Tu tapes une fois, puis je sais même pas dire comment je finis au sol, j'ai la tête qui tourne totalement parce que tu m'as pas raté. Autant dire que tu me donnes ce que je demandes, mais est-ce que ça te fait réellement du bien de me frapper si fort ? J'en sais rien. J'ai le cœur qui n'en peut plus, dans ma tête y'a toi, mais aussi Camille. Cerveau qui me supplie de ne pas en faire plus. De ne pas chercher plus loin, de ne pas faire de mal encore une fois. Normalement je m'en moque tellement, alors, quand ça fait mal, je ne sais plus partir. Quand je blesse, je donne tout pour soigner, mais tu te laisses pas faire, en même temps je m'y prends tellement mal. Je ne voulais pas. Je te le promets.

Quand je comprends ce qu'il se passe y'a tes lèvres qui viennent rejoindre les miennes pour un baiser passionnel, qui réveillerait presque le mort que je suis. Alors je réponds avec la même fougue, la même passion. Je profite au maximum de ce que tu m'offres, c'est ça le vrai plaisir de la vie. J'agrippe un peu ton fameux débardeur pour te coller contre moi, te serrer fort dans mes bras par la suite. Je sais que dans quelques secondes tu vas revenir me chasser, me frapper aussi sûrement. Je devrais sûrement te laisser réfléchir, mais je te le dis, autant crever que de te laisser seul cette nuit. Même si je dois partir à la première heure, même si je dois me laisser brûler par le soleil. Quand t'es lèvres finiront par se décrocher des miennes, je reviendrais les chercher avec encore plus de fougue, je ferais durer le moment le plus possible, jusqu'à ce qu'on ait réellement le besoin de respirer un peu. Tu me donnes chaud, t'arrive à mélanger tout ce que j'aime. Un peu maso, y'aura bien que toi pour le remarquer. Quand tu me lâcheras, je sais que tu te renfermeras comme une huître, qu'il faudra ignorer cette folie. Comme si toi et moi, on ne s'était jamais connu? Aucune chance que je te laisse filer, me laisse pas, quoi qu'il arrive je resterais toujours là pour toi. Dans l'ombre, tu ne me remarqueras même pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Sam 5 Jan - 15:22


Press start ☾☾☾ Javier TpwEjgu
Je ne veux voir aucune once féminine
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire


Une goulée d'air de prise, à peine, avant que l'autre ne revienne quémander plus que ce que vient d'offrir Nemesio. Alors il a les poumons en feu, la tête en berne et l'appréhension à la ramasse. Il a fermé les yeux, comme pour plus rien voir, comme pour se condamner un peu plus au noir. Puis quand il les ouvrira de nouveau, il pourra que se confronter à la réalité, que la fuir. Alors pour le moment, on trouve porte ouverte quand celles-ci sont fermées. Un avant-bras toujours à terre, pour le maintenir au mieux, l'autre qui a filé vers Javier, les doigts au bout sous le menton de l'homme, comme sur le point de l'étrangler encore. Souffle bouillant, voracité sur l'instant, il prend sans donner, Nemesio. Alors faut en faire de même avec lui, c'est une dualité jusqu'à dans l'intimité succincte. Un foutu joueur à sa manière, trop écorché pour savoir faire autrement, ouais. Il sent les bras de Javier autour de lui, devine les mains accrochées, se dit qu'il peut sentir toutes les cicatrices. Et d'elles aussi, il veut faire mine de s'en foutre. Mais y'a plus que ça, à cet instant. Comme si une bombe avait tout raflé quand elle a été posée, quand elle a rendu tout caduque. Il entend presque le bourdonnement spécifique, le tic-tac imaginaire, qu'on rajoute dans les films pour donner une pression supplémentaire aux scènes.

Tic... Tac... Tic... Tac...

Il est un volcan qui n'a pas encore explosé, finalement. Dont la lave s'ébroue encore dans le coeur, les coulées pas encore débutées. Y'a ce son, toujours, alors qu'ils se taisent à ainsi se tuer. Et faut bien respirer de nouveau pour l'un des deux au moins. Alors la tête se barre sur le côté, n'offre désormais plus rien alors que les poumons reprennent le plein d'air. La sensation d'être dans un manège à sensations fortes, le crâne qui semble avoir que trop le tournis. Et il sent la chaleur qui se dégage de l'autre corps. Et ça aurait dû lui plaire. Aurait pu, aussi. Mais c'est pas une femme et papa, il l'a assez répété : que les femmes, Nemesio. Pourtant, ce n'est pas à l'une d'entre elle qu'il vient de donner trop de passion, à qui il vient de mordre la lèvre inférieure avec fureur, à qui il a goûté le sang avec rage. Lâche-moi... Qu'il marmonne le regard qui est de nouveau là, qui se perd sur le sol pour fuir la réalité des faits. Pourtant il bifurque parfois, furtivement, vers cette peau offerte à sa vision, à ce cou dans lequel il pourrait mordre sans avoir les mêmes crocs que Javier. Juste comme un chien enragé qui viserait directement la gorge pour en arracher la vitalité. Juste comme ça, ouais. Il a encore ses doigts-là, juste là, posés contre cette gorge, prêt à l'étrangler toujours.

Et il se dégage finalement, Nemesio, d'une manière comme d'une autre. S'il a fallu user de la violence pour ça, il l'aura fait. Il sait où frapper pour faire mal. Y'a tout le mécanisme de défense qu'est revenu, tout les réflexes de soldat qui refont surface. Alors il aura pu frapper, ouais, appuyer sur ce coin de gorge qui pousse n'importe qui à tout lâcher pour plus le subir. Quand il se relève, y'a les plaques qu'ont glissé de sous le haut, de sous la peau. Et ça offre une parfaite vision de ce qu'il peut-être, à cet instant. Il n'est plus Nemesio. Il n'est plus rien. Qu'un nom de plus à mettre sur une stèle commune commémorative. Et y'a la pogne qui s'allonge pour venir récupérer le type à terre, pour le faire se relever. Et y'a plus de son. Plus que les images. Plus que le froid de l'écran trop blanc ou trop noir, on sait jamais trop. Y'a le rond d'un poing qui se fait encore, qui frappe de nouveau. La violence comme réponse, la violence comme éternel choix. Puis quand il relâche, c'est qu'il est sûr que l'autre est pas prêt de se relever. Va t'faire foutre... Qu'il balance en reculant, les mains en sang, pas du sien à lui, non, celui de l'autre. Et ça l'effraie un instant, d'avoir pu tuer encore. Mais il a l'air encore en vie, Javier. Juan ? Non, non. Javier. La confusion gagne un cran encore et il sent. Comme ça lui saisit l'esprit, comme l'envie d'apposer ses mains pour soigner les dégâts du père. Alors il bouge plus, Nemesio. Parce que c'est pas son père qui a offert ses contusions-là. Uniquement lui. J'suis pas... Une putain d'pédale... OKAY ?! Qu'il hurle, comme toute défense. Qu'il hurle, comme un venin qu'on crache. Qu'il hurle, comme un couteau planté dans l'abdomen. Qu'il hurle, avec et sans le coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Dim 6 Jan - 21:58


Press start ☾☾☾ Javier 1546808134-tenor
It's fire on fire



Mes bras qui viennent glisser pour ne plus te maintenir contre moi, pour ne plus profiter de ta chaleur, est-ce que j'avais réellement mérité d'y goûter ? J'ai le cœur qui se serre quand tout s'arrête. Quand le baiser n'est plus, je sais que ça va cogner. Je ne sais pas quand, mais je sais que tu vas frapper. C'est peut-être malsain, d'en avoir conscience et de pourtant rester là. Il y a ta main qui attrape la mienne pour me relever, je suis encore un peu secoué par tout ça et il y a un coup qui part, le sang qui gicle et la tête qui rencontre le sol avec force. Il n'y a plus rien, quelques secondes ou j'essaie de me relever, mais le choque fut trop violent, le corps qui ne répond plus, j'entends juste que tu cris, je ne comprends rien. Pourquoi je fais ça, pourquoi je t'ai blessé autant. Il a sûrement du sang qui coule sur ton joli sol que j'avais espéré ne pas salir comme on a pu le faire chez moi, mais mentalement je ne réponds plus. Le trou noir, tout est à la fois douloureux, mais j'ai l'impression d'être totalement anesthésié .  

L'Oupyr qui tombe chaos face à ce qu'il a causé. Ne se rendant même plus compte de ce que Nemesio peut raconter, d'une insulte qui ne l'aurait même pas effleuré de toute façon. Corps qui ne se débat plus, allongé sur le sol alors qu'il a juste craqué à une passion, un moment, que le cœur avait envie de connaître, il ne regrettera pas le baiser, il regrettera les ravages qu'il a pu faire sur Nemesio. C'est comme avoir réveillé la bête qu'on essayait de ne pas voir, qu'on essayait de cacher, mais lui, il le voit comme un chiot perdu, qui n'a pas reçu la bonne éducation. Privé de tout bonheur, il le fuit. Javier sur le sol, le cœur et la tête en peine. Aucun des deux hommes n'avaient pas prévu ça, c'était pourtant bien parti pour que la soirée se finisse bien, mais l'un est trop gourmand et l'autre trop blessé pour accepter. Il ne fait pas assez attention à lui Javier, il ne pense pas à Camille, il s'en voudra quand celui-ci apprendra tout ça. Qu'ils ont recommencé, c'est la deuxième fois qu'ils se rentrent dedans avec autant de violence, mais cette fois, y'a un k.o, qui n'a pas eu le cœur de se retenir quand le sol se rapprochait. Mentalement, y'a le sourire de Camille qui te retient de vraiment sombrer, vos moments de douceur qui te fait t'accrocher un peu pour ne pas t'évanouir. Y'a aussi ce sourire que tu as croisé sur le pas de la porte, que t'aurais déjà là voulu embrasser tellement il était magnifique, mais maintenant, tu l'as effacé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Lun 7 Jan - 1:31


Press start ☾☾☾ Javier KKKXBQU
Je suis venu te dire : faut être heureux
Alors arrête de courir et de croire que t'iras mieux
On a qu'à sourire puis penser que c'est qu'un jeu


Silence. Rien que le bruit saccadé de sa respiration. Enfant terrifié qui a hurlé sa peine au travers du prisme de la colère. Silence. Rien que le bruit de sa respiration à lui. Il n'entend rien, de l'autre côté. Silence. Rien que le bruit de son coeur qui va éclater au travers des tempes. Il sent comme les veines pulsent dans son crâne, comme la pression artérielle est forte. Silence. Hey... Brisé. Pour autant, aucune réponse. Silence. Plus rien, plus même son souffle à lui. Il s'est coupé face à l'horreur de la situation. L'alcool lui laisse une fenêtre de répit tout en l'engloutissant un peu plus. Silence. Un premier pas vers le corps étalé qui n'offre plus aucun signe de vie pour l'alcoolisé. Pour l'enfant qui a voulu jouer au grand. Pour le terrifié qui a voulu continuer de faire croire qu'il était grand. Silence. Second pas. Hey... ! C'est dit avec ce genre de conviction froide. De celles qui ont peur que l'horreur se soit réalisée. Il tremble, Nemesio, face au sang qui s'écoule de l'arrière de la tête de l'homme à terre. Silence. Il y a le bruit des genoux qui lâchent, qui claquent contre le sol quand il est à côté. Il y a cette crise de panique qui s'empare de lui. En temps normal, il aurait su gérer. Mais pas là. Il a trop bu, contrairement à ce qu'il peut dire. Merde, merde, merde... Crève pas... ! Désespoir. Omerta cassée. Les pognes qui avancent, battant la même mesure que le reste, ligne de vie saccadée qui ne trouve stabilité que lorsqu'elles sont apposées sur le visage du malheureux. Meurs pas, meurs pas, meurs pas, meurs pas, meurs pas, t'en supplie... Litanie à peine brisée. Il sent le sel affluer. Pareil au même qu'on pouvait mettre dans leurs plaies. Il se balance légèrement, Nemesio, pour tenter de lutter contre les souvenirs qui afflux. Mais la vision est trop trouble, ça y est. La frontière s'est brisée. Et il a les paumes brûlées, désormais. Ses voeux ne se réaliseront plus. Et puis, il n'a jamais pu ramener les morts à la vie, seulement soulager les Hommes de leur douleur. Et ses larmes qui tombent en contre-bas, elles ne font pas le même effet que dans les films. Rien de magique, juste la marque du Diable apposée au-dessus de sa tête. Alors il chiale face à son impuissance, écrasé par le poids de ses terreurs nocturnes, de ce père qui le maintient à terre même lorsqu'il n'est pas là.

J'suis désolé... Murmure sanglotant, alors que le mal de crâne s'installe, sans qu'il ne parvienne à le percevoir. Trop perdu entre le sable et la mer. Trop perdu entre les rêves et l'horreur. Trop perdu, ouais. Entre Juan et Lydia. Entre la vie dont il avait tellement voulu prendre soin et celle qu'il a ôté. Et ça coule sur les joues, comme des lames qui le fauchent, comme s'il était de retour dans cette putain de grotte. Quand elle a usé d'un sursaut de vie, loin de la douleur, pour lui demander d'abréger toutes celles à venir. Et il souvient du corps encore chaud entre ses bras, à qui il avait pris le plus précieux. Dans sa tête, du moins. Sans se rendre compte du cadeau offert. Une dernière chaleur pour une femme à qui ont avait tout volé. Et les larmes se sont écrasées de la même manière. Les plaques qui pendouillent, comme une croix à porter pour le reste de sa vie. Comme une poids trop lourd qui doucement lui cisaille la tête, pour qu'un jour, elle tombe et elles avec. Pardon, Lydia... pardon... Il est plus vraiment là, Nemesio. Il est réellement à revivre le passé. Quand il n'avait pas encore les mains saccagées, quand il avait pas encore la mort de Juan sur la conscience. Quand il avait pas encore celle-ci non plus, celle qu'il allait bientôt prendre sous sa demande. Dans la bouche, le goût du sable, de la terre, de l’humiliation. Cabot brisé en mille morceaux, le coeur a crevé l'âme un milliard de fois. Il le sentirait presque encore si bien, ce sang qui coule dans la nuque, depuis l'arrière du crâne. Le dos encore ensanglanté des coups de fouets qui résonnent encore terriblement, les soirs où il fait trop noir. Et ça commence à l'être, tout autour. Meurs pas... On va s'en sortir, j't'l'promets... Sa tête qui lui fait si mal. Mais le sang, il a plus l'air de s'écouler du crâne de Javier. Il le perçoit pas vraiment, ou peut-être que si. Qu'il arrive à le voir au travers des larmes. Nemesio, il saisit pas qu'il est en train d'inviter la mort à s'emparer de lui. Il se rend pas compte qu'il souhaite si ardemment qu'il peut prendre tout le mal. La panique qui efface le tout. Y'a juste... Juste cette main qui se décroche, quand ça reprend enfin vie sous ses doigts. Qui le lâche, pour venir toucher son propre crâne. Il tremble, tellement. D'autant plus quand il regarde ses empreintes pleines de sang. Parce que son cuir chevelu est en train de s'entremêler à celui-ci encore. Meurs... Pas...

État de choc.
Mal transféré.
Ses paumes...


Elles... Je peux... Je peux encore... ?

Corps qui tombe, sur le côté. Le thaumaturge a réparé les dégâts du père.


Rideau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Lun 7 Jan - 20:37


Press start ☾☾☾ Javier 1546808134-tenor
It's fire on fire


y'a des gouttes sur mon visage, rien à voir avec du sang et surtout y'a ta voix qui semble se briser. L'impression que tu me tires de mon inconscience, que ça va mieux grace à toi. J'arrive à t'entendre, prendre conscience que tu dérailles un peu plus, par ma faute, que j'ai pas compris ce qu'il s'est passé entre maintenant et le coup, tout ce que je sais, c'est que ça va étrangement mieux petit à petit comme si on me retirait mon mal. J'ouvre un peu les yeux et dans un réflexe je t'attrape la main pour regarder le sang, je ne comprends pas ce qui ce passe. Comment, tu peux être là à saigner, alors que moi ça va. J'ai les battements de cœur qui commencent à s'affoler, je tremble, j'ai peur d'avoir fait quelques choses d'horrible, mais quand je regarde le sang au sol, je me dis que y'a quand même un truc étrange. Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir, y'a mes doigts qui se posent sur ta mâchoire pour te regarder, je récupère rapidement mon téléphone pour appeler une ambulance, donnant l'adresse que je garderais toujours dans un coin de tête. Le téléphone qui est posé au sol pendant que je te garde contre moi. « Nemesio … regarde moi.. je t'en supplie, regarde moi... parle moi.. » Voix qui se brise. « Insulte moi... » Je pose mon front contre le tien, j'ai si peur d'avoir fait trop de mal. Je te garde dans mes bras en te serrant bien contre moi sans plus chercher ce qu'il s'est passé. Je panique clairement, je ne sais pas quoi faire. Je viens te faire te poser contre moi et te couvrir de mes bras pour... Je n'ai aucune idée de pourquoi, je panique.

Quand ils arrivent, c'est rapide. On t'enlève vite de là et on ne m'invite pas à te suivre. Alors je me débrouille comme je peux, sachant bien que j'allais sûrement rentrer sous le soleil, mais j'ai besoin de venir à l'hôpital. Je suis venu encore couvert de sang et finalement on vient s'occuper de moi, venant soigner mon visage et vérifier l'arrière de ma tête. J'en ai plein ma chemise à l'arrière, alors ils sont un peu surpris d'apprendre que j'étais avec toi. C'est la police qui viendra s'occuper de moi finalement, j'aurais peut-être dû m'en douter. J'essaie de faire de mon mieux pour expliquer la situation, dire que c'est ma faute. Peut-être parce qu'on m'annonce que tu as déjà des emmerdes, alors je vais me fatiguer un peu, forcer le type à classer le dossier et à juste écrire que tu m'as sauvé la vie. Si je peux aider pour que les flics ne te surveillent plus autant, j'en serais ravi, même si j'ai peur que tu ne te réveilles pas. J'attends devant ta porte, qu'on m'autorise à te rejoindre dans la chambre, que je te vois peut-être pour la dernière fois. En Attendant je suis dans le couloir à chialer comme un abruti parce que c'est ma faute. J'ai sms Camille, pour lui dire où j'étais et que j'aurais peut-être besoin d'un peu de crème solaire pour rentrer à la maison. Le tout dans l'humour pour cacher ma détresse. Je dis juste que ce n'est pas pour moi. Pour ne pas l'inquiéter plus que ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Press start ☾☾☾ Javier Empty
Press start ☾☾☾ Javier - Lun 7 Jan - 21:41


Press start ☾☾☾ Javier KKKXBQU
Je suis venu te dire : faut être heureux
Alors arrête de courir et de croire que t'iras mieux
On a qu'à sourire puis penser que c'est qu'un jeu


Silence. On en revient toujours à ce dernier. Il sonne toujours comme un glas, d'un côté comme d'un autre. Nemesio ne dit plus rien, parti dans des limbes où personne ne meurt de sa faute, où personne n'insulte non plus. Juste un champ vidé de ses possibilités, de sa vie grouillante. Le calme d'une plaine sans monts ni complaintes. Ce calme, nécessaire. Forcé aussi. Alors Nemesio ne dit plus rien, la perte de connaissance étant totale pour l'être humain derrière le faussement béni des dieux. Esclave d'autrefois qui se retrouve toujours prisonnier d'un cercle sans fin. Quand même les Hommes tentent d'endiguer le tout, il peut encore soigner. Les mains coupées qu'ils auraient dû le rendre à la vie. Parce qu'il est à croire qu'il peut encore lever les mains vers le ciel et prier avec celles-ci, que les paumes peuvent encore se remplir de la "bonté" céleste et se gorger de pouvoir. Nemesio ne répond que par le silence, par cette respiration sifflante et qui fait peine à entendre, tant elle semble elle-même faiblir de minute en minute. Le froid dans la chair, avant qu'on ne l'emporte ailleurs. Une rapide constatation de la plaie, il semblerait que Monsieur va avoir de nouveau les cheveux courts pour un moment.

[...]

Bip régulier, l'endormi a été opéré et extrait des contrées calmes pour une toute autre. Le repos qui se laisse entendre dans la pièce. Il demeure seul, on autorise pas le potentiel agresseur a rentrer, puisqu'ils n'ont aucun lien direct. Le père a annoncé qu'il ne viendrait pas. Parce que ça l'énerverait de voir son fils si faible encore, réduit à moins que rien. Pas foutu de résister à un crâne éclaté sans finir à l'hôpital. Alors Javier attendra pour rien, jusqu'à ce que Camille arrive, inquiet de ce qu'il a bien pu se passer. Et qu'il recueillera la créature contre lui, pour qu'il pleure sans que plus aucun ne puisse le voir, rendu plus soucieux par cette chemise qui demeure bien trop vermeille à son goût. Il demande des nouvelles à une infirmière qui sort de la chambre, qui dit qu'il va bien, qu'il est stable et qu'il s'en sortira, malgré l'alcool qu'il pouvait avoir dans le sang. Alors il répète, Camille, de sa voix à lui, au creux de l'oreille de la créature. Il va bien, ne t'en fais pas... Qui que ce soit, parce qu'il n'en sait rien, Camille. Des baisers doux qui se posent sur la peau de Javier, avant de venir lui mettre lui-même la crème quand on annonce qu'il est réveillé et qu'il ne souhaite voir personne. Sans se douter qu'il a demandé si il allait bien, Javier. Sans savoir que ça lui suffit de savoir qu'il n'a tué personne. Il ne voulait pas d'une pierre de plus dans l'estomac. Rentrons, d'accord... ? Douceur au creux d'une oraison. Il y a des plaies à panser que la médecine ne peut soigner.
Revenir en haut Aller en bas
Press start ☾☾☾ Javier -

Revenir en haut Aller en bas

Press start ☾☾☾ Javier

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: