AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

心の中で ☾☾☾ javier

 :: terminés
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mar 8 Jan - 16:30


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Javier... Murmure contre ta peau qui me semble glacée alors que mes bras viennent à t'offrir un cocon dans lequel t’épancher. Je ne saisis pas le pourquoi de ses pleurs, pourquoi ils semblent redoubler quand je te trouve enfin. Un sms pour me demander ta crème solaire, pour me signifier que tu étais au centre hospitalier de la ville. L'inquiétude latente, le calme apparent. Et de trouver là, la chemise en sang, les sentiments qui débordent alors que tu ne montres jamais rien à personne en temps normal. C'est notre manière de nous défendre du monde, d'en rire sans arrêt, de ne rien lui offrir de nos émotions, que le mépris sous-jacent à nos rires semblent pouvoir se jouer de tout. Alors te voir ainsi, je dois avouer que ça me remue profondément, que c'est mon tour de te protéger au mieux, de te couvrir pour qu'aucun ne puisse plus voir ta mine de dévasté. Des murmures, des gestes, des instants volés à tous. Mon coeur est un gouffre dans lequel je ne cesse de tomber depuis quelques temps. Il était si simple auparavant de l'ignorer, de me faire croire que je maîtrisais tout, de me penser adulte alors que je n'en étais encore que l'ombre d'un d'eux. Des baisers éparses contre ta peau, à éviter au mieux d'appuyer sur les plaies qui te parsèment, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. M'enquérir de l'état d'un type dont j'ignore tout, pour qu'enfin tu puisses te reposer, savoir qu'il s'est réveillé et que visiblement, ça te soulage. Je le sens dans la façon qu'ont tes muscles de se détendre légèrement. Mes doigts qui viennent doucement effacer les sillons de toute cette peine dans un sourire qui se veut rassurant. Un baiser contre ton front. Il va bien... Rentrons...

Il, entité mystique.
Il, entité sans fond.
Il, entité sans nom.
Il, ostentatoire.
Il, simplement.



[...]


Je ne te lâche pas les mains du trajet, cache au mieux celles-ci pour t'éviter la moindre brûlure via ce soleil levé haut dans le firmament. Mon flanc me tire quelque peu, la cicatrisation à peine débutée qui tire sur la chair. Deux jours que je suis rentré à l'appartement, après t'avoir demandé la permission sans trop savoir pourquoi. Sans oser t'afficher la détresse dans laquelle j'avais pu me retrouver suite au départ de Tim à ses cours, à cette solitude qui m'avait bousillé bien plus efficacement que moi-même. La peur de comprendre tout ce qu'il peut se passer en moi, la sensation d'être un traître dans deux camps alors que je ne voulais rien de tout cela à la base. J'aimerais m'arracher le membre cardiaque ou savoir ne le réduire qu'à ça, à un organe qui me permets de vivre, pas à un qui fait sa vie sans mon accord ou mon avis. Mon regard sur toi et je sens comme c'est terrible, toutes ses choses qui me fragilisent ainsi. Mais je resterais droit et fier pour que tu ne t'effondres pas pour de bon. Je sais me faire bloc solide pour que tout me glisse dessus quelques temps encore, ce qu'il faudra pour te remettre en forme. Et quand on arrive enfin à l'appartement, le calme règne de nouveau en moi. Je sais où est ma place.

Laisse-moi t'aider... Un murmure alors que je t'ai amené dans la salle de bain, que mes doigts viennent à se glisser jusqu'au premier bouton de ta chemise pour défaire celui-ci, l'accompagner des autres afin de te soustraire de cette cage particulière. Je sens qu'elle te colle à la peau, le sang séché est une plaie rien qu'ainsi déjà, qui semble vouloir rappeler toutes nos fautes en restant ainsi accroché. J'ai peur de te faire mal mais il se révèle qu'il n'y a aucune plaie qui pourrait justifier tout ce sang. J'ai déjà eu l'occasion de regarder ton crâne à l'hôpital, ne pas comprendre dès lors pourquoi tes cheveux sont autant embourbés dans le vermeil poisseux. Je continue de te déshabiller, avec toute la douceur dont je suis capable, un maigre sourire qui se veut aussi rassurant que possible. Dans le fond, je suis soulagé que tu ne sois pas plus blessé que ça. Soulagé de tout, oui. Tu dois tellement avoir faim, avec tout ceci. On va nettoyer tout ça. J'essaye de t'arrimer à la réalité, de faire passer le choc au fur et à mesure. L'eau chaude sur nos peaux, je me fais prudent jusqu'au bout, juste au cas où j'aurais raté quoi que ce soit. Mais sous mes doigts, durant le shampoing, rien de rien. Alors je peux enfin respirer.

Rapidement, le lit se fait protecteur des âmes blessés. Mon front contre le tien, les empreintes qui se perdent encore entre tes mèches. J'aimerais être capable de tout percevoir, tout ressentir de toi. Comprendre ce qui émane, comprendre ce qui en est de tout ceci. J'aimerais pouvoir t'apaiser, chasser l'ombre de ce démon que je perçois, à l'orée de tes traits. Javier... Ce prénom factice mais qui semble être celui avec lequel je t’appellerais à jamais. Tout comme toi tu sais que Camille n'existe qu'à moitié, mais qu'elle te suffit cette dernière. Une pogne qui descend finalement contre ton dos, dans cet espoir fou que ça pourra changer quelque chose. Est-ce que... Tu veux bien me raconter... Ce qu'il s'est passé... ? Petit mouvement pour te frôler le nez du mien, t'encourager dans la possible confidence. C'était qui, à l'hôpital... ? Ça m'effraie un peu, je dois le reconnaître, d'ignorer qui peut compter autant à tes yeux pour que de ceux-ci, des mers rentrent dans de telles colères que les vagues finissent par s'en réchapper. Tu veux bien me le dire... ? Je te promets de continuer d'être un élément solide, que même la douleur ne rendra jamais plus friable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mar 8 Jan - 18:45


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

Le temps n'existe plus, j'ai juste conscience qu'en sortant d'ici la peau brûlera face au rayon qui normalement réchauffe les cœurs. Je n'ai jamais été doué pour les relations humaines, il n'y a que toi pour me comprendre. Alors je t'appelle à l'aide, je te supplie sans vraiment le faire. Ne me laisse pas me consumer, s'il te plaît. Quand tu arrives, il n'y a que des larmes, aucun signe de l'homme que tu as pu connaître toutes ses années. J'ai le cœur en peine et la raison qui fait des siennes. T'es mains contre ma peau me font mal, j'ai peur de te blesser toi aussi, je viens m'abandonner dans tes bras un instant, juste le temps de prendre quelques forces. Tu prends de ses nouvelles, tu me rassures, mais c'est comme si je n'arrivais pas à communiquer. C'est fou, comme dans les pires moments, l'Homme n'arrive pas à être rationnel. Tu me dis qu'il va bien, je sais que ce n'est pas le cas. Physique et mental, deux combats distinct. Main dans la main, on rejoint la maison, est-ce qu'au moins une fois je t'ai réellement regardé ? Je suis perdu, le silence est ma seule arme, alors que je suis avec celui qui m'a sûrement le plus écouté depuis toujours. Pardonne moi d'être ignorant Camille.

Regard qui se pose sur tes mains, je te laisse faire, te laisse me guider, m'aider. L'eau qui glisse sur mon corps, le sang qui coule, l'eau finit rapidement rouge, aucune larme ne sera perçu dans se mélange. Je laisse ma tête reposer contre ton épaule, le cœur et le corps qui abandonnent. Sans comprendre je me retrouve dans le lit, de toute façon, dans ma tête je suis encore dans cet autre appartement. A ruiner ta vie.

Douce chaleur de la couette, réconfort minime, mais heureusement il y a toi. Je laisse mes doigts glisser sur ton cœur, effleurer la peau qui le protège alors que j'ai l'impression d'afficher le mien au monde. J'ouvre un peu la bouche, J'essaie de communiquer, mais rien ne vient. « Je l'ai encore blessé Camille... enfin j'ai pas compris comment.. j'ai fait physiquement... mais je sais que mentalement... » Je me doute que tu pourras faire le lien avec les derniers faits, cette fois, où je n'ai pas su me contrôler, la bête qui a voulu lui prendre la vie, quand moi j'aurais juste aimé le serrer fort. Le nez qui rejoint ton cou pour me cacher dedans. Petite boule caché sous la couette, à l'abri de ton regard, mais je vois ton corps moi. Je vois cette blessure, je vois... De quoi changer la conversation. « Un suçon ? » J'essuie mes yeux pour venir relever le nez vers toi l'air intrigué et surtout l'air d'avoir besoin de parler d'autre chose. J'effleure doucement la petite marque qui semble nouvelle. Puis je me rappelle que tu étais blessé, qu'on en a parlé. Que j'étais inquiet et je t'ai fait venir m'aider alors que tu souffres. Larmes qui remontent alors que je te serre dans mes bras, je fais attention de ne pas trop t'écraser contre moi. De ne pas te blesser plus. « Excuses moi Camille... Faut pas t'inquiéter tant... Faut pas. Tu vas bien toi ? » Je n'ai pas envie d'en parler, pas tout de suite, s'il te plait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mar 8 Jan - 20:20


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Il me faut quelques secondes avant de pouvoir comprendre de qui tu pourrais parler. Et ce "encore" qui fait écho à la seule personne que j'ai pu voir dans un sale état par ta faute. Pour qui tu semblais t'en faire sincèrement déjà. Les interrogations qui m'ont écrasé sans que j'ai osé les poser. Alors j'imagine qu'il s'agit de lui encore, de l'inconnu au visage en sang qui ne semblait pas prêt de se relever, allongé contre le tapis qui a dégagé depuis. Une inspiration et je t'embrasse un bout de peau. Il s'est passé quoi... ? Peut-être que nous pourrons rassembler le puzzle à deux, tenter de découvrir la pièce manquante ensemble. Mais tu sembles vouloir fuir et je sens tes doigts contre mon ventre et j'avoue que j'avais totalement oublié ce détail. Coup de poignard, en plein dans l'abdomen. Ma propre main qui s'affaire toujours à te caresser les cheveux qui hésite à bouger un peu, je te regarde d'un bref sourire, l'air de te dire que ce n'est rien, que tu as déjà vu pire sur ma peau. Mais tu reviens trouver refuge et je te serre fort aussi à ma manière. Javier... Je me répète, aujourd'hui, sans aucun soupir pour justifier tout cela. Mes bras se font serment pour protéger cette éternité cassée. Je vais bien, oui... Mensonge, MENSONGE ! Ma tête contre la tienne, je tente de te bercer un peu.

Comment l'as-tu blessé, mentalement... ? La question qui tombe enfin, l'envie que tu te confesses de ce péché qui semble te tirer vers le bas. Prêtre d'un seul jour, prêt à écouter tes confessions afin de t'en absoudre, de dire qu'il n'en est rien et que tu t'affliges bien trop de tourment pour la peine engendrée. Peut-être qu'au fond, je ne veux pas de la réponse. Mais qu'importe. Tu peux tout me dire... Tu le sais. Déjà tant d'années à tes côtés et je ne t'ai rien caché pratiquement. Offert les apparences pour cacher ce qu'il y avait de plus profond. Raconté l'abandon des parents d'un haussement d'épaules, de la trahison de "l'aimé" dans un rire, de la vie dans la rue avant même la majorité avec fierté. Me tenant toujours dans cette même posture, ondulant lorsqu'il le fallait pour esquiver les coups, sans comprendre qu'ils me revenaient en plein dos. Je t'ai raconté la colère et la haine, les convictions et ma vision du monde, dans un psaume brûlant. Montré le poignet gravé dans un sourire, signifier que les choses changeraient un beau jour avec conviction. Et puis un jour, j'ai pleuré tout contre toi. Les lèvres qui brûlent dans cette soudure de laquelle rien ne doit s'échapper. Je t'écoute, Javier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mar 8 Jan - 21:37


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

S'il te plait. J'ai beau supplier mentalement, essayer de fuir en te suppliant du regard, tu ne veux pas me laisser m'enfuir. Alors Je roule sur le dos pour regarder le plafond et j'ai besoin de parler d'autres choses à la place. De mettre au point, notre vision à tous les deux. Ce qu'on est. Alors je glisse mes doigts dans les tiens pour te promettre que peu importe tes réponses, on ne va pas se quitter. « J'ai jamais été voir ailleurs. » Je soupire comme un aveux qui me fait un peu honte, parce que tu ne dois tellement pas te dire que je suis comme ça. Avec mon métier, ma façon d'être et j'ai peut-être un peu de charme, j'en sais rien, mais je n'ai clairement pas l'air du type qui reste chez lui et qui attend juste le seul qui l'intéresse. Je tourne la tête doucement pour te regarder dans les yeux un instant. « Alors... avoir une attirance, j'ai tellement l'impression de te tromper. J'ai peur un peu. » Ma main libre qui vient me frotter un peu le visage et je soupire. « J'ai embrassé ce type... J'ai profité de lui, totalement dans un moment de faiblesse. » le regard qui se ferme et ma tête qui vient retrouver ton torse. J'ai sur le bout des lèvres ton cœur, sans savoir que de ton côté il est en peine aussi. Du moins, sans savoir que ce n'est pas à cause de moi. Je pose mon menton contre toi pour maintenir ma tête relevé et chercher tes yeux. Je t'aime, mais est-ce que tu me pardonneras d'aimer un autre homme ? Je l'espère. Je tends le cou pour venir poser mes lèvres sur ta gorge, remonter sous ton menton puis t'embrasser.  

«  Il... m'a frappé, puis m'a embrassé... avec une passion improbable, j'étais un peu sonné, mais j'étais conscient. Puis, il me relève et y'a un coup si puissant qui est parti... » Je serre les dents en baissant les yeux. «  J'ai eu mal, puis plus rien, mon corps était engourdit et … quand j'ai repris conscience, il pleurait... si fort... me demandait de ne pas mourir... m'a appelé Lydia... donc c'est pas vraiment moi qu'il suppliait... mais j'avais plus mal petit à petit et il était là, le crane explosé. Je sais pas... ce que j'ai réveillé... mais... »   Larme qui remonte de nouveau. «  Je voulais pas... Il en valait pas la peine ce baiser si c'était pour le détruire. Je m'en veux tellement ... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mar 8 Jan - 22:37


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Tu t'éloignes légèrement. Toujours là, sans plus jamais l'être réellement. Cela me donne cette impression, soudainement. L'estomac qui se contracte alors que la première révélation tombe. Souffle coupé, blé fauché. Je te regarde l'air réellement surpris et je ne sais quoi répondre, face à ça. Mais, tu... ! Les mots qui se perdent dans la gorge, ou plutôt qui s'entrechoquent entre eux tous, si bien qu'aucun n'arrive à sortir. La bouche est entrouverte mais ça ne fonctionne pas, plus. J-je croyais... T-tu... Le temps d'assimiler cela, les regards qui se croisent, je me sens comme écrasé contre le lit à cet instant, comme les doigts broyés par les tiens alors que tu ne bouges pas. Qu'il est lourd, le poids du secret. Le temps perdu qui défile tout autour de nous, alors que tu continues et je me sens achevé sur place. N'en montre rien, Camille. La tête qui tourne face à ce qui suit. Je suis perdu, Javier. Tu reviens trouver place contre moi et j'ai le regard dans le vide, le silence pour t'accueillir en premier lieu. Tu... Il me faut réfléchir. J'inspire, dégluti et tente de retrouver un semblant de fierté dans ce vaste gâchis. Quel... Moment de faiblesse... ?

Je tente de me concentrer sur ce qui te mets autant en peine, referme cette marée qui m'envahit. Tes lèvres qui retrouvent place contre les miennes et c'est d'autant plus difficile de tout contenir. L'envie de pleurer qui m'assaille, terriblement. Baiser qui prend fin sans que je craque, trop ancré dans ce renfermement que j'ai tant cherché à acquérir par le passé. Alors je te laisse continuer, te garde entre mes bras et reviens te caresser le crâne. Démuni face à cette situation. Ne t'en veux pas autant... Un murmure, les lèvres qui viennent à se confondre avec cette main aimante entre tes mèches. Tu ne pouvais pas savoir, Javier... On ne peut jamais deviner tout ce que les gens peuvent cacher. On ne peut savoir ce qu'on est capable d'éveiller. Tu ne pouvais pas deviner ce qui allait se passer... Auquel cas, sans doute, tu ne l'aurais jamais approché j'imagine. L'aurais-je souhaité ? Tu crois que... Que la faim a pu prendre le dessus encore... ? C'est ça qui t'inquiète aussi, Javier ? Baiser déposé, mes bras qui resserrent un peu plus leur prise, parce que j'ai peur de te sentir t'en échapper sans même plus bouger. J'ai peur aussi. Il serait sans doute... Mort, si ça avait été le cas... Et on nous aurait pas dit à l'hôpital qu'il s'était réveillé, qu'il irait bien.

Est-ce que tu aurais aimé pouvoir le voir... ? Je ne pose pas les bonnes questions. Tu... Tu pourrais aller le voir plus tard, pour t'excuser si... Si ça te pèse trop... Est-ce qu'il compte à ce point-là ? Ça te ferait du bien de le voir en forme... J'ai du mal à respirer. S'il t'a rendu ton baiser... C'est que... Que tout n'est pas à jeter, tu sais... Pourquoi l'aurait-il fait, autrement ? Pourquoi t-a-t-il frappé ? Tu ne dois pas... Tu ne dois pas te faire porter tous les torts, Javier. Les êtres humains sont complexes, n'importe lequel, si bien que... C'est difficile de... Prévoir... Les choses... Sanglot dans la voix. Que je ravale vivement, enfouissant mon visage entre tes mèches de cheveux. Elles sentent plus que jamais le shampoing, celui senteur fleur de cerisiers. Une taquinerie à la base qui s'est révélée être plaisante pour nos odorats, n'est-ce pas ? Ne t'en... Veux pas... Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Discours de l'hypocrite. Pardon, Javier.

Il pleut encore. Fichu temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 0:21


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

Je vois bien qu'il y a un truc qui change. Que tu parles trop de façon coupé pour que ça aille bien et je crois que ça me brise le cœur un peu plus. C'est donc que ça te fait du mal. « Je laisse personne approcher. L'éternité... fait mal. Puis, y'a personne d'aussi intéressant que toi ailleurs dans le monde. » Réalité qui fait mal, j'ai dû mal à faire confiance et à voir l'intérêt des autres, mais quand je le vois, y'a la peur, mais j'arrive pas à lâcher prise. Alors je ne rajoute rien, parce que je ne veux pas te faire te sentir encore plus mal. Je ne veux pas te faire pleurer, te détruire toi aussi, comme j'ai pu le faire avec tous les autres. Je soupire doucement parce que ça me fait si mal et je me sens si con. « Il avait bu... mais il souriait... pour une fois. » Léger rire qui n'en est pas vraiment un. Sans toute cette tristesse j'aurais pu trouver le temps de sourire, mais là, j'ai juste l'air de faire une sale grimace. « J'en sais rien. Je ne comprends pas. » Je ne comprends plus rien sérieusement. Il allait bien et d'un coup, on inverse les rôles. Ils semblent si ignorant sur ce qu'il se passe dans cette ville, ou alors il s'est fichu de moi. Je te laisse parler avant de plus en plus comprendre que tu ne vas pas bien et c'est comme si plus rien n'avait d'importance. Seul toi compte, Camille. Alors je recule un peu la tête pour te regarder un peu mieux. « Je suis tellement désolé Camille. » Baiser que je vole une nouvelle fois. Avant de me redresser et de te tendre doucement les bras, parce que je veux te serrer fort contre moi, te sentir au plus proche. « Viens dans mes bras... »

Si tu n'en as pas la force alors je viendrais déposer des baisers sur ta peau, j'essayerais de te faire sourire, j'essayerai de ne plus montrer ma peine. « J'ai juste... besoin de temps. Je veux pas lui... l'obliger à me voir. Il va surement encore taper. » Je baisse les yeux un peu et je murmure. « Tu sais... personne ne pourra jamais retirer ce que je ressens pour toi. Peu importe avec qui je suis. Dis moi ce qui ne va pas toi. Dis moi tout ce que tu as sur le cœur. » Je caresse doucement ta peau, tu es si peu couvert que j'ai beaucoup de choix. Alors, je cherche l'endroit qui te semblera le plus idiot, parce que j'essaie de te faire rire. C'est donc l'arrière de tes oreilles que je viens caresser en essayant d'afficher un sourire qui fait clairement flipper. Le Joker aurait sûrement l'air plus sympathique. « Je t'écoute. Je crois qu'on... a beaucoup de choses à se dire sur nous non ? Mais commence par me dire qui a le droit de te faire un si joli suçon. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 1:28


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Si, bien sûr que si. Il y a des milliers d'autres personnes qui peuvent me surplomber, d'un revers d'aile même. Pas besoin d'autre chose, pas besoin de chercher bien loin. On doit en croiser tous les jours, peut-être même as-tu déjà goûté à leur gorge sans même le savoir. Et sans doute que tout ceci est foutrement trop ironique, que le monde est cruel de bout en bout. Ou que nous avons été trop idiot à ignorer les évidences, à se perdre dans des impressions entretenues à grand coup de silence. Et nous voici perdu l'un et l'autre, dans des affres où il semblerait que nos routes ne se croisent plus. Dans le noir, à tâtonner, sans plus se retrouver. Ne t'excuses pas, Javier. Il n'y a qu'un seul idiot ici et c'est bel et bien moi. Excuse les larmes, elles ne sont qu'un poison de plus dans cet espace. Qu'une ligne qui se rajoute sur un casier déjà lourd. J'aimerais les effacer à jamais, m'y soustraire pour toujours. Pour être celui qu'il faut, enfin. Après avoir été une déception pour Eux, me voici revenu au point de départ. Je pensais avoir trouvé refuge mais tu te redresses et tu constates l'entourloupe. Pourquoi ne peut-on jamais faire semblant sans qu'on cherche ce qui ne va pas chez l'autre ? Pourquoi ? Je secoue doucement la tête à ta demande, tente avec mes paumes d'effacer les erreurs qui sillonne les monts de ce fichu visage qu'est le mien. Comme j'aimerais m'arracher celui-ci parfois, être un autre le temps de quelques minutes. Oublier, simplement, pour avancer enfin. Je suis désolé, ne t'en soucie pas... Ne vois pas, Javier. Tout ira pour le mieux, ce n'est que la fatigue d'un corps qui n'a de cesse de faire des efforts là où il devrait demeurer au repos. Ce n'est rien de plus que cela. Ne t'en soucie pas.

L'estocade finale est portée dans un murmure. Si doux, si terrible. Comme si le beau ne pouvait que s'accompagner de l'horreur. Je suffoque. Un regard sur toi, sans réussir à dire quoi que ce soit. Il y a un arrêt dans les canaux lacrymaux, comme si eux-mêmes ne savaient plus quoi faire. Le monde s'est écroulé pour de bon, ou plutôt cette barrière qu'on avait pu mettre, celle qui n'avait pas besoin de mots, qui exigeaient qu'il n'y ait aucun attachement. Toi et ton éternité, moi qui ne devait qu'être un accompagnateur de celle-ci pour quelques années, tout au plus. Trois ans déjà, nous n'aurions sans doute jamais parié que ça allait durer si longtemps. Tu m'as connu alors qu'il n'y avait plus rien tout autour de moi. Et tu m'as offert bien trop de toi, au fil du temps. Tous les jeux qui n'en avaient que le nom. "L'attachement est une forme de masochisme." Cela ne m'a jamais paru aussi vrai qu'à cet instant. On s'écorche avec nos silences et nos non-dits. Et je ne peux que fondre en larmes de nouveau, face à ce rappel. Cet instant est à double tranchant. Dans le même instant, tu viens de me dire que tu m'aimes. La seconde d'après, tu me rappelles que mon propre coeur est scindé. Il s'appelle Timothy et il n'aurait jamais dû pouvoir me toucher. Je me cache encore de mes paumes, secouant la tête comme pour tenter de te dire que ce n'est rien. J'y survivrais, je te le promets.

Quelques minutes passent, après avoir attrapé un oreiller pour me planquer le visage dedans, pour étouffer le bruit de mes sanglots. Et ça se calme enfin. Je me redresse pour effacer le reste de mes larmes et te regarder sans plus être allongé. Il reste ce maigre sourire, le même que je fais toujours, quand je veux dire que ça ira. Ou est-ce tout autre chose qui me pousse à toujours le tenter. J'inspire, lève un peu les yeux vers le plafond face à ce que je vais te dire. Et puis mes yeux qui reviennent sur tes traits, qui les parcourent avant que mes doigts ne se joignent à ce spectacle qui ne lasserait personne, je pense. Ça fait que depuis quelques temps... Que j'ai compris, tu sais... Je me pince les lèvres dans ce sourire contrit, les yeux encore remplis des larmes qui veulent encore s'échapper. Et sans doute qu'elles le feront sans mon accord, tandis que je parlerais. J'ai mis un temps fou à comprendre... À accepter que j'étais retombé amoureux... Après ce premier amour désastreux, je me suis fermé et je me pensais invincible, dans ma coquille pleine de piquants. J'ai voulu... Voulu me perdre dans tellement d'autres courbes... Pour oublier les tiennes... Première larme qui joue à Alcatraz. J'ai tellement... Tellement eu peur de m'attacher à toi, Javier... Je ne devais être qu'un amusement, qu'un garde manger ambulant, rôle singulier mais qui était largement suffisant après tout. Que j'ai rien voulu voir, quand c'est arrivé... Seconde rescapée qui s'en va s'écraser plus bas.

Ma paume qui se fait entière sur ta joue, les doigts qui se sont immobilisés sur celle-ci. Il s'appelle Timothy. Et ça perle encore, depuis les paupières. C'est... Un parasité... Qui... Qui peut te... Faire avouer des choses... Inertie, l'adulte tente de se faire droit. C'est... Son pouvoir... "Je nourris un vampire." J'ai essayé... Tellement essayé... De juste... Le détester, quand j'ai su... J'ai hurlé ma colère, cracher ma peine sous un acide face auquel il ne s'est pas démonté. Rongé la chair pour briser la chaîne, insulté pour ne plus m'attacher. Et j'ai failli, Javier. Il pleuvait aussi, ce soir-là. J'ai pas réussi... Hurle au Ciel tes peines, il ne fera que laisser passer un nuage. J'ai pas réussi... Et je me rends compte un peu plus à chaque instant. Je ne sais pas ce que je souhaite, Javier. Que tu me haïsses ou non. Je... Je vous aime... Tous les deux... Et... Ça fait tellement... Tellement mal... Tue-moi, que plus jamais je ne puisse dire à quel point tu comptes à mes yeux. Tue-moi, que plus jamais tu ne puisses savoir combien je ne suis qu'un idiot pour les tiens. Je suis désolé... Tue-moi, que je ne trahisse plus personne avec ce coeur dysfonctionnel. Et surtout... Haïs-moi, je t'en supplie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 2:03


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

Je pousse le coussin sous lequel tu te caches pour te secouer un peu. Laisse-moi te voir petit bonhomme, laisse-moi te protéger de ce qui t'inquiète et peut-être que je devrais te protéger de moi au final. Je me pose en tailleur, attendant sagement que le silence s'arrête que tu te décides à ne plus te cacher. Je sais que c'est dur, mais on est assez proche pour ce dire les choses, non ? Voilà petit bonhomme qui me fait face, qui se tient presque droit pour me dire les choses et je ne peux pas m'empêcher de passer ma main sur ta joue, essuyer de mon pouce l'humidité de tes larmes étouffés. J'embrasse doucement tes mains cherchant un contacte plus important, serre moi fort que j'aimerais te dire, mais je reste juste là à t'écouter. Le cœur qui n'est plus si mort que ça face à toi, face à tes aveux. Pourrais-tu me pardonner un jour de ne pas te l'avoir dit avant ? Ça fait un long moment que je le sais de mon côté, mais je ne voulais pas te voler ta liberté, je ne voulais pas que tu souffres. On marchait bien comme on était, ignorant et pourtant comme un petit couple. J'attrape ton visage doucement entre mes mains pour essuyer tes larmes et je sautille pour me rapprocher un peu de toi, espérant juste ne pas sauter trop fort, je n'aimerais pas que tu t'envoles non plus. Ta main sur ma joue qui me fait me stopper dans mon mouvement, mais finalement mon front vient chercher le tien. Je suis si silencieux Camille. Ne m'en veux pas, j'ai juste peur que si je te coupe, tu reviennes à pleurer alors que, ce que j'ai à te dire est tendre.

Il y a un prénom sur le suçon. Timothy, un dieu qui semble avoir gagné ton cœur. Je t'écoute doucement et finalement les mots tombent, je ne crois pas que tu t'attendais à ce que j'ai un petit sourire heureux sur les lèvres à cet aveux. Je viens secouer la tête doucement, murmurer pour ne pas t'effrayer. « Ce n'est pas grave d'aimer plusieurs personnes Camille. Tu as le droit... C'est bien d'aimer... alors aimer deux personnes... c'est deux fois plus d'amour. Deux fois plus de joies... » Mes mains qui glissent sur tes fesses pour les agripper, pour une fois, j'ai aucunement envie de te tripoter, je veux juste te faire venir contre moi, dans mes bras. Mon nez qui se place dans ton cou, le souffle qui glisse dessus. « Ce n'est pas parce que c'est un dieu que c'est une mauvaise personne. Sinon je serais quelqu'un de mauvais. » les mains qui te frottent le dos maintenant que tu es contre moi et j'essaie au mieux de te réconforter. « Je t'aime Camille, mais tu es libre d'aimer qui tu veux. Ça ne changera jamais ce que je ressens. Tu n'as qu'une vie. Profites d'aimer. Faudra juste me le présenter, pour que je vérifie qu'il te mérite. Laisse-moi jouer les papas chiants ! » Je ris doucement avant de venir réclamer un baiser tendre. Je veux voir s'il est assez bien pour toi, mais surtout s'il peut prendre soin de toi. Si je continue comme je peux le faire là, Nemesio m'aura tué avant l'année prochaine. « Il le sait ? Vu où il t'a marqué.. je suppose que oui ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 2:41


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Comment tu fais, Javier ? Comment ? Pour tout accepter ainsi, pour me sourire quand je t'avoue l'ultime affront ? Pour me ramener entre tes bras, pour me faire m'accrocher à tes épaules avec force et besoin. Je me cache contre toi, cette peur qui me déchiquette l'estomac de toute part, malgré tes mots. Peur que tout change à présent, que l'équilibre se soit brisé en même temps que l'omerta qui était en place. Je ne veux pas te perdre... Je murmure le fond de mes pensées pour une fois, ferme fort les yeux pour que les paupières se fassent rideau efficace, que plus rien que puisse les franchir en cet instant. Et les véritables mots qui tombent, qui me font que resserrer l'emprise autour de toi, que ses bras qui ne voudraient jamais te lâcher. Je t'aime aussi... Et je me sens rougir en murmurant ça pendant que tu parles, parce que... Parce que ça fait des années que je n'ai plus dit cela. Que j'avais condamné le tout, mis sous un tapis que tu dépoussières depuis un sacré bout de temps, l'air de rien. Je souffle un rire face à tes mots, redresse à peine la tête d'indignation. Je veux plus jamais t'appeler "papa" ! Moment tendre dans lequel les lèvres se retrouvent. Une main consent à te lâcher pour mieux venir te caresser la mâchoire, les fronts qui restent l'un contre l'autre.

Face à ta question, j'inspire un peu plus, baisse les yeux vers nos corps entremêlés et sur les marques qui jalonnent le mien. Oui. Mes doigts qui descendent sur ta gorge, qui caresse la naissance du sternum. C'est... C'était à lui que je l'avais avoué... À cause de son pouvoir. J'en aurais jamais parlé autrement. Et c'est ironiquement ce qui nous a rapprochés pour de bon, je crois. Mais je lui ai menti ensuite. Je te le dis, sans détour. Bouge légèrement pour te frotter le bout du nez avec le mien encore. Je lui ai dit que le vampire n'était plus à Arcadia même, que je le voyais bien moins qu'avant. Je ne voulais pas qu'il puisse te chercher partout entre les murs de la ville. Je ne voulais pas qu'il puisse découvrir ton existence sous une autre facette. Qu'il ne puisse mettre de nom sur cette révélation. C'est tout ce qu'il sait... Je n'ai plus jamais abordé le sujet depuis... Et j'ai étouffé au mieux le tout. Les empreintes qui viennent dessiner l'orée d'un pectoral. J'inspire et termine de tout avouer. Je ne lui ai rien dit sur... Sur mes sentiments à son égard... Et je ne compte pas lui exprimer. Je resterais l'ami, me nourrirais simplement des attentions qu'il pourra m'accorder.

Je déglutis, pose à plat ma main par-dessus ton propre coeur. Et finalement... Et toi... Alors... ? Je recule un peu la tête pour pouvoir t'observer, me perdre dans la contemplation un peu et constater encore les marques qu'il a pu te laisser. Je crois que d'une certaine manière, je le déteste un peu de t'avoir mis dans un tel état. Aussi bien psychique que physique. Ce gars... Tu... Tu ressens quelque chose pour lui ? Sans doute que oui, vu ce que tu as pu me dire. Sans doute qu'il y a quelque chose qui t'attire chez lui, irrémédiablement. De ce que je me souviens de lui, il ne me ressemble absolument pas. Et ça me ferait presque sourire de me dire que ce sont des opposés de nous qui nous attirent. Mais aucun sourire ne perce. Il s'agit juste de finir de tout se dire, je crois. Et de tout accepter, malgré toutes les plaies qu'on pourrait encore ouvrir. Comme des dernières qu'on ferait volontairement, pour mieux tout guérir ensuite. La nécessité d'arracher tout les pansements d'un seul coup, parce qu'ils étouffent les blessures et qu'il est grand temps qu'elles respirent, toutes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 3:13


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

J'ai un rire que je ne peux pas retenir. Qu'est-ce que t'es craquant quand tu ne comprends pas du tout ce que j'ai voulu dire. Je dépose de léger baiser sur ton visage en souriant, te laissant terminer. « C'est pas ça que je voulais dire... mais tu as finalement répondu. » Main qui vient de nouveau caresser la petite marque et j'aimerais te marquer aussi peu, que chaque marque que j'ai pu te faire partent aussi vite que celle-ci, mais c'est impossible. Je viens embrasser ton front en soupirant un peu. « Tu aurais dû lui dire la vérité à ton petit pote. Il faut pas mentir aux gens que tu aimes, ça brise des liens tu sais. » La tête qui se pose contre la tienne de nouveau et je réfléchis un peu à vous deux. Je n'ai aucune jalousie envers lui, parce qu'il ne sera jamais moi. Que ça resterait deux relations totalement différentes, j'ai peut-être peur qu'il te pousse loin de moi, mais j'ai confiance en toi. « Pourquoi tu veux être juste son ami ? Il n'a pas l'air intéressé ? Il est mignon au moins j'espère. Timothy ça fait fragile comme prénom. » Je ris un peu plus très moqueur sur le coup. J'aime imaginer un type à qui je pourrais botter le cul rapidement s'il te fait du mal, parce que si tu as choisis un type comme l'autre hispanique, c'est mon cul qu'on va botter.

« Il me plaît, mais j'ai rapidement compris que c'était vraiment malsain comme attirance. » Je baisse les yeux l'air un peu perplexe. « Je crois que c'est quand il m'a souri comme un abruti parce qu'il ne trouvait pas ses clés, que j'ai vraiment compris qu'il me plaisait. Même si c'est un con. Ça a son charme. » Je souris doucement murmurant à ton oreille. « L'aimer ne veut pas dire que ça change toi et moi. Compris ? Jamais je ne … » Voix qui ne sort plus face à l'évidence. Je pose ta main sur mon cœur en souriant un peu. « Tu resteras là pour toute ma vie. Ça fait beaucoup de temps, même quand tu seras plus là. Même si... ça sera... si dur. » Larme qui remonte face à mon éternité. Elle coule lentement sur ma joue avant que je me lance dans un rire en relevant la tête pour essayer de rendre la situation moins lourde. « Qui va me mettre ma crème solaire quand j'aurais fait des bêtises hein ? » J'essuie rapidement mon visage avant de te regarder. « Tu seras unique pour moi. Pour l'éternité Camille. » Je renifle un peu avant de venir poser un doigt sur tes lèvres. « Raconte moi. Avec Timothy. Raconte moi ce que tu ressens. Je peux le supporter, puis je suis curieux. Qu'est ce qui te plaît chez lui ? Et... C'était bien?  » Je viens doucement appuyer sur le suçon en riant. 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Mer 9 Jan - 5:21


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Je ferme les yeux quand tu m'embrasses le front, pinçant un peu les lèvres. Je voulais juste te protéger... Alors j'ai menti, sans avoir honte, sans en rougir. Je ne regrette pas ce geste, en toute franchise. Parce qu'il était nécessaire à mon sens, parce qu'il n'avait pas encore mon entière confiance à ce moment-là. Qu'il fallait te préserver, même si ça signifiait donner ma vie en échange pour enterrer définitivement l'information avec moi. Je ne regrette rien, réellement. Je referais exactement la même chose si je pouvais revenir dans le passé. Mentirais de nouveau, pour m'assurer que tu ne sois pas en danger. Je hausse les épaules un peu, face à ta question, je ne sais trop quoi répondre sur le coup. Il est mignon oui, mais jeune... Et puis, je ne crois qu'il soit intéressé, en effet. Pas sentimentalement, en tout cas. Je souffle un petit rire. Je ne suis pas terriblement déçu de tout ça, pour ma part. Cela me va, je n'ai jamais voulu exiger quoi que ce soit des gens. Alors ça me va, ce qu'il me donne déjà.

Je m'intéresse à toi, à ce qu'il peut en être avec ce type. Et il semblerait que ce ne soit qu'une histoire d'attirance, finalement. Mais je me doute qu'il y a quelque chose d'autre, d'un plus profond. Et je souris légèrement, quand tu me dis qu'est face à son sourire que tu as compris qu'il t'étais agréable à la vue. Je me reconnais un peu, pour le coup. Je te connaissais pas cette passion pour les cons, tiens... C'est le moment de me rassurer et me dire que c'est parce que je n'en suis pas un. Ton murmure qui me fait encore quelque peu grignoter la peau par quelques rougeurs. Mes lèvres qui se déposent contre cette joue à portée, le rouge qui me prend un peu plus. Javier... Murmure qui se rajoute aux tiens. Ne pense pas... À ça déjà... C'est dans si longtemps, en vérité. Tellement longtemps. Après ton rire et ta maladresse, je viens à mon tour te voler un baiser. Qui n'essouffle pas tes déclarations. Mon coeur va éclater, tu sais ? Tu l'es aussi... Et de nouveau, un baiser, quelque peu plus passionné que le reste.

Ton doigt sur ma bouche ensuite, ça me donne envie de le mordiller légèrement. Alors je cède à cette envie, mes deux mains qui reviennent te caresser le ventre, le torse en général, alors que je réfléchis. Commençons par le plus simple. C'était bien, oui... Même si je crois que ça m'a friendzone pour de bon. Je souffle un rire, viens à déposer ma tête contre ton épaule et y fermer les yeux. C'est difficile à exprimer, en vérité... Ce qui me plaît chez lui, je veux dire. Je crois que c'est un tout. Juste lui... Il m'anime de bien d'émotions différentes, me donne envie de rire et sourire, me donne l'impression que je pourrais courir partout encore. J'ai juste envie qu'il soit heureux... Parce que quand il l'est... Il a cet espèce de grand sourire qu'il a pas autrement... Et ça me fait craquer sur place. Une pogne qui remonte pour se perdre sur ta gorge, la caresser doucement. Il te ressemble absolument pas... Et finalement, dans un geste, je ne pousse à nous rallonger, pour pouvoir remettre la couette sur nous, parce que je commence à avoir un peu frais. Et ainsi posé à moitié contre toi, je t'embrasse des bouts de peau, avant d'y poser ma joue et fermer les yeux. J'ai jamais embrassé qui que ce soit d'autres que toi, en trois ans... Sur le ton des confidences, les doigts qui courent encore contre ta peau, en de lentes caresses.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Jeu 10 Jan - 1:38


心の中で  ☾☾☾ javier 1546966913-mlu
I needed to be saved,
I was going crazy on my own

Je ne peux que sourire quand tu dis que tu veux me protéger. Je ne suis pas si fragile, mais c'est tellement gentil de me protéger du monde. Cacher ce que je suis pour ne pas m'attirer des ennuis. Il n'y a bien que toi qui ne vendra jamais mon âme au diable. Il serait déçu, j'en ai plus vraiment. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en te voyant douter de tes charmes, qui sont pourtant si flagrant. Tu as tout pour toi, même si tu en doutes. J'aimerais que tu te vois comme je te vois. Juste histoire que tu comprennes à quel point, t'es pas qu'un petit con. Ton mignon, s'il y a eut un truc, il va forcement s'en rappeler, personne n'oublierait les images d'un si joli visage dans un moment si intime. Je m'avance peut-être et c'est simple sa bouche qui à glissé sur ton ventre sans aucune autre envie. C'est sûrement ça. « Tu étais jeune aussi quand on s'est rencontré. Pourtant regarde où on en est. J'ai comme un doute sur le fait qu'il ne soit pas intéressé. » Mes doigts qui glissent contre ta joue pour la caresser doucement. « Qui pourrait te résister ? Moi je n'ai pas pu. Pourtant, personne n'est jamais rentré dans ma vie comme tu l'as fait. » Toi, tu n'as pas besoin de frapper pour me marquer à vie. Tu as juste besoin d'être toi -même, j'ai besoin de rien d'autre. Je ne peux pas m'empêcher de murmure que c'est bien normal que tu ne saches pas que j'aime les cons, parce que ce type est totalement ton opposé. La seule chose qui vous rapproche, c'est votre sourire qui me rend tendre. Pleurer, cacher les preuves, accepter tes attentions et tes mots, je fais de mon mieux pour ne plus y penser. Comme tu le dis il ne faut pas que je pense déjà à ça. Tu es encore là pour très longtemps toi, tu ne me laisseras pas, j'espère.

« Qu'est ce qui te fait penser ça ? Il te l'a dit ? Genre, on reste ami ? » Je te regarde dans les yeux sans comprendre comment on peut te faire ça. Puis je me mets à rire repensant à une certaine soirée et j'ai un sourire très amusé qui se pointe. « Tu as été trop... dur ? Parce que je sais ce que ça fait de te laisser tenir les rênes. » Je me laisse tomber dans le lit avec toi et te fait venir un peu plus sur moi. Pour sentir ta chaleur, pour sentir que tu es bien là. On ne sait jamais je parle peut-être seul depuis une heure et je suis peut-être dans le coma à l'hôpital. Ça rendrait certaine choses plus logiques. « Alors ouais... tu l'aimes vraiment... Fais le venir ici. Je vais voir s'il est si... mignon et surtout... voir si tu as une chance ? » Je souris un peu avant que le sourire ne se transforme en rire. Je redresse un peu la tête en te regardant d'un air choqué. « Jamais jamais ? J'embrasse si bien ? Ou tu gardes ça seulement pour les gens que tu aimes ? » Le bout du nez qui vient pousser doucement ta tête pour te faire chier. « Pourquoi on parle que maintenant ? Promets moi de tout me dire maintenant... s'il te plaît. Je ferais de même. » Ma tête qui retrouve l'oreiller, le regard su le plafond. Je me demande vraiment ce qu'on a pu foutre toutes ses années pour ne pas voir l'évidence. Pour ne pas en discuter. C'est sûrement car c'est plus facile de fermer les yeux face à ce qui nous à détruit autre fois. La fatigue qui me gagne un peu, vu l'heure et le sang perdu ce n'est pas étonnant. Ma joue qui voudrait rejoindre ta tête, mais je n'ai même pas conscience que ce n'est pas le bon côté pour ça. « Faut qu'on rattrape nos épisodes en retard... » Le moment que j'attends à chaque nouvel épisode.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
心の中で  ☾☾☾ javier Empty
心の中で ☾☾☾ javier - Jeu 10 Jan - 2:27


心の中で  ☾☾☾ javier QuC0xF1
心を閉じてる それもいいね
好き勝手にできる ;  心の中で
自分に叫ぼう ヘルプ・ミー


Beaucoup de monde me résiste ! Tous les hommes hétéros, pour commencer ! Comme moi je résiste à toutes les beautés du monde quand elles sont faites de courbes féminines. Je souffle un rire face à cette évidence, avant que la conversation ne continue plus en amont, soulevant quelques sourires et parfois pas. Des mots qui se disent enfin et qui trouvent des réponses. D'autres qui soulèvent de nouvelles questions. Disons qu'il m'a demandé à ce que ça change rien, cette petite séance "découverte des corps", il était juste excité par la situation comme on pouvait l'être quand y'avait tout à faire encore. Je rigole un peu, même s'il faut avouer que j'étais assez sobre à l'époque encore, bien loin de ce que Tim a pu entreprendre. L'éducation qui a fait que et surtout... Je crois que le fait d'être homosexuel était si dur à accepter que j'ai eu du mal à me livrer réellement à mes premières expériences. Alors j'imagine que c'est qu'une passade pour lui, parce qu'il me l'a bien fait comprendre que j'étais le seul dans son entourage à être ainsi. Sans doute que j'ai une mauvaise influence, qu'il veut m'imiter quelque part. Et vu que je le rôle de l'homme détaché de tout, il est sur la même mesure. Un "coup de main" amical qui ne change rien à l'équation. Alors je t'emporte dans le lit tout en discutant, profite de ta présence.

Tu veux vraiment... Que j'organise une soirée avec lui, ici ? Petite surprise, je dois bien l'avouer. Mais il semblerait que ça soit bien parti pour être ça. Tu confirmes et ça me laisse pantois quelques instants, avant de me dire pourquoi pas, même si ça risque d'être un crève coeur quelque part pour moi de vous avoir dans la même pièce, tous les deux. Je t'avoue alors mon secret. Et il te fait rire alors je me renfrogne, me dis que j'ai été bête. Oublie, j'ai dû me tromper, ça a bien dû arriver une fois ! Humf... ! Les joues rouges pour de bon, l'envie de te mordre pour te faire taire. Ta tête retrouve l'oreiller et je t'observe, étend un bras pour éteindre la grande lumière et en allumer une sur des tables de chevets. Et je reviens d'observer en train de t'endormir. Je te le promets... Et ça me bouffe encore le visage, ces fichus sentiments qui m'apparaissent si évidents désormais. Un sourire simple et bête sans doute qui vient à naître alors que je t'écoute et constate que tu es en train de sombrer. On rattrapera tout... Je me hisse finalement pour te faire tourner le visage vers moi, t'embrassant du bout des lèvres avec tendresse. Je... Je t'aime... Dors bien.

Un murmure avant de me positionner encore contre toi, un long moment à te regarder dormir avant d'attraper mon téléphone finalement, pour prévenir Tim que j'allais dormir seulement maintenant et que mon rythme allait sans doute se retrouver décaler. Le "désavantage" d'être allé vivre chez un type qui bosse de nuit. Quelques échanges alors que petit à petit, je me sens un peu sombrer aussi, après tout ce qui a pu bien se dire aujourd'hui, face à la déferlante d'émotions, aussi. Je repose mon téléphone, pensif, avant de le reprendre, un dernier message juste au cas où. "Je ne te fuis pas, promis. J'ai hâte de te revoir. Je t'embrasse (avec le t-shirt, j'ai biiien compriiis !) petit prince ! Bonne journée ! :3" Regard sur l'écran dont j'ai baissé la luminosité avant de le poser encore et revenir à toi. Et quand je sens que le sommeil m'emporte de plus en plus, j'éteins la lumière, non sans un dernier baiser sur le bord de tes lèvres. Et je sombre à mon tour, quelque peu apaisé quand même.



Après le tonnerre
Les nuages de la nuit
Ont le teint frais.
SEKITEI
Revenir en haut Aller en bas
心の中で ☾☾☾ javier -

Revenir en haut Aller en bas

心の中で ☾☾☾ javier

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: