hold me close, stay the course - Lun 4 Fév - 22:10
hold me close, stay the course
gabriela & tommy
Boulot fini. Gaby laisse la paperasse du club de boxe, range les quelques papiers. Les lumières du de la salle sont déjà éteintes, ça évite au tardif de s’aventurer et de devoir les dégager. Jan aussi est déjà parti. Elle voulait rester, pour finir les deux trois contrats d’inscription qu’il restait. Quelques informations à remplir, quelques chèques à encaisser, rien de bien sorcier. Prête à rentrer à la maison.
Clés qui tournent dans la sourire, et la môme ouvre la porte, ravie d’être rentrée, et surtout, bien au chaud. L’odeur de cet appartement a toujours eu pour effet de l’apaiser. Le seuil de la porte passé et elle sait immédiatement qu’elle est chez elle, en sécurité. Que pas bien loin, il y a Tommy qui l’attendre. Que pas bien loin, y’a ses bras dans lesquels elle peut se blottir et oublier le reste du monde. Le sac déposé à l’entrée, manteau et écharpe accrochées, elle le voit sortir en trombe de la chambre. Mine étrange. Gaby fronce les sourcils, se demandant ce qu’il se passe. Sorti trop précipitamment pour que ça soit innocent, qu’elle se met à penser. Traits qui semblent cacher quelque chose. Elle sait pas bien si c’est jalousie naturelle lorsque ça concerne l’irlandais qui la fait vriller, ou leur lien bien particulier qui lui fait voir rouge. Mais la môme, elle fonce. « Y’a qui là dedans ? » qu’elle tempête. Le visage fermé, elle écarte Tommy d’un geste du bras, sans grande délicatesse. Il essaie de répliquer, de la rattraper, mais elle dégage son bras, déjà aveuglée. Elle a plus toute sa tête, tous ses esprits lorsqu’il s’agit de Tommy. Gabriela, elle pense pas clair lorsque la jalousie pointe le bout de son nez. Aveuglée par ses sentiments, par ses peurs, par l’abandon. Elle fonce comme une furie en s’imaginant une connasse dans la chambre à coucher. Imagine déjà la tromperie et le mec pris la main dans le sac. Le palpitant complètement emballé, le sang qui rush dans ses veines. Porte ouverte à la volée, et la môme se stoppe. Pas de connasse en position compromettante. Pas de lingerie fine ne lui appartenant pas. Pas de blondasse à forte poitrine. Rien. Rien à part un chaton, en boule sur le lit. Elle s’approche doucement, comme si le danger guettait encore. S’accroupit, vient caresser la boule de poil alors que ses traits se détendent. Le rythme cardiaque qui reprend un rythme à peu près normal avant qu’elle ne se relève subitement, faisant flipper le chat par la même occasion. Le con. La mexicaine sort en trombe de la chambre, furie tout de même soulagée qui fonce sur son petit ami, qui lui, arbore un léger sourire sur le coin des lèvres. « Abruti ! » qu’elle lache, sans grand sérieux. « Tu pouvais pas l’dire directement qu’il y avait personne ? » les poings qui viennent s’écraser le sur le torse, et un cri qui s’échappe de sa bouche. Attrape son propre poignet entre ses doigts graciles. « Merde. » soufflé doucement en massant l’articulation. « Putain, c’est quoi ça, Tommy ? » ça fait mal. Trop. Quelle conne. Pas la première fois que ses poings s’échouent sans délicatesse sur son corps. Première fois qu’elle ressent une douleur pareille. C’est comme frapper dans un mur. Les doigts de l’irlandais qui se referment autour de son poignet. Les traits de la mexicaine se détend, apaisée par ce contact, mais en attente de réponse. C’est une torche humaine à laquelle elle s’est liée, pas un homme d’acier. Pas aux dernières nouvelles.
