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men of the world (ft. shameik)

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men of the world (ft. shameik) - Mar 20 Mar - 21:19

men of the world
shameik & sekou

« You're never gonna make it, you're not good enough, there's a million other people with the same stuff. You really think you're different, man you must be kidding »
Crépuscule qui s'étire à l'horizon, peu à peu les dernières lueurs du jour s'éteignent, laissant place aux éclairages artificiel de la cité. Laissant peu à peu les ombres envahirent les rues et les cœurs de ses âmes qui vibrent par millier au cœur de la jungle urbaine. D'après les légendes urbaines, la nuits était le domaine de incarnations de la peur, de monstre terrifiants qui ont toujours bousculé l'ordre naturel des choses. Des contes et légendes qui ont toujours alimenté l'imaginaire humain, des histoires qui ne sont pas complètement fausse. Mais ce n'était pas les monstres qui avaient foulé la terre il y a des milliers d'années, c'était les dieux et ceux-ci ne vivaient pas que la nuit. Ceux-ci avait bousculé l'équilibre de la nature il y a bien des générations auparavant, ils étaient ceux qui avait fondé cette cité, qui avaient posé pieds sur le nouveau continent, le cœur plein d'espoirs et de rêves. Le rêve d'un nouvel âge d'or. Mais l'ascension ne se faisait pas sans péril, sans échec. Tu en avais pris conscience le jour où tu n'as pas put sauvé l'un des tiens, où tu l'as laissé s'échapper, sans un mot et le cœur emplit de rage. Erreur gorgé de regret, une décision qui n'était pas tienne, dès lors tu entrepris la route de la rédemption, tu ne pouvais échouer une seconde fois à ton devoir. Ton rôle de « Père » était de protéger les tiens après tout, veiller à leur sauvegarde, le clan avant ta vie, il en a toujours été ainsi. Mais à tes yeux, le clan n'était pas complet s'il rejetait une âme qui s'était simplement égaré, une vie était aussi précieuse que toute celle qui vibrent encore sur Wild Island. Tu ne peux accepter qu'ils lui aient tourné le dos, toi, tu le refuses.

Frustration, colère, deux poisons qui s'immiscent dans tes veines, venins accentués par la nuit qui approche, par le dieu coléreux qui s'éveille en toi. Un mal que tu contiens tant bien que mal, que tu étouffes de toute tes forces. Tu ne le laisses pas ébranler cette détermination qui te guide, tu ne le laisseras pas t'habiter maintenant, il est trop tôt... Minuit n'a pas encore sonner. Minuit est loin. C'est donc d'un pas assuré que tu pénètres dans ce qui est censé être son dernier point de chute, repère temporaire après quelques affaires. Du moins, c'est ce qu'on t'a assuré, il serait encore là, jusqu'à demain. Tu le retrouverais enfin. Ce fils égaré, cet enfant rejeté. Emplit de haine, de rancune envers ceux qui lui ont tourné le dos, sans doute envers toi aussi. Toi qui t'es tus lorsque le jugement est tombé, lorsque la sanction fut appliqué. Mais tu ne pouvais rien faire face au choix de la majorité et tu ne pouvais détourné le regard, en temps que Père, se serait une seconde fois faillir à ton devoir. La fuite n'était pas envisageable à l'époque, elle ne l'est pas non plus cette fois. Tu ne pouvais revenir en arrière, pas temps que tu ne lui a pas fait face. Face à tes pêchés, face à ton silence, ta culpabilité.

Tu pousses donc cette porte qui te mène à eux. Dans les ténèbres, tu ne vois que des âmes égarés, des enfants paumés, tout comme lui, portant tous les âmes d'être perdus, ou simplement froidement arraché à la vie. Mais tu ne détournes pas le regard, la mort était devenue une fidèle amie avec le temps, la plus fidèle qui soit. La source de ton pouvoir. Et puis, parmi tout ces vagabonds, une silhouette se détache, si familière et pourtant lointaine, tu reconnais ce regard sombre, illuminé par cet étrange brasier. Tu le savais bien, il était comme toi, béni des dieux lui aussi. La guerre vibrait dans ses veines, amenant mort et chaos. « Shameik. » Il te ressemblait énormément... Non, tu lui ressemblais, auparavant. Cette rage, cette fougue qui se dégage de lui, tu l'as connaissais bien, toi aussi tu as été comme lui. Trop impétueux, trop égoïste, mais après tout, personne n'est infaillible, nous répétons tous les erreurs de nos aînés. C'est pourquoi tu ne pouvais accepter leur décision, c'est pourquoi tu ne cesseras jamais de te battre pour lui. C'est ce qui t'a posé à être présent ici, aujourd'hui.

(c) DΛNDELION
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men of the world (ft. shameik) - Jeu 22 Mar - 22:00

men of the world
shameik & sekou

« king of my city, king of my country, king of my homeland. king of the filthy, king of the fallen, we livin' again. »
() À l’abri du centre, le port paraît lugubrement détaché, sans vie ou presque, à l’image des lampadaires grillés et grésillants. Dans l’opacité nébuleuse, il se présente comme le cimetière des âmes fourvoyées. Vitres brisées, murs graffés d’art et d’obscénités, charpentes métalliques usées à la surface rouillée, les édifices ne payent pas de mine et font presque pitié dans cette portion négligée des docks. Les échos de la ville se manifestent de temps à autre : sirènes de véhicule d’urgence, klaxons, pollution sonore constante et indissociable, berceuse des habitués, migraine des récemment émigrés.

Il n’est pourtant pas si tard lorsque le moteur du camion tait enfin ses vrombissements, probablement l’heure à laquelle les familles se prélassent sur les canapés après une dure journée de travail acharné. Mais l’hiver règne encore en maître sur l’étoile du jour à cette période de l’année et c’est accueilli par son étreinte glaciale que le jeune patron s’extrait posément de la place du mort en s’étirant pendant que le conducteur, homme caucasien et carré au visage abîmé par les grimaces et par la cigarette s’empresse de déboucler les battants arrière du trente-huit-tonnes.

Deux silhouettes gardent la porte du hangar, l’une féminine, ce qu’elle n’a pas rasé de ses cheveux accroché rudimentairement en bun au niveau de la suture sagittale, l’autre masculine, les yeux plissés par la fatigue et le sérieux. Les deux sont assis sur des caissons en bois et attendent patiemment, équipés comme le seraient des militaires à la porte des centres de l’armées américaine. Pas étonnant lorsqu’on devine où le trentenaire les a dégotés. Des hommes, des femmes et des ‘autres’, enfants de la guerre, intrus dans ce monde qui ne leur ressemble plus, qui les a usés et jetés aux oubliettes.

Le dernier échange devrait être prêt d’ici une vingtaine de minutes, Shameik n’attend pas devant le hangar, il passe la porte d’un pas assuré comme si le tout lui appartenait déjà et les deux individus le suivent de près. Les autres, ses assesseurs, déambulent dans les locaux sans un mot. Ils savent ce qu’ils ont à faire pour quitter les lieux le plus tôt possible. Les caisses sont déménagées de l’édifice crasseux à la semi-remorque avec énormément de précaution. Au centre, sur son trône, deux personnages s’amusent à parier avec une paire de dés. Il salut l’un d’entre eux et réclame silencieusement la place de l’autre. Non, sa place. Les jeux se font, dehors, les moteurs lui indiquent que le camion s’apprête à repartir, que la semi-remorque au logo « Target » retourne arpenter les autoroutes américaines chargée d’une cargaison tout autre que celles normalement attachées à la marque de grande distribution.

Dans l'énorme entrepôt, personne ne semble remarquer quoi que ce soit d’anormal, pourtant Shameik fronce les sourcils lorsque ses dés forment avec ironie le chiffre trois pour la sixième fois consécutive. Son attention se porte un moment aux grandes portes ouvertes mais rien de singulier n’accroche son regard. Alors il jette les dés à nouveau, saisit sa bière et continue de converser avec son second jusqu'à ce que son pressentiment se confirme en personne, fixé sur le pas des grandes portes. Ce dernier prononce deux syllabes. « Shameik. »

Les visages se concentrent en un clin d’œil, les canons, pour ceux qui en ont, pointent tous dans la même direction dans un claquement synchronisé, un avertissement commun qui n’attend qu’un ordre pour être appliqué. Mais l’ordre ne vient pas. L’Ordre, homme et dieu, est dissipé, perturbé, perdu dans ses pensées pendant l’espace d’un instant. Dans ses oreilles, son nom retentit comme une réminiscence doucereuse, puis comme une sentence lointaine, une vie passée, une trahison ingrate, un couteau dans le dos pour finir par un souvenir amer qui le fait imperceptiblement fulminer. Alors, l’Ordre s’extrait de son trône de pacotille, lève une main ouverte et autoritaire à ses compagnons. Les armes se baissent. Shameik prend la parole.

« Pas si sage, pour un homme sénile de ta trempe, de te rendre dans le refuge des hyènes lorsqu’elles n’ont pas encore dîné. » Sous le faible éclairage, son visage paraît sévère, déformé par le ressentiment. Il a la démarche et l'attitude d’un chasseur, d’un prédateur sur son territoire de guerre. Attentif, une main à l’arrière de son ceinturon, il est persuadé que l'esprit des morts a été envoyé pour l’éliminer une bonne fois pour toute.
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men of the world (ft. shameik) - Ven 23 Mar - 21:00

Sekou Lucero a écrit:
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« You're never gonna make it, you're not good enough, there's a million other people with the same stuff. You really think you're different, man you must be kidding »
L'obscurité s'immisce peu à peu dans tes veines, s'écoule lentement à travers tes artères. La corruption du divin s'étend d'instant en instant. Les calibres levé vers toi ne font qu'accentuer ce feu intérieur qui te consume petit à petit. Les ténèbres comme adversaire, l'homme fini toujours par s'incliner, lorsque minuit sonne, lorsque la déité clame son heure. Cause perdue, pourtant, tu ne cesse jamais le combat contre cette seconde nature profondément ancré. Jamais tu baisses le regard face à lui, même à genoux tu ne le laisses pas poser ses chaînes à tes poignets. Tout comme tu refuses de reculer maintenant, tu refuses de l'abandonner une seconde fois, qu'importe sa rancune, qu'importe sa colère. Ses menaces résonnent dans le vide, roi de pacotille sur un trône d'argile. Tu ne le crains guère, ni lui, ni ses pions. Ici, vous étiez égaux, il n'y a avait plus de Père, ni de fils, il n'y avait ni roi, ni dieux, il n'y avait que des hommes. Deux hommes qui se confrontaient, deux idéaux qui s'affrontaient du regard. L'un était brisé, trahi, tandis que l'autre persistait, malgré les nombreuses cassures, malgré les nombreuses épreuves qui ce sont dressé devant lui. Pourtant, ce n'est pas qu'il manquait d'ambition, peut être qu'il avait trop aimé, sans doute parce que son bourreau fut celle qu'on appelle « Mère ».

Inébranlable, tu ne défailles pas devant lui, tu ne crains pas ses menaces. Ses hyènes pourraient bien se priver d'un repas, ce n'est pas leurs balles qui t'atteindront. Les lampes de l'entrepôt défaille quelques instants, plonger de manière périodique l'entrepôt dans l'obscurité, les âmes autour de toi se tordent de douleur, peu à peu se déforment pour se transformer en de vulgaire flammes bleus gravitant autour de toi. Leur aura lugubre se reflètent sur ta chair, ton regard s'éclaire alors d'une lueur sinistre dans l'obscurité dominant, tandis que ce rictus confiant qui se trace brièvement sur tes lèvres. Le bouclier d'âme se trace peu à peu de plus en plus clairement, suivant les courbes de ta silhouettes, aura bleuâtre que tu revêt comme une armure maudite, suivi des maux des damnés auxquels tu as volé leur errance. Mais tu ne défailles pas. « Tu le sais mieux que quiconque ici, même si tu le voulais, tes balles ne feront que m'effleurer. Ce n'est pas du vulgaire métal qui me mettra à genoux. Si tu n'as que ça comme croc, range les immédiatement. » Tes paroles sonnait comme un ordre, à tes yeux il était encore ton fils, injustement puni par une mère bien trop immature. Son vécu ne méritait pas un tel jugement. Ta voix devint alors plus douce.

« Mais je ne suis pas venu ici pour me battre avec toi. » Tu saisis un cigare de ta poche intérieur en craquant une allumette. « Je suis venu te dire quelque chose que j'aurais dut te dire bien plus tôt. Quelque chose qu'il faut que tu saches. » Tu marques un temps d'arrêt, inspirant profondément l'épais poison de ce met bien trop exquis pour le gamin des rues que tu étais. « Et prends le comme tu le souhaites. Je sais déjà que la rancune te ronge. Mais saches une chose, je n'ai jamais soutenu leur décision. Ton exil, ce n'était pas mon choix. » Mais la majorité l'a emporté lors de ce triste conseil, sa patience était à bout, elle a emporté tout les houghans et toute les mambos dans sa décision. Et elle eu comme seule réponse de ta part colère et rancune... Tout comme lui. Alors, mieux que quiconque, tu comprends ce qu'il ressent, mieux que quiconque, tu comprends ses actes. Tu ne peux le juger, car une nouvelle fois, tu as failli à ton rôle de Père, tu n'as pas été capable de le protéger. Aujourd'hui, tu te confrontes aux résultats de ton échec. Tu es responsable de la bête qui se dresse devant toi, car tu as gardé le silence, parce que tu as fuis tes responsabilités, tu ne l'as pas guidé sur son départ. Tu as été lâche, une seule fois, une fois de trop.

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men of the world (ft. shameik) - Mer 4 Avr - 9:50

men of the world
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« king of my city, king of my country, king of my homeland. king of the filthy, king of the fallen, we livin' again. »
() « Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? », murmura l’un de ses assesseurs, déstabilisé par les flammes bleutées. Dans l’oreille de Shameik, le bourdonnement tintait comme un parasite et il ne put s’empêcher de hausser un sourcil. Avec le temps, il oubliait. Il omettait que le divin à Arcadia, bien qu’omniprésent, n’était pas à la portée de tous, qu’il subsistait dans le secret, qu’il dépassait les esprits simplets, les petites natures. La magie, le miracle ne pouvaient que s’expliquer par des sciences encore méconnues. Pour l’humain lambda, le commun des mortels, l’assesseur dans ce cas de figure, il n’y avait de place pour l’irrationnel au vingt-et-unième siècle. Tout devait avoir un sens. Pourtant ses compagnons, ceux qui le suivaient depuis des mois demeuraient immobiles et muets, acclimatés au divin comme ils l’étaient à leur patron. S’ils étaient surpris ou effrayés, ils ne le montraient pas. Forgés.

L’homme aux cheveux tressés suivait du regard les mouvements de son interlocuteur avec une précision déconcertante. Il avait l’air d’avantage concentré sur son langage corporel que sur les paroles qu’il déblatérait. Du vulgaire métal… Pas venu me battre avec toi... Rancune... Exil. Les mots rebondissaient sur son corps comme l’auraient fait des balles de plomb. Blindé. Immunisé au dialogue, il ne les écoutait qu’à moitié, ne faisait pas l’effort d’en interpréter le sens. Hypocrites paroles. Un moyen de l’amadouer, de l’attendrir pour mieux le planter, le saigner. Comme un vulgaire bout de viande.

« Blablabla. » l’imita-t-il, soudainement, son écho agacé se répercutant dans l’entrepôt. « T’as toujours été un beau parleur, pas vrai, p’pa ? », l’ironie était présente, elle virevoltait autour de lui à la manière des flammes céruléennes de son interlocuteur. Cet homme à la fausse bonne conscience qui se tenait devant lui, ce patron des âmes, ce Père des tourments qu’il avait un jour estimé, auquel il avait voulu ressembler en prenant les armes, paraissait drôlement vulnérable sans ses enfants autour de lui, et ce malgré son bouclier. Mensonge. Faux. Leurre pour mieux l’appâter, pour le mettre en confiance. « Tu sais c’que j’en fais de ta putain d’condescendance ? », cracha-t-il, ses mots un peu plus amers à chaque syllabe, sa voix rauque et transcendante. Ses doigts ornés jusque-là posés sur son ceinturon agrippèrent avec agilité la première de ses dagues qu’il pointa en direction de l’homme au crâne rasé, de l’intrus dans ce décor de guerriers. Quelques secondes passèrent sans qu’il ne fasse rien, dans l’immobilité la plus totale, son bras levé et menaçant. Puis, un rictus malsain, déconcertant, poignit sur ses lèvres et la dague fit demi-tour entre ses doigts agiles en même temps qu’il tournait les talons et repliait son bras.

Les poussières du sol s’agitaient autour de ses semelles. La dague n’était plus. Il l’avait décoché sur la gorge du mortel qui avait osé se prononcer plus tôt. Les mains sur celle-ci, ne pouvant faire quoi que ce soit pour stopper l’hémorragie soudaine qui s’échappaient de son col, le pauvre homme tomba sur ses genoux, le visage décomposé par la surprise, la peur, l’horreur. Il crachait du sang, des mots impossibles. Mais Shameik ne regardait pas. Il n’avait que d'yeux pour son opposant, observait le trépas, l'écarlate à travers les prunelles de la Mort en personne. « Montre-moi ! », l’Iwa forgeron s’écria, revigoré par le sacrifice. « Montre-moi qui tu es vraiment derrière ton masque ! »
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