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this may offend vegans ft. jörgen

 :: abandonnés
bratva
Vitali Babanine
BLAZE : poiscaille
CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle
FACE : ben mendelsohn
DOLLARS : 2508
SACRIFICES : 171
PORTRAIT : this may offend vegans ft. jörgen Tumblr_oizcoj76Ot1vm75alo5_250
ANNEES : 50 ans
CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir
RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants
TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes
FACTION : mouche à crotte de la bratva
OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié"
GENÈSE : novum
TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair
JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
bratva
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this may offend vegans ft. jörgen - Mer 10 Avr - 23:54



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Quand la police commençait à te tourner un peu trop autour, tu organisais d’énormes soirées à thème dans ta boîte. Tu placardais alors des affiches partout dans Siren Alley, le genre de mauvais goût, où des nanas retouchées posaient langoureusement contre des indications de dates et de lieux en police d’écriture désuètes. Tes serveuses s’occupaient de faire la com’ sur les réseaux sociaux. Personnellement, tu évitais de trop t’y égarer, surtout depuis que tu avais découvert que le hashtag #survivantDelObsesja tournait sur twitter ; le principe était simple, quelqu’un postait un selfie de lui-même juste devant les portes de ton établissement et, dans les heures qui suivaient, régulièrement, il indiquait ce qu’il faisait, afin de prouver qu’il était encore en vie. Les plus audacieux essayaient même de te prendre en photo en cachette…

La plupart du temps, il s’agissait de thèmes sordides, histoire d’embrasser de plein fouet ta réputation. Et cette fois-ci, tu avais opté avec ton équipe pour le thème des films de type slasher. On avait beau être à plus de six mois de la prochaine fête d’Halloween, la jeunesse plaquée or d’Arcadia ne disait jamais non à une occasion de se peinturlurer de faux sang et de colorant alimentaire rouge.
Et ainsi, les slutty Freddy Krueger et autres Jason Voorhees bodybuildés s’étaient agglutinés à ton bar et sur ton dancefloor.
Tu n’étais pas pervers au point de leur servir de la véritable hémoglobine, mais t’as quand même tiqué quand tu as constaté qu’il y avait au moins un petit malin qui avait jugé bon de se déguiser… en toi.

Tu n’étais pas particulièrement enjaillé par ce genre d’événements ; le chiffre d’affaire était bon, mais la tentation d’enlever l’un de ses marmots se faisait plus intestine à mesure qu’ils se débauchaient sous tes yeux ébahis. L’intérêt de la manoeuvre étant bien entendu que tout le monde sorte sain et sauf de la bicoque, sauf peut-être pour un ou deux petits chanceux que tu poussais jusqu’à ton plumard pour un after des plus privés.
Tu étais d’ailleurs en train de faire ton petit marché, alangui sur le bar, le nez rivé sur les arrières-trains qui se trémoussent sur de la techno version film d’horreur. Pour le thème, tu t’étais pas fait chier, et avais enfilé le tablier ensanglanté qui te servait pour tes petites sauteries à oupyrs, ne t’inquiétant pas le moins du monde sur la possibilité que quelqu’un suspecte que ce soit du vrai sang ou une vraie tache de cervelle sur ta poche de poitrine.

« La pêche est bonne, baba ? » que demande ta serveuse grimée en Dracula en reposant un plateau qu’elle s’empresse aussitôt de recharger pour la table suivante.
Tu te cures nonchalamment l’oreille avant de répondre en bouffant tes mots. « Mouais j’sais pas, c’est toujours un peu la même chose… Ça manque de… d’expérience de la vie, tu vois ? J’veux des boules qu’ont vu des trucs terribles… » Tu la regardes pas mais tu sais qu’elle te dévisage du coin de l’oeil. « He baba, calmos, on parle de culs là, hein, ils ont pas d’yeux… » Elle repart sans demander son reste, poussée vers la sortie par ton soupir consterné. T’aurais pu lui répliquer qu’avec ces mille yeux, Argos devait sûrement en avoir de plantés sur le cul… A ceci près qu’elle devait même pas savoir qui c’était, et qu’elle allait trouver ça suspicieux que toi, tu saches qui c’était…

Une rasade de whisky au fond du gosier, quand soudain une paire de cuisses avance à grands pas dans ton champ de vision. Le genre qui a vu du pays, tiens. Tu te redresses sur tes avant-bras, une main dans la tignasse et la langue humectant la bouche cannibale… Avant la redescente, abrupte, quand tu daignes enfin fixer le nouvel arrivant dans les yeux. « Bah tiens, si c’est pas mon divorcé préféré ! » que tu t’esclaffes en sortant aussitôt un second verre. T’en connaissais un paquet, de types bien foutus, mais qui préféraient les minettes du dancefloor que les vautours de derrière le comptoir dans ton genre, et ce gueux-là n’échappait pas à la règle. De fait, tu te contentais de le bouffer de l’oeil, à défaut de le foutre dans ton assiette. « Alors, cet arrangement à l’amiable, ça s’est fait, finalement ? » Tu savais pas où il en était dans son ménage, mais c’était histoire de n’aborder que la moitié civilisée de votre pièce de relation… Le bougre était tombé sur tes restes de repas dominical et n’avait pas bronché pour un sou. Presque trop beau pour être vrai ; cette rencontre-là comme sa petite gueule d’ange con, d’ailleurs.


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this may offend vegans ft. jörgen - Jeu 11 Avr - 2:25


Light up, rip my heart out
Il a fait un origami avec le prospectus du club. Un petit oiseau en papier posé sur le bord de la fenêtre, un truc pour atteindre la plénitude ou ce genre de conneries. C'est un ancien de son bataillon qui lui a appris, avant de recevoir la plénitude en question d'une balle 9mm dans la tête. Alors c'est tout ce qu'il sait faire, une putain de grue. Pas de quoi éblouir en soirée, pas qu'il s'intéresse de toute manière à l'art de plier une feuille si c'est pas pour se rouler une clope. Mais il a perpétré l'acte malgré tout. Un moyen de se forcer à faire un arrêt sur image, ses doigts qui s'agitent sur autre chose qu'une arme à feu. Son instructeur disait toujours qu'à trop regarder les choses dans son viseur il finissait par en oublier la profondeur de champ, le tableau dans son entièreté. Un recul parfois indispensable si on voulait réussir sa mission. Alors il a résumé les faits et a créé cet origami pour mettre en ordre ses idées. Tout d'abord il y avait ces restes de cadavre trouvés dans une benne, la poubelle en question d'un club comme il en existe des dizaines à Arcadia. Il ne pouvait se méprendre sur la nature de la carne qui débordait du sac, trop coutumier à l'odeur du charnier humain. Il aurait pu appeler la police mais n'en a pas vu l'utilité. Après tout des gens meurent tous les jours, lui-même n'étant pas spécialement dépourvu de squelettes dans ses placards. Alors quelle différence cela fait-il de mourir assassiné ou de vieillesse. Il avait néanmoins voulu enquêter à son rythme, suffisamment intrigué pour avoir envie d'apprendre à qui de droit comment on dispose correctement d'un corps. C'est là qu'il était tombé sur le gérant, un type suffisamment louche pour être potentiellement coupable. Et la coïncidence l'avait scié; le type en question, un autre pauvre connard comme lui qu'il avait croisé dans la salle d'attente de la juge des affaires familiales. En instance de divorce et dangereux, comme lui au final. Alors il ne l'avait pas lâché de la soirée, il fallait qu'il sache si c'était sa femme qu'il avait trouvée dans son tombeau d'ordures. Un pari dont il ne connaît toujours pas l'issue à ce jour.

Alors il a continué de le surveiller, le club en question suffisamment proche de sa chambre d'hôtel pour en apercevoir le néon par delà les toits. La grue de papier sur le rebord de la fenêtre pour lui rappeler de vérifier la poubelle en question quand il part en tournée matinale avec le camion-benne. Il ne l'y a pas repris et l'absence ne fait que lui confirmer qu'il a peut être fait des allusions morbides à la bonne personne. La gueule vide de toute émotion devant le miroir, il se regarde dans les yeux déjà décidé. Pas d'argent à claquer pour un costume pour sa mascarade de mauvais goût, pas de temps à perdre s'il veut l'observer sur son terrain de jeu. Il porte son t-shirt noir le plus miteux sur un pantalon camo, ses dog tags abîmés sortis bien en vue. Le visage badigeonné d'une large marque de main ensanglantée, le sien bien sûr. Let's party cheap bitch.

La musique qui lui gronde dans les entrailles, les lumières qui balaient les silhouettes des danseurs déchaînés. Il déteste les clubs. On y voit mal et le sol colle toujours sous ses semelles. Pire encore, il ne peut pas porter d'arme à feu ici. Question de sécurité. Soit disant. Il n'est pas venu nu comme un ver néanmoins, une lame à cran glissée à sa cheville. Alors il peut pas danser bien sûr, parce que n'importe qui serait gauche avec un couteau de combat dans la chaussure. Et il n'a jamais aimé la musique, il préfère le silence. Le bruit des fusillades et des cris à la rigueur; il a assez l'habitude pour que ça le berce d'indifférence. Alors il ne perd pas de temps, il file direct vers le bar sitôt les portes passées, un tank allemand repoussant tout sur son passage. Les mains qui veulent le saisir par les épaules, les danseurs malchanceux et les costumes aguicheurs ne lui sont d'aucune distraction. Il sourit intérieurement lorsque l'homme le hèle au delà du bruit. Il attend d'arriver au niveau du comptoir pour répondre. « Pas encore. J'ai envie qu'elle porte mon nom jusqu'à la tombe. » Et la disgrâce qui va avec. Son nom à lui gravé dans la pierre, comme s'il avait eu fin mot sur sa mort. Comme s'il n'avait pas été suffisamment faible pour la laisser s'en sortir vivante. Elle lui devait au moins ça. « Alors je suis toujours dans les papiers. La seule chose amiable entre nous c'est que je la laisse engager un détective privé pour suivre mes faits et gestes. J'aime bien la sensation d'être espionné je crois. Ça me change de l'inverse. » Qu'il ajoute avec un sourire carnassier, se saisissant du verre de whisky face à lui sans le boire pourtant. « On aime tous aller se faire voir, le voyeurisme gouverne le monde. Mais ça tu dois bien le savoir vu ton club. » Il fait un signe de tête sur le côté. Les tenues débraillées, les danseurs devant les miroirs et sur les podiums. Ça puait l'égocentrisme et le besoin de s'exhiber. « Et toi, de retour sur le marché ou encore enchaîné à ta vieille charogne maritale ? » Il choisit l'usage de ses mots avec soin, ne laissant rien au hasard. Il détaille son costume un instant avant de soulever son poison. Son regard n'a pas quitté celui de l'homme, accoudé au bar sans forcément s'assoir. Familier et pourtant d'apparence suffisamment nonchalante. Il trempe à peine ses lèvres dans le whisky gracieusement offert avant de le déposer, la main ferme sur le verre. Il déteste cet alcool, il lui rappelle trop son père. Il lui rappelle trop qu'il y a des choses qu'un origami ne suffit pas pour se sortir du crâne.
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this may offend vegans ft. jörgen - Mer 17 Avr - 11:43



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Tu te marres pensivement en l’écoutant, servant à tour de bras des bloody marys, le cocktail le moins cher de la soirée (et, parce que accessoirement, t’avais de la tomate un peu passée de date à écouler). Le type est sans vergogne, ça, y’a pas à dire, et c’est plutôt rare dans ton établissement. Généralement, les énergumènes qui avaient la langue la plus pendue, ici, c’était les gros lourds qui mettaient le grappin sur la moindre nana s’arrêtant plus de quelques minutes au comptoir pour te demander de l’eau ou une double vodka. Mais ce gaillard-là n’avait pas l’air d’être venu pour la viande fraîche… En y repensant, tu te demandes vraiment pourquoi il est venu, si ce n’est pour prévenir du tapage nocturne…

T’essuies des gouttes de jus de tomate égarées et les étales sur ta gencive.
« Hé, on fait avec ce qu’on a, hein ; et pour un type comme moi, le seul moyen de pas avoir l’air trop suspect dans une boîte de nuit, c’est d’en être le proprio… » La boîte de nuit, c’était la dernière mise à jour de la maison de pain d’épice de Hansel et Gretel. Parce qu’il fallait pas se faire d’illusion ; les deux marmots du conte avaient fini par grandir, et à présent, s’ils se perdaient la forêt, c’était parce qu’ils étaient partis se déchirer en rave. Toi, t’avais pas bougé de place, et avais juste remplacé les confiseries par des cocktails coupés à l’eau.
« Cela dit, j’veux pas t’offenser mon lapin, mais t’as l’air au moins aussi louche que moi, ici... » Tu finis ton verre dans un soupir satisfait de ta petite pique.

Non, vraiment, t’avais un peu peur de savoir pourquoi il était là… Et voilà qu’il te retourne la question pour ton pénultième divorce. « Oh, tu sais, c’est précisément parce que j’attends pas d’être divorcé pour retourner sur le marché que je suis en train de divorcer... » Ton oeil s’égare un instant sur un petit couple se roulant de sauvages patins sur la piste de danse.
Mais, alors que tu retournes un peu dans tous les sens ce qu’il venait de te susurrer, il t’arrache à ta machination de ton plan à trois de ce soir avec des allusions un peu trop malignes à votre première entrevue, de chaque côté d’un cadavre. Tu ne savais toujours pas pourquoi il n’avait pas cillé plus que ça. Ce comportement relevait quasiment d’une nature divine, mais tu ne sentais rien de surhumain chez cet énergumène. Pour dire, même ton djinn de malheur irradiait davantage de mysticité… A moins qu’il ne soit une créature qui t’était tellement inconnu que tu avais peine à fouiller dans son aura.

A la lumière des sous-entendus qu’il fait sur l’identité du mort, t’as un doute en te demandant si le cadavre qu’il t’avait vu larguer l’autre jour était pas celui d’un homme… Bah, au vu des avances que t’arrêtes pas de lui faire, ça pourrait être tout à fait plausible que la charogne maritale en question soit au masculin… Autant le lancer sur cette piste, si ça pouvait lui faire plaisir.
Tu plantes de nouveau tes yeux lourds et trop clairs dans les siens, tes sourcils haussant avec lascivité. « Si jamais un jour, tu retournes sur le marché, toi aussi, j’serai ravi de faire monter les enchères… » Un silence, relatif dans ce genre d’endroit gorgé de baffles. T’attrapes avec vivacité le verre encore plein qu’il agrippait dans sa pogne. Restes un instant en suspens au-dessus de ses doigts. Avant de nonchalamment lui retirer son verre. T’es le pire. « J’te sers quoi ? T’as encore le droit d’en avoir un sur la maison, j’me sens aussi généreux que ton tee-shirt seyant. »


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this may offend vegans ft. jörgen - Jeu 18 Avr - 17:19


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Les loups ne se bouffent pas entre eux, sinon les brebis finiraient par dominer le monde. Et la perspective d’un monde dominé par les faibles ça ne lui plaît pas vraiment à Jörgie. Si on les laissait faire ils auraient vite fait d'abolir le deuxième amendement, de remplacer les fusils par des fleurs et les guerres par des concours de chant. Alors les prédateurs se reconnaissent d'un signe de tête avant de passer leur chemin, maintenant l'équilibre du pays avec juste assez de chaos pour qu'il ne s'endorme pas, gras et lascif sur son bigmac. C'est pour ça qu'il aurait vite passé son chemin sur sa trouvaille macabre, avant. Parce qu'il y a prédateur et prédateur. Parce que l'ordre fonctionne lorsque tout le monde est à potentiel égal, quand les faibles peuvent prendre les armes et les forts déchus fuir comme des lâches. Mais toutes ces abominations menacent de foutre en l'air la ville. Lui-même n'est pas certain de savoir comment rétablir les règles de base en supprimant ces avantages surnaturels. Il n'aime pas que dieux et créatures s'invitent à la fête, se mêlent de ce qui ne regardent que les humains. Il est peut être raciste dans le fond, mais il a vu plus d'humanité dans les yeux de l'armée ennemie que dans ceux d'un oupyr. Alors il a décidé pour eux, il faut bien que quelqu'un le fasse. Ils ne sont pas endémiques de sa patrie, des cancers grandissant dans le ventre de miss Amerika. Pas fin chirurgien, il ne fera pas dans la dentelle pour extraire le mal et avorter ces légendes de chair et de sang. Chasseur d'un prédateur d'un nouveau genre.

C'est pour ça qu'il n'a pas passé son chemin et qu’il empiète sur le territoire d'un autre. Parce qu'il lui faut savoir à quoi il a à faire. Les règles ont changées et il n'a pas le droit à l'erreur. Simple serial killer ou quelque chose d'autre, il faut qu'il sache. Alors il observe l'homme et son attitude rentre dedans. En particulier ses yeux; une tendance qu'il a observé chez une oupyr à ne pas cligner des paupières. Mais il n'est pas certain de l'efficacité d'un tel détail. Pour peu qu'il sache, l'héroïne aussi empêche de cligner des yeux. L'homme se qualifie de suspect, ses propres mots. Mais ce qui est le plus suspect c'est qu'il semble parfaitement à l'aise de l'être. C'est ce qui l'a intrigué le plus, la nonchalance avec laquelle il prend sa présence, alors que l'un comme l'autre ne tournent pas autour du pot. En l'occurrence, un pot rempli de restes humains dont l'origine est certainement sans équivoque.

Il finit par s'asseoir sur un tabouret libre, se penchant un peu plus sur le comptoir. « None taken. J'aime être offensé. C'est plus excitant que les compliments. Les compliments sont une finalité ennuyante. Les offenses peuvent être combattues. » Qu'il répond non sans un petit sourire amusé. Si lui était louche, et le patron du club suspect, au moins ils faisaient la paire. A bunch of fucking weirdos. Son sourire s'élargit lorsque l'homme n'a aucune gêne à avouer ses infidélités salaces, à peine dissimulées. « Dieu nous a donné des armes au dessus et en dessous de la ceinture, alors autant s'en servir. » Il se contente de répondre malicieusement sa pensée sans jugement de valeur sur les révélations de l'autre. Il était resté fidèle à sa femme jusqu'à il y a quelques années, pas par principe mais surtout parce qu'il n'avait pas le temps de briser la règle. Pas quand il évoluait dans un sausage fest de caporals et d'officiers. Même si d'autres diraient le contraire.

Son regard suit celui de l'homme vers un petit couple collé serré, mais il s'attarde plutôt sur sa vieille carne que la fougue de la jeunesse. Le costume de l'homme l'intrigue particulièrement; un simple tablier un peu trop sale. Avec tout le maquillage réaliste qu'ils vendent maintenant pour halloween, dur de définir avec certitude la nature du sang. Mais il lui semblait particulièrement réaliste. Quand bien même cela fut celui d'un cochon, il fallait être un sacré porc pour se balader au milieu de minettes dénudées avec un vrai tablier de boucher. Il ne cille pas lorsque ses yeux se plongent dans les siens, son verre rapidement subtilisé. Il a vu clair dans son dégoût pour la boisson, non pas qu'il essayait de le cacher. « Bah. Si je dois retourner m'exhiber à la vente je préfère encore le marché noir. Je sais pas comment tu fais pour accumuler autant de mariages, suffirait de bien organiser ton planning de la semaine et t'aurais pas besoin de dire oui au prêtre chaque dimanche. A moins que sept jours soit trop d'activité à gérer pour toi. » Il n'est pas surpris par le rentre dedans, tout chez l'homme suinte la libido. Ce n'est pas le genre de la maison pourtant, il préfère les boobs Jörgie. Mais si l'homme tient tellement à lui mettre la main au cul, qu'il fasse. Fuck his brains out. Seulement l'envie était au sens littéral. « Ou c'est juste que tu aimes leur mettre la bague au doigt avant de leur arracher ? » Il attrape une cacahuète salée qui traînait sans quitter l'homme du regard. Il revient à la charge sans pudeur, bien qu'il n'ait pas précisé s'il parlait de l'alliance ou des doigts. Un léger soupire faussement las alors qu’il s'accoude sur le bar avant de se pencher en avant pour rapprocher sa face de la sienne. Faussement confident, murmure glacial d'un sourire maintenant disparu. « Je suppose que tu n'as pas de sang de vierge dans ton arrière boutique, alors juste un Virgin Mary m'ira très bien. Je ne bois pas d'alcool avant minuit, ça encourage les mauvaises décisions. » Il demeure un instant, reniflant l'air entre eux avant de se rasseoir. Il brise enfin le contact visuel, se tournant vers la foule déchaînée. « Tu as remarqué comment tout le monde aime se déguiser, mais les masques ne sont que des copies exacerbées de ce qu'ils cachent ? » Un rictus vague passe sur ses lèvres alors qu'il gobe une nouvelle cacahuète. « Au final, on y échappe pas et on se déguise toujours en nous-même. » Sa langue lèche distraitement son propre sang séché au coin de sa bouche. Lourd de sous entendus alors qu'il s'était à peine déguisé. Qu'en était-il de l'homme ? Les loups ne se mangent pas entre eux, mais ils se reconnaissent sans problème.
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this may offend vegans ft. jörgen - Ven 31 Mai - 20:22



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« J’y peux rien, j’a-dore les mariages ! » Et, aussi saugrenu que ça puisse paraître, c’était véridique. Tu étais un bon vivant, et pour toi, ce genre de cérémonie, prise à la légère puisque on ne peut plus momentanée dans ton cas, était la cristallisation de ce que tu aimais : la bonne chair, de ton épouse, de tes invités, du buffet. Le mariage c’était de la bouffe, sous toutes ses formes, un sacrifice qui n’en avait pas l’air d’un. Pas étonnant que les ogres passent leur temps à se marier avec la première vierge venue, dans les contes.
Les ogres, ça consomme, alors toujours, au lieu de te contenter de passer quelques nuits volages avec des femmes à qui tu plaisais, tu prolongeais la petite sauterie jusqu’à les entourlouper en leur passant la bague au doigt.

Tu prends soin d’ignorer au moins une allusion sur deux, histoire de ne pas paraître trop aux aguets. Quand tu te méfiais de quelqu’un, tu avais tendance à jouer à l’ignorant. On te prenait difficilement au sérieux, alors tu avais décidé de tourner ça à ton avantage. Ceci dit, tu ne manquerais pas de continuer à mener ta petite enquête de ton côté aussi.
« Oh, tu serais étonné de ce qu’on peut trouver dans mon arrière-boutique » que tu ricanes, en réponse à sa réplique digne d’un oupyr.

Tu détailles ensuite ton tablier, feignant réfléchir à ce qu’il voulait dire sur toi, quand en réalité, tu cherchais ce qu’il pouvait dire sur toi de pas trop suspicieux… Après tout, le bonhomme savait déjà que tu charcutais de l’humain, tu ne voyais pas ce qui pouvait être pire à révéler…
C’était bien ça le souci ; quelque chose te disait de te méfier de lui, tout en sachant qu’il t’avait déjà surpris la main dans le sac poubelle sanguinolent. Et c’était sûrement parce qu’il t’avait surpris ainsi, mais n’avait pas bronché, que ça te mettait la puce à l’oreille. Soit, t’avais en face de toi le pire des psychos, soit c’était un agent zélé du gouvernement qui voulait faire tomber tout le réseau derrière toi. Certes, tu pouvais comprendre qu’il ait envie de savoir qui t’avais foutu là-dedans, mais il avait en parallèle l’air d’avoir déjà une idée précise que, jusqu’à présent, tu n’avais pas réfuter…
Il n’était pas rare que deux êtres mystiques se tournent un peu autour pour savoir s’ils étaient mystiques, de quelle partie du globe, et de quel phénomène naturel inexplicable ils étaient nés. Pour ta part, tu ne poussais jamais l’analyse trop loin, à cause des effets secondaires ; si bien que tu préférais jouer aux devinettes.
Le souci, présentement, c’est que tu ne sentais définitivement rien émanant de son âme.

Et autant c’était récurrent que deux mythes se reniflent l’essence pour savoir d’où ils sortaient, autant ça n’était jamais bon signe qu’un mortel cherche à savoir de quelle prière vous étiez sortis ; d’autant plus que tu imaginais mal un type avec son tempérament croire en vous de son plein gré…
Tu relèves la tête, grattant pensivement une tache de sang séché. « Là j’t’avoue que j’suis plus déguisé comme mon père… C’était à lui, cette horreur : il tenait une boucherie. Autant te dire qu’il a pas trop aimé l’idée que je la reconvertisse en boîte de nuit. » On n’aurait pas besoin de fouiller longtemps dans les archives du quartier pour prouver que c’était des sornettes.

Tu lui prépares sa commande, lui retournant la question. « Et toi ? Tu nous la joues GI Joe revenant d’entre les morts ? J’suis censé piger quoi sur toi ? T’es un vétéran ? » Tu pointes de la paille de son verre ses dog tags. « Oh me dis rien ; tes colliers, là, c’était à un de tes copains tombés au combat ? Et maintenant, t’es genre hanté par son fantôme ? » Tu glisses au passage une petite allusion au surnaturel, pour voir comment il réagit. « Viens pas me plomber le moral de ma clientèle avec ton passé dramatique, hein ; y’a rien qui réussit plus qu’les soirées à thèmes. » Tu fais glisser son verre jusqu’à lui. « J’te raconte même pas quand je leur ai pondu le thème du divin ; y’avait du Jésus, en veux-tu en voilà ! »


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