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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry

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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Ven 8 Fév - 4:24

She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry Mrnt3cPR_o She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry PVYlLa3X_o
© bltmr


Sometimes you gotta bleed to know
that you're alive and have a soul
But it takes someone to come
around to show you how



Regard sur l'écran, les pieds croisés par dessus le bureau, comme un bon cliché, alors qu'il s'est étalé dans un soupir dans sa chaise de bureau. Les soirées sont parfois longues par ici, d'autant plus quand les étudiants qui habitent cette résidence savent que l'aigle à la régie ne laissera rien passer. C'est bien pour ça qu'ils se sentent en sécurité, réellement. Mais il y a toujours un petit malin pour tenter de se dire qu'un soir de semaine, il ne sera pas attentif à tout les détails. Malheureusement pour Marisa, il l'est encore et toujours, remarquant tout de suite le petit jeu qui se fait, sous ses yeux. Il ne reconnaît pas la seconde silhouette et les Dieux savent combien il peut retenir ce genre de choses, trop à la recherche de celle qui lui a valu cette colocation sauvage avec la valkyrie qui l'habite. Alors il se redresse vivement, s'étire un peu et attrape finalement son cuir pour le mettre, l'équipement de surveillant en plus de pris, le brassard jaune mis autour de la manche et le voici à claquer la porte du local, prévenir l'autre surveillant du soir qu'il sortait faire sa ronde. Et il sait exactement par où elle va vouloir passer, Marisa, pour tenter de ne pas être revue des caméras. Un petit couloir dans la résidence où il va attendre, les bras croisés, avant de tomber sur la coupable et son invitée impromptu.

Le guet-apens se referment sur elles quand il surgit de nul part, au détour d'un autre couloir. Bouh. Tout en sachant très bien que l'espagnole de naissance va sursauter et pousser un cri de surprise, ce qui le fait légèrement sourire quand même. Madre de Dios... ! Qu'elle persifle, une main sur le coeur désormais, l'autre qui tient l'avant-bras de la métisse. Constantine ne sait pas, qu'à cet instant précis, Cherry peut savoir qu'il n'est pas comme tout le monde. Qu'il dégage quelque chose de spécifique, qu'Euterpe est en mesure d'identifier que créature il y a, sans qu'elle ne puisse le mesurer elle-même, bien loin encore de tout ce monde-là. Lui, il est juste aveugle quant à ce qu'il peut se cacher entre les veines de l'inconnue. Il murmure donc, au vu de l'heure. Marisa, tu pensais réellement que je n'allais rien remarquer ? Elle se remet de ses émotions, la fameuse, alors qu'il salue d'un signe de tête l'intrus qui, de prime abord, n'a rien de menaçante, après avoir allumé la lumière du couloir. Un regard qui se perd un peu sur elle, avant de remarquer un bout d'appareil auditif sous la chevelure onyx.

Il reste un instant planté là, avant que ses bras ne se décroisent, qu'il se présente avec des signes tout en parlant. Je m'appelle Constantine, je suis un des gardiens. Il ne sait pas à quel point la surdité peut-être présente, alors il préfère être prudent, surtout lorsqu'ils sont à murmurer. Sois cool Constantine, s'il te plaît, il est tard, je vais pas la laisser repartir toute seule dans la ville ! Haussement de sourcils. Tu m'as déjà vu être cool ? Elle pince les lèvres, avise Cherry, hésitant sur le petit secret qu'elles partagent visiblement. Rien qu'une heure ou deux, alors... Elle tente la négociation, puis capte. Enfin, c'est qu'une amie, hein ! Je te présente Cherry ! Sourire de l'hispanique, alors que le regard bleuté de l'homme se repose de nouveau sur l'intéressée. Enchanté, Cherry. Il a déjà oublié de parler avec les mains, concentré sur ce qu'il peut se passer ici. Pourquoi qu'une heure ou deux, donc ? Marisa moue, passe une seconde main autour de l'avant-bras qu'elle a toujours de capturée, hésite clairement. Puis elle s'adresse à son invitée. On lui montre... ? Il croise de nouveau les bras, Constantine.
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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Ven 8 Fév - 6:07

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Ça faisait un bail que je ne l'avais pas revue, Marisa. On avait rendez-vous après ses cours du soir pour un café, pendant mon jours de repos. Parler des jours qui suivent, pour qu'elle se moque un peu plus de moi qui entend de moins en moins bien, comme les vieux de 70 ans, et que je l'imite une énième sur sa façon de parler. J'avoue que ces jours-ci ça va, j'ai pas tant à me plaindre, pas de migraines, et pas de journée passée totalement sourde à rien piger de ce qu'on me raconte, juste ces bourdonnements qui viennent et repartent au bout de quelques heures.

Et trois bonnes heures plus tard, il est déjà minuit, on ressort de là après s'être racontées nos anecdotes de vie, en se promettant qu'on devra faire ça, plus souvent. Qu'il faudra que je l'invite à l'appartement un de ces quatre, pour une soirée entre fille, quand on prendra plus le temps. Et on se retrouve sous la pluie fine, où elle me demande de me dépêcher un peu, sinon ses cheveux vont.. friser. Et c'est , à ce moment précis que je me moque d'elle, alors que moi même je dois faire attention à mon appareil auditif. Et en même temps qu'un rire, elle entend un bruit Marisa. Une tâche rousse dans la nuit, près d'un camion. Un chaton loin de sa mère apparemment. On arrive vers la bête, calée presque sous la roue de l'engin. On l'approche doucement, et je tend ma main vers la boule de poils, toute fine. Trop fine. Affamée. Un petit chat abandonné, sous la pluie. Pas tant le temps d'y réfléchir, je le planque un peu sous ma veste, quand Marisa se propose pour aller voir ce qu'il en est dans sa chambre à elle, pas loin d'ici. C'est vrai que vu là où l'on est, j'habite complètement à l'opposé. Je tique. Elle m'a dit que par chez elle, c'était plutôt stricte.
- Au pire si on se fait prendre, je rentrerais à pieds c'est pas grave !
- Mais non t'en fais pas, t'aura qu'à rester dormir ! On sera discrètes demain, c'est tout.
Boh. Après tout, hein ? C'est pas comme si ça arrivait souvent, ce genre de trucs.

Les cheveux de Marisa qui commencent à friser, le froid qui nous fait souffler, entre deux mini miaulements du chaton. On marche doucement, tente d'éviter un maximum le bruit. Limite des astronautes, la scène qui aurait tendance à vouloir me faire me taper un fou-rire au mauvais instant. Marisa qui se retourne vers moi pour me lancer un grand sourire silencieux de la victoire, comme quoi notre plan fonctionne, alors que pas du tout finalement, voilà le grand manitou qui apparaît, le boss de fin de niveau. Un cri de sa part, un rire du mien. J'en était sûre, que la discrétion, ça allait pas marcher. J'avais une chance sur douze de rentrer en douce.

Puis je lève mes yeux vers tes prunelles bleues, Constantine. Et mon sourire fane un peu, quand je sens comme une aura autour de toi. Comme un truc que j'arrive pas à expliquer, au delà du fait que tu va sûrement me virer d'ici d'une minute à l'autre. Un battement de coeur en moins pour moi, un juron pour Marisa, un langage des signes de toi à moi. Et je regarde les gestes, écoute les mots, lis un peu sur tes lèvres : je connais très peu d'expressions encore, en langage des signes moi. Je connais les classiques, mais trop peu pour me prétendre experte. Alors je tend à nouveau mon sourire, continue à cacher le trésor roux sous ma veste d'une main, avant de te lancer un grand coucou de l'autre, la tête penchée.
J'écoute votre échange à toi et Marisa sans m'interposer, puisqu'elle te connait mieux que moi, sait comment tu marche, même si on part plutôt sur un échec de mission. Un haussement d'épaules quand elle me regarde moi, hésitant à lui déballer le secret. J'avais envie de lui dire qu'au point où on en est on ne risque plus grand chose, après tout, c'est pas comme si on venait ici pour faire quelque chose d'illégal ou j'en sais rien.

J'acquiesce quand ma présentation est faite, comme si ça allait changer quelque chose, tu sais ?
- Enchantée.
Timide, un peu. Tu m'intrigue Constantine, et j'en ai aucune idée de quoi répondre à toutes vos questions moi, quand je repense au petit chat qui va mourir de faim sous ma veste. Et quand Marisa prie vers moi en me demandant du regard si j'ai la solution au problème, j'ouvre la bouche.
Et je dis quoi, moi, maintenant ?
- Meow...
Merde.

Gros yeux ronds vers Marisa, vers toi ensuite. Avec du bol je peux faire passer ça pour un miaulement de ma part ? Non. Clairement pas, non. Alors je défais ma veste, libère la petite bête, en le prenant bien entre mes deux mains.
- ...Il a été abandonné.. On voulait le soigner et.. Bref.
Regard entendu entre moi et Marisa. Si j'ai pas le droit d'entrer ici la nuit, un chat non plus. Un mot de plus et j'aurais eu tous les malheurs du monde sur le visage, plus ses cheveux frisés à elle je crois bien.
- Oui oui, bref !
Sourire crispé de Marisa, et moi qui souffle un rire à côté. Je caresse le chaton de plus belle, en tendant un peu mes mains vers toi, pour te le montrer, ce petit chat roux avec les mêmes yeux bleus que toi, pour l'instant.
- Regarde Constantine. En plus il pleut. La preuve, les cheveux de Marisa ils frisent. On va pas le laisser dehors tout seul, hein ?
Corde sensible. Si tu es un peu comme moi, tu ne pourra pas résister à ça, pas vrai ?
- Mais oui, aller Constantine, fais pas comme si t'avais pas de coeur !
Double pression. Aller Constantine, un effort.
- Juste deux heures, pas plus, ok ?
J'acquiesce, en le ramenant vers moi pour le caler contre la chaleur de mon corps à nouveau. Il est trop affaibli, le petit bout de chou ! Aller quoi, même Nino il aurait dit oui alors qu'il sait qu'un chat ça apporte des frais supplémentaires !
- Promis. Je repartirais ni vue ni connue, après.

Dans le soir, dans la nuit. Sous la pluie.

J'ai l'habitude, Constantine.
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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Dim 10 Fév - 21:44


Drôle de scène qui se joue devant lui, au moins Cherry semble entendre correctement. Le miaulement arrache un nouveau haussement de sourcil droit assez appuyé, alors qu'il baisse les yeux vers le buste de la métisse, lorgnant sur la forme qu'il distingue désormais. Et quand la bête est sortie de sa cachette, le coeur de Constantine fond un peu sur place. Diantre, qu'il a toujours été faible face aux animaux, d'autant plus quand ils sont bébés. Mais il n'en montre rien et regarde les deux qui tentent de le corrompre avec la petite truffe que la jeune femme tient toujours entre ses mains. Il les laisse parler, sans rien dire, faire leur cirque, avant de pincer doucement les lèvres, avant de se passer un coup de langue sur l'inférieure. Puis son regard d'acier se pose de nouveau sur Marisa. Rentre dans ta chambre. Coeur de pierre. J'ai perdu mon coeur le même jour que mon âme. Allez, oust. Elle n'imagine pas comme il dit vrai. Signe de tête sur le côté, alors que la plus jeune d'entre eux va pour protester. C'est un non, Marisa. C'est tout. Il ne laisse pas de place au moindre doute, la toise avec cet air sévère, qu'elle sait être définitif. Elle ferme la bouche et baisse le regard. Il sait qu'à cet instant, elle lui en veut. Et toi... Ses prunelles reviennent à Cherry. Tu me suis. Il a ce genre de ton qui laisse comprendre qu'il va la ramener vers la sortie. Marisa a envie de pleurer mais n'en montre rien, ne laisse que sa voix s'échapper dans un filet. Rentre bien, Cherry... Et elle traîne les pas dans le couloir, direction sa chambre. Il l'observe quelques secondes, avant de se détourner, prenant la direction opposée.

Il garde le silence d'abord, avant de s'arrêter quand ils sont dans le hall du bâtiment en question. Et doucement, il retire sa veste, avant de la laisser retomber sur le crâne de Cherry. Tiens, abrite toi bien, avec lui. Tant pis s'il reste en t-shirt, le temps d'un trajet. Mon appartement est à côté, j'aurais de quoi le réchauffer et le nourrir un peu. Il se frictionne les bras, ne semble pas déranger les taches de rousseur qui s'y trouvent, avant de reprendre la marche. Ne lui répète pas ça, à l'avenir. Si elle te demande, je t'ai bien mis dehors avec le chaton. Je n'ai pas envie qu'elle enfreint encore le règlement sous couvert que j'aurais laissé passer ça une fois. D'accord ? La confession faite, il s'engouffre sous la pluie, une main qui vient à maintenir la veste par-dessus les cheveux de Cherry pour éviter que la pluie puisse faire une quelconque percée vers le chaton. En quelques minutes, ils traversent la sorte de campus et il sort ses clefs personnels, lorgnant vers le local un peu plus loin. Rentre, prend tes aises, j'arrive. Il lui laisse la porte ouverte vers l'appartement, parcoure la distance vers le local qu'il ouvre de son pass, afin d'activer les sécurités, prévenant l'autre que tout le monde est rentré, que la résidence passe sous surveillance électronique. Le signal pour lui dire qu'il peut rentrer se coucher lui aussi. Et Constantine met tout en veille, avant de revenir auprès de Cherry et du chaton, refermant derrière lui. Il avise la boule rousse. Tu penses qu'il est en mesure de manger du solide ?

Il secoue doucement son t-shirt désormais mouillé légèrement, juste ce qu'il faut pour que ce soit désagréable. Il lui indique le salon et s'en va dans la partie chambre pour se changer rapidement le haut, prenant ensuite un plaid chaud et doux qu'il ramène pour y fiche le chaton dedans, histoire de le réchauffer. Par contre, question litière... Et bien, il n'a rien. Alors il va improviser, prendre un bac quelconque pour y fiche un peu de terre pris d'une plante et du journal dans le fond, espérant que ça suffira pour le moment. Et de même, avec les moyens du bord, deux petites gamelles seront faites, une d'eau et l'autre pour la nourriture. Il sort une escalope de poulet de son frigo, la sort de son plastique pour commencer à la couper en tout petits morceaux, histoire de mettre toutes les chances de leur côté. Et il s'adresse à Cherry, dans le même temps. Tu veux qu'on regarde sur internet comment on pourrait le soigner ? Parce que lui, il n'en a aucune idée. À part le réchauffer et lui proposer à boire et à manger, il ne peut pas grand chose de plus. Il approche de nouveau avec son attirail, met les genoux à terre devant Cherry et le chaton en posant les gamelles sur la table basse, prenant un bout de poulet pour tenter de le proposer à l'animal. Et si recherche il doit y avoir, il lui aura dit de prendre son téléphone portable, connecté au wi-fi, pour qu'elle cherche.
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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Lun 11 Fév - 1:45

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Marisa se voit renvoyée à la case départ, dans une moue triste qui en dit trop. Alors avant qu'elle parte, je lui fais un signe pour lui dire qu'on s'appelle, que je la préviendrais quand je serais rentrée chez moi. Et surtout, qu'on se revoit bientôt elle et moi. Un sourire un peu déçu quand même dans le fond, parce que ça veut dire qu'elle ne pourra pas garder la bête chez elle, et que moi.. J'ai aucune idée de ce que je vais en faire.

Et je suis prête à me faire renvoyer chez moi comme une gamine de 15 ans, prête à accepter mon sort. On arrive au hall, et je regarde la pluie d'un air fade : la pluie, j'aime à la regarder de l'intérieur. En plus, je me dis que refaire le trajet inverse sous l'averse avec le petit chaton tout cassé, ça va être dangereux pour lui. Les pensées dans le brouillard, quand je sens une veste me tomber sur la tignasse, ce qui me fait tourner un peu la tête vers toi, surprise. Je te laisse parler, encore, avant de sourire, et de regarder la pluie.
- Ok. Promis, elle en saura rien.
Tout est une question de crédibilité, pas vrai Constantine ?

On traverse la pluie dans la fraîcheur de la nuit, entre deux miaulement de la boule de poils, en essayant de se dépêcher tant bien que mal. Tu m'invite à rentrer chez toi pendant que toi tu reviens, alors je reste dans l'entrée, à retirer ta veste, l'accrocher à l'entrée pour qu'elle sèche. Puis je sors le chaton, viens lui caresser la tête à la petite bête. Puis je t'attends, avant de m'engouffrer chez toi pour de bon, sous autorisation.
- J'en sais rien.. Tu dirais qu'il a quel âge, toi ?
Haussement d'épaules en regardant l'animal tout en me dirigeant dans ton salon, parce que je crois que c'est comme ça que ça se détermine, non ? En fait, je ne sais pas. Je dis ça à l'aveuglette, parce que pour moi, un chat c'est un chat.
- J'ai jamais eu de chat, avant. Je sais pas trop.. Comment faire.
Pas du tout, même. J'ai souvenir que maman était allergique, et que même après l'accident, on avait pas les moyens de garder un animal de compagnie chez nous. Alors les animaux, je les voyais chez les autres, tu vois ? Ça se terminait en des heures de caresses sur des chiens au lieu de passer du temps avec l'humain, pour combler ce vide affectif que la vie a pu me priver. Mais c'était pas la faute de Nino, ni de maman. C'était juste comme ça.

Tu reviens vers moi, vêtu différemment, avec de quoi tenir le chat vraiment au chaud cette fois. Je te regarde faire, te vois t'agiter, me dis que jdois être pas très utile, pour le coup. Tu t'en vas à nouveau pour lui préparer à manger, et moi je reste là, à tenir compagnie à l'amoché. Tu me propose ton portable pour qu'on se renseigne mieux, et je me jette directement sur l'occasion, histoire de faire quelque chose moi aussi.
- Je veux bien, merci.
Non parce que si on sait pas comment faire, ça sert à rien d'essayer de le soigner, on risque même juste de le tuer un peu plus, pas vrai ? Je m’assois sur ton canapé, en continuant les gestes de tendresse envers le chat, d'une main, en continuant mes recherches de l'autre.
Un genou à terre, et ça me fait tout bizarre de me dire que t'as l'air moins méchant, quand tu es plus petit que moi. Je pose ton portable un instant, pendant que tu tente de nourrir le chaton, et je viens poser mon index sur ton front, pile entre tes deux sourcils qui se froncent beaucoup, à mon goût.
- En fait, tu joues le rôle du méchant gardien mais qui dans le fond adore les chatons, c'est ça ?
On l'a vue, la façade, monsieur. Petit sourire vers toi avant de reprendre la source d'informations, fouillant un peu partout pour qu'au final en ressortent les mêmes conseils.
- Mmh.. Ils disent que dans tous les cas il vaut mieux l'envoyer chez le vétérinaire. Pour qu'il détermine son âge, ses besoins nutritionnels, tout ça.
Je le repose définitivement sur la table basse, avant de revenir au chat, qui n'a pas tant l'air d'avoir envie de manger.
- Et qu'il faut le garder au chaud, surtout.
Mon pouce parcourt doucement le poil de sa toute petite tête, et ça m'inquiète. Parce que je ne suis pas douée pour ce genre de choses moi. Marisa l'est plus que moi. Mais Marisa tu l'as renvoyée à la case prison, sans passer par la case départ, et sans toucher 20000 dollars.
- T'en connais un toi, de vétérinaire ? Je crois que j'en ai un, pas très loin de chez moi.. Faut que je retrouve où.
J'irais, demain. Quand il fera jour, que je pourrais l'envoyer dans de meilleures conditions, si tant est qu'il survive à la nuit.
- J'ai jamais eu d'animal de compagnie, gamine. Toi ?
Aucun. Poisson, hamster, grenouille, perruche, autre. Ma famille a toujours fait plus dans l'humain, tu vois ?
- Je sais pas comment on fait pour abandonner une si belle bouille.
Jamais de la vie je laisserait un animal tout seul livré à lui même, et ça même si je sais absolument pas comment faire pour m'en occuper. Je m'enfonce plus encore dans ton canapé, tapant à la place d'à côté pour t'inviter à t'asseoir, toi aussi.
- Faut qu'on lui trouve un nom. Une idée, toi qui n'as pas de coeur ?
Un mec qui n'a de coeur que pour les chatons qui crèvent.
- Si c'est une femelle, on aurait pu l'appeler Marisa.
Petite grimace vers toi, les yeux ronds.

Si ce chat à les poils qui frisent, ça colle.

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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Lun 4 Mar - 10:37


Quel âge peut bien avoir l'animal ? Il n'en sait rien du tout non plus, Constantine. Il n'a jamais eu un réel intérêt pour les animaux en dehors de ceux chez les gens, n'a jamais possédé lui-même l'un d'entre eux. Il n'y avait eu que Lucien, pour ça. Il hausse donc les épaules face à tout et se dit que le téléphone est la meilleure des solutions pour eux. Alors elle accepte la proposition et il continue à faire ce qu'il lui semble pouvoir faire pour le petit animal, préparer à manger en tout petit morceaux, observant le chaton durant, à se dire que ça sera peut-être même trop gros. Alors il en coupe quelques uns en plus petit encore, avant de venir se mettre face à eux, proposer à la petite bête de quoi manger, en commençant par un tout petit morceau. Concentré, il ne s'attend pas au doigt sur son front, qui lui fait relever immédiatement les yeux vers Cherry, vers ce sourire qui naît alors qu'elle pose la question qui ne nécessite pas vraiment de réponse. Il la regarde quelques instants, avant d'en revenir à l'animal. Ou juste un psychopathe qui adore piéger des étudiantes en ayant l'air d'un type empathique qui veut juste aider un chaton. Et il se décrispe un peu, Constantine, les sourcils moins froncés, à agiter toujours son bout de poulet en penchant la tête sur le côté, pour aviser la petite bête. Ou juste le gardien qui fait son boulot et respecter le règlement, m'ouais. Au choix. Et il ne doute pas duquel des scénarios elle va préférer garder. Après quelques recherches, Cherry annonce ce qu'il en est, pour la petite bête et il secoue la tête, quand elle lui demande pour le vétérinaire. On pourra regarder sur internet aussi. T'habites loin ? Si oui, alors, vaudrait-il mieux voir pour un vétérinaire plus proche d'ici. J'en ai jamais eu non plus. Mon frère avait un hamster quand il était jeune, mais je l'ai jamais approché. Autant dire que ce n'était pas la même chose qu'un petit chaton. Il n'aimait pas l'odeur qui se dégageait de la cage et puis il n'avait jamais envie de mettre les pieds dans la chambre de son frère, petit garçon qui préférait passer son temps dehors ou avec son père, à apprendre des signes complexes pour continuer de parler avec lui. Et puis, une fois adulte, Lucien lui a apporté tellement d'emmerdes qu'il n'avait pas le temps non plus pour s'intéresser à prendre un animal. Heureusement qu'il est mort.

Pensée qui le traverse et qui le fait se redresser, la mine renfrognée de nouveau, contrarié aussi que le chaton ne veuille pas manger. Il observe le tapotement sur le canapé, reste sans bouger pour le moment, avant de se redresser plus en amont encore, se relève en abandonnant le morceau de poulet dans l'assiette. Marisa ? Pauvre petite bête. Coin de sourire qui se montre un instant, avant qu'il n'aille se laver les mains rapidement, perdu dans ses pensées quelques secondes. J'aime bien Clark pour un mâle. Qu'il énonce enfin, en se frottant les mains dans un chiffon. Tu veux à boire au fait, Cherry ? Les banalités qui s'installent enfin, maintenant qu'il songe plus en globalité. Il doit avoir du coca quelque part, de la bière aussi mais celle-ci, il ne lui proposera pas. Par contre, il s'en prendra une avant de se poser dans le canapé, les prunelles perdues sur le bout de tête rousse qui dépasse du plaid. Une inspiration plus forte se laisse entendre, quand il l'expulse, vient à poser une cheville sur le genou adverse, s'étalant un peu dans son canapé après avoir récupéré son téléphone, allant pour chercher les vétérinaires dans le coin. Tu veux rester ici cette nuit ? Qu'il demande, coinçant la bière, dont il a pris une gorgée ou deux, entre ses cuisses, pour récupérer ses deux mains. Il tapote sur son écran. Si oui, sache que j'ai le sommeil très léger, alors pas de mauvaise blague. Il est fou comme celui-ci semble s'être transformé en des milligrammes, depuis que ça lui gratte dans la tête. Et par réflexe, il vient à frotter sa cicatrice dans un geste machinal, sans qu'on puisse deviner quoi que ce soit, les cheveux cachant le tout. Il y a un vétérinaire à une dizaine de minutes d'ici. Je pourrais nous y conduire. Il regarde l'horaire, remarque qu'ils commencent les visites à huit heures. Alors il coupe le téléphone et avise l'heure, avant de croiser les bras contre son poitrail et il n'y aura pour le moment plus qu'un bras pour se déloger de là, pour qu'il puisse continuer tranquillement sa bière. Alors, tu connais Marisa d'où ? Un regard aussi, vers les cheveux de Cherry, le rappel de l'appareil auditif qui lui revient en mémoire. Il a remarqué qu'elle a une bonne élocution, se dit que ça ne doit pas être de naissance. Tu as des soucis de surdité depuis quand, au fait ? Pour le coup, il est réellement curieux. Son père lui manque, soudainement.
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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Lun 4 Mar - 23:06

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Mon sourcil se rehausse tout seul quand je t'entends me vanner sur mon choix à faire. Et tu sais lequel je vais choisir, avoues que tu le sais.
- J'ai de la chance de plus être étudiante pour pas être prise au piège, alors.
Mais en dehors de ça, Constantine, t'as l'air d'être quelqu'un de beaucoup trop sérieux, dans son travail. Du genre à ne jamais transgresser aucune règle, mais qui sait quand il faut être juste. Je crois que dans le fond, Marisa t'aime bien quand même, malgré le coup que tu viens de lui faire, tu sais. Qu'elle viendra m'en parler d'elle même demain, qu'elle sera passée à autre chose, sauf avec le chaton.
Hochement de tête quand tu me demande si j'habite loin, et après réflexion, c'est vrai que..
- Mmmh.. 30 minutes à pieds ? 40 si je prend mon temps, je dirais.
C'est vrai que j'aime bien marcher. Que j'ai l'habitude de ça, et que j'évite la voiture à tout prix. Au choix entre une heure et demie de marche et moitié moins en voiture, le choix est vite fait.

Le chaton refuse toute pitance malgré tous tes efforts, et j'annonce qu'on doit partir à la recherche aux prénoms. Je propose le mien pour une femelle, pendant que toi tu te moque, un peu. Je rigole aussi même si dans le fond, je me dis que le chat pourrait mériter mieux, c'est vrai. Mais je me dis aussi que ça collerait trop à ce soir, et puis j'avoue que j'ai pas vraiment d'autre idée. Et quand j'entend la tienne, je rigole un coup, en plaçant mon index sous le menton du chaton, pour le caresser. Je parle un poil plus fort pour que tu m'entende de la cuisine, tout en continuant de le cajoler.
- Clark. Comme Clark Kent le Superman ?
Ça me rappelle quand on regardait des dessins animés avec Nino, quand on était petits. Mais perso', j'ai toujours préféré Bruce Wayne, moi.
- Ok, alors on dit que si c'est un mâle c'est le prénom de Superman, si c'est une femelle on la plaint parce qu'on l'appelle Marisa. Ça te va ?
Je rigole un peu toute seule dans mon coin, en me disant que le chaton ferait mieux d'être un mâle quelque part, pour sa santé mentale, ce sera mieux. Sauf que je ne sais même pas vraiment le distinguer, ça non plus. Alors il faudra remettre ça au vétérinaire. Ton destin est scellé, petit chaton. Si la vétérinaire annonce "femelle", tu sera destiné à avoir le poil roux qui frise.

Je refuse ta proposition de boire quelque chose, puisque j'ai passé ma soirée à causer avec Marisa, et que j'ai plus tant soif après le café, etc. Puis tu te pose à côté de moi finalement, pendant que j'ai toujours les doigts sur le poil roux, et que les tiens pianotent sur ton portable, bière en main. Et j'avoue, ta proposition me fait avoir un plantage interne, un peu.
- ... J'ai pas envie de te déranger, tu sais.
Non parce que de base, j'ai pas trop le droit d'être là, pas vrai ? Surtout qu'au final je suppose que tu ne veux pas vraiment de moi, ici. Alors je viens tourner la tête vers toi, te regarde dans les yeux, en penchant un peu la tête sur le côté.
- En plus tu sais même pas si c'est moi, la psychopathe.
Hochement de tête entendu avant de rire à nouveau, et je me dis que j'aimerais bien accepter, dans le fond. Parce que j'ai envie de savoir avec toi si ça sera un Clark ou une Marisa. Et puis qu'il pleut beaucoup, et que même si il m'est arrivé trop souvent de marcher dans la nuit, j'aime pas le faire sous la flotte avec un chaton sous la veste. Alors j'hésite, j'hésite.. Tu évoque un vétérinaire pas très loin d'ici, et évoque une voiture. Ah.
- .. Ok, on verra.
Viens sinon, on dit qu'on marche Constantine, c'est bon pour la santé.

Heureusement pour moi tu change la conversation, en posant ton portable, en revenant vers Marisa, Madre de Dios, Marisa..
- On était à l'école ensembles, ya longtemps, avant que j'arrête les études. Et puis au final on a toujours gardé contact même à distance.
C'est vrai que même si c'était que par messages, c'était toujours ce lien qu'on a gardé, après que j'ai tout stoppé net pour me trouver mon ptit boulot. Elle a toujours soutenu le geste sur le fond, même si elle me disait que c'était dommage d'arrêter là. Mais elle comprenait. Elle a toujours compris, Marisa. Et je la remercie pour ça. Je me rappelle de notre rencontre, en classe, et je me rappelle comme ça s'est éloigné, après mes études. Parce qu'on a moins le temps, c'est normal. Ça me fait un bien fou de la revoir, tu vois ? Et plus je me replonge dans mes pensées, plus je regarde ce poil roux, en distingue les motifs, sur sa tête. Ses petites pattes blanches, salies par la pluie. Et je me perd dans mes pensées, quand tu m'en sors à nouveau, faisant référence à mon appareil. Je viens placer des mèches derrière mon oreille, pour le toucher doucement, automatiquement, ce petit engin qui coûte bonbon. Nino en est témoin. J'en prendrais plus soin que mon violon, crois moi.
- ... Mh.. Depuis un an au moins, je dirais ? Ça se dégrade au fur et à mesure. Parfois j'ai rien du tout, et puis ya des jours où je peux ne rien entendre du tout.. Jsais pas trop, c'est bizarre. Mais je porte toujours l'appareil, au cas où les bourdonnements reviennent. Aujourd'hui ça va.
Un soupir, pendant que je viens relever un peu mes manches, comme je commence à avoir un peu chaud ici. Je les remonte juste à la naissance de mes cicatrices sur les avants bras en réfléchissant, avant d'en revenir au chaton. C'est vrai que ces jours-ci je suis plutôt tranquille, mais j'ai l'impression de ne jamais vraiment savoir quand ça arrive et si demain par exemple je ne vais plus entendre aucune voix dans mon oreille, jusqu'à l'inutilité complète de l'appareil. Parfois ça s'estompe, tout doucement, et ça passe encore. Mais j'ai un peu peur que ça m'arrive n'importe quand, du genre une journée banale au travail. Je hausse les épaules en souriant encore et toujours, comme pour te dire qu'on s'en fou un peu, dans le fond, et je te renvoie la balle. Et toi Constantine, comment tu sais ?
- Et toi, tu sais parler le langage des signes depuis longtemps ? T'as l'air de bien t'y connaître.
Non parce que tout à l'heure, j'aurais pas eu tes lèvres et tes mots, j'aurais rien pigé.
- J'en connais que les formulation de base, moi, tu sais. Histoire de savoir communiquer un minimum quand je n'entend rien du tout. Mais sinon, j'arrive à lire sur les lèvres, un peu.
Ma tête qui se relève vers toi d'un coup, suppliant presque.
- Apprends-moi, s'il te plait. Ce que tu veux.

Un truc utile, quand même.

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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Mar 5 Mar - 23:45


Ainsi, Cherry habite loin alors il songe qu'il faudra pour regarder pour des vétérinaires près d'ici. Et puis, quand elle perce à jour le pourquoi du prénom, il ne peut que souffler un rire léger à son tour, lorgner vers elle un instant. Ouais, comme lui. Parce qu'il y avait cette série sur Superman, quand il était jeune. Et que c'est le premier truc qui lui est venu en mémoire, quand il a songé à un prénom à donner. Le deal qui semble se faire, Marisa ou Clark, ça dépendra du sexe de la petite bête. Ok, ça me va. Et ainsi il peut revenir dans le périmètre, aviser la bête sous le plaid, avant de chercher pour les adresses aux alentours. Et ça lui fait songer que le plus pratique, ça serait qu'elle reste. En précisant qu'il vaut mieux éviter les coups foireux, parce qu'il l'entendrait venir bien avant qu'elle n'ait poser le moindre orteil à terre, les sens bien trop aux aguets. Il a réussi à vaincre les insomnies pour le moment, pour au moins dormir une partie de la nuit s'il n'y a aucun bruit aux alentours. Si je propose, c'est que ça me dérange pas. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'il peut bien inviter des gens, lui. Tant qu'elle ne quitte pas son appartement de la nuit et se promène dans la résidence, bien entendu. Et puis, il rigole avec elle, dérobe à son sérieux un sourire qu'il lui adresse pendant qu'il parle. D'où le sommeil léger, je me ferais pas avoir facilement ! Une seule fois lui aura servi de leçon, maintenant qu'il se doute bien qu'il n'aura pas de seconde chance s'il ne venait pas à être désormais parano sur ce point-là. Et puis, il revient tuer son sourire face à l'écran, trouve enfin ce qu'il cherche au plus près d'ici, au mieux donc. Et il annonce, avant de laisser retomber le téléphone, ne se souciant pas tellement des tarifs qu'ils peuvent bien pratiquer. Il avancera sans avoir à sourciller, l'héritage encore grandement en poche, son propre travail qui paye très bien. Alors il lui demande ce qu'il en est, d'elle, de Marisa, écoute en sirotant sa bière, la tête tournée vers elle, les prunelles accrochées à cette frimousse qui un jour, fera frémir la glace qui l'habite. Oh, je vois. Ça te fait quoi, alors ? Vingt quatre ans ? Vingt cinq ? Il tente de deviner, n'a plus en tête toutes les informations sur l'amie dont il est question.

Et finalement, il s'en détourne bien assez vite, intrigué qu'il est par la situation de la jeune femme, plutôt. Par cette audition qui semble lui faire défaut, assez pour devoir porter un appareil. Mais pas depuis longtemps, qu'il pourrait jurer, parce qu'elle parle réellement bien. Là où son père est une horreur pour les gens qui n'ont pas l'habitude de le fréquenter, quand il se tente à parler sans les signes. Il écoute et la surprise vient à lui dérider les sourcils, mais pas le front qui se plisse sous le haussement de ses premiers. Oh, c'est plutôt étrange ça. Sans doute qu'il ne lui apprend rien, mais ça sort tout seul, alors qu'il tente de réfléchir à s'il a déjà entendu parler d'une histoire du genre. Mais ça lui ne évoque rien, rien du tout même. J'ai jamais entendu parler d'un truc du genre. Tu le vis comment ? Qu'il s'enquiert, se demandant ce que ça pourrait lui faire, à lui. Sans doute que le fait que ça soit si aléatoire l'agacerait au plus haut point. Et qu'il comprend très lors qu'elle le porte tout le temps, son appareil. Et la question est renvoyée à sa manière, finalement, quand elle lui demande pour l ui et ses signes un peu plus tôt. Depuis toujours. Mon père est sourd de naissance. Alors, il maîtrise plutôt bien, oui. Ne cesse de s’exercer, même quand il n'a plus le père à portée, pour ne jamais perdre ce vocabulaire propre à lui, pour pouvoir parler comme si de rien était, avec lui. Quand elle lui demande de lui apprendre, il cligne un peu des yeux, surpris. Et puis, il dodeline légèrement, se redresse mieux sur le canapé, se tourne vers elle. D'accord. Montre moi ceux que tu connais déjà, comme signe. Qu'il sache les bases dont elle peut avoir besoin, si elle n'a pas toutes celles-ci. Professeur consciencieux, qui passera la prochaine heure à lui inculquer ceux qui peut lui manquer, mettant la parole à l'ouvrage, les mains et les doigts qui s'agitent et dessinent bien des horizons qu'elle doit apprendre. Parfois, il vient à lui attraper une pogne pour disposer de ses doigts, pour lui montrer comment il faut faire exactement. Et il ne s'épuisera pas, patience que Lucien a toujours testé, jusqu'à agacer de trop son frère. Mais ici, Cherry est attentive, envieuse réellement de connaître plus sur cet univers qui est le sien depuis plus d'un an.

Et enfin, il la relâche et la laisse tranquille, quand elle semble avoir assez appris pour cette soirée. Ca ira, tu arriveras à retenir ? Il a bu sa bière, au fur et à mesure, vient à se relever finalement pour en jeter le cadavre, s'étirer légèrement aussi, avisant encore la boule de poil qui ne tremble plus et qui dort paisiblement sur les genoux de la jeune femme. Il prend connaissance encore de l'heure, qui a bien avancée. Alors, tu veux dormir ici ? Constantine l'interroge encore, étouffant un bâillement, parce que ça fait un moment qu'il est levé pour sa part, forcément. Si ça peut te rassurer, tu peux fermer à clef la porte du salon. Il désigne celle-ci, lui laisse deviner celle qui se trouve dans la petite serrure, avant de repartir vers le salon pour chiper un kit-kat qui traîne dans son placard, le craquer alors qu'il est encore le plastique et l'ouvrir pour en prendre une des barres, proposant l'autre à la demoiselle. Et si t'as pas envie de dormir au cas où, y'a la télé. Il hausse les épaules, pas bien chiant, bizarrement. Il sait qu'il dormira mal, dans tous les cas. Qu'elle reste ou non, parce qu'il s'en ferait pour elle, pour le chaton. Le manque de réponse est sans doute ce qui peut le tenir le plus éveillé parfois la nuit. Et l'envie de mener sa bataille jusqu'au bout, le désir de vengeance qui bouillonne parfois dans les veines, qu'Elle calme de ses chants guerroyant. Je veux pas te forcer la main, c'est juste que... Il hésite, fronce encore les sourcils, avant de croquer dans le chocolat pour mâcher. Bah, à croire que c'était pas le choix du psychopathe le bon. Et il souffle un rire finalement, face à cette évidence, alors qu'il désigne du menton la petite bête. Il a des allures bien moins féroce, le cerbère des lieux.
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She's a butcher with a smile ☾☾☾ Cherry - Jeu 4 Avr - 10:41

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Tu me sous estime avec mon âge, mais je me dis que ça va, que j'aurais pu paraître dix ans de plus, et ça aurait été malaisant -et Nino se serait foutu de moi-. Alors sur le moment je rigole, t'indique en avoir 20 juste pour voir ta réaction, avant d'avouer le fameux 26, à tendance 27.
Puis tu me demande comment je vis la surdité passagère. J'avoue qu'on me pose rarement la question, qu'en général on est plutôt "désolé pour moi", et que je ne me pose jamais vraiment la question.
- J'ai pas le choix que de l'accepter, non ? En fait, j'ai un peu peur que ça devienne définitif, et que j'entende plus jamais rien. Mais c'est la vie, et on fait avec, hein ?
Ne plus jamais entendre le piano de Nino. Les blagues vaseuses de Marisa. Les derniers groupes sortis quand j'achète des cds avant tous les clients. Mon violon. Ne plus jamais entendre mon violon, ou mon ukulélé. Ça serait ça, le pire, Constantine. Ne plus jamais entendre de musique de ma vie. Mon sourire se fane un peu, mais je relativise. Parce que t'as vu pire Cherry, tu as tellement vu pire. Alors je finirais sourde, soit. Sourde mais en vie. Et je peux rien attendre plus de la vie que ça.

On passe au cours improvisé de langage des signes, et j'admets que même si tu es quelqu'un de trop sérieux Constantine, t'es un bon prof. Je fais de mon mieux pour m'appliquer, pour reproduire les gestes comme un exact miroir inversé, même si je me dis que clairement, il y aura des expressions qui seront oubliées dans le lot d'ici demain.
- J'espère ! Sinon je reviendrais te redemander conseils. T'aura qu'à me faire une interro' surprise un jour.

Puis tu reviens à la charge, en me demandant de rester ici. Mes lèvres qui se pincent, en regardant la barre chocolatée, avant d'accepter, la première proposition comme l'autre.
- D'accord. Mais je t'en dois une, alors.
Je déteste être redevable, de quoi que ce soit, à qui que ce soit. Tes yeux se tournent vers le Clark/Marisa, ce qui me fait descendre le regard, avec.
- On sait pas, les psychopathes adorent les chats parfois.
Je rigole aussi, en continuant mes caresses sur le poil du chaton, avant d'acquiescer doucement.
- Je ne ferais pas de bruit, c'est promis. Merci à toi.
Je ne bougerais pas de là. J'aurais qu'à cajoler la petite bête toute la nuit, entre mes doigts, pour pas qu'elle ait peur.
On vient préparer le tout, un plaid pour que je puisse dormir sans avoir trop froid, etc. Vient le moment où tu va t'enfoncer dans ta chambre pour aller pioncer, où je te fais signe d'une main, un baiser lancé d'une main dans ta direction pour te remercier encore, dans un rire éternel.
- Dors bien alors, Constantine.

Et au final, bien installée au chaud avec les petits ronronnements d'une bête apaisée, j'ai pas fermé l'oeil. J'ai réfléchi à tout ça, toute la nuit. J'ai envoyé des sms à Marisa, pour lui dire que j'étais bien rentrée chez moi. Ah ah ah. Je lui promets de tout lui raconter la prochaine fois qu'on se verra, qu'il faudra que je revienne surtout. Les lèvres qui s'étirent continuellement entre deux baillements, mais jamais les yeux se sont fermés pour un repos mérité. La cervelle a fonctionné à plein régime, pour se concentrer sur toute la soirée. Marisa. Le chat. Toi. Toi et la sensation bizarre, que j'ai eu en te voyant la première fois. Un truc fort, inexplicable. Un truc qui reste, ancré, puissant. La lèvre que je viens mordre, les sourcils qui se foncent, dans une profonde réflexion.

On verra, le jour se lève déjà.

Et quand j'aperçois la porte qui commence à s'ouvrir, de ton côté, je te prends de court, chaton toujours à dormir sur mes jambes, au chaud et bien entouré du plaid.
- Hello. Bien dormi ?

Un truc fort, inexplicable, encore une fois. Et moi moi, j'ai pas fermé l'oeil en pensant à ça.

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