salut les perfs (sauf anna) ici je vous convie pour notre premier rp de groupe qui devra dépoter. fini de discuter, on va pouvoir lancer notre première torture irp. et ça c'est plutôt cool. que je vous explique brièvement : anna est recherchée par la bratva. se doutant qu'elle pourrait leur révéler des infos précieuses, les obscuri décident de l'enlever en frontière de little italy.

je posterai avec alecia (qui elle attend tranquillement dans la planque en dehors de la ville) pour donner une ligne conductrice. hésitez pas à expliquer comment vous avez malmené anna pour la faire entrer dans le van, faites-vous plaisir. comme on est pas beaucoup, on peut tous se ramener. à voir si vous souhaitez participer ou pas. je pense qu'on peut privilégier les réponses courtes, sinon faire une récap des actions de votre personnage sous spoiler.

si jamais vous avez des questions ou autres, faites moi un mp. on voit comment on peut développer tout ça. et au pire le bouton éditer existe. on est pas forcément pressés mais si jamais on prendra la 'liberté' de passer le tour de qqun. si jamais vous avez pas le temps et que vous voulez quand même être 'mentionné' dans ce rp, faut me le dire. mes petites explications terminées, je commence.

/!\ l'action se passe après le 5 mai, à voir la date exacte.
merci les gus

@KAOUTHAR AL SAYID, @NORAH O'CAISIN, @ELSIE MADDEN, @SVANHILD ELLINGSEN, @MIKHAÏL GALITSKY

L'obscuri tourne en rond, s'impatiente. Ils devraient être arrivés depuis cinq minutes déjà. Elle a beau leur faire confiance, elle ne peut s'empêcher d'imaginer qu'un problème soit survenu en périphérie du quartier italien. Énième coup d’œil à sa montre, elle se souvient parfaitement du trajet à faire d'Arcadia jusqu'à cette planque miteuse.

Six minutes de retard. Elle lance un regard circulaire à la seule pièce qu'habite la petite bâtisse, oubliée depuis des années. Poussière et odeur de renfermé, une seule chaise trône au milieu des quatre murs. Des lampes de camping avaient été disposées aux coins, de sorte à illuminer doucement la salle. Alecia avait bien un petit couteau sur elle, mais n'imaginait pas encore s'en servir. Quelque chose lui soufflait qu'il suffirait de la force de quelques poings pour délier la langue à sa future visiteuse. Annalisa Fjalarsdottir, imprononçable patronyme qu'elle oublierait le lendemain.

Le téléphone portable, posé sur le rebord d'une fenêtre aux carreaux fissurés, fera office de dictaphone que la blonde ne manquera pas d'enclencher. Dès que la chevelure de feu connue de la traîtresse passerait la porte. Il lui semble finalement entendre un véhicule empruntant le chemin cahoteux qui mène jusqu'à la baraque isolée, leur planque de quelques heures.

La lumière des phares du van vient percer la nuit. La mine concentrée disparaît pour laisser apparaître un rictus mauvais. Des portières qui coulissent et qui claquent, des pas qui se rapprochent et des éclats de voix. L'entrée s'ouvre pour laisser apparaître le reste de sa troupe, accompagné d'un joli paquet cadeau dont la tête est recouverte par un sac en toile noire.

« Le sang semble faire effet, il en reste ? », qu'elle apostrophe un de ses protégés. Alecia regrettait la présence de son seigneur, mais ce dernier avait eu le temps de partager quelques-unes de ses nombreuses connaissances avant de quitter la ville. Le sacrifice d'un prophète thaumaturge valait bien l'annihilation complète des pouvoirs qui pouvaient s'avérer dangereux, absence totale de dons tant que le poison circulait dans les veines de la divine.

On lui tend deux fioles de couleur carmin, le reste du sang de l'innocent sacrifié, dont elle se saisit pour en poser une plus loin, à côté du portable. Elle enclenche l'option "enregistrement" et se retourne. L'invitée est rudement assise par deux obscuri, les mains liées derrière le dossier de la chaise. Alecia compte bien lui laisser le sac sur les yeux : les visages étaient plus facilement reconnaissables que les voix.

« Annalisa. On a des questions à te poser. Tu y répondras, de gré ou de force. » Elle se rapproche et elle est fière, la belliqueuse. Elle qui peut compter sur les obscuri, ceux qu'elle croit être ses obscuri. Elle en profite pour soulever le tissu sombre jusqu'à la bouche de la convive, manquant de se faire mordre les doigts, pour saisir la mâchoire et en forcer l'ouverture d'une dure pression. Le lieutenant débouche un des réceptacles gorgé de sang pour en verser un peu sur la langue de la jolie rousse. « Simple mesure de précaution, cela ne te tuera pas. Mais nous oui. Alors, la Bratva tu peux nous en dire quoi ? »

resume:

 
Bloody minded

I'll show you how I'm capable of causing such pain with my delicate and fragile lady brain. I will not let you get away, I'd rather brun at the stake. But know, I'll return and I'll be dead awake, I'll be dead awake, rising from the stake. And when you'll hear the following tune, you'll know, you'll know. When you'll hear the following tune, you'll know that I'll be with you soon.

☽O☾
Pas le temps de se demander ce qu'il se passe, le sol sous ses pieds s'est dérobé, sa vue plongée dans les ténèbres. Elle a lutté contre ces mains qui la contraignaient avec force. Immobilisée, Annalisa n'a pas eu le temps d'hurler à l'aide qu'elle s'est faite enlever. Dans une voiture, ou plutôt un van à en juger l'inconfort, le bruit du moteur vibre dans ses tempes. Il est difficile pour elle  d'user de ses pouvoirs sans analyser les alentours, et ce tissu sur sa tête ne lui permet pas d'en faire usage en toute sécurité pour elle, tant pis pour ses ravisseurs. Tentatives de se défaire de leurs emprise, trop entravée pour que cela soit efficace. Ils tentent de lui faire avaler quelque chose, un poison ? Une drogue ? un calmant ? Elle serre les dents, quitte à s'endolorir les mâchoires, gémit de désaccord parce qu'elle sait que ce qu'on veut lui donner ne lui fera pas de bien. Nez pincé, manque d'air et elle n'a d'autre choix que de déglutir, recrache, s'étouffe, tousse en ayant cet ignoble gout de sang dans la bouche.

C'est la bratva qui lui vient en premier dans la tête, bien qu'elle ne reconnaisse pas cette méthode de faire boire du sang. Elle se met alors à hurler, tente une nouvelle fois de se libérer. Et ça vient, ça pourri son corps de l'intérieur, cette sensation de faiblesse, que tout divin la quitte, annihilé. Essoufflée, Annalisa ne parvient pas à faire usage de ses pouvoirs. Jamais au monde elle n'a ressenti telle faiblesse. Rien ne lui obéit, pas le moindre contrôle de son propre corps, pas le moindre pouvoir. Déconnectée de son élément, l'enveloppe charnelle trop nauséeuse se voit contrainte d'abandonner. Le trajet dure un temps, Annalisa a questionné, qui sont ils? Que veulent ils ? pas de réponse. Et puis le vrombissement du moteur cesse, portière ouverte, elle se fie aux bruits pour savoir ce qu'il se passe. Elle est alors emmenée, assise de force, ligotée. une nouvelle voix s'élève, celle d'une femme, et puis le son de ses pas, les effluves de son parfum perceraient presque le tissu. Elle a des questions, elle doit y répondre mais s'il s'agit de balancer la NC elle préfère autant brûler. De nouveau on veut lui faire boire cette mixture sanguine elle résiste un temps, un spasme de violence, mord les doigts, hurle  et cède finalement en n'étant pas en position de force. Et le liquide au gout de sang lui coule jusque dans la gorge, elle recrache. La voix demande des informations sur la bratva. Et donc ce ne serait pas la bratva qui l'a fait enlever ? « Qui êtes vous ?! Retirez ce que j'ai sur la tête!! » La divine dort et l'hybris se réveille.

CODAGE PAR AMATIS

résumé:

Les festivités ne font que commencer et, pourtant, la belliqueuse se montre plus impatiente que jamais. Non pas que la combativité de leur prisonnière la mécontente, mais c'est la nervosité de voir les obscuri en danger, qui ronge Alecia. Ce n'était pas une nouvelle, qu'ils devaient se faire discrets. Terrés comme des rats, humiliés un peu plus par les mafioso et leurs membres éminemment orgueilleux. Et malheureusement pour Annalisa, il pourrait bien qu'elle soit la cible sur laquelle le lieutenant viderait toute sa colère.

La querelleuse lève le bras à revers et envoie les jointures de sa main droite frapper durement la joue de l'otage. « Tu l'ouvres seulement si tu nous dis ce qu'on veut savoir », siffle-t-elle. Nul besoin de préciser qu'elle ne répondra pas aux questions, qu'elle n'obéira pas aux sommations inutiles. Alecia détend ses doigts endoloris par le coup et réitère la question, y ajoutant un brin de menace. « Je peux faire ça toute la nuit. Et s'il le faut quelqu'un peut me relayer le lendemain. La. Bratva. On veut tout savoir. » La rage suinte doucement de ses paroles, dans son souffle on y perçoit sans mal les effluves de sa furie divine. Le silence lui répond, alors elle frappe une fois de plus, de son poing dans l'abdomen cette fois. Aucun os ne craque, une côte brisée serait trop dangereuse, pourrait compromettre l'interrogatoire. Mais Alecia n'a pas besoin de pratiquer le pneumothorax pour faire mal. « Parle. Ou on s'en prendra à tes quarante-deux marmots. »

resume:

 
Bloody minded

I'll show you how I'm capable of causing such pain with my delicate and fragile lady brain. I will not let you get away, I'd rather brun at the stake. But know, I'll return and I'll be dead awake, I'll be dead awake, rising from the stake. And when you'll hear the following tune, you'll know, you'll know. When you'll hear the following tune, you'll know that I'll be with you soon.

☽O☾
La gifle, à travers le tissu qui vient effriter sa joue dans la violence du geste. La tête part sur le côté, puisqu'elle ne voit rien elle ne s'y était pas attendue. Et de menaces en menace la ravisseuse exige une nouvelle fois qu'elle parle, laissant Annalisa dans le doute et qui tente de rassembler les pièces du puzzle. Qui peut bien vouloir des informations de la Bratva ? Qui tente de se dissimuler de cette manière là ? Elle n'aura pas de mal à balancer sur la Bratva si cela peut démanteler le clan, en revanche elle ne comprend pas encore la logique de la démarche, naturellement se méfie. Et le coup dans le ventre tente encore de lui arracher les mots de la bouche. Elle plie sous la douleur vive dans le ventre mais elle n'est rien comparée à la menace directement livrée sur sa famille. Et le volcan qui gronde en Anna ne peut s'éveiller, avec ce sang qui lui empoisonne les veines, les pouvoirs demeurent absents. Elle tente de résister, de réveiller la force titanesque de sa déesse quitte à se mettre en danger - hélas rien. « Touchez un seul de mes enfants je vous garantis que vous n'irez pas loin.» Elle serre les dents, souffle et tente de retrouver un rythme cardiaque normal. « Mon mari viendra vous trouver, Saturno Bellandi aussi et tout un tas d'autres personnes vous feront payer cela. Ne faites pas la maligne parce que je ne peux pas vous voir. D'autres le pourront. » Elle mentirait si elle disait qu'elle n'a pas peur, mais une mère est plus dangereuse qu'une déesse qu'il s'agisse de sa propre vie ou celle des autres.

CODAGE PAR AMATIS

résumé:

La menace qui plane sur sa famille ne semble pas être assez claire, le lieutenant renâcle et revient à la charge. Prenant appui sur un des accoudoirs de la chaise sur laquelle trône l'otage, Alecia s'apprête à se saisir du cou délicat et blanc. La broyer pour mieux la faire abdiquer, la vipère s'en sentait capable.

La main se fige au vol, à quelques centimètres de la peau albâtre, lorsque la belle rousse a le culot de les menacer, eux, obscuri. Mais ce n'est pas la tentative d'intimidation qui arrête la divine. Saturno. Et il fallait que cela tombe sur lui. Mauvais coup du sort ou opportunité à saisir, le lieutenant prend le temps de peser les éventualités qui s'offrent à elle, à eux, serviteur de Khaos.

« Bellandi ? On se demandait ce que tu faisais souvent à Little Italy. On a notre réponse. », pas que cela ne les intéresse réellement. Mais le kidnapping venait de prendre une autre direction, une autre proportion. Une dimension plus personnelle aussi, peut-être. Penchée, si proche de la Nordique, son souffle se heurte au sien. Vive comme le serpent qui frappe, Alecia attrape de sa main la gorge de l'otage.

« Mais les italiens ne nous intéressent pas, pas pour l'instant. Ce qu'on veut ce sont les Russes. Commence par Kozyrev, dis-nous tout. Ou quelqu'un d'autre trinquera. Sveinn, c'est ça ? Et Arthur, puis les autres. On va pas tous les citer sous peine d'y passer la nuit. » Gloussement moqueur, elle qui ne valorise aucunement les liens familiaux, encore moins ceux d'une mère à ses enfants. Le lieutenant sait simplement à quel point il est facile de menacer une génitrice par le biais de sa progéniture. Elle relâche la gorge fragile, Annalisa reprend son souffle.

« Les seuls qui vont payer sont ceux qui ont usurpé trop longtemps de droits qui les dépassent. Et ceux qui se dresseront sur notre chemin. Notre mission est inéluctable, que tu t'y opposes ne changera rien. » La dernière phrase est assénée, comme martelée. Mantra répété un peu plus fort chaque jour, conviction chevronnée en son seigneur bien-aimé. « Dis-nous ce que tu sais sur la Bratva. », dernier appel pour le feu follet qui s'échine à penser qu'elle a le choix. Impatience qui bout dans les veines de la blonde, Alecia recule pour laisser place à un obscuri qui fait craquer ses doigts.

Des bruits mats s'élèvent rapidement, suivis de grognements de douleur. Les poings pleuvent en une mélodie méthodique, le lieutenant observe le tableau macabre et sourit. Elle s'en détourne pour vérifier que le portable enregistre l'interrogatoire avant de revenir au centre. Les frappes ont cessé et, sous le sac de toile, on ne peut distinguer l'étendue des dégâts. « Je pensais que tu pleurerais plus vite. Décidée à parler ? »

resume:

Alecia parle trop, usant de sa salive alors que l'otage reste trop silencieux à son goût. Elle délaisse la besogne que de s'user les jointures à d'autres, qui s'y mettent à deux. Les grognements plaintifs ont quelque chose de mélodieux, aux oreilles de la divine. Ressourçant l'être grandissant en elle, offrande accueillie à bras ouverts, le lieutenant reste en retrait un instant.

Les coups pleuvent sur la chair tendre, jusqu'à même renverser la chaise sur laquelle Annalisa reste attachée par des liens plus que serrés. La cruauté du procédé apparaît pleinement l'obscuri, mais ce n'est pas ce qui la freinera dans sa quête. Arcadia plongée dans une obscurité totale, délestée de ses faux dieux, ces impostures dégueulasses qui pullulent. L'Originel les ferait tous tomber, ils finiraient dans les tréfonds du Tartare à tenir compagnie à ceux qu'ils avaient eux-mêmes enfermés.

Impitoyable hauteur qu'elle se donne, la divine, alors qu'elle s'enquiert à nouveau de la captive. Cette dernière ne prend pas la peine de relever la remarque médisante, délie pourtant sa langue pour émettre une condition, qui sonne plus comme une demande - une supplique. Les yeux levés au ciel, Alecia soupire sans s'en cacher. Elle sent déjà les aveux, les informations, passer la barrière des lèvres probablement éclatées. Mais Annalisa semble s'amuser à faire traîner l'interrogatoire en longueur.

Bras croisés, le lieutenant refrène ses ardeurs et tapote un coude de son index. Personnification même de l'agacement, elle tend l'oreille de bonne grâce. Kozyrev, nom qu'elle ne connait que de loin mais qu'elle sait régner sur Ashmill et Siren Alley. Mais il lui faut plus que ce qu'elle ne sait déjà, il ne lui faut pas sa tanière à lui. Il lui faut leur tanière, à eux. L'endroit pile où la meute se rassemble, baraque de confiance, à l'abri des regards ou justement trop bien dissimulée dans l’œil d'un cyclone. Elle doit le leur dire, où se cachent les loups. « Je veux leur QG. L'endroit exact où ils ont l'habitude de se retrouver. »

L'acidité des paroles qui glissent sur sa langue relate d'une rancune toute particulière. Profonde, mais pas enfouie. Au vu et au su de tous, son aversion pour les slaves et les celtes n'a fait que croître. Et le temps de prendre les armes pour venger son seigneur noir est venu.

resume: