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fall ft. isay

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fall ft. isay - Mar 19 Fév - 15:06

Les cris ne s’entendent plus. Le silence a pris le pas sur l’anxiété constante qui règne autour de vassili. Elle ne ressent plus la présence de sa mère et s’en inquiète. Une fille remarque quand les choses ont changé mais elle préfèrerait se convaincre du contraire. Attablée, face à son miroir, les yeux se perdent sur ce corps qui n’est plus que le reflet de lui-même. Elle ne sait plus ce qui lui est passé par la tête, mais ça s’est fait : pour la gloire de sa mère ; pour qu’elle daigne poser le regard sur elle. Pourtant plus grand chose ne se passe et encore moins ces temps-ci. D’habitude, la présence de zmeya agite l’entourage, énerve les plus fragiles et rendent silencieux les grandes gueules : comme un fléau qui s’apprête à tout emporter sur son passage. Et puis surtout, il est souvent coutume de quelques visites en coup de vent qui ne s’éternisent guère, mais elle vient et elle arrive. Là, rien.
Vient alors le moment de monter sur scène. Enjambant la marche qui la sépare de sa triste gloire, vassili réajuste son corset rougeoyant et règle les derniers détails de sa coiffure : puisqu’elle n’est pas une prostituée de rue, elle descend enfin dans l’immense salon burlesque du bordel, laissant tournoyer une fourrure dans les airs pour annoncer son arrivée. Les hommes et femmes qui sont là lèvent le regard, applaudissent affamés la belle qui prend place avec son premier client ; cette mère de famille anonyme qui prend plaisir à quémander de l’amour à tout va. C’est une dure à cuire qui n’a pas la langue dans sa poche mais lyssanko l’affectionne. Cela fait 3 ans qu’elle vient et s’est définitivement posée avec l’oupyr, soutenant qu’elle fait ça pour sauver son mariage, à chaque fois que les sirènes ont fini leur ballet. Vass la rassure, affirme tout ce qu’elle prétend croire pour avoir un pourboire en plus et glisse quelques miteux conseils ne valant pas grand-chose. Cette pauvre âme a seulement besoin d’un peu d’écoute. L’image de son mari est alors toute trouver : ce rustre qui n’en branle pas une et qui va certainement au red lantern pour chercher ce que son épouse arrive si bien à acquérir : l’amour s’achète et se calcule, certains mettent seulement plus de temps à le comprendre.

La soirée se passe, les derniers clients trainent, discutaillent autour d’effluves, tandis que jovan est envahi par les questions des gamins, réclamant leur reste et leur repos. Jovan est un bougre sympathique, si vassi n’était pas emprisonnée dans le rôle d’une putain, ils s’entendraient certainement à merveille. Mais elle n’est que sa muse et lui que son soutien dans cette galère.
Elle dévisage le concerné jusqu’à ce qu’il la remarque et, en véritable drama queen du dimanche, l’oupyr monte les marches de manière assurée, montrant avec illusion que personne ne la commande ici.
Claquant la porte de sa loge, la démone jette son artifice et attrape son fluide rougeâtre qui ne la quitte jamais, glissant ses lèvres autour du bouchon avant de se stopper net. Isay est là, devant elle, tirant ce qu’il y a à tirer et fourrant son nez dans ce qu’il y a à explorer : il n’a même pas entendu l’impératrice retourner dans son royaume et creuse encore. Un raclement de gorge le ramène finalement à la raison. Vassili ne range pas la fiole, elle se contente de la verser dans une flûte, la dégustant de légères traites. Un sourire ravageur s’esquisse le temps d’un instant avant de s’effacer d’un battement de cils.
Non pas qu’elle n’est guère satisfaite de voir son cher frère ici, mais quelque chose lui affirme au loin que sa présence n’est pas de bonne augure. Il a la mine à la fois légère et grave ; elle ne comprend pas.

« - Isay. » un temps de pause, l’espoir encore de faire une courte analyse finalement inutile « - que me vaut le plaisir ? » elle glisse contre le plancher et, en silence, attendant son jugement, commence à retirer les bracelets qui pèsent sur ses poignets blanchâtres. La femme ne sait pas pourquoi, mais elle sent que cette soirée s’apprête à mal finir par tous les moyens possibles ; il n’y a plus qu’à savoir quoi de la glace ou de la lampe elle brisera en premier.
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fall ft. isay - Lun 4 Mar - 13:04

The end .

@Vassili Lyssanko & @Isay D. Kavinsky   „


   Le sang s’accélère alors que la fumée du joint se soulève au-dessus de ses lunettes des créateurs et de sa coupe parfaitement stylisée. Il mâche la bouche ouverte machinalement, il mord hargneusement sur le morceau de chlorophylle. Un remplacement bien migre pour sa drogue de choix. Un choix qui l’agace franchement, mais qui ne durerait pas longtemps, juste pour le purger, juste pour retrouver ce contrôle que son addiction lui volait. Il rentre précautionneusement chez lui. Prudent, de ce qui l'attendait derrière. Il est accueilli par une vie presque pesant, de ce qu’on entend surtout de ce qu’on redoute. Il ne se formalise pas et continue son investigation. Doucement, avec précaution, il passe la tête par chaque entrée, ses pieds léger sur le vieux parquet qui grogne à chaque inadvertance. Il avance en silence, pour retourner entre les murs qui l’ont vu grandir. Sa chambre dans l’état où il l’avait quitté. En panique, pousser par un besoin extrême de s’éloigner, ses affaires pousser en vrac dans un sac et il s’était enfui pour un autre appartement du quartier. Ou plutôt elle l’avait laissé partir, amusé par sa prise d’indépendance sachant pertinemment que cela ne servirais qu’à peu de chose. Sa petite marionnette. Évidemment, cet acte irrationnel n’avait rien changé, ou peut être que ça avait amplifié les choses. Un contrôle refermé au début puis relâché petit à petit face à l’ennui et la déception emmenée face à sa personne. Pourtant la poigne était toujours présenté prête étranglé toute rébellion dans l’œuf au moindre signe de résistance. Il y en avait eu beaucoup des petites rébellions. Moins que des essais inassouvis à satisfaire mama, mais elles avaient toujours était là. Poussé par la déception de cette dernière et les actes ratés de sa progéniture. Il fouille dans son avoir pour retrouver un de ses hards drives, questions de travail. Ils les cachent au fond de cet appartement puisqu’il sait que personne sera assez brave pour entrer et prendre quelque chose en présence de sa mère. Tant qu’elle serait là tout sera en sécurité.
Et pourtant cette forteresse qui bien gardé et familière en tout point semble aujourd’hui bien vide. Cerbère auparavant si satisfait depuis leur en, semble s’agitait en lui avec sa réalisation. Il ne la sens plus cette odeur qui remplissait ces lieus depuis toujours. Il renifle l’air sans aucune honte, ne capte aucun parfum, aucune fragrance qui traduirait la venu de sa mère. Il s’affole un peu plus. Il fait un tour de l’appartement farfouille et renifle l’air environnant. Définitivement perturbant, il s’aventure dans l’antre personnel de l'impératrice. Cette pièce, il n’y est allé que peu de fois, généralement pour se faire réprimander ou ordonner par sa mère désintéressée. Les gonds grincent et il a une vue direct sur le bureau généralement enfouie sur une quelconque tonne de travail. Aujourd’hui vide. Ses mains commence à trembler, Isay dirais que c’est l’addiction qui se manifeste, rien à voir avec le choque de l’annonce qui se profil lentement.

Il est maintenant rentré chez lui, et il cherche le russe. Cherche comme un basset dans la masse d’information pour chercher ce qu’il veut. Après s’être rendu compte que l’appartement avait été laissé froid et à l’abandon. Il était parti dans une recherche frénétique. Appelant des contacts et scandant les listes d’information devant lui. Très vite, il trouve le première piste, un billet d’avion pour ce qui semble être un de ses alliances favorites. Un allé simple pour la mère patrie, la Russie qu’il n’avait jamais vue, simplement sur du papier. Il continue ses recherches de l’autre côté de l’océan, un joint a retrouvé le chemin dessus lippes, il en est à sa deuxième cannette. Un ordi tourne à plein régime, version automatique. L’autre montre des pages internet qu’il scanne avec minutie. Il en vient très vite à bout de cette recherche frénétique, sa mère, il la traque à l’aide des miettes qu’elle à bien voulu lui laisser. Il la suit grâce à des reçus, grâce à des transactions faits depuis son compte maintenant trop vide à son goût. Au travers des rues salles de Moscou puis plus au nords moins identifiable jusqu’à ce qu’il n’y est plus qu’une évidence. Sa disparition, volontaire évidemment, mais finale.
Elle s’était cassé, tranquillement et sans une arrière-pensée. Comme peu de gens le fond encore aujourd’hui à part pour fuir leur situation et Z ne fuyait jamais. Elle devait avoir un plan, quelque chose qui ne les incluait en aucun cas.

C’est propre et maintenant plus habillé qu’il fait son entrée nonchalamment par une des backdoors du club. Les gens le connaissent ici et personne ne se formalise de sa silhouette noire. Il parvient même se faire arracher quelques sourires et doux commentaire, d’ici et là. Cet endroit, il l’a beaucoup fréquenté dans sa jeunesse de part sa profession et ses fréquentations, on pourrait l’appeler un régulier sans qu’il n’ai jamais eu a dépensé un seul dollars pour profiter de la chair d’une de ses dames. Pas assez amusent à son goût, ni risque, ni frustration, juste un plaisir dont il n’était pas entièrement satisfait. Les lumières tamisées lui indiquent qu’un show a déjà commencé, Nyx lui affirme que sa sœur est l’attraction far, c’est ennuyant. Il se détourne et fait son chemin jusqu’à la loge que tout le monde ignore bien sagement. Elle aussi, elle avait finalement construit sa tanière. Sans plus de cérémonie, il rentre dans le royaume de son ainée et tout en laissant un tas de papier désordonné claquer sur la commode, ainsi que son paquet de tabac. Il favorise un des cigares posé sur à côté des palettes, hors de prix selon lui. Alors que la fumée monte au plafond il Appréhende son environnement. Inspecte commode et ornement, cherche la lame entre les plumes et le velours. S’occupe comme il peut parce qu’il n’y a pas grand chose à faire et que la semi-gravité de la situation l’empêcher de rester immobile.
Assez tôt, elle arrive, la dame de la mort dans son plus bel appareil. Reine des catins aux lèvres déjà rougie par le sang qu’elle consomme constamment. Il ne lui prête que peu d’attention intrigué par une de ses breloques. Elle l’apostrophe avec ce ton calme et plaisant pour s’enquérir de sa visite. Il la regarde un instant, étudiant la belle jaugeant le poids de l’annonce qu’il porte.

« Mama est partie. »
Il l’annonce comme une sentence de mort. Finale et froide, à l’image de la femme qui les a enfanté parce qu’elle a fait que ça finalement, la grande dame. Les mettrent au monde et se servir d’eux; pour finalement les laisser derrière elle. Deux belles épaves de son carnage. C’est aussi une occasion pour eux autant qu’un décès. Sans l’autorité matrimoniale pour leur garder la tête sous l’eau.

Il l’annonce comme une mort alors que c’est peut-être la seule chose qui les aura a jamais libéré.


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fall ft. isay - Sam 1 Juin - 11:50

La soirée est lourde et chargée. Vassili l’a ressenti dès lors qu’elle avait vu la queue s’entasser au dehors. Les vigiles l’avaient laissée passer en lui commandant de rester sur ses gardes autant qu’elle le pouvait au regard de la foule. Les tentatives de meurtre sont plus que craintes en ces temps redoutés, où la belle creuse son trou, installe son nid à la recherche d’un pouvoir qu’elle n’a toujours convoité que par sa mère ; mère dont elle s’est habituée à ne recevoir les nouvelles que par corbeau pour ainsi dire. C’était en constatant sa détestable attirance pour la matriarche et le pouvoir, que lyssanko avait décidé de créer son propre destin ainsi qu’un royaume à son image ; mais pour cela il fallait employer les grands moyens. Eskel non loin d’elle ce soir-là, elle lui donne congé lorsqu’elle aperçoit sans en être certaine que isay s’est pointé, la mine grave et le vêtement funeste. Un sourire lui marque la peau lorsqu’elle pousse la porte de ses appartements ridiculement burlesques, la tenue légère devant un homme qui semble vouloir lui annoncer l’apocalypse. Moqueuse, elle le nargue de ses airs et de ses aises, se sert une coupe qu’elle avale sans attendre avant d’y remplacer l’alcool par son élixir de jouvence, dégustant chaque goûte de cet apôtre criard de la venue des anges sur Terre.
Un ricanement oui, puis le verre se brise au sol.
Lyssanko n’a nullement besoin d’attendre que le doute s’installe pour croire son frère. Lui aussi avait toujours souffert du dragon, lui aussi vouait malgré lui un culte obstiné pour la diablesse et au regard du désespoir qu’il arbore superbement, elle ne peut que le prendre au sérieux.

Les poings se serrent, et le cri se veut silencieux. Son sang putréfié ne fait qu’un tour, sentant en elle la tension bouillir et cognant contre son corps pour s’échapper et se répandre sur le sol. La dame s’écroule sur le lit, en silence, inspecte ses mains cadavériques et tout ce qui lui tombe sous le regard. Le cœur s’offusque ; la nouvelle est bien trop dure à entendre pour ces torturés.
La réaction n’est pas celle que le spectateur peut attendre de ce drame constant : lorsque lui se réjouit de la disparition, les victimes pleurent leur bourreau, réalisant subitement que malgré les dires et les gestes emplis de haine, l’amour dérangeant et tabou avait toujours plané au-dessus de leurs têtes. Maintenant ils sont seuls.

L’oupyr se bat avec ses interrogations qui resteront éternellement sans réponses et, après avoir longuement fixé le sol, elle ose, tentant de garder le froid et le sérieux dans ses yeux tandis que sa voix tremble. « - d’où tiens-tu cela ? » demande la putain convaincue mais toujours abasourdie.
Elle se redresse, avance vers isay, menaçante et grondante de sa peine ; prête à en découdre avec le premier qui se présenterait devant elle, ce frère qu’elle aime mais qu’elle ne supporte pas en ce moment-même pour lui avoir annoncé pareille nouvelle. Ses doigts toujours gantés se présentent au cou du garçon qu’elle aimerait serrer avant de se résigner et de lui asséner une gifle, tornade affolée.

Elle aurait aimé qu’il lui mente. Elle aurait aimé qu’il dissimule cet abandon. Elle aurait aimé ne jamais se confronter à la réalité d’une mère qui ne leur a jamais accordé la moindre importance, ni compassion à défaut d’un amour honnête.
Mais voilà : la dragonne a encore gagné. Elle s’est carapatée à l’autre bout du monde et les a laissés seuls dans l’obscurité, confrontés à leurs cauchemars certainement comme lorsqu’ils étaient enfants et que leur plus grande peur se présentait devant eux afin d’endurcir ces mioches qui n’arrêtaient pas de pleurer. Pleurer, sangloter : des sensations humaines et agréables que vassili n’arrive pas à faire sortir à ce moment même. La gorge est serrée, prête à imploser mais aucune larme sur ses joues blanches, aucun mascara dégoulinant le long de ses pommettes poudrées : rien. Seulement un vide intérieur qui lui transperce les organes, tombant comme un fléau sur ses épaules soyeuses.
Les yeux mornes se plantent sur son sang, et elle peut alors ressentir sa peine : le regard fermé, les mots lui manquant. Ils sont tous deux silencieux, plantés là, comme déjà absents. Pourtant la fureur court.

Vassi aimerait s’écraser dans les bras d’isay, fragilisée par cette annonce et, alors qu’elle se tient face à lui, remarquant la coupure sur sa joue à cause d’une des bagues argentées qu’elle lui a écrasée au visage, l’oupyr s’éloigne, attrapant sa chaise de coiffeuse et l’envoyant se briser contre l’armoire en chêne dans un bruit sourd que le cabaret a certainement entendu : elle ne peut pas crier ? alors elle fera hurler son mobilier.
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