| fight like a girl - Sam 25 Mai - 23:51 |
| I might only have one match But I can make an explosion And all those things I didn't say Wrecking balls inside my brain I will scream them loud tonight Can you hear my voice this time?
Elle s’acharne, Majken. Elle s’entraine encore plus qu’avant. Elle pousse plus loin, se pousse à bout. L’évènement l’a perturbé. Plus touchée qu’elle ne veut l’avouer. Habituée depuis plusieurs années à avoir physiquement le dessus. Habituée à mettre au tapis plutôt que se faire tabasser. Non, elle oubliera pas ces mecs masqués, l’intrusion dans son intimité. Pourtant, elle essaie de se dire que quatre ou cinq, contre elle, même pour une valkyrie, c’était mal barré. Au moins, elle est vivante. Amochée, bien en vie. Et elle continue de se demander ce qu’ils auraient fait d’elle si elle était montée dans cette bagnole. Ils l’auraient forcé à se battre pour eux ? Peu importe qui ils étaient ? Ils auraient fini par l’achever ? Et c’était clairement pas pour une rançon, il ne lui restait aucune famille. Alors elle assène un énième coup, plus violent, plus acharnée qu’à l’accoutumée. Une nouvelle rage qui bat au fond du cœur, grandissante face aux cris encourageants. Quelques visages connus dans la foule. Mais elle sait pas bien lequel des deux ils soutiennent, mais ça ne fait qu’intensifier son adrénaline et sa rage de vaincre. Les coups s’enchainent, ceux de l’adversaire aussi, elle est plus amochée que d’habitude. Plus coriace que les autres celui-là. Ou un ego remonté à bloc, refusant de se faire battre par une femme à l’allure de gamine angélique –quoique pas ce soir- valkyrie ou non. Pourtant ici, tout le monde sait ce qu’elle est. Un dernier coup, une droite, et un pied qui s’enfonce dans l’estomac. Homme à terre qui peine à se relever, avant de définitivement abandonnée. Elle a l’impression qu’elle va s’écrouler. Rejoint tant bien que mal un banc, attrape sa bouteille d’eau et laisse sa tête reposer contre le mur. Putain de mal de crâne qui revient sans cesse, en vagues, depuis quelques temps. Elle se demande si c’est ce truc, qui traine en ville. Virus ou peu importe ce que c’est. Il manquait plus que ça. Les yeux qui se rouvrent malgré la lumière agressive, et se posent sur la silhouette qui arrive vers elle. Sinead. La môme sourit légèrement. « Plus coriace que les autres, hein. » Mais elle aussi… Elle a une rage à évacuer, des fantômes à frapper. @sinead reed |
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