AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

children of burning time (jan)

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
children of burning time (jan) Empty
children of burning time (jan) - Mar 27 Aoû - 1:30


I didn't come this far
to sink so low

@Alejandro Flores

La nuit est chaude quand Celo se décide à pointer le bout de son nez dans les rues d'Arcadia. Le quartier hispanique est gagné et Adimari, qui ne conduit pas, quitte le véhicule en susurrant quelques mots en italien à son chauffeur. Deux paire de bras armés pour l'accompagner, bien que le quartier soit ami. Résultat de l'ascension encore récente, du nouveau grade et des nouvelles fonctions. De son importance au sein de la Nuova, augmentée d'un cran. Et du danger qui rôde, un peu partout dans Arcadia, surtout là où on ne l'attend pas.
C'est rapidement que les paluches vont piocher une cigarette et la coincer entre ses lèvres. Du reste, il embrase la cibiche d'une pichenette. Affublé de ses gardes du corps, ses pas le mènent tout droit au Mezcal, rafistolé au mieux après l'incendie. Celo se débarrasse du mégot d'une seconde pichenette et s'immobilise face à la devanture. Quelques secondes. Puis, pousse les portes du bar. Tout de suite, les prunelles repèrent les auras orange vif, et un sourire vient orner les lippes de Celo quand il aperçoit Flores. Commandante, qu'il déclare en guise de salutation formelle, trop formelle pour les deux vieilles connaissances qu'ils sont. Le sourire se transforme en rire et c'est une franche accolade qu'Adimari donne à Flores après s'être rapproché. Un rire qui vaut cher venant du tout frais consigliere, peu enclin à ce genre d'expression. Arès et la fureur qui le domine habituellement ne sont plus que murmures à l'heure actuelle et Celo profite, comme il se doit, de sa bien trop rare bonne humeur. Du dos de sa paume, il envoie une tape dans la poitrine de Flores. – Offre-moi un verre, dis, avant qu'on s'y mette. À l'aise et taquin tous les trente-six du mois, Celo. Il se laisse guider par les maître des lieux, prend place sur une banquette flambant neuve. Les gorilles sont laissés un peu à l'écart, juste ce qu'il faut. Les défauts d'Adimari finissent cependant par remonter à la surface, bariolant le portrait lumineux qu'il se donnait jusqu'alors. C'est l'impatience qui le gagne, si bien qu'il n'attend pas qu'ils soient servis pour rentrer dans le vif du sujet. Il se laisse aller dans le cuir du dossier, doucement, et déclare : – Tu voulais me voir, je suis là. Dis-moi. Il ne s'adresserait sûrement pas de cette manière au chef de la Calavera s'il ne le connaissait pas depuis tant d'années. Mais Alejandro Flores a gagné le respect de Marcelo il y a bien longtemps pour ne serait-ce que chercher à l'offenser, quand tous deux n'étaient que des louveteaux à peine sevrés, aux dents trop blanches et aux griffes trop émoussées. Plus encore, c'est une certaine amitié qui s'est forgée au fil du temps, et si Alejandro lui demande de venir, Celo ne sait que trop bien qu'il s'agit d'une affaire sérieuse et qu'il ne peut décemment pas décliner.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
children of burning time (jan) Empty
children of burning time (jan) - Ven 30 Aoû - 9:28





Les yeux lorgnant sur les murs pas encore terminés, la colère contre les Terribles remonte toujours quand il se retrouve au Mezcal. Ce n’est pas le lieu qui l’a vu grandir, ni celui où il sautait sur le bar en renversant les verres des sicarios quand il était gamin. Les aides de la mairie ont été si minimes qu’ils ont du y mettre de l’argent de la mafia. Ça a été difficile, il fallait le rendre propre avant de le passer dans les mains de la société en charge des travaux. Un an qu’il a été détruit et il est à peine terminé. Ça l’agace et lui fait froncer les sourcils, lui qui avait pourtant débuté une alliance avec les Terribles avant que tout n’explose. Boudreaux voulait de l’action, elle en aura quand il la trouvera et n’en fera qu’une bouchée.
Le verre de jus d’ananas rempli pour la seconde fois, les doigts tapotant sur le bar, il n’a pas beaucoup dormi. Encore une fois. Ça devient compliqué les semaines sans fermer l’oeil plus de quelques heures, poussé par Morphée plutôt que par l’envie. Dès que ses paupières se ferment, c’est la guerre qui commence, la rage qui s’illustre dans son esprit au point de le faire pleurer comme un enfant. Pourtant, il doit continuer, d’oeuvrer pour les siens, de garder ce titre haut sans jamais le laisser trainer au sol comme une vulgaire étiquette qui passe de main en main. Il est commandante, les pleurs, c’est que pour les gamins.

Jan voit arriver Celo dès que la porte est poussée. Autour de lui, ça s’agite, les sicarios se lèvent, doigts sur le métal en cas de riposte. Vos mains. C’est clair, baissez les, ce n’est pas un ennemi. Depuis sa montée en grade, il a changé, l’enfant de Delray. Plus dur, plus froid, comme si quelque chose s’amusait à éclipser le soleil. Quelque chose de divin.
Adimari se rapproche, le salue. C’est trop formel pour lui, pour eux. Alors Jan attend et quand le rire remplace l’officiel, ça le détend un peu. Rien qu'un peu.Celo… C’est murmuré sans en faire plus avant de se retourner vers le barman pour commander un whisky… Non, pas un whisky, surtout par un whisky. Ça lui mettrait le coeur à l’envers de sentir cet odeur sur l'italien. Un bourbon et un autre verre de jus, ce sera parfait.
Assis, les mains refermées, le commandante attend, réaction bien différente de ce qu’on lui a connu. Oui, le soleil a changé, s’assombrit de jour en jour pour laisser place aux tourments. Il n'aime pas mais ne peut rien à faire. C'est ça ou s'laisser bouffer. Deux sujets Celo, un officiel, un officieux.   Il prend une pause, voit les verres arriver et boit une gorgée du sien. Ça l’agace d’être aussi froid, aussi fermé mais il va lui falloir du temps. Pour empêcher Ah Puch de le contrôler, c’est la seule solution qu’il a déniché, devenir aussi froid qu’un bloc de glace qu’on n’arriverait même pas à piler. Vu ton nouveau… statut, félicitations en passant.  Un petit sourire arrive quand même à se glisser entre les mots. Alejandro Flores réapparait lentement. On doit parler de la suite de… la connexion entre nos deux familles. Connexion. On dirait qu’il parle de câbles électriques. Dénudés, prêts à envoyer des décharge, à tuer s’il le fallait. Et j’ai besoin de savoir ce qui s’est passé au Ciao Roma. Les doigts se détendent un peu, se posent sur le sofa alors que le dos se recule quelque peu. J’ai besoin de savoir comment Esposito est mort Celo.Finalement, c’était ça qui le paniquait. De mettre une fin sur cet homme qui l’a aidé, soutenu. Qui l’a presque sauvé quand on il y pense. Augustin est mort. Il pensait qu'ils finiraient l'année ensembles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
children of burning time (jan) Empty
children of burning time (jan) - Mar 17 Sep - 0:23


I didn't come this far
to sink so low

@Alejandro Flores

L'hispanique au visage cadenassé, il est vrai que Celo l'a connu sous des jours plus accueillants. Il ne s'en tracasse toutefois pas, Adimari, bien qu'Arès s'immisce sur ses traits et lui fasse légèrement crisper la mâchoire. Rien qu'un tic passager, discret. Y'a de quoi en rire, presque, tant leurs tronches ne sont en rien représentatives des liens qui les unissent tous les deux. Celo se résout cependant à rapidement briser la glace, et quand son postérieur vient épouser le sofa qu'on lui indique, il plante ses opales bleu sombre dans celles, toutes noires, de Flores. Celui-ci prend finalement la parole, puis les verres leur sont servis. Deux sujets Celo, un officiel, un officieux. Celo s'humecte les lèvres avec son bourbon, le savoure en l'espace d'un battement de cils, puis repose le verre avec toute la délicatesse que sa grosse patte lui permet – c'est-à-dire, pas des masses. Le commandante enchaîne sans trop attendre, et le torse de Celo se gonfle de fierté tandis que ses lèvres, comme un reflet à celles de son ami, se plissent en un demi-sourire. Il hoche la tête en guise de remerciement, Celo. Les galons sur ses épaules sont encore tout frais, mais sa prise de poids au sein de la Nuova est une pure jouissance. Il ne se lasse pas de sa nouvelle autorité et encore moins d'en faire usage. Le reste des propos se fait d'emblée plus sérieux. On doit parler de la suite de... la connexion entre nos deux familles. Et j’ai besoin de savoir ce qui s’est passé au Ciao Roma. Celo ne sait que trop bien quel nom va sortir d'entre les lèvres de Flores, et il ne se trompe absolument pas. J’ai besoin de savoir comment Esposito est mort Celo. L'italien, qui n'a jusqu'alors pas lâché son interlocuteur du regard, baisse les yeux sur son verre de bourbon et en aspire une belle rasade. – Ouais, lâche-t-il en passant ses doigts dans la barbe de plusieurs semaines qui orne son visage. – Alcide est revenu, comme tu dois le savoir. Les liens entre nos familles ont toujours été forts, et y'a aucune raison pour que ça change. Il marque une pause, Celo. Volontaire. Le temps que le message s'imprime bien dans le crâne du commandante. Puis, c'est un profond soupir qu'il pousse devant Flores avant de se lancer. – Augustin, commence-t-il, ... ils nous l'ont bien salopé. De l'index droit, il vient tracer un trait horizontal sur sa propre gorge et c'est la langue de cœur qui vient prendre le relai. La testa tagliata. Il secoue la sienne, de tête, puis ne peut s'empêcher d'ajouter, sa main s'élevant dans les airs en même temps que ses propos explosaient hors de son bec en véritables grenades. Questi stronzi lo trattavano come una merda ! Il s'échauffe, Celo, trahissant une colère toute ritale pas totalement digérée encore. La digérerait-il seulement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
children of burning time (jan) Empty
children of burning time (jan) - Sam 28 Sep - 11:55





Bellandi revenu, Bellandi aux commandes. Jan ne savait pas trop comment le prendre, n’a jamais réellement été en connexion avec l’ancien Don. Oh, ils se connaissaient, de réputation et à travers Joaquin. Mais ça n’avait jamais dépassé les conventions sociales que leur mafia leur intimait. Jan n’était qu’un second à cette époque, que le petit chien du commandante Costilla, comme beaucoup aimait le surnommer. Mais maintenant que les rôles avaient changé, que Bellandi était revenu et que les jeux de mafias reprenaient, tout allait devoir être corrigé. Plus de chien sauvage, plus d’enfant de Delray, rien qu’un homme à la stature similaire du Don. Oui, les liens allaient être plus forts mais tout dépendra de la poigne la plus forte.

En entendant les mots de Celo, il ne pu s’empêcher de trembler légèrement de la lèvre inférieure qui se releva finalement sous la colère. Le prénom italien articulé, le reste qui suivit, le geste d’Adimari, tout le faisait imploser. Il ne montra pourtant rien, tentant d’endiguer le monstre qui crachait à l’intèrieur et voulait tuer. Et quand l’italien arriva, les souvenirs de quelques leçons prises pour mieux discuter avec ses pairs lui suffirent à comprendre ce que le consigliere balançait avec véhémence. S’en était trop pour lui.
- Un jour, nous ferons comprendre à ces russes qui commandent ici.
Le menton relevé, le jus de fruit attrapé pour en boire une gorgée, la fureur se lisait petit à petit dans les traits du commandante.
- Quand tout ça sera fini, la Calavera pourra vous accompagner avec plaisir dans votre vengeance.
Le petit sourire était légèrement cynique, on aurait dit deux hommes d’affaires qui discutaient d’un nouveau projet. Comme une offre de collaboration entre deux entreprises, Jan ne pouvait valider à 100% avant d’en parler avec ses seconds mais dans tous les cas, lui viendrait, lui découperait du russe comme ils ont osé le faire à Augustin Esposito
- Mais, et je suis le premier surpris à proposer ça, pour le moment nous avons un autre soucis. Un pequeño hijo de puta qui se fait appeler Chaos si tu vois de qui je parle. Je pense que nous devrions essayer de discuter tous ensembles comme des adultes responsables. L’un des vôtres a été sacrifié je crois, la chica qu’on a retrouvé sur le parvis de la mairie. Mes condoléances en passant.
C'est dit vite fait, ils n'avaient pas le temps pour ça. Lui perdait des hommes tous les jours, Celo aussi, ce n'était pas une nouveauté.
- La Bratva et la clique des lutins, je ne les aime pas mais… Je connais le chaos et je crois qu’on est tous dans la même mierda. Si on veut continuer à se tirer dans les pattes, faudrait d’abord qu’on survive à ce petit con, tu ne crois pas ?
Est ce que Flores fait preuve d’intelligence et de pragmatisme en proposant une alliance entre toutes les mafias ? À la surprise générale, oui.

Revenir en haut Aller en bas
children of burning time (jan) -

Revenir en haut Aller en bas

children of burning time (jan)

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Time to go back in time ft. Ayo
» I am a burning heart
» you can see my heart burning in the distance (jules)
» Hit me baby one more time [PV Yasmin]
» Time to speak ☾☾☾ Tim

Sauter vers: