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speak the name of the dead, you'll make them live again

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speak the name of the dead, you'll make them live again - Sam 31 Aoû - 20:01


SPEAK THE NAME OF THE DEAD
YOU'LL MAKE THEM LIVE AGAIN

lyra & eliot


A elle aussi, c’était sa rentrée. C’est pas que les étudiants ou les lycéens. Les profs et assistants en tout genre aussi ont leur premier jour. T ça faisait un petit moment qu’elle n’avait pas remis les pieds à l’université. Sa grossesse mais aussi les différents évènements de la Camorra l’avaient tenu à l’écart des lieux. Elle avait morflé au cours des derniers mois. Elle avait subi et elle avait dû se relever. Pas le choix, qu’elle se disait. Elle avait désormais sa fille. Elle n’avait pas le droit à l’erreur ou –surtout- de se laisser aller.
Fini ses cours avec le professeur qu’elle suivait depuis quasiment deux ans. Il s’était envolé pour New York, pour y donner quelques cours, sans doute s’y installer aussi. Cette année, elle a été personnellement demandée. Par Eliot Basaïa. Un nom qui ne lui était aucunement inconnu. Elle le connaissait, professionnellement parlant. Elle avait assisté à plusieurs de ses conférences, échangés quelques mots. Et surtout, il était connu. Du moins dans leur milieu. Ce milieu un peu fermé, qui ne renfermait qu’adeptes et passionnés…. D’antiquités, d’histoire, et sans doute un peu de poussière… Il était une référence en matière d’égyptologie, et elle n’avait pu qu’accepter la proposition de l’administration universitaire.

La jeune jordanienne avait sans aucun doute sous-estimé le bien que ça lui ferait de se retrouver là, face aux étudiants, à côté du tableau, accompagné d’un spécialiste. Elle aime la curiosité, les questions, se replonger dans ce qu’elle a toujours aimé. Elle apprécie cette façon ferme mais bienveillante dont Eliot les dirige. Ça doit pas être simple, qu’elle s’est dit plus d’une fois au cours de ces deux heures.
Et lorsqu’une fois encore, il s’est pris le bureau, faisant tomber son paquet de feuilles, elle a pris les devants. Elle l’a laissé en retrait, derrière le bureau pendant qu’elle se chargeait de ramasser les feuilles et les distribuer elle-même. Pendant un petit instant, elle a pris les reines. Pas dans le but de l’humilier, mais de l’aider. Qu’il se calme, qu’il souffle… Elle ne pouvait qu’imaginer ce que ça devait être que d’avoir un de ses sens mis à mal, voire quasi inexistant. Alors elle avait pris les choses en main. Quinze ou trente minutes, avant de lui relaisser progressivement e devant de l’estrade.
Mais des fois, elle ne pouvait que se demander comment elle s’en sortirait si elle était à sa place. Sa réaction ? Son adaptation ? ne plus être capable de voir Andrea ? Il se dit que les autres sens se développent, mais se verrait-elle y renoncer ? Et lorsque le cours prend fin, Lyra n’a toujours pas de réponse.

Le dernier élève sorti, elle pose le reste des polycopiés sur le bureau et se tourne vers son collègue. « ça c'était de la rentrée. vous allez bien ? » elle soupire doucement en se massant la nuque. « C’est pire ? » qu’elle demande en parlant de sa vue. Elle avait entendu des rumeurs. Ça parlait à l’administration, et un peu partout. Mais elle avait toujours préféré s’assurer des choses par elle-même plutôt que des ’on dit’. « Je peux faire quelque chose ? » sans doute pas grand-chose… S’occuper de préparer une chose ou deux. Quoique ce soit.




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speak the name of the dead, you'll make them live again - Jeu 10 Oct - 10:14


Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l'un, et l'autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux


Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime,
celui qui cherche et tous les autres ensembles


Il le sait, que le stress chez lui, ce n’est jamais une bonne chose. Que même s’il sait gérer, qu’il se sait talentueux et capable de grandes choses, un petit caillou dans le rouage et tout s’effondre. Son médecin lui a dit, qu’il allait devoir être patient, reprendre des habitudes trop longtemps oubliés. Petit pas par petit pas Eliot, vous y arriverez. L’archéologue l’a regardé, a sourit et a répondu qu’il était plutôt amateur de grandes enjambées. Y’a qu’a son médecin, qu’Eliot accepte réellement de dire que ça ne lui convient pas. Que même s’il s’en amuse, que ça fait des années qu’il vit déjà avec la vue basse, ce changement l’a plus brisé qu’il ne l’avoue. Un jour, il se réveillera, ne verra plus rien et cette fois-ci, ça ne reviendra pas. Il le sait, le sent au fond de lui. N’est-il pas un cyclope ? Ce p’tit con d’Ulysse ne s’est-il pas amusé un jour à percer l’oeil d’un célèbre géant comme lui ? Okey, ce n’est pas la même histoire mais quand même. Ça peut arriver. Il a déjà tant perdu, un peu plus, ça ne serait pas surprenant.
Ce premier cours, il l’attendait autant qu’il le craignait. Tout s’est bien passé, il a su galvaniser sa classe comme lors de ses conférences, s’est senti à l’aise dès les premières minutes. Mlle Al Khayzuran avait accepté de l’accompagner pour cette année après qu’il est légèrement fait pression sur l’administration. Lyra était parfaite pour le rôle, compréhensive, professionnelle, et surtout, elle n’avait pas ce regard trop curieux, qui rendait Eliot sacrémement mal à l’aise. Les rumeurs sur sa vue allaient bon train et depuis un an, celle racontant qu’il avait totalement perdu sa vision  se répandait comme une trainée de poudre en pleine guerre de Secession. Il n’y avait pas répondu, ne voulait pas parler à tout ce qui osaient pipeletter sur lui sans oser venir directement lui demander. Lyran si elle avait quelque chose à lui dire, lui dirait en face, sans malaise ni curiosité malsaine et c’était ce qu’il avait apprécié chez la jeune chercheuse (plus que ses méthodes de pirates en tout cas.)
Oui tout se passait bien jusqu’à qu’il se cogne une première fois au bureau puis ne trouve pas son feutre pour le tableau. Et quand sa jambe buta dans le bureau, bureau qu’il n’avait pas vu, que le tas de feuilles vola et qu’il sentit l’agacement monter crescendo, Eliot su que ce cours ne se passerait plus comme il avait commencer. Que le professeur avait juste hâte qu’il se termine, comme tout ce qu’il entreprenait et ratait ces derniers mois.

Les mains occupées à ranger lentement ses feuilles, les fesses contre ce satané bureau, il releva la tête quand Lyra prit la parole. Une sacré rentrée oui, qui restera dans la tête de ses étudiants, en bien ou en mal. Les prunelles noisettes, plus claires que la normale ne la lâchèrent pas. L’oeil gauche pouvait rendre nerveux, fixant sans jamais cligner. Quant à l’oeil droit, il était plus lent mais gardait tout de même un comportement humain.
- Ma fille voulait que je vienne avec un oeilleton de pirate… J’aurais du l’écouter !
Il rigolera légèrement, baissant la tête tout en reposant ses copies, les doigts vérifiant la surface avant.
- Mon oeil droit a flanché y’a un peu moins d’un an. C’est pour ça que j’avais besoin d’un assistant, je…
La tête se releva, mais les prunelles, elles, restèrent statiques, impénétrables.
- Mon chirurgien dit que je serais aveugle d’ici un an grand maximum.  
Il n’en avait pas honte, ça foutait simplement sa carrière d’archéologue en l’air. Mais pas son rôle de père. Il pouvait perdre la vue, ça ne l’empêcherait pas de récuperer la garde de Bonnie, et il était certain qu’adopter un chien guide plairait à la gamine.
- Ça me rendra encore plus charmant, personne ne résiste aux aveugles !
Le rire fut sincère, cristallan.
- M’enfin… Vous en faites déjà beaucoup Lyra, ne vous inquiétez pas. ne vous crevez pas à la tâche.
Le mot utilisé fit réagir le cyclope, l’électricité chatouillant son échine et le bout de ses doigts. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il avait dans le corps mais petit à petit, le monstre avait su faire sa place. Qu’importe le pourquoi ou le comment, il ne faisait qu’un avec Eliot, le protégeait autant qu’il l’agaçait quand la nuit, aucun des deux ne trouvaient le sommeil.



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speak the name of the dead, you'll make them live again - Dim 13 Oct - 15:09


SPEAK THE NAME OF THE DEAD
YOU'LL MAKE THEM LIVE AGAIN

lyra & eliot


Ce premier cours ne s’était sans doute pas passé exactement comme il l’espérait. Pas aussi… simplement. Quelques accroches que chaque étudiant avait remarqué. Mais s’ils avaient un peu de matière grise et de maturité –et s’ils en étaient là, elle espérait sincèrement que ça soit le cas- ils n’en auraient que faire. Au mieux, ils en rigoleraient un peu, ne prenant pas la chose trop sérieusement ou de manière trop dramatique. Ils feraient comme si n’importe quel prof s’était un peu pris les pieds dans les marches et oublieraient au bout de quelques séances. Ils prendraient Eliot comme il est. Comme un autre prof pourrait être blond, ou petit. Ça faisait partie de lui, mais elle n’aimerait pas qu’il soit traité différemment par ses étudiants.

Les étudiants partis, la jeune femme le regarde ranger les copies. Il semble si serein. « Ma fille voulait que je vienne avec un oeilleton de pirate… J’aurais du l’écouter ! » elle sourit tendrement, lyra, imaginant sans mal la scène. Tout comme elle imaginerait bien eliot sérieusement hésiter quant à cette possibilité. « Mon oeil droit a flanché y’a un peu moins d’un an. C’est pour ça que j’avais besoin d’un assistant, je… » elle acquiesce d’un léger signe de tête, jusque là, c’était plus ou moins ce qu’elle avait entendu. Un peu amplifié ou déformé, mais elle en avait compris le principal. Elle avait juste un peu moins compris pourquoi il l’avait voulu elle. Si elle avait eu quelques doutes au début, elle était désormais ravie d’avoir accepté. « Mon chirurgien dit que je serais aveugle d’ici un an grand maximum.   » son sourire s’efface malgré elle « je suis désolée » et elle était sincère. Elle ne s’imaginait pas passer par quelque chose de similaire. Naitre avec la vue, et la perdre au bout de quelques années. C’était sans doute moins difficile d’être dans cette condition dès la naissance ? Ne pas savoir ce qu’on loupe, ne pas avoir connu les couleurs et toutes ces choses qui émerveillent l’œil. Un paysage, une cascade, un coucher de soleil, un mélange de couleurs, un sourire… « il n’y a vraiment rien à faire ? » si elle était calée sur pas mal de domaines, la médecine et plus encore le chirurgie de l’œil n’était certainement pas l’un d’entre eux. « Ça me rendra encore plus charmant, personne ne résiste aux aveugles ! » cette fois, lyra éclate de rire. D’un rire franc, joyeux et sincèrement amusé. « vous n’avez aucun souci à vous faire pour ça » sourire malicieux sur le coin des lèvres alors qu’elle secoue doucement la tête. elle ne savait pas vraiment si les aveugles étaient charmants ou irrésistibles, elle n’en connaissait pas d’autres à y réfléchir. Mais en ce qui le concernait, aveugle ou non, ça ne changeait rien à son charme évident. « M’enfin… Vous en faites déjà beaucoup Lyra, ne vous inquiétez pas. ne vous crevez pas à la tâche. » ses fossettes se creusent et encore une fois, elle secoue doucement la tête en signe de négation. « Je suis là pour ça, pour vous aider. Alors faudrait me laisser faire. » mais en attendant, elle ne pouvait détourner ses yeux de cette aura qui continuait d’émaner autour d’eliot. Elle était claire et nette, d’un pourpre sans appel qui ne laissait aucune place au doute. Grec. Monstre ou héro, là était toute la question. Plus par curiosité qu’autre chose en ce qui la concernait. Mais état-il capable de la voir elle ? « Hésitez pas, et je le pense. Si je demande, c’est que ça ne me gêne pas. et j’suis du genre tenace » qu’elle ajoute avec un sourire à son attention. Puis la jordanienne avait toujours été du genre à être active. Bien qu’elle appréciait de plus en plus les moments où elle restait juste allongée dans le canapé ou sur son lit, à admirer sa fille, à ses côtés. « elle a quel âge, votre fille ? » qu’elle demande subitement en pensant à Andrea. Elle s’approche, et se pose à son tour contre le bureau, la tête tournée vers Eliot.


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speak the name of the dead, you'll make them live again - Mer 16 Oct - 10:13


Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l'un, et l'autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux


Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime,
celui qui cherche et tous les autres ensembles


Oui, il savait qu’il pouvait compter sur elle, l’avait engagé pour cette raison aussi, pour toutes ces rumeurs qui tournaient autour d’elle et de sa famille qu’elle chérissait plus que tout. Cette information avait prouvé à Eliot qu’il pouvait faire confiance à Lyra, qu’elle serait là pour lui venir en aide sans jamais l’abandonner ou le juger. Eliot comprenait les gens, avait cette faculté à pouvoir les lire sans rarement se tromper. Une certaine empathie qui pourtant, lui avait fait défaut avec son ex. L’amour l’avait rendu aveugle (au sens figuré cette fois-ci), et jamais il n’avait cru Mirah capable de telles actions envers lui. Elle n’était pas apte à garder Bonnie et pourtant… Pourtant c’était elle qui l’éduquait, elle qui la voyait grandir quand l’alcool ne la rendait pas groggy. Elle qui lui proposait tous les matins des vêtements pour opter pour ceux qu’elle préférait, elle qui... Il fronça un peu les sourcils pour arrêter de penser à tout ça. S’imaginer Bonnie avec sa mère ne lui faisait jamais du bien, la peur grondant dans les entrailles de savoir sa fille sans protection quand sa mère était sous vodka.
Les yeux se relevèrent, discernant la silhouette fine mais musclée de la jordanienne. C’était impossible qu’elle garde une telle carrure en faisant juste du jogging, ce que lui avait fait durant des années. Les fouilles archéologiques le musclaient assez pour ne pas ajouter de sport. Mais maintenant, courir était devenu quelque peu dangereux et les fouilles avaient été remplacé par des salles de cours et une estrade. Et même si prendre un peu de ventre ne le dérangeait pas, Eliot était bien conscient qu’il devait entretenir son corps pour éviter les soucis de dos que la carrière de professeur lui donneraient en cadeau. Il préférait la bibliothèque à la salle de sport mais son physiothérapeute avait été clair : vous perdez déjà la vue, évitez de perdre le reste Monsieur Bassaïa. Ça l’avait amusé, une telle facilité à poser les mots là où habituellement, les gens n’osaient même pas les articuler.
- Et non, rien à faire à part me trouver une grosse paire de lunette pour éviter de rendre mal à l’aise avec ceci.
Ceci, ce sont ses prunelles  pointées du doigt,  statiques, presque vide d’émotions alors qu’à l’intèrieur de lui, c’était l’explosion.  Abandonnant le bureau où il était assis, la main droite toujours sur le bord pour suivre la ligne du bois et ne pas se casser la gueule une énième fois, son sac au sol fut attrapé, les copies, rangées lentement à l’intérieur.
- Bonnie ? Elle a 10ans maintenant, elle…
La tête se tourna à nouveau vers Lyra, un sourire trop rayonnant qu’il tentait de diminuer. Mais sa fille, c’était sa lumière, sa seule raison d’être ici, de se battre et de continuer.
- Elle vous plairait, elle a du caractère et elle veut travailler en Histoire aussi. Vu qu’elle adore les costumes, je ne sais pas ce que ça donnera !
Les doigts effleurant le cuir de la pochette se rapprochèrent un peu trop de la boucle de métal. La petite décharge électrique le secoua et le fit reculer d’un bon.
-Putain…! Désolé, je… Bordel…L’électricité statique d’ici est violente ! Euh…  et vous ? Andrea c’est bien ça ?
Oui changer de sujet, oublier l’électricité incontrôlable qui lui avait piqué le bout des doigts.


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speak the name of the dead, you'll make them live again - Dim 20 Oct - 0:36


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lyra & eliot


« Et non, rien à faire à part me trouver une grosse paire de lunette pour éviter de rendre mal à l’aise avec ceci. » moue compatissante, et sincèrement désolée, alors qu’elle fixe un peu plus ces prunelles qu’il pointe du doigt. Plus statiques que la normale c’était normal. Moins vivantes que lui ne semblait l’être. L’empathie de la jeune femme fait des siennes, et un instant, elle se sent vraiment touchée –presque triste- pour l’homme face à elle. Pas de la pitié, juste une injustice criante que ça arrive à quelqu’un qui semblait être profondément bon. Mais visiblement, la vie se foutait de qui elle touchait avec ses différentes merdes, et ça, Lyra l’avait plus qu’appris au fil des mois.
Elle le suit du regard, attentive à chacun de ses mouvements, au moindre dérapage. Elle ne sait pas comment elle-même se sentirait dans sa situation… Ou même à quel point elle doit l’aider sans qu’il ne trouve ça étouffant. Mais Eliot la sort de ses pensées, quelque chose de plus frais, de plus joyeux. «  Bonnie ? Elle a 10ans maintenant, elle… » La jeune mère sourit, un peu plus lorsqu’il se tourne vers elle. On lit tout l’amour qu’il porte à sa fille sur ses traits. En un dixième de seconde, Eliot a retrouvé ce sourire qui a aussi fait l’autre facette de sa réputation. « Elle vous plairait, elle a du caractère et elle veut travailler en Histoire aussi. Vu qu’elle adore les costumes, je ne sais pas ce que ça donnera !  » La jeune Al Khayzuran rit franchement, amusée et sans doute un peu touchée. « J’en doute pas. Si vous voulez, vous pourrez passer un jour… j’ai pas mal de bouquins… enfin ça dépend à quoi ça l’intéresse et elle est peut-être un peu jeune, mais j’ai vraiment une sacrée collection » certains plus rares que d’autres. Certains sur de l’histoire pure et dure, certains sur la mythologie. Des faits moins avérés pour certains, mais qu’elle, sait être vraie. Ça relate son histoire, leur histoire. Des bouquins, des textes, qui sont passés de famille en famille… en Egypte, en Grèce, en Jordanie… elle sait que leurs places seraient dans un musée, mais elle en prend soin, et surtout, c’est son héritage. « ça pourrait lui plaire. A vous aussi »  si elle lui dit d’abord ça pour son côté archéologue et historien passionné, c’est  aussi glissé à cause de cette aura qu’elle détecte, cette créature qu’elle y aperçoit. Il n’est pas une récurrence divine. Mais il n’est pas humain non plus. Cyclope. Le destin a une drôle de manière de se payer leur tête, c’était certain. Seulement elle ne sait pas ce qu’il en sait, ce qu’il en pense ou la façon dont il vit les choses… si ça se trouve, ça lui est juste tombé dessus, comme ça.. sans savoir que ce monde existait dans le sien. Elle soupire doucement discrètement- avant de reporter son attention sur Eliot, sourcils froncés. « Putain…! Désolé, je… Bordel…L’électricité statique d’ici est violente ! Euh…  et vous ? Andrea c’est bien ça ?  » « ça vous arrive souvent ? » qu’elle demande de tac au tac avant de soupirer une deuxième fois, le visage qui s’adoucit à l’évocation du nom de sa merveille. « Andrea… Elle a quatre mois. Elle semble curieuse de tout… et  » elle se stoppe, les fossettes qui se creusent sourire adorable sur les lippes. Ça se passe de mots. Elle aime sa fille plus que out, plus qu’elle ne s’en serait cru possible. « Mais aucune idée de ce qu’elle aimera… l’histoire j’espère » qu’elle avoue en rigolant. Ouais, ça l’emmerderait peut-être un peu de se retrouver avec une môme avocate. Plutôt barbant… Mais elle a comme un doute… entre son père –bien qu’absent- et elle, Andrea aurait sans doute quelques prédispositions pour l’art, l’histoire, les bouquins… quelque chose de créatif sans doute. Elle aura sans doute la tête dans les étoiles, à la manière de sa mère ou celle de son père, elle verrait bien en temps et en heure… « je vous la présenterait un jour. Je passerai avec elle ! »



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