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Don't look so surprised.

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Don't look so surprised. - Dim 22 Sep - 21:05

Don't look so surprised.

Back before the racks. Before the swag. I wish I could feel like I’m fading the black. Wish I could feel like I’m still on the track. ‘The fuck every morning just feels like a trap ? Back, before the threats and the tats, before the fame. Back when hate was not in the ride. ‘Fore they fantasized about me ending my life


Soleil au zénith pour une agréable journée de fin d'été. Le retour à la réalité d'Arcadia est violent, incomparable avec l'accalmie napolitaine. L'hécatombe est évidente, les anciens amis et soutiens réduits à peau de chagrin. La mort a fauché des proches, l'exil s'est imposé à d'autres. Si l'organisation italienne ne semble en souffrir, de nouvelles têtes remplaçants inexorablement les anciennes, le sous-boss ne peut quant à lui pas nier sa tristesse et son désir de vengeance. Œil pour œil, dent pour dent, n'aura jamais trouvé si fervent supporter. L'heure de la vendetta viendra.

Véhicule abandonné sur le premier stationnement disponible à une bonne centaine de mètres du lieu souhaité, le trentenaire parcourt la distance à grandes enjambées. Les passants, pour la plupart les bras chargés par le fruit d'un shopping intensif, ne lui permettent d'apercevoir les êtres désirés qu'au dernier moment. Tranquillement installées à la terrasse d'une pizzeria familiale coincée entre deux magasins de vêtements, mère divine et enfant mortelle scrutent son approche en sirotant des boissons fraîches. « Ci scusiamo per il ritardo. » Les deux têtes blondes subissent la même piquante embrassade, la fillette rigolant même au contact de la barbe sur sa joue juvénile. Les nombreux sacs entourant les chaises, véritable récif corallien, forcent Silas à trouver place rapidement en face du binôme. « Je n'ose pas demander combien de trucs vous avez acheté. » La gamine farfouille alors dans un cabas pour en sortir un large chapeau qu'elle s'enfonce sur le crâne. Tout sourire, elle désigne tour à tour son couvre-chef puis celui de Camille, identique. « Quand je serai grande, je serai comme Bianca Balti. Comme ça, j'aurai toute une maison avec des habits. »

Sourcils froncés, surpris par les propos de sa descendance. « Per l'amor di Dio.. Comment tu connais ça toi ? » Œillade de Milla en direction de sa chaperonne. L'homme soupire tandis qu'un serveur s'approche pour distribuer les menus à la tablée. Les odeurs de cuisson en provenance de l'intérieur obligent le mafioso à en consulter un avec grande hâte. « Comment s'est passée votre matinée ? » Question anodine afin de s'ouvrir la voie.


CODAGE PAR AMATIS
@Camille Archambault
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Don't look so surprised. - Sam 28 Sep - 17:38



DON'T LOOK SO SURPRISED

@silas salvatore@camille archambault

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A Little Italy, les rues et leurs façades ne sont plus ce qu’elles étaient. Ternes, souillées par le sang des habitants injustement versé, elles souffrent encore du traumatisme survenu au début du printemps et des attaques à répétition de la Bratva. Les volets des maisons ne sont plus clos comme autrefois et les commerçants du quartier ont rouvert leurs boutiques, mais les sourires restent timides et les regards méfiants, d’autant plus à l’égard des étrangers.
Camille, qui a toujours vécu là, ne subit ni leurs craintes ni leurs soupçons mais en est spectatrice. Pour tous, son visage est familier et par les relations qu’elle entretient, il est même devenu important. A fréquenter le Don de la pègre locale et ses hommes de main les plus influents, elle n’est plus seulement la petite infirmière aimable qu’on voit passer tous les jours et qu’on oublie le lendemain. Désormais on lui tient les portes et on l’appelle Madame, et quand elle traverse les Arcades, elle a droit au bonjour de tous les résidents.

C’est peut-être l’endroit le plus sûr du quartier et le moins affecté par les tensions. Éloigné des frontières et surveillé en permanence, il vit différemment, comme ancré depuis sa construction dans l’Italie profonde. Un peu comme si rien ne pouvait l’atteindre, alors qu’à quelques centaines de mètres seulement, le Piada Bar - entre autres - a subi un carnage.

Eux n’ont pas arrêté de vivre non plus, et aujourd’hui, c’est la destination qu’ils ont choisie pour une virée familiale. En terrasse d’une petite pizzeria sans prétention, la mère divine attend son fils accompagnée de sa progéniture, elle aussi sur ses gardes en dépit des sourires et de la bonne humeur adressées à l’enfant.
Il faut dire que leur matinée n’a pas été de tout repos ; l’instinct de la déesse est décuplé en présence d’êtres chers et chaperonner Milla est un exercice épuisant. Les circonstances ajoutent un risque que l’Océanide ne peut bien sûr ignorer. Observatrice et attentive à tout détail depuis le début de leur sortie, elle masque à présent sa fatigue derrière un sourire éclairé.

« On vient à peine de s’installer ». La nymphe balaie les excuses du sous-boss d’un revers de la main. Tandis qu’il assied en face d’elles, elle glisse un bras protecteur sur les épaules de la gamine et s’amuse de la discussion.
Elle n’avait pas beaucoup à faire pour occuper sa fille. Elles s’étaient découvert une passion commune pour la mode et passer des heures dans les magasins était leur loisir favori. Maintenant que l’argent n’était plus un problème, Camille devait bien reconnaître qu’elle y prenait grand plaisir.  

« Bien. Même si je crois qu’il va falloir faire agrandir tes placards ». Tandis que les menus s’ouvrent les uns après les autres, l’infirmière englobe tous les paquets du regard. « On a même trouvé des costumes assortis pour Halloween ! Tu veux voir ? » Excitée, la gamine interrompt sa tutrice et renverse la moitié de sa boisson sur table. Imperturbable, elle remet son chapeau dans un sac en papier et continue de fureter dans un autre.

Sermonnée gentiment par Camille, elle est priée de retrouver sa place mais n’écoute pas un mot. Soupir affectueux à l’attention du père, l’océanide darde sur lui un regard espiègle. « J’espère que la tienne a été moins fatigante que la mienne. J’ai hâte qu’elle s’endorme, parfois ».

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