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The way of vikings

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The way of vikings - Mar 1 Oct - 9:56

The way of vikings

If it touch you, touch it back. If it hurt you, hurt it back. If it kill you, kill it back


Je vérifiai une dernière fois le sac de sport que j'avais préparé pour l'occasion. Pistolet PAMAS G1 9mm ainsi que plusieurs chargeurs prêts à l'emploi, check. Hachette canadienne (idéale pour le lancer), check. Couteau de chasse, check. Bandes pour les mains et les bras, check. Cibles en papier, check. Il me manquait plus que mon fusil d'assaut pour compléter le tout, mais j'avais pas encore de licence pour ça. Tant pis. Bouteilles d'eau et quelques trucs à grignoter au cas où, check. Nickel, tout était prêt.

Je me mis en route pour mon rendez-vous sans plus attendre. J'enfourchai ma bécane et démarrai aussitôt le moteur pour mettre cap sur les bois. Cette petite avait besoin d'un coup de main. Et j'allais pas la laisser tomber.

En chemin, je me remémorai les circonstances de notre rencontre. J'ignorai pourquoi cette gamine avait décidé d'aller se fritter avec ces individus, mais quoi qu'il en fut, c'était une mauvaise idée. D'y aller seule j'entends. Forcément qu'elle avait fini par se faire tabasser. Peut-être pire si j'étais pas intervenu. Ouais c'était clairement pas mes affaires. Ouais les femmes fortes et indépendantes tout ça qui n'avaient pas besoin de l'aide d'un homme. Conneries ! Si quelqu'un se faisait tabasser à un contre trois, j'allais pas rester les bras croisés. Surtout quand lesdits agresseurs étaient trois connards qui ne respectaient en rien la loi et l'ordre. J'les avais déjà vu traîner dans Ashmill, à faire chier les passants au nom de je ne sais quelle autorité. Alors quand je les avais pris sur le fait, je n'avais pas perdu une seconde. J'avais chargé. Une ruée implacable qui avait percuté le premier d'entre eux, le faisant voler sur quelques mètres. Ses deux potes m'avaient regardé, hébétés, avant de reprendre leurs esprits et de m'attaquer. L'un d'entre eux, celui à droite, dégaina un cran d'arrêt, tandis que l'autre, à gauche, attrapai une planche de bois qui traînait par là. Face à cela, ils n'avaient eu le droit qu'à un rugissement bestial de ma part et un sourire carnassier. Je ne leur avais même pas laissé le loisir de l'initiative, lançant un premier assaut feinté vers l'homme de gauche pour me rabattre en plein mouvement vers celui à droite et lui décrocher un direct en pleine poire. Son collègue réagit et abattit sa planche sur moi. Je parai le coup prévisible de mon bras, brisant le bois à l'impact. La douleur irradia dans tout mon corps mais l'adrénaline et la dopamine procurées par l'effervescence du combat me firent l'ignorer. J'envoyai une série de coups sur l'autre, alternant entre crochets, uppercuts et directs, ne laissant aucune seconde de répit à cet enfoiré. Je finis par plaquer sa tête contre un mur et le laissai tomber par terre, inconscient. Celui que j'avais envoyé dans les airs voulu se relever pour prendre part à la bataille. Je l'accueillis d'un grand coup de pied en pleine tête et le renvoyai dans les choux. Le dernier voulut faire preuve de courage mais, voyant mes poings couverts du sang de ses potes, il hésita et voulut s'enfuir. Je le poursuivis et lui fis subir le même sort que son camarade, lui écrasant le visage à trois reprises sur le mur et y laissant une marque rouge bien visible.

Après ça, on avait pu discuté avec la gamine. Une réincarnation égyptienne au vu de son aura (que je n'avais même pas remarqué au début en plus). Elle m'avait expliqué qu'elle luttait contre le chaos. Ce à quoi j'avais répondu, avec sarcasme.

Et tu t'en sors à merveille à ce que je vois.

Quelques explications de déboires plus tard, je lui proposai un marché. Nos idéaux étaient les mêmes. Nous poursuivions un objectif similaire. Alors autant s'entraider. J'allai la former, lui enseigner à se battre, à se défendre. En échange de quoi, je ne savais pas encore. Peut-être pourrait-elle m'aider à retrouver Mjöllnir. Ou bien nous allierons-nous pour contrer la corruption rampante de cette ville... Autant garder plusieurs options en réserve.

J'arrivai sur le parking que nous avions choisi comme lieu de rendez-vous, à l'orée des bois. Je connaissais quelques coins bien isolés ou des coups de feu passeraient complètement inaperçus. Ah zut. J'aurais du prendre une carcasse de porc également, pour travailler les zones mortelles. Bah, peut-être une prochaine fois. Bon. Plus qu'à l'attendre. Et dès qu'elle arrivera, on se mettra au boulot.

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CREDITS : (c) alcuna licenza. ♥ / anaphore (sign) / tweek (icones)
FACE : Sonia Ben Ammar
DOLLARS : 2290
SACRIFICES : 533
PORTRAIT : The way of vikings Tumblr_pn76qdFQJY1v2g9l8o2_500
ANNEES : (vingt-une années) obscurcissent le jugement et les pupilles de la gamine.
CŒUR : (Célibataire), aucune bague au doigt, aucune menotte aux poignets, bien trop indépendante pour se laisser emporter dans une histoire.
RÉINCARNATION : (Ma’at / Maât), déesse de l’ordre, de la vérité, de l’équilibre et de la justice. Contraire de l’Isfet.
TALENT(S) : (pesée du coeur) ACTIF - (plumes de Ma'at) ACTIF - (balance de Ma'at) INACTIF - (perception karmique) ACTIF
FACTION : (Factionless), trop jeune pour ces conneries, trop conne pour s’y attarder aussi. Elle n’a que faire des jeux de mafias en tant qu’humaine, et la déesse cherche quant à elle à réguler les vices. Balance déséquilibrée qui ne lui sied guère.
OCCUPATION : (danseuse et jeune chorégraphe), elle se rêve étoile, brillant parmi les astres, éblouissant les spectateurs de sa grâce et de son élégance.
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The way of vikings - Dim 6 Oct - 0:25



End of Innocence
THE WAY OF VIKINGS



Tu te demandes maintenant si c’était une bonne idée d’accepter l’aide d’un inconnu. Bon, ok, il t’a aidée, t’a empêchée de te faire passer à tabac, violer, voire pire., ça ne peut donc pas être une mauvaise personne. Enfin, c’est ce que tu te répètes depuis votre rencontre. Discussion interne avec une Ma’at définitivement bien trop mutique à ton goût. Ca ne lui ressemble pas, de se taire. A moins qu’elle se sente coupable de ce qui t’arrive. Qu’elle se rende compte qu’elle perdrait de précieuses années avant une nouvelle réincarnation si tu venais à périr sous son impulsion ? Léger soupir de ta part, et tu secoues un instant ta tête. T’espères lui remettre les idées en place de cette façon, comme si cela pouvait atteindre l’âme immortelle en ton sein. Ma’at en a-t-elle réellement quelque chose à faire d’elle ? Bonne question, toujours sans réponse. Les doutes te bouffent, foutu hybris que t’as jamais appris à gérer. Faut juste vivre avec, accepter l’anxiété permanente, les crises d’angoisse, les griffes lacérant la chair jusqu’à faire perler le sang. Y’a plus rien qui t’empêche de t’auto-détruire dans ces moments-là. Y’avait que ta mère pour influencer les crises. Elle a juste disparu.

Les yeux rivés sur le smartphone, tu slalommes entre les arbres, sur des chemins parfois peu balisés. T’aimes pas forcément l’ambiance qui se dégage de ces lieux, noirceur qui te rappelle l’âme de cette blonde… Rien que d’y repenser, t’as envie de vomir. C’était comme plonger dans les abysses de ce monde, s’y enfoncer sans être capable d’en ressortir, de voir la lumière du soleil. Ecoeurant. Et mieux vaut oublier à nouveau. Enfin, tu dois juste trouver ce parking, pourtant à l’orée du bois, que tu as dû louper à ton premier passage. Heureusement, t’as prévu du temps en avance. Tu te connais de toute manière, et t’as jamais été une pro de l’orientation, bien au contraire. Tu te perds partout, même dans ton appartement. Alors, un endroit sauvage, à l’autre bout de la ville, c’est clairement trop compliqué pour toi. Enfin, tu te débrouilleras, t’allais pas lui poser un lapin une dizaine de minutes avant l’heure. Même si c’est tentant. Parce que te battre, apprendre à manipuler ton corps comme une arme, ce n’est pas dans ton courant de pensée habituellement. Mais tu ne peux pas continuer à manquer de crever parce que t’as refusé de t’y mettre. Alors, quand lui t’a proposé, t’as accepté.

Et tu finis par t’en sortir, un poil essoufflée. T’as l’habitude des heures d’entraînement pour la danse, mais pas pour la marche ou la course. Mains posées sur les hanches, tu tords un peu la nuque pour capter le regard de l’homme. Tu n’es pas petite pour une femme, pourtant, l’homme te dépasse d’une bonne tête, si ce n’est plus. « Bonsoir. » Soyons polie. Surtout vu la masse de l’autre, et Ma’at qui s’est fait la malle, donc le courage aussi. « J’espère ne pas être trop en retard. » Puis tes pupilles dorées se posent sur… Sur l’amas d’objets qu’il a apporté avec lui. « C’est… C’est pour ce soir ? » Qu’est-ce qui t’as pris d’accepter déjà ? Parce que là, t’hésites quand même un peu à prendre les jambes à ton cou… Loin. Très loin.

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The way of vikings - Dim 6 Oct - 10:33

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If it touch you, touch it back. If it hurt you, hurt it back. If it kill you, kill it back


La gamine finit enfin par se montrer, avec quelques minutes de retard. Je ferai de l'entrainement militaire, je lui collerai une centaine de pompes juste pour ça. Mais nous n'étions pas là pour ça. Enfin... pas encore. Elle me salua, visiblement intimidée. Je fus surpris de la voir si peu confiante, elle qui n'avait pas hésité à aller combattre à un contre trois dans Arcadia. Cette fois-ci j'avais vraiment affaire à une gamine effrayée qui découvrait l'horreur d'un monde bien trop réel pour être apprécié.

Salut gamine. Nan ça va, seulement dix minutes. Et oui, on aura besoin de tout ça pour les bases ce soir. Allez, suis-moi.

Ouais, cette réplique là aurait eu le mérite de faire flipper n'importe qui. Mais si nous ne voulions pas être emmerdés par quiconque, il fallait qu'on s'enfonce encore plus dans les bois. J'attrapai mon sac et le calai sur mon dos en un geste nonchalant avant d'emprunter le sentier dans la forêt. Si tout allait bien, nous n'en avions que pour une dizaine de minutes de marche, de quoi commencer un peu l'échauffement. Je profitai du chemin pour faire la conversation, histoire d'essayer de la rassurer un peu.

Je sais que, vu comme ça, j'ai plus l'air flippant qu'autre chose. Mais j'te rassure, j'vais rien te faire... Ouais bon, tout les psychopathes doivent commencer leurs speechs comme ça avant d'aller trucider tout ce qui bouge.

Pour les tentatives d'humour, on repasserait. A croire que j'étais meilleur quand j'étais bourré.

J'peux te demander un truc ? Pourquoi t'as attaqué ces gars ? Qu'est-ce qu'ils t'avaient fait ? J'vais pas les défendre, c'était des crétins et des enflures qui méritaient tout ce que tu voulais leur infliger. Mais foncer tête baissé comme ça...

J'écoutai ses mots en silence, n'en rajoutant pas plus. Mais connaitre ses convictions, ce à quoi elle aspirait, et ses objectifs allait grandement m'aider pour l'entrainement. Je voulais savoir jusqu'où je pourrais la pousser, quelles étaient ses limites, à quoi elle tenait pour en faire un idéal plus puissant que le plus résistant des aciers des Nains. Parce que dans le fond, cette gamine incarnait ce que je souhaitais faire depuis longtemps. Lutter pour aider les hommes, les protéger du Chaos ambiant.

Nous finîmes par arriver dans la clairière visée. D'un mot, je lui ordonnai de se mettre à l'échauffement, pendant que j'installai les cibles sur des arbres. Qu'elle fasse comme bon lui semble, le tout était qu'elle fusse prête lorsqu'on passerait aux choses sérieuses.

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The way of vikings - Jeu 17 Oct - 0:51



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Gamine. On en aura besoin pour avoir les bases. Super. Tu serres les dents, un poil agacée. Certes, tu as à peine plus de vingt ans, t’es peut-être pas franchement la plus intelligente, mais un peu de respect ne fait de mal à personne. D’ailleurs, ça commence à échauffer Ma’at dans un coin de ton esprit. La déesse n’accepte pas certains comportements, encore moins venant d’une récurrence d’un autre panthéon. Alors, sans ton accord, c’est la perception qui se déclenche. Bleu glacial s’invitant dans les pupilles, et il n’en fallut pas plus pour savoir à qui tu as à faire. Ou plutôt, le panthéon ainsi qu’une partie de sa personnalité. « Je m’appelle Nilin, si jamais. » Autant lui répéter si tu ne le lui as pas déjà donné. T’aimes bien qu’on t’appelle par ton prénom, pour te rappeler qui tu es quand la voix dans ta tête se fait trop pressante, trop écrasante. Même si parfois, ça t’emmerde que l’autre soit si… Présente. L’humanité, ça t’allait mieux, mais tu ne peux pas revenir en arrière. Super. Devoir gérer une déesse ne fait pas partie des attributions que tu souhaitais avoir.

Il te demande de le suivre, et tu le fais. De toute façon, ton don n’a rien repéré d’anormal, tu peux donc lui accorder une confiance minime. Au moins, tu peux repérer les psychopathes avant qu’ils ne tentent de t’embobiner. Sa réflexion t’arrache un petit rire. « Tu n’en es pas un. » Pause. « Tu n’es pas dangereux pour moi pour l’instant. Et je reste quand même douée pour prendre la fuite. » Si lui ne repère pas qui tu es d’un seul coup d’œil, c’est qu’il n’est pas assez évolué dans sa réincarnation. C’est l’une des premières choses que tu as apprises en tout cas. Pour l’instant en revanche, toi-même tu n’as pas accès à l’identité de ceux que tu croises. Pas encore. T’en as juste rien à faire qu’il s’interroge sur comment tu peux savoir qu’il n’attaquera pas, qu’il n’est pas un psychopathe. « Je ne sais pas. J’ai tendance à être bien trop téméraire par instant, quand je ne me contrôle pas. » Pause. « Il fallait juste attaquer avant qu’ils s’en prennent à d’autres. » Protéger les autres, ce n’est pas ça au fond. C’est juste l’équilibre du monde. Et personne ne peut s’y soustraire.

Echauffement demandé par l’homme, et tu t’y mets. Enfin, tu te mets à celui que tu as toujours fait, avec les décennies de danse dans les pattes, qu’elle soit classique, moderne, jazz, hip-hop… Tu les as quasiment toutes testées, sans pour autant te détourner de ton amour pour le ballet. Tu as juste… Elargi tes horizons. Et tu es plutôt contente pour ça. « Et les cibles, ça sert à quoi ? » Entre deux pas chassés, puis squats. Tu restes une sportive, rythme cardiaque relativement faible et respirations profondes à l’appui. Tu sais comment les caler pour ne jamais manquer d’oxygène, encore plus depuis que tu as repris ta place dans un Opéra.

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The way of vikings - Jeu 17 Oct - 21:36

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If it touch you, touch it back. If it hurt you, hurt it back. If it kill you, kill it back



Elle me donna son nom. Je réalisai à cet instant que je ne m'étais jamais présenté. Quel con. Franchement niveau pédagogie, j'avais tout à refaire. En même temps, niveau relations sociales, j'avais tout à faire. Je poussai un soupir, plus pour marquer mon exaspération vis-à-vis de ma propre personne que pour montrer un quelconque possible reproche mais ne dis rien pour l'instant. Trop fier ? Trop stupide ? Trop borné pour avouer ton erreur ? Je partirai sur un mélange des trois. Quoi qu'il en fut, j'allais régler ce souci incessamment sous peu.

Elle s'exécuta à ma demande sur l'échauffement. Bien. Au moins elle obéissait. Ça m'éviterait d'avoir à passer par la case "explosion de tronche" utilisée dans l'armée. On pouvait critiquer cette méthode, mais elle avait au moins le mérite de porter ses fruits. Après ça, même les pires fortes têtes t'obéissaient au doigt et à l'oeil. Lorsqu'elle me demanda à quoi servirait les cibles, un immense sourire s'afficha et je tendis le bras, main ouverte, dans le vide, en direction du chemin que nous venions d'emprunter. J'attendis quelques secondes, sentant le sifflement de l'air, la laissant dans le flou, avec pour seule réponse un geste lui demandant de patienter. J'avais fait exprès de la poser contre la moto, la laissant libre et sans entrave. D'un coup, la hachette fendit l'air et vint se placer brusquement dans le creux de ma main. Son poids, bien trop conséquent pour la taille de l'objet, m'obligea à reculer le bras pour la réceptionner. Mais, une fois bien en main, je fis quelques moulinets, comme si c'était naturel. Il n'aurait plus manqué qu'un craquement du tonnerre pour couronner le tout. Enfin, je pris la parole.

Appelle-moi Thor.

Pourquoi renier sa nature divine ? Pourquoi ne pas complètement l'embrasser ? C'était une des questions que je me posai. J'avais été choisi pour être la réincarnation d'une divinité, alors autant l'accepter directement et me montrer digne de cet héritage. De toute façon, c'était pas comme si Hadrien avait beaucoup d'attaches dans ce monde.

Je déclarai, après avoir légèrement secoué la tête.

Aujourd'hui, on va voir les bases, aussi on va tester différentes armes et techniques de combat, pour déterminer quel serait ton style de prédilection et dans quels domaines il faudra faire de l'intensif. Quand aux cibles...

Je jonglai un instant avec ma hachette avant de la balancer dans l'une d'entre elle. Elle se planta dans l'arbre, un peu au-dessus du centre de la cible. D'une simple pensée, je fis revenir l'arme jusqu'à moi avant de la planter dans le sol. Je sortis le Mmaagha Kamalu, fis rentrer une balle dans la chambre, retirai la sécurité et le tendis à Nilin.

On va commencer par voir la posture. Oublie tout ce que les films ont pu montrer sur le maniement des flingues. Tu le tiens à deux mains, une en haut, au niveau de la gâchette, le doigt toujours au-dessus, jamais sur la gâchette, sauf si tu VAS tirer. Tu ne pointes l'arme que sur les personnes que tu VAS descendre, ou que tu menaces. La deuxième main se place en dessous, sous la crosse pour servir de stabilisateur. Tu tends les bras devant toi et tu vises. Y'a un petit taquet au bout du canon. Aligne ton oeil dessus et sur l'endroit que tu vises. Dès que c'est bon, tu bloques ta respiration et tu presses la détente.

Je la laissai se mettre en position, répétant étape par étape le déroulement du positionnement et du tir. Maintenant, restai à voir si elle ferait mouche. Nous étions à quinze mètres de la cible. Un tir simple pour quelqu'un d'expérimenté, mais complexe pour un débutant.

Quand tu le sens.
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The way of vikings - Mar 19 Nov - 19:04



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Humanité qui se perd dans les questions et réponses. Si toi, tu préfères qu’on utilise ton prénom, ta réelle identité, ça ne semble pas être le cas du géant, qui rapidement te dévoile son identité. A moins que ce ne soit qu’une coïncidence, mais au vu de l’aura qui danse sous tes yeux, tu n’y crois pas trop. Tu ne peux pourtant pas t’empêcher une petite pique, balancée au détour de tes pensées, comme toujours. « Sympa le surnom. » De toute façon, tu as aussi compris, qu’à ton âge, la divinité n’est pas supposée être aussi développée. Ce que tu es supposée savoir, t’en as fichtrement aucune idée, mais tu sais que ce n’est pas normal. Alors, y’a une part de toi qui veut connaître la vérité derrière tous ces changements. Sinon, le nom donné t’a empêchée de trop flipper sur la machette qui a fendu les airs. Et qui t’a effleurée. Oui, ce mec est définitivement taré. « C’est plutôt facile pour transpercer quelqu’un sans qu’il ne s’en rende compte. » Trop froid, trop contrôlé, alors que tes doigts se sont tétanisés. Peut-être que ton pouvoir s’est trompé. Il a l’air sacrément fou, et tu te dis soudainement, qu’il faut mieux ne pas l’agacer. Pas avant que tes autres dons se développent.

En tout cas, tu te plonges dans le silence, te contentant de l’écouter. T’as toujours eu de bonnes capacités de concentration, après tout, on ne s’approche pas des étoiles en étant n’importe qui. Ta mère t’avait bien éduquée pour cela, gamine qui avait tout fait pour entrer à l’Opéra, et qui aujourd’hui, ne faisait que s’en détourner…

Mais ce n’est pas le moment d’y penser. Alors, ton esprit te fout un coup de pied mental, t’oblige à te recentrer. Ne jamais lâcher, toujours s’accrocher, de toute façon, tu ne partirais pas avant de savoir où tu veux. C’est le jour de reprendre en main ta foutue vie, celle où tu as tout perdu. Tu sens d’ailleurs que Ma’at gratte de plus en plus sous ta chair. Impression agréable autant que douloureuse. Tu te demandes ce qui va te sortir du corps, à force. La divinité au détriment de l’humaine, mais jusqu’à où ?

« J’ai compris, la cible, c’est juste pour être détruite qu’elle est là. » Logique en soi. Ca rappelle les journées portes ouvertes associatives, où chacun présentait son sport. Avec un arc et une flèche, c’était ce genre de cibles qu’il fallait viser. Sauf que y’avait moins de bruit. Moins de violence. Tu hoches doucement la tête en écoutant les propos de l’homme. L’arme entre tes doigts te semble lourde, bien trop lourde pour un petit corps comme le tien. Tu te rends compte finalement, de ce que cela signifie, d’avoir une vie entre les mains. Si tu sais viser, tu peux tuer quiconque entre dans ton champ de vision. Même si en réalité, cela est bien plus complexe, et il faut un entraînement assidu pour être capable d’une telle prouesse. Toi, tu ne pourrais pas. Parce que pour une vie prise, il te faudra en sauver une autre. La balance de Ma’at s’applique bien plus à toi, hôte, qu’aux autres humains. Tu ne pourrais pas assassiner quelqu’un de sang-froid, l’hybris s’en mêlera forcément. Néanmoins, ce n’est pas la peine de le signaler à l’homme.

Tu suis les conseils, te mets en place, en essayant d’ignorer la crampe qui enserre ta nuque. C’est le stress qui fait cela, tout comme la pression sur tes épaules, décuplée par la maladie mentale qui est comme un boulet à tes chevilles. Quand tu veux, ça te ferait presque rire, en y pensant. Heureusement qu’en face de toi, tu n’as qu’une vulgaire cible en carton, que tu peux découper sans vergogne.

Enfin, si t’arrives à le viser. Car le doigt sur la détente, celle-ci enclenchée, et le bruit de l’arme, tu sais parfaitement que t’as loupé. T’as pas besoin de regarder au loin pour savoir que la balle a dû se ficher dans un arbre. D’ailleurs, tu pointes le canon vers le sol dans la foulée, tentes de contrôler les légers tremblements. « C’était un peu plus… Bruyant que ce à quoi je m’attendais. » T’avais déjà entendu des coups de feu. Néanmoins, derrière une arme, la sensation est différente. Même le recul t’a semblé fort, mais peut-être est-ce seulement parce que tu tirais pour la première fois ? « Et nettement plus compliqué de viser malgré tout. » Pourtant, t’as pas une mauvaise vue, t’es experte pour tirer une balle sur une pyramide de conserves… Mais là n’est pas la question. Un pistolet, c’est bien plus dangereux qu’une balle en mousse. Et ça demande bien plus de préparation, ne serait-ce que mentalement…

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The way of vikings - Mer 20 Nov - 9:52

The way of vikings

If it touch you, touch it back. If it hurt you, hurt it back. If it kill you, kill it back



Elle ne m'avait pas cru lorsque j'avais énoncé le nom du dieu qui m'habitait. Peut-être étais-je réellement le seul à accepter ça en fin de compte. Peut-être l'humain qui vivait ici n'avait-il jamais eu assez d'attache pour vouloir rester et que la présence du dieu lui donnait enfin une raison d'être. Plutôt pessimiste comme vision de la chose.

Je ne devrais pas être surpris que son premier tir ne manque la cible. Ce n'était jamais facile la première fois, et face à un véritable adversaire, ce serait encore plus difficile. On pouvait dire ce qu'on voulait, prendre une vie était tout ce qu'il y avait de plus simple. C'était l'après qui était difficile. Vivre avec ce fardeau. Il y avait généralement trois options qui se présentaient, même si d'autres existaient. La première, la plus saine je dirais, était le dégoût. Une horreur profonde de ce qu'on venait de faire s'emparait de nous et on ne pouvait plus tuer, sauf en cas de survie et encore... La deuxième était la pire. C'était le plaisir. On savourait cette puissance entre ses mains, ce pouvoir quasi divin de décider qui pouvait vivre ou mourir. Et là, c'était parti pour un carnage. Enfin, la troisième, qui n'était pas spécialement meilleure, était l'acceptation. Tuer ne nous touchait pas réellement. C'était ce qu'il fallait faire, un point c'est tout. On passait à autre chose, comme si c'était une simple paire de chaussettes foutue ou une rupture amoureuse. Et c'était clairement mon cas.

J'observai un instant sa posture puis la rectifiai. J'abaissai un peu ses épaules, les détendant légèrement pour qu'elle ait une meilleure prise sur l'arme et une meilleure compensation du recul. Du pied, j'écartai un poil plus ses jambes, à largeur de hanche, afin que sa position soit plus stable.

On s'habitue au bruit très vite. On finit même par les comparer entre les armes. répondis-je à sa remarque machinalement, mes temps à l'armée me revenant aussitôt en tête. Je hochai la tête et lui lançai.

Réessaie. T'as tout le chargeur dans le flingue pour t’entraîner soit encore 15 balles.

Je repris ma posture d'observateur, vérifiant chacun des gestes de Nilin afin d'y déceler la moindre faute. Malheureusement pour elle, ce genre d'exercices ne laissait pas la place à l'erreur une fois sorti du terrain d'entrainement. On parlait de bataille, de conflits et d'escarmouches. On parlait d'une vigilance de tous les instants et de réflexes éclairs à développer (bien qu'ils ne soient pas nécessaires de les déployer si la situation ne le nécessitait pas). L'ennemi n'hésiterait pas lui. Pas un seul instant. La seconde était d'ailleurs l'unité de temps la plus importante en situation de combat. C'était ce qui séparait la vie de la mort. C'était ce qui rendait une situation miraculeuse ou catastrophique.

En plein milieu de ses tirs, je jetai la hache droit sur l'arbre à côté de celui qui portait la cible. Je voulais tester sa réaction et sa concentration. Dans un échange de tirs, tout pouvait arriver à côté de soi. On devait capter les informations, sans pour autant s'en retrouver surpris ni quitter sa cible des yeux. Je fis revenir la hache jusqu'à moi, l'invitant d'un simple geste de la tête à continuer. On irait chercher la cible une fois que le chargeur serait vide.


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SACRIFICES : 533
PORTRAIT : The way of vikings Tumblr_pn76qdFQJY1v2g9l8o2_500
ANNEES : (vingt-une années) obscurcissent le jugement et les pupilles de la gamine.
CŒUR : (Célibataire), aucune bague au doigt, aucune menotte aux poignets, bien trop indépendante pour se laisser emporter dans une histoire.
RÉINCARNATION : (Ma’at / Maât), déesse de l’ordre, de la vérité, de l’équilibre et de la justice. Contraire de l’Isfet.
TALENT(S) : (pesée du coeur) ACTIF - (plumes de Ma'at) ACTIF - (balance de Ma'at) INACTIF - (perception karmique) ACTIF
FACTION : (Factionless), trop jeune pour ces conneries, trop conne pour s’y attarder aussi. Elle n’a que faire des jeux de mafias en tant qu’humaine, et la déesse cherche quant à elle à réguler les vices. Balance déséquilibrée qui ne lui sied guère.
OCCUPATION : (danseuse et jeune chorégraphe), elle se rêve étoile, brillant parmi les astres, éblouissant les spectateurs de sa grâce et de son élégance.
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The way of vikings - Lun 25 Nov - 0:25



End of Innocence
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Tu n’aimes pas qu’on se prenne pour un dieu. Toi qui peux les voir, tous autant que soi, ça t’agace plus qu’autre chose qu’on néglige son identité humaine. Mais tu t’en fous dans le fond, tu veux juste rappeler qu’il n’est pas un super-héros, pas un superman, qu’il peut être plus résistant que d’autres, mais qu’un rien peut le faire chuter. Sauf toi. Ah, tu ne sais pas pourquoi tu es autant sur les nerfs. Ca doit être Ma’at, qui titille tes entrailles, le stress, toujours présent même si tu tentes de le masquer. A trop y penser, cela peut aussi influencer ton état global. Tu te demandes si ça n’a pas aussi un lien avec toutes ces âmes noircies et brisées que tu perçois autour de toi. Même leur aura s’en retrouve teintée d’une couleur bien plus foncée qu’elle devrait l’être. Un jour, tu trouveras la raison qui se cache derrière tout cela. Tu n’es pas encore capable de savoir comment, mais tu ne t’en fais pas. Le destin est irréversible, et à un moment ou à un autre, il apportera une réponse à toutes les questions. Oui, tu y crois un peu. Et surtout, tu n’as pas encore les connaissances pour t’y attarder.

Posture corrigée, et on te demande de retirer. Un chargeur complet a vidé, ça te semble insoutenable dans un premier temps, mais la voix murmurant dans le creux de ton oreille se veut rassurante. Après tout, ce n’est qu’un bout de carton. Qui ne ressemblera plus à rien à la fin. « J’espère ne jamais m’y habituer. » Parce que tu n’es pas une guerrière. Tu n’as pas envie de l’être. T’as encore le visage de ta mère, avec ce trou lui transperçant le crâne. On t’avait demandé de l’identifier, et t’aurais préféré être loin de tout cela ce jour-là.

Sans réfléchir, les yeux rivés sur la cible, tu commences à vider le chargeur. Chaque bruit te fait tressaillir, t’oblige à te remettre en place entre chaque tir. Tu sens les nerfs qui se tendent, malgré la présence de l’homme pour te pousser à les détendre. De toute façon, aller contre son hybris relève de l’impossible, encore plus dans ton cas où cela est autant une maladie psychologique que physique. T’as déjà été jusqu’aux nausées, vomissements, crises de paralysie. T’as juste eu de la chance d’avoir quelqu’un pour t’aider à chaque fois, et éviter le pire.

Laborieusement, une dizaine de minutes plus tard, et le chargeur est enfin vidé. Tu te décrispes, pointes l’arme vers le sol, et tentes de voir le résultat. Quinze mètres, si proche et si loin, mais tes pupilles ne parviennent pas à capter le tout. « Alors, c’est comment ? » T’as bien dû mettre au moins une balle dans la cible, avec un peu de concentration. Au moins, maintenant, tu peux prendre une profonde inspiration, et calmer les battements effrénés de ton myocarde.

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The way of vikings - Mar 26 Nov - 16:52

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If it touch you, touch it back. If it hurt you, hurt it back. If it kill you, kill it back



Ne jamais s'y habituer... C'était très difficile. Surtout quand on évoluait dans ce genre de milieu. Pourquoi ? Parce que c'était courant. Ça devenait très vite la norme. Le bruit des balles qui sifflaient au-dessus de ta tête, tes propres tirs de riposte, cherchant du regard un ennemi qui se planquait aussi bien que toi. Chaque impact de plomb dans un mur t'apparaissait comme proche et en même temps lointain. Ton propre couvert devenait pour toi à la fois une planche de salut et une malédiction. Parce qu'à chaque balle qui venait le percuter, tu sentais la mort se rapprocher. Et en sortir pouvait s'avérer particulièrement dangereux. Ça l'était encore plus lorsque ça devenait nécessaire et que les salves de 7.62 se mettaient à traverser la pierre juste à côté de tes oreilles. Alors oui, tout le monde s'habituait très vite et très bien au bruit des balles. Civil comme soldat.

Elle se mit à faire feu, méthodiquement, balle après balle. C'était pas plus mal. Certains se laissaient très aisément entraîner par la facilité avec laquelle on pouvait tirer avec un flingue. Ceux-là étaient dangereux. Parce qu'ils rentraient souvent dans la deuxième catégorie de tireur (ou, avec un peu de chance, ils appréciaient juste le tir sportif et s'en contentaient). C'était d'ailleurs souvent un moyen pour les recruteurs d'éliminer les éléments potentiellement instables des armées.

Elle prit son temps. Une dizaine de minutes pour vider un chargeur de pistolet. On ne fera pas de toi une tueuse psychopathe, pensai-je avec une pointe de soulagement. L'erreur était toujours possible certes, mais de ce que je voyais, elle n'avait pas le profil du tout d'une assoiffée de sang. Elle demanda ce qu'il en était. J'observai attentivement la cible. Plusieurs trous dans le carton tout de même, dont deux très bien placés. Avec un sourire rassurant, je lui lançai.

On va aller observer ça de plus près.

Je récupérai le pistolet, sortis le chargeur vide avant de le glisser dans une de mes poches et calai l'arme dans ma ceinture. Puis je me rendis jusqu'à la cible, la décrochai et la ramenai jusqu'à Nilin. Je tendis le bras, pour qu'on puisse bien la voir tous les deux et fis mon commentaire.

Sept balles dans la cible, soit la moyenne basse. Si on étend à tout le carton, y'en a douze dedans. Ce qui n'est pas mauvais du tout pour un premier jet. Sur les sept qui ont touché, deux d'entre elles sont dans le rond central, trois sont dans la zone intermédiaire et deux dans la périphérie. Franchement... tu es sûre de ne jamais avoir tiré auparavant ?

Jamais facile de détendre l'atmosphère quand on parlait de transformer des trucs en gruyère. Mais j'essayais quand même. Si je pouvais la dérider un peu, ça ne ferait pas de mal. Je reposai le carton à terre, en sortis deux autres pliés du sac que je posai contre un arbre avant de lui demander.

Tu veux continuer le tir ? Ou passer au corps-à-corps ? Pour le tir, on s'entraînerait cette fois-ci sur des cibles à forme humaine, afin de voir les points de neutralisation et les létaux. Sinon, si tu préfères passer au contact, tu choisis entre poings/pieds ou bien armes blanches.

On devrait tout couvrir, même si ce n'était que théorique. L'obscurité s'installant autour de nous, je pris une petite lanterne électrique que j'allumai et posai à côté de nous pour nous servir de spot lumineux. Fallait quand même qu'elle y voit quelque chose.

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The way of vikings - Jeu 5 Déc - 17:47



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Tu as toujours voulu savoir te défendre. Finalement, tu ne sais plus vraiment si tenir une arme entre les doigts te convient. Les entrailles se serrent à cette pensée, à ce rappel que tu n’es encore qu’une enfant, construite en France, dans un pays où les armes, la violence, ne courent pas les rues. Venir ici lui a rappelé toutes les images vues sur les réseaux sociaux, tous les cas sociaux que l’Amérique porte en elle. Et finalement, les vidéos sur internet reflétaient bien la réalité, même si Arcadia, cette ville des dieux, est encore pire que ce que tu as imaginé. Parfois, tu voulais repartir, rentrer chez toi. Avant de te rappeler qu’il n’y a plus personne pour t’y accueillir, à part des dettes dont on se moque désormais. Ta vie, petit à petit, a perdu sa valeur presque sacrée que tu lui offrais auparavant. Mourir n’importe plus. Si tu en étais effrayée avant, au fur et à mesure, tout s’est perdu dans un magma de vie plus semblable à de la boue qu’autre chose. Tu t’y embourbes, mais tu continues d’avancer, mais à quel prix, et surtout, pour quelles raisons ? Au final, est-ce toi, ou l’autre, si incisive, si pernicieuse… ?

Assez rapidement, le chargeur est vidé, et ton esprit avec. Tu sens pourtant toujours les vibrations, elles qui te mettent particulièrement mal à l’aise. Pourras-tu tirer sur un humain ? Ce n’est pas un morceau de carton, mais une vraie vie, pourras-tu la prendre même si la tienne est en danger ? Si c’est toi ou l’autre… Les questions ne cessent pas, et tu finis d’ailleurs par les poser. « As-tu déjà tué ? Je veux dire… Prendre une vie en se disant que ce n’était que pour se défendre ? » Y’a une pause, et ton regard se porte sur l’horizon. « Je vais devenir une meurtrière par la force des choses. » Parce que t’as rien d’une militaire, et te battre n’est en rien une vocation. Encore moins pour ton pays.

Tu le suis, quand il dit vouloir voir ça de plus près. C’est sur le chemin que la langue s’est déliée, et qu’il te réponde ou pas, finalement, tu ferais avec. C’est ta culpabilité que tu gèreras en cas de besoins, et petit à petit, tu te rends compte que tout est lié à toi dans tes ressentis. Une profonde inspiration est prise, le corps a nouveau étiré pour ignorer l’angoisse montante. L’autre fait l’état de fait de tes tirs, et les mots suivants te laissent de marbre. Ou te tétanisent, au choix. T’as besoin de quelques secondes supplémentaires pour remettre ton cerveau à l’endroit, et pouvoir répondre « J’en suis certaine. Je suis danseuse, pas tireuse. » De toute façon, par le passé, faire n’importe quel autre sport était trop dangereux pour toi, pour ta pratique à un niveau trop élevé de la danse. Tu n’aimes pas qu’on sous-entende que tu saches tirer, que tu sois une tueuse. Oui, tu vas trop loin dans ta réflexion, submergée par le stress et la sur-analyse de la situation. C’est ton anxiété qui veut ça, à toujours te croire coupable, ou mal prendre ce qu’on te dit. C’est aussi pour cela que tu finis souvent dans la merde…

Nouvelle question, et tu prends le temps de peser le pour et le contre. Autant être honnête dans ce que tu souhaites faire, ou tout simplement peut faire. « Je préfère continuer avec autre chose pour l’instant. Faire une coupure. Je ne pense pas que mon esprit supportera de nouveaux coups de feu dans les minutes à venir. » Ouais, tu fais bien de dire ça. De toute façon, avec cette foutue anxiété, tu n’as pas trop le choix. « Le corps-à-corps. Surtout comment esquiver ou neutraliser quelqu’un vu ma… Morphologie. » T’es certes pas si petite, mais tu restes menue, et contre les gros bras qui aiment te courir après et essayer de t’égorger… Faut que tu arrives à les neutraliser. En évitant de les tuer dans la mesure du possible…

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The way of vikings - Lun 9 Déc - 18:15

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La question que la gamine me posa me fit afficher un air grave sur mon visage. Si j'avais déjà tué. Oh oui. Et je n'étais pas dans la bonne catégorie de personnes. Ça ne m'avait pas horrifié, bien au contraire. J'avais ressenti la puissance que ça donnait. Le fait d'ôter une vie n'avait rien de glorieux, mais pouvait être enivrant. Heureusement que Julie avait été là à ce moment-là pour m'aider à garder les pieds sur Terre. Grâce à elle, j'avais évité le plaisir sadique. J'avais pris conscience de ce que j'avais en moi et de ce à quoi je devais l'employer. Aussi, c'était l'indifférence qui était monté, et non le plaisir ou le dégoût. D'un ton froid et presque solennel, je répondis.

Oui j'ai tué. Parfois pour me défendre, parfois pour protéger d'autres personnes. Parfois juste en allant trop loin

Je repensai à ces jeunes en Angleterre. Des racailles qui terrorisaient leur quartier depuis longtemps. J'avais tout fait pour rester en dehors, mais lorsqu'ils s'en étaient pris à cette vieille dame, j'avais pété les plombs. Je l'avais défendue elle, mais mes coups avaient été beaucoup trop violents pour ce qu'ils représentaient. Ils méritaient une correction, pas une exécution.

Tout dépend de la façon dont tu le vois. J'ai envie de dire, c'est le cadre légal qui le dira ou non. Dans un cas de légitime défense, tu seras jamais considérée comme tel. Tu as le droit de protéger ta vie, et ça c'est commun à toutes les cultures... Enfin presque.

Oui parce qu'il ne fallait pas mentionner la condition des femmes dans certaines cultures pour lesquelles le simple fait qu'elles respirent était déjà un crime passible de mort.

Et puis... Souvent, pour que M. et Mme. Tout le monde dorment paisiblement, il faut que certains acceptent de devenir des tueurs.

Elle me confirma ne pas savoir tirer, préférant la danse au tir. Très bon choix si je pouvais dire. Si je n'empêchai jamais quelqu'un de s'engager sur la voie de la guerre et du sang, je préférai toujours entendre les jeunes choisir des orientations plus pacifiques, artistiques ou quoi que ce soit d'autre. Mais bon, il fallait des soldats pour que le monde fonctionne.

Elle voulut passer au corps-à-corps. Bien. Effectivement, varier les exercices permettait de mieux rester concentrer. Je fis quelques pas pour me dégourdir un peu les jambes avant de déclarer.

Très bien. On va commencer simplement. Je vais chercher à te toucher. Ton objectif, c'est de m'éviter. On verra ensuite pour les contre-attaques.

Je me mis en garde, mains ouvertes pour simuler des coups sans risque de faire mal. Tout le monde n'avait pas une formation en krav-maga et généralement, les gros bras se contentaient de jouer sur leur force physique et sur des coups basiques ou, dans les meilleurs cas, sur des techniques de boxe simple. D'un signe de tête, je lui demandai si elle était prête avant d'envoyer un direct droit vers son front. Mes doigts lui touchèrent la tête, la faisant légèrement reculer. Sans quitter ma garde, je lançai.

Première règle de ce genre de combat. Il n'y a pas de loyauté. L'ennemi n'attendra jamais que tu sois prête et cherchera toujours à frapper lorsque tu es vulnérable.

Je détendis mes bras d'un mouvement avant de commencer réellement l'exercice, lançant plusieurs attaques à intervalles irrégulières


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The way of vikings - Lun 20 Jan - 20:47



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Tuer.

Personne ne devrait avoir à le faire, personne ne devrait avoir à penser une telle chose. Ce n’est pas un geste anodin, d’ôter une vie à un tiers. Peut-être est-ce simplement Ma’at qui se glisse dans ton esprit, modifie ta perception à ce sujet. Être liée à la notion de karma rend le tout bien plus complexe. Tu ne peux prendre une vie qu’avec un autre sacrifice, physique ou psychologique. Te détruire pour t’en prendre aux autres, quelle bonne idée… Ca te ferait rire un instant, si l’homme n’avait pas décidé de cet instant pour te répondre, pour évoquer son expérience, les gorges tranchées, les existences arrachées. Ca ne le déroute pas, et finalement, c’est plus toi qui es dérangée par la réponse, à une question que tu as posée. Ca t’apprendra à te laisser aller à la curiosité. « Je me suis toujours demandée si ceux qui avaient été poussés à tuer avaient des remords. » Des regrets, des remords, de la haine, du dégoût, envers eux et leurs gestes. Ou alors l’instinct de survie les protège de tout cela ? Après tout, qui accepterait la fatalité de mourir, sans jamais tenter de se rebeller, quitte à prendre la vie d’un tiers ? On ferait tout pour ceux qu’on aime, même tuer.

Finalement, la suite de la réponse ne te convient pas plus que cela. Il est toujours possible de faire disparaître une vie de la planète sur simple défense. C’est quand même le bon dos, de se dire que légalement, vous avez tous le droit de tuer. Permis de tuer, permis de vivre, permis de s’écrouler, permis de se relever. « Ce n’était pas le cas chez moi. » En France, les armes ne sont pas admises, et la légitime défense est tant encadrée que parfois, même si elle est réelle, prouvée, il lui faut du temps pour être acceptée. La différence avec les Etats-Unis, avec Arcadia, avec la violence de certains pays, est brutale. Il t’a fallu du temps pour l’intégrer, mais tu es toujours en cours d’acceptation de tout ceci. « Ca dépend des cultures je pense. Je m’y ferai. » Parce qu’il faut toujours s’y faire. A la mort, aux tueurs. Il y en aurait en permanence. « Evidemment. Pour la tranquillité des uns, il faut que d’autres parviennent à s’affranchir de leur morale. » Tu n’en serais pas capable. Mais finalement, ce n’est pas ce qu’on te demande aujourd’hui, non ?

Passage au corps-à-corps, à devoir esquiver de potentiels coups, quand tu as plus l’habitude de foncer dans le tas au lieu d’éviter. Ca a été ton problème ces dernières années, dans une ville comme Arcadia où les attaques étaient multiples, et où personne n’a jamais tenté de t’aider. Mafias comme représentants du Gouvernement, aucun ne vaut réellement quelque chose. A part vouloir tuer, détruire, prendre le pouvoir… Tes yeux se lèvent au ciel un instant, avant de lui répondre. « Très bien, commençons par ça. » Comme si tu peux répliquer à un de ses coups. Tu dois faire un tiers, si ce n’est un quart de son poids, et un bon quarante centimètres de moins. Oh, évidemment, ça n’en aurait pas dérangé d’autres, des plus entraînées, plus habituées à cette différence, capables de tout retourner dans leur sens. Mais tu n’es pas toutes ces femmes dans le carcan militaire, ou mafieux. Toi, tu sais juste danser, t’as un sens de la loyauté trop fort, alors, la première attaque te prend au dépourvu. Tu grommelles, et reprends rapidement le dessus. De toute façon, tu l’as rapidement compris, tout est une histoire de perception, de réaction, et de compréhension de l’autre. Rares sont ceux capables de maîtriser leur corps au point d’en effacer tous les appels. Alors, il te suffit de les capter, et de te forcer à esquiver.

Finalement, c’est de la danse. Sauf qu’au lieu de te synchroniser avec les gestes des autres, tu te sers de tes techniques pour te désolidariser. S’il avance, tu fais un pas de côté. S’il tend le bras, tu te penches. S’il cherche à attaquer par la droite, c’est la gauche qui t’attire. T’as de l’endurance, et tant que tu n’as pas d’armes entre les doigts, tu peux continuer longtemps. Ca ne met pas de pression, même si un seul contact peut suffire à te blesser venant de Thor. La contre-attaque serait bien plus complexe à maîtriser…

Mais Ma’at s’impatiente. Le besoin de puissance, de Justice, face à un Chaos démesuré, il te bouleverse, te pèse. Tu la sens gratter, murmurer, vouloir prendre le contrôle et se heurter à un mur, encore et encore. Un dieu ne peut donc pas prendre possession de son hôte, ce qui te détend quelque peu. Te perdre, tu en as toujours été effrayée. Alors, tu dois aussi te battre pour survivre, pour affirmer ta volonté face à celle, insidieuse, d’une déesse millénaire. Tu as compris, avec le pouvoir au bout des doigts, la brûlure dans le dos, qu’il te faudrait sans cesse lutter. Car si tu relâchais l’attention, la vie te boufferait en quelques secondes.

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The way of vikings - Lun 3 Fév - 20:46

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Tuer donnerait-il des regrets ? Evidemment. Enfin ça dépendait du contexte. Je n'avais aucun remords vis-à-vis de ceux que j'avais abattu dans l'exercice de mes fonctions. Par contre, d'autres mis à morts dans des circonstances qui auraient pu être évitées, là ça me hantait. Plus ou moins.

Elle réalisa ensuite par quelques répliques toute l'ampleur de ce que je disais. Je me souvins d'une image qui était très vraie, même si certains la trouvaient incomplète. Celle représentant les soldats dans une mare de sang soutenant un monde en paix où s'épanouissaient les civils. Rien n'était plus vrai, rien ne pouvait l'être. On donnait tant de sang, de sueur et de larmes pour que les autres puissent vivre en paix. Et quand on voyait ce que les politiques en faisait juste après, c'était déplorable.

Elle entra dans la danse après mes premières touches. Et je fus vite surpris par ses capacités. L'esquive était quelque chose d'inné en elle, pas seulement de l'instinct de survie. Elle savait s'y faire naturellement et très vite, il me devint impossible de l'atteindre sans y aller violemment. Je poursuivis pendant de longues minutes pour bien la faire transpirer. Mais dans le fond, j'étais très satisfait. Déjà pour ça, elle saurait bien s'en sortir, à condition qu'elle continue de s'entraîner.

Très bien. Excellent même. On va passer à la phase suivante, la contre-attaque. Je tente de te toucher, tu esquives et tu ripostes.

Je comptais voir où elle chercherait à me viser. Qui sait ? Peut-être savait-elle déjà quels pouvaient être les points faibles naturels du corps humain. Foie, côtes flottantes, tempes, gorge ou encore le plexus... Même quand on n'était qu'une crevette, on pouvait réussir à maîtriser un adversaire. L'entrainement était le plus important.

Je lançai mes premiers assauts, plus rapides et agressifs que les précédents. Il fallait hausser le niveau constamment pour découvrir quelles étaient ses limites. J'alternai entre crochets et directs, toujours visant uniquement la touche mais variant les angles d'attaque. J'avançai aussi, pas à pas, la forçant à reculer. A voir quand est-ce qu'elle allait me faire replier à mon tour.




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The way of vikings - Dim 8 Mar - 3:14



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Comme pour la danse, tu finis par ignorer les éléments extérieurs à l’objectif de la mission. Ton attention se concentre sur l’homme, te pousse à te recentrer. Si quelqu’un arrivait, attaquait à cet instant précis, tu ne serais pas forcément capable de répliquer. Au moins, tu pourrais éviter, c’est déjà un bon début. Jusqu’à quand ? Les questions se multiplient, l’ego se grise dans les rares victoires que tu récupères. Ce ne sont que des milestones atteintes, de simples pierres que tu déposes sur le chemin. Quand tu prendras le temps de jeter un regard par-dessus ton épaule, tu te rendras compte de ce que tu as accompli. Pour certains, ce serait peu. Pour toi, c’est énorme. Néanmoins, cela ne sert à rien de se comparer, d’écouter les jugements. Ca ne ferait qu’augmenter tes angoisses, non ? Et Ma’at n’apprécie pas qu’on outrepasse son équilibre, son karma. Pour un peu, tu penses que tes pouvoirs se retourneraient contre elle un jour. Qui pouvait se penser déesse sur cette terre, à vouloir manipuler les autres, et ne jamais se prendre le karma dans la gueule ? Tu te demandes juste si tu seras punie en même temps, pour ne pas avoir su la contrôler ? Simplement parce que tu refusais d’avoir confiance en toi ?

L’entraînement se prolonge durant de longues minutes, et tu finis le souffle court, les mains sur les hanches, à t’interroger à nouveau sur pourquoi tu fais cela. En tout cas, cela faisait longtemps que tu n’avais pas ressenti autant de fatigue. Ton corps s’est habitué à la danse depuis les années, faisant que les courbatures disparaissaient en quelques heures, au lieu de plusieurs jours. Cette fois-ci, tu n’échapperas pas à une bonne séance d’étirements, et potentiellement des douleurs. Ca te ferait peut-être de remettre à d’autres sports, plutôt que de te complaire dans ta zone de confort… « Merci. » Tu ne pensais pas qu’il te ferait des compliments. Surtout que combattre n’est clairement pas ce que tu aimes faire. Ni ce que tu voudrais faire, mais la vie réserve parfois de mauvaises surprises...Contrattaquer ? Un sourcil se haussa, tu restes perplexe face à la demande. Néanmoins, une fois de plus, il ne te laisse pas réellement le choix. Les attaques reprennent, plus féroces que jamais, et tu finis par céder du terrain. Tu peux juste esquiver, et il te semble impossible de trouver des failles. Car tu aimerais bien attaquer, mais viser les parties molles comme la gorge te semble hors de portée. Plus de trente, si ce n’est quarante centimètres, te séparent de la tête de l’homme. Hé merde.

Alors, après quelques secondes, trop longues, tu finis par te retrancher sur deux autres alternatives : l’intérieur des genoux et les parties intimes. Deux endroits qui peuvent être dangereux. Même si lui est entraîné, et que cela est compliqué. De toute façon, tu n’as pas le choix, alors, tu finis par t’y jeter. Le désespoir n’a-t-il jamais aidé à remporter un combat ? Bonne question.

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The way of vikings - Sam 14 Mar - 19:09

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Mes coups commencèrent doucement, s'accélérant de plus en plus à mesure qu'elle reculait. Même si je faisais de gros efforts pour ne pas me laisser emporter par la fureur berserker de Thor, mes assauts voyaient leur fureur s'intensifier. Dans nos entraînements à l'armée finissaient généralement ainsi, par libérer toute notre frustration et notre colère, repousser nos limites encore plus loin que la fois précédente. Mais on avait à peu près le même gabarit donc ça allait. Là, elle pesait cinquante kilos de moins.

Elle esquiva un de mes coups dont la puissance pulvérisa une branche non loin. Ce fut à cet instant qu'elle se décida à contre-attaquer. Un coup bien placé là où ça fait mal. Le choc fut violent et soudain, si bien qu'il me fallut quelques secondes pour réaliser ce qui venait de se passer. Je m'immobilisai à cause de la douleur et de l'information qui montaient jusqu'au cerveau, fis quelques pas chancelants avant de prendre appui contre l'arbre que je venais d'estropier. Tentant tant bien que mal de conserver le peu de dignité qu'il me restait, je levai une main demandant une pause. D'une voix chevrotante, je dis.

Je te l'avais dit. Un coup bien placé peut stopper net n'importe quel adversaire...

Mon dernier coup dans les burnes remontait à plus de vingt ans maintenant. Vingt ans que j'avais réussi à les préserver de tout danger. Et aujourd'hui, le compteur revenait à zéro...

L'adrénaline redescendant, je remarquai seulement à cet instant que mes battements de coeur étaient assez intenses. L'âge me rattrapait peu à peu. Adossé à l'arbre, je profitai de cet instant de répit pour demander à ma partenaire.

Dis-moi, je me demandai... Comment ça se passe ? Avec ta divinité ?

Sentant que la question, posée juste comme ça, risquait de l'inquiéter, je m'empressai d'ajouter.

Je rencontre pas mal de récurrence et, avec une amie, on essaie de les aider du mieux qu'on peut. Je demande donc un peu à droite à gauche comment ils se débrouillent pour, au choix, proposer mon aide ou bien découvrir de nouvelles pistes pour aider les autres.

Et, qui sait, peut-être pourrais-je t'apporter autre chose que des techniques pour rendre les coups.
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