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White bird in a blizzard (Siobhán)

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Mar 29 Oct - 17:45

White bird in a blizzard

Siobhán Kearney & Delilah Sulwyn
When the moon is lookin' down, shinin' light upon your ground, I'm flyin' up to let you see that the shadow cast is me. I know that birds fly in different directions. I hope to see you again. Birds fly in different directions, so fly high, so fly high.

Il était peut-être temps de songer à l'avenir de cette ville. Un avenir qui prenait en compte des événements surnaturels, des possessions, des monstres, des créatures et des divinités. L'avocate avait déjà perdu plusieurs personnes à cause de ces guerres entre mafias. Des mafias gérées par d'anciennes entités qui tentaient de se réapproprier le monde moderne, de revivre leur gloire d'antan.

Quelle gloire y avait-il à retirer de tout ça ? De toutes ces pertes ? Fiona, Sinead, Maldwyn et d'autres dont la galloise n'avait même pas conscience. Ils avaient tenté de l'aider à comprendre tout cela, à l'accepter et le vivre comme le faisaient tout les autres. Il ne lui restait plus personne de ce côté là du rideau maintenant, la Sulwyn devait se découvrir toute seule. Arcadia venait de perdre son maire, le chaos avait encore une fois envahit les rues. Des mois, presque une année à se tenir à l'écart, à ne pas vouloir entendre, ne pas vouloir voir la vérité, ne pas vouloir participer. Elle ne le voulait toujours pas d'ailleurs en fait Delilah. Elle ne saurait pas pour quoi se battre, pour qui si ce n'était qu'elle-même et le peu de gens restés présents dans sa vie, qui se comptaient sur les doigts d'une main. C'était quelque chose qu'elle partageait avec elle, l'autre esprit qui l'habitait. Même si les histoires qu'elle avait lues à son sujet n'étaient certainement pas toutes véridiques, Lylah pouvait sentir cette connexion au fond, ce point commun, ce cœur fragile et abîmé qu'elles possédaient toutes les deux. La femme ne connaissait rien de cet autre, cette déesse partageant son sang, ses origines. Bien entendu ce qui la frappa le plus aussi avait été les similarités de leurs caractères et surtout les peines qu'elles avaient éprouvées toutes les deux par le passé. Mais ça s'arrêtait là. Elle ne la connaissait pas, ignorait jusqu'à ses intentions, son rôle dans ce nouveau monde. À part son nom, Branwen, l'avocate ne parvenait pas à tirer autre chose, elle ne lui parlait pas. Le pouvaient-ils seulement ? Était-ce supposé arriver à un moment donné ? Gosh la galloise n'en savait strictement rien.

En cet automne, les oiseaux continuaient de chanter. Elle pouvait les entendre si distinctement, parfois leurs cris couvraient même les paroles des Hommes. C'est Fiona qui lui prouva qu'elle avait ce pouvoir, celui de se transformer en oiseau, un corbeau blanc. Depuis ce jour Delilah ne retenta pas l'expérience. Trop effrayée, elle avait refusé d'accepter que ce soit vrai. Des mois étaient passés, bientôt un an. Sauf que la blonde étouffait à présent, se sentant plus seule que jamais dans un environnement qui partait en vrille. Alors elle se mit à envier les oiseaux, réfléchissant, repensant à l'explosion du town hall. Cette faculté particulière n'aurait absolument rien changé à ce qui s'était passé ce soir-là. Pourtant elle aurait mit sa main à couper que d'autres auraient pu empêcher tout cela. D'autres étaient beaucoup plus puissants, elle les avait vu de ses yeux. Branwen ne serait utile à aucune mafia, trop douce, pas taillée pour faire la guerre, bonne qu'à porter le deuil et pleurer ceux qui partent en les aimant inconditionnellement. Enfin c'était ce que pensait Lylah de son invitée.

Ce besoin d'air l’étreint de plus en plus ces derniers jours à force de ruminer dans l'ombre toutes ces choses étranges et incompréhensibles. Beaucoup de pièces manquent encore au puzzle. Alors elle décide d'essayer, d'essayer d'être cette chose qui attend de pouvoir ouvrir ses ailes, d'essayer de voler. Dans son appartement de l'Historic District, l'animorphe se concentre sur les bruits de la ville qui l'entoure, elle voudrait s'en éloigner, écoute les oiseaux pleurer le printemps et l'été terminés. Les yeux clos, le froid mordant sa peau sur son balcon. C'est douloureux l'épiderme qui se change en plumes, aussi immaculée soient-elles. Le visage qui disparaît pour laisser place à un bec semblable à du marbre et des yeux qui restent bleus, aspirant la moindre lueur du jour gris. Bizarrement sa conscience est là, l'animal se surprend à penser par lui-même. Ses ailes se déploient et elle part à la recherche des arbres les plus proches. Des muscles s'activent à la place d'autres, une vue complètement différente, le vent qui l'accompagne. La liberté insouciante est grisante. Pour un instant.

Mais la ville l'accapare encore, l'agresse, son odorat n'est pas autant développé qu'avant pourtant le piaf suffoque un peu, passant au dessus d'usines près du port. Les arbres se font de plus en plus rares mais elle sait où en trouver. Cornucopia District, le même quartier où elle se rendait tous les jours de semaine pour son travail. Plus aéré, plus calme, plus vert. Pas besoin de conduire, pas besoin de râler dans les bouchons, elle vole, pour de vrai. Cette pensée fit paniquer quelque peu la bête à plumes. Crise d'angoisse en plein vol, ce n'était que sa seconde tentative après tout, Delilah était loin de parfaitement tout maîtriser, très loin. Elle ne savait même pas comment faire marche arrière, comment faire pour retrouver ses jambes et ses bras, son vrai corps. Un fil électrique en pleine figure, elle ne fait pas attention, perd le peu de contrôle qu'elle avait. Puis c'est une corde à linge qui entaille une de ses ailes, parce qu'elle allait trop vite, trop haut. Dans un ultime moment d'affolement le corbeau monta très haut dans le ciel, dépassant le toit de l'immeuble qu'elle longeait, fatiguée, avant de se laisser choir, ses ailes n'ayant plus la force de battre.

Le pauvre animal blessé atterrit dans un pot de fleurs, produisant un bruit sourd, écrasant les plantations au passage. Sa petite poitrine se soulève encore subrepticement, ses paupières sont fermées. Qu'elle avait été bête Lylah de prendre tant de risques alors qu'elle ne contrôlait rien. Un aller-retour sur le balcon d'en face aurait été plus vite fait qu'un tour complet de la ville. Combien de temps était-elle restée dans les airs à profiter de son don inhumain ? Elle ne savait pas, elle avait perdu la notion du temps, coincée dans ce minuscule cerveau, les minutes et les heures se comptant en vol d'oiseau. Elle ignorait tout des règles, des contres-coups et des séquelles. La réincarnation voulu utiliser ses cordes vocales, appeler à l'aide. Des cris aiguës sortirent de son bec et ses ailes se mirent à batailler, les yeux grands ouverts. Pas ce qu'elle avait espéré mais c'était suffisant.
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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2250
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : White bird in a blizzard (Siobhán) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
White bird in a blizzard (Siobhán) U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

White bird in a blizzard (Siobhán) JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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White bird in a blizzard (Siobhán) Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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White bird in a blizzard (Siobhán) DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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White bird in a blizzard (Siobhán) - Sam 9 Nov - 16:22



white bird in a blizzard.

@delilah sulwyn@SIOBHÁN KEARNEY

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Lorsqu’elle posa ses yeux sur le dernier cadre au mur, l’herboriste esquissa un sourire satisfait. Tout à son goût était absolument parfait ; des jeux de lumière aux mélanges de couleurs pastelles, de la chaleur qui émanait de la pièce à chacun de ses espaces aménagés.
Partiellement encastré dans la cloison, le lit de sa princesse était recouvert d’oreillers. Une couverture épaisse donnait envie de s’y lover, et des voilages suspendus au plafond accentuaient l’atmosphère intimiste qui s’en dégageait. A l’opposé, la bibliothèque était remplie de livres ; elle jouxtait le bureau étalé sous la fenêtre, avec vue imprenable sur les parterres de fleurs et les érables des jardins publics. Des fauteuils dépareillés se regroupaient devant les étagères pour donner l’impression d’un véritable salon intégré au domaine. Les tapis sur le sol, les guirlandes épinglées et les meubles en bois naturel parfairaient l’harmonie de la chambre et sa décoration réconfortante. Il n’y manquait plus que les plantes, les affaires de Méabh et le chevalet blanc que la divine projetait de lui offrir ; il trouverait sa place dans l’alcôve, premier élément du décor à capter le regard quand on passerait la porte.

Elle était impatiente de voir l’enfant découvrir son repaire. Malgré l’angoisse qui l’habitait à l’idée de devoir l’accueillir chez elle, et de se savoir responsable d’elle sans retour en arrière possible, elle était heureuse de pouvoir enfin lui accorder ce bonheur. Elle espérait qu’elle lui apporterait davantage de stabilité que de drames, et qu’elle saurait la protéger en demeurant à ses côtés. Mieux qu’elle ne l’avait fait jusqu’ici, à la laisser sous le couvert de l’Eglise, et des psychiatres qui rêvaient seulement de l’assommer de traitements pour s’en débarrasser.
Elle avait hésité durant plus d’un an avant d’entreprendre les démarches ; attendu que sa propre situation soit dépourvue de zones d’ombre - tout du moins en surface - pour faire écho aux suppliques de l’enfant. Il n’était plus qu’une question de jours à présent avant qu’elle ne soit sa tutrice, et que leur existence se conjugue au pluriel. Toutes ses décisions seraient prises désormais en fonction de la jeune fille et en faveur de son bien-être. Elle n’avait plus droit à l’erreur, elle qui en avait tant fait, et la pression sur ses épaules était tout bonnement gigantesque. Alors, elle se raccrochait aux détails, se rappelait sans cesse qu’il n’était plus possible de reculer, et que quoiqu’il se passe, l’environnement qu’elle pouvait procurer à Méabh était celui dont elle avait besoin maintenant pour ne pas s’effondrer. Si elle n’avait pas été touchée par l’orage, si son corps n’abritait pas celui de la déesse des prophéties, elle aurait pu prendre soin d’elle à distance. L’envoyer étudier dans une ville loin d’ici, subvenir à tous ses besoins, et lui rendre visite à la moindre occasion. Peut-être même s’en aller avec elle, tourner la page, changer de vie pour de bon ; en finir avec cet endroit qui avait juré leur perte, même si la déesse qu’elle était s’y sentait attirée comme un aimant.

Mais rien de tout cela n’était envisageable. L’adolescente avait besoin de ses semblables pour apprendre à manier ses visions. Le destin l’ayant affublée du plus terrible des dons, elle ne pourrait s’en sortir qu’entourée, et surtout renforcée par l’énergie magique émanant de ses congénères à leur proximité. Auprès de l’irlandaise et de sa famille retrouvée, Méabh avait une chance de survivre au fardeau de sa divinité. C’était tout ce qui comptait, tout ce à quoi elle devait aspirer, et ce sur quoi elle devait rester concentrée, pour permettre à ce bout de femme de s’en sortir.


Les pensées entièrement tournées vers sa fille adoptive, le coeur à la fois écrasé par le doute et débordant d’entrain, la botaniste referma la porte de l’antre avec soin avant de regagner les baies vitrées de son séjour. Elle se posta juste devant pour analyser le temps et programmer ainsi la fin de sa journée.
Les orbes glacées dévalèrent l’empyrée avant de s’avachir sur le sol du balcon. Le ciel trop gris et sa lumière brûlèrent tellement sa rétine qu’elle ne prêta pas de suite attention à la scène inédite qui s’y jouait.

Au milieu des iris en sommeil, un corps immaculé et recouvert de plumes s’égosillait sans parvenir à quitter son matelas de feuilles. Il avait l’air désorienté, pris de panique et s’était certainement blessé pour en arriver là. En plus de quoi, ses tourments n’étaient pas terminés : à quelques mètres à peine, le chat de la maison contemplait le volant dans la position du chasseur, prêt à bondir pour attraper la pauvre bête et s’en faire un banquet. Les pas agiles et décidés du compagnon à quatre pattes alertèrent sa maîtresse qui s’empressa alors d’investir la terrasse ; « Gus’ ! » La voix autoritaire ricocha sur les parois d’immeuble et la déesse s’interposa entre le félin et sa proie. Elle chassa la panthère du revers de la main et se pencha au dessus de la balconnière.
L’oiseau qu’elle observa longtemps défiait sa perception. L’aura qui en émanait ne laissait aucun doute à son sujet… pourtant, elle demeura perplexe avant de le saisir de ses deux mains gantées avec délicatesse.
Son instinct ne la trompait pas. Un dieu ou une déesse emprisonné dans l’aspect volatile se retrouvait à présent entouré de ses bras. Elle hésita encore en cherchant à percer son identité véritable, mais la forme animale bloquait visiblement ce talent là.
« D’où tu sors, toi ? » Le timbre s’éveilla tandis qu’elle examinait son état, et elle passa la baie vitrée avec le corbeau dans les paumes.
Bien résolue à lui venir en aide, elle l'emmena d'elle-même dans son appartement - qu'importe les risques encourus - et le déposa avec une infime précaution sur un plaid enroulé dans un coin du divan.  

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Jeu 12 Déc - 23:35

White bird in a blizzard

Siobhán Kearney & Delilah Sulwyn
When the moon is lookin' down, shinin' light upon your ground, I'm flyin' up to let you see that the shadow cast is me. I know that birds fly in different directions. I hope to see you again. Birds fly in different directions, so fly high, so fly high.

La vue périphérique très large était l'une des choses qui était la plus compliquée à prendre en main une fois la transformation faite. Un champ de vision immensément plus ouvert que celui dont l'homme est doté. Les ailes elles au final ne faisaient que remplacer les bras. Mais la vue, c'était particulier. Il fallait s'habituer déjà immobile, puis une fois lancé en plein vol c'est incompréhensible tout ces détails que ces petites billes bleues pouvaient percevoir de si loin. Changement de cerveau, de capacités physiques et cérébrales, un tout autre monde pour l'avocate. Un monde qu'elle voulait apprivoiser, faire sien. Pourquoi ? L'idée de voler sans doute était la plus attractive de toutes pour cette femme qui avait été enfermée longtemps, qui s'entêtait à mener une vie normale alors qu'elle ne l'était tout simplement pas.

Un fil électrique qu'elle croyait être derrière elle, une corde à linge qu'elle pensait se trouver plus loin et c'est le drame. Ses dernière forces gâchées dans un sprint visant à l'éloigner de toutes ces menaces, sans compter celles que ses yeux ne percevaient pas. Le corbeau blanc chuta des cieux tel un ange immaculé révoqué du paradis. Puis le séraphin échoué se met à jaser. Vue sur le ciel gris, la dégringolade n'avait pas paru bien longue. En effet Lylah se retrouvait au tout dernier étage d'un immeuble. Heureusement qu'une jardinière encore fournie avait stoppé sa déchéance. Elle piaille « à l'aide, à l'aide ». Sauf que ça n'attire pas l'attention de quelqu'un qui lui veut du bien, au contraire. Son cœur minuscule se met à battre à cent à l'heure dans sa poitrine plumée, sans trop qu'elle ne sache pourquoi. Le danger est proche, il la guette, ses sens de proie le sentent tous. Ses ailes battent dans le vide, par peur, pour tenter d'éloigner ce qui pourrait approcher, se voulant dissuasive. Mais face au matou l'oiseau blessé ne ferait pas long feu. « Gus’ ! » Intervint soudainement une voix ferme. L'ombre se fait au dessus d'elle lorsque sa sauveuse s'interpose héroïquement entre le piaf et l'estomac sur pattes. Pourtant les tambours ne se calment pas à l'intérieur du petit être. Une fois face à face les deux réincarnées se jugèrent du regard. À vrai dire malgré le ciel morne ses pupilles lui firent mal lorsqu'elle tenta d'observer la personne qui venait de lui sauver la vie. Trop éblouie par cette personne alors que l'animorphe avait parcouru le ciel sans problèmes juste avant, elle fut obligée de fermer les paupières et cessa également de batailler pour se relever ou s'envoler. C'était un peu comme si elle lâchait enfin un soupir de soulagement même si son instinct restait sur le qui vive.

La conscience dans le frêle corps du volatil se sentit soulevée, portée. Presque cajolée. Delilah tenta d'ouvrir les yeux mais ces derniers n'étaient pas encore habitués à cette irradiation surnaturelle. Concrètement le corbeau blanc ne savait pas ce que cela signifiait mais il en avait une petit idée tout de même … Ce n'était pas de la peau humaine qui attrapait ses plumes d'ailleurs mais plutôt du tissu, son toucher pu sentir la différence. « D’où tu sors, toi ? » Demanda la jolie rousse en rentrant dans ses appartements. Même sous forme humaine l'avocate n'aurait pas su quoi répondre à cette question. Dans quel bordel elle s'était fourrée ? Jamais la blonde n'avait pris de risques avant, tout était toujours calculé, précis, répété. L'imprévu n'avait jamais fait trop partie de sa vie bien rangée. Alors expliquer qu'elle s'était transformée en oiseau afin de faire une petite virée, pour expérimenter et appréhender au mieux ses pouvoirs … C'était tendu. De toutes façons, aux vues des piaillements qui pouvaient s'échapper de son bec, quelque soit la réponse elle serait incompréhensible. La déesse galloise ne s'égosilla donc pas à expliquer et se laissa porter sagement, le cœur battant, instable, retenant son souffle pour la suite, visiblement effrayée. À l'intérieur l'éblouissement sembla se calmer. À travers ses fines paupières Lylah put s'en apercevoir. Lorsque ses yeux s'ouvrirent elle était assise sur un plaid tout doux. Des poils de chats traînaient dessus ce qui lui faisait dire que le territoire restait ennemi mais tant que la maîtresse de maison était là, le fragile être espérait ne rien avoir à craindre.

C'était agréable de voir finalement à l'endroit et d'être installé sur ses pattes. Ses ailes lui faisaient un mal de chien maintenant qu'elle se tenait immobile. Ce n'était sans doute pas étonnant vu avec quelle furie elle s'était attelée à les remuer alors qu'elles étaient déjà en mauvais état. Instinct de survie certainement. Stupide. Ses iris bleues purent enfin détailler son environnement et surtout sa sauveuse, encore éblouissante. Ce qu'elle fit discrètement, sans avoir à bouger la tête. Forcément elle n'avait jamais mis les pieds dans cet appartement avant, ni n'avait croisé sa propriétaire. Du moins sa mémoire humaine ne la remettait pas spécialement quelque part à un moment de sa vie. Branwen elle l'enveloppa de sa douceur à cette pensée. Comme pour lui signifier qu'elle n'avait rien à craindre. Mais la blonde d'origine ne voulait pas prendre ses aises pour autant. Elle resta alors tétanisée, un peu tremblante sur le sofa. Elle ne savait pas quoi faire, trop de choses se passaient en même temps, trop de questions envahissait son esprit. Comment allait-elle reprendre forme humaine ? Et surtout quand ? Comment était sensé réagir un oiseau normal dans ce genre de situation ? Ses yeux ne guettaient même pas le chat, ils restaient fixent, droit devant elle. Le corbeau était quelque peu fatigué mais la peur gagnait sur tout le reste. Depuis que la gentille dame l'avait prise dans ses bras et emmené à l'intérieur, elle n'avait fait aucun bruit, le calme qui régnait ici était imposant, tout comme les fleurs qui prenaient place autant à l'extérieur qu'à l'intérieur des murs.
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RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
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FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
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TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Lun 23 Déc - 19:55



white bird in a blizzard.

@delilah sulwyn@SIOBHÁN KEARNEY

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La divine s’installa avec douceur à côté de l’oiseau. Soucieuse de le voir s’échapper en se faisant plus mal encore, elle laissa ses deux mains à quelques centimètres du plumage au cas où il faudrait le retenir et l’immobiliser, puis attendit avec patience. Tandis qu’il s’apaisait et prenait ses repères, elle continua de l’examiner avec la plus grande attention.
N’étant pas vétérinaire, il lui était difficile d’évaluer sa forme et son état. Elle jugea cependant - à force d’observation, que l’animal avait surtout besoin de calme et de repos. Ni ses ailes ni ses pattes n’avaient l’air endommagées par la chute qu’il avait faite sur son balcon. Elle songea que peut-être, un remède à base de plantes l’aiderait à se remettre de cette aventure, et lui redonnerait l’énergie nécessaire afin de reprendre forme humaine. Elle ignorait si l’intrus(e) quitterait l’appartement sur ses deux jambes ou en volant, et la curiosité - saupoudrée de méfiance, grandit dans ses entrailles.

Lentement, l’herboriste relâcha sa fausse étreinte pour ne pas l’effrayer. Les pieds joints, les genoux rapprochés et les phalanges posées dessus, elle garda le silence en admirant le plumage nivéen. Son esprit vagabond chercha alors dans les légendes, puisa dans les souvenirs de ses vies précédentes et des ouvrages engloutis dans celle-ci, sans parvenir à déceler le moindre indice sur la réelle identité du volatile. Les dieux celtiques étaient nombreux à user du corbeau comme attribut ; très souvent familier des druides et des guerriers, il aurait pu correspondre à la plupart d’entre eux. Rien ne parvint à la mettre sur la piste et, lorsqu’elle fut assurée que l’animal ne bougerait plus, l’Empoisonneuse quitta sa place afin de regagner son atelier.

Une pièce entière de l’appartement avait été aménagée pour conserver des plantes particulières et lui permettre de réaliser certaines préparations. Une fois la lumière allumée, elle s’avança parmi les herbacées dont certaines arboraient des couleurs singulières ; pour la plupart, des cultivars et des hybrides venus tout droit des tropiques. Une fois devant la baie vitrée, elle ouvrit davantage le volet électrique et observa le chat resté sur le balcon. Il survivrait à sa mise à l’écart, mais l’irlandaise sut rien qu’à son regard qu’il lui en voudrait longtemps.

Derrière son établi, elle mixa quelques ingrédients infusés dans de l’eau. Le liquide reversé dans une coupelle en terre était destiné à l’oiseau ; elle ignorait s’il finirait par boire et en quantité suffisante pour bénéficier des effets, mais le mélange pourrait lui redonner des forces s’il décidait de l’avaler.
Environ vingt minutes après son départ du salon, elle revint les bras chargés à son point de départ. Les prunelles azurées scrutèrent chaque recoin de la pièce, tandis qu’elle s’avançait en son coeur avec vigilance. Une partie d’elle s’attendait forcément à une mauvaise surprise ; sa bienveillance lui avait parfois causé quelques ennuis, mais elle fonctionnait à l’instinct. Elle s’empêchait toujours de tenir pour acquise l’innocence présumée, mais l’animal lui avait paru plus mal en point qu’en train de préparer un mauvais coup.
Toujours avec prudence, elle contourna le canapé, les yeux rivés vers le couloir et les portes d’en face. Le corbeau n’avait pas bougé. Il était toujours étendu à sa place, calé contre les couvertures, et ne semblait pas prêt à retrouver sa carrure initiale.

L’irlandaise s’accroupit cette fois-ci et déposa devant lui le récipient qu’elle venait de remplir. La grâce de son visage nimbé de feu, couplée à l’aura étincelante qui émanait de sa silhouette, contribua à renforcer l’atmosphère rassurante qu’elle savait inspirer.

Le bout d’un doigt recouvert de tissu fut plongé dans le bol, et approché du bec de l’animal ; « Bois. C’est pour t’aider à aller mieux ». Le geste venait appuyer les mots pour mieux lui faire comprendre, au cas où il ne soit pas en mesure de les décrypter. Et le timbre si doux qu’on l’aurait cru enrobé de miel, elle l’incita encore à s’abreuver, instaurant entre eux deux une distance à nouveau raisonnable, pour l’aider à gagner sa confiance.

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Ven 24 Jan - 19:45

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Siobhán Kearney & Delilah Sulwyn
When the moon is lookin' down, shinin' light upon your ground, I'm flyin' up to let you see that the shadow cast is me. I know that birds fly in different directions. I hope to see you again. Birds fly in different directions, so fly high, so fly high.

Que l'oiseau avait peur, que l'humaine en lui aussi. La déesse elle tentait d'apaiser tous ce petit monde mais cela ne marchait pas vraiment, Branwen passant au second plan une fois le stress et les plumes revêtues. Le pire était passé cependant, heureusement. L'avocate se retrouvait posée sur un plaid douillet à l'intérieur de l'appartement, au chaud et surtout protégée des griffes d'un matou qui ne ferait qu'une bouchée d'elle dans cet état. Traumatisée par sa chute et par sa rencontre avec le chat de la divine rousse, Lylah reprenait son souffle et lentement ses esprits ainsi que son calme. Sa petite poitrine se soulevant frénétiquement ralentie peu à peu pendant qu'elle était en tête-à-tête avec sa sauveuse qui semblait la sonder. Elles ne se touchaient pas, s'observaient juste. Immobile, ses paupières ne clignant presque pas, l'animorphe coincée regarda la femme s'éloigner, elle était d'une délicatesse sans borne avec le volatile. Ce dernier ne pouvait qu'apprécier cela et éprouver une reconnaissance immense pour cette amoureuse de la nature.

Se retrouvant seule pendant un instant, à nouveau habituée à ce champ de vision très large, elle ne put pas voir ce que l'humaine lumineuse était partie faire. L'oiseau blanc aurait pu s'approprier l'espace en cette absence, tenter de voler, de sortir mais il n'en fit rien. La baie vitrée donnant sur le balcon était fermée et le démon se terrait de l'autre côté, sans doute prêt à bondir au moindre mouvement suspect. Aucune autre fenêtre n'était ouverte dans cette pièce. Alors Delilah la délicate resta sagement entre les couvertures. Elle tenta de bouger ses ailes mais elle ressentie immédiatement de violentes douleurs alors elle ne tenterait plus pendant un moment. C'était pourtant tout ce qu'elle pouvait faire, tout ce que cette forme avait d'intéressant et c'était à présent fichu. Pour un temps seulement il fallait l'espérer. Ce n'était que des coupures après tout, ses ailes étaient toujours entières, il lui faudrait prendre son mal en patience.

Ressentant une lourde fatigue s'abattre sur son frêle corps, le volatile résistait contre l'envie de fermer les yeux. Elle ne voulait pas perdre sa conscience ou bien risquer de se faire attaquer dans un moment de faiblesse. Alors elle tenait bon, l'inquiétude et la peur maintenant éveillés ses instincts de survie. Finalement la rousse finit par réapparaître dans son champ de vision et un apaisement certain envahit alors le minuscule cœur de l'animal immaculé. Elle portait quelque chose et sentait bon la fleur, laquelle son odorat sous développé n'aurait su le dire. Un récipient rempli de liquide fut ainsi mit à sa portée, juste devant son bec. La propriétaire du lieu avait fait ça précautionneusement, sans aucun geste brusque. « Bois. C’est pour t’aider à aller mieux. » L'encouragea-t-elle alors doucement, son gant imbibé de sirop parfumé qu'elle venait de concocter. L'oiseau pencha la tête sur le côté et ses paupières clignèrent à plusieurs reprises d'affiler. Comme si il doutait, réfléchissait. Quelques secondes passèrent sans que le blessé ne bouge mais il finit par approcher d'un geste vif le doigt. Le breuvage passa alors dans sa gorge sans aucune résistance. Possédant très peu de papilles gustatives, cela aurait pu être du poison que la réincarnée galloise n'aurait pas vu de différence mais cela sembla agréable tout de même. Une fois l'oiseau abreuvé, il lâcha un cri aiguë, en guise de remerciement. Elle fit ensuite pivoter sa tête à gauche puis à droite avant de jacasser à nouveau, comme réclamant encore de cette potion magique qui lui redonnait de l'énergie.

Delilah voulait redevenir humaine mais ne savait pas comment faire. Pour avoir cette apparence elle avait dû fortement se concentrer, se retrouver dans un endroit silencieux et rassurant. Le vent l'avait happée, comme absorbée par sa fenêtre, elle s'était jetée dans le vide sans y réfléchir vraiment. Ici elle ne savait pas comment elle allait parvenir à retrouver tous ces éléments. Branwen réchauffa alors son cœur une nouvelle fois, la rassurant. Cela arrivera quand ça arrivera, ce n'est pas grave. L'avocate ne voulait pas être un poids pour cette gentille dame aux gants et encore moins l'effrayer. Tout comme elle avait la frousse de rester coincée comme ça pour toujours. Ça n'arrivera pas. Apaisa encore la déesse de l'amour. Cette dernière ne semblait tenir aucune animosité envers leur hôte à la chevelure de feu, confiante. Les yeux clairs de l'oiseau s'étaient accoutumés à la lueur éclatante de la femme. Sur ces deux courtes pattes, la métamorphosée sautilla, se dégageant des couvertures afin d'approcher du récipient. Le cerveau de l'animal avait très envie de faire quelque chose que l'humaine ne put contrôler ou bien comprendre. L'oiseau parvint à monter dans la coupelle et commença sa toilette, trempant ses plumes sous toutes les coutures, éclaboussant les alentours. Elle piailla une nouvelle fois, comme pour signifier son contentement. Ce n'était pas de l'eau claire, donc son plumage allait sans doute coller mais le piaf n'en eut rien à faire. Le liquide sur ses fines plaies piqua un instant mais la sensation disparut rapidement. Le corbeau secoua chacun de ses membres de gestes vifs, se plia un peu dans tous les sens, sautant sur place.

Une fois sa petite baignade terminée, prise dans un élan presque hyperactif, Lylah qui voulait sortir du récipient sauta du sofa tant les choses se bousculaient dans son cerveau. Son bec et sa face vinrent s'écraser au sol, la tête la première, ses ailes brassèrent de l'air maladroitement, encore effrayée par la douleur que cela causerait et elle réussit à légèrement amortir de choc. Un nouveau cri aiguë s'échappa de son bec pendant qu'elle se remettait sur pieds. Elle ne voulait pas être comme ces stupides pigeons qui, au lieu de prendre leur envol se mettaient à courir pour éviter le danger mais c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant : marcher sur ses pattes. L'animal à plumes mit un peu le bazar, elle avait l'impression que sa conscience humaine lui échappait de plus en plus. Il fallait qu'elle redevienne Delilah Sulwyn.
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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2250
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : White bird in a blizzard (Siobhán) Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Sam 29 Fév - 16:19

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@delilah sulwyn@SIOBHÁN KEARNEY

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Durant un long moment, la déesse observa le manège de l’oiseau. La confiance instaurée entre eux semblait se consolider au fur et à mesure du temps, et des échanges respectueux qu’ils opéraient dans le silence. Bientôt, elle n’y vit plus qu’un être reconnaissant et perdu, et, convaincue de son innocence, l’herboriste présenta de nouveau la coupelle pour que le volatile recouvre toutes ses forces.
Elle s’étonna d’abord de le voir s’y tremper tout entier, puis relativisa ; d’une part, cela ne pouvait pas lui faire de mal, et d’autre part, elle s’était renseignée sur les métamorphes. Les comportements animaliers pouvaient s’avérer durs à réprimer pour eux. Alors, elle continua d’observer sans mot dire, toujours à distance et toujours le visage éclairé d’un sourire bienveillant mais discret, se demandant pourquoi cette forme l'empêchait de déceler sa véritable identité.

En y réfléchissant un peu, les corbeaux de son panthéon n’étaient pas rares, mais cette couleur associée à certains d’entre eux aurait dû lui mettre la puce à l’oreille ; elle connaissait les oiseaux de Nemhain, de Badb et Morrigan ; celui de Lug, puis ceux de Bran et Branwen. Par élimination, connaissant tous les autres dans cette vie, la botaniste pencha soudain pour ceux qui avaient été un jour ses beaux-enfants.  

Elle se figea d’abord, comme heurtée en plein coeur, triste et nostalgique à l’égard du dieu Lir qui fut son grand amour, mais amère et furieuse en repensant au traître qu’il tenait pour hôte. L’hybris ne souhaitait plus qu’une chose concernant les deux êtres : que le second s’éteigne et libère le premier de sa bassesse et de sa vilenie. Elle ne voulait plus y penser mais secrètement, elle espérait que la prison mette un terme à sa vie.

 Le souffle court d’avoir laissé le poison s’infiltrer dans ses veines et échauffer son sang, la Belladone ferma doucement les yeux, s’efforçant de reprendre ses esprits. L’hybris était de plus en plus violent mais sa maîtrise s’améliorait avec le temps, et la présence de ses semblables au quotidien. Elle se leva pour détendre ses jambes et retrouver un équilibre mais l’oiseau s’agita, bondit du canapé et s’écrasa au sol avant qu’elle n’ait le temps d’intervenir. Elle le regarda se dresser et s’ébrouer trop vite pour qu’elle ne puisse à nouveau le saisir et l’empêcher de s’affoler.  
Puis devant ce spectacle, des mots prononcés un jour par un change-forme lui revinrent en mémoire. La détresse peut déclencher la métamorphose quand elle devient insupportable. Les prunelles cérulées de la déesse balayèrent la pièce à cette pensée, et s'arrêtèrent sur le balcon d’où le félin observait toute la scène. Ca n’avait pas marché la première fois, mais peut-être que si elle s’abstenait d’intervenir, le prédateur provoquerait la transformation ? Elle y songea sérieusement juste avant de se raviser. Trop risqué. Gustave savait être un chasseur hors pair quand il quittait son canapé et son statut de roi fainéant. Toutefois, une autre idée se présenta presque instantanément et, si elle n’y croyait pas vraiment, la botaniste opta finalement pour cette solution.

Les gants couvrant toujours sa peau, elle s’empara d’une large couverture cachée par les coussins et la déplia prestement. Et puis, sans crier gare, elle la jeta sur l’oiseau, le plongeant dans le noir. Ainsi elle ne lui ferait aucun mal… et si la ruse était couronnée de succès, l’animal transformé pourrait aussitôt se couvrir.  

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White bird in a blizzard (Siobhán) - Ven 17 Avr - 17:48

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Siobhán Kearney & Delilah Sulwyn
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L'oiseau au plumage pur n'avait aucune idée du lien ancien qui l'unissait à sa sauveuse. Qu'elles furent proches, de la même famille, presque. Delilah ignorait tellement de sa divinité et du panthéon duquel elle fait partie … Les informations étaient trop vagues, trop peu dans le monde des mortels à son sujet, encore plus dans ce pays qui n'est pas le sien. Déesse d'un peuple qui a tant évolué et oublié de ses anciennes croyances. Elle avait beau creuser, elle trouvait toujours les mêmes choses, rien de plus à part cette histoire tragique, cette vie brisée, soumise, anéantie. Elle aurait dû aller au Pays de Galles pour être mieux renseignée. Ses parents auraient été ravis de l’accueillir pour quelques jours. Mais trop de travail l'attendait ici. Sa grand-mère, elle en était sûre, aurait pu lui raconter l'histoire de Branwen, en détails ainsi que les attributs que voyaient en elle les gallois, ce qu'ils attendaient d'elle ou bien pourquoi elle était chérie; si tenté qu'elle l'avait été un jour. Une entité de l'amour, on ne pouvait pas la haïr, pas vrai ? Cela semblait paradoxale.

Étalée la face la première, le choc fut rude mais pour le volatile ce ne fut pas si violent que ça. La panique l'avait fait sienne. L'avocate voulait sortir. Pas dehors, de ce corps à plumes ! Elle voulait parler bon sang, ne supportait plus d'être incomprise. Alors qu'elle était en train de sombrer dans une nouvelle spirale infernale où elle se voyait rester transformée pour le reste de sa vie, soudain ce fut le néant, tout devint noir. L'oiseau piailla de panique une ultime fois avant que son cri, tellement aiguë que cela donnait l'impression d'être torturé à mort, change progressivement en une voix au timbre plus humain, en un cri d'étonnement. Avec cela l'animal redevint le bipède qu'il avait toujours été. Delilah ne semblait pas encore réaliser qu'elle était redevenue elle-même. Son cœur battant à cent à l'heure, apparut nue, elle ne parvint pas à arrêter de crier. Jusqu'à ce que ses yeux retrouvent leur angle de vue habituel, tronqué comparé à celui de l'oiseau. Sa clameur s'arrêta alors nette, le regard de la blonde croisant celui de la rousse gantée. La galloise inspira, surprise, réalisant enfin, son visage défiguré par l'angoisse et l'ahurissement.

Ses pupilles se posèrent sur sa peau pâle retrouvée. Elle put remarquer de fines entailles sur ses bras, pas profondes du tout, vestiges de sa rencontre avec les fils électriques plus tôt. Elles pourraient facilement passer pour des griffures de chat aux yeux de quiconque et donc ne pas éveiller les soupçons. Heureusement la couverture qu'avait jetée la divine irlandaise cachait déjà une grosse partie de son anatomie. Cela avait réveillé une peur viscérale chez le piaf : coincé, enfermé, bloqué, ne pouvant voler en toute liberté et avait donc fait son office à merveille. Gênée et encore bien secouée par l'expérience de retour, l'animorphe réajusta le tissu sur son corps tout en se recroquevillant dessous, s'assurant que le plus choquant restait bien caché comme il fallait, ses jambes et ses bras dépassant largement. Un « Oh mon dieu. » parvint à s'échapper d'entre ses lèvres. Cela lui donna l'impression que ses cordes vocales sonnaient différemment, c'était étrange de retrouver sa vraie voix. Observant toujours le vaisseau de son âme affolée, la femme lâcha un profond soupir de soulagement et vint repousser en arrière ses cheveux dorés partiellement humides d'une main. Son palpitant tambourinait encore comme un fou à l'intérieur de sa poitrine, résonnant jusque dans ses côtes. Mais ça allait, c'était fini. Enfin. « Oh mon dieu. » Réitéra-t-elle plus bas, marquant son soulagement cette fois en s'accrochant bien à la couverture. Avachie sur le sol, son torse redressé, ses iris claires retrouvèrent le visage doux de la belle plante qui l'avait aidé. La voir heurta encore sa cornée d'ailleurs, toujours pas acclimatée face à la primus. Sinead avait ce même effet sur ses yeux … « Ne prenez pas peur par pitié. Je ne vous ferai rien promis. » S'enquit-elle d'avouer en se redressant un peu, droite, les jambes pliées conjointement, s'efforçant de reprendre son aplomb. À vrai dire et visiblement c'était la blonde qui fallait rassurer mais cette dernière ne put s'empêcher de directement mettre les choses au clair, voulant éviter une énième crise de panique ou tout débordement qui pourrait être agressif. Une femme nue, sans rien, quel mal pourrait-elle lui faire ? Cette pensée lui donna envie de rire. Être redevenue Delilah Sulwyn lui donna envie de rire aussi, ses sentiments caressant presque l’euphorie. C'était l'un des contre-coups de l'apaisement. Mais la galloise ne se permit pas de se marrer pour autant, se contentant d'afficher un sourire ravi qu'elle ne parvenait pas à contenir. « Merci pour votre aide. » Dit-elle avec gratitude sans savoir par où commencer. Cela lui sembla important de dire merci. « Et désolée pour la pagaille ... » Fit-elle coupable en regardant les alentours. Ça va qu'elle n'avait rien cassé. Juste renversé le liquide sucré sur le canapé et par-terre ...

Lylah tenta ensuite de se relever. Ses jambes étaient toutes engourdies, elle les sentait à peine. Il fallait qu'elles reprennent leur fonction, que son corps entier se réapproprie son aisance de mouvement. Une main tenant la couverture fermement, de l'autre elle prit appuie sur le sol. Ce qui était autrefois de courtes pattes pourvues de griffes chancelèrent quelque peu dès que la femme porta son poids dessus. Elle manqua de s'écrouler une fois mais se reprit rapidement sans lâcher le tissu qui l'habillait. « Super. » Lâcha-t-elle satisfaite d'être à présent debout. Ses muscles reprenaient leur force plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé et c'était rassurant.


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@delilah sulwyn@SIOBHÁN KEARNEY

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La ruse avait marché. A présent, une femme à la peau pâle et aux cheveux couleur des blés se tenait sur le sol, à la place qui fut celle de l’oiseau ; elle tenait fermement la couverture pour se couvrir, et semblait tout aussi désorientée que l’animal les premiers temps. Pour ne pas l’effrayer, la botaniste resta immobile, se contentant de l’observer. Elle ne chercha pas à l’approcher, ni même à l’assourdir de questions ou de mots, préférant demeurer en retrait le temps qu’elle s’acclimate à ce brusque changement d’apparence. Elle ignorait les conséquences et les effets qu’avaient un tel pouvoir et craignait qu’elle ne soit malade.

Elle haussa un sourcil dubitatif aux paroles de la blonde à son encontre, puis afficha un sourire amusé. C’est elle qui aurait dû la rassurer, mais l’herboriste apprécia l’intention. Elle nota également qu’elle ne connaissait pas cette femme qui se tenait là, nue, dans son salon, mais qu’en revanche, elle avait eu raison de laisser son esprit errer jusqu’à Branwen. Ni l’aura ni l’instinct ne la trompaient, il s’agissait bien de la déesse galloise et l’irlandaise en elle le confirmait. Cela réveillait tant de souvenirs et de sentiments forts, que Siobhan perdit à nouveau le fil de ses pensées. Elle secoua la tête, revint à l’étrangère - qui ne l’était qu’à moitié. « Je sais », lui souffla-t-elle machinalement - alors qu’au fond, elle n’en avait aucune idée. La récurrence aurait pu être dangereuse, malgré l’innocence affichée ; mais la divine ne semblait pas vouloir y croire. « Ce n’est rien », poursuivit-elle en s’écartant de quelques pas, un de ses bras s’allongeant pour désigner le canapé. « Vous devriez vous reposer. Ce doit être… éprouvant », jugea-t-elle bon de conseiller, retrouvant dans les prunelles de la femme, l’air affolé du corbeau quelques instants auparavant. Puis, elle la regarda se lever, renonçant à lui proposer son aide, les yeux rivés sur le tissu qu’elle tenait fermement. Sa nudité lui importait peu, au fond ; Siobhan n’y prêtait guère attention. Mais l’empathie qu’elle ressentait pour ses semblables lui donnant le loisir de se mettre à leur place, elle se prit à imaginer sans mal l’embarras dans lequel l’avocate pouvait bien se trouver. Elle réfléchit quelques secondes, et détourna les yeux. « Installez-vous, je vais vous chercher quelque chose à mettre ».

Et de nouveau, elle disparut dans un couloir, pour revenir presqu’aussitôt les bras chargés d’un peignoir blanc. Elle tint le tissu doux et pelucheux vers Delilah avant de se tourner, les orbes bleues rivées sur le balcon, confiante de toute façon dans cet endroit qui lui appartenait. Cela semblait peut-être prétentieux, mais les plantes qui ornaient la pièce à chaque recoin étaient des armes potentielles et des alliées pour la défendre, alors la botaniste n’était pas franchement inquiète. « Je vous prêterais des vêtements quand vous serez remise », ajouta-t-elle en désapprouvant d’avance l’idée que la divine reparte de l’appartement par le balcon qui l’avait vue dégringoler du ciel. Et puis, elle attendit l’autorisation de se tourner pour s’asseoir à son tour dans un fauteuil. « Je ne crois pas qu’on se soit déjà vues », mentit-elle à moitié en choisissant de se concentrer pour l’instant sur l’hôte, et non sur la divinité. « Je m’appelle Siobhan », avoua-t-elle finalement sans révéler encore son nom. Les mains posées sur ses genoux, les yeux scrutant sa vis-à-vis, elle n’avait rien d’hostile mais l’assurance qu’elle dégageait - elle le savait - pouvait parfois se faire intimidante. Elle n’essayait jamais de changer d’attitude lorsqu’elle ne savait rien des gens auxquels elle s’adressait. « Alors… vous cherchiez quelque chose, ou bien il s’agit simplement d’un accident ? » Et elle releva la tête, altière, interrogeant enfin la blonde sur les raisons de sa présence dans son appartement.

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White bird in a blizzard (Siobhán)

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