BLAZE : poiscaille CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle FACE : ben mendelsohn DOLLARS : 2459 SACRIFICES : 171 PORTRAIT : ANNEES : 50 ans CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes FACTION : mouche à crotte de la bratva OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié" GENÈSE : novum TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
brat tamer ft. gys - Dim 10 Nov - 16:18
brat tamer
Aujourd’hui, en plus des habituels cadavres à débiter, on t’avait refourgué la caisse qui allait avec. Et le fric que les susnommés cadavres avaient piqué de leur vivant, et qui leur avait valu justement de finir en hachis parmentier. Bon, le fric, les ahuris de la Bratva étaient pas au courant qu’il était dans la bagnole. Si bien que tu te trouvais devant un dilemme moral que tu semblais avoir résolu par un compromis douteux, du type : tu rends sagement la thune en pompant au passage la récompense pour cet acte de loyauté désintéressé. Parce que, premièrement, il y en avait tellement qu’ils n’y verraient que du feu. Et deuxièmement, on n’était jamais mieux servi que par soi-même. Enfin si, on pouvait être mieux servi par un djinn à son service, quand on en avait un sous la main ; ça faisait d’ailleurs une paye que tu n’avais pas recroisé le tien.
A croire que le bougre était vraiment occupé à autre chose dans sa vie et qu’il n’avait pas fait de ton derrière une priorité. Vous aviez bien échangé quelques messages, mais la plupart se résumait à un emoji aubergine ou une photo de vos queues respectives. Bref, rien qui ne puisse appâter le chaland suffisamment pour qu’il ramène son cul. A croire que tu étais trop fier pour lui demander un nouveau voeu. Ou trop prudent. Parce qu’en effet, après avoir quitté l’hôtel dans lequel vous aviez massacré deux pauvres vieux et des draps de lit, tu avais retrouvé ton chemin jusqu’à l’Obsesja, pour découvrir que le traître avait téléporté les deux cadavres dans ton établissement. Tu avais gueulé bien fort avant de te lancer dans un grand ménage de printemps avant que qui que ce soit ne se ramène. Ensuite, tu lui avais fait la gueule pendant un temps, avant de commencer à lui envoyer des messages d’un bon goût certain (mais qui avaient dû lui permettre, au moins, de passer quelques soirées agréables en compagnie de sa main droite).
Tu étais en train de traîner un corps jusque dans l’arrière-cuisine, faisant la navette entre les fourneaux et la voiture sauvagement garée dans la ruelle glauque à l’arrière de ton établissement. Tu avais laissé l’autre refroidi encore dans le coffre, et les clefs de la caisse sur un plan de travail dans la cuisine, ainsi que les quelques effets personnels des victimes que tu irais revendre plus tard. Le marcel dégueu taché de sueur, la clope froide au bec et le pantalon de survêtement laissant élégamment poindre un sourire du plombier, tu t’affaires avec peine, ton vieux dos n’étant plus ce qu’il était. Non, vraiment, tu aurais tout intérêt à lui demander un coup de patte, à ton génie, il s’agirait pas que tes cent voeux aient une date de péremption.
A l’entrée de la cuisine, tu lâches les pattes arrière du corps qui retombent lourdement, Tu t’essuies les mains sur le cul, dégaines ton téléphone. Pendant un moment, tu hésites à envoyer à Gysin une photo de l’arrière-train du mort avant de te rappeler avec quel dégoût il s’était chargé de votre précédente petite sauterie. Non, tu ne devais pas lui révéler la nature du voeu jusqu’à ce qu’il soit sur place, sinon, il allait pas se bouger la nouille pour tout l’or du monde (ou du moins pour l’or en papier qui était encore sur le siège arrière de la voiture. A la place, tu te dis qu’il ne résisterait pas à un appel, surtout avec l’effet que ta voix pouvait lui faire. Tu ouvres le répertoire aux trois-quarts vide et sélectionnes son numéro, avant de coller le téléphone contre ton oreille. « T’as intérêt à décrocher, mon corniaud, ou j’viens te chercher Dieu sait où par la peau du cul... »
BLAZE : Tragédie CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs) FACE : Joe Gilgun DOLLARS : 3483 SACRIFICES : 225 ANNEES : 35 ans. CŒUR : Désertique, comme le Sahara. RÉINCARNATION : Djinn TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux. OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe. JUKEBOX : GTA soundtrack RUNNING GUN BLUES :
brat tamer ft. gys - Lun 25 Nov - 20:15
C’est qu’en ce moment, il ne ressemblait plus trop à rien, le djinn, avec sa gueule excoriée. Si sa mère l’avait vu dans cet état, probablement lui aurait-elle dit qu’il traversait une mauvaise phase karmique, que l’harmonie le fuyait. A croire que c’était vrai.
Désormais membre à part entière des E.T, il se devait de leur ramener des trophées, pour leur prouver son 'allégeance'. Trophées qu’il peinait à dénicher : Son dernier cambriolage avait tourné au fiasco, à tel point qu’il laissa son butin sur place. De cette virée catastrophique, il ne revint qu’avec des morsures de cabots de garde au cul - Ces saloperies l’avaient baisé en beauté. Et il était maintenant comme un con, sans rien avoir à porter aux mambos et autres petits camarades chéris.
Le cul vissé dans son canapé, Gy’ cogitait à une hypothétique solution. Il passa une main sur son visage, dépité. Expira. Et s’il se barrait tout simplement d’Arcadia, direction Honolulu ? « Je ne rentre qu'après demain, il y a des grillons au frigo’, pour mes poupées. » Sa colocataire traversa l’appart’, balançant exagérément ses hanches de gauche à droite. « Quoi ? .. Eh crois pas qu’j’vais m’occuper d’tes.. » « C’est ça ou le nouage d’aiguillette Gy’. Byyye loser ~ » Pan’ s’enfonça dans son sofa, bougon. C’est qu’il avait autre chose à foutre, que de nourrir une ribambelle de tarentules.
Sur la table basse, son mobile sonna. Vivement il s’en empara, releva l’appel entrant ; “Baba”. Il ne décrocha pas. Un sourire diabolique étira ses lippes - Coup de pouce du destin ; Elle était là, la solution.
*
La première chose que Gy’ distingua en arrivant à l’Obs’, ce fut la superbe Plymouth duster stationnée n’importe comment dans la ruelle. Après avoir prit soin de passer en mode invisible, le djinn s’en approcha. Lorgna la bête sous tous les angles. C’est ce que genre de petit bijou à roues, ça valait un bras. Sûr qu’en ramenant un lot pareil, les E.T considéraient Gy’ d’une toute autre façon.
Prenant garde à ne pas se faire remarquer, il poussa la porte entrouverte de la bâtisse, s’y infiltra. Il tomba nez à nez avec Vita’, sapé comme jamais, qui s’activait comme un beau diable auprès de macchabées. De peu, le génie évita une collision ; Invisible ne voulait pas dire immatériel. Fallait qu’il fasse gaffe.
C’est dans sa poche, qu’atterirent les clefs de la bagnole de collection. Après quoi, il gagna le tiroir caisse de la boîte, attendit que le vieux bougre soit dans une autre pièce pour ouvrir le bordel. Il savait comment faire, puisqu’il avait vu Baba’ le faire une dizaine de fois.
Car ce que l’ogre ignorait, c’est que, à force d’aguicher son génie via sexto, il réussit à l’attirer jusqu’à lui. A maintes reprises, Gy’ vint l’espionner à son insu. Fantasma et bava dans l’ombre. Prit même Baba’ en flag’, à pilonner sans vergogne un minet dévergondé. Puis cessa ses visites, lorsqu’il constata que les mots graveleux et les murmures rauques, il les destinait à n’importe qui. Et à n’importe quoi.
C’est donc sans une once de scrupules que Pan’ empocha les biffetons. Le tiroir caisse se vit dépouillé en moins de deux. Il s'apprêtait à gagner les autres pièces, pour y foutre son dawa, lorsque son portable recommença à sonner. Des gémissements continus - digne d’un porno’ - dénonçèrent sa présence. « Merde, merde, merde.. » Et voilà que les bruits de pas du monstre se rapprochaient dangereusement.
Il percuta Vita’, lorsqu’il décampa. Épaule contre épaule. Cala une chaise sous la poignée de la porte qu’il referma derrière lui, histoire d’avoir un temps d’avance. Fissa, il quitta l’Obsesja, grimpa dans la Plymouth et démarra en trombe. Direction, Wild Island.
*
« Respect Gy’, t’as géré comme un chef ! » « Ouais, normal, ahaha. » Il ria jaune, Pan'. S’écarta des autres, de leur satisfaction évidente. Il gagna l'extérieur du hangar, s’alluma une clope. Quelque part, il était soulagé d’avoir accompli sa première mission. Sauf que..
« Putain, y’a un cadavre dans le coffre les gars ! » « C’est DJ ! » « Préviens les autres ! »
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brat tamer ft. gys - Lun 30 Déc - 22:27
brat tamer
« Je m’attendais à quoi d’autre, moi, aussi ? » que tu grondes, en raccrochant, alors que la messagerie automatique de Gysin s’enclenche. Tu pouvais le menacer tant que tu voulais, tant que tu savais pas où il créchait (s’il n’était pas tout simplement sans-abri, ce qui ne t’aurait pas étonné plus que ça), tu ne pouvais pas aller le chercher par la peau du cul. Bien sûr, tu aurais pu faire jouer tes contacts dans la mafia pour lui mettre la main dessus. Mais tu étais trop fier pour te réduire à être celui qui viendrait le chercher en premier. Jusqu’à aujourd’hui, où le cas était urgent. Ça t’apprendra, tiens.
Tout en maugréant dans ta barbe de trois jours, tu continues de débiter ton premier cadavre. Tu fais preuve de tant de mauvaise foi qu’il ne faut pas longtemps avant que tu ne te résignes à essayer de l’appeler une nouvelle fois. Tu nourrissais peu d’espoir qu’il te réponde, quand soudain, un gémissement grésille dans une pièce voisine. La qualité médiocre indiquait qu’il s’agissait d’un enregistrement, et la boucle que la plainte formait ressemblait fort à une sonnerie de téléphone. Tu aurais pu simplement penser qu’il s’agissait du portable qu’un client avait oublié entre deux coussins de banquette lorsque soudain, un truc invisible te boule et referme la porte sur toi.
Tu forces la porte un temps. « Gysin, putain ! » Il faut dire que tu connaissais pas trente mille entités invisibles. Et, si ça n’était pas lui, il s’agissait de l’un de ses compères pour qui il devrait payer si tu lui foutais la main dessus. De l’autre côté de la porte coincée, tu entends la voiture qui démarre. Ton sang semble quitter ton corps. Ce connard était en train de se barrer avec la voiture, le fric et le cadavre. Si c’était sa manière à lui de te revenir, tu aurais préféré laisser moisir tes mille voeux au fond d’un placard. C’est que votre première rencontre t’avait attiré son lot d’ennuis, mais là, on battait des records et vous aviez même pas eu encore le temps de vous claquer la bise.
Tu finis par défoncer la porte, juste à temps pour voir la superbe bagnole au bout de la rue. Le bon côté de la chose, c’est qu’un modèle pareil passait pas inaperçu. Tu te tapes un sprint avorté par l’apparition miraculeuse d’un scooter de livraison de pizza ronronnant en bas d’une résidence. Tu te rues dessus, sans perdre de vue la bagnole qui file à toutes berzingues. Bon, si ça se trouve, c’était pas Pancras au volant, tu n’avais aucun moyen de le confirmer. Pourtant, tu en mettrais ta main à couper ; tu sais pas d’où ça venait, si c’était à cause de votre contrat ou quelque autre connerie transcendantale, mais tu pouvais te le représenter sans souci ricanant au volant de la Plymouth.
Tu maintiens avec difficulté une distance suffisante pour ne pas la perdre de vue trop vite, hissé le cul en l’air sur ta mobylette brinquebalante. En franchissant le pont qui menait sur le territoire des Enfants Terribles, ça aurait dû te mettre la puce à l’oreille. Tu as fait le reste du trajet avec le moteur au ralenti, histoire de ne pas trop attirer l’attention. Les ET étaient en bons termes avec la Bratva, mais il n’en fallait pas beaucoup pour faire péter les alliances, dans le milieu du crime. Idée incongrue de la part de ton imbécile de génie d’aller se réfugier chez les Terribles, d’ailleurs ; à moins qu’il ne sache pas où il mettait les pattes, une fois de plus.
A pas feutrés, tu te frayes un chemin dans l’enfer des ET. Tu as en tête d’aller fouiller dans les geôles ou autre trou où ils auraient pu envoyer pourrir un intrus comme Gy’. Quelle ne fut donc pas ta surprise de le retrouver à la porte de l’un des hangars, fumant peinard comme s’il était le maître des lieux… Bah, à tous les coups, il avait monnayé sa libération contre ta caisse. Il ne payait rien pour attendre. « Et on dit que le romantisme est mort » que tu siffles en rôdant dans son dos comme un gros félin. Il a à peine le temps de faire volte-face (ou pire d’alerter ses nouveaux petits copains) que tu l’as agrippé par le col pour l’écraser contre la tôle d’un baraquement, dans un recoin un peu reculé, histoire que personne ne vous dérange, ta grosse main plaquée sur sa goule de piaf. Tu le presses un peu plus que nécessaire, par pur esprit de vengeance. « Bah alors ? Ça répond pas au téléphone parce que c’est trop occupé à voler ma caisse ? Hm ? C’est ta manière à toi d’me dire que j’te manque ? » Le dévisageant de haut en bas, tu finis par libérer ta main de sa face, la plantant dans le mur derrière lui pour l’empêcher d’aller où que ce soit ; parce que le bougre avait l’air de connaître un peu trop bien les lieux à ton goût. « Et puis j’peux savoir depuis quand t’es dans les bonnes grâces des Enfants Terribles ? »
BLAZE : Tragédie CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs) FACE : Joe Gilgun DOLLARS : 3483 SACRIFICES : 225 ANNEES : 35 ans. CŒUR : Désertique, comme le Sahara. RÉINCARNATION : Djinn TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux. OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe. JUKEBOX : GTA soundtrack RUNNING GUN BLUES :
brat tamer ft. gys - Mer 8 Jan - 21:54
Aspiole grillait son mégot pépouze, lorsque l’inattendu - plus connu sous le nom de Babanine - vînt le cueillir brutalement. Le djinn lâcha un hoquet de surprise, lorsque sa carcasse alla épouser violemment la feuille de bac acier. Il en perdit même sa cigarette, qui alla valser quelque part.
Les remontrances de l’autre fusèrent, cinglantes. Le djinn s’évertua à les contester à coups de “ hmppf! mmpppf ! “ malhabiles. Ce n’est que lorsque le monstre ôta sa paluche de sa trogne, qu’il put enfin causer. « Sur la vie d’ma mère, j’ai pas eu l’choix ! » Ses mains gagnèrent le corps de Vita’, il s’agrippa à son haut, façon lady en détresse ; « C’était ça ou la mort ! Ils m’ont séquestré, cassé la gueule. Ils m’auraient zigouillé, si j’n’avais pas accepté de les rejoindre ! .. La caisse, c’était du pur hasard ! C’était pour toi qu’ j’venais à l’Obs’ Baba’, j’avais pas l’intention d’te voler ! » A la remise des prix des meilleurs menteurs, Gy’ aurait probablement reçu le titre le plus honorifique. A Vita’, de le croire ou pas. De démêler le vrai du faux : Tout ceci n’était que demi-vérité.
« Gy’ ?! T’es où encore ? On a deux mots à te dire. » S'enquit un E.T en approche. « Azy cache toi, ils arrivent ! S’ils te trouvent là, t’es cuit ! » D’une pirouette astucieuse, Pan’ quitta l’étau des bras de Baba’. Il poussa ce dernier vers la tole gâtée, derrière eux. Le fit passer de l’autre côté de la paroi - Ou du moins, ce qu’il en restait. Les deux lascars montrèrent leur museau. « Elle vient d’où cette foutue bagnole ? » « J’croyais qu’vous vous en fouttiez, de la provenance des objets volés ? » « Ouais ben pas là. Il y a un type dans ce putain de coffre. Et ce mec, là, c’était notre pote. Tu comprends le délire ? » Génie inventa bobards - Il ne voulait pas particulièrement foutre Vita’ dans la merde. Sauf que l’un de ces deux zigues, était doté d’un pouvoir à la con ; Il pouvait détecter les mensonges. Et ça, c’était craignos.
« Ben en fait, j’étais à la station à zoner. J’attendais l’instant T, l’méga jackpot ‘voyez ? Là, y’a un type avec cette super caisse qu’est apparu. Il a fait l’plein, j’ai attendu qu’il aille payer et Paf ! J’ai chouravé sa caisse ! » Les deux hommes échangèrent oeillade suspicieuse. L’un se prononça ; « Il ment encore. » L’autre dégaina un pétard, qu’il braqua sur Gy’. « Maintenant, t’arrêtes de nous prendre pour des cons. Elle vient d’où, la Plymouth ? » « Wow, d-du calme ok ? J’veux pas d’embrouilles ! » Crâne chauve employa son flingue, tira dans la tôle pourrie, derrière Gy’. Intimidation. Le djinn sursauta, en même temps que son myocarde… C’est que son maître était juste derrière. « Putain, mais t’es taré, merde ! » Voilà qu’il commençait à baliser sérieusement. Et si son ogre s’était prit la bastos ? Et s’il était à agoniser ?
Effronterie lui valut une mandale. Sahar n’avait pas précisé dans le contrat, qu’il servirait de punching-ball. « La prochaine, je la loge dans ta cervelle de moule si tu coopères pas. » Canon apposé sur le front du malmené. « Ok, ok, j’vais parler, t’énerve pas mec ! » S’empressa t-il, les deux mains tremblantes mises en évidence - Il abdiqua.
Il narra rapidement les faits. Expliqua brièvement qu’il avait volé la voiture, stationnée à proximité de l’Obsesja. Une fois l’info’ en leur possession, les deux gars décampèrent.
Aussi sec, Gy’ se retourna vers le cache où était censé se trouver le monstre... Ou son corps. Il tenta d’écarter la tôle, lorgna par la brèche. « Baba’, t’es où ? J’y vois rien bordel, Baba’.. » Geignit le djinn. « Dis moi qu’tu continueras à m’envoyer des sextos.. » Ajouta t-il, des trémolos dans la voix et la goutte au noeud nez.
BLAZE : poiscaille CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle FACE : ben mendelsohn DOLLARS : 2459 SACRIFICES : 171 PORTRAIT : ANNEES : 50 ans CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes FACTION : mouche à crotte de la bratva OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié" GENÈSE : novum TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
brat tamer ft. gys - Sam 1 Fév - 15:36
brat tamer
C’était bien la première fois que ton petit numéro d’intimidation portait ses fruits. Le djinn semble se décomposer sous ta poigne, malmenant tes fringues comme si ça allait le sortir de sa mauvaise passe. Pris un peu au dépourvu, tu l’écoutes pleurnicher sur son sort. Tu aurais pu le croire -sachant de quoi étaient capables les ET qui ne portaient pas leur nom pour rien- jusqu’à ce qu’il prétende qu’il était revenu à l’Obsesja de son plein gré. C’est ainsi que la petite graine du doute se plante, faisant plisser ton regard noir. Tu vas pour lui arracher les mains de ton vêtement, doutant de sa bonne foi, lorsque deux intrus sont sur le point de s’immiscer dans votre petite querelle de couple.
Le génie ne te laisse pas le choix et, ni une ni deux, te refourgue derrière une plaque de tôle. Tu protestes, un court instant, avant de te la fermer, au cas où Pancras ait raison, et qu’il fallait effectivement mieux qu’on ne te trouve pas ici. Et pour cause ; le cadavre que tu comptais faire revenir en rôti n’était autre que l’un de leur pote, ET ou pas, d’ailleurs… Merde, c’est qu’on te laissait rarement une note, avec les livraisons. Donc en ce qui concerne la provenance de la bidoche, tu n’étais jamais moins certain.
La tension monte d’un cran et de ton côté, tu t’échauffes aussi. Tu piétines, manquant à tout moment de bondir de derrière ta cachette, que ce soit pour arracher la langue à Gysin avant qu’il ne crache le morceau, ou pour arracher la tête, cette fois-ci, des deux types soupçonneux. L’une comme l’autre, il s’agissait d’idées désastreuses, mais le jour où tu auras un plan habile n’était pas encore arrivé. Tu jettes un oeil autour de toi, histoire de te dénicher une arme de fortune. Tu mets la main sur un vieux pied de biche rouillé qui, s’il ne brisait pas la boîte crânienne sur le coup, devait toujours refiler le tétanos. Ainsi, c’est précisément parce que tu abordes un mouvement que tu te prends la balle crevant la tôle, et par là même le haut de ton bras droit. Aussitôt, tu te mords l’avant-bras pour étouffer un hurlement de douleur, les doigts compressés autour de la barre de métal, afin de ne pas la faire tomber. Ta petite tentative ainsi avortée, tu te réenfonces dans ta cachette, les genoux à terre. T’éclatant la lèvre inférieure à force de la mordre (tu avais bien attaqué ton avant-bras, la faute à une dentition autrefois habituée à décaper du marmot), tu arraches une manche de ta chemise hawaïenne collée de sueur à ton marcel crado, et bricoles un garrot approximatif autour de ton bras. Les oreilles vrombissant de douleur, tu n’écoutes pas le reste de l’échange sulfureux, espérant quand même un peu au fond de ton p’tit coeur que le génie allait s’en sortir.
Finalement, tu entends de nouveau sa voix pleine de jérémiades, et c’est presque un soulagement qui relâche ta poitrine. Tu te hisses difficilement sur tes pattes, ton vieux corps supportant mal ce genre d’écorchures désormais. Tu passes ton bras libre au travers de la brèche, comme le ferait un zombie, et écartes la tôle d’un geste sec. Tu l’empoignes une nouvelle fois, autant pour l’empêcher de se carapater que pour t’aider à te sortir de là. « Le prochain sexto que tu risques de recevoir, c’est ta queue en salade, si tu m’expliques pas vite fait ce qui se passe, ici ?! » Ton bandage de fortune se refroidit, à mesure qu’il éponge le sang dégoulinant de ta blessure. « Et puis ils sont partis où tes deux p’tits copains ? » Il y a quelques secondes, tu aurais donné ton bras à couper pour que ton sale corniaud de génie s’en sorte indemne, mais à présent que c’était le cas, tu étais curieux (et inquiet) de savoir quel stratagème douteux il avait inventé pour se tirer d’affaire…
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brat tamer ft. gys - Dim 10 Mai - 20:23
Lorsque Baba’ réapparut, Gy’ expira, soulagé ; Le pire avait été évité. Ou presque. Les agates du djinn se posèrent sur le bandage de fortune fagoté par le monstre, duquel déjà, le sang suintait. « Oh la vache.. » La trogne du génie vira au pale - C’est qu’il semblait être plus affecté par cette blessure, que l’ogre lui-même.
« Euh… J’crois qu’ils sont partis à l’Obs’ pour tout déf’ et accessoirement, t’casser la gueule aussi. Vu c’qui y’avait dans l’coffre, y’a peu d’chance qu’il s’agisse d’une visite d’courtoisie hein, ahaha. » Rire gêné. Vita’ était désormais dans la panade, une nouvelle fois - C’est qu’ils étaient furax, les gars, d’être tombés sur leur poto refroidi, plié en quatre dans 2-3 mètres carrés. Merde, fallait pas déconner, lorsqu'il s'agissait des membres de la famille !
« Mais hé, ça t’dirais pas que j’te mène aux urgences, histoire d’faire quequ’chose pour ton bras là ?! ça pisse le sang, c’est pas joli joli. S’rait con qu’tu m’fasses une hémorragie. » Il causait, pour taire son malaise. « Ou sinon, c’pas pour radoter, mais tu peux faire un voeu, t’en reste 99 encore, woaw ! Après tu pourras aussi en faire un autre pour réparer l’Obs’, t’inquiète. D’toute façon, l’était grand temps d’refaire la déco’, c’était à chier. Surtout la tapisserie côté VIP là. Y’avait la même dans les chiottes de tante Rosie’, même que j'comptais les motifs quand j'coulais un bronze »
Du revers de la main, il s’essuya le front. « Bon, c’est pas l’tout mais faut pas que les autres t’trouvent ici, sinon t’es mort... J’imagine même pas c’que les sorcières s’raient cap’ de t’faire, ces sales vicieuses. » Et voila que sans prévenir, Gy’ s’étala aux pieds du monstre dans un bruit sourd. « Shit’... C’est .. C’juste une chute de tension. » Qu’il baragouina entre ses dents, s’agrippant au froc de Baba’ pour tenter de se redresser. « C’t’à cause du pétard qu’jviens d’fumer j'pense. » Mentit-il.
D’autres voix se firent entendre, au loin - le QG des E.T était plein de vie. C’était une véritable fourmilière. Et s’il ne déguerpissait pas vite fait de là, il était certain que Vita’ finirait par se faire griller. Et éventuellement, trucider.
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brat tamer ft. gys - Ven 10 Juil - 20:50
brat tamer
Pendant un instant, tu es pris de doute. Tu te demandes si Gysin n’avait pas fait exprès de voler ta caisse pour aller montrer à toute la bande des Enfants Terribles que tu étais responsable du refroidissement prématuré de leur camarade. C’était bien mal te connaître que de croire que c’était toi qui butais çà et là des malfrats malchanceux ! C’est qu’à présent, dans le milieu du crime, on te connaissait surtout pour nettoyer la merde de la Bratva ou d’autres indépendants à la main lourde. Jamais tu ne te serais essayé à tuer quelqu’un d’une faction adverse, surtout par les temps qui courent ! Eux, quand ils t’arrivaient dans les pattes, ils étaient déjà partis depuis un moment. Non, toi, tes cibles de prédilection, c’était les p’tits crasseux comme ton génie, généralement seul (bon, il ne l’était plus, à présent) dont personne ne remarquerait la disparition. Enfants abandonnés, fugueurs et autres mal-aimés, tu en faisais ton affaire !
Tu ne comprenais donc qu’à moitié pourquoi les ET voulaient mettre ta cabane à sac, et l’idée te plaisait au moins deux fois moins. C’est que le génie voulait te mettre tellement la misère qu’effectivement, il aurait pu le faire exprès ! Pour autant, il avait l’air vraiment fébrile à l’idée de te voir crevé comme un sac de farine après que le coup de feu soit parti à la volée… Non, il était chiant, mais pas assez malin pour mener une vengeance aussi fourbe… Surtout vu l’état dans lequel il se mettait à force de loucher sur ta blessure. « Aux urgences ? T’es marrant, toi ? Et on leur explique que j’me suis fait ça comment ? Tu voulais m’foutre un suppo et t’as glissé et il s’est enfoncé dans mon bras ? » que tu ironises pour masquer la douleur. « Il est drôle, lui » que tu répètes en pressant nonchalamment le bandage improvisé imbibé d’hémoglobine.
En revanche, l’idée du voeu, pour le coup, n’est pas mauvaise. « Et qu’est-ce qui m’garantit que tu vas me rafistoler comme il faut, hein ? » Tu hausses un sourcil, de mauvaise foi. « Nan parce que, jusqu’à présent, dès que j’souhaite quoi que ce soit, ça finit en catastrophe » T’as encore la vision des deux vieux que t’avais planté dans leur jacuzzi… Bon ok, ce qui avait suivi avait été pas trop mal… mais à quel prix ! La main trempée de sang, comme si ça ne voulait plus s’arrêter de couler, tu te décides à revenir sur ta décision, afin de lui laisser quand même une dernière chance. Mais voilà que les guibolles du génie se dérobent sous son poids. Et pourtant, il devait pas peser grand-chose, l’oiseau ! Tu plantes ton regard inquiet sur son dos recourbé. « Hé oh, tu m’fais quoi là ? » Tu passes ta main encore valide sous son aisselle pour essayer vaguement de le relever. « Ouais, c’est ça, t’es plutôt en train de perdre tes couilles, hein ?? » que tu te moques, avant de réaliser qu’un boucan grondait de plus en plus autour de vous.
C’est que tu n’étais pas vraiment en terrain conquis ici, et que tu comptais bien sur ton djinn pour te sortir de là. La pression de ta main sur son bras se renforce un peu, alors que tu le redresses sur ses pattes, passant ta grosse patte autour de sa taille, et son bras sur tes épaules, prêt à décamper, tu ne sais trop où. C’est pas tant qu’ils vous cherchaient, mais ils finiraient bien par vous trouver si vous faisiez le pied de grue encore trop longtemps. « Sans déconner, Gy’, c’est pas vraiment le moment d’tourner d’l’oeil ; tu l’as bien dit, j’consommerai bien quelques voeux là, si on veut pas, genre, que mon bras, ou nos deux culs finissent en barbecue d’enfants sauvages…! » Tu lui tamponnes le front avec l’intérieur de ton poignet. « Qu’est-ce qui t’prends ? Tu vas quand même pas m’sortir une connerie comme quoi notre p’tit contrat stipule que tu ressens toutes les merdes qui m’arrivent, nan ? Ou c’est juste qu’t’es un sentimental ? » Clopin-clopant, vous avancez avec difficulté jusqu’à la planque où tu avais laissé la mobylette volée, histoire d’avoir un plan de secours, si jamais Gy’ décidait de te faire le coup de la panne…
Sauf que, karma oblige, un ET était déjà en train de la reluquer, s’imaginant sans doute déjà en train de la pimper à son goût. Vous n’avez pas le temps de vous cacher, quand il demande si elle vous appartient. « Si jamais t’as envie de nous téléporter à l’Obs’, mon grand, c’est le moment… » que tu marmonnes dans ta barbe de trois jours...
BLAZE : Tragédie CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs) FACE : Joe Gilgun DOLLARS : 3483 SACRIFICES : 225 ANNEES : 35 ans. CŒUR : Désertique, comme le Sahara. RÉINCARNATION : Djinn TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux. OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe. JUKEBOX : GTA soundtrack RUNNING GUN BLUES :
brat tamer ft. gys - Lun 31 Aoû - 22:02
Il allait lui lancer un truc pas cool, à propos - justement - de testiboules ratatinées, plus qu'usagées. Mais s'abstînt, parce que Baba', bonne patte, l'aida à se relever. Ogre attentionné. « T'es vraiment con, c’est la cam’ j’te dis ! C'Ted, il m'a refilé de la merde. 'Tin, la prochaine fois, j'le def’ ! [...] Et accessoirement, y'à qu'ton cul poilu qui finira rôti, moi j'suis clean dans c't'histoire Baba'. Après tout, j'ai fait qu'mon job d'ET ! » Se défendit-il, tandis que Vita' le conduisait vers une hypothétique 'porte de sortie'. Ici, une mob' désuète.
Ils restèrent coi, lorsqu'ils distinguèrent un mec extasié devant le Ciao - Le quinqua' les avait mené tout droit dans la gueule du loup. Pour pallier au dilemme, il réclama téléportation. « Attends, t'es sûr de c'que tu demandes là ? » Voir son comparse calancher d'une crise cardiaque, en découvrant l'état désastreux de sa boite ; c'était le genre de scenarii qui n’inspirait guère Pan’. « T'sais, on peut se réfugier ailleurs hein.. Faire un p'tit détour, ça ne coûte rien. » Qu'il renchérit. Et alors que le type isolé commençait à les suspecter, les deux vauriens disparurent.
Ils ne gagnèrent pas la case Obsesja immédiatement ; Gy' tenta de biaiser, comme à son habitude. Au terme du premier voyage, ils atterrirent à l’hosto’, dans une salle d'opération. Sur la table, une vieille se faisait enlever des polypes au cul ( et non des pollypockets ). Le chirurgien et les infirmières posèrent des yeux ébahis sur les deux guignols qui débarquèrent de nulle part. « T'es sur qu'tu veux pas deux ou trois points là ? Même sans anesthésie, en serrant les dents, ça d'vrait passer crème. »
Tentative d'amadouement, ou invitation aux soins. Il savait pertinemment que cette destination ne conviendrait pas, pour plusieurs raisons. ( La vioque ouverte donnait déjà la gerbe ) Et puis, ce n’était pas ce qui avait été demandé. « Arf, j’ai p’tet un autre tuyau, attends ! » Deuxième voyage atypique. Ils déboulèrent dans un appartement - et pas n’importe lequel. Sur un îlot central, une milf se faisait démonter sévère par un étalon. « Pan-CRAS !? » Deuxième syllabe du prénom prononcée en criant, à cause d’un coup de rein violent. « Damn ... J'veux pas voir ça. » Pesta le djinn, consterné, en détournant le regard. Il ne laissa pas à l'ogre l'opportunité d'en voir davantage - Il l'emmena ailleurs. Parce que sa daronne n'était pas disposée, ce soir, à les aider.
Alors, ils gagnèrent enfin l'Obs'. L'Obs' qui n'était plus qu'un champ de ruine. Un nightclub fantôme. Tout avait été lacéré, massacré. Du mobilier, il ne restait plus que des morceaux éparses - Les banquettes avaient été éventrées, il y avait de la mousse à traîner partout. Rien n'avait été épargné, pas même les murs, sur lesquels avaient été taguées des menaces de mort. « Baba'... Je, euh... » Sensiblement gêné par la situation, Gy' se gratta la caboche. Posa ses agates sur une bouteille d'alcool, qui prônait là. Il s'en empara. « Bon, et si on s'occupait d'ta blessure, déjà, hin ? J'crois faut désinfecter. » Il lorgna de travers le trou de balle de Baba'. Puis, innocent, l'aspergea de Whisky. « C'est comme ça qu'ils font, dans les films ! »