AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin)

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) Empty
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) - Mar 27 Mar - 11:57

What do we do with a drunken sailor ?, demandent les marins irlandais lorsqu'ils tapent du pied et beuglent en chœur. Sin a encore la chanson en tête tandis qu'elle sort du pub au Trèfle, l'étui qui tape dans son dos. Elle a enchaîné les pintes, a braillé avec les enjoués qui ont pris immédiatement la suite de l'air qu'elle a lancé et a fait tout ce qu'elle pouvait pour s'occuper l'esprit et oublier la découverte macabre des derniers jours. Le Royaume a bien reçu les informations venues de la Nuova Camorra, et c'est au nom de la concorde que la rouquine se rend désormais, tout en sifflotant ce foutu air, dans le bar tenu par Alf Brazzi, un camarade de beuverie toujours prêt, comme les scouts. Elle y a donné rendez-vous plus tôt à ce cher officier Llewellyn, en lui promettant qu'il pourrait toucher ses miches s'il tenait mieux l'alcool qu'elle (un pari qu'elle était persuadée de remporter), et elle suppose qu'il a bien dû terminer sa patrouille depuis.

Lorsqu'elle pousse la porte du bar tenu par Brazzi, elle est accueillie par les mêmes effluves que celles du pub qu'elle vient de quitter (entrecoupées de relents de pisse dans les ruelles sombres, tandis que deux heures du matin sonnent à une horloge au loin). Loin de plisser le nez, l'altiste hume tout ça et s'approche du comptoir avec un sourire mutin, en roulant du cul pour les pochetrons avinés qui traînent encore ici.

« Bah alors Brazzi, t'as toujours pas fermé ? Tu m'attendais, c'est ça ? », lance-t-elle au patron dès qu'elle capte son regard. Comme une reine dans son royaume, alors qu'elle est habituée aux réceptions a l'opéra où tous et toutes sont guindés dans des costumes trois pièces et des robes trop serrées, Sinead se hisse sur un siège, pose son étui sur le bar, bien en évidence et tapote dessus avec ses ongles fraîchement limés. « Vas-y, Alf, surprends-moi avec n'importe quel alcool fort de ta collection, l'encourage-t-elle avec une familiarité naturelle et liée à son habitude des bars et pubs, Ou plutôt sers-moi la même chose que lui. », corrige-t-elle en désignant son voisin, Amyntas, à qui elle décoche un clin d'œil qui ne laisse pas de doute : oui, elle est déjà bien joyeuse. Tout pour occulter l'épée de Damoclès qui plane au dessus de leur tête.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) Empty
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) - Dim 1 Avr - 6:15

let's drink ourselves to oblivion
sinead & amyntas & alfonso

« no liquor left on the shelf, i should probably introduce myself. »
() Les ruelles semblent garder l’œil ouvert cette nuit. Seules les enseignes néons s’illuminent à intervalles régulières dans l’opacité, grésillantes et ne rassurant qu’à moitié les tardifs. Le crime n’a pas d’heure à Arcadia, c'est bien connu. Alors la lune, lorsqu'elle n’est pas témoin des armes et du sang, abrite de son halo les insomniaques, les ivrognes et ceux qui voudraient juste oublier.

Les enceintes du Piada Bar partagent en boucle une playlist de lounge jazz presque exclusivement instrumentale, étouffée par les conversations joyeuses et bruyantes, par les rires et les clameurs. Aujourd'hui comme toujours, il ne sert pas et se comporte davantage comme client régulier que propriétaire. Ce n’est pas Météore mais deux jeunes recrues qui garde le bar cette nuit, au regret de certains accoutumés. Une mesure de précaution qu’il juge appropriée après les événements de la semaine.

« Je pense que j’ai ma blague, t’es prêt pour un nouveau cul sec, Am ? », il se racle la gorge pour reprendre contenance en zieutant par dessus l'épaule du policier la nouvelle arrivante qui ne les a pas encore remarqués. Après un court instant à tenter vainement de dissiper son sourire, l’hilarité menaçante au creux des lèvres, il chuchote enfin, lorsque la brune capte sa présence : « Une irlandaise entre dans un bar… »
« Bah alors Brazzi, t’as toujours pas fermé ? Tu m’attendais, c’est ça ? »
Il attend une réaction d’Amyntas en se pinçant les lèvres. Leur petit jeu a commencé il y a une trentaine de minute, entrecoupé par les discussions et les excursions d’Alfonso de table en table. Les histoires qu’ils s’échangent ne sont même pas drôles, mais le jeu en lui-même, le défi, la bouteille et le contact visuel semblent suffire aux deux pochtrons pour mettre de côté les récents tracas de leurs métiers respectifs et pouffer de bon cœur.

« Le jazz est un art qu’on apprécie de nuit, ma chère. Je passerais pour un amateur si j’empêchais mes clients d’en profiter à son meilleur. », rétorque-t-il à la nouvelle arrivante, en faisant l’honneur de s’occuper de sa commande à la place du barman. Spécialité du chef. « Quel bon vent t’amène sur les terres italiennes, Reed ? », glisse-t-il, en même temps que le verre. Réalisant qu’il a probablement oublié le sien sur une table en saluant les habitués, il se resserre aussi et l’entame aussitôt, sans oublier de trinquer à la drôle de coïncidence qui les a réuni cette nuit. Puis, s’étouffant presque en réalisant que la présence des deux n’est tout compte fait pas dû au hasard, il s'empresse de rajouter avec théâtre : « Me dites pas que vous deux… Oh. Dans mon propre bar, en plus, sous mes yeux ? Si j'avais su que les blondies étaient ton style, Sin, j'aurais teint mes jolies bouclettes. »
(c) DΛNDELION


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) Empty
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) - Dim 1 Avr - 12:39

let's drink ourselves to oblivion
sinead & alfonso

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
C'était d'un pas résolu qu'il se dirigeait vers le piada bar, antre de Brazzi le fantasque. L'esprit à des kilomètres des dernières merdes made in arcadia, Amyntas tentait de leur fuir aussi bien physiquement que mentalement. Il avait jeté un dernier coup d’œil au poste de police, baigné de lumières presque spectrales, avant de s'enfoncer dans l'obscurité accueillante des ruelles. Ses rétines baignaient encore dans le sang des victimes, les photos des scènes vivement imprimées dans son esprit. Il tenterait de les chasser en même temps que le sécheresse de son gosier. La proposition de la rouquine s'était caractérisé par une légèreté fort bien accueillie en ces heures sombres.

Il y avait un truc chez la celte qui rendait parfois fort difficile de ne pas être tenter par d'aussi graveleuse promesses. Il ne savait trop si c'était la perspective d'alcools forts de qualité (marque du piada), de la possibilité de remporter le titre du plus gros buveur de la soirée, ou de celle de lui palper la croupe, qui l'avait amené à accepter. « Si tu remportes la compétition, Reed, c'toi qui gagne le droit de me claquer le cul. » avait-t-il répondu avant de rire à gorge déployé.

Airs de jazz et grondement des conversations entremêlés l'accueillit lorsqu'il s'engouffra dans l'établissement. Il y avait quelque chose de presque rassurant à se savoir sur le territoire de la Nuova Camorra - bien que la perspective était loin de lui plaire. Les maîtres de little italy savaient soignés les forces de l'ordre aux petits oignons, et bien qu'Amyntas avait toujours refusé le moindre pot de vin, il bénéficiait aussi de cette "protection" particulière. Au moins, ceux-ci n'avaient jamais offert une petite virée avec les poissons au fond de la baie. il répond au clin d’œil de sa compère avec un grognement. « Brazzi. » se contenta-t-il de lui adresser en guise de salut lorsqu'il repéra la tignasse du maître des lieux. Il se jeta sur un des tabourets du bar avant de fixer Alfonso du regard. A peine as-t-il le temps d'ouvrir la bouche qu'un verre apparaît devant lui. « Merci. » marmonne-t-il.

Au moins, l'alcool lui permet d'endurer les blagues un peu lourdes de l'italien.

La dernière lui fait tourner la tête et aviser la dernière venue. Il grommelle dans sa barbe, roule des yeux avant de se retourner. Amyntas se concentre sur sa liqueur, économisant le moindre mot. Il manque de s'étouffer, toussotant avant de reposer son verre. « Non merci, j'te laisse la place. » « Et je crois que la seule chose que la dame préfère blonde est la bière, Brazz'. » ajoute-t-il.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) Empty
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) - Lun 9 Avr - 19:40

LET'S DRINK OURSELVES TO OBLIVION
sinead & alfonso & amyntas

« way hay and up she rises early in the morning »
(ambiance) « Quel bon vent t’amène sur les terres italiennes, Reed ? », l’interroge le maître des lieux tandis que la cascade de boucles rousse tangue à chacun des pas impérieux de l’altiste. Elle ne répond pas encore, attend d’avoir l’attention de l’autre, de pouvoir planter son regard dans celui du serveur improvisé. Oh, il sait certainement ce qu’elle fout là, pas besoin d’être prophète pour le deviner. Surtout que le voilà avec son regard qui fait un aller-retour entre elle et Llewellyn… et un deuxième, avant de s’exclamer sur un ton dramatique qu’il espère qu’il n’y a rien entre eux deux. Elle ricane, forcément, alors que Brazzi s’insurge et s’étouffe dans ses soupçons, avant de prendre une gorgée de l’alcool qui la réchauffe instantanément et de songer que ça lui fera du bien de ne pas se reprendre une cuite au neptra tout de suite. Elle lui décoche un clin d’œil et renchérit : « Ben tiens, Alf, t'es jaloux ? J'croyais que t'étais pas intéressé par tout ça ? » Et de désigner ses seins sans aucune pudeur. On ne changera pas Sinead Reed, et celui qui y arrivera ne naîtra probablement jamais, à vrai dire. À côté d’elle, c’est Llewellyn qui manque de s’étouffer avec sa boisson et ponctue ensuite : « Non merci, j'te laisse la place. » Elle feint de se sentir insultée par les propos de Llewellyn avec un petit Hé !, l’air de dire qu’on ne dispose pas d’elle comme d’une vulgaire chaussette sale. « Et je crois que la seule chose que la dame préfère blonde est la bière, Brazz'. - Attaboy. », confirme-t-elle avec un sourire satisfait.

On notera bien entendu qu’il est nécessaire d’oublier qu’un certain O’Sullivan a des cheveux que certains pourraient qualifier de blonds, bien sûr. On ne rentrera pas dans cette histoire, ça fait partie de toutes ces conneries que Sin est désireuse d’oublier pour cette nuit.

Et pour oublier, autant finir son verre d’un trait, et affirmer à l’adresse du barman, tout en posant sa main libre sur le genou du flic : « Llewellyn va me demander en mariage, tu penses bien. Ça le fera revenir dans le droit chemin, plutôt que de finir dans tes bras. Mais tu pourras être témoin, va ! »  Parle-t-elle sérieusement ? Point du tout. Entre elle et le flic, il n’y a guère que des compliments graveleux, des minauderies, et des discussions brèves sans lendemain. Elle n’en sait pas grand chose, de Llewellyn à part ce qu’elle a pu déduire progressivement sur la bête barbue, et aussi ce que des bruits de ruelles ont rapporté à ses oreilles. Oh, elle est certaine que jamais le Royaume ne verra Amyntas se pointer à l'entrée, mais elle raille un peu sans mot dire. Le dialogue est à deux niveaux néanmoins : devant le flic, ce n'est qu'une histoire de cul ou de faux-sentiments ; pour le propriétaire du bar, c'est une affirmation fallacieuse de tentative foireuse de recrutement.

Elle renifle, observe son verre vide, et le pousse du bout des doigts vers Alfonso avec ses yeux de chat : « Help a sister out, please. », réclame-t-elle sans aucune honte. Ça peut vouloir dire autre chose, d’ailleurs. Coup d’œil au flic, puis à Alf, puis re au flic et elle finit par demander : « J’m’étais jurée que je demandais pas mais…, coup d’œil alentour, puis elle poursuit un ton plus bas, juste pour eux trois : On en sait plus sur ce qu’il s’est passé ? » Elle prendra toutes les infos, bonnes ou mauvaises, claires ou floues. Parce que, mine de rien, ils sont tous dans la même merde s’il y a un malade qui s’amuse à tuer dieux & prophètes comme ça lui plaît. Et elle craint que ça ne s’arrête pas là, alors qu’elle vient de mettre sous sa protection quelques créatures qui ne lui avaient rien demandé. « Vous faites quelque chose pour y remédier, ou c’est chacun pour sa pomme ? » Le vous est général : pour l’heure, c’est surtout les Forces de l’ordre que ça désigne, mais ça s’adresse aussi en substance au type de la Nuova Camorra, ne serait-ce que pour savoir s’il y a une urgence à instaurer des tours de garde devant certaines portes particulières. Elle s’improvise diplomate alors qu’elle a tendance à taper du poing avant de demander gentiment. Les circonstances sont rares, on dira.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) Empty
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) - Dim 29 Avr - 4:13

let's drink ourselves to oblivion
sinead & amyntas & alfonso

« no liquor left on the shelf, i should probably introduce myself. »
Appuyé avec flemme sur le bar au niveau des deux opposés, il se marre de bon cœur à la remarque du blond et encore d’avantage au visage satisfait de la brune qui en découle. « Good one », s’exclame-t-il en gratifiant le policier d’une tape sur l’épaule et d’un verre de plus, la main généreuse, sans véritablement faire attention à quelle bouteille est tombée entre ses doigts. Enième cadeau de la maison. Il ne compte plus. Avait-il même commencé ?

Son regard suit la main possessive de la complice avec une lenteur calculatrice, longe le bras jusqu’à se poser sur le visage de sa détentrice. Il sait pourquoi elle est ici. Il s’en doute. Les médias ne parlent que de ça, les conversations fusent autour du même mystère depuis quelques jours déjà et les trois mousquetaires qui au premier coup d’œil semblent n’avoir rien de plus en commun que l’essence divine qui émanent des pores de leurs peaux pataugent en plein dans l’énigme. Pour être honnête, il aurait préféré être invité au mariage des deux compères et trinquer à la nuit de noce mouvementée qui les attendait. « Tu briserais mon cœur ainsi, sucre ? » Air offusqué exagéré, moue boudeuse et amusée, il ne rechigne pourtant pas lorsque la brune lui tend à nouveau son verre. Alors il s’en va saisir une énième bouteille de Four Roses entre les étagères et sert à nouveau la rousse aux boucles dansantes, l’oreille attentive à la nouvelle tournure que prend la discussion. « On en sait plus sur ce qu’il s’est passé ? » L’homme aux cheveux poivre sel hésite un moment, pèse ses mots avant de répondre. « Pas tellement plus et rien que tu n’apprendras pas par toi-même dans quelques jours. Mais je peux te donner un peu d’avance : les premiers résultats d’analyse des médecins légistes ont montré que les gorges des victimes avaient été lacérées avec un objet imprécis. Comme un bout de verre. Mais ça, les photos suffisaient pour le deviner. » Il sirote une gorgée de Castelnau avant de continuer, cette fois-ci en accordant son attention au policier probablement déjà au courant. « Ils ont aussi retrouvé des traces de mercure au niveau des plaies. Bout de verre. Mercure. On a probablement affaire à un fragment de vaisselle ancienne, ou à un miroir. Entre autre, à une pièce qui aurait fait un carton aux enchères si elle n’avait pas servi d’arme du crime pour un rituel d’ordre divin. », ou peut-être qu’elle aurait fait un carton dans les deux cas, il se garde d’ajouter. « Vous faites quelque chose pour y remédier, ou c’est chacun pour sa pomme ? » demande-t-elle au blond. Intéressé, il n’en montre pourtant pas grand-chose et réarrange quelques bouteilles à son bar, se munit d’un torchon pourpre et époussette avec automatisme quelques verres à pieds, ne coupant la parole à ses clients spéciaux que pour envoyer paître un peu plus loin le pseudo-remplaçant de Hyacinthe déjà au bar. Au bout d’un moment, il se prononce à nouveau :

« Mais dis-moi, Read. Mes oiseaux m'ont chanté à l'oreille qu’An Riocht a trouvé quelque-chose de bien plus intéressant dans votre coin. » Il n’en sait pas tellement plus. Le bouche à oreille a toujours eu fâcheusement tendance à altérer les informations croustillantes au point qu’il n’en reste souvent presque plus rien lorsqu'elles arrivent à destination.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin) -

Revenir en haut Aller en bas

Let's drink ourselves to oblivion (alfmynsin)

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Drink away the pain (zelda)
» let's take a drink of heaven (angélique)

Sauter vers: