“Of Knights and Witches.” & Le matin était venue éclipser la nuit et avant emporté avec elle une journée de plus.
Une précieuse journée avant que la nuit ne devienne jour. Que la lune à son plus haut brille tel le soleil dans la nuit, pleine d’un éclat qu’il haït. Pantin de son influence, bête aux griffes longues et aux crocs mordant.  me perdue hurlant à l’astre responsable de sa peine, dévorant tout ce qu’il croise pour apaiser la faim qui le ronge. La malédiction le ronge, le gagne. Preuve que l’humanité le quitte, l’animal imposant son emprise sur plus, avec le temps. Incapable de dire si le loup influence ses pensées, impossible à dire, les preuves des changements pourtant son là au quotidien. La viande est consommée crue, le tempérament de feu décuplé et les douleurs brûlantes des muscles qui souffrent encore de la dernière transformation. De la créature qui se réveille plus l’astre brille, là haut. « Je ne peux faire des miracles. » Que l’homme annonce, soupire s’échappant de ses lèvres  tandis que la pommade est appliquée sur la cicatrice à peine cicatrisée, tendre de la dernière lune ou de son dernier combat. L’odeur de la fleur de rosat et de miel emplissant la pièce de sa douceur malgré l’aspect lugubre des lieux: un docteur veillant les morts et leurs mourants, les blessés à l’agonie que l’on entend peiner non loin. La voix basse, il ajoute tout en continuant sur une autre blessure, plus ancienne. « Guérir de blessures, les saignées oui. Mais ça c’est... » C’était pire, incurable. Le guérisseur lui avait déjà dit, plusieurs mois auparavant. Après l’attaque, une lune plus tard...Quand les griffures marquant sa chair n’était définitivement pas celle d’une créature ordinaire. Quand le visage lacéré laissait le doute peu possible. Maudit de la lune, blessé par l’un d’eux lui aussi devenu esclave de son cycle. Les soins s’achèvent et la mains rassurante sur l’épaule requiert du chevalier de lever les yeux vers l’homme.  « Je ne peux rien faire de plus, Eskel. Peut-être un mage pourrait t’aider, ou la prière. Mais je ne peux rien faire de plus. » Hochant la tête, le lycanthrope comprend le message passer. Trouver une solution étant nécessaire, désormais. « Merci, en tout cas. » Qu’il souffle avant que l’homme ne relâche son épaule et ne fasse demi-tour.

Une fois de nouveau habillé et le traitement payé, c’était l’heure d’affronter de nouveau l’extérieur. Le brouhaha du bourg et l'effervescence de celui-ci, plein d’une vie qui se célèbre, dans ses bonheurs et dans ces pertes. La perte c’était le bûcher, planter au coeur du village d’où émanait le plus de bruit au pieds du château. Où les curieux s'agglutinent autours du spectacle laissant peu de place au cheval sombre et à son cavalier pour s’approcher, lui aussi. La condamnation est déclarée à haute voix, rappelant le crime commis par la  jeune femme attachée là, attendant la mort. Sorcellerie qu’ils disent et sorcière qu’elle était supposée être. Cheveux de feu et regard d'abysse qui se posent sur lui, sans qu’il ne comprenne. Et que la voix ne s’élève, confirmant ses dires. « Salut à toi, sorcière. » Sorcière…C’était peut-être de ça dont il avait besoin. Déraisonnable idée mais dernier recours, et si c’était vers le mal qu’il devait aller pour le conjurer. Si c’était finalement le destin, qui mettait la créature sur sa route. Créature, comme lui l’était aussi. Bûcher sur lequel il finirait, si le mal était connu. Curieux, le cheval noir s’approche du supplice sans même descendre de sa monture, la foule finissant enfin par laisser passer celui qui désormais, était une partie du spectacle. « Pourquoi t’adresser à moi à quelques instant de ta mort ? » Qu’il demande, véritablement intéressé par la réponse qu’elle pouvait offrir...et ce qu’elle pouvait lui apporter. Les sorcières étaient-elle capable de guérir une telle malédiction. Peut-être pour le prix de sa vie.

 

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“Of Knights and Witches.” &Noblesse, qu’elle dit. Sottises, qu’il aurait bien répondu. Au lieu de cela, peu bavard, il se contente d’émettre un son désapprobateur.  Né dans la noblesse il l’était. De bonne famille, sans toutefois être le premier né aux épaules portant l’avenir de leur dynastie, ni benjamin, considéré comme éternel enfant par la mère maternelle. Il était donc au milieu, troisième fils, sur un total de cinq marmot. Peut-être qu’autrefois ses mots n’auraient pas sonnés aussi faux alors. Car noblesse il y avait, dans la voix et dans le sang, mais aujourd’hui il était teinté de cette malédiction assombrissant tout sur son passage, si bien qu’aucune goutte de ce sang n’était noble à présent, pas plus que la voix portant les hurlements de la bête. Il est maudit, à l’hémoglobine sombre et poisseuse pouvait répandre cette malédiction à son tour. Rien de noble. Plus maintenant, peut-être plus jamais. "Si vous désirez emporter avec vous la voix d’un inconnu plutôt que la parole d’un représentant de dieu, vous devez bien être ce que l’on vous accuse d’être, une sorcière.” Car il ne comprenait toujours pas pour lui, parmis eux. Pourquoi pas le boulanger ou le paysan, là eux aussi, yeux rivés avec leurs enfants vers le spectacle joué devant eux. Pourquoi lui, au loin.

Elle continua à parler, à évoquer ce mal qu’elle voyait se répandre en lui. La preuve que lui aussi, était digne de brûler sur le bûcher si le secret était avoué. Lycan, sorcière, la peine était la même/ la mort par le feu ou la tête sur un pic, pourquoi pas les deux si le coeur leur en disait, eux qui étaient des menaces aux âmes lambdas. Un état auquel il aimerait retourner, retrouver cette humanité perdu par crainte de mourir à son tour. Par crainte de ne plus rien contrôler et perdre ce qu’il possède. Il observe la sorcière à la crinière enflammée, plantant les yeux sombres dans les siens, curieux de savoir si elle était véritablement sorcière.. et si elle était capable de dire ce qu’il est à haute voix et tout ruiner. Pourtant elle ne semble pas prête à le dénoncer, quémandant au chevalier de l’abandonner à son sort et au feu des flammes, bénédiction offerte à l’inconnu sans qu’il ne sache vraiment ce qu’elle valait, la bénédiction d’une créature du diable comme lui. Il en avait pourtant besoin, si il voulait s’en sortir. Y’avait plus que la magie pour l’aider, pas les prières, pas Dieu.

De ses pensées il est sortit quand le bailli l’interpelle, torche à la main prêt à tuer l’accusée d’un simple geste et d’une torche lâchée. Pourtant c’est bien lui qu’on désigne comme bourreau, demandant l’intervention d’un chevalier, braveur de dragons pour tuer une simple jeune femme, aussi féroce en apparence qu’une fleur en comparaison avec un dragon. Preuve qu’il n’avait sûrement jamais vu une de ces créatures là de près, ni même de loin. " Une sorcière n’a rien à voir avec un dragon mon ami. Sinon tous seraient chevaliers, si une torche suffisait à vaincre une bête. ” Que rétorque l’homme en descendant de son cheval avant de se diriger vers le bûcher, montant la potence pour y discuter. " La fortune ne reviendra pas tant que toutes ne sont pas disparues. Si celle-ci a attendu sa fin ici toute la nuit je ne crains que ce ne soit pas la seule sorcière du village, mon père.” Dit-il au prêtre, avant de tourner les yeux un instant vers l’accusé, iris comme les ténèbres qu’il scrute un instant, le temps de trouver un crime digne d’une sorcière, sans trop exagérer. "Je m’en allais prévenir monsieur. Il y a encore eu un rituel cette nuit, la femme de Jamerson affirme que l’on a sacrifié le lapin volé après le coucher du soleil. Nul bête n’aurait pu le faire. Si elle était là, ce n’est pas la seule sorcière.” qu’il expose, les yeux quittant ceux de la prisonnière pour se poser sur le bailli. "Permettez-moi de m’en charger. Je les retrouverais, toutes, si vous me laisser partir à l’interrogatoire avec celle-ci. Elle parlera. Il sera plus facile de retrouver ses..soeurs, ainsi. Et comme vous le dites, si un chevalier peut tuer un dragon, tuer une sorcière est parfaitement dans mes cordes si tel n’est pas le cas. Je me chargerais de la renvoyer en enfer.” qu’il n’ose dire le contraire, lui bien portant à la place bien calme, qui tue en brûlant vif, pas en combattant. "Soit” que baragouine le bailli malgré la tournure des évènements peut-être moins intéressant qu’il ne le pensait. “Prenez garde toutefois messire, ces créatures peuvent corrompre les âmes, même celle de quelqu’un comme vous.” Peut-être avait-il raison et que, d’ordinaire il n’aurait songé à aider une sorcière si celle-ci ne lui avait pas parlé, si il n’avait pas désespérément besoin de l’une d’entre elle, aussi. Peut-être que c’était une idée implanté dans sa tête par l’accusée aux yeux aussi sombres que les siens ne l’était, ou peut-être c’était la providence, qui mettait sur son chemin une sorcière quand il en avait besoin. "Merci. Je tâcherai de m’en souvenir.” qu’il accept tout en faisant le tour du bûcher sur lequel il pose le pieds, puis s’approche, dague à la main. Il détache les liens, ceux attachant ses pieds et son corps contre le bois, pas ceux de ses mains, pas encore. Le prêtre et le bailli, eux, s’occupaient de la foule huant le chevalier et la décision prise par les autorités de couper court au spectacle pour mieux le faire revenir, promesse de retrouver la maléfique sur l’estrade un autre jour. Pour le moment elle allait en descendre sans vraiment en avoir le choix, l’homme la soulevant du sol d’un bras, portant celle-ci jusqu’à la monture sur laquelle il la hisse sans encombre. peut-être un peu trop pour un homme lambda, mais cela ne semblait trop déranger le peuple désapprouvant de ne pas voir de brasier, aujourd’hui. Il se hisse à son tour sur le dos de l’animal et salue le prêtre et le bailli avant de quitter la foule, malgré les cups porté au cheval et à la femme se trouvant derrière lui.

Ce n’est qu’une fois le bourg passé que les choses se tassent, et une fois les murs du village derrière eux que le calme revient, les sabot contre la terre comme seul bruit jusqu’au bois et sa rivière, où ils s’arrêtent. Loin des champs, loin du village et loin des oreilles curieuses, il parle enfin une fois descendu, en la posant elle aussi sur le sol. "Dis la vérité. Es-tu vraiment sorcière ?” demande-t-il alors, première question qui changerait drastiquement l’issue de ce sauvetage, en fonction de ses réponses. " Que sais-tu de mon fardeau.”

 

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Loin de la ville, il n'y avait plus grand chose à craindre. Ni le regard des villageois ni le feu du bailli et les prières du prêtre. Loin de la mort attendant les créatures qu'ils sont, la magie dans les veines par incident ou par naisssance. Pourtant, le chevalier cherchait toujorus réponse à ses questions, cherchait toujours à sauver sa propre peau du bucher, où il finirait, si il était découvert lui aussi. " Une sorcière est dottée de magie, tout simplement." qu'il se contente de répondre tout d'abord, simple définition, qu'elle reomplissait avec un peu de chance. Pourtant d'après elle, l'accusation avait été faite sur peu de chose et peut-être qu'elle n'était rien qu'une jeune fille sans famille et sans mari, qui n'avait simplement pas eu de chance et à qui il avait sauvé la vie. Peut-être que cela devait suffir. Que l'acte de la défendre n'était pas en vain, et que la vie épargnée rachetait peut-être en partie ses péchés... Pourtant, lui demeurerait dans une situation délicate, si tel était le cas. Il soupire, déjà fatigué d'une journée commençant à peine. "Si tu as été accusée à tord, dis-le, s'il-te-plaît. J'ai besoin d'une sorcière. " Et seulement de ça, d'un mage peut-être, de quelqu'un capable de savoir quoi faire en tout cas, pour controler au moins ce qu'il est à défaut de vaincre ce démon qui l'habite.

Pourtant elle savait. Du moins elle avait deviné justement que quelque chose n'allait pas, un fareau peut-être plus apparend qu'il ne l'imagine, que la jeune femme avait décelé, le décrivant comme une crainte, une peu. Et sa situation de sorcière, son propre futur. C'était peut-être visible, peut-être simplement deviné, mais c'était bien trop gros, bien trop précis sans véritablement l'être. Dans le flou, il se contente de soupirer, avant qu'elle continue de parler, l'invitant à se baigner. Une étrange demain lui faisant hausser les soourcils, un peu perdu face àà la demande, pas trop certain que ce ne soit une façon efficace de déceler un problème chez quelqu'un de façon magique. En revanche, il ne fallait pas être sorcière pour comprendre le les voyant, ses cicatrices mutilant son corps et la morsure, passant si près de cou, là où la bête l'avait saisir à l'épaule à défaut de le décapiter net. Il avait eu de la chance, dans son malheur.

Malgré ses doutes, il lève les yeux au ciel et récupère la rêne de son cheval et passe celle-ci entre les liens retenant ses mains. Elle irait nul part sans son cheval et puisqu'il ne bougerait pas sans lui, cela suffirait à la retenir. Une fois terminé, il commence à se dévêtir tout en parlant. "Je sais déjà parfaitement ce que j'ai, nul besoin de me dévetir. Mais puisque c'est demandé. " Bien entendu, la réponse à son mal se retrouve visible en un instant, larges morsures sur le torse, encore asses fraîches, preuve que tout ceci était encore nouveau, pour lui. Une fois ses bottes balancées et le bas retiré, il obéit en s'avançant dans la rivière, finalement moins froide qu'il le pensait. C'était complètement inutile, et il le savait parfaitement, pourtant le voilà trempé, nu comme un vers, les cheveux collant à son visage maintenant qu'ils étaient mouillés. "Satisfaite ?" qu'il se contente de lui envoyer, profitant finalement d'être dans l'eau. Pour lui épargner de le dire de façon dramatique et d'expliquer ce qui était parfaitmeent visible, il explique enfin. "J'ai été mordu par une créature de la lune, un loup. Il y a... Deux lunes de ça. " un aveu fait seulement au guérisseur, une honte, aussi. Celle d'être dépendant de l'astre lunaire.. Et à ses caprices.
 

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Tout le monde est doté de magie, c'est ce qu'elle prétend et c'est là ou elle se trompe. Avant cette lune fatidique aucun brin de magie en lui, aucune goutte, rien. Une ordinarité qu'il regrettait énormément, des temps plus simples, ou il n'avait besoin d'avait cette crainte de la lune et ses phases. Un temps ou la seule magie était celle qu'il affrontait, de créatures qu'il pouvait voir ou affronter, pas devenir. Trop entêté, trop imbus de lui-même, il était finalement tombé, lui aussi, dans les méandres de cette magie qui empoisonne ses veines, le rend plus monstrueux encore, comme si il ne l'était pas déjà assez.

Leur différence aura leur mort, la sienne, comme sa propre malédiction. Différence et pourtant, elle joue des mots, comme eux, s'était fourvoyés. Pas sorcière alors, mais autre chose. Une différence sur laquelle elle joue, n'avouant pas ce qu'elle est pour autant, incapable alors de savoir si elle lui était utile ou non, morte ou vivante. "Qu'es-tu, alors ?" qu'il demande, mais les mots continuent et avec eux, l'aide dont il avait besoin, quitte à trouver des personnes plus à même de le lui porter secours. Elle devait en connaître, peut-être, ou au moins savoir vers où se diriger, vers où aller, dans cette quête de la guérison alors qu'elle crache sur les rebouteux et leur aide sommaire, seule aide qu'il est pu obtenir, jusqu'ici. "C'était mieux que rien, consanguins ou pas. Sans eux et leur silence, j'aurais déjà fini au bucher. Je ne peux me faire soigner au château, le guérisseur là-bas comprendrait de suite quel mal me touche." Que le serpentage de veines sombres n'était pas une infection classique, que les marques n'avaient rien de celle d'une créature ordinaire. Coincé avec le soigneur du vllage, en plein bourg et son infirmerie de fortune. mais il lui devait beaucoup, oui.

Après avoir attaché la sorcière, il se dévêtit sans gêne aucune, allant jusqu'a l'eau dans laquelle il reste, le temps qu'elle "devine" quel mal le ronge. Il suffisait de l'observer pour deviner, rien de divin, rien de magique. une constatation simple, un logique derière les griffes et les crocs ornant la peau malgré quelques autres cicatrices plus anciennes, traces de combats remontant à des années, à la fois reçues d'épées comme de bêtes. " Deux fois oui. La dernière il y a peu." Et cela lui suffisait bien assez, deux fois à se réveiller au milieu de nul part aussi nu qu'il ne l'était présentement, peint d'un sang qui n'est as le sien, dont il ignore la provenance.. Qu'il préfère ignorer plutôt. Des indices pourtant avaient confirmé le pire. Des flashs, des souvenirs d'une nuit oubliée et des odeurs qu'il arrivait, curieusement à identifier. l'odorat plus développé, la vue aussi, tous les sens en affut, et la culpabilité stagnante d'avoir tuer des innocents dans sa folie nocturne. Ses remèdes sont tout aussi barbare, coeur à dévorer d'un enfant ou d'une vierge, comme si le reste, tout le sang, ne suffisait pas déjà. Il rire s'échappe de ses lèvres, comme si il n'était aps déjà assez maudit, comme si ce n'était aps déjà assez compliqué.
Maudit, juste, maudit, qu'il était.

Alors il se laisse couler, disparassant sous l'eau l'espace d'un instant, plongeant les yeux dans l'obscurité du mélange des flots et de la chevelure trop long, abyssales, qui flottait devant lui. Il pourrait se noyer là, et ses problèmes serait terminés, surement. Malheureusement pour lui, l'instint le faire remonter à la surface quelques secondes plus tard à pleine, seul ses yeux dépassant finelemnt de l'eau dans laquelle il restait, écoutant la jeune femme, ne sortant le reste de son visage que pour lui répondre. "Il est mort oui, et brulé. Ce n'était pas moi, qui était attaqué, j'ai intervenu pour sauver quelqu'un et ait été blessé. Personne ne s'intéresse à ma mort éventuelle." personne, puisqu'il était d'une discrétion légendaire. Un homme muet se livrant peu, parlant très rarement qui vivait finalement pour le travail, pour cette vie tracée, lorsque ses parents l'on envoyé ici. Rien de plus, rien de moins. Monotonie perturbée par cette morsure qu'il expose de nouveau à ses yeux en sortant de l'eau. " J'espère que tu as raison, sorcière. Je serais navré de devoir rester ainsi jusqu'à la fin de mes jours sans pouvoir me controler. Je ne demande pas une guérison totale, une simple..maîtrise, si c'est ce qu'il faut. Si toute fois la malédiction peut être brisée, soit. Je n'ai rien à perdre, hormis ma vie." Et c'était déjà assez. Il la détache du cheval, sans pour autant brisé ses liens. pas avant d'avoir de nouveau enfilé ses vêtements en tout cas, chose qu'il fait, sans s'inquiéter. Le bas collant à ses jambes encore détrempées et ses cheveux laisant perler de l'eau le long de son dos lui rappelait à quel point il était désagréable de se vêtir sans rien pour se sécher, néanmoins "Tu aurais simplement pu me demander quel malédiction je porte, cela m'aurait évité de me dévêtir." souffle-til en attachant la ceinture à sa place. La chemise, aussi sombre que le reste de ses vêtements, fû passée au desuss de ses épaules malgré les blessures tirant dessus. "une sorcière a-t-elle besoin de voir quelqu'un nu savoir ce qu'il a ou bien ce n'était q'une abile façon de me faire prendre un bain ? " Le chien mouillé, c'est ce qu'il devait sentir à l'heure actuelle et pourtant il ne se formalise pas trop de ça. C'était de sa faute après tout.

Tandis qu'il fini, il se permet enfin de répondre à ses mots. " Je n'ai guère l'envie de finir sous le couteau d'un mage, ou d'un sorcier. Je tâcherais de m'en souvenir. Cela étant, serait-ce donc judicieux de ma part que de te libérer, si tel sont tes pensées à propos des gens comme toi, qu'est-ce qui guarantirait ma sécurité ?" qu'il se demande, légèrement amusé, peut-être moins froid, loin des regards.. Hormis le sien, le détaillant surement un peu trop. "Quel est ton nom, sorcière ? " Une chose qu'il demand eenfin, afin d'utiliser autre chose que le terme lorsqu'il s'adresse à elle, sauf si c'était pour 'lagacer un peu plus. "Pour la capitale, alors. Allons-y."
 

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“Of Knights and Witches.” &Pas confiance en lui, ni en son jugement. L'espace d'un instant il fronce les soucils, pas forcément ravis de ce qu'elle insinue, et pire, qu'elle avance encore plus. Comme si il pouvait y avoir le doute sur ce qu'il est et ce qu'il a vécu. De la créature à abattre, pas le première qu'il croisait à l'horrible réalisation qu'il était condamné. Aux transformations, dont il ne garde que douleurs et vagues souvenirs de violences envers toute créature croisant son chemin. Peut-être que non il ne lui ferait pas confiance sur le maniement d'un arme, après tout, il a été éduqué pour manier l'épée, depuis toujours et ne connaît que ça, presque. Tuer pour protéger, c'est comme cela qu'on l'a formé à vivre, à exister. Mais de l'art de tuer des créatures, il était donc aussi expert, et avait vu son lot d'étrangeté, dans sa vie.
Si la morsure était déjà une preuve, le reste venant avec la mutation l'était aussi. Les sens accrus, l'appétit de viandre fraîche et la force, elle aussi accrue drastiquement. Assez pour qu'il puisse la déplacer comme si il s'agissait d'une plume, il y a quelques minutes. Certes un homme de sa carure, d'ordinaire, se montrerait capable de force également, mais dans son cas cela finissait par devenir beaucoup trop visible que quelque chose clochait, désormais. Il allait protester de son ton le plus sarcastique possible, raleur, pas vraiment ravis d'être pris pour une poire même si elle avait pu le constater: il avait raison. Pourtant lorsqu'il veut se manifester, elle change le sujet de la conversation drastiquement, parlant de la vue, agréable. Il oublie soudainement son envie de râler, s'amusant d'un rictus à lui répondre. "A ce point ?" qu'il s'en amuse, levant les yeux au ciel. "Tu m'en vois ravis. Mais y'a plus simple, comme excuse, pour me dévêtir. " Surement, il imagine. Demander, seulement en serait déjà une et suffirait surement, suivant la situation. Pas vraiment farouche, il n'allait pas rougir pour sa remarque, en tout cas et arborait même ce rictus légèrement fier de lui, que sa remarque sur sa nature, n'atténuait pas trop; Toujours un brin trop raleur, qu'il était. "Pour en revenir à tout à l'heure je pense que me réveillé justement, nu, un matin suivant une pleine lune dans la foret couvert de sang humain, parce que oui, étrangement, je peux faire la différence maintenant, ce n'est pas pour avoir été mordu par le batard du coin. Surtout pas quand j'ai vu la bestiole qui m'a fait ça. Et que je l'ai tué. Avec de l'argent. " Une lame en argent à la lame, précieuse, efficace. Arme de choix, qu'il utile bien trop souvent à son gout dont il pouvait sentir, ironiquement, l'aglomeration de fer dans la lame, laissant une ordeur de mort jusqu'à ce qu'elle soit profondément nettoyée de ses victimes.

Le prénom est donné, et sorcière, alors, devenait un nom pour l'embêter un peu tout comme chevalier, l'était. Il n'a rien d'un chevalier. Rien de chevaleresque, pourtant, elle se hisse et vint déposer un baiser sur sa joue, alors que ses liens sont encore sur ses mains, pour rien, hormis parce qu'il l'a aidé. Il la regarde une fois les pieds de nouveau sur le sol, un peu incertain de ce qu'elle faisait, ce qu'elle cherchait. Les gens ne s'approchent pas tant que ça, d'habitude. "Eskel. " qu'il répond, simplement. Sans les floriture qu'il était obligé de dire d'habitude, titres, nom de la famille. Finalement elle n'avait besoin que de savoir que son prénom et rien du reste, Eskel, alors. Juste ça.

"Je ne sais pas de quoi tu es capable après tout, sorcière. Même si je sais que je peux te battre dans un combat à la loyale, qu'en est-il, si tu décide de ne pas respecter les règles." Là, les choses pouvaient changer. Cela ne l'empêche pas de la défier du regard et de défaire dans un premier temps la rene de son cheval liant ses mains, puis, de sortir la lame à sa ceinture pour couper les liens mis la veille.

Peut-être qu'elle avait raison, et que sauver une âme aiderait à saveur la sienne. Il n'était plus à cela prêt, niveau croyance. "Me fais juste pas regretter tout ça" qu'il souffle en fouillant dans les poches des sacs attaché au flan de l'animal. Peu garnis, il y avait tout de même de quoi se nourir. Du pain, d'hier, et quelques fruits qu'il faudrait faire durer. Pour le reste, il leur faudrait chasser. Il sort un bout de pain qu'il met entre ses mains, sans y réfléchir plus. Il avait de quoi leur acheter des provisions une fois dans la ville suivante. le tout, était de ne pas remettre pieds chez eux avant un moment.

Sans plus dé détour il se hissa enfin sur son cheval, sans difficulté vu sa taille de géant et tend le bras dans sa direction. Il se montra bien capable de la hisser d'un coup sans soucis derrière lui sur la monture, cette fois. Direction cette capitale, source de délivrance si il avait un peu de chance. A peine le chemin entamé qu'il demande, cependant. " Pourquoi vis-tu au milieu d'une ville, puisque tu es sorcière ? Je croyais que les gens comme vous préférais justement l'extérieur des villages, pour éviter justement de finir sur un bucher ou d'être solicité." 

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Elle s’était protégée comme elle le pouvait en se mettant à l’écart, pourtant, elle a été trouvée. Comme quoi peut-être aucun endroit n’est vraiment sûr, pour les gens comme elle ou comme lui. Parce que les rumeurs vont bon train, et que très rapidement, les choses finissent par attirer l’oeil. L’isolation, par exemple… Et dans son cas, les attaques d’animaux, ou d’hommes, occurrent sous le jour lunaire. On finirait par comprendre que quelque chose ne vas pas et très vite, les blâmes tomberaient. Cette fois pourtant elle avait dit avoir été accusée injustement, sans pour autant que les accusateurs aient fait fausse route. Ensorcelleuse, malgré tout. Celle-ci s’appuie contre son dos, et il n’avait gère l’humeur de protesté, pas d’objection à avoir puisque la jeune femme venait de toute façon de le voir dans le plus simple appareil, pas de quoi protester, donc. Elle savait très bien ce qu’il y avait sous ses vêtements. Il se serait peut-être passé de la pression sur la blessure lui arrachant une faible douleur, sous le poids de la fille appuyée là. Des questions qu’ils formulent ils obtient des réponses de moins en moins faisant sens et plus le poid appuyait contre son dos, plus il réalisait qu’elle tombait dans un profond sommeil, récupérant de la journée riche en rebondissement. Tandis qu’il continue leur route, vers la capitale. 


Ce n’est que des heures plus tard qu’elle bouge, s’éveille. La pression un peu plus forte tandis qu’elle ouvre les yeux, parlant enfin. Elle avait effectivement raison, le sommeil avait eu raison d’elle et un bout de chemin avait été fait, depuis leur départ jusqu’à la soirée s’installant. Le soleil allait bientôt se coucher et avec celui-ci, ils devraient se trouver un endroit ou dormir. "Nous sommes près de White Orchard. Encore un peu et on devrait y être une fois la nuit pleinement tombée. Je me suis dit que c'était le plus sage à faire, tu as besoin de te reposer, visiblement." Son sommeil en disant long après tout, et lui aussi, finissait par être fatigué. Les accous du cheval et les blessures, les nuits au sommeil sparciates, lui aussi devait se reposer, même dans une auberge au confort manquant, il prendrait ce qu'il y aura. "Moi aussi je dois dormir de toute façon" qu'il souffle, le paysage continuant à défiler tranquillement, au loin le village commençait à se dessiner. Parfait.


Lorsqu'ils arrivent au village, c'est l'auberge qu'ils cherchent et trouvent en premier,. Descendant de la monture après Hedda, le cheval de trait est attaché. Le chevalier en profite pour remercier enfin la bête, dont il frotte l'encolure puis la tête, jusqu'à ce qu'on garçon d'étable n'arrive avec du foin et de l'eau à l'attention du pensionnaire pour la nuit. "Allons-y" que souffle le chevalier en s'adressant à Hedda, emboitant son pas rapidement devancé jusqu'à l'établissement dans lequel ils rentrent. Un endroit vide, sauf une petite table sur le côté où étaient entrain de boire quelques paysans. La gérante, derrière le comptoir, les salua malgré la surprise sur son visage. Surement peu habituée à voir des étrangers. "Une chambre, s'il vous plaît; Deux lits." qu'il marmonne en saisissant déjà la besasse teintante où résidait son or. "Je ne crains que ce ne soit pas possible, nous... Nous n'avons qu'une chambre, avec un lit." La femme souffle, levant à peine les yeux vers lui, mais cela ne changeait pas de d'habitude. Les gens leaient rarmeent les yeux. "Cela suffira. Combien ?" qu'il répond simplement, attendant d'avoir la somme donnée pour la déposer sur le comptoir. "Si possible apportez deux pichets d'eau également, et de quoi se sécher. Merci. " qu'il ajoute, comme si c'était finalement une habitude de voiyager dans des auberges. C'était le cas, jamais dans celle-ci avant, en revanche.

Quelques banalités échangées et la femme leur indiqua la chambre, au dessus, dont elle poussa la porte avec les pichets et le linge, avant de s'enfuir, fermant derrière elle. "Si ça te dérange, j'irais dormir dehors avec Drift, mon cheval, donc. Mais tu m'as vu nu, je crois qu'on est pas à ça près." Cela devait avoir le don d'établir un minimum de confiance, non ? Peut-être, en tout cas il allait profiter de l'espace en attendant, s'asseyant sur une des chases autour d'une petite table posée là, dans laquelle il s'enfonce sans cérémonie, fatigué et les blessures douloureuses. Pourtant, il ne dit rien. "L'eau est pour toi, si tu veux te laver, ou boire" qu'il confirme. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait, il allait rester là un moment, à déjà regarder le plafond, sentant les yeux lui peser, se clore, sans pour autant qu'il contiue de parler, simplement la tête relever vers le ciel. "Tu en sais quoi ce ces livres à la capitale ?"
 

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“Of Knights and Witches.” &
Le confort est sommaire dans la chambre, simple. De qui passer la nuit simplement, sans clâmer être plus. De quoi a peine éclairer la pièce, quelques meubles et un sol grinçant sous le poids du chevalier qui se content d'attendre une réponse de la part de la jeune femme. Peut-être qu'effectivement c'était à lui de dormir ici et elle, à l'écurie. Mais malgré son caractère bourru et ses façons de faire, il n'en demeurait pas un fils de bonne famille, avec quelques principes fantasistes instruit par une mère porteuse de nombreux enfants et conteuse d'histoires épiques transmises de générations en générations, chacun apportant sa touche à ses récits au fil du temps. C'est par principe alors qu'il propose de prendre la place, une question d'éducation ou de chevalerie romantisée, peut-être, mais lorsqu'elle lui cède la place, il ne se fait pas prier. Pas plus qu'il ne se dérangea pour la regarder se dévêtir - après tout, c'était pour égaliser les choses - tout en se levant, abandonnant ses affaires lui aussi, pas toutes, simplement superflux pour dormir.

Armes abandonnées, tout comme les bottes, qu'il tente de retirer tout en regardant, manquant de se vautrer au passage. Chaque choses en son temps, qu'il fini par reconnaître une fois les chaussures vaincues. Il n'avait plus qu'a rejoindre le lit, s'y laissant tomber lourdement sans plus de cérémonie, fatigué, après avoir voyagé toute la journée. Un soupire de contentement s'échappe de ses lèvres, malgré que le lit soit beaucoup moins confortable que le sien, malgré qu'il soit aussi légèrement trop petit, à son gout. C'était un soucis fréquent, qu'il retrouve dans toutes ces auberges de campagnes où il peut séjourner. la seule différence, alors qu'il observe ses pieds quasiment touchant le bout du lit, c'est le bruit de l'eau qui coule à côté. Contrairement à d'habitude, sa nouvelle quête, il ne la faisait pas seul. Il fini par la détailler un peu plus tandis qu'elle s'occupait de laver ses cheveux, les yeux sur les courbes de son corps, mais revenant toujorus à cette cicatrices. La plus grande, sur son dos. Visiblement ce n'était pas la première fois que la sorcière se retrouvait en danger de mort, le bûcher n'étant qu'un flirte de plus avec les abysses si l'on en croit la plaie, ancienne. La curiosité pique le chevalier, qui garde la question dans un coin de sa tête pour plus tard, puisqu'elle remet sa chemise, et qu'une autre question franchit ses lèvres, moins personelle.

Comment pouvait-elle savoir quoi s'attendre à la capitale, qu'est-ce qu'ils allaient y chercher, tout simplement. Des ouvrages de magie, qu'elle a connu, dont l'écriture revenait à un grand-père sorcier lui aussi. Des livres sur la lune, notamment. A chaque mention de l'astre, qui éclaire d'ailleurs paisiblement le plencher, une petite partie de lui a peur. Les jours, il les compte presque, observant le déclin et le retour de celle-ci avec horreur, les jours filants trop vite à son gouts, revenant éternellement à ce cercle parfait dans le ciel qu'il ne parvint plus à observer, n'en a que le souvenir puisqu'il devient fou, dès son arrivée. Sa contemplation cesse quand il la sent bouger, arriver plus près du lit, s'arrêtant son pieds sans pour autant monter. Signe d'hésitation ou simplement attente d'une réaction, il ne fait que s'ajuster un peu, s'enfonçant finalement sous le drap en essayant de prendre le moins de place possible dans la couche. "Je l'espère." qu'il se contente de murmurer, la laissant s'installer si elle le voulait, avant que la question précédente ne revienne, brulant les lêvres. "La grande cicatrice, sur ton dos. Comment c'est arrivé ?" Peut-être pas une histoire sur laquelle il était bon pour s'endormir, mais une histoire tout de même comme chacun des siennes en avait une. Elle savait déjà comment la pire lui avait été influgée, ce 'nétait que chose égale, après tout.
 

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Elle explique l’histoire de la cicatrice, de façon incertaine comme si elle même ne savait que trop en pensée. Une blessure infligée par l’homme qu’ils devaient aller rencontrer d’ici quelques temps et pourtant, elle y allait, volontaire dans cette quête malgré la cuisante marque ornant son dos. A quoi devait-il s’attendre à trouver, une fois à la capitale… Une part de doute l’envahit, et les yeux se froncent dans l’obscurité de leur chambre. Si cet homme blessait volontairement la chair de sa chair pour un peu de magie, quel homme était-il alors. Pas quelqu’un de bien, c’est ce qu’il conclut. Et il prendrait garde à ce sorcier, comme elle l’avait mentionné, plus tôt. Il n’y avait rien de bon dans cette histoire, rien que des suppositions et les dires de la femme allongée à côté de lui et peut-être qu’à la clé il n’y avait rien, hormis une embuscade et une vie de martyr à être utilisé pour des recherches de mages sur sa race.

C’est plein de contrariété qu’il fini par s’assoupir d’un sommeil toujours aussi agité, noircit par cet aura qui l’entoure comme si la lumière ne pouvait plus dissiper ses ombres. Pourtant il dort, d’un sommeil lourd, sombre. La fatigue en est la cause, incapable finalement de rivaliser avec elle. Et même si les songes sont remplis de malheur, il se repose le chevalier, qui n’ouvre les paupières que le lendemain matin, constatant que la place à côté de lui était vide. Le corps finalement, se met à se mouvoir et il se tourne dans sa direction, près de la fenêtre, la lumière du soleil brisant la nuit. Encore une lune de passée.

A peine a-t-il conscience de ce qui l’entoure que la sorcière pose sa question, lui laissant à peine le temps de se frotter les yeux et de se débarrasser des quelques longues mèches sombres tombant sur son visage. « J’ai... rêvé de ma mort. Enfin, je crois. » C’était souvent cela, ses rêves. Sa mort, ou en tout cas une sensation de partir, sombrer dans l’inconscience après des heures à luttes contre les démons, les monstres. Les nuits s’achèvent toujours de la même manière. Par cette sensation de partir et le reste, n’était que du silence et puis, l’éveil. « Il y a des songes plus agréables en tout cas. » à ne pas en douter et pourtant, cela fait plus de deux mois que ce n’était pas arrivé pour lui. Depuis que la chair a été infestée de ce parasite, grouillant sous la peau.

Eskel est parcouru d’un frisson. C’était le cas, à chaque fois que la réalité d’être possédé par quelque chose lui revient en tête. Le loup, partie bien distincte de lui ou seulement peu de choses communiquent. Un sens de l’odorat surdéveloppé qui lui laissait sentir les moindre parfum de la pièce, une ouïe capable de lui dire qu’en bas, la propriétaire et son mari ne sont pas d’accord sur sa manie d’avancer des boissons aux poivrots du village et sa vue, bien entendue, si bien qu’il était capable de voir chacun des cheveux cuivré tombant sur ses épaules. La contemplation du monde depuis le loup est infiniment plus poussée et intéressante. C’était les avantages qu’il a gagné, et avec ceux-ci, en se focalisant sur les sons de l’oiseau qui chante et la fascinante vision, d’apaiser un peu ce mal. « Et toi ? » demandé en retour, de quoi avait été composée ses songes. « J’imagine que la nuit a été plus reposante que la précédente. D’une certaine façon. » Cela devait être mieux que dans une cage, prête à être brûlée vive. Elle s’était tirée d’affaire en l’interpelant, et avait réussi son coup avec brillo, si bien qu’il y a de quoi se demander devant cet élan de confiance et de bonté, si elle n’avait tout simplement pas réussi à l’ensorceler. « Nous devrions nous mettre en route bientôt. As-tu faim ? Nous pouvons demander quelque chose en bas, pour la route. » Il était temps de partir, bientôt oui. La route serait encore longue avant d’atteindre la capitale et ce temps, ils en possédait très peu.

 

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