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Son of a Bitch {PV}

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Son of a Bitch {PV} - Dim 1 Mar - 23:30

SON OF A BITCH __ WOLFGANG & VALERIYA
You say it's your way. You say we'll make it right to the top. Your bullshit gets me What have you got. I don't believe. A word you say. You make me laugh. Get outta my way.


Il le sent encore. Le froid mordant de la lame dans son abdomen. La plaie ne suppure plus. Le pansement a été retiré précautionneusement. Pourtant, il se raidirait presque dans un soubresaut de souffrance. Serre les dents à s’en mordre la langue. Crève d’envie de hurler et d’évacuer le trop plein de frustration logé en lui depuis trop longtemps. Demeure l’impression d’avoir reçu un puissant électrochoc. De se retrouver avec la moitié du corps déchiqueté, chaque artère sectionnée. Faisant face à une pluralité de regrets qui mangent son âme et l’empêchent d’avancer sereinement. Il a perdu tout crédit. Réduit au rang de vaurien, abandonné à son gouffre de noirceur, par cette figure fraternelle qui mettait tout en œuvre pour le protéger de ses propres griffes, perdu et souillé depuis son premier souffle. Il a juré solennellement qu’il cesserait d’encaisser les coups portés sans rechigner. Plongé dans un monde exclusivement viril. Toujours parti dans des élucubrations de grandeur, jadis d’allure élégante et imposante. Toujours plongé dans des batailles pour le pouvoir, à souffrir d’un très léger complexe de supériorité. La main à proximité d’un verre de scotch, il est là à ressasser les évènements qui l’ont conduit jusqu’ici. Cette visite de non-courtoisie qui s’est soldée par un gros combat plein de testostérone.

Il est là, Wolfgang, à compter les morts qu’il aurait dû laisser derrière lui. Les pupilles également dilatées par l’inquiétude. Le moment également propice aux messes basses. Depuis trop longtemps dans le collimateur de tous ces hommes en uniforme avec leurs techniques d’entretien douteuses qui dardent sur lui des regards inquisiteurs. Enchaînant les interrogatoires sans être en état d’éviter les questions trop indiscrètes qui le mettent franchement dans l’embarras. Un homme dont la réputation de prestige a été jetée dans les flammes de l’oubli. Bientôt la risée du pays tout entier. Humilié sous ces assauts répétés, chaque imperfection pointée du doigt. Difficile de se retrancher derrière son habituelle carapace de froideur. Il se retient. De cracher une jolie bordée de jurons. Il aimerait chasser ces visions cauchemardesques le plus loin possible. Laisser les querelles d’autrefois, si cinglantes et froides, au silence et à la mort. Ce sont les sirènes de police qui résonnent une nouvelle fois dans le quartier, le mouvement de panique général qui s’en suit, qui le sortent de la torpeur dans laquelle il est plongé.

Alerté par le tapage nocturne répété, témoin de cette tension palpable qui règne autour d’eux, à chercher des têtes connues du regard, planté derrière la vitre du salon spacieux et confortable agrémenté de sculptures de pierre et de grands tableaux réalisés par des maîtres d’art. Coincé dans une pénombre quasi angoissante, il se met en quête de plusieurs chandelles. Ne tarde pas à donner une ambiance presque délicate à la pièce, en diffusant une lumière tamisée. Lâche un rire sournois lorsqu’une succession d’images dégoulinantes de romantisme fusent dans son esprit. Pas franchement adepte des histoires à l’eau de rose. Plus à même de faire régner un chaos innommable, dans son élément au milieu des décombres, des meubles brisés, des éclats de verre qui volent dans tous les sens. Pris d’un sursaut d’excitation malsaine lorsque la silhouette féminine lui fait face. « Nous sommes partis du mauvais pied, toi et moi. Toute grande dame qui se respecte mérite que son époux l’invite à revisiter les schémas classiques de la littérature romantique. Deux verres de vin de qualité supérieure pour satisfaire cette bouche douce et soyeuse. Des bougies disposées par ci par là pour créer une atmosphère intime et propice aux rapprochements. Une lumière tamisée pour masquer les effets de l’âge qui donnent à ta peau cet aspect sec et ridé ». Il les ouvre, les hostilités. Connard imbuvable incapable de ravaler son gloussement moqueur.
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Son of a Bitch {PV} - Mar 10 Mar - 23:01

La sirène de la Police, dehors, est sérieusement en passe de s’incruster dans le décor sonore au vu de sa fréquence ces derniers jours. Pour autant, impossible de s’habituer à ce son discordant qui la fait se crisper à chaque fois que l’oiseau de malheur fait entendre son chant à proximité du quartier. À proximité de chez eux. L’obscurité pesante n’aide pas non plus, ombre sournoise qui s’en vient raviver les instincts primaires et vient nouer ses muscles sous l’effet de la tension et de l’appréhension à chaque fois que le prédateur vient user la gomme de ses pneus devant la bâtisse. La nuit, pourtant, est son domaine.
Valeriya, cependant, n’a encore été inquiétée de rien jusqu’à présent. Madame la procureur n’est-elle pas supposée œuvrer dans le sens de la justice, de toute façon ? De fait, son nom semble ressortir blanc comme neige face aux enquêtes… ou pourrait l’être, si celui qui partage son foyer pouvait se targuer de la même efficacité en ce qui concerne la gestion de quelques affaires un peu moins recommandables que ce que le seuil de la légalité préconise.
Source de contrariété s’il en est. Mais, d’un autre côté, depuis quand Wolfgang n’a-t-il pas généré en elle un agacement persistant, qu’il soit imputable à ses agissements ou à sa simple manière de respirer ? L’homme est un trouble à lui tout seul, un désordre, un pic de chaleur étouffante dans le spectre de ses émotions.

La lueur chaleureuse qui réchauffe le fond du corridor amène ses pas jusqu’au salon principal de la demeure. Pas surprise d’y retrouver là-bas qui de droit, Valeriya marque cependant un arrêt sur le seuil de la pièce tandis que ses yeux accusent la présence d’un certain nombres de chandelles agencées de manière à chasser l’obscurité et à la confiner aux recoins et aux ombres dansantes des objets.
Bien sûr, le silence est rapidement brisé après ça et, s’il n’avait pas été le premier à balancer son venin, elle se serait sûrement fait un plaisir de se dévouer à sa place – jeu mesquin dont elle ne semble jamais pouvoir se lasser. En revanche, elle ne lui offre pas le plaisir de s’offusquer quant à la remarque sur son apparence : d’abord parce que les critiques à ce sujet sont remâchées et trop faciles, ensuite parce que sa propre vanité lui donne une confiance inébranlable en elle-même – la bave du crapaud, la blanche colombe… enfin, il convient certainement de revisiter quelque peu l’expression au vu du cadre.

“Tiens donc,” réplique-t-elle tout en s’avançant au sein de la pièce, “une volonté de ta part de faire un effort ? Mon cher époux serait-il malade ?” Mourant ? retient-elle sur le bout de la langue tandis qu’elle s’arrête face à lui, se saisit du verre de scotch et, le passant à la lumière d’une des chandelles, prétend en examiner le contenu, la robe ambrée de l’alcool rehaussée par la flamme de la bougie. “Ou ivre, je suppose, pour n’être plus capable de différencier vin et whisky.” Un sourire sardonique vient ourler ses lèvres, fugitif, avant qu’elle n’y porte le verre pour y voler une gorgée tout à fait appréciable. Ses yeux, eux, restent fixés sur son vis-à-vis. “Sais-tu seulement de quoi tu parles, quand tu abordes le sujet de la littérature romantique ?” Valeriya repose le verre où elle l’a trouvé et, d’un vague geste de la main, embrasse le salon et son éclairage relativement peu moderne. “Parce que je ne crois pas qu’il y soit fait état d’un enfant terrorisé par l’obscurité. Veux-tu que j’aille te chercher d’autres chandelles pour ce soir, ou préfères-tu que je les réserve pour faciliter le travail de la milice lors de leur prochaine perquisition ? Tu pourrais ainsi plus aisément les guider dans leurs recherches, j’ai bien peur qu’ils passent à côté de quelque chose sinon.”
Sous le couvert de la moquerie, l’attaque est réelle, le fiel à peine maquillé par le sarcasme mielleux dont Valeriya a enrobé ses paroles. Malgré la comédie, les enjeux sont réels et, si elle se prête plus que volontiers à ces joutes verbales devenues habituelles avec son cher et tendre, cela ne l’empêche pas de ne pas perdre en vue le chaos qui bouscule leur vie depuis qu’Arcadia a plongé dans le noir.  
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