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les portes de la Nuit - Basilio

 :: - ARCADIA - :: delray hollow
calavera
Sophia Blues
BLAZE : Nephtys
CREDITS : bandersnatch
FACE : Billie Lourd
DOLLARS : 1930
SACRIFICES : 129
PORTRAIT : les portes de la Nuit - Basilio Vydj
ANNEES : 26 ans
RÉINCARNATION : Erato, muse grecque de l'érotisme...
TALENT(S) : onirisme érotique, rendre quelqu'un séduisant et charismatique par le toucher (inactif), contorsionnisme (inactif)
FACTION : Calavera
OCCUPATION : professeur de yoga/fitness/relaxation et coach sportif à domicile si besoin...
GENÈSE : novum stade 3
RUNNING GUN BLUES : les portes de la Nuit - Basilio Original

There are worse things I could do
Than go with a boy or two
Even though the neighborhood
Thinks I'm trashy and no good
I suppose it could be true
But there are worse things I could do

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les portes de la Nuit - Basilio - Mar 31 Mar - 17:34


Les Portes de la Nuit

@Basilio Vasquez



Parfois, Sophia se demandait ce que voulait dire passer une journée parfaite. D'autres questions venaient ensuite, du style “y aurais-je droit un jour?”, “pourquoi la vie?” “Qu'est-ce que mes sourcils ont à repousser aussi vite” ou “ais-je de la dignité dans ma manière de me nourrir ce soir, ou non?”. Généralement, la réponse à cette dernière interrogation était “non.
Pas beaucoup de contrats venaient, depuis son retour à Arcadia. C'était pas dans le Nord des U.S que les coachs sportifs avaient la côte, ça manquait de soleil, ça manquait de glamour et d'un petit je-ne-sais-quoi de californien. Alors restait les cours bien sûr, ceux de la salle de sport sauf que ça payait une misère malgré tout et que parfois, ça plombait.
Ca plombait de voir le carrelage écaillé du vestiaire, les douches à moitié déglinguées et les miroirs qui semblaient tous vous faire paraître difformes. Le problème de Sophia, c'était qu'ele avait du standing mais pas trop de sous pour suivre tout ça.

Quand bien même tout n'était pas à jeter, et sa tante l'aidait en lui payant un petit appartement qui aurait pu être charmant, dans un univers parallèle. Au moins, elle avait un toit. Ce même toit qu'elle s'apprêtait à rejoindre, un gros cabas à la main. Dedans, pas de courses mais toutes ses commandes fast foods qui suintaient de gras mais étaient délicatement cachées aux regards indiscrets.
L'avantage des burgers, c'est que ça pouvait se faire avec du charbon de bois plus que de l'électricité. Avec le black out, les chaînes de fast food pouvaient s'organiser presque mieux que certains restaurants...
Sophia aussi avait du faire avec, usant d'un vieux poste à piles pour la musique de ses cours. La vie continuait...

Ledit poste était dans son sac à dos, de même que son tapis qu'elle refusait toujours de laisser dans la salle de sport. Maugréant des insultes envers le monde entier, simplement parce qu'elle ne savait s'exprimer autrement, la jeune femme commença l’ascension des six étages jusqu'à sa porte. Une porte qu'apparemment elle avait encore oubliée de claquer en partant (en retard) ce matin là puisqu'elle était encore légèrement entrouverte. Oups, aurait dit une personne distinguée. Puta de mierda, préféra Sophia.
Elle rentra, déposant le sac à terre et posant les différents emballages sur le plan de la petite cuisine qui lui servait aussi de couloir.
Et puis elle se débarrassa sur sac à dos aussi, ses épaules, heureuses, lui semblèrent chanter l'hymne à la joie.
Elle alluma la lumière enfin. Tout était normal, même si elle ne se souvenait pas avoir laissé un homme sur son canapé ce matin en fait.

Ah.

Ah.

En fait tout n'était pas normal.

Aussitôt, Sophia dégaina le couteau avec lequel elle se trimballait par mesure de sécurité, le pointant dans la direction de l'homme.

”Tu vas sortir de chez moi tout de suite...” et dans le meilleur des mondes l'inconnu aurait sûrement obéit sauf que Sophia se rendit compte d'une part que c'était pas un inconnu, que d'autre part ça valait mieux de penser à lui comme un invité que comme un intrus.
Parce que elle le reconnaissait.

”Oups.”

La surprise en était telle que la jeune femme utilisait des mots de personne distinguée.

”Vous...euh...je peux vous offrir une bière?” Et comment devait-elle l'appeler d'ailleurs? Dire Commandante à haute voix, dans un lieu tout sauf sécurisé aussi miteux soit-il, c'était peut être dangereux?



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Basilio Vasquez
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : oscar isaac
DOLLARS : 1603
SACRIFICES : 61
PORTRAIT : les portes de la Nuit - Basilio 6rwv
ANNEES : (quarante deux ans), l'âge qui creuse son visage.
CŒUR : (divorcé), le sourire charmeur mais le coeur devenu de la pierre.
RÉINCARNATION : (chalchiutotolin), dieu de la peste et des maladies, figure de la puissante sorcellerie du panthéon aztèque. il peut répandre l'horreur comme sauver le monde.
FACTION : (calavera), le nom fondateur, l'héritage. (commandante), un rôle revenu naturellement et qu’il décide de prendre à cœur.
OCCUPATION : (danseur), le corps sculpté par le rythme, (chorégraphe) pour porter son art et (professeur) pour transmettre.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : the score / higher
RUNNING GUN BLUES :
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--- basilio vasquez.

my blood is a flood of rubies, precious stones, it keeps my veins hot, the fires find a home in me. this is the start of how it all ever ends, they used to shout my name, now they whisper it.

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suffering is like anything else : live with it long enough, you learn to like the taste. arcadia is full of monsters and i simply happen to have the longest teeths.


◊   ◊   ◊   ◊


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--- chalchiutotolin.

but i've been the hardest to love, you're tryna let me go and I can see it, I can see it, i've been the hardest to love, it's hard to let me go.


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BASILIO FAIT PAS CREDIT.

"J'ai beaucoup de colère en moi, mais je garde toujours de la place pour le guacamole."

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les portes de la Nuit - Basilio - Sam 4 Avr - 12:19

les portes de la nuit

the blood, the blood, the blood of the lamb, it's worth 2 lions, but here I am and I slept in last night's clothes and tomorrows dreams but they are not quite what they seem.

@Sophia Blues



Depuis septembre, au moment où il a reçu le titre de Commandante, Basilio avait mit un point d’honneur à faire le tour des membres de la Calavera, des plus anciens jusqu’aux plus récents. Il avait insisté pour les rencontrer tour à tour, seuls à seuls, il ne faisait pas confiance à grand monde, il était hors de question de laisser cette tâche à quiconque. Sa faculté de reconnaître les mensonges était un avantage certain, ne laissant aucune place au doute quand à l’allégeance de ses troupes. C’était plus simple ainsi de dégager les potentielles taupes et les espions : il se concentrerait sur le business une fois que ses agents seront une vraie famille et qu’il pourrait compter sur chacun de ses membres avec une confiance absolue.

Tout le monde le sait désormais : la confiance, c’est sacré pour le nouveau Commandante. S’il y a une chose qu’il ne supporte pas, c’est le mensonge et la trahison. Ceux qui avaient tenté l’expérience avaient servi d’exemple et le mot s’était répandu comme une traînée de poudre. Il restait peu d’agents à interroger mais la branche sur laquelle Basilio passerait le plus de temps serait celle des espions. Avec eux, on ne sait jamais vraiment à combien de jeux ils jouent en même temps, on ne compte plus les histoires d’agent double, d’agent triple, voire plus quand la personne était douée. Dans sa liste ne serait plus que le nom de Sophia Blues, une jeune femme qu’il avait déjà pu croiser auparavant mais dont la présence avait été drastiquement réduite par des missions externe. C’était les pires, les agents externes qui reviennent au bercail : il y avait un risque non négligeable de corruption et il avait donc décidé de mettre son nom en priorité sur sa liste. Les dossiers lui avaient fourni l’adresse de la jeune femme, ainsi que son emploi du temps (détail qu’il avait tenu à conserver à son arrivée au pouvoir, on est jamais trop prudent n’est-ce pas?)

Une heure avant que l’espionne ne rentre habituellement chez elle, selon un cycle plutôt régulier d’après les agents de la Calavera qui lui avaient rapporté ses faits et gestes ces derniers jours, Basilio s’était rendu à l’immeuble et avait joué de ses sourires paternels et de son air de gros nounours pour se faire un chemin jusqu’à l’appartement. En arrivant devant la porte, il constate qu’elle n’est pas fermée et il force à peine pour découvrir les lieux. Première impression : c’est vraiment mal rangé. Ça le démange, au danseur, de tout foutre par terre et tout ranger, ça l’irrite profondément mais il n’est pas là pour ça, il essayerait de mettre cette information de côté le temps de l’entretien. Déposant sa veste dans un coin de la pièce principale, il se dirige vers le frigo pour en inspecter l’intérieur et n’y trouvant rien à son goût et après avoir fait le tour du propriétaire, il retourne s’installer sur le canapé en attendant dans un faux air nonchalant son invitée. Ah oui oui. C’est elle, son invité, même s’il est chez elle. C’est comme ça que ça marche.

Finalement, les minutes s’écoulent et la porte s’ouvre. En découvrant la silhouette de la jeune femme, Basilio essaye de fouiller dans sa mémoire pour savoir si elle a changé après tout ce temps à l’étranger mais il se surprend à ne pas s’en souvenir. Il était incapable de dire si elle avait mûri ou si elle était devenue plus belle, il décide donc de ne faire aucune remarque sans toutefois oublier de noter qu’elle était jolie, malgré les deux sacs de fast food dans ses mains. Le sportif en lui trouve ça horrible, mais le gros sac qu’il est devenu depuis son divorce lui dit que ça sent bon, cette merde.

La gamine dégaine aussitôt un couteau et il en rirait s’il ne devait pas garder son sang froid de Commandante. Au lieu de ça, l’homme ne bouge pas, essayant de maintenir son flegme qu’il avait poussé au rang d’art. « «Tu as raison, on est jamais assez prudent de nos jours, mais puis-je te suggérer de commencer par fermer ta porte à clé ?  » Le ton était loin d’être dans le jugement, on pouvait presque y desceller une pointe d’amusement, amusement provoqué par la décomposition du visage de Sophia lorsqu’elle réalise qui il est. Finalement, il se lève, son gabarit et sa posture se voulant être impressionnante mais pas agressive. Il n’était pas là pour mettre un coup de pression, il venait juste évaluer la jeune femme. « «Ça va te flinguer les boyaux, tout ça.  »  dit-il simplement en lui prenant les boîtes sur le comptoir dont le gras avait atteint les bords du carton. C’était plus fort que lui. « «Si ça peut te détendre, tu peux en ouvrir une. Je vais me contenter d’un peu d’eau, personnellement.  » Il essaye de se donner bonne conscience mais il sait qu’il va vider la bouteille de tequila au Mezcal ce soir. Empilant les boîtes les unes sur les autres sur le comptoir de la cuisine, il se nettoie rapidement les mains à l’évier, dégoûté d’avoir touché quelque chose de gras, puis il se retourne vers elle : « «Inutile que je me présente, j’imagine. Toute mes excuses pour l’intrusion, j’aime faire des entrées remarquées.  » Ouais, il est comme ça, il a le sens du spectacle, le monsieur.


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les portes de la Nuit - Basilio - Mar 7 Avr - 17:31

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Les yeux des hommes, Sophia pensait les connaître, réduisant cela à simplement ce qu'elle savait d'eux alors qu'ils pouvaient l'observer passer, bouger, exister. De la poussière, pensait-elle. Quelque chose de petit, de minuscule, sans flammes véritables.
Les yeux des hommes, ce n'était pas cela, la jeune femme le comprenait là que le regard de Basilio était posé sur elle, simple et complexe. Quelque chose de vieux et d'ancien, quelque chose de profondément humain aussi, bien que l'humain, Sophia ne sache comment le décrire.
On pouvait faire face aux choses, on pouvait faire face aux autres, ce n'était pas pour cela qu'il n'y en avait aucune conséquence.
Et peut-être comprit-elle un peu de sa propre jeunesse aussi, elle qui ne savait rien de la nature qu'elle portait et qui rejetait beaucoup de choses de son identité. Si Sophia secoua la tête, acquiesça, bougea, cela se vit peu. Une mèche de cheveux soudain balancée ailleurs dans un lent mouvement, comme une plume qui tente de voler au vent mais ne fait que retomber, comme une chute qui est et en même temps, qui n'est pas.

”J'ai de l'eau gazeuse ou bien de l'eau du robinet”, répondit la jeune femme d'une voix redevenue égale.

Elle faillit ajouter “choisissez votre poison”, se retint. Une expression malheureuse, cela pouvait coûter beaucoup...
Lorsque Basilio donna sa préférence, la jeune femme apporta le verre demandé. Elle même ne prit rien. Pas tout de suite, pas encore, pas maintenant. Elle appréciait cependant d'en avoir l'autorisation. L'aider à se détendre, avait dit l'autre. Son Commandante. Il la voulait donc détendue.
Les demandes implicites, Sophia voulait montrer qu'elle les comprenait, qu'elle obéissait. Jeune, pleine de bonne volonté et puis féroce aussi, envie de bien faire et de casser des gueules dans un seul et même mouvement. L'histoire de sa vie.
Le trait de ses épaules se détendit. Elle savait moduler con corps, sa posture, du moins s'en enorgueillissait un peu, en vérité encore trop jeune, trop immature pour posséder le danger d'une femme fatale. Un jour peut-être, un jour sûrement, si elle parvenait à vivre jusque là, à réfléchir, à grandir.
On pouvait grandir de bien des façons, en bien comme en mal.

”Je vous demande juste deux secondes, je dois vérifier quelque chose.”

Un post it sur le meuble près de la porte, celui de ses “horaires” comme Sophia le désignait pour nulle autre qu'elle-même. Sans doutes Basilio l'avait-il s'il s'était allé à fouiller l'appart (depuis combien de temps était-il ici?). Dessus, Sophia marquait les horaires à respecter, l'heure possible et prévisionnelle pendant laquelle son “problème” (le terme d'hybris, elle ne le connaissait pas) pouvait se manifester. Elle avait encore du temps avant de devoir se déshabiller complètement, et souffla.

”C'est bon... je vais juste devoir regarder l'heure régulièrement alors le prenez pas mal s'il vous plait. Un problème de santé.”

Etait-ce un mensonge? La jeune femme ne savait pas, butait juste sur les mots pour décrire cela sans entrer dans les détails, paraître folle. Parce que comment s'expliquait cette envie irrépressible d'arracher tous ses vêtements, de ne rien plus sentir sur sa peau sinon?

”Du coup...je peux faire quoi pour vous? Hormis vous promettre de fermer à clé maintenant.”

Elle avait perdu ce réflexe, complètement. Vivre chez d'autres gens, pas dans un domicile qui vous appartient et dans lequel vous n'aviez aucun droit, ça pouvait laisser ce genre de marques, ce genre d'oublis. Ce n'était pas excusable bien sûr, bien peu de choses l'étaient dans la vie...

”Et le fast food, parfois c'est nécessaire. Surtout quand on voit le prix d'un steak de tofu, c'est aussi cher que trois menus !”.


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les portes de la Nuit - Basilio - Jeu 23 Avr - 14:07

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Elle est mignonne, la gamine. Impressionnable peut-être, mais mignonne. Il ne la regarde pas avec des yeux intéressés pour autant mais il peut au moins le lui reconnaître. La voilà toute paniquée et en même temps il ne peut que la comprendre quand on trouve son boss tranquillement installé chez soi. Et Basilio ne donne rien pour se sentir plus à l’aise, sans doute parce qu’il est aussi fatigué et qu’il est las de faire bonne impression sur tout le monde. Le bonus : si elle ne tient pas en sa présence, ça prouve qu’en tant qu’espionne, c’est pas forcément l’idéal. Mais s’en accommode et c’est un bon début pour son évaluation, Basilio la note intérieurement sur ses réactions. « Pas même de l’eau plate en bouteille ? Dans quoi suis-je tombé…  » Le ton se veut amusé, presque blagueur. Il faut qu’elle se détende, la pauvre. « De l’eau du robinet, ça sera suffisant. Si tu peux me mettre une ombrelle à cocktail dans le verre, ça sera encore mieux.  » Putain, t’es trop drôle Basilio, on espère tous que tu fais un one man show de temps en temps. Elle lui apporte le verre et il le laisse posé sur la table, décidant de le vider petit à petit s’il devait lui-même entretenir la conversation. Elle s’éclipse une minute et il décide de lancer innocemment : « Si c’est pour ton rendez-vous, sache que tu as encore du temps.  » Eh oui, à force de fouiller on trouve toute sorte d’informations, si bien qu’il avait l’impression de la connaître un peu sans pourtant avoir eu une véritable conversation avec elle.

Sophia revient, semblait un peu plus détendue, ses épaules étaient relâchées mais Basilio sentait qu’elle n’en avait pas fini avec ce qui la tracassait. Peu importe : elle justifie ça comme un problème de santé, quelque chose dont il n’avait jamais eu connaissance dans ses dossiers et il plonge la tête la première dans le gouffre qui s’offre à lui : « J’ignorais que tu avais des problèmes de santé, Sophia, je peux t’appeler Sophia ?  » Il avait opté pour le tutoiement, chose qu’il faisait régulièrement avec les membres de la Calavera. Il n’avait jamais voulu qu’on le place sur un piédestal, considérant la mafia comme les siens mais il sentait que ce passage n’était clairement pas encore passé pour la jeune femme qui se cantonnait au vouvoiement. Il lui laisserait la liberté de faire ainsi, jusqu’à ce qu’elle se sente suffisamment en confiance pour le lui demander. « Ce n’est pas marqué dans ton dossier. C’est dommage : en règle générale, c’est consigné… Simple prudence pour les missions.  » Il voulait la pousser à parler, parce que ce genre d’information est capitale mais il ne souhaitait pas non plus la brusquer.

Finalement, les voilà face à face et il lui fit signe de s’asseoir en face de lui, comme si elle passait un entretien, ce qui n’était pas foncièrement le cas mais il voulait au moins donner l’illusion. Il était là pour affaires, pas pour faire connaissance même si cela faisait, d’une certaine manière, partie du job. « J’ai entendu dire que tu étais revenue à Arcadia depuis peu de temps. Et on a pas eu l’occasion de faire connaissance.  » Il avait prit son rôle récemment aussi, il ne pouvait pas lui en vouloir. « Je fais juste le tour de la Calavera, je vois ce que m’a laissé Alejandro. Moi-même, j’ai été en vadrouille longtemps.  » Et surtout, s’assurer qu’il puisse lui faire confiance : « Rappelle moi ce que tu faisais, avant de revenir ?  » Il voulait la faire parler, parce que le gens ont tendance à moins réfléchir que quand c’est un entretien dirigé avec des questions claires et précises.  


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les portes de la Nuit - Basilio - Sam 2 Mai - 13:23

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Un instant, elle faillit rougir comme une gamine rabrouée et quelque chose de son équilibre vacilla peut-être. Jusqu'à ce que Sophia ne saisisse la pointe d'amusement dans la conduite de Basilio : il plaisantait. Elle ne releva pas la tête pour autant, pas plus qu'elle ne la baissa, préférant au contraire analyser la situation sans se jeter à corps perdu dans une conduite ou bien une autre.
Et sa main ne trembla pas alors qu'elle lui tendit le verre. Cela aurait pu, cela ne fut pas.

”Pour l'ombrelle, on verra une prochaine fois. Pareil avec la rondelle de citron aussi...”

Il ne but pas tout de suite, mais Sophia ne releva pas, préférant s'asseoir ainsi qu'il l'invitait à le faire. Elle soupira lorsqu'il parla de rendez-vous, le seul rendez-vous qu'avait la jeune femme ce soir c'était avec ce foutu miroir de la salle de bain pour s'y regarder, nue comme un ver. Elle aimait même pas forcément ce qu'elle y voyait (un corps de femme, il y en avait d'autres des mieux, il y en avait d'autre des pires) mais avait BESOIN de ça. La sensation de nudité passait aussi par la vision de celle-ci...

”Vous pouvez m'appeler Sophia en effet”, acquiesça-t-elle.
Quelque chose dans l'attitude de Basilio sous la voix de velours lui indiquait toute l'attention qu'elle devait porter à son Commandante. Parce que les mots avaient un poids, parce que les mots avaient un prix.

” Disons que...”, tenta-t-elle. ”Disons que cela a à voir avec ma nature”.
Il y avait une demie vérité là dedans, mais une moitié ne faisait jamais un tout entier. Sophia ne pouvait elle-même se rendre compte de combien elle se rapprochait de ce qui était vrai : elle pensait à sa nature de femme, faisant passer cette indisposition pour autre chose comme un problème de règles douloureuses alors qu'elle désignait sa propre silhouette féminine d'un air quasi innocent.
Mais Sophia n'était pas qu'une femme. Un jour il lui faudrait apprendre, un jour il lui faudrait comprendre. Sa jeunesse était celle des incendies et des animaux féroces, de ceux voulant mordre le monde à défaut d'avoir toutes les clés en main pour le comprendre. Basilio désirait-il réellement quelqu'un comme elle à l'intérieur de sa mafia? Face à cette homme, l'idée de sa propre inutilité la saisit alors comme une main glacée venant lui enserrer la gorge. Une étincelle de maturité se posa sur ses épaules, sans doutes s'en débarrasserait-elle comme de tous ses vêtements une fois seule.
Nudité de corps, nudité de caractère, il y avait un tournis à cela, une maladie, une ivresse...

”On m'a envoyé surveiller un de nos associés.” Nos, disait-elle.
Parce que si la Calavera ne l'aimait pas, si la mafia ne voyait en elle qu'une étrangère (Pelo Rubio, continuait-on de l'appeler) Sophia s'incluait pourtant à l'intérieur. Défendre sa place était peut-être une erreur, mais la revendiquer restait une preuve de fidélité. Une frontière bien fine existait pourtant entre les deux termes, une lame au goût de fer comme le sang et de subtilité aussi.

Un instant, la jeune femme sembla ailleurs : une famille avait été massacré après tout, simplement pour éviter toute trahison et Sophia en portait sa part de responsabilités à défaut de remords. ”L'un des docs qui bossait avec nous pour l'hôpital.” Elle murmura son nom, et la violence des meurtres et du fait divers avait dû remonter jusque Arcadia. ”Il a été muté et il fallait vérifier s'il...s'acclimatait ou non à sa nouvelle vie sans rien dire de l'ancienne. Alors on m'a envoyé. Il se doutait pas de mon allégeance bien sûr, me prenait pour une vulgaire employée de sa super baraque hyper équipée et tout. J'ai observé un long moment, peut-être que j'aurai pu faire plus court mais il fallait être sûr non? Et j'ai rendu mon rapport. Ensuite, on a envoyé le dératiseur.”

Un moyen métaphorique si ce n'est poli pour désigner un Sicario. Des exécutions propres d'une certaine manière, sale peut-être pour un autre point de vue. La thèse policière était un coup de folie du docteur qui s retrouvait en galère d'argent. Bien sûr, Sophia avait été cuisiné par les flics un long moment aussi mais vu qu'elle avait tout de la greluche à (pas si) gros seins, personne ne poussa plus loin.
Par mesure de sécurité elle n'avait pu rentrer triomphante à la Calavera de suite également, devant déjà se réinstaller à Arcadia, attendre que les regards indiscrets l'oublient.
Distanciation et prudence, on en restait au frontières plus subtiles qu'un pet de marguerite, pas vrai?

”En fait on part pas sur un pied d'égalité vous savez? J'vous connais un peu. Enfin vos vidéos de danse, vos masterclass...la retranscription de galas aussi. C'est assez impressionnant”. Une pause. ”Non en fait, c'est beaucoup impressionnant. Vous êtes impressionnant. Comme danseur. ”



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les portes de la Nuit - Basilio - Mer 20 Mai - 15:10

les portes de la nuit

the blood, the blood, the blood of the lamb, it's worth 2 lions, but here I am and I slept in last night's clothes and tomorrows dreams but they are not quite what they seem.

@Sophia Blues



Basilio n’avait que rarement l’intention d’effrayer quelqu’un. La plupart du temps, ce n’était qu’une question de business et au delà de ça, il mettait un point d’honneur à rester le plus neutre possible. Pouvoir être lu rien qu’à ses expressions était une des choses que l’homme ne supportait pas, peut-être au même point que les gens bordéliques ; néanmoins avec la population de Delrey ou en côtoyant les membres de la Calavera, il s’assurait de rester agréable sans en faire trop. Sa plus grande crainte était de voir un jour un de ses associés se jeter à ses pieds en l’appellant solennellement "Commandante" ; pour lui, l’organisation était une famille et son titre ne devait effrayer que les traitres et les gens extérieurs à leur cocon. Néanmoins, il put rapidement constater que c’était loin d’être le cas de tout le monde, surtout depuis qu’il avait obtenu le titre en septembre : nombreux étaient ceux habitués à d’anciens leaders, plus à cheval sur ce genre de respect, qui pour Basilio signifiait un mal-être évident et un égo surdimensionnés en prime.

Il essayait de mettre à l’aise la jeune femme, peut-être parce que lui-même commençait à se sentir nerveux de la voir s’agiter ainsi dans tous les sens ; il hausse les épaules d’un air las : « Ta nature, dices ?  » L’espagnol revient, une habitude qu’il se plaît à garder, un petit cliché exotique qui avait tendance à plaire à ses comparses. Pour lui, ce n’était rien de plus qu’une manière de garder ses racines dans la langue (et pour une fois, ça ne concerne pas l’haleine de tequila en fin de soirée). Il voyait son aura, Basilio n’était pas dupe, même si la lueur rougeâtre était faible.  Il prit le risque de se lancer : « Que t’arrives-t-il, lorsque vient ces heures affichées ? Un cachet à avaler ? Quelque chose de plus grave ?  » Il sourit : « Je regrette d’insister, mais je préfère savoir qui sont mes agents et ce qui leur arrive. Ce n’est ni un test ni une évaluation et je t’assures que cela ne sortira pas d’ici.  » Il laisse ses mots planer, comme pour lui laisser le temps de réfléchir et lorsqu’il sent le moment venu, il abat sa dernière carte très naturellement : « Je crois qu’il est inutile de te demander de ne pas me mentir, si tu décides de me répondre.  » Son pouvoir était d’une facilité déconcertante et d’une utilité bien plus importante qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Mais c’est aussi elle qui l’avait fait plonger, lorsque Cayetana avait essayé de s’en sortir.

Les explications sur la mission de la blonde le satisfait, l’homme ne trouvant rien de contradictoire dans ce qu’il avait déjà lu a priori et ses sens ne s’activaient pas pour l’alerter d’une quelconque malice. Un bon point pour toi, Rubia. « Une mission bien menée d’après eux. Accepterais-tu mes félicitations, quand bien même la mission ne venait pas de moi ?  » Ce n’était pas de la flatterie et cela se voulait sincère. Basilio aimait le travail bien fait et il n’était pas avare de compliments quand on lui apportait satisfaction.

Mais finalement, ce n’est plus lui qui dirige l’entretien quand elle se confie. Son ego se gonfle un peu à la mention de tous ses exploits qui filaient à travers la toile, ces vidéos où on le se développer en tant qu’artiste et oui on le voyait prendre de l’âge et de l’expérience à mesure que le temps passait. Il ne tapait jamais son nom sur internet, que ce soit pour voir les critiques ou les commentaires mais il savait que ces documents existaient. « Tu danses, Sophia ?  » Répondit l’homme avec un calme olympien. Quelqu’un qui avait passé du temps à étudier tout ça devait avoir un tant soit peu d’intérêt pour la discipline. « « J’ai appris et je me suis investi. Il n’y a rien d’impressionnant à cela. Tout le monde peut le faire. C'est peut-être pour ça que je laisse toute ces vidéos gratuites... » L’humilité, une vertu qu’il possédait même à faible mesure, lui pourtant qui avait pour levier l'avarice. 


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TALENT(S) : onirisme érotique, rendre quelqu'un séduisant et charismatique par le toucher (inactif), contorsionnisme (inactif)
FACTION : Calavera
OCCUPATION : professeur de yoga/fitness/relaxation et coach sportif à domicile si besoin...
GENÈSE : novum stade 3
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les portes de la Nuit - Basilio - Mar 26 Mai - 12:45

les portes de la nuit

the blood, the blood, the blood of the lamb, it's worth 2 lions, but here I am and I slept in last night's clothes and tomorrows dreams but they are not quite what they seem.

@Basilio Vasquez



Elle pensait s'être échappée, avoir réussie une pirouette et trois pas de danse avant de s'enfuir sauf que non : bien que seul, Basilio l'encerclait à nouveau. Pas de la dernière pluie, le monsieur, pas du genre à s'effaroucher comme d'autres non plus et au final, c'est Sophia elle-même qui se retrouva à rougir. Elle le faisait brutalement, comme presque tout, les yeux dans ceux de son Commandante mais les joues rosies.
Une autre définition de la pudeur, presque. Presque...

Sa voix prit un timbre légèrement plus rauque, elle ne chercha pas à le cacher. ”Muy señor mío”, commença la jeune femme alors...
”Les heures ne sont pas fiables, je peux juste les estimer. J'ai consulté pour ce problème déjà mais toujours en dehors de la ville pour ne pas attirer l'attention.”Et tout le paradoxe de ce qu'avait vécu Sophia explosait alors : une petite fille perdue, sans aide, sans guide, mais une petite fille pragmatique, dotée d'un fort instinct de survie.

Il y avait parfois des dieux dans le regard des hommes, ceux importants venant de familles toutes aussi importantes, Sophia le savait. Consciemment ou non, la jeune femme considérait le monde par un système de castes gigantesque et peut-être était-ce logique? Elle que l'on rejetait de par ses cheveux, elle savait les portes closes, la vie trépidantes des uns que l'on refusait aux autres sur de simples détails et l'envie d'aller plus haut, de se faufiler entre les portes et les barrières. Les franchir plutôt que les détruire.

”Je mentirai pas, vous allez bien voir de toutes façons. J'ai besoin d'arracher mes foutus vêtements sinon ma peau se cloque et se retrouve noire de pustules. Sincèrement, c'est pas top...” En vérité, la peau de Sophia restait blanche, sans marques, mais la blonde ne savait pas différencier les délires de son esprit de la réalité du monde. Merci l'hybris...

”J'avais déjà ça en partant espionner ces gens, ils se sont jamais doutés de rien, que je doive être nue comme ça de temps en temps voir même souvent. Ca m'a pas empêché de remplir ma mission. Merci d'ailleurs pour vos félicitations, ça m'fait plaisir...”

C'était vrai, il la félicitait elle, pas le sicario qui avait éliminé ces gens. Ca changeait de d'habitude, ça changeait des autres Commandantes aussi.
Désormais assise, Sophia croisa les jambes de la même manière qu'un autre aurait pu hausser les épaules.

” Mon père a bossé un peu à Nezahualcóyotl et on y a vécu quelques années. Ils sont d'ailleurs enterrés là bas, mes parents...” Une digression, la jeune femme se reprit bien vite, croisant les jambes de l'autre côté cette fois ci. Sa manière à elle de bouger.
”Pour que je m'intègre bien avec les autres mômes, on m'a foutu dans un cours de danse et j'adorais ça sauf que la prof me considérait comme un vilain petit canard. J'avais même pas dix qu'elle me sortait que j'serai jamais sensuelle comme eux et que je perdais mon temps. Du coup je peux pas juger mais j'dois sûrement danser la salsa comme un robot arthritique.”

Le problème des choses que l'on vous disait enfant, c'est que ça restait. Du muscle dans les jambes, du muscle dans les bras, Sophia savait bouger avec souplesse, parfois quelque chose d'autre se glissait dans ses mouvements aussi mais la jeune femme n'avait pas de quoi en juger. Elle était de ces gens incertains ne pouvant encore tout à fait comprendre la frontière entre agressivité et sensualité. Un langage du corps où chaque nuance comptait...

”Vous me croyez alors, quand j'dis que j'suis pas folle?”



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FACTION : (calavera), le nom fondateur, l'héritage. (commandante), un rôle revenu naturellement et qu’il décide de prendre à cœur.
OCCUPATION : (danseur), le corps sculpté par le rythme, (chorégraphe) pour porter son art et (professeur) pour transmettre.
GENÈSE : (primus), stade 3.
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les portes de la Nuit - Basilio - Lun 20 Juil - 21:08

les portes de la nuit

the blood, the blood, the blood of the lamb, it's worth 2 lions, but here I am and I slept in last night's clothes and tomorrows dreams but they are not quite what they seem.

@Sophia Blues



Si elle pensait s’échapper avec quelques pas d’une valse improvisée, Sophia mettait rudement en doute le talent de Basilio à mener la danse et au delà de ça, mener un interrogatoire sous des airs sympathiques. Pas un instant il eut l’intention de la manipuler pour obtenir d’elle les informations qu’il était venu chercher : son objectif à la Calavera était de faire de la mafia une véritable famille soudée, bien loin de l’illusion de schéma familial que voulait offrir la Nuova Camorra avec leurs principes italiens dépassés. L’aura rougie vibre au dessus des cheveux pâles de l’enfant, Basilio la scrute avec attention, presque fascination, habitué à cet éclat aux couleurs des couchers de soleil qui peuplait d’ordinaire les rues de Delrey. Grecque, conclut-il, même sans son stade avancé, il s’était suffisamment renseigné pour avoir ce genre de détails en mémoire. Rien ne lui échappe, rien ne s’évade de son esprit : c’est le minimum à savoir si un jour on souhaite s’opposer à lui.

« Vale » s’entend-il souffler faiblement en retour, plongeant son regard dans celui de la jeune femme, comme s’il sondait son âme, à la recherche du moindre détail, de la moindre sensation que son corps lui transmettrait pour le mettre sur la piste d’un mensonge éhonté. Mais Sophia ne mentait pas, ce qu’elle vivait était le revers de la médaille d’être un divin. Une chance pour Basilio : ça n’avait pas d’importance pour lui. Ce genre d’inconvénient disparaissait d’un claquement de doigts, de ses mains agiles, il transpirait le pouvoir à plein nez comme un animal dominant prêt à venir en aide à sa meute. « A chacun son fardeau… » dit-il simplement lorsqu’elle lui révèle le sien. L’homme est conscient de son propre hybris, de son défaut fatal faisant de lui un homme malgré le divin en son sein, cet appartement fait pulser en lui ce besoin irrépressible d’ordre et de propreté, la différence étant qu’il était parvenu à l’apprivoiser et que son pouvoir était devenu un avantage considérable lorsqu’il s’agissait de négocier avec autrui, aussi il ne s’en faisait personnellement bénéficier que très peu.

Reconnaître les qualités de ses agents est quelque chose qu’il n’avait jamais rechigné à faire. Il y avait de nombreuses façons de le qualifier, avare sans doute, cruel parfois, mais aussi et surtout il était reconnaissant. Reconnaissant que tant de femmes et d’hommes mettent leurs talents à la disposition de la Calavera. « Je saurais me rappeler de tes victoires lorsque le temps sera venu de faire à nouveau appel à toi. » Ce qu’il n’hésiterai pas à faire, plus tôt qu’elle ne pouvait l’imaginer. Mais chaque chose en son temps : il devait d’abord s’assurer de sa loyauté avant de l’envoyer sur le champ de bataille.

Elle danse sur son siège, la jolie Sophia. Elle se balance d’une jambe à l’autre, comme si elle tentait de s’équilibrer face à l’homme qui avait investi les lieux. Les phrases s’échappent d’entre ses lippes, avec une assurance qu’elle voulait se donner tout en utilisant des mots qui n’étaient pas à son avantage. D’un signe de tête, Basilio acquiesce, incapable de s’apitoyer sur le sort de la jeune femme mais aussi étrangement fasciné par cette capacité à parler d’un ton détaché d’une chose qui avait du tant la blesser. Enfant, il avait été blessé de nombreuses fois, cela avait fait de lui l’homme assuré qu’il était devenu mais cela expliquait aussi son besoin irrépressible de montrer les crocs dès que cela s’avérait nécessaire. Répondre à la violence par la violence, comme s’il avait depuis toujours été une lame qui n’avait cessé de s’aiguiser au gré des épreuves traversées… Elle s’inquiète de savoir la position qu’il prend sur ses paroles, s’il lèvera les yeux au ciel en la traitant de folle ou s’il lui ouvrira les bras en la rassurant.

Un faible hochement de tête vient faire sautiller une de ses mèches bouclées sur son front : « Te creo, guapa. » Il s’avance alors, se lève et se penche en avant, lui tend une main amicale, la promesse d’une solution au creux de sa paume : « Montre moi donc tes pas, je te guiderai. » Le Commandante est presque doux dans ses paroles alors qu’il l’invite à danser, lorsqu’il la saisit respectueusement. « N’aie crainte, je ne compte pas te juger sur quelques mouvements improvisés dans ton salon. » Il en fallait plus pour qu’il se permette un tel affront. Au lieu de cela, il se concentre et plisse les yeux, usant de son pouvoir alors qu’il se tient près d’elle : il sent son hybrid comme fondre au soleil. Ce soir, elle n’aurait pas à se cacher, à retirer ses vêtements comme s’ils étaient en proie aux flammes : un poids qui allègera son âme, qui la poussera peut-être à la lui vendre. « Sais-tu seulement à quel jeu tu t’apprêtes à jouer en nous jurant fidélité ? As-tu conscience des montres que tu t’apprêtes à côtoyer ? » Il ignorait quelle déesse s’était réfugiée en elle mais il était prêt à la guider. « Dis moi, douce Sophia : crois-tu en Dieu ? Crois-tu en quelque chose ? Ou es-tu prête à ouvrir les yeux sur un tout autre monde ? Je pense que la vérité pourrait te libérer, à condition que tu sois prête à l’accepter. »  


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les portes de la Nuit - Basilio - Mer 29 Juil - 11:38

les portes de la nuit

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@Basilio Vasquez



Vale, disait-il et Sophia ne comprit pas le mot. Parce qu'il n'y avait pas de colère dedans, parce qu'il n'y avait pas de moquerie. A chacun son fardeau, et le dos de la jeune femme était droit tandis qu'au fil des questions de Basilio et de ses réponses à elle, une vérité lui apparaissait : je ne ploierai pas aujourd'hui.
Alors dans ses yeux, autre chose, le souvenir d'un ciel bien plus vieux que Sophia n'avait jamais vu, la froideur du marbre aussi, et puis les mots. Les mots dans le vieux-monde lorsque celui-ci c'était pas vieux, et que l'amour était encore à inventer. Cela habiterait Sophia un jour peut-être, si la jeune femme parvenait à survivre. En attendant, ne restait que des échos qu'elle ne parvenait à entendre mais que d'autres si peut-être, en la regardant. Elle était une mélodie attendant d'être redécouverte, murmurée, fredonnée. Elle était un poème disparu qui reviendrait.
Elle était tous les poèmes en vérité et l'ignorait.

Guapa, l'appelait Basilio tout en croyant à ses mots sincères et maladroits. Sophia hocha la tête, apaisée et pourtant toujours dévorée par son hybris qu'elle ne comprenait pas. ”No me llamas 'la Rubia'?” Il y avait de l'amusement dans sa voix. Le regard de l'homme ne la quittait pas, il l'observait bouger, chacun des gestes que la blonde faisait, le poids de ses mouvements, mais n'en disait mot. Un homme dangereux, qui savait évaluer les choses, qui savait évaluer les gens.
Evaluer, demander. Exiger. Une main tendue, une invitation lancée : la guider. ”¿Me prometes?” Donnant donnant, et Sophia lui demandait de mettre son honneur en jeu si la main de la jeune femme se glissait jusqu'à celle de son aîné. Une insolence, presque, que pouvait-on attendre d'autre d'elle?

Elle se leva, attrapa de ses doigts la main de l'homme.
Ecarquilla les yeux.
Quelque chose d'indéfinissable, une absence. Une absence de peur peut-être, tandis que les jambes de Sophia bougeaient en rythme, que son bassin s'accordait à une musique imaginaire tout autant. Pas sensuelle lui avait dit cette professeur il y a presque seize ans de cela. Très bien, alors ce soir Sophia allait simplement prouver qu'elle allait au delà de la sensualité, Elle.
Et le seul rythme dans ce silence était celui des mots de Basilio. Sophia releva à peine la tête pour ne pas briser la ligne souple qu'était son corps, de la même manière qu'elle ne cassait pas sa concentration pour répondre.

”Je peux croire en vous.” Elle se rappelait de Dieu, elle se rappelait de l'église et de la cérémonie religieuse. Des deux cercueils et du silence qui lui semblait tout avoir soufflé d'elle. ”J'apprends vite, peu importe les règles. Ce qu'il faut accepter, je l'accepte.” Quitter son pays pour le Mexique, ne ressembler à personne d'autre là bas. Apprendre une autre langue, y devenir orpheline. Rentrer, ne pas ressembler aux autres encore moins et puis vivre et grandir. Être adulte quand d'autres se contenteraient de rester des enfants pris à leurs traumatismes. ”Y a-t-il un dieu, murmure-t-il des choses à votre oreille?” Elle-même l'avait prié parfois, sans signe en retour, sans réponse. Et parfois, cela faisait simplement du bien d'y croire. ”Tous les monstres ne sont pas mauvais ou dangereux...”. Sophia en était-elle un, de monstre? La jeune femme avait condamné une famille, enfants inclus, parce que cela avait été en son pouvoir simplement.
Il savait quelque chose d'elle, Basilio. Le regard pénétrant, les gestes sûrs...
Et Sophia n'était pas loin de comprendre ce que cela signifier de jurer fidélité à un homme puissant comme cela, de son plein gré...



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