(EVENT INTRIGUE) Blackout

**The Third Eye**

blackout

intrigue avril 2020

MI-AVRIL 2020.

De longs mois passés dans le noir, dans le froid de la ville du Maine. Arcadia était comme endormie, avec les patrouilles militaires et le couvre-feu qui s'étaient installés. Les gangs observaient les événements, tapis dans l'ombre, laissant l'apparent sommeil envahir les rues.

Et enfin, en Avril, la lumière revint. Aux alentours de Pâques, une annonce fut faite à la population. Pour le retour de l'électricité, une fête foraine fut installée aux abords de la ville. Un moment de répit semblait-il pour les habitants mortels, mais dans les mafias, les rumeurs courraient sur une possible attaque, sur une prise de pouvoir qui les mettrait en péril. Tous savaient leur position fragile, et s'ils parvenaient à se montrer sous leur meilleur jour, ils pourraient gagner en puissance...

Voilà la raison pour laquelle certains se retrouvaient ici. Et pour les plus aguerris, les iris percevaient le lent manège des militaires autour des lieux...

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

+ L'électricité est enfin de retour à Arcadia et ses environs. Personne n'a réellement su comment, et les factions sont d'autant plus sur leurs gardes, malgré l'évènement qui s'annonce et auquel certaines ont décidé de participer.

+ Divers stands sont disponibles à cette foire : autant des stands de jeux (tirs, pêches aux canards, autotamponeuses, casinos...) que de nourritures et boissons. Vous pouvez vous promener comme vous le sentez.

+ Il s'agit d'un évènement de groupe, n'hésitez donc pas à aller vers les autres, à vous taguer, à discuter avec tous

+ Le manège des militaires et forces de l'ordre peut sembler anodin pour la plupart. Ceux qui s'y connaissent en stratégie (ex militaires par exemple) peuvent ressentir que quelque chose leur échappe / ne tourne pas rond.

+ Evidemment, évitez de montrer vos pouvoirs aux yeux de tous, les humains pensent que des aliens sont parmi eux et une foule effrayée peut s'avérer être très dangereuse...

+ Nous vous demandons de laisser le temps à chacun de rp dans le sujet, et de faire des posts courts autant que possible (300/400 mots), ainsi que des petits résumés à la fin, pour que les gens participant puissent lire / répondre facilement !

+ Un flood est disponible par ici

Invité

Ils s'étaient retrouvés sur le parking, devant la fête foraine. Il ne les avait pas tous conviés, non, juste les plus présentables, les plus utiles aussi, des membres de confiance. S'il devait se passer quelque chose cette nuit, alors la Bratva serait présente. Pas question pour autant d'agir sous les feux des projecteurs, pas tant qu'aucune hostilité ne serait déclarée. La consigne avait donc été simple : prendre une tenue civile, se mêler à la foule en petits groupes et garder si possible un contact visuel. Dès lors, qu'est ce qui pouvait mal se passer ?

L'étrange silhouette d'Artyom se dessinait sous les lumières des stands de jeu. Les gens se tournaient vers lui, le pointaient du doigt avec un sourire moqueur. A dire vrai, il n'avait pas cherché à rester dans la pénombre, bien décidé à profiter un peu de cette fête qui le répugnait et l'amusait. Un membre de la Bratva était allé lui chercher son costume dans l'après-midi sans oser poser de questions, et voilà qu'il déambulait, fier, le pas vif et enjoué, dans son costume pimpant de Fou. De vert et d'orange, surmonté d'un bonnet à clochettes qui faisait presque oublier le masque crochu qu'il portait, il se sentait comme un enfant, et poussait de petits rires aigus, redoublant d'inventivité pour enchaîner mîmes grotesques, pirouettes maladroites et jeux de mots. C'était le Fou, et il s'amusait beaucoup.

« Là, on va faire une pêche aux canards. », annonça-t-il doucereusement aux deux membres de la Bratva qui l'accompagnaient. Il s'approcha du bassin – en imitant une démarche de crabe – et s'arrêta net, penché au dessus, contemplatif. Les canards y étaient de trois couleurs : bleus, jaunes et roses. Particulièrement affreux. Etait-il au courant que des militaires patrouillaient dans les environs ? Bien entendu. En réalité, cela l'excitait. Il sentait monter en lui une adrénaline féroce, l'appel du chaos et du sang. Mais pour l'heure, il fallait faire semblant. « QUE LE JEU COMMENCE ! », s'exclama-t-il en écartant les bras. Qu'on lui donne sa canne à pêche, vite.

Résumé : Artyom arrive en costume de Fou. Il va à la pêche aux canards. Les membres de la Bratva restent en contact visuel.

Invité

Blackout

Event intrigue

S’il avait pu ne pas y aller, il se serait abstenu. Mais Isaak. Isaak et ses envies, Isaak et son sourire auquel il était bien incapable de dire non. Pourtant, sur place, Kieran regrettait de ne pas avoir dit non, parce que quelque chose ne tournait pas rond. Le ballet des militaires était anormal. Quelque chose clochait. Etait-il le seul à le remarquer ? Peut-être à cause de ses études. De sa position dans la Bratva. « Ou de moi, tout simplement. » Son regard habituellement bleuté affiche de légères teintes métalliques imperceptibles, mais présentes - Œil de Nuit veille, ce soir. « Alors fais comme lui. »

Ses yeux survolent la foule sans jamais se poser sur le pakhan - un être de plus dont il fallait assurer la protection ce soir. Peut-être pas, en fait, beaucoup, dans la Bratva, étant prêts à se sacrifier pour la survie du Fou qui portait bien son surnom, pour une fois. Artyom Kozyrev, conscient de la présence des militaires, provoquant de par sa seule présence, inatteignable du fait des siens, dispersés un peu partout, comme il le fallait. Le contact visuel établi avec les slaves, il laisse glisser sa main le long du bras de l’ukrainien pour mêler ses doigts aux siens, tournant finalement la tête vers lui, l’azur remplaçant le métal pour ne pas inquiéter l’ange, qui devait bien se douter, quand même, que l’avtoritet travaillait, ce soir, entre le monde présent, les militaires, le pakhan si exposé - et lui, cible trop facile si le chaos embrasait les cœurs pour le moment joyeux.

« Tu veux commencer par quoi, mon cœur ? »

Douceur - chose rare chez lui. Mais avec Isaak c’était différent. Si l’azur reste planté dans le regard sombre de son ange, le loup, lui, surveille ce qu’il se passe autour. Oui, ils feraient ce qu’Isaak voulait. Sans jamais s’éloigner des leurs, règle claire qu’il n’avait pas besoin de dire à voix haute tant elle était évidente - et surtout, sans jamais s’éloigner d’Artyom qu’il fallait protéger à tout prix.

Résumé:

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**Konstantin Ezekielovitch**

Néons scintillants – presque agressivement – et cortège de couleurs, la fête foraine annoncée avait mis bien du baume au cœur d’Isaak ces derniers jours. Il aimait cette cacophonie de sons – entre stéréo désuète, cris faussement terrifiés et rires à gorge déployée – et d’odeurs. Il aimait les tableaux que souvent, elle dépeignait, un peu hors du temps et des tourments quotidiens. Il avait l’impression d’avoir tanné pendant une éternité Kieran pour y aller, y faire n’y serait-ce qu’un tour très bref – gagner une peluche, manger une pomme d’amour et rentrer. Il avait bêtement pensé que rien ne pouvait venir troubler ce moment, et pourtant…

Quelques heures auparavant, on lui avait transmis l’invitation du Pakhan à leur charmante petite sortie de groupe. Et il aurait bien été malvenu de refuser, prétextant qu’il préférerait tout de même passé ce moment en amoureux, rien qu’eux deux. Alors il avait faiblement sourit, indiqué sa présence et s’était retrouvé mandaté d’aller vite chercher le costume du chef.

On avait beau être au courant, ce mélange d’orange criard et de vert qu’Isaak trouvait définitivement trop tape-à-l’oeil surprenait. Il était pourtant persuadé que l’invitation suggérait une tenue plus… Civile. A chaque fois que son regard le croisait, un soupir semblait sur le point de lui échapper. Parfois, il avait l’impression qu’on avait vendu son âme à une maison de fous. Et surtout, il ne comprenait pas pourquoi la Bratva devait se réunir en cet instant. Ce n’était qu’une fête foraine, un instant d’amusement, gardé par quelques militaires pour éviter des débordements provoqués par un certain entrain et une quantité d’alcool sans doute non négligeable.

Kieran le ramena à l’instant présent, loin de ses ruminations. « Pas une pêche au canard, en tout cas » marmonna-t-il avant de reprendre avec un sourire éclatant, « J’aurai bien envie de rentrer avec une énorme peluche, si tu vois ce que je veux dire. » Autant profiter de l’instant présent, à défaut de comprendre pleinement le manège de la vie. Isaak entraîna Kieran vers un stand de tir assez proche, déjà pris d’assaut par d’autres habitants d’Arcadia.

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Hedda Muharib**

Deux silhouettes pas vraiment blotties l'une contre l'autre, mais presque. La plus petite tenait la plus grande, une main serrée autour du poignet avec dans les yeux la peur de la foule et la peur de se perdre.
Eskel l'accompagnait, la protégeait et il y avait les lumières de la fête, et il y avait quelques cris d'enfants aussi. Des bruits d'adultes, murmures et discussions, sa gorge à elle restait bloquée.
Quand l'homme lui avait proposé cette sortie, elle avait dit oui sans hésitation aucune. Calme, timide, Hedda ajouta même qu'elle avait eu l'intention de lui demander également. Ces dernières semaines, ils s'étaient peu quittés bien que le cachant aux autres.
Le soir venu, quand la lumière peinait à être avec le black out, il la retrouvait chez elle, veillait sur elle, son sommeil.
Elle avait eu des cauchemars bien sûr, des pour la secouer entièrement comme la chute d'une falaise et la laisser brisée, éreintée. Elle avait eu quelques moments paisible aussi. Parfois, Hedda parvenait à dormir, la tête sur l'épaule d'Eskel.

A présent que la lumière était revenue, l'homme n'avait plus de raison de rester. La fête, c'était comme continuer un peu de cette promiscuité étrange qu'ils avaient eu avant que tout ne redevienne...normal. Hedda commençait à tourner et retourner dans sa tête toutes les raisons possibles pour faire revenir Eskel mais aucune ne lui semblait logique si ce n'est “j'en ai besoin.”

En attendant, il y avait la foule. Une chose qui effrayait la jeune femme encore. Pour échapper à ces silhouettes, son regard tenta d'accrocher la première chose venue : le stand de carabines.

”... Tu crois que je peux tenter de gagner cette grosse peluche?”

Hedda avec une arme à feu entre les mains, pourquoi pas après tout? Dans une soirée aussi étrange que celle-ci...

”Elle irait bien pour le canapé du sol”

L'endroit d'Eskel. Une invitation tacite pour qu'il revienne.
Si Hedda gagnait la peluche...

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Evgenia Vesari**

game of survival

are we the hunter or are we the prey ?

www

Ils étaient ce poison, lent, froid, inarrêtable, qui s’infiltrait dans les artères d’Arcadia depuis presque deux ans et la rongeait sournoisement. Ils affluaient, les morts et débusqués sans cesse remplacés par de nouvelles recrues ; ils s’employaient à l’affaiblir et l’envahir comme à l’instant, insoupçonnés, déferlant comme des vagues mortifères sur ce lieu de distraction et de détente si cher aux mortels.
Evgenia, quant à elle, n’était pas là pour s’amuser. Reine déchue autrefois, elle n’était plus qu’un pion sur le vaste échiquier de ce jeu opposant Khaos aux mafias, et cela lui convenait. Parce que le choix revenait à celui qui, dans cette vie, réfléchissait pour deux, et qu’il en avait décidé ainsi. L’Amazone y trouvait son compte, tout le monde était heureux, et Alessio l’avait une fois de plus placée au centre de sa stratégie, la main armée errant comme un cerbère dans les rues agitées, en attendant de frapper l’adversaire en plein coeur.

Sourire cruel à ses lèvres écarlates, la Guerrière referma le portable à clapet qu’elle dissimulait dans la poche de sa veste. Les siens n’étaient pas loin, et une fois le contact maintenu avec son frère aîné, elle s’assura que ceux qui en avaient reçu l’ordre se dispersaient comme prévu. Dans la foule, elle repéra quelques figures connues, dont ce bouffon de Kozyrev, reconnaissable en dépit de son beau costume.

« Eh, toi », elle héla un gamin près d’un stand de ballons, l’isola puisque personne ne regardait, et glissa ses yeux pâles sur l’accessoire qu’il maintenait. « C’est pas ta taille. Donne-moi ça », ordonna-t-elle en s’assurant de l’intimider suffisamment sans pour autant qu’il ne fasse dans son pantalon. Et elle lui confisqua l’objet, une paire de cornes rouges illuminées qui vint ceindre son crâne comme une couronne de pacotille. Les russes voulaient jouer ? Qu’est-ce qui l’en empêchait à elle, en attendant que le moment d’agir ne soit venu ?
Tout en tuant la discrétion, le déguisement lui assurait de se fondre dans le décor. Et la diablesse fendit la foule encore, s’avançant d’un pas lourd quoique déterminé vers deux des siens qu’elle reconnut au loin.

résumé:

Invité

Blackout

Event intrigue

Elle était si près de lui. Si près que leurs doigts se frôlaient presque. Un léger mouvement et il aurait pu lui attraper la main. Mouvement qu’il ne fit pas, même s’il en avait très envie. Au lieu de ça, l’autre main se resserre doucement autour de celle de son petit frère, qui regardait partout autour de lui, surexcité. Amener un gosse à la fête foraine, c’est sensé être anodin. Silas avait le droit de s’amuser. Mais avec toutes ces mafias ? Et les militaires ? Il ne devrait rien voir d’inquiétant dans le ballet de ces derniers - ils sont là pour assurer leur protection, dit-on - mais il se méfie beaucoup trop des gens, des armes, des flics, pour être serein. Mais il y avait Mia - étonnamment, elle avait joyeusement accepté son invitation, ce qui avait fait battre un peu trop vite son petit cœur. Ils ne seraient pas trop de deux pour surveiller Silas.

Plus de deux, en fait. Il faisait partie du Royaume, maintenant. En théorie, la protection - toute relative - que cela lui offrait s’étendait aussi à son frère, Alban y avait veillé. Si ça devait mal tourner, il espérait que l’un de ses nouveaux frères et sœurs réceptionne son protégé s’ils devaient être séparés. Mais pour le moment, mieux valait penser à autre chose qu’à Mia à côté de lui, ou l’inévitable affrontement qui se profilait - les militaires et les mafias au même endroit, évidemment que ça allait dégénérer. Il n’aurait pas dû venir avec Silas, quel idiot, vraiment. Mais comment expliquer à un gosse de six ans que, non, la fête foraine, c’est proscrit ? Il ne comprendrait pas - et était trop sage pour être puni sans raison.

Pas la pêche aux canards. Le pakhan de la Bratva se voyait de loin, et il n’avait pas envie de s’en approcher trop - ses fidèles ne devaient pas être loin. Pas les stands de tir. Alban n’aimait pas beaucoup les armes à feu, et hors de question d’en coller une dans les mains malhabiles et beaucoup trop jeunes de Silas. Alors autant faire simple. Son regard d’océan tombe sur Mia, magnifique dans les mille néons qui clignotent, et il sourit. Elle lui avait manqué.

« Tu veux faire quelque chose en particulier, avant que Silas hurle qu’il veut faire du manège ? »

Résumé:

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**Eskel Oernsson**

event blackout

C’était une évidence.
La fin du blackout était un événement à célébrer en grande pompe, en lumières et en cris même si cela sonnait aussi la fin d’un quotidien paisible, dont il ne se laissait pas. Bien évidemment c’était une parfaite excuse pour proposer à Hedda de l’accompagner.
C’était aussi une évidence à ce moment là de venir l’aider, alors que les abysses étaient tombés sur la ville balayant cette rassurante lumière éclairant l’appartement de la valkyrie. Dans ces temps incertains, et sous sa demande il était venu, resté, même si la situation n’avait rien de conventionnel et lui avait valu les remarques de leur chef trop curieux à son goût. Des habitudes prises et finalement, un retour à la réalité lorsque la lumière était revenue dans l’appartement.

Il fallait repartir et mettre un terme à cette parenthèse confortable, ou la confiance c’était un peu plus installée si bien que sur le chemin, les doigts étaient enroulés autour de son poignet. Un geste inquiétant venant de la valkyrie qu’il ne peut vraiment rassurer comme il aimerait. Retenant l’envie de dégager son poignet de son emprise et de plutôt mêler leurs doigts. Pour le moment il se contente de cela, de la proximité.. et simplement de cette sortie, peu importe les raisons.

Des yeux il étudie les environs, les stands disponibles et ce qu’ils pouvaient faire dans le coin sans étre étouffés par la foule. Bien entendu les stands de nourritures l’attirent le plus. Il allait proposer de manger un bout, c’est Hedda qui exprime son souhait en premier, les yeux du loup se posant sur elle tandis qu’elle explique son idée,puis vers le stand, en face. « Tu peux y arriver j’suis sur. Et si tu as besoin d’aide je les dégomme moi les cibles. » qu’il dit dans un sourire, mais si un flic réussissait à se louper c’est que franchement on avait bien fait de le virer. Quand à ses exploit à elle avec une arme, aucune idée. La tête se penche légèrement de l'autre côté quand le but de la peluche est abordé. Pour le canapé au sol, c’est à dire le panier à chien géant dans lequel le grand toutou avait élu domicile et qui n’avait plus lui d’être, avec la fin du blackout. « C’est lui qui va prendre ma place c’est ça ? » Il plaisante, mais pas vraiment. Façon détourner de savoir ce qu’elle veut dire par là. Incertain, comme d’habitude, de cette situation.

Puisqu’elle était encore attachée à son bras il les dirige un peu plus loin vers le stand. Un peu à l'écart du chemin, il se permet. « Si jamais tu ne te sens pas bien on rendre, d’accord ? Personne ne va t’en vouloir. » qu’il souffle, alors que le forain leur demande son dû. Bien pressé, le type. De quoi le faire rouler des yeux, soupirant devant tant d’empressement alors qu’il cherche derrière eux leur prochaine visite..Ou tente de ne pas s'énerver. Et il la voit. la clignotante idiote avec ses cornes de diable qui lui vont si bien au teint. De quoi se retourner très rapidement dans l’autre sens, marmonnant un «Putain pas elle» tout droit sortis du coeur que l’on entend à peine.
C’est qu’elle allait pourrir son pas rencard.
Elle fait vraiment chier, Evge.

code by EXORDIUM.

Spoiler:

**Hedda Muharib**

”Prendre ta place?” Hedda secoua la tête et il y eut soudain un peu plus qu'un simple geste dans la manière dont ses doigts accrochaient le poignet d'Eskel.
Un effleurement, une caresse. Les lumières bigarrées de la fête empêchaient de voir si cela était du rose sur ses joues ou simplement le froid léger qui s'accrochait à elle.
”Non, ce sera pour qu'au contraire ce soir plus confortable. Comme un gros coussin, tu sais?” Le sourire sur ses lèvres était bref. La question l'avait prise de cours en réalité et Hedda ne savait comment formuler une demande pourtant simple.
Reste.

Peut-être qu'elle parlait mieux du bout des doigts que du bout des lèvres. Il y avait du monde autour d'eux, du monde partout et Eskel s'inquiétait. Qu'elle ait peur, qu'elle ait mal. Pas quand tu es là, aurait voulu expliquer la jeune femme. Comme dans un conte de fée, le prince chassant les ténèbres...

”C'est pour quand tu reviendras...enfin si tu as envie de revenir. Même si...même s'il y a la lumière maintenant et que je devrais arrêter de te déranger mais...”

Mais Reste.

Hedda haussa les épaules finalement. Elle sourit à la proposition de l'ancien flic, celle de gagner pour elle au besoin. La jeune femme comptait au moins essayer d'abord, et ses mains ne tremblaient presque pas aujourd'hui alors pourquoi pas? Le “pas elle”, d'Eskel lui fit tourner la tête et comprendre le problème : Evgenia.

”...On peut aller ailleurs si tu préfères et revenir ici plus tard. Ou bien lui dire bonjour et...hum.. “ Non, ce mouvement demandait une certaine réflexion : à savoir l'Amazone risquait-elle d'envoyer un stand entier quelconque à la figure du loup? De quoi faire désordre...

”Je...devrais te lâcher le poignet, non? Qu'elle ne se moque pas de toi...”

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Anatoli P. Potemkine**

La fête foraine avait été sur toutes les lèvres. A écouter la population, il s’agissait sans conteste de l’événement de l’année. Anatoli avait hésité pendant quelques instants : les tripots de la ville verraient leur population d’escrocs – et donc de potentiels ennemis – diminuer d’au moins de moitié. Le terrain de jeu serait plus libre, plus grand, plus calme.

Mais peut-être un peu trop calme, justement. Et lui aussi avait envie de s’empiffrer jusqu’à en avoir la nausée de barbe à papa et autres joyeusetés bien grasses et surtout, bien sucrées.

L’endroit grouillait de gens de tout âge, de tout quartier. Mais aussi de flics. Trop à son goût. Mais si on lui demandait, le nombre idéal était de zéro. Mais il fallait s’y attendre, dans un événement de cet ampleur, dans cette ville de malheur.

Enfoncé dans son cuir, barbe à papa à la main, flasque de vodka dans la poche, il passait à côté de bien des têtes connues. Il avait hésité à gâcher un ou deux rendez-vous galant, que sa présence aurait grandement amélioré. Mais il n’était pas certain que ceux-ci ne chercheraient pas à l’éliminer au prochain coucher de soleil.

Et puis, les cornes brillèrent comme un phare dans la nuit, perchées sur la lance férale dont le sang avait teinté ses mains. Emporté par une vague, il s’approcha jusqu’à ce qu’il fut à sa droite. « Sympa les cornes, ils font les mêmes en taille adulte ? »

Puis son regard se perdit vers Hedda et Eskel, qu’Evgenia semblait bien décider à rejoindre. Haussant les épaules, il continua à la suivre. Pourquoi pas, après tout. Plus on était de fous, mieux c’était. « On s’organise des sorties en dehors du taf et on me prévient même pas ? »

Il s’en moquait – chacun sa vie – mais était d’humeur taquine. Comme trop souvent.

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**The Third Eye**

blackout

intrigue avril 2020

MI-AVRIL 2020.

Personne ne pouvait s’attendre à voir tout s’écrouler.

Personne à part ceux qui en étaient les instigateurs.

Les rires des enfants, les sourires des adultes gagnant aux divers stands, les regards vers les hommes et femmes déguisés, tout était si naturel dans cet environnement de fête.

Jusqu’à ce que la grande roue s’arrête dans un grincement affolant. Quelques pupilles se tournèrent vers celle-ci, intriguées, et l’impensable se produisit. Un craquement fit s’affaisser l’édifice de quelques dizaines de centimètres, provoquant les hurlements des quelques personnes à l’intérieur, et de celles en-dessous. L’attention attirée, personne ne sent l’odeur de rouille s’élevant dans la foire, tout comme celle du feu.

Et quand certains d’entre vous pensent à fuir, ce fut les forces de l’Ordre qui arrivèrent. Présentes depuis le début, elles étaient prêtes à arrêter quiconque aurait l’air étrange… Pourrez-vous fuir l’attaque invisible et les arrestations de masse qui s’apprêtent à démarrer ?

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

+ Vous veniez pour vous amuser, finalement, la grande roue semble prête à se détacher de son support, les cris deviennent plus présents que le reste, et les forces de l'ordre se sont déployées...

+ Divers stands sont disponibles à cette foire : autant des stands de jeux (tirs, pêches aux canards, autotamponeuses, casinos...) que de nourritures et boissons. Vous pouvez vous promener comme vous le sentez.

+ Il s'agit d'un évènement de groupe, n'hésitez donc pas à aller vers les autres, à vous taguer, à discuter avec tous. IL EST TOUJOURS POSSIBLE DE REJOINDRE L'INTRIGUE EN COURS OU DE FAIRE EN SORTE QUE VOTRE PERSO SOIT LA DEPUIS LE DEBUT.

+ Pour savoir si vous attirez la police et les militaires sur vous, nous vous proposons de tirer le dé "intrigue" dans le flood (évidemment, si cela ne vous convient pas, vous pouvez décider du sort de votre perso par vous-mêmes !) :
- si 1 : vous pouvez passer entre les mailles de la police, elle ne s’intéresse pas à vous
- si 2 : malheureusement vous attirez leur attention, et il faut maintenant prendre une décision, même si utiliser ses pouvoirs pourrait vous être fatal…

+ Vous pouvez vous en sortir comme vous le souhaitez (en restant cohérents). Le dé "réussite d'action" (4 faces) est aussi là si vous voulez utiliser vos pouvoirs ou des actions autres ;) (à tirer directement dans votre post dans le sujet intrigue)

+ Les Obscuris étant prêts à attaquer, ils ont la possibilité de relancer le dé UNE FOIS si le premier tir ne leur plait pas. De même, ils peuvent faire des actions d’eux-mêmes (dans la limite du raisonnable / s’ils en ont discuté dans le QG entre eux)

+ Les Forces de l'Ordre n'ont pas à tirer quelque dé que ce soit

+ Nous vous demandons de laisser le temps à chacun de rp dans le sujet, et de faire des posts courts autant que possible (300/400 mots), ainsi que des petits résumés à la fin, pour que les gens participant puissent lire / répondre facilement !

+ Un flood est disponible par ici

**Mia Hardy**

Mia n’en revient pas d’être ici avec Alban, après tout ce qu’il s’était passés entre eux. Le sourire ne quittait pas ses lèvres tandis qu’elle vagabondait dans les allées, frôlant la main de son acolyte de temps en temps. Prends lui, lui intimait son cœur Mais la gêne était encore là. Les lieux se voulaient plus détendus après ces semaines de black-out et malgré la présence de l’armée qui se voulait sécurisante (mais qui donnait tout l’impression du contraire), la brune tentait de maintenir le fragile équilibre entre Alban et Silas.

La fête foraine est toujours un lieu plein de vie qui plaisait particulièrement à la pâtissière, bien que les sucreries de mauvaise qualité qui s’y trouvent ne la ravissaient pas spécialement. « Silas... Ne t’éloigne pas, on a tout le temps qu’on veut pour se balader ! » Ils avaient toute la soirée, jusqu’à ce que l’enfant s’effondre de fatigue. Elle décale sa frange de ses yeux, se remet une mèche derrière l’oreille et jette un regard complice au jeune homme : « On est là pour lui, ne t’en fais pas... » En voyant les deux garçons s’éloigner l’un de l’autre (quel enfant ne presserait pas les adultes avec lui pour aller faire des manèges) : « Attends on va y aller, promis..! » Mais sa phrase est soudainement coupée par un bruit étrange qui attire son attention... Pas que son attention en fait : celle de tout le monde. Tout le monde retient son souffle comme si le moindre geste pouvait tout faire basculer et d’un coup, la roue s’effondre de quelques centimètres, accompagnée par des hurlements de terreur. « Non ! » Saisissant le petit, Mia le ramène auprès d’eux, le cœur au bord des lèvres : « Il faut qu’on évacue les gens ! Ils vont tomber...! » Inconsciente du danger qui pourrait planer autour d’eux, prête à se donner pour sauver les autres, comme d’habitude, la pâtissière jette un regard à Alban : « Mais Silas... » L’urgence est réelle mais elle ne souhaite pas qu’il arrive quelque chose aux deux personnes les plus importantes de sa vie.

Mais tout se serait très bien passé si l’attention de la police n’était pas tombée sur la jeune femme, qui recule d’un pas, impressionnée et saisie finalement la main d’Alan, dans un geste irréfléchi et naturel pour se rassurer. « Je... Je... » Non, des vies sont en jeu, il y a plus important ! Prenant une grande inspiration, Mia décide de faire ce qu’elle n’avait pas fait depuis des mois : utiliser ses pouvoirs, dans l’espoir que manipuler les émotions de ses vis à vis leur permettrait de partir plus vite : « Messieurs, s’il vous plaît il faut les aider... »

Spoiler:

Invité

Blackout

Event intrigue

Le grincement de la grande roue interrompt tous leurs plans. Silas rapatrié près d’eux alors que le grand édifice commence à chuter inexorablement, les hurlements se font entendre et, avant de le perdre dans la foule, Alban a le réflexe d’attraper son frère, peut-être un peu trop fort, pour le garder contre lui avant que la foule ne les sépare. Les gens vont tomber, lui disait Mia. Ce n’était absolument pas son problème. Son problème à lui était de sécuriser son petit protégé, de même que la pâtissière, qu’il regrettait maintenant d’avoir invité. Ça l’exposait au danger. Seul avec Silas, il aurait pu s’en sortir, mais avec elle ?

Entre sauver le monde et sauver Silas, il choisirait toujours son frère. Et ça devait se voir dans ses yeux, parce que Mia lâche l’affaire, et semble décider que protéger leur petit prince était le plus important. Mais avant qu’ils n’aient pu bouger, voilà que les militaires viennent vers eux. Silas couine et s’accroche à sa jambe - mais c’est après Mia qu’ils en ont, Mia qui, sans réfléchir, attrape sa main. L’artiste aurait pu se sentir rougir d’un coup, mais la présence d’hommes armés qui s’en prennent à son amie l’empêche de réfléchir convenablement. Elle essaie d’utiliser son pouvoir de persuasion sur eux - mais bien entendu, ça ne marche pas. Et quand l’un d’eux s’avance pour la saisir, c’est lui qui s’interpose, bien moins diplomate.

« Vous avez pas l’impression qu’il y a plus important à faire que de terrifier un gamin ? »

Silas a quitté son giron pour celui de Mia, accroché à ses jambes, à la limite des pleurs. L’envie d’utiliser le croque-mitaine pour les faire reculer lui brûle les doigts, mais ça leur attirerait trop d’ennuis. Les militaires ne les lâcheraient plus si un pouvoir inconnu les terrifiait - et puis, rien ne disait qu’ils n’utiliseraient pas leurs armes pour le descendre, faisant quelques dommages collatéraux… Comme Mia et Silas. Il valait mieux garder son petit pouvoir pour lui. Passer pour un petit copain protecteur plutôt que comme une menace à éliminer. Alors il reste planté devant eux pour les empêcher d'approcher Mia, qui venait tout juste de prendre Silas dans ses bras pour le protéger.

« La grande-roue va s’effondrer, je pense qu’essayer de sauver les gens coincés dedans serait plus judicieux que de s’en prendre à une femme et un enfant… »

Résumé:

made by black arrow

**Hedda Muharib**

Elle aurait aimé que la grande roue ne vienne pas tout de suite, ne vienne pas maintenant. Qu'ils aient au moins le temps pour la peluche, pour être ensemble, Eskel et elle, mais...
Mais les choses étaient ainsi, au nom du chaos qu'Hedda avait choisi, qu'elle portait au coeur et que l'ombre de la valkyrie acceptait. Les choses étaient ainsi...
La Grande Roue, une suggestion émanant de la petite secrétaire. Ainsi donc, son idée avait été retenue..
Un sentiment étrange vint l'envahir alors qu'Hedda prenait conscience de cela. Elle le savait pourtant, jusqu'où ses pensées pouvaient aller... ce que la jeune femme ignorait, c'était ses gestes, s'ils pouvaient suivre ou non.
Si ses actes dépassaient ses mots, et non ses mots, les actes...

Lorsque d'autres regardaient le manège accidenté, Hedda continuait de contempler la peluche. Sa main restait accrochée à Eskel, c'est alors que la police intervint.
Aussitôt l'atmosphère changea, des gens se faisaient interpeller, arrêter. Dans la roue, d'autres hurlaient...
Hedda comprit bien vite qu'Eskel attirait quelques regards du simple fait de sa taille et de sa carrure. Ils en avaient discuté bien sûr, les deux Obscuris, de ce qui pouvait arriver, de ce qui pouvait se passer...

Sa main trembla, lâcha la manche de l'homme. Pour Hedda, ce fut comme se noyer, ouvrir la bouche pour aspirer une eau saumâtre, dangereuse, plutôt que de l'air. A moins qu'Eskel ne parvienne à se débarrasser des flics (et où étaient-ils, eux, quand des gens se faisaient agresser pour de vrai?!), elle ne pouvait rester près de lui.

”Tout ira bien, tu promets?”

Les bruits se rapprochaient de leur bulle à eux, menaçaient de tout crever comme un rêve au sortir du jour. Une dernière fois, Hedda le regarda avec intensité comme si toute la force de la poigne qu'elle avait eu se trouvait à présent dans son regard.

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Jules Adimari**

Jules avait retrouvé le sourire, reprit un peu de poids. Pas que sa vie s’était significativement améliorée ces derniers temps mais elle était moins angoissée malgré les préparatifs du mariage. Juillet approchait à grands pas et nombreux étaient encore les rendez-vous, les essayages, les choix interminables et inintéressants mais elle avait mit un point d’honneur à se changer les idées pour le temps qui lui restait. Et puis, le fait qu’elle ne s’entende pas si mal avec son fiancé rendait les choses moins lourdes : ni l’un ni l’autre ne voulait de cette union mais ils étaient tous les deux contre et avoir un allié dans ce genre de situation rendait la peine moins lourde. Bien décidée à profiter du peu de liberté qui lui restait (et soumettant l’idée de fêter le retour de l’électricité, ce que Jan devait sans doute avoir identifié comme une excuse bien pauvre), elle avait enfilé un pull gris et large datant de ses années à l’université et ne lui appartenant sans doute pas. Pour une fois, elle avait lâché ses cheveux sous sa casquette FBI, ces derniers avaient tellement poussé qu’ils lui arrivaient facilement sous la poitrine. Elle portait un short que la largeur du pull cachait, à bien la regarder on aurait presque dit une enfant si pour une fois elle n’avait pas daigné se préparer un peu, ses joues même un peu rosées par du blush qu’elle avait retrouvé dans sa salle de bains. On croirait presque qu’elle revit un peu.

A peine arrivée, elle s’était immédiatement dirigée vers la grande roue : « Aller, sil te plaît ! Ça sera marrant… Pour me faire plaisir... » Son associé ne s’était pas laissé faire et les négociations avaient fini par s’arrêter sur un paquet de cacahuètes en échange de cette petite virée en hauteur. Admirant le paysage et Arcadia qui s’offrait à sa vue, la détective en vint presque à penser qu’elle ne haïssait pas tant cette ville finalement, quand soudain sous ses pieds tout se secoue et elle sent la roue s’abaisser brusquement tandis que des hurlements s’échappent partout et qu’une forte odeur s’élève jusqu’à elle. « … Jan… Jan, quelque chose ne va pas. » Evidemment. Et même le blush sur ses joues ne saurait cacher son teint devenu livide. « Oh non non non non. On va s’écraser, pas vrai ? » Lance-t-elle en lançant un regard désespéré à son compagnon. Ah si vous ne vouliez pas paniquer, ce n’était pas Jules qu’il fallait emmener…

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

Invité

Blackout

Event intrigue

« J’aurai bien envie de rentrer avec une énorme peluche, si tu vois ce que je veux dire. » Oh, oui, il voyait très bien, le jeune loup noir. Sans broncher, il se laisse entraîner vers le stand de tir, et c’est lui qui récupère la carabine, bien plus légère que celle maniée à l’armée, mais tout aussi efficace s’il décidait de tirer dans la tête de quelqu’un avec. C’est pourtant les cibles qu’il vise, ces cibles qui sont sensées être difficiles à viser. Plus elles sont éloignées, plus gros est le prix, alors il choisit celles du fond, les cachées, les inaccessibles, et les abat avec facilité, s’aidant à la fois de son frère d’âme et de son instinct prédateur. Les six plombs dégomment les six cibles en leur centre tandis qu’il repose la carabine, pas peu fier d’avoir impressionné son homme.

« Choisis celle que tu veux, mon cœur. ♡ »

Il sait bien laquelle Isaak va choisir - l’énorme loup noir accroché tout au fond, qui lui rappelle l’énorme bête qui perd des poils dans ses peintures oubliées. Un léger coup d’œil l’informe que le pakhan n’a pas bougé, mais brusquement, un énorme bruit lui fait oublier ses devoirs de protection. La grande roue plie, les gens hurlent, et les militaires s’activent. Son regard gris ne frémit pas, et dans un mouvement souple, il pousse Isaak devant lui pour le forcer à s’accroupir et à passer derrière le stand. Les militaires venaient vers eux. Pas pour lui - ils ne le regardent pas. Ils sont là pour un autre, pas loin d'eux, alors il vaut mieux dégager avant d'attirer l'attention sur eux et sur la Bratva. Il les ignore tous - Isaak est plus important que tout le reste.

« Ça va mon ange ? T’es pas blessé ? »

Isaak a l’air d’aller bien. Physiquement, en tout cas. Il serre très fort la grosse peluche dans ses bras, comme tétanisé, parce que même s’il n’a rien compris à ce qu’il se passe, il sait ce qu’il va se passer maintenant. Kieran ne partira pas, pas avec Artyom dans la foule. Putain, il aimerait, pourtant. Personne ne les a vus s’esquiver, ils pourraient rentrer à la maison, en sécurité. Et après ? Le pakhan ne laisserait jamais passer ça. Les mains du jeune loup glissent sur les joues de son homme tandis qu’il lui embrasse doucement le front pour le rassurer.

« Rentre à la maison Isaak, c’est dangereux ici. Je vais l’aider et je te rejoins. Promis. »

Oh, à quoi bon ? Bien sûr qu’Isaak allait l’envoyer se faire foutre et imposer sa présence. Parce que s’il avait peur du danger, il avait encore plus peur de ce qu’il pourrait lui arriver, à lui, au milieu du danger.

Résumé:

made by black arrow

**Jan Arsen**

Depuis quand faisait-on sortir Jan sur le simple argume,nt que “ce sera marrant”? Il était pas content, le lion, il était même grognon. Parce qu'avec l'électricité retrouvée, il avait déjà prévue de passer la soirée en peignoir brodé (de la soie, merci) et en pantoufles (lion, les pantoufles. Il ne les portait jamais devant les invités) tout en rattrapant ses épisodes en retard sur sa série juridique préférée. Une saison, il avait manqué une saison entière !
Le tout avec un petit verre de vin rouge et un plateau repas pas piqué des hannetons.
Sauf que Jules voulait aller à la fête, alors tant pis le peignoir, tant pis les pantoufles, petits anges partis trop tôt.

Il souffrait dans son âme et dans son être et pour bien le montrer, Jan réclama quelque chose dès les premiers pas au milieu des petites cabanes. ”Je veux des cacahuètes.” Jules voulait la grande roue, Jan voulait les cacahuètes, du coup quoi? Du coup il se trouvait dans une petite nacelle légèrement balancée par le vent, un paquet de friandises pralinées sur les genoux et sa collègue à côté de lui. Et même qu'ils montaient.
Monter et descendre, le principe d'une grande roue. C'est beau, la vie...

Ils étaient tout en haut (et la vue était belle, assez pour que Jan se détende) quand l'attraction fut subitement secouée dans des grincements n'augurant rien de bon. ”Non Jules, on ne tombera pas...” répondit-il placidement.
Sauf que le Lion dans sa tête paniquait lui aussi et que Jan l'entendait presque jurer. Stupide rouquin joufflu, si on tombe! . Alors de un, en vérité il devait peut être juste paniquer tout seul et se convaincre que le lion parlait quand l'humain, lui était fort, de deux... ok pendant le black out il avait beaucoup grignoté et pris des joues, mais quand même!

”Bon pour être honnête je ne sais pas et...la sécurité va sûrement intervenir. Sinon...euh... hum...Plouf?” Une inspiration. " BON D ACCORD J AI PEUR ET JE VEUX PAS MOURIR MAIS ETRE CHEZ MOI AVEC MON PEIGNOIR ET MES CHAUSSONS ET JE SAIS PAS QUOI FAIRE JULES JULES JULES"

Dans la nacelle, la panique était donc totale et sans dignité aucune. Voilà.

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

Invité

Tu souris, au fond de toi, tu te demandes pourquoi tu as mis les pieds dans cet endroit. Il y a trop de monde, trop de bruit… trop de risques. Pourtant tu es là. Tu flânes dans les allées, tes mains incandescentes dans tes poches et tu regardes par-ci, par-là. Tu es sûre ou presque de croiser ta meilleure amie. Tu sais d’avance qu’elle ne sera pas seule, tout ce que tu souhaites c’est voir son bonheur. Tu n’en demanderas jamais plus. La voir sourire c’est important pour toi. Elle est sans doute la personne à laquelle tu tiens le plus. Votre amitié est sans faille malgré les nombreuses différences évidentes.

Non, finalement, tu sais peut-être pourquoi tu es là. C’est un peu toujours le même jeu. Un jeu de puissance, d’apparence. Le jeu des trônes et qui sera digne de s’asseoir dessus. Tu voudrais que ce soit ton roi. Une victoire méritée, tellement compliquée.

Tu souffles la fumée de la cigarette que tu as allumée. Ce vilain défaut ne te quitte pas. Tu aimerais le laisser de côté, mais tu n’y parviens pas. La volonté n’est pas au rendez-vous. Tu erres sans trop savoir où aller, tes narines se heurtant à un tas d’odeurs différentes.

Tu te laisserais presque tenter par des cacahuètes grillées, leur parfum est si alléchant que cela en devient tentant… tu résistes. Tes yeux perçoivent des visages familiers et tu préfères rester concentrée. Tu crains le traquenard, le piège. Ces festivités semblent bien trop faciles, bien trop belles pour que rien ne se produise.

L’estomac noué par l’angoisse d’un évènement, ton regard se pose au loin sur ton amie, comme tu l’avais pressenti, elle est là, accompagnée… tu souris en voyant cette scène, tu espères qu’elle passe un bon moment et tu ne vas pas la déranger. Tu remarques les forces de polices présentes un peu partout pour sécuriser les lieux, du moins, tu espères que cela ne soit que pour ça. La méfiance est grande chez toi, elle l’a toujours été.

Alors que tout semble calme, trop calme, les choses se mettent à dégénérer. Ton instinct ne te trompe jamais. Des cris se font entendre et tu en cherches la provenance. Alors tu le sens, tu sens cet ami ennemi, cet élément qui ne fait qu’un avec toi.

Tu t’avances fixant le manège de l’enfer, les gens paniquent… mais ton regard abandonne le lieu du drame pour se poser sur ta meilleure amie au loin qui semble être prise aux mains des forces de l’Ordre. Elle n’est pas seule, tu reconnais Alban, le prophète qui panse tes blessures de guerrière. Ce qui te met hors de toi c’est que les flics semblent plus intéressés par Mia, toute innocente que par les évènements tragiques qui arrivent. Bordel, elle est accompagnée d’un gosse. Sérieusement les mecs. C’est ce qui te pousse à agir.

Il te faut trouver une solution pour attirer l’attention des forces de l’ordre sans utiliser ton pouvoir. Cela serait trop risqué, aussi bien pour toi que pour ton clan. Il est temps de mettre en pratique tes cours de théâtre. Tu t’avances juste derrière les militaires en faisant un signe discret à Mia et Alban et tu commences ta diversion.

Tu hurles. Tu joues la panique, une femme désespérée. Tu es presque sûre que cela peut fonctionner. « - Mon dieu aidez-moi messieurs, mon enfant… mon enfant est dans la grande roue, il faut le sauver. »

Tu surjoues, tu te mets à genoux à leurs pieds, tu tentes d’obtenir leur attention, cela ne semble pas des plus concluants, tu insistes, tu les agaces plus qu’autre chose. Peu importe. Alban et surtout Mia ont une porte de sortie.
Tu espères tout de même pouvoir ailler aider les pauvres gens qui sont coincés dans la grande roue quand ces connards de militaires auront le regard ailleurs. C’est tout de même dingue de ne pas pouvoir utiliser ses pouvoirs pour faire le bien… totalement dingue.

Résumé:

Invité

Blackout

Event intrigue

Elle s’était faite belle pour le show, la demoiselle. Elle errait parmi les stands, seule, mâchonnant joyeusement sa barbe à papa, à la recherche de gens qu’elle pourrait connaître. Elle avait bien vu Eskel et Hedda, dans la foule, mais déranger deux tourtereaux ? Loin d’elle l’idée. Ils étaient si mignons ensemble. Peut-être qu’eux aussi commenceraient à faire leurs petites affaires au boulot, comme Anatoli et elle. Quoique. Ils ne semblaient pas du genre à faire des choses aussi dangereuses, ses deux collègues. Las, les aventures risquées resteraient leur seul privilège, au connard et elle. Parlant du connard, d’ailleurs, elle le voit, en pleine discussion avec Evgenia, dont les cornes brillantes s’accordent parfaitement aux mille néons de l’endroit. Voilà, plutôt que d’embêter le couple, elle irait les embêter eux.

« C’est pas à toi qu’il faudrait des cornes, fuckboy, mais à tous ceux que tu as cocufié… »

Elle se coule près d’eux, taquine, jetant son bâtonnet fini dans une poubelle avant de voler de la barbe à papa à Anatoli. Qui lui ferait sans doute payer ce vol. En nature. Quel dommage. Son regard se fait provocant tandis qu’elle lui en vole, mais elle n’a pas le temps d’en dire plus que le spectacle commence. La grande roue plie, les hurlements se font entendre, et elle se retient de lâcher un sourire satisfait - que les dieux se fassent une grosse trouille pendant que les militaires passent à l’action, tiens. Elle était venue là pour ça, l’Obscuri. Mais il ne faut pas éveiller les soupçons. Ana n’est pas des leurs et il y a beaucoup de soldats, alors ses yeux s’écarquillent de surprise, et un soupçon de peur la fait s’accrocher au bras du jeune homme à ses côtés, dans un faux réflexe non contrôlé.

Mais il y a plus important que son petit cinéma - pas les gens en danger, ça elle s’en fout. Eskel et Hedda. Le moment romantique est fini, les choses sérieuses commencent. D’autant qu’ils semblent presque séparés, et chez Ikaros, les gens savent qu’Hedda peut être assez imprévisible, ils ne seront pas trop de trois pour la maîtriser si jamais ça venait à mal tourner - ou plus sérieusement, Evgenia la maîtriserait, parce qu’Anatoli risquait de faire un gros vol plané s’il l’approchait et Ophelia ne se risquerait pas à quoi que ce soit avec sa force de crevette. Alors son regard bleuté attrape celui d’Evgenia, comme en quête d’ordre ou de quoi que ce soit - elle n’avait que quelques mois d’ancienneté chez les Obscuri, donc sur ce plan-là, elle préférait ne pas faire n’importe quoi.

« On devrait peut-être rejoindre Hedda et Eskel avant que ça ne tourne mal… »

Résumé:

made by black arrow

**Astrid Arsenault**

intrigue

You know I know, yes, I've been told I redefine a sin. I don't know what's driving me to put this in my head, maybe I wish I could die, maybe I am dead !

ft. @everyone

Placide, inintéressée. Astrid n’a que faire du pseudo bonheur que peut apporter les fêtes foraines, fronçant le nez à l’apparition des couples se baladant dans les allées. Futile. Elle fait claquer sa langue sur son palais quand on l’approche de trop près, l’excitation de ce qui allait venir et des militaires sillonnant les lieux étant bien plus satisfaisante que n’importe quelle peluche remportée sur un stand mal monté. Après des semaines passées dans le noir, l’électricité est revenue mais c’est pour mieux contempler les ténèbres qui vont engloutir Arcadia. Astrid est un agent du chaos : tout le reste n’est que vacuité.

Ses alliés ne sont pas loin, à faire semblant de profiter des attractions (faisaient ils vraiment semblant ? Astrid n’a jamais compris ce besoin de tirer un peu d’amusement dans des lieux trop bondés si cela n’impliquait pas un règlement de comptes) et presque naturellement ses pas lui font rejoindre le point central où se trouvent la plupart des Ikaros, arrivant dans le dos d’Evgenia, Ophelia et Anatoli (entre nous, ce n’était pas l’idée la plus folle puisqu’on ne sait jamais comment Evgenia pouvait réagir à se faire surprendre mais Astrid aime vivre dangereusement). Alors qu’elle ouvre la bouche pour rappeler à ses collègues de ne pas trop se disperser, le plan se met en marche et la grande roue commence à s’effondrer. Parfait, quel timing. C’est comme de l’électricité qui parcourt ses membres alors que la déesse en elle se nourrit des cris qui s’élèvent dans la nuit mais une pensée la frappe soudain alors qu’elle réalise qu’elle appréciait ce qui se déroulait : Aura était-elle présente sur les lieux ?

Elle devrait s’en assurer plus tard mais la foule s’agite et il n’est pas question d’en rester là. Il faut du sang, encore, encore, aller. Ce n’est que le début mais ce n’est pas encore assez. « Ne prenez aucun risque, je ne me salirais pas les mains à vous ramener d’entre les morts. »

Son regard est attiré par la forme imposante d’Eksel mais elle n’est manifestement pas la seule que son gabarit intéresse. Mais bien évidemment. Deux mètres et une tête à faire peur, ça n’aide pas à la discrétion. « Qu’est-ce vous attendez ? Allez récupérer la gamine, je m'occupe d'Eskel. » On ne lâche pas la laisse de Garm, pas encore. Le moment viendrait où elle pourrait lui demander de sortir les crocs mais pour l'instant. Faisant volte face pour rejoindre une allée, à contre courant du mouvement de foule, elle le siffle, elle pourrait le faire de manière figurative mais elle trouve ça bien plus drôle de le faire vraiment. Viens voir maman. Loin des yeux pour s'occuper des méchants.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR BABINE. & Schizophrenic

Spoiler:

**Sophia Blues**

C'est que ça rendait nostalgique tout ça : les couleurs, les manèges... Sophia avait pas vraiment de souvenirs de ses parents l'emmenant dans des fêtes ou dans des foires, des impressions vagues plutôt, comme proches de rêves. Son oncle et sa tante par contre, pour sûr que dès qu'ils ont eu la garde de la fillette, ces deux là l'avaient pourri gâté.
Son oncle était mort, ses parents aussi, sa tante allait bien mais sortait plus trop... Les choses de la vie.
Et la Santa Muerte savait combien c'était compliqué, la vie à Arcadia, en général. Une ville froide, des gens dangereux, un taux de mortalité élevé, youpi?

Traverser seule les allées d'une fête foraine, ça foutait le cafard, le bourdon, ça arrangeait pas l'araignée au plafond. Arcadia, la ville qui te foutait des insectes plein le corps et l'esprit, sauf si c'était le caractère de Sophia qui faisait ça? Elle se posait pas la question, le plus souvent elle était là pour obéir, pas pour demander.
Chacun son rôle, hein?
Elle s'arrêta un instant pour observer un homme qu'elle prit d'abord pour un des forains, obnubilé par la pêche aux canards. Elle, elle les trouvait flippants ces trucs en plastique, et jamais de la vie Sophia n'en voudrait dans son bain. Curieuse, la jeune femme s'approcha malgré tout.

”Ca mord, il y a des trucs sympas à gagner?”

Un craquement étrange, disproportionné retentit alors. Sophia pensa à des os qu'on malmenait un peu dans une séance de torture quelconque, mais c'était bien plus fort et monstrueux que ça en vérité.

”Mince alors, c'est la roue” bredouilla-t-elle à l'intention du mec déguisé.

Et très vite, la jeune femme repéra des uniformes qui se déployaient : flics. Les choses prenaient une tournure intéressante, du moins à condition de pas se faire repérer. Pour Sophia, assoiffée de pouvoir, il y avait là matière à ramener peut-être de précieux renseignements à la Calavera, non? Pour le moment on prêtait peu attention à elle, aussi Sophia décida-t-elle de rester, d'attendre.
En espérant que son hybris plutôt capricieux n'en profite pas pour se déclencher...

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Anatoli P. Potemkine**

Ça le dérangeait, de voir Ophélia les rejoindre. Il se passait vraiment quelque chose sans lui, au bureau. Sans le patron aussi, visiblement. C'était peut-être le hasard qui les réunissait tous en ce lieu. Mais il en doutait. Sérieusement. Il n'était pas du genre paranoïaque, pourtant. Non, ses charmants collègues étaient aussi discrets que Roberto draguant sur des forums exclusivement féminins.

Et puis ça grinçait de manière inhabituelle, coupant court à ses tergiversations. Tous les regards se détournèrent vers la grande roue, comme un seul homme. Après la minute de stupéfaction, les cris retentirent et la panique s'empara de la foule.

Ça le dérangeait, Ophélia qui se saisissait de son bras. Et puis quoi encore ? Depuis quand elle faisait sa mijaurée ? C'était la peur des flics ? A moins qu'elle n'ait une amie sur la grande roue ?

La voix d'Astrid retendit dans leur dos. Comme par hasard, elle les trouvait. Eux. Au milieu de la foule. Il avait bon dos, ce hasard. Il ne comprenait rien à ses paroles. Il était bien le seul, à ne rien y comprendre. Ce qu'il attendait ? Qu'on lui explique, sans doute. Mais le temps ne s'y prêtait guère, vu l'averse de cris prévue. « Ça va, j'y vais» lança-t-il nonchalamment avant se détacher sans délicatesse de sa douce (non) camarade.

Il brava la foule pour rejoindre Hedda, se positionna comme il put devant elle pour attirer son attention - mais sans la toucher, il n'était pas fou. Pas maintenant, en tout cas. « Tu viens ? » Pas de prénom, juste au cas où. Pas de prénom, tant qu'il ne serait pas certain qu'Ikaros ne baigne pas dans de sombres - mais très certainement amusantes - affaires. C'était pas le moment de tous les envoyer en prison, de leur donner des pistes. On finirait bien par lui expliquer, ainsi, non ? « C'est pas le moment d'être séparés. Viens avec moi. T'inquiète pas, on va s'en occuper, de lui, tu sais. »

Elle aurait même le droit de lui en coller une, si ça la détendait. Mais qu'elle le suive, par pitié.

Mini Résumé:

**Konstantin Ezekielovitch**

Évidemment. Bien évidemment. Rien n'allait correctement, dans cette ville. Jamais rien. C'était un concentré des pires immondices sur Terre - ou alors, le Purgatoire, voire les Enfers. C'était un ramassis de cruauté, de violence et de malheurs.

Une grande roue qui se tordait, qui se pliait, qui déchirait l'allégresse. Quoi de plus normal. Cela lui donnait presque envie de ricaner.

Il suivit machinalement Kieran, sans réellement comprendre ce qu'il se passait. Des cris. Des pleurs. Une fête foraine qui virait au cauchemar. « Pas blessé. Et toi ? » prononça-t-il du bout des lèvres, d'une voix détachée. Que se passait-il ? Tout allait trop vite, il n'avait pas le temps d'assimiler. Plus électricité. De l’électricité. Une kermesse. De l'allégresse. Et puis, le carnage. « Rentrer seul ? T'es sérieux ? T'es plus mil... Oh, l'aider. Oui. Non. Je reste. J'arrive.»

Parce qu'en plus, il fallait se soucier de la Bratva. Du Bratvien qui n'avait rien de mieux à faire que se balader dans la foule avec une cible - non, pardon, un costume de bouffon - sur le dos. Un Bratvien dont pouvait dépendre leurs vies et qui jugeraient sûrement négativement leurs désertions, puisque tel serait le terme utilisé.

Alors ils filaient, à travers foule, à contre-courant, en bousculant jusqu'au Précieux.

Au côté du Pakhan, il y avait une blonde. Il pouvait déjà sentir les doigts entrelacés parmi les siens se tendre, la voyant comme une menace. Pourtant, lui, reconnaissait - sans se tromper cette fois-ci, ce profil. Sophia. D'une douce pression de la main, il signala qu'il allait s'occuper de l'inconnue plutôt connue, beaucoup trop proche de leur chef à bien des goûts, certainement. « Oh, Sophia... Ça va ? Tu n'as rien ? »

D'un regard, il embrasse la foule qui se débattait en tout sens. Non, rien n'irait bien, ce soir. « Que va-t-il se passer, encore... » marmonna-t-il pour lui-même avant de s'adresser à nouveau à la jeune femme. « Tu es toute seule ? »

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

**Hedda Muharib**

Les mouvements autour d'eux ne cessaient pas, les cris aussi. Il y avait de la peur entre les allées de la fête foraine, il y avait le parfum poisseux d'une tragédie saveur barbe à papa, presque... Des gens se rapprochaient, ces gens Hedda les connaissaient. Ils venaient pour elle, savaient qu'il y avait un danger à la laisser seule. Seule et inquiète.
Encore une fois, la jeune femme regarda Eskel. Ils se retrouveraient après la fête sûrement. Mesure de sécurité...
Dans un geste qui demanda beaucoup, la jeune femme se hissa jusqu'à la pointe des pieds jusqu'à embrasser la joue légèrement râpeuse de l'homme.
Anatoli attendit qu'elle recule pour lui faire face. Il y avait des gestes à avoir pour ne pas qu'elle s'effraie, qu'elle se mette à mordre. Parce que c'était un bon coach bien être, il était au courant de ça...

Et quelque chose dansa dans le champs de vision de la Valkyrie. Elle tourna la tête, soudain confuse, soudain beaucoup trop pâle, pour voir partir une silhouette.

”Je...”

Une silhouette avec un blouson et elle se souvenait de ça ou du moins croyait car elle se souvenait du geste d'un homme pour l'enlever, et... ”Je...” Encore une fois, la phrase n'alla pas plus loin.
Coupée par un haut le coeur, Hedda cracha un filet de bile aux chaussures d'Anatoli. Ca va, c'était pas du cuir...

”Je vais être malade” Termina finalement la jeune femme avant d'accepter de suivre piteusement le slave-mais-qui-était-gentil-celui-là.

Mini Résumé:

**Sophia Blues**

Sophia tourna la tête, sourcil haussé, pour faire face à Isaak. C'était le poilu des quartiers chics, elle se souvenait de lui, bien sûr qu'elle se souvenait de lui. Un peu désabusée pour ne pas dire complètement perdue, la jeune femme haussa les épaules.

”Tu me reconnais de dos maintenant? Bon garçon.” Elle le taquinait, méchante, mais à vrai dire cachait simplement l'impression d'être aussi perdue que les autres alors qu'on pouvait pêcher des canards et regarder un manège se faire la malle.

”C'est lui ton copain qui tient ton visage en si haute estime? Bonjour monsieur.” Parce qu'on pouvait avoir des penchants crevards mais rester polie quand même un peu.
Elle secoua la tête à nouveau : non Sophia n'était pas blessée. Eux par contre, l'un comme l'autre semblait décoiffé.

”Ca chauffe ailleurs que sur la grande roue ou vous avez juste couru?”

Une question absurde, sauf dans une ville comme Arcadia où les mafias donnaient l'habitude des attaques et des fusillades, et où les événements surnaturels se faisaient une joie d'en rajouter une couche bien violente. Le sang tapissait les pavés des rues, dans cette ville, y compris jusqu'aux endroits les plus calmes...

”Ouais, toute seule. J'ai pas encore changé de carrière et trouvé un client pour m'accompagner... “

Elle voulait rester pour espionner un peu. Qui, quoi? La jeune femme ne savait pas vraiment, simplement conduite par son envie de bien faire et de se montrer utile pour une mafia à qui elle acceptait de tout donner. Y aurait-il des morts bientôt? Comment en ce cas reconnaître l'endroit pour observer tout en étant en sécurité? Boudeuse envers elle-même et envers la vie, la jeune femme grogna.

”Vous en pensez quoi, trop tard pour un truc à bouffer?”

AVENGEDINCHAINS

Résumé:

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