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i adore this death mask (kleostrid)

 :: abandonnés
frenchie
Astrid Arsenault
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : eunoia (avatar), me (profil)
FACE : alicia vikander.
DOLLARS : 1564
SACRIFICES : 414
PORTRAIT : i adore this death mask (kleostrid) Edbw
ANNEES : (trente trois ans) à son actif, beaucoup n'auraient pas cru qu'elle puisse arriver jusque là, elle la première à vrai dire.
CŒUR : (heartless), ce vent insaisissable, qu'on peut avoir près de soi sans vraiment la posséder. sauf peut-être pour une exception.
RÉINCARNATION : (hel), déesse nordique de la mort, reine des enfers, impératrice des glaces.
TALENT(S) : bouclier psychique (actif), nécromancie (actif), baiser de hel (inactif), médiumnité (actif).
FACTION : (obscuri) se laisse petit à petit gangréner, bras droit d'aura pour (hydra), mafieuse depuis toujours.
OCCUPATION : (garde du corps), travaille chez ikaros, imprévisible pour son gabarit mais vous pourriez être surpris.
GENÈSE : (primus, stade 5), la déesse installée, le complexe divin qui lui ronge l’esprit, la mort au bout des doigts.
TALON(S) D'ACHILLE : sa collection de vêtements de luxe, yves saint laurent & louboutin avant le reste (aura, son ego, cian, matthew).
JUKEBOX : emperor’s new clothes ; panic! at the disco / horns ; bryce fox
RUNNING GUN BLUES :
i adore this death mask (kleostrid) Nwzd


--- astrid arsenault.

don't do love, don't do friends, i'm only after success. i know exactly what i want and who i wanna to be, i know exactly why i walk and talk like a machine, i'm now becoming my own self-fulfilled prophecy.

playlist ϟ  pinterest


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"You frighten me sometimes." "Why on earth would you ever be frightened of me ?" "Not of who you are now, but you're growing, learning so quickly, I'm frightened of who you might become…"


◊   ◊   ◊   ◊


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--- hel.

You don’t need to read a book to know her drives… she’ll try to kill all of them. 




◊   ◊   ◊   ◊


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--- arscully.

everything she loves has always had a tendancy to be taken away from her. "tell him to get out", a voice inside her demanded. but she wanted, what she really wanted... "beg him to stay".

i adore this death mask (kleostrid) Nngj

◊   ◊   ◊   ◊


i adore this death mask (kleostrid) Wqml

--- matstrid.

tell me how you hate me, still tryna replace me, chase me, chase me, tell me how you hate me, erase me, 'rase me, wish you never dated me, lies, tell me lies, baby, tell me how you hate me..

◊   ◊   ◊   ◊

frenchie
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i adore this death mask (kleostrid) - Jeu 21 Mai - 23:05

death mask

well, I don't wanna touch the sky no more, I just wanna feel the ground when I'm coming down, It's been way too long and I don't even wanna get high no more, I just want it out of my life til i'm bleeding out.


Les nuits s’enchainent, sans repos, sans quiétude. Le silence est pareil à une punition, les heures s’étendent indéfiniment tandis que devant les yeux d’Astrid, les esprits défilent, ils vont et ils viennent, ils voguent sur les rivières de Hel. Cela fait plusieurs jours qu’elle n’a plus de répit, que les cernes se creusent ses ses yeux sombres. Astrid n’est plus qu’une ombre, esclave de ses tourments incessants, propres à sa nature : elle est dans un entre deux étrange où songe et réalité se mêlent inextricablement. Parfois, lorsqu’elle s’arrête une minute de travailler aux bureaux d’Ikaros, elle sent sa tête vaciller et les fantômes se rapprocher, à la manière d’un mauvais trip sous acide. Comment assurer ses fonctions si même si corps finissait par lâcher ?

Bientôt, ça ne serait plus uniquement son problème. Elle avait mit en danger plusieurs personnes autour d’elle à être ainsi dans un état second, moins alerte que d’ordinaire et même vulnérable. Tout ce qu’elle ne pouvait pas se permettre, en somme… Il n’était pas question de passer une énième nuit sans repos et son seul espoir officiait dans les couloirs de l’Arcadia Hospital. En fin d’après-midi, alors que le soleil rougissait dans le ciel, Astrid quitte son minuscule appartement pour se rendre sur les lieux. Rares étaient les fois où elle se déplaçait jusqu’à l’hôpital, édifice hanté dans tous les recoins et qui était plus peuplé d’esprits cherchant une issue que de vrais patients à soigner. Aux portes de l’édifice, la déesse hésite, entendant déjà murmurer les âmes en perdition mais elle savait aussi qu’elle ne pouvait passer une nuit supplémentaire sans Morphée : son courage rassemblé, elle passe naturellement les portes. L’air est moins frais ces derniers temps et Astrid s’est autorisé une tenue formelle sans être trop coincée, la chemise claire dans un pantalon beige et une veste légère venait compléter sa panoplie. D’ordinaire, elle aurait plutôt porté des vêtements sombres mais les lieux aseptisés ne conviendraient pas à un tel uniforme, aussi elle avait sacrifié ses tenues noires pour quelque chose de plus adapté. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne revienne s’effondrer…

Traversant les couloirs la tête haute comme si elle avait toujours connu les environs, la déesse se met en quête du service convoité. Astrid savait qu’elle pourrait trouver Kleos dans son service mais elle ignorait où il se trouvait exactement et il ne fallait pas compter sur elle pour adresser la parole à qui que ce soit ici qui ne soit pas le neurochirurgien en personne. Sa sociabilité avait des limites… Et sa tolérance à la misère humaine encore plus. Prenant un virage, elle s’arrête près d’un bureau qu’elle ouvre à la volée sans prêter attention à la plaque qui orne la porte ; les regards curieux qui lui sont lancés n’annoncent rien de bon quant à la présence de la jeune femme sur des lieux réservés au personnel hospitalier. « Veuillez m’excuser, je cherchais le service de neurochirurgie, j’ai du m’égarer. » Leur servant son plus beau (et plus faux) sourire, elle fait volte-face. La brune arpente de nouveau les couloirs qui semblent sans fin.

Sans comprendre comment, elle finit par arriver dans le fameux service, une chance compte tenu de l’immensité de l’endroit (quelqu’un était-il déjà mort en essayant de trouver la sortie ? C’était une question à poser à l’un des esprits errants), Astrid stoppe une infirmière sur son chemin, avec sa délicatesse habituelle : « Je souhaite voir le Docteur Moriarty. Dites lui que c’est de la part d’Astrid... » Peut-être qu'elle fut assez convaincante, ou peut-être que ses cernes elle-mêmes avaient prit un air menaçant, car l'infirmière fuit immédiatement pour obéir à sa demande. Avec ça, il sortirait bien de son trou, non ? Quelle plaie d’avoir choisi de travailler dans un endroit si peuplé, de vivants et de morts. Mais peut-être que les vivants, c’était le pire.


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i adore this death mask (kleostrid) - Sam 23 Mai - 2:44

I adore this death mask


D'un geste las, il s'effondra presque sur son siège, un soupire de soulagement accompagnant l'étirement de ses jambes et bras avant qu'il ne laisse retomber la tête en arrière. A l'extérieur, le ciel ressemblait presque à une mer de sang, géant espace rouge seulement coloré de quelques nuages presque rose. Il n'avait, une fois encore, pas vu s'écouler les heures alors qu'il courrait d'une tâche à l'autre. A l'opération en urgence avait succédé la rencontre avec une famille apeurée, suivie elle-même d'une autre visite de plusieurs heures en bloc opératoire. Il s'était contenté de deux chirurgies, ce matin-là, mais chacune d'elles lui avait prit au minimum une bonne paire d'heures, à tel point qu'il n'avait pu manger que tardivement, et aussi rapidement que possible, avant de faire le tour de ses patients en compagnie d'internes. Car s'il laissait un nombre non négligeable de tâches à ceux qui apprenaient leur métier, il se trouvait incapable de ne pas être là, de ne pas superviser activement les rencontres qu'ils pouvaient avoir avec les patients et les familles, pour vérifier qu'ils préparaient correctement les opérations auxquelles ils allaient participer. En véritable monstre de contrôle, il ne les laissait jamais respirer, se trouvait presque continuellement sur leur dos, instillait chez eux une peur et un stress quotidiens car, disait-il, s'ils ne pouvaient survivre à ce qu'il leur infligeait, alors ils n'auraient aucune chance de voler de leurs propres ailes, lorsqu'ils seraient confrontés à la mort, lorsqu'ils seraient confrontés à la tristesse, la colère et l'incompréhension des familles. Il ne se pensait pas être le meilleur professeur pour eux, mais il lui apparaissait naturel de leur enseigner de la façon dont lui fut instruit en son temps. A la dure, pour que tout soit ensuite simple. C'était ce que son titulaire lui disait constamment pour justifier leur traitement, pour justifier qu'ils soient moins bien traités que ces infirmières qui, elles, jouissaient d'une sympathie qu'il n'avait jamais connu de sa part. Mais là aussi, il disposait de justifications qui avaient eu le mérite de convaincre Kleos, devenu le reflet de son mentor.

Il soupira une nouvelle fois en ouvrant les yeux qu'il avait laissé clos quelques secondes, se redressa sur son fauteuil avant d'allumer son ordinateur. La plupart des tâches accomplies, il ne lui restait désormais plus que le travail administratif à exécuter ; prescriptions, ordonnances, historique des patients. Paradoxalement le plus simple et le plus compliqué pour lui, il savait qu'il en aurait pour plusieurs heures avant d'avoir tout complété, se refusant de laisser cette tâche ingrate à des internes qui avaient bien plus importants à faire selon lui. Mais alors qu'il complétait le dossier du patient opéré le matin même, il ne prêta aucune attention aux coups portés sur la porte, bien trop plongé dans sa rédaction pour en prendre conscience. Ce ne fut que lorsque l'infirmière ouvrit la porte d'un geste hésitant, balbutiant un simple « Docteur ? » qu'il leva finalement les yeux de son écran, lui répondant silencieusement d'un simple regard inquisiteur.

« Excusez-moi, une jeune femme vous demande. Astrid. »

Les remerciements sortis instinctivement, il prit tout de même quelques secondes avant de se lever de son siège, après s'être assuré que ce qu'il venait de taper avait bien été enregistré dans le dossier du patient. Suivant l'infirmière dans un silence de mort, il ne faisait rien d'autre que se demander ce qui lui valait une telle visite, à une heure où rares étaient ceux qui arrivaient à son service autrement que par les urgences. Cela faisait déjà un moment qu'il la connaissait, avant que Thanatos ne vienne investir son corps. Et depuis ce jour où elle était venue le voir à l'issue d'une conférence pour lui poser diverses questions, où elle l'avait invité à y répondre autour d'un verre – ce qu'il avait accepté, ils s'étaient revus à plusieurs reprises, leurs discussions tournant bien souvent autour de son métier et de ce qu'il avait pu apprendre au cours de sa carrière. Mais Thanatos était passé par là, Khaos également, et les enseignements de la reine des Obscuri lui avaient permis d'apprendre qu'elle n'était pas aussi banale qu'elle pouvait le laisser paraître, que cette Astrid qui lui tournait autour était elle aussi une divinité, née dans les pays du nord. Et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que les récurrences ne se présentent l'une à l'autre, Astrid se révélant être Hel, déesse nordique de la mort, confirmant ainsi les déductions qu'il avait pu faire de ses observations.

Alors qu'elle lui indiquait la jeune femme d'une main, l'infirmière ne laissa pas le temps à Kleos de répondre quoi que ce soit, sans doute vexée d'avoir ainsi été traitée comme un simple messager par la demoiselle. Il savait, toutefois, qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur, et décida de ne pas s'excuser dans l'immédiat, se dirigeant plutôt en direction d'Astrid.

« Astrid, tout va bien ? »

En s'approchant d'elle, il avait pu constater à quel point les cernes avaient pris une place importante sur son visage, la fatigue tirant ses traits comme rarement il l'avait vu. Et maintenant qu'il y pensait, il n'avait pas souvenir de l'avoir déjà vue venir ici pour le rencontrer. Leurs rendez-vous prenaient habituellement place à l'extérieur de l'hôpital, dans des endroits bien plus propices à ces rencontres informelles. Son visage, et sa venue ici, lui laissaient à penser qu'elle n'était pas simplement venue pour discuter cette fois, et qu'elle comptait sans doute lui demander une aide quelconque. Ce ne serait qu'une réaction naturelle de sa part, en tout cas, que de venir réclamer de l'aide à un médecin qu'elle côtoie de manière plus ou moins récurrente.

« Suivez-moi, on va s'installer dans mon bureau, ce sera plus calme qu'ici. »

Si ses premiers mots pour la récurrence avaient été en anglais, il repassa rapidement au grec. Il savait qu'elle aussi connaissait sa langue natale et, s'il n'y avait vécu que trois ans durant, le grec lui semblait bien plus naturel sous la langue. Sans doute était-ce là, en plus de ses origines, l'un des dons de Thanatos ? Il n'en savait rien, n'avait jusqu'à présent rien senti de sa divine présence en lui, et ne tenait ses informations que de Khaos, lui laissant alors le choix d'y croire ou non. Sans attendre la réponse d'Astrid, il lui indiqua d'une main la direction à suivre, posant instinctivement l'autre contre son dos, sans pour autant la pousser, pour l'inciter à entamer la marche avec lui. Lorsqu'ils arrivèrent, il lui indiqua la chaise dédiée aux visiteurs – patient et familles – avant de lui même prendre place sur son fauteuil, reléguant les papiers qui se trouvaient sur le bureau dans un placard aussitôt refermé. Il se leva alors une nouvelle fois, se dirigea vers la machine à café installée sur une commode en acier inoxydable.

« Un café ? Un thé ? Je n'ai que ça à proposer, malheureusement. »
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RÉINCARNATION : (hel), déesse nordique de la mort, reine des enfers, impératrice des glaces.
TALENT(S) : bouclier psychique (actif), nécromancie (actif), baiser de hel (inactif), médiumnité (actif).
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"You frighten me sometimes." "Why on earth would you ever be frightened of me ?" "Not of who you are now, but you're growing, learning so quickly, I'm frightened of who you might become…"


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i adore this death mask (kleostrid) - Sam 30 Mai - 22:04

death mask

well, I don't wanna touch the sky no more, I just wanna feel the ground when I'm coming down, It's been way too long and I don't even wanna get high no more, I just want it out of my life til i'm bleeding out.


Elle ignorait si les gens qu’elle voyait étaient bien vivants ou s’ils étaient des spectres : tous avaient la même forme et elle était désormais incapable de séparer les deux, l’épuisement l’écrasant sous son poids, de plus en plus insupportable, de plus en plus présent. Peut-être même s’était-elle adressée à un esprit, pour aller chercher le neurochirguen ? Il suffisait d’attendre, de rester plantée là pour avoir la réponse, elle n’allait certainement pas chercher elle-même et encore moins fouiller le lieux en espérant trouver Kleos. Même son aura divine ne saurait la guider, elle est au bout du rouleau la jolie brune, elle savait que ce moment arriverait mais elle n’avait plus de solutions et s’assommer elle-même était loin d’être une solution envisageable. Astrid avait essayé bien des choses pour dormir, l’alcool pour commencer mais ce dernier n’avait plus le moindre effet sur elle depuis quelques semaines. L’épuisement par le sexe aussi, mais malheureusement, fort était de constater que ses partenaires s’endormaient bien plus rapidement qu’elle et qu’avoir une présence auprès d’elle la dérangeait suffisamment pour l’empêcher de se reposer correctement. Le travail ? Oh, comme elle avait essayé de noyer tout cela dans le travail… Jamais les caméras de sécurité d’Ikaros ne l’avait autant vue passer et certains de ses collègues s’étaient étonnés de la voir rédiger ses rapports tard le soir, elle qui filait à toute allure dès qu’elle en avait l’occasion. Même les activités mafieuses ne lui prenaient pas assez de temps et les Obscuris… Eh bien, ils attendaient leur heure mais ce n’était pas pour maintenant. Après avoir épuisé tout ces solutions, que restait-il ? Se laisser mourir ? Pas Astrid. C’est le genre de bestiole qui survit à une bombe nucléaire. Le genre de parasite qui survit même après la mort de l’hôte. Personne ne saurait se débarrasser d’elle ainsi, elle devient même de pire en pire à mesure qu’elle dépérit.

Perdue dans ses pensées, dans ses responsabilités, dans ses idées morbides, Astrid redescend finalement sur Terre quand elle distingue à l’autre bout du couloir l’homme de la situation, dans sa blouse blanche caractéristique de son statut. A côté de lui, la fameuse infirmière que la jeune femme avait un peu secouée : comme quoi, elle avait bien fait d’attendre, ce n’était pas qu’une chimère… La voix de Kleos s’élève, calme, posée, encrant la déesse dans la réalité. Est-ce que tout va bien ? Son visage pouvait répondre pour elle mais elle se sentit obligée de répondre : « Je ne serais pas ici, si tout allait bien.  » Quand bien même son cerveau se portait à merveille en dehors du manque de sommeil… Mais elle n’était pas du genre à faire confiance à qui que ce soit pour l’endormir et la laisser se faire trifouiller la tête. Toute les dernières opérations d’Astrid avaient été faites sans anesthésie et sans sommeil artificiel. 

La douleur, vous dites ?
Un détail.

Il l’entraîne dans son bureau et elle le suit sans broncher, bien trop fatiguée pour se battre de toute façon. Parler relevait désormais d’un véritable exploit et surtout se montrer polie en société l’était encore plus. Dans l’intimité du bureau une fois la porte refermée, Astrid se laisse tomber sur la chaise en face de Kleos. Elle n’avait même pas réalisé qu’ils parlaient tout naturellement en grec, habitude qu’ils avaient prit depuis leur première rencontre : « Allez vous me vouvoyer encore longtemps ? Je pensais que nous avions dépassé ce stade, docteur. A moins que ce ne soit qu’en public ?  » Elle le taquine, du moins elle essaye mais son ton est placide, incapable de mettre des émotions dedans. Astrid n’est pas venue ici pour supplier et c’est déjà assez difficile de devoir admettre avoir besoin d’aide… Boire, manger.., elle trouvait ça si lointain. Si désuet. Si irréel. Un peu comme s’il venait de lui proposer de faire un tour sur la lune : ça n’avait plus aucun sens désormais. « Merci.  » Ca veut dire non. Mais c’est trop compliqué pour elle. « Je ne vous dérange pas, j’espère ?  » Elle s’en fout, en réalité. Elle se fiche totalement de savoir si elle le dérange ou non. Son visage s’assombrit quand elle étale la vraie raison de sa venue, mais elle est retenue par les ombres autour de lui : « Toujours accompagné à ce que je vois.  » Ca devrait l’éclairer un peu sur ce qui la tourmente.  


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