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Once upon a dream | ft. Alistair

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Once upon a dream | ft. Alistair - Lun 2 Avr - 16:00



Once upon a dream
Juniper & Alistair


«I believe in everything until it's disproved. So I believe in fairies, the myths, dragons. It all exists, even if it's in your mind. Who's to say that dreams and nightmares aren't as real as the here and now?»

Le souffle du vent qui s’immisce par la fenêtre entrouverte prend les airs d’une mélodie lugubre et la lueur des lampadaires se glissant à travers les rideaux fait danser sur les murs l’ombre des meubles. Enfant, un tel spectacle te terrifiait toujours, bercée par la crainte de te faire bouffer par ta commode. Cette nuit, il te rassure alors que tes paupières se font de plus en plus lourdes. Fixant le verre d’eau sur ta table de nuit, le pot de somnifères prescrits par le doc’ – encore plein parce que ce n’était pas de cette drogue-là que tu avais pris pour t’injecter le sommeil –, tu pousses un dernier bâillement tout en te blottissant un peu mieux dans ta couverture. Sans attendre, tu prends le premier train pour le pays des rêves (même si tu n’avais pas voulu y monter, ton corps criait le contraire. Si fatigué que ses membres ne parvinssent que difficilement à bouger).
Ça faisait longtemps que tu n’avais pas trouvé le sommeil si facilement. Chimiquement induit, certes, mais on peut pas tout avoir dans la vie. Tu avais passé une journée de merde, en plus. À courir partout à la recherche d’un matériel spécifique, à te casser la gueule après avoir coincé ton talon dans une grille d’égout, à te faire voler ton téléphone pendant que tu croquais dans un sandwich…  Aujourd’hui, ton super-héros personnel c’était ce type aux drôles d’histoires qui t’avait offert ces comprimés de sommeil.


Tu aimes la sensation tourbillonnante qui t’accompagne quand tu t’endors ; encore plus quand elle ne vient pas avec la crainte soudaine de mourir –  le cœur qui arrête, le souffle qui dérape. C’est paisible, ça te manquait depuis le temps que ça ne t’était pas arrivé.
Bientôt, la toile noire de tes paupières t’offre un tout autre monde. D’abord, une image floue qui se précise lentement. Ensuite, les couleurs et puis les sensations.  Puis, tout devient plus clair. Tu as froid, mais ce n’est pas un froid naturel. Il se glisse dans tous les pores de ta peau, t’emplie d’un sentiment d’insécurité. Tu sais que tu ne devrais pas être là, en plein milieu de cet entrepôt visiblement militaire. Des hommes en tenue de camouflage, contrastant drôlement avec ton costume de ringmistress (ça arrive, les glitches dans le dispositif des rêves) font les cent pas dans la salle. Entre leurs mains, il n’y a pas d’arme d’assaut comme le voudrait la tradition américaine, mais une carotte géante. Pourtant, tu te méfies quand même ; on est aux États-Unis, tout est possible.
Tu te tiens là, presque au milieu, mais personne ne semble te voir. Le regard de ces hommes est vide, ça te rend mal à l’aise. Alors, tu ne prends pas de risque : à grandes enjambées, tu vas te cacher derrière la reproduction d’un vaisseau spatial (ou en est-ce un véritable ?). Rapidement, tu te défaits de tes talons qui font trop de bruit quand tu marches, risquant de te trahir. Curieuse, tu poses tes doigts sur le métal tiède de l’engin. Aucune sensation bizarre, mais ils se crispent quand l’écho des voix parvient à tes oreilles. Tu jettes un coup d’œil : les soldats discutent avec un man in black. Probablement leur patron. Seulement quelques bribes parviennent à tes oreilles :
« Invasion » ? Tu régurgites.
« 8 avril » ? C’est bientôt, ça.
« Servitude » ? C’est pas top, top.
Ton cœur court le marathon dans ta poitrine. Si tu étais journaliste, tu serais tombée sur le scoop de l’année idéal pour faire paniquer l’Amérique entière.

Rapidement, tu regardes autour de toi. La voie est libre. Tu quittes ta cachette et tu te précipites vers la porte coulissante avant qu’elle ne se referme entièrement. De justesse, tu parviens à te glisser à travers l’espace qu’il restait entre celle-ci et le plancher. En dépoussiérant tes bas collants blancs, tu te redresses. L’ambiance est soudainement différente. Les néons quasiment tous éteints te font comprendre qu’à l’extérieur de cet étrange bâtiment, il fait probablement nuit. Peu importe, jour ou nuit, tu sens que tu n’as pas vraiment le droit d’être ici. Quand tu t’enfonces dans les couloirs, que tu tournes à droite ou à gauche, tu ne croises que des bureaux un peu louches, des laboratoires aux fenêtres tapissées de signes indiquant la présence de matières toxiques ou le danger de mort, des choses qui bougent dans l’ombre. Il ne semble pourtant n’y avoir personne d’autre que toi et, quelque part, l’homme en noir qui a franchit la même porte que toi.

Alors que tu es perdue dans ta tête, dans tes contemplations imaginatives, un gémissement qui n’a rien d’humain, presque étouffé par le lointain, déchire le silence. Ton corps se raidit instinctivement, un frisson désagréable te parcours l’échine. Tu sens que tu vas vomir ton cœur – ou vomir tout court, ça dépend. Tu ne reste immobile que le temps d’un battement manqué. Ton instinct de survie est plus efficace que tu ne le pensais : alors que tu t’étais mise à courir, tu ralentis soudainement. Tu penses qu’en paniquant trop, tu risques d’augmenter le risque de crever bâtardement. Et puis, qu’est-ce qui te dit que ce n’était pas que dans ta tête, ce bruit bizarre ? Avouons-le, tu es dans le contexte parfait pour imaginer de telles choses.
Comme une espionne clichée, tu longes le mur. Au tournant d’un couloir, tu jettes un œil vers la gauche. Tu crois voir quelque chose, mais tu ne parviens pas à déterminer de quoi il s’agit – c’est trop sombre et, va savoir pourquoi, tes yeux ne semblent pas s’habituer rapidement à cette semi-obscurité.


(c) DΛNDELION
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Once upon a dream | ft. Alistair - Ven 6 Avr - 12:20

once upon a dream
juniper & alistair

   
« Thought contagion. Strung out falling from the big time. Welcome to the infinite black skies. »
Nocturne douçâtre, parant la sorgue et son voile adulé d'éclats cristallins. Elles furent belles les étoiles, grandioses, pourtant timides derrière les artifices de quelques lueurs factices. Empire des lumières. Regrettable que cette pollution de rayonnements illusoires qui fondent dans l'obscurité, alors que l'humanité semble craindre le murmure doucereux de la nuit et son obsidienne. Et il se perd Alistair, les panards vagabonds dans les ruelles d'Arcadia, errant dans les ombres qui projettent leurs griffes sur les murs, les pensées fuyardes en un monde qui lui fut propre, Rêveur égaré dans une réalité qui devint de plus en plus confuse, dévoré par un mal pernicieux l'en arrachant. Les mirettes glanent tant bien que mal, enregistrent les nuances ténébreuses parées de perles, adorant les constellations qui s'étirent, coutumier des errances aux petites heures, quand le monde dort, alors qu'il eut un cycle chaotique, fractionné par une narcolepsie mordante.

Pourtant, il fini par se perdre le Rêveur, emporté sur le banc d'un parc, arraché de sa carne pour rejoindre les songes qui se mêlent en un monde abstrait. Fuite perpétuelle de ses propres rêves, devenant cauchemars, répétant sans cesses des choses trop abstraites qu'il voulut affronter, ignorant les bêtes vicieuses qui tentaient de lui souffler quelques confidences dont il eut certainement besoin pour mieux comprendre, saisir ce qu'il fut exactement, anomalie bancale à l'esprit détaché, trouvant son royaume chez les âmes assoupies. Et il s'égare, le curieux, lorgnant chez autrui, observant les lubies de subconscients étrangers, violant l'intimité de songeurs surréalistes.

Blondeur des blés aux grands yeux clairs. Poupée égarée dans la crasse et la poussière, à fuir les monstres invisibles qui rôdent dans le noir. Cauchemar fourbe qui la guette et prend en otage. Il se souvint Alistair, de son minois apparu quelques heures plus tôt dans les allées trop encombrées d'une boutique dont il fut destiné à devenir propriétaire, véritable rayon de soleil contrastant avec le calme dominant. Elle eut trouvé le sommeil en fin de compte, un rictus aux lippes en constatant la réussite de ce qui fut glissé entre les paluches. Fierté caressant l'égo. Alors il ose, le vagabond, plongeant dans les méandres chaotiques qui saisissent l'endormie.

Course effrénée dans la fragrance poussiéreuse des corridors infinis, foutu cauchemar trop réaliste et trop immersif, esquivant les bêtes qui semblent rôder tout en ignorant quelles abominations l'esprit torturé de la blonde put créer. Il eut au moins le mérite d'avoir réfléchi avant de sombrer, les phalanges autour d'une batte ornée de clous acérés, un t-shirt crème gangréné par la poussière et les bottines militaire, fondu dans le complexe comme s'il fut partie intégrante du décors. Maître des songes méticuleux, attentif aux détails, pourtant capable d'évincer les horreurs, bien que la curiosité l'emporte, au même titre qu'un jeu de rôle horrifique. Sueur froide, un grondement guttural de dresse, approche délétère d'une chose dont il fut peu certain de connaître les traits et encore moins l'estomac. Les enjambées s'accélèrent, prêt à décoller du sol à force de décamper comme une pauvre lapin esquivant les balles en saison des chasses. Et là, ce fut la collision frontale, percutant la blonde de plein fouet à cause de cette maladresse qui fut désormais légendaire, les carnes projetées au sol. « Merde, désolé ! » Et il se rendit compte, qu'il ne lui eut même pas quémandé son prénom, ou bien qu'elle l'eut soufflé durant un instant de distraction, d'avantage plausible.

L'échine se redresse, la batte dans une main et le poignet de l'endormie dans l'autre. « Pas le temps ! Courir ! Vite ! » Elle fut emportée malgré elle, trainée dans les allées dont les grognement perdurent. Sinistres. Les enjambées cessent dans une pièce ouverte où git quelques alambics vides, laboratoire des horreurs, incontestablement. Replis stratégique derrière un comptoir le temps de reprendre son souffle. « Tout va bien ? » Murmure à peine audible, entre deux souffles, une oeillade à la comparse pour en analyser l'état.
(c) DΛNDELION
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