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do not call this bluff (oksa)

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do not call this bluff (oksa) - Ven 13 Avr - 19:13

2012 - do not call this bluff  .
oksana & sinead

« this is bullshit, horse-shit, whatever you name it »
(ambiance) « Ok, les mecs, je vois que vous ne savez pas très bien à qui vous parlez, là. »

C’est une Sinead Reed qui dit ça avec une voix qui ne tremble pas un seul instant. Elle a les mains levées, paumes ouvertes, et a déjà été délestée de son flingue qu’elle avait si gentiment posé sur la tempe d’un des types qui pensait qu’il pouvait lui mettre la main sur le cul et le lui malaxer sans qu’elle ne proteste. Quelle idée débile d’aller boire un verre dans un des derniers bars ouverts à 4h du matin, un putain de comptoir russe. Elle aurait dû se douter que ça allait grouiller de mecs de la Bratva, ou de gros cons roulant indirectement pour cette mafia de merde. Ça avait pas loupé : aussitôt qu’elle avait sorti son arme que les paranos sortaient la leur aussi. Au moins, les concurrents avaient de bons réflexes, il fallait le reconnaître. Mais il fallait qu’elle joue serré si elle voulait se sortir de cette mauvaise passe sans que ça ne finisse en bain de sang. Oh, elle pouvait leur faire peur, mais elle savait qu’il y avait des silhouettes qui n’étaient que des hallucinations, elle le savait parce qu’elle était fatiguée, plus vulnérable aux tours que lui jouait son esprit, et elle se doutait qu’elle risquait de se tuer à la tâche pour rien. Alors elle avait pris le parti de bluffer comme jamais elle n’avait bluffé.

Un coup de poker qui pouvait lui valoir de plus gros ennuis encore. Au pire, elle plaiderait l’insouciance de la jeunesse, le manque de bonnes manières, la sottise, l’hallucination, même ! Oui, si jamais il fallait en venir là, elle raconterait des conneries sur des discussions totalement hallucinées. Ça passerait. Il fallait que ça passe.

« On va arrêter ce petit jeu avec tous vos joujous métalliques, vous allez baisser vos flingues et appeler votre boss.
- Ah ouais ? Et pourquoi on ferait ça, pauvre conne ?
- Très bonne question, ça ! À ton avis, ducon ? »

Le « ducon » n’était pas la meilleure ponctuation à laquelle elle aurait pu penser dans une situation pareille. Non, vraiment il n’était pas nécessaire et c’est ce que Sin se disait maintenant que le blond s’était approché pour la saisir à la gorge.

« Réponds. »

Compliqué à faire quand on manque d’air. Un autre grommelle quelque chose en russe, certainement une phrase sensée, quelque chose du genre « si tu l’étouffes, elle pourra rien te dire ». La pression se relâche, un peu. Les regards se croisent, et finalement il lâche totalement, la laisse reprendre son souffle et se masser le cou, tout en collant son colt contre sa tempe. Ok, ok, il prend son pied, l’enfoiré, à lui faire exactement ce qu’elle lui a fait.

« Pourquoi est-ce qu’on appellerait notre boss ?
- Parce que elle et moi, on remonte way back. Tu l’appelles maintenant et tu lui dis que sa bestie voudrait lui parler, sinon, tu vas prendre super cher. »

Elle lui parle comme à un gosse de maternelle, avec ce sourire narquois et cette lueur dans les yeux qui indique clairement qu’elle est sûre et certaine de ce qu’elle dit. Elle y met tout son cœur, toute sa raison, toute sa force de persuasion naturelle, et Nemhain intervient discrètement pour instiller le doute chez son interlocuteur, puisqu’elle est sure qu’il est bien réel. Ducon réfléchit, Sin pourrait presque voir les rouages de son cerveau se mettre à tourner, lentement et en grinçant à cause de la rouille accumulée. Sin ne bouge pas, soupire tout en toisant celui qui la menace toujours avec le canon de son arme contre son crâne. Elle ajoute, prudemment : « Si j’étais toi, je dirais à tes potes d’appeler Aleksandrova tout de suite, et je lui demanderai si sa meilleure amie est potentiellement une rousse de l’An Riocht. Et aussi, mais c’est juste pour toi là, j’éviterai de manquer de démarrer une guerre des gangs alors que tout se passe bien, juste parce que je sais pas tenir ma bite. » Son sourire est devenu carnassier : « Appelle-la. »

* * *

La partie 1 du bluff a marché. Bon, le problème, c’est qu’elle a pas été relâchée tout de suite. Ils lui ont rendu son arme, bien sûr. Ce sont des gens polis, et ils doivent bien craindre leur Mère supérieure pour être aussi dociles. Et à mesure qu’elle approche de l’antre d’Oksana Aleksandrova, Sinead se dit qu’elle aurait peut-être pu être plus subtile. Escortée, elle arrive à bon port et on la laisse franchir seule la porte qui mène dans ce qu’elle redoute être une salle du trône.

C’est en rassemblant tout son courage que la Reed pénètre dans le saint des saints et croise assez vite le regard profond de celle qui règne sur la Bratva. Elle se fend d’un sourire charmeur tandis qu’elle constate que la beauté dépeinte par certains ivrognes dans les pubs irlandais et neutres est réelle, envoûtante, colossalement impressionnante.

Maintenant, il va simplement falloir trouver un moyen de rester en vie, alors qu’il n’y a bien qu’elles deux dans cette pièce. Le bluff ne marchera certainement pas, songe-t-elle, après réflexion. Alors elle s’approche, d’une démarche chaloupée, son sourire qui se fait sincèrement chaleureux et elle commence par ce qu’elle pense indispensable : « Je vous remercie, de ne pas m’avoir livrée à vos chiens enragés. C’était on-ne-peut-plus magnanime de votre part. » Les mains se glissent dans les poches de son jean moulant, elle regarde autour d’elle un court instant, puis tend finalement sa main à la Souveraine pour se présenter : « Sinead Reed, altiste professionnelle. Autant que vous sachiez qui je suis, maintenant que je me suis autoproclamée votre meilleure amie. Désolée, d’ailleurs, pour ça. Je n’avais pas trop d’autre échappatoire, je n’ai trouvé que ça. D’ailleurs, vos sbires sont vraiment trop cons et machos, vous n’avez jamais pensé à les éduquer ? » Elle parle parce qu’intérieurement, elle n’est pas aussi rassurée qu’elle veut le paraître. Parce qu’on lui en a dit, des choses, sur Aleksandrova, et qu’elle s’en veut un peu d’avoir tout fait pour se retrouver dans une situation pareille. Nemhain sent l’aura qui entoure Oksana, sans pour autant savoir avec exactitude à qui elle devrait rendre hommage. Sin, elle, reste prudente, tout en étant consciente qu’elle sera loin d’avoir le dessus s’il faut en venir à lutter pour sa survie.

(c) DΛNDELION
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do not call this bluff (oksa) - Sam 18 Aoû - 11:36



do not call this bluff

Retraite dont la paix fût brisée – monstres patibulaires aux penchants suicidaires. Déité qu'on ose pas déranger dans le clair-obscur de sa thébaïde, parce que tous savent qu'il ne vaut pas mieux s'y aventurer ; sous les fondations, quelques sépultures lésées des honneurs, enfançon charriés par les sangs et dont elle n'a pas manqué de suçoter les os. Ainsi serpentent les rumeurs, mensonge et fiction noués par d'improbables supplices, l'écho du cri de ceux qu'on érigea martyrs après que la soviet n'en fasse son dîner. Ce soir-là, le monstre soupire en quelques sommeils chaotiques, lorsqu'on l'éveille, dragon qui s'extrait des draps pour mieux délier la carne, chevelure de jais alanguie jusqu'au creux des reins dénudés. Elle bouillonne, insensée mère chienne dont on a dérangé l'apaisement passager – elle qui souffre tant de ces insomnies misères –, saisit les premières nippes venues et en revêt la carne, fait taire le corps nu. Abandonne ses appartements privatifs pour mieux dévaler les marches, marbres blanchâtres où ses pas ne résonnent guère puisque c'est pieds nus et le vague à l'âme qu'elle se dirige vers le corridor, attendant sans patience aucune que les portes ne s'ouvrent et qu'on jette à ses pieds l'impudent qui a osé faire tant de grabuge. Démesure dantesque qu'on ne soupçonnerait guère derrière les murs, mais c'est une véritable forteresse juchée dans l'ombre qu'elle découvre, de ces atmoshpères pour le moins caustiques quoique terrifiantes lorsqu'on se sait en l'antre de quelques monstruosité. Oksana n'a pas de réputation à défendre, se plaît à l'horreur, à ces stupres terribles et ces agonies sublimes.

Boiseries affables, battants écartés alors que la pakhan a encore le dos tourné. Se retourne sans plus tarder pour mieux saisir les expressions de l'agneau abandonné dans la fosse aux lions. Il n'est aucune émotion qu'on pourrait prétendre lire sur ces traits lisses – ces beautés froides et dérangeantes tant par leurs perfection que par leur absence de défauts – qu'elle façonne et modèle, inhumaine jusqu'à ses lèvres tendres, ces orbes glacées. Familiarité dont elle ne se fait guère l'alliée, ne saisit pas même la paume qu'on lui tend, amère devant ces familiarités qui la dépasse, palpitant nécrosé.

« C'est pour entendre de telles idioties que tu as osé me faire déranger ? »

Palabres interrompu par ces intonations de mère rabrouant l'enfançon, tyrannie intime qu'elle n'essaie même plus de chamarrer de quelques sympathies hypocrites. Oh certains de ses seconds sont de vrais chiens, elle n'en démordra guère, mais présage que la rouquine ne connaît rien des banalités les plus sommaires régnant au cœur bratvien. Ordre et discipline tout dévoués au culte de ces hargneux de rouges, incessamment primaires puisque c'est ainsi qu'il faut régner sur les hères. Dextre filée dans sa tignasse épaisse, soupirant quelque peu sans même tenter de le cacher.

« Que puis-je faire pour satisfaire tes jubilations d'ivrogne ? »

Prédation rapace – pakhan tournant autour de l'étrangère sans jamais cesser de la mirer, carnassière. N'attend qu'une véritable raison de ne pas écailler les soies, de ne pas faire d'elle le prochain dîner de son enfant dormant, bratva qu'on ne suppose guère si meurtrière derrière les hauts murs et les satyres dont ils se moquent allègrement. Oksana n'a rien à envier à ses pères, à ceux qui l'ont précédée ; ne se fera pas plus généreuse, certainement pas moins guerrière. Mlaheuruesement pour ceux qui attendent au dehors, espèrent quitter la bâtisse pour retourner gâter leurs nuits de tout leur saoul, la soviet est lasse, prétendrait vouloir jouer lorsqu'elle n'attend que de sentir les os céder à sa poigne. Soupir exagéré lorsqu'elle effleure dans le dos de l'étrangère les pointes oxydées, outrageant les survivances exaltées avec une langueur assassine qu'on ne lui connaissait que trop.

« Donne moi une vraie raison de te laisser en vie, Sin. »




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