AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

"Dee Doo" {Ganya&Lucy}

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Sam 21 Juil - 1:21

"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Ea964f0f17c057172a1831573c769046

We played the chords we knew, the ones we remembered,
But it was the best song we’ve ever heard.
Oh the moon was full, it was starting to snow,
And I wish you said « I don’t want you to go



Quais qui s'entrecroisent, rails qui pavoisent. Le monde est plein de croisements et de foules qui s'évaporent. Par ici, je viens. Par ici, je vis ! Que racontent vos âmes vagabondes entre deux collisions narratives ?  Amours ? Regret ? Larmes de conjectures ou impatience exquises ? Oh, ne me regardez pas comme ça, je ne suis que l'honorable conteuse, la tisseuse de contexte, la voix qui vous rallie à vous même. Rien de plus que la flèche que l'on décoche et qui fait vibrer l'air à vous grêler le poil. Siffle, Siffle à vos lobes !
Comme le tramway qui part à l'heure.

Chut !

Chut, écoute, petit electron libre et qui crève de vouloir s'attacher.
Ecoute ce que j'ai à fredonner !
Lâche ta valise un temps, pose là à la consigne automatique, comme tes bébés. Ton voyage peut bien s'enrichir d'une escale à l'ombre de mes tâches de son. Ça ne mange pas de pain, juste de l'amour et de l'eau fraîche. Gave-toi bien, c’est ma tournée !
Chut, apprend à tendre l'oreille, à redécouvrir la saveur du temps qui passe.
Note de sucre.
Murmures fruités.
Oublie-toi quelque instants sous ta peau et crève le derme de nouveau. C'est la mue ! Le désir qui jaillit ! Tu ne veux pas savoir ? Tu ne veux pas découvrir ?

Qui tu es, en vérité ?

Chut, la seule musique qu'il faut écouter c'est cette mélopée intérieure qui te dicte d'être heureux et de jouir de cette vie que tu gâches à courir.
Le plaisir est là.
Caresse sur tes lèvres.
Coquelicot fragile.
Tais-toi.
Doigt sur ta bouche.

Je vais chanter.

Bien droite sur le parvis, ma guitare comme seule amie et un chapeau d'osier comme aumônière, j'entonne un air solaire, d'enfance et de blés tendre. Et ma voix capte l'audience pressée.

- La Baleine nage en plein ciel
Paquebot de vie exponentielle
Migration d'écume
Mouettes d'érain

Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !
Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.

Les nuages filent bon train
entre tes fanes aériens
Souvenirs oursins
Sourdes amertumes.

Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !
Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.

Et je saigne, d'infinis regrets
Que tu portes en chaines
A tes magnifique poignets
Parure de mots hérissés.

Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !
Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.

Oh - oh - ooooooh .......Ooooooooh

Mon timbre se meut en filet susurrés, des "Hum-hum" rythmés par le vrombissement ferroviaire. Alors que je m'apprête à reprendre le refrain, j'aperçois ton regard d'enfant, qui brille d'une convoitise ailée. Je me sens désirée comme le trésor de la confiserie que tu reluques plein d'envie derrière la vitrine décorée.

Hé bien, qu'attends-tu, mon bel étranger ?
Brise  moi se verre qui nous sépare !

Il est temps de faire ce qu'il te plait, ne crois-tu pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Mar 24 Juil - 23:59



― we played the chords we knew, the ones we remembered. ―
but it was the best song we’ve ever heard. (act. i., scene. iv.)

je trace. comme si je n'avais pas le temps à perdre. mais la réalité est toute autre. je veux fuir cette masse humaine, semblablement à un animal sauvage. je veux fuir ces gens pour retrouver la solitude dont je me suis tant habitué. je ne suis rien de plus qu'un vaurien, ne cessais-je de me répéter. créature sans qui traîne sa carcasse là où il sait qu'il pourra survivre. au fond, je ne sais même pas ce que je fou là réellement. je n'ai pas l'âme d'un voyageur. je stagne à arcadia. encore et toujours. comme prisonnier de ce monde que je maudis depuis ma chute aux enfers. poète voué à l'échec. chanteur à qui on a coupé les cordes vocales. mais ça, je l'ai bien cherché. à force de se piquer, à force de boire jusqu'à l'ivresse, on finit par obtenir une demi-vie. oh, mais je ne vais pas me cracher dessus pour autant, ni même faire un pied-de-nez à la vie. qu'elle est bien faite la vie, lorsque l'on peut compter sur ses amis. on a beau accuser l'être humain de ses actions destructeurs, mais qu'est-ce qu'il peut être bon par moment. qui aurait cru que je puisse bénéficier d'un logement en échange de quelques services rendus ? quelle âme charitable accepterait de me léguer quelques secrets sur le monde qui nous entoure ? et quel homme ne serait pas assez bon pour partager quelques expériences artistiques avec moi afin d'oublier les malheurs du temps ; de notre misérable existence. oui. j'ai l'impression que malgré tout les efforts produits pour m'enfoncer à chaque minutes de mon destin, il y a quelque chose. ou quelqu'un. là-haut, qui essaye de me tirer vers le haut. et une nouvelle fois, la vie le prouve lorsque j'entends une voix m'attirer. m'enchanter. je me dresse tel un serpent charmé, allant de suite à la rencontre de la chanteuse de rue. je me fige et je l'écoute silencieusement. que c'est beau. cela me rend nostalgique. moi aussi, j'ai envie de chanter. moi aussi, j'ai envie de me laisser aller. mais ça fait si longtemps. j'ai honte. cela ne sera pas aussi beau. cela ne sera pas aussi agréable à entendre... ≪ - ...dans mon coeur, bien au chaud. ≫ répétais-je timidement, cherchant à m'exprimer le plus bassement possible. ce n'est plus moi l'artiste exposé sous les projecteurs. je ne suis plus rien. je ne serais jamais plus rien. mais elle, c'est différent. elle, elle a encore de la chance d'exister. pour elle et au regard de tout les autres. elle avait l'occasion de se manifester. j'aurais dû sentir la jalousie monter en moi, ainsi que la culpabilité. regarde à côté de quoi, tu es passé. tout ça à cause de ma bêtise. trois fois rien. des futilités. je me suis montré si faible. elle semblait l'être aussi. en apparence. mais au moins, elle avait le mérite d'avoir quelques spectateurs. et quelques pourboires aussi. d'ailleurs, je m'empresse à déposer quelques pièces. tout créateurs méritaient salaires, qu'importe si son travail est une passion ou non. car il fallait également du talent pour y arriver. du talent et de l'imagination. et cela n'est pas donné à tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Ven 27 Juil - 8:00

Je te vois.
Je te vois, toi là bas.
Grand échalas dans ta cosse de petit pois. Extirpe-toi, viens à moi, que je t'enlace avec ma voix. Tango sur rail ! Dansons sur la berge des départs, toi et moi, on reste à quai.

Tu murmures.

Mes paroles galopent sur ton coeur et frétillent sous ton derme. Encore , encore!
Tu a le visage d'un gamin qui a vieilli trop vite et qui veut encore jouer. Laisse-moi être ton jouet !
Laisse-toi aller aux délices de l'abandon musical. Approche, approche !

Tu viens.
Oh, oui! Viens !
Ton corps ploie jusqu’à mes pieds pour honorer l'osier de mon chapeau et je te cueille là, comme un fruit mure. Je vais te croquer ! J'ai lâché ma guitare sans me départir de mon chant. Mes doigts s’aventurent sur ta joue, effleurent l'arrête de ta mâchoire, danse sous ton menton. Tu es merveilleux ! Souris !

- Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !


Mordillement de la pulpe d'une lèvre bonbon. J'ai encore envie de te toucher. Je me permets ! Mes phalanges dévalent ton nez, par jeu.

- Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.


Chante, mon tout beau ! Chante avec moi !
Fais moi l'amour de ton timbre cassé, mélange ta langue à mes rimes désossées. Tu es mon poète. Je suis ta muse.

Viens....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Ven 27 Juil - 12:23



― we played the chords we knew, the ones we remembered. ―
but it was the best song we’ve ever heard. (act. i., scene. iv.)

je pensais qu'après mon pourboire donné, je pourrais reculer à nouveau. me confondre avec la masse humaine afin de redonner toute la place à l'artiste itinérante pour se produire. mais non. sans prévenir, elle quitte sa guitare pour poser sa main sur mon visage. je m'arrête automatiquement, la fixe, surpris. un instant, je regrette mon geste. je ne voulais pas être ainsi exposé à la vue des gens. pas dans cet état. l'improvisation n'était pas mon genre. je ne pensais aucunement à chanter maintenant. pas devant une foule qui ne s'attendait également pas à m'entendre. je pourrais très bien revenir en arrière. ce n'est pas comme si sa menotte s'était attaché à mon poignet. elle avait seulement recueilli mon visage. mais ne serait-ce pas un peu malpoli de se défaire de ce contact ? en tout cas, c'est le sentiment qui m'envahit. j'ai l'impression d'être figé, de ne pas pouvoir me détacher de son regard. si innocent. et il semblerait que chanter soit le seul moyen pour se soustraire. je souris. quoique timidement. ≪ - ...là où je garde ta photo. dans mon cœur, bien au chaud. ≫. mon murmure se transforme en parole pataude. j'élève la voix sans pour autant essayer de chanter plus fort qu'elle ne le fait. d'accord, j'acceptais de gazouiller à nouveau. mais pas plus que la jeune fille s'exposant déjà. je ne serais que la chorale. une voix de fond. toujours plus ou moins une ombre même si quelques regards venant des spectateurs se posaient déjà sur moi. je ne voulais aucunement gâcher le spectacle de la demoiselle. ne se rendait-elle pas compte que je pouvais être n'importe qui ? un passant qui ne savait même pas chanter, qui sait ? j'aurais très bien pu tout gâcher rien qu'avec ma présence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Sam 28 Juil - 0:40

Tu le sens, dis, tu le sens ? Le Désir...
Il crépite dans ta gorge. Il gratte la calcification timorée de tes cordes vocales. Il gonfle ton diagramme et tout tes ventres. Tu exsudes de milles sensations qui grêlent ta peau et chauffent tes veines. Tu as faim, mon poète. Tu as l'appétit du verbe. La rime te chatouille la langue en milles langoureux baisers. Détend-toi, oublie tes autres "toi", les "peut-être" et les "il faudrait". Laisse-toi guider par ma voix, je serais douce.
Ton sourire est un bourgeon qui ne demande qu'à éclore.
Et ce frisson, , c'est celui de l'errance du corps.

Tu vois qu'il fait bon de vivre !

Viens, enroule tes lèvres autours de mes mots.
Viens, épouse les reins de ma guitare.
Viens, compose une élégie qui nous raconte.
Juste la saveur de l'instant.
Tu es libre !

- Plus fort.... que je lui glisse avec un sourire ensoleillé, tout contre son oreille. Chante plus fort. Je suis là avec toi.

Ma main se glisse dans la sienne alors que j’improvise un nouveau couplet, a cappella.

- Libère la bride des goélands
Déploie tes ailes et file au vent.
Sent comme la mer te goûte !
Nu regret, nul carcan !
Juste le sel sur ta bouche
et ma pluie au dedans...


Echange de regard, mon timbre comme seule invite. C'est Toi qui vogue à présent. Moi qui Souffle.

- Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !
Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.
Oh - oh - ooooooh .......Ooooooooh


Reprise ! Duo enchevêtré. C’est irrésistible, tu ne peux pas y échapper ! D'ailleurs, j'ai retiré tes petites roulettes pour te laisser pédaler. Je pince les cordes de ma gratte avec entrain.

- Je ne veux pas que tu t'en aiiilles !
Que tu t'évades de mes entrailles !
Là où je garde ta photo
Dans mon coeur, bien au chaud.
Oh - oh - ooooooh .......Ooooooooh


Silence théâtral. J'épouse le regard de mon partenaire improvisé.

- Et pourtant, il faudra
Boucler cette valise.
Et laisser le temps filer
Sans la moindre balise....


BLING !
RIDEAU.

- A votre bon coeur, messieurs-dames !

Le public de badauds s'est amassé. Certains applaudissent, d'autres s'embrassent fiévreusement. Il y a une liesse un peu étrange qui plane et qui me laisse vaporeuse. La foule se dissipe en même temps que le brouillard d'ivresse.
Léger étourdissement.
Je me rattrape de justesse à mon acolyte et je transforme cela en salut pour la foule. Je regarde mon partenaire, les prunelles lustrées de joie pure. J'ai relégué mon vague malaise au manque de repas et de nutriments.

- Tu veux en chanter une autre avec moi ? Choisis ce que tu veux, je te suis...

Et me souvenant soudain qu'il y a des manières de procéder entre êtres humains.

- Je m'appelle Lucy.

Et toi charmant poète ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} Empty
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} - Mar 31 Juil - 4:10



― we played the chords we knew, the ones we remembered. ―
but it was the best song we’ve ever heard. (act. i., scene. iv.)

mon attention se porte aux alentours. j'avais peur. peur d'avoir honte. de me rendre compte que je ne savais plus chanter. que l'on avait bousillé mes cordes vocales pour mieux me condamner à la recherche d'un autre job. plus quelconque. mais non. je me rends compte que ma voix n'est pas si terrible que ça, en réalité. que le public ne semble guère être désenchanté parce que je suis en train de leur faire écouter. qui plus est, les mots que glisse ma partenaire artistique me pousse à me laisser un peu plus aller. plus fort. je m'exécute sans même m'en rendre compte. je chante plus fort. je n'ai que faire de la réaction de mon auditoire. tout ce que je fais, c'est de profiter de l'instant présent. c'est de croire en moi, quelques instants. oh, comme cette sensation m'avait manqué ! si seulement j'avais l'occasion de faire marche arrière pour être en mesure de m'exprimer à nouveau. il me suffirait sans nul doute de me reprendre en main, de recomposer et trouver des milieux où l'on voudrait bien m'accepter. en fait, il ne suffirait que de trois fois rien. il faut que je me lance. que je prenne mon courage à deux mains ; comme aujourd'hui. ≪ - libère la bride des goélands déploie tes ailes et file au vent. sent comme la mer te goûte ! nu regret, nul carcan ! juste le sel sur ta bouche et ma pluie au dedans... libère la bride des goélands déploie tes ailes et file au vent. sent comme la mer te goûte ! nu regret, nul carcan ! juste le sel sur ta bouche et ma pluie au dedans... ≫. nos regards se croisent quelques instants et, sans prévenir, je me laisse aller à la berceuse. je ferme les yeux, profitant pleinement de l'instant. c'est comme si je me voyais être transporté dans un nouveau monde rempli de lyrisme. qu'il n'y aurait plus que moi et mon imagination. d'ailleurs, c'est à tel point que je ne me rends même pas compte que je menais la danse pendant quelques instants avant que la chansonnette ne finisse par se clore. ≪ - et pourtant, il faudra boucler cette valise. et laisser le temps filer sans la moindre balise... ≫. retour à la réalité. j'ouvre les yeux. je rougis. qu'est-ce que je venais de faire. ce n'était pas dans mes habitudes d'agir de la sorte. rectification. ce n'était plus dans mes habitudes. si, tu le coup, je me sens bête, je me rends compte que cela n'a pas été si désagréable que ça. surtout lorsque j'entends alors les applaudissements. oh, qu'est-ce que ça me fait du bien. ça me rend un peu plus vivant. et elle. elle, qu'est-ce qu'elle semble si innocente ! si gentille. ≪ - merci. ≫ ne pouvais-je m'empêcher de m'exprimer à l'égard de la demoiselle quant elle se mettait à saluer la foule qui commençait déjà à s'éparpiller. ≪ - oh, je... je préfère te laisser choisir à nouveau et je te suis, moi. ≫ fis-je maladroitement, reprenant peu à peu contenance, comme si on venait tout juste de me tirer de la rêverie. à vrai dire, chanter comme ça, devant un public, à l'improviste... ça fait bien longtemps que je n'avais osé, alors ! oui, je préférait carrément laisser la belle me mener une nouvelle fois si elle désirait de nouveau chanter en duo avec ma petite personne. ≪ - enchanté, lucy ! moi c'est ganya. ≫ rajoutais-je par la suite, lorsqu'elle se rattrapa en se présentant soudainement, comme si elle était impolie.
Revenir en haut Aller en bas
"Dee Doo" {Ganya&Lucy} -

Revenir en haut Aller en bas

"Dee Doo" {Ganya&Lucy}

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» An american pastorale ¤ Ganya
» Off || Lucy
» Fantaisie || Lucy J
» Cendrillon || Lucy
» (anecdote) lucy in the sky with diamonds

Sauter vers: