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Yes, no, maybe, i don't kow. Can you repeat the question ? Clarence&Bluenn

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Yes, no, maybe, i don't kow. Can you repeat the question ? Clarence&Bluenn - Mer 4 Juil - 18:53

Yes, no, maybe, I don't know.
You're not the boss of me now. And you're not so big. Life is unfair so I just stare. At the stain on the wall where. The TV'd been but ever since. We've moved in, it's been empty. Why I, why I'm in this room. There is no point explaining. You're not the boss of me now. And you're not so big.

Can you repeat the question?

Tu sillonnes les rues, fière et légère comme l'air. Tes roues aux pieds glissent sur l'asphalte, tes dents mordant la paille de ton Milk-shake à la fraise. La légère brise apaise ton derme brûlé par une chaleur trop torride. Quitte à flamber, t'aurais aimé le faire sur une bonne plage d'île paradisiaque. Et pas à Arcadia. Ta crinière pend sur tes épaules et s'envole derrière ta tête comme une super cape blonde tandis que tu tournes vers la droite. Cornucopia District t'ouvre ses pelouses trop parfaites, son vert trop criard et ses arbres trop haut. Un vrai petit paradis biologiquement trifouillé par les mains de l'homme, mais un havre de paix où tu te vois bien poser tes petites fesses. Tes iris s'arrêtent sur des jeunes aux shorts si courts qu'on en voit la demi-lune. Le tiens a au moins la décence de cacher le nécessaire. C'est pas que t'es prude, mais juste trop déphasée par les dernières modes. Tu t'arrêtes finalement à un carrefour, t'apprête à jeter ta boisson ne contenant plus qu'un petit fond de l’air trop chaud à ton goût et fige ton geste en plein élan.

Y a une tête brune qui t'es passée sous le nez d'un air si décidé que ta curiosité piquée à vif t'en fait lever la trogne comme un suricate affolé. Tes orbes émeraudes se figent sur la silhouette d'un adolescent fonçant tête la première vers ce qui semble être la fond d'une ruelle à protégée par l'ombre. Une fraction de secondes. Une simple image trop vive qui capte l'attention sans s'égarer. Tu jettes la boisson avec nonchalance, détourne les roulettes et t'accroche à la poubelle en entendant les rires d'un petit groupe. « Mais nan mais arrête mec, il osera jamais... Tu crois qu'il va le faire ? ». «  Mais t'es ouf ou quoi ? Sur la vie d'ma mère il le fait pas. Putain sur la vie d'ma mère il le fait ! ». Pauvre maman. Tes prunelles tournent sur la gauche et captent à nouveau la grande silhouette dégingandée du gamin. Effectivement, il y va. En quoi ça te regarde ? Certainement en rien. Fonce et ignore, Bluenn. T'as assez d’ennuis pour remplir toute ta vie. Tes iris captent néanmoins quelque chose dans l'ombre alors que tu te décales d'un coup de rollers. Un petit gang que tu n'avais pas vu dans les ténèbres des bâtiments et derrière la grande silhouette du « gosse ».

Alerte rouge. Tu ne réfléchis plus, te retourne vers la poubelle et rattrape son gobelet judicieusement posée là où tes doigts ne peuvent pas entrer en contact avec les déchets orduriers et crasseux des citadins. Ni une, ni deux, tu fonces comme une dératée, groggy par l'appel du danger. Par l'appât du risque. C'est plus fort que ta propre raison. C'est nouveau. C'est divin. Tes roues glissent et t'as l'impression de voler tout droit vers le gamin qui s'apprêtent à faire une sacrée connerie. T'ignores pourquoi ton cœur fait un tel dératé, pourquoi l'idée de voir ce môme se fritter avec un petit gang te secoue autant les méninges. Mais quelque chose au fond de toi te pousse à sauver l’adolescent d'une misère qu'il pourrait rapidement regretter. Prise dans ton élan, par une hardiesse sortie d'on ne sait où, tu te précipites vers l'ado en pensant contrôler tes rollers. Après tout, ces derniers temps, t'as été un véritable ninja. Plus aucune trace de ta maladresse maladive. Rien.

Et ça, c'était sacrément sous estimer le karma.

Parce que oui, Oliphant. Karma is a bad bad bitch. Tes roues s'emportent et t'emportes et te voilà qui termine de plein fouet dans le dos du brun pourfendeur d'emmerdes. Tu voles, t'éclates au sol et lâche accidentellement ton fond de Milk-shake trop chaud. Tu vois parfaitement la scène au ralentis. L'éclat laitier qui papillonne dans l'air. Vos trognes déformées par la surprise et l'incompréhension. tes pieds qui se tordent et vous emportent. Tes genoux rafles l'asphalte alors que ton pauvre contenant de lait plus si glacé s'ouvre pour aller gicler sur les chaussures visiblement neuves d'un des pseudo-gangster des bac à sable, tandis que tu te vautres misérablement sur le pauvre brun qui grogne de douleur. Tes mirettes plongées sur les chaussures tâchées, t'oses à peine les lever pour affronter le groupe de rageurs en cuir.

« - Oups...

Oups. Oui, gros oups. C'est tout ce que tu trouves à dires alors que t'élèves enfin tes mirettes jusqu'à la silhouette visée. Un gamin décidément trop grand et trop costaud pour son âge. T'inspires par les narines, te redresses difficilement et aide aussitôt le brun que tu voulais – à la base – sauver de sa connerie.

Et sûrement pas lui faire profiter de la tienne.

- Oh j'suis désolée, c'était un accident malencontreux. J'apprends encore à les maîtriser.

Avec l'angoisse, ton accent écossais ressort encore plus.

C'est ça girouette, cause toujours. L'autre grogne. Son groupe de chacals suit. C'est un vilain mensonge. C'est le fils que tu visais avec ta boisson. Lui et sa jolie chemise pour qu'ils tirent ses grandes papattes bien loin de ce gang de voyous. Raté.

- T'es sérieuse là ? J'm'en carre de tes rollers pourris pour gamine, tu sais combien ça coûte des godasses pareilles ? T'as quoi sur toi pour me payer le pressing ? Ou alors tu préfères payer en nature ? Ca va, t'es bonne.

Et t'avises le brun à côté de toi se redresser en boitant légèrement, prêt à jouer les héros quand soudain. Tes narines fument et tes joues virent au carmin. Ca va, t'es bonne. Tu vas l'éclater. Tu vas le pourrir. Tu...

- Hé ! Elle vous doit rien du tout. Ecoutez, c'est pas si grave, elle s'est excusée et ça tâche même pas et … Papa ?! »

Papa ?! Comment ça, papa ? Ce gosse est le mioche d'un des leurs ? Mais ils ont quoi, à peine la vingtaine ? T’écarquilles les prunelles et cherche dans le tas. T'es pourtant persuadée que son père peut pas être là-dedans. Tu réalises avec un train de retard, encore engourdie par la chute, que le paternel est en réalité un géant blond du genre Sexy but furious semble foncer par-là à vive allure. Et dire que t'as 160 de QI.

Eh bah mon vieux, vous êtes pas sortis du sable.

code par SWAN


Bonus maison m'sieurs dames, parce que vous le valez bien:
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Yes, no, maybe, i don't kow. Can you repeat the question ? Clarence&Bluenn - Jeu 12 Juil - 5:16



yes, no, maybe, i don't know. Can you repeat the question ?  
Clarence & Bluenn
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«To summarize the summary of the summary: people are a problem.»
Aujourd’hui, c’est censé être soirée parents-profs. Deux heures de plaisir à les entendre te raconter comment ton fils devrait entreprendre de se tirer les doigts du cul s’il voulait survivre à cette terrible étape qu’on appelait « université ». Yeah, right. À la quantité d’étudiants qui se jettent annuellement du toit des bâtiments universitaires américains, t’es pas mal sûr que leur problème va au-delà des doigts dans le cul. Juste avant de reprendre le volant de ta BMW, t’étais passé voir Iris à la boutique pour détendre tes nerfs, un peu. Avec le boulot et la paperasse qui vient de commencer pour l’internat que Maisie fréquenterait, tu n’as pas vraiment l’âme à taper la causette à des enseignants.  
Las, t’attends que le feu tourne au vert et ton regard divague vers la ruelle. C’est mal d’être dans la lune quand on conduit, mais qu’est-ce que tu t’en bats les couilles : t’es sur le point d’assister à une manifestation en direct de la sélection naturelle. Les jeunes de nos jours n’ont plus aucun respect pour la vie, c’est à en tomber sur le cul. T’en roules les yeux au ciel jusqu’à ce que ton cerveau fasse « clic » et que tes sourcils se froncent, le regard soudainement bloqué à la manière d'un rapace. Ce môme qui est sur le point de se faire éclater la gueule, c’est un des tiens.
Oh, que non. Aussi con soit-il, tu veux le garder en vie.
Dès que la lumière tourne au vert, tu vires en U alors que les ceux qui te suivaient te klaxonnent vivement. Pas le temps pour les conneries, tu te stationnes en double et tu sors en claquant la porte derrière toi.

Alors que tu te précipites vers le fond de la ruelle, des exclamations juvéniles parviennent à tes oreilles. Des « ooooh » moqueurs qui agressent tes tympans. Des jeunes qui se tiennent tout près, mais qui n’interviennent pas. Tu te permets de ralentir, de leur jeter un air sévère. T’en reconnais deux ou trois, des supposés « amis » de ton fils.
Des bâtards mal élevés.
Dans toute ta colère, tu n’as  pas vu l’action quasiment héroïque de la jeune femme agenouillée au sol, tout près de Timothy sur qui ton regard est solidement fixé. Si on était dans un dessin animé, t’aurais de la fumée qui te sortirait des oreilles.
« Timothy Birdwhistell. », commences-tu en tirant ton fils par le col de sa chemise pour le forcer à se relever, « J’ai aidé à te mettre au monde, compte sur moi pour t'en effacer si tu bouges pas ton cul d’ici. Right. Now. » C’est un souffle qui glisse entre tes dents, une voix amère qui tente de ne pas trop s’élever pour ne pas attirer l’attention. La peur en toi bouille autant que la colère ; cette situation témoigne de ton échec à le protéger. Ses iris vibrant d’incompréhension cherchent à saisir les tiens qui restent sévères. Tu le sens qui tremble sous tes doigts, ce gosse qui jusqu’à maintenant était prêt à se frotter contre un groupe de racailles plus grosses que lui. Tu voudrais le prendre dans tes bras pour le rassurer, mais ce serait contre-productif. « C’est pas ma faute, papa ! On jouait à… », balbutie-t-il, alors que tu relâches sa chemise. « Tais-toi. » C’est sec malgré toi, mais tu ne veux pas en entendre plus pour le moment.
Ton attention se pose sur la blonde que t’apprêtes à aider à se relever avant qu’on ne t’interrompe. T’avais presque oublié que vous étiez entourés d’un gang de jeunes en manque de reconnaissance.

« Eh, l’vieux. C’est toi qui va payer pour le dégât de la blondasse ? »
Il s’approche trop près de toi, ça te dérange, ça te rend mal à l’aise. Tu dois faire facilement une tête de plus que lui, mais il doit faire le double de ta masse corporelle en plus de ne pas savoir ce qu’est cette étrange chose que l’on nomme « dentifrice ». Et puis, surtout, tu ne sais pas vraiment te battre, alors ça s’annonce plutôt mal pour toi. T’essaies que ton regard ne divague pas trop, qu’il ne trahisse pas l’angoisse qui montait au fond de toi. « Je ne crois pas que ce soit dans les plans, non. » Tu résistais à l’envie de lui glisser un billet d’un dollar dans la main, pour te moquer de lui, mais ce n’était pas le moment de jouer au plus malin. Sa grosse main pousse sur ton torse alors qu’il fait un pas de plus dans ta bulle. « T’as l’air d’être pas mal friqué et la bonnasse me plaît bien… » Discrètement, tu déglutis ; ce qui s’annonce ne te plaît pas, et la pointe de la lame d’un petit couteau que tu sens désormais contre ton estomac te plaît encore moins. Pendant quelques secondes, tu fermes les yeux histoire d’essayer de te calmer ; ton pouls n’est pas plus vite que tout à l’heure, mais cette fois c’est différent. Tu jettes un regard furtif à ton fils qui semble effrayé ; si t’avais tout ton esprit, tu pourrais lire la culpabilité dans son regard. Mais là, t’essaies de ne pas paniquer, parce que t’as besoin de tout ce qu’il te reste de lucidité et de concentration.  « Tu vas venir avec moi au guichet et tu vas faire ce que je te dis, après je laisserai partir blondie et ton chiard,  on se comprend ? ». Sa grosse voix résonne dans ta tête. Même si tu hoches la tête, les mains à plat devant toi, la soumission ce n’est pas trop ton truc. Un petit sourire en coin, bien que forcé, s’étire sur ton visage alors que les bras de l’ennemi se décomposent en morceaux et que, sous l’effet de la confusion et de la terreur, il laisse tomber son arme. Ce n’est qu’une illusion, mais ça, il n’y a que toi (et ton fils, accessoirement) qui le sait.

Tu profites du chaos que ton pouvoir a engendré pour récupérer ce que l’autre a fait tomber. Ce n’est qu’un simple petit couteau de poche. « Je suppose que ça m’appartient, maintenant. » Envoyant un clin d’œil à celui qui panique devant la perte apparente de ses bras, tu t’approches de la jeune femme. T'as le coeur qui veut te sortir de la poitrine. « Vous n’êtes pas blessée ? », demandes-tu  tout en entreprenant de te diriger vers la sortie de la ruelle, impliquant que le temps presse. Quand tu ne lèves pas tes illusions toi-même, elles le font d’elles-mêmes au bout d’un moment que tu ne peux jamais estimer et tu crains la réaction des racailles que tu zyeutes d’un air inquiet. Enfin, tu crains surtout ce qu’elles pourraient faire à ton fils  et à cette jeune femme ; toi, c’est moins important.

(c) DΛNDELION
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