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game of survival | oksana & fiona

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game of survival | oksana & fiona - Sam 28 Juil - 13:34




game of survival
27 Juillet 2018, aux alentours de minuit, Siren Alley, Arcadia

 

Jeu de Survie. Prestance éviscérée, dédain de l'attention d'autrui. Les gamins s'affolent, répercussions pluriels du liquide sanctifié. Ocre dissimulé sous la cape, regard à l'abri des regards, oeillades curieuses qui étudient la corporation. Avance dans les ténèbres. Impasses désabusées, putains sans visages et gros bras sans cage. Cris pâlis par l'exaltation, sinueux dans les venelles impures. Égérie latente, muse errante entre les parapets cramoisis. Odeurs de pisse, de vomissure et de gnôle, chatouilles à son âme pour tenter de faire rebrousser chemin. Divagations de l'être qui n'entend que l'ode à l’obscène. « Hé, Madame ! » qu'on tente de l'interpeller. Temps qui n'appartient qu'à la Louve. Gaspillage inutile, si bien que le ralentissement demeure stérile. Petites étincelles au coeur de la paume, agitations incendiaires qui font reculer le petit prêtre à l'indécence. Troisième à déjà tenter de financer sa vie pourrie, troisième à prétendre à une nuit érotique aux couleurs putrides. Célérité qui grimpe lorsqu'elle aperçoit le grand panneau. Luminosité qui échappe à la pluie, éclairage qui vacille dans l'obscurité. Fiona ne s'acquitte pas du linceul, entre pour récupérer le dû. « Chambre 12. Nous vous souhaitons une... » Pas d'attention au garçon qui parle. Pas le temps, pas l'envie. Obsession qui lui irrite les veines. Monte les marches, traverse les couloirs au papier-peint déchiré. Pas de prestance, ici. Hôtel rebut d'un quartier déjà quelque peu violé par la plèbe. Chambre qui n'offre pas plus de charme, poisons odorants qui martèlent déjà la Reine. « Quelle horreur. » qui transgresse ses lèvres empourprées, dégoût non-déguisé. Cape qui jonche bientôt la porte, gouttes qui coulissent sur une moquette délavée. Tâches jusque sur le canapé. Comme un trésor dans le taudis, Fiona. Seule lyre sans prétention de volupté dans des chambres aussi sales que leurs visiteurs.

Borborygmes Urbains. Vue aérienne du fléau du quartier. Lumières fugaces, bordeaux vicieux qui attentent à la pudeur. Dégoût profond, exaspération de sa propre décision. Attente. Montre qui sonne l'horaire prévu. Pas de réponse à ses dernières missives, appréhension d'avoir arpenté les trottoirs dégueulasses pour le néant muet. Respirations profondes, évacuations des dernières rencontres affublées de quelques souffles bouleversants. Aed, petit messager rougeâtre, a virevolté la semaine dernière. Hermès de Sa Majesté. A livré l'épître malgré la noirceur polie par le péché. Mutilation cérébrale, Fiona se fustige. Présence inadéquate, réservation inappropriée. Elle ne devrait pas être ici, la femme rouge. Mais la Louve dans le sang, les crocs encore plantés dans la chair. Vampire canin, épitaphes de l'apophyse. Débâcle psychologique qui dicte l'infamie à venir. Injures dans la chair, la viande s'extase. Souvenirs déliquescents, caresses chimériques qui subjuguent la barbaque. Obsessions cauchemardesques, arabesques des reins, attendris par l'imbroglio. Doigts qui malaxent l'atlas, tentés d'évacuer le vacarme des ventricules. Aiguilles qui avancent. Attente mortifère. Se fait désirer, la Louve. Fascination qui envoûte, séduction qui berce.

Gifle de l'Huis. Oxygénation partielle, Boîte de Pandore qui griffe les côtes. Foulée méphistophélique, croque-mitaine qui pénètre dans l'antre éphémère. Prestance qui aguiche les sens, sans même la contempler. Oksana, la furie dans les tranchées. Aleksandrova, la quintessence dans les galeries. Ascension du prédateur qui agace déjà les organes. Chavire, Fiona, lui fait face. Epie la Louve et ses soupiraux de glace. Rîtes cardiaques qui enveniment la charogne. « J'espère que tu apprécies la chambre. » qu'elle suggère. Paon ridicule qui calomnie maladroitement les remparts. Immobilité du corps, refus catégorique de progresser vers la nuisible. Bras qui se croisent, héritage du derme qui recherchent l'absolution. Crise diabolique du vermeil qui dénote la rébellion. « Aussi sale que ton âme. » qu'elle crache, la gosse qui feint l'insoumission. Cheval de Troie du coeur, germes d'une bravoure récalcitrante. Se serrent, les mâchoires, mordent la langue pour tamiser la névrose. Tient son regard, bâtard évangélique, feignant l'indifférence. « Tu aimerais sans doute parader dans les couloirs favoris de tes putains, pardonne-moi. » Mots qui échauffent l'esprit déjà brûlant. Gémissements dans le gosier, calcifiés par l'idée de fuir le spectre hallucinant. « Je souhaitais simplement te dire que nos petites rencontres clandestines se terminent dès ce soir. Je ne veux plus jamais te voir. Jamais, tu m'entends ? » Le monstre interne s'agrippe à la gorge, tente d'étouffer sa petite voix fanatique. « Je sais ce que tu essaies de faire. Je ne suis pas idiote, Oksana, loin de là. Et je ne suis pas non plus aussi aisément manipulable que tu tends à le croire. »


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game of survival | oksana & fiona - Mar 28 Aoû - 0:11



game of survival


Bruine tiédasse, été qui s'achève sur quelques relents amers. Sorgue dévoyée au concile des monstres, carcasse qui se meut dans l'ombre avec lassitude superbe. C'est qu'elle est lasse, la soviet, de ces escapades furias qui n'ont de portée autre que celle de modeler les presciences de l'enfant, vipère lovée au tympan fébrile pour mieux redessiner ses songes. Elle n'y accorde pas vraiment d'importance, Oksana, ne prétend pas s'y plaire, constater le moindre émoi à la présence de l'autre, saisirait plus volontiers la tiare ornant sa tignasse indomptée plutôt que d'ébaucher le moindre geste envers elle. Nulle intention d'en effleurer les soies, infâme qui révulse. Bordel dans tout ce qu'il a de plus châtié, effervescence garce des nymphettes qui s'ébrouent en quelques baquets d'eau froide, jeux d'enfants que l'approche de phalanges assassinent muent sitôt en dangerosités adulescentes. Ses mômes, les siennes, puisque toutes se savent pupilles par les grâces de la madone. Ne songent pas un instant à en être dissuadées, atlas désaxé, continuent de courir dans les ruelles, battant le pavé avec cette brutalité juvénile qui manque significativement à leur demiurge tout personnel. Corridor des plus étriqués dans lesquels elle se fraie un chemin, repousse d'une main le garçonnet qui geint de plus belle en se lovant contre une poitrine extraite du moindre étau, braillant jusqu'à brusquement saisir le mamelon de sa mère d'adoption. Haut les cœurs, myocarde qui tambourine contre les côtes lorsqu'elle referme la porte avec rage, éclat furtif dont elle se défit sitôt. Traverse encore quelques tranchées pour se fondre dans la sorgue et accueillir comme il se doit celle qui ne cède jamais si bien à ses invitations que lorsqu'elle les réitère, encore et encore. Effleure d'une main le cuivre des mèches, y entremêle les doigts en restant en son dos pour mieux soupirer.

« Cesse donc de prendre des airs de diva, Fiona. Tu sais parfaitement ce qu'il en coûte d'être si volubile en ma compagnie. »

Courroux latent. Pakhan qui ne supporte guère les palabres, préfère à celles-ci les discours concis et efficaces ; se passera aisément de scènes de celle qui pourtant, est prétendue reine au milieu des siens, d'autres rouquins sans ombrage dont elle ne faisait pas grand cas. C'est à tirer les ficelles dans les plus hautes sphères qu'on bouscule la plèbe. Quel meilleur moyen d'y arriver que de s'en prendre directement à celle dont elle a sitôt eu fait de deviner les vices. Déjà, elle tempête, Fiona, mais elle doit deviner, en son cœur assassin, que rien n'y fera. Veuve noire dont la toile s'est faite pâteuse, à ne plus trouver de moyen autre que d'avaler les couleuvres. Les accepter. Les faire sienne, jusqu'à ce que l'esprit confonde jusqu'à ses névroses les plus anciennes. Elle n'a eu de cesse, Oksana, que de l'empêtrer dans ses mensonges ; épée de damoclès, tout révéler aux pairs qui n'y comprendrait rien, certitude dont elle berçait la môme éperdue jusqu'à l'en faire taire.

« Chaque fois tu cries, tu tempêtes, mais tu reviens. Et tu reviendras encore, nous le savons toutes les deux. Cesse de te faire victime, tu n'es qu'une enfant de plus, et chaque fois qu'on te retire tes jouets, tu pleures plus fort. »

Soufflet craché au visage, de mère à enfant. Humiliation profane. Monstre qui ne se gêne guère pour martyriser l'esprit, laisse errer les paumes sur le galbe, l'indispose à dessein en laissant la griffe saisir sa hanche. Bourbier monumental dans lequel elle avait foutu les pieds ; à trop vouloir irriter l'ignoble vieille dame, c'est qu'elle s'en est faite la toute dévouée. Et ça lui plaît, certainement, sans quoi elle ne reviendrait pas, chaque fois qu'Oksana l'en implore. Mime agréablement l'amabilité de ses consœurs, assassine le myocarde de ces simples entrevues où jamais elle ne touche, toujours elle effleure, laissant poindre le manque et l'avidité.

« Maintenant Fiona. Dis moi pourquoi tu es revenue. »



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game of survival | oksana & fiona - Mar 28 Aoû - 9:57




game of survival
09 Juillet 2018, aux alentours de minuit, Siren Alley, Arcadia

 

Tempête impétueuse dans les calices, ce sont les vers de la Madone qui s'amourachent déjà des reins. Témérité d'Eithne, bien écroulée en elle, qui fait de la vipère une sirène immaculée. Aura du monstre qui fait valser les ventricules, hérésie latente qui fait tanguer le navire, sitôt que les coussinets se mêlent au feu de la crinière. Caresse ignoble à la lionne qui n'est que pathétique petit chat aux pieds d'une prédatrice plus féroce qu'elle. La bouche se mue dans le silence, gorge qui contient des mots assassins, des phrases fébriles, multitudes de poèmes incompréhensibles qui auront tôt fait de signer l'épitaphe. Conscience du péril qu'elle engendre à chaque chanson qu'elle lui inflige, cellules qui crient au loup mais qu'elle n'écoute que d'une sourde oreille. Diva, en ses yeux mortifères, bien moindre en son estime. La Reine bercée d'illusions mais pas de mensonges, à trébucher sur la ténébreuse réalité. Jeux méphistophéliques qu'elle est seule à vouloir réchapper, et dont elle ne sortira pas indemne. « Peut-être devrais-tu m'accabler de tes violences, dans ce cas, car je n'ai pas l'intention de me taire. » Proie qui ne prétend qu'à redevenir égale, car elle se sait trop faible pour s'ériger au-dessus de la Pahkan. Démon d'obsessions trop noires, infidélités à sa propre caste à venir rôder entre les pattes de la louve écervelée. Aucun à avoir découvert l'hérésie, secret qu'elle renferme comme un trésor maudit qu'on ne saurait comprendre. Elle-même, à la recherche de lucidité dans le frimas glacial de l'aura canine. Tremblements de l'âme à porter attention particulière aux possibilités du jeu, où comment la Reine Noire aura tôt fait d'engendrer l'échec et mat. Infinies douleurs qu'elle s'inflige sans même qu'Oksana ne lui broie les os.

Strophe venimeuse qui fait gargouiller les maux. Absolue évidence que la névrose qui germe chaque fois davantage en son sein. Louve qui sent l'odeur de quelques faiblesses et qui s'en repaît en les déchirant davantage. Vautours qui auront le loisir de dévorer le solstice incendiaire. Rongée, Fiona, vers qui consomment l'armure de l'intérieur, parasites auto-mutilateurs, font entrevoir la brèche à celle qui a épié trop bien. « Tais-toi. » qu'elle siffle, pathétique marionnette étranglée par ses propres ficelles. Odieuse sincérité qui fait rugir sa Majesté, rejet total d'un greffon intrusif. Tous les chevaliers de sa chair qui tentent d'éliminer la Conquérante, fumée intouchable qu'aucun ne peut repousser. Promiscuité qui accable et qui freine, coup d'épée sur l'armée dont elle se croit la Cheffe, vrille sur l'endocarde qui franchit les murailles et s'assied tranquillement sur le trône. Se demande, un instant, si elle ne finira pas par s'agenouiller, comme un autre pantin de sa Nouvelle Majesté. Serres se voulant vénéneuses, s'affaissent sur la charogne pour y marquer la chair. Empreintes indélébiles, plaies internes qui resteront béantes, et qu'elle aura sensation de porter devant le monde entier. Et tous se riront d'elle pour avoir ployé. L'échine qui s'hérisse, se fait signal d'alarme quant à l'apogée de la Déesse qui entrave les seules issues possibles. A désirer un Monstre trop puissant pour elle, la muse du Mal qui joue trop bien et qui, pour ça, a édifié la tentation dans les artères. « Ne me touche pas. » Impression que ce n'est là que murmure, tant la voix se casse sous le poids d'Eithne, déesse repoussée trop longtemps et qui vient réclamer le mauvais esprit. Recule d'elle-même et se heurte à un mur qu'elle sait impasse violente. Extravagances de la Divinité qui dicte de ne plus se mouvoir, de laisser la carcasse se faire charcuter dans cet accul.

Tentative de reconnecter les synapses, pensées floues qui se tordent sous la poigne de l'appétence inconcevable. Recherche appliquée dans les neurones d'une réponse qu'elle a fait sienne quelques jours auparavant. Arabesques de l'esprit qui étudie les velléités. Présence luciférienne qui institue d'office la noyade des songes. « Je te l'ai dit. » qu'elle déblatère. Et ça n'a pas d'intérêt, et Oksana n'écoutera pas, elle le sait. Pourquoi se priver d'un automate qui tend à répondre à ses échos ? « Tu es néfaste. » Il y aurait tant à dire, mais elle se ravise lorsque les pulsions se font densité astronomique. C'est la colère, deuxième prêtresse, qui tente de semer la pernicieuse. « Je veux que tout ça s'arrête, avant que.. » ça s'étrangle, dans sa gorge, ça tressaute. ça s'envenime sous le derme, vagues sempiternelles d'une providence qu'elle rejette depuis quatre ans, et dont elle n'a désormais plus la maîtrise. Ce sont les paupières qui se ferment pour évacuer l'allèchement de dénoncer la convoitise. « J'ai depuis longtemps deviné tes projets. » C'est la lutte qui génère la rébellion promise, qui feint la force quand elle n'est que moindre. « Je refuse que tu te serves de moi pour heurter les miens. » C'est encore eux, dans les tréfonds de la viande, qui font croître la rage de se débarrasser de l'hideur. « Jamais tu ne les atteindras. » Elle pourrait en faire le serment, mais elle se contente de laisser les pupilles détailler son expression. Et c'est la sienne qui accueille la furie. « Tu pourrais me tuer, ils ne t'accorderaient que du dédain. Ils ne se laisseraient pas bercer par tes louanges. » C'est qu'elle ose frapper encore, téméraire comme elle est. « Il n'y a qu'Eithne qui puisse désirer une garce comme toi. » Elle jette, se débat sans penser conséquences et trépas. Dissimulations avortées qui signent sans conteste la fin d'une potentielle solution paisible. Echappatoire violent qu'elle tente malgré le danger certain, imagine un instant pouvoir s'évader de telle manière, idiote farouche qui fait avancer les pièces sur les mauvais cadrans.

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