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I wanna dance with somebody ~ Luca

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I wanna dance with somebody ~ Luca - Jeu 19 Juil - 23:00


I wanna dance with somebody



Il pianote de ses doigts sur sa cuisse, impatient. Il aimerait se fumer une clope. L’habitude n’est pas passée, même si les cigarettes ne lui font plus rien. La nicotine et le tabac ne relâchent plus la tension, ne font plus leur boulot. Mais les bâtonnets colorés ont le mérite d’occuper ses mains en un geste machinal. Pourtant il ne le fait pas. Peut-être parce qu’il n’est pas chez lui. Pas sur son territoire. Sur celui de Nuova. Terrain glissant qu’il n’aime guère. Entente facile à briser malgré les mois passés à la consolider.
Il ne veut pas parce qu’il n’a pas non plus envie de retirer la pression qui raidit ses épaules et qui fait valser ses doigts. Il a un briquet ensanglanté dans la poche, qui ne marche plus. Même pas moyen de s’amuser avec la flamme. Il aurait dû en prendre un neuf, jeter l’ancien. Il n’y a pas pensé.
Il contemple la porte en face de lui. Un salon de danse. Un lieu qu’il ne côtoie pas. Un lieu qu’il ne pensait pas découvrir un jour. Si s’inviter à l’improviste chez un gradé d’une mafia peut-être appelé une découverte.
Joaquin sait qu’il joue gros. Il risque de se faire dénoncer, découvrir, Alcide de poser des questions et surtout à Luca. L’accord sur le trafic de drogue remis en question puis expédié aux oubliettes. Alors le plan foirait. Et Joaquin n’aime pas qu’on s’interpose entre lui et sa vengeance. Surtout quand elle peut se transformer en un atout dans la manche. Si tout se passe bien. Et si les vingt-huit ans qu’il a vécu depuis la découverte de son don et du dieu qu’il porte en lui lui a appris quelque chose, c’est qu’il ne faut jamais prendre le pouvoir qu’il insuffle dans ses paroles pour acquis. Il est dangereusement efficace chez les mortels, moins sur les divins. Et Luca Salducci n’est pas humain. Ou si, il l’est. Ce qui habite en lui, avec lui, ne l’est pas. Peut-être qu’un jour, il cessera de l’être. Comme Joaquin diront les rumeurs. Comme Costilla qui peut torturer sans ciller ses propres hommes quand ceux-ci se montrent trop revêches. Comme Buluc Chabtan, dieu du sacrifice et de la guerre qui ne cesse de se repaître de la violence engendrée par la Calavera.
C’est bien ce que Joaquin compte faire naître ici. Ou tout du moins en planter les graines. Faire comprendre que Luca ou ce qui se trouve à l’intérieur de lui a intérêt à laisser ses hommes tranquilles. A ne pas les baiser, à ne pas leur faire découvrir un paradis bien plus accueillant que la Calavera. Que sa queue restera en dehors de leur cul et que le monde continuera de tourner. Parce qu’y en a qui sont cons. Faibles. Qu’importe, y en a qui savent pas réfléchir avec leur raison mais avec leur plaisir. Et l’imbécile qui a décidé de faire ça après avoir découvert les draps du danseur ne s’est pas gêné pour balancer quelques planques jalousement gardées sur les stocks de drogues, sans doute à la recherche d’un petit peu d’attention de la part du gringo. Imbécile maintenant noyé dans la baie au prix de quelques cris et supplices.
Le mal a été fait, c’est trop tard. Mais il serait malencontreux qu’il se répète. Alors la vengeance sera douce et l’avertissement brutal pour le petit ange –en est-ce vraiment un ou l’iconographie s’est-elle bien foutue de la gueule des hommes pour représenter le désir sous la forme d’un petit enfant joufflu et ailé ? Glauque.
Et si le plan fonctionne, si Luca vient s’échouer auprès de Bael, alors aux yeux de tous, un gradé de la Nuova sera venu agresser un membre de la Calavera, lui aussi haut placé dans la hiérarchie. Et alors le bonus sera avantageux. Si tout se passe bien.
La porte s’ouvre alors qu’on l’invite à rentrer. Il s’est fait passé pour Javier Ramirez en réservant une séance. Ils ne vont pas danser sur de la musique. Ils vont danser sur la voix de Joaquin, doucement persuasive quand il s’agit de pousser au sacrifice ce qu’on a de plus cher. Enfin, Joaquin n’en demande pas autant. Tous les sacrifices ont du bon.

© TITANIA
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Sam 21 Juil - 0:37


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Begin The End


Look me in the eyes, say that again
Take me to your chest, and let me in
Give me mouth-to-mouth, and make amends
Knock me off my feet like heroin



Javier Ramirez. Un nom aux notes suaves, glissantes sur les lèvres du barman. Ça vibre, ça change, ça pue l’hispano à plein nez et clairement, j’ai toujours eu un faible pour les hommes à la peau marbrée. C’est beau, les épidermes dorés, où le soleil et la génétique se sont écrasés sans une once de vermillon. Juste du sombre et des ombres. A l’opposé du corps d’albâtre que je tiens à garder aussi pâle que les ailes qui m'ont été retiré.
Javier Ramirez. J’aurais pu lui choisir un autre danseur, quelqu’un de plus jeune, de plus vif. Je n’ai aucune idée de l’homme qui se cache derrière le nom à la consonance espagnol mais, quand un il requiert un il, c’est souvent la jeunesse qui prime. Que l’on préfère. Mais je suis curieux. J’aime me glisser là où on ne s’y attend pas, entre les cuisses ou dans une salle de danse privée.

C’est rare, Luca, que tu offres tes services. Rare et même pas sur la carte. Tu choisies toi-même tes clients, tu pointes du doigt ceux que tu veux les soirs où la fête bat son plein. Lui. Elle. Elles. Lui. Oh… Eux. Un par un ils viennent, deux par deux ils s’émerveillent.
Et en ce moment, tu en as besoin, d’exulter sous les corps d’inconnus qui ne peuvent pas te toucher comme lui t’a fais exploser.

Alors je ne suis peut-être pas sur la carte mais on pourrait m’y rajouter tellement je suis devenu un incontournable depuis ce matin-là.
« Luca Salducci, prix à débattre, danse jusqu’à ce que vous ne teniez plus sur vos deux jambes. »
C’est ironique, la vie. J’fais tout pour faire tenir des heures ceux qui veulent s’écraser contre mon corps. Alors que le seul qui ne pouvait pas rester à mes côtés sans s’asseoir, j’lui ai explosé le coeur en quelques instants.

Ne pas gerber Luca. Pas encore.
Penser à Ramirez.
Il te fera oublier ces conneries humaines.

Tshirt gris, pantalon de coton, rien d’extravagant, je ne suis pas là pour la tenue. Je suis là pour le pendant. Réservation faite, danseur proposé, surement qu’il a du être étonné Javier Ramirez, qu’on lui propose le boss comme cavalier. Alors on crépite Luca, on se pare de toute sa beauté, du sourire aux boucles fantasques et on ouvre la porte pour s’enfermer dans une totale unité.

Ah.
Pas de Ramirez en fin de compte.
Ce visage aux courbes indécentes, je le reconnaitrais parmi milles.

« Joaquin Costilla… Porte que je referme derrière moi, léger sourire qui nait sur le visage, curieux, intrigué. Posséder le commandante n’était pas sur ma liste de choses à faire avant de mourir, mais… Pourquoi pas ? … je ne vous pensais pas client du Silver, encore moins… client de ce genre de service.

Et s’approcher. Glisser comme un ange entre les nuages. Vibre, sautille, brille sous ce regard à la fois inconnu et si réputé.

« Heureusement pour vous que nos deux... Familles ne sont pas…En contrariété, sinon il me serait difficile de rester à vos côtés malgré ce que vous avez payé.

Et rester debout, car je me vois mal m’asseoir en face. Le Silver est neutre, ici, il n’y a que la beauté et l’amour qui règnent. Les histoires de clan restent en dehors. Tout le monde le sait et je suis persuadé que Costilla en est conscient.

« Que puis-je pour vous ce soir Joaquin ?

Plus de nom. Plus de réputation.
Oublions, Commandante, qui tu es et qui je suis.


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I wanna dance with somebody ~ Luca - Lun 23 Juil - 11:26


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Look me in the eyes, say that again
Take me to your chest, and let me in
Give me mouth-to-mouth, and make amends
Knock me off my feet like heroin



Il est accueilli par son propre prénom. Pas de Javier Ramirez, devenu inutile quand les prunelles se sont croisées. Il hoche la tête en signe de salutation, regarde l’homme de haut en bas sans bouger la tête. C’est un danseur, ça se voit. Pas un combattant. Pas quelqu’un qui aura la moindre chance face à Bael. Pour un peu, il aurait presque pitié. Pour un peu.
La silhouette est fine et élancée, capable, il n’en doute pas, de tenir des rythmes rapides pendant des heures, des tempos lents pendant une éternité. C’est un autre monde, un rempli de délices et de bonheur, de pas enchainés savamment, de musique écoutée avec attention, d’osmose, sans doute avec son partenaire. Ce n’est pas un monde où la sueur est provoquée par la peur et la fuite, le combat et la mort. Non, elle doit naître dans l’extase et la sensualité. Ce que Joaquin Costilla ne connait pas, ce qu’il ne veut pas se donner la peine de connaître. Ce n’est pas son monde et Luca le lui rappelle bien.
- Je ne vous pensais pas client du Silver, encore moins… client de ce genre de service.
Et il a raison. Il ne sera ni client de la danse, ni de rien d’autre en ce lieu. Il se contente de faire valser ses doigts un peu plus vite alors qu’il observe l’homme se rapprocher. Trop près. Le commandante se crispe, vieux réflexe quand une personne inconnue s’immisce aussi près de lui. Son don calcule déjà la manière de mettre Luca à terre au moindre geste un peu trop brusque. Il doit calmer son corps qui perçoit les –nombreux- points faibles du brun. Il n’est pas venu mettre à mal l’Italien. Il laisse ça à Bael.
- Heureusement pour vous que nos deux... Familles ne sont pas…En contrariété, sinon il me serait difficile de rester à vos côtés malgré ce que vous avez payé.
Famille. La Nuova et la Calavera. Pas les Costilla et Salducci. La famille du coeur de l'esprit, pas du sang. Joaquin a renié la sienne et il a bien longtemps et de celle Costilla, il est le seul représentant, ayant volé le nom il ne sait plus trop où. La seule chose qui importe, c'est qu'il sache d'où vient son prénom. L reste est futile.
- Si vous ne pouviez pas rester en ma présence, j'insisterai lourdement pour que la somme versée me soit remboursée.
Il a un sourire affable. Ils parlent encore comme s'ils allaient prendre un cours de danse. Ils savent tous les deux que ce n'est pas le cas. Mais Joaquin laisse encore l'illusion de prolonger un peu, si ça lui permet de mieux atteindre l'homme qui bouge avec légèreté.
- Que puis-je pour vous ce soir Joaquin ?
Le sourire devient un peu plus réel. Intéressé. Il se retient pour qu'il ne devienne pas satisfait. Il est vite balayé.
- Je ne viens pas pour danser. J'aimerai parler d'Eros.
Il veut parler du dieu du plaisir, qui fait courber presque tous les hommes. Il veut parler d'un des premiers dieux à être né. Que ce soit lui et pas un autre est assez révélateur de la manière des hommes de percevoir le monde et ses priorités.
Il se demande comment le mortel vit avec cette divinité aux creux de ses reins. Tous les sépare, de leur métier, à leur mafia en passant par les attributs des divins qui vivent en eux. Joaquin vit avec celui de la guerre, du sacrifice, de la mort soudaine et violente. Il vit dans une mafia où le tout est omniprésent. Il ne vit pas dans l'expression de soi, le plaisir et désir charnel.
Il doute pouvoir comprendre cet homme. Mais il n’a pas besoin de le faire. Son pouvoir se chargera pour lui de débusquer ses envies et ce qui s’y oppose. Ce qui doit être sacrifié pour y parvenir.
- On m’a dit que vous étiez unique. Or, un de mes hommes, abrite également un dieu du plaisir.
Doigts qui ralentissent.
- Vous le connaissez peut-être ? Bael Mendoza.


P.S : je squatte ce code parce que mon ancien ne respecte rien véritable mdr
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Mar 24 Juil - 23:05



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- Je ne viens pas pour danser. J'aimerai parler d'Eros.

Ah, très bien. Dommage. L’idée de parer ce visage de sueur et non d’éclats sanguins me semblait tentant. Mais visiblement, la Calavera continue d’émasculer ses hommes. Ils ont raison, mélanger violence et plaisir n’est jamais une bonne idée.  Chaque guerre, chaque duel, chaque cruauté humaine a toujours l’Amour comme source primaire. Troie et son Hélène. Romeo et sa Juliette. Les dieux et leurs conquêtes. L’amour crépite dans les hommes, allument les flammes et se laisser aller là où le reste l’emporte. Et ici, il n’y aura ni violence ni colère. Si Joaquin Costilla veut parler d’Eros, il faudra  faire selon mes règles.

- On m’a dit que vous étiez unique. Or, un de mes hommes, abrite également un dieu du plaisir….Vous le connaissez peut-être ? Bael Mendoza. 

Si je dansais, je me serais stoppé brutalement. Mendoza. Imbécile qui fait honte à l’Amour, le véritable. Dieu qui éclabousse le plaisir de violence et de rage. J’ai envie de rire, l’homme a envie de s’amuser de sa blague à Costilla mais…Il n’en aura pas la chance, Eros n’aime pas qu’on le compare à un Dieu qui n’a de l’Amour que les mauvais penchants.

« Je le connais de nom oui. Il ne m’a pas semblé nécessaire d’aller plus loin dans les présentations…

Dos qui craque légèrement, corps qui quémande de bouger, de virevolter et non de rester comme une statut de marbre devant le Dieu la Mort. Je sais qui il est Costilla, je sais ce qui l'habite et je connais aussi les relations qui nous unissent depuis quelques temps. Et ça m’exècre, de savoir que la Nuova, faite d’or et d’argent, se connecte à une mafia qui n’a de brillant que leurs fausses dents refaites sur le trottoir.

« Je suis unique, c’est vrai. Comme il l’est… D'une certaine façon.

La mauvaise. Celle à faire plier, à mettre au sol et à écraser. Encore et encore comme les blattes qui doivent courir au creux des reins du Dieu de la Mort.

« Pourquoi venir me parler de Monsieur Mendoza ici ? Il y a un soucis avec le Silver ?

Trop poli Luca quand tu es dans ces lieux. Comme incapable d’agir en sous chef et non en simple patron. Mais plus les années avancent Luca, plus ta maison, elle n’a plus rien de neutre. Il serait peut-être tant de te protéger, tu ne penses pas ?
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Jeu 26 Juil - 23:28



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- Je le connais de nom oui. Il ne m’a pas semblé nécessaire d’aller plus loin dans les présentations… .
Il lui semblera bientôt impératif de venir se tenir devant lui, d’imposer sa présence, de s’interposer sur sa route et de porter le premier coup. Il lui sera bientôt nécessaire de venger cette différence de point de vue, de manière de faire. Ils n’aiment pas de la même manière, mais qu’importe, puisque le fond les unit. Joaquin compte bien jouer sur cette différence et si besoin, attiser une colère à peine présente. Il jugerait qu’elle est bien implantée pourtant en voyant l’expression de Luca à sa question.
Les doigts arrêtent de danser. Toute l’attention de Joaquin se porte vers l’homme qui lui fait face. Les prunelles cherchent à accrocher le regard, à sonder l’âme, à trouver le point d’encrage qui lui permettra de rentrer dans l’esprit, juste assez pour le modifier quelques temps, juste assez pour le pousser à faire le sacrifice dont Joaquin a besoin.
- Je suis unique, c’est vrai. Comme il l’est… D'une certaine façon...
- D’une certaine façon ?
Le ton est celui de l’interrogation « innocente », de la curiosité neutre. Joaquin gratte, dépouille la retenue. Il commence à sentir ses reins chauffer. La sensation est jouissive, exaltante et l’appétit du chasseur prend le dessus. Il veut aller plus loin, tout prendre s’il le peut. Buluc Chabtan imagine déjà ce qu’il pourra obtenir de l’Amour. Avec la Guerre, ne serait-ce pas une magnifique union ?
Il doit faire un effort pour se reprendre, serre les dents et perd un peu le fil de sa pensée. Le dieu devient plus fort et plus vorace avec le temps passant. Il veut son dû et ses offrandes. L’humain a soudainement envie d’éteindre le feu qui s’allume dans son corps. Les doigts lui piquent et il doit se retenir pour ne pas imposer sa volonté immédiatement à Luca. C’est trop tôt.
- Pourquoi venir me parler de Monsieur Mendoza ici ? Il y a un souci avec le Silver ?
La question lui plait.
- Non aucun souci avec Silver.
Hanches qui se consument, doigts qui brûlent, yeux qui se font plus pressants alors que les mots s’entourent de leurs « charmes ». Si Joaquin ignore la manière dont fonctionne son pouvoir, il sait que rien ne se produira si l’impression de se consumer de l’intérieur n’est pas là.
- Mandoza est persuadé de sa supériorité. Et de ce que je vois maintenant, je ne peux pas lui donner tort. Mais il y a toujours un intérêt à voir les rivaux de mes seconds.
L’excuse est bancale. Bael ne se serait jamais abaissé à lui dévoiler une telle chose, même si c'était le cas. Joaquin se fout bien des adversaires de ses gradés. Mais qu’importe, si les mots font leur effet, Luca ne s’en apercevra même pas, trop occupé à réprimer sa colère grandissante envers Bael.
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Sam 28 Juil - 10:53



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- Non aucun souci avec Silver.

D’accord, alors pourquoi venir ici si ce n’est, ni pour parler du Silver, ni pour quémander un peu de bonheur ? Joaquin Costilla, vous êtes ferms comme une porte de prison, apprenez à sourire et à ouvrir vos cuisses, ça vous ferait le plus grand bien. Mais non Luca, tu restes silencieux même si les mots crépitent dans tes synapses, même si l’envie de faire tomber à genoux le Dieu de la Mort est bien plaisante.

Je reste debout pourtant, à le regarder, rester immobile comme s’il était fait de marbre. Ou s’il n’était même plus en vie. A la Nuova, nous avons Saturno Bellandi et visiblement, ils sont fait dans le même moule. Même tête d’enterrement, même sourire feint, même incapacité à ressentir le moindre éclat. Ça m’ennuie, ça m’attriste. Mais s’il ne veut pas, il ne veut pas. Tant pis.

Et puis il y a une étrange chaleur qui commence à se répandre en moi. Pas la même que d’habitude, pas celle qui crépite au creux de mes reins. C’est à la fois plaisant et douloureux, comme des morsures délicates sur un chair déjà pleine d’ecchymose. Vous aimez, mais ça fait mal. Et surtout, ça laisse des traces.

- Mandoza est persuadé de sa supériorité.

Boum. Grenade en plein dans le coeur, détonation dans les entrailles. Ça fait mal, ça démange, comme un interdit qui se glisse dans mon crâne et que j’accepte ardemment. Supériorité… Impossible. Il n’y a qu’un dieu de l'Amour et il est devant vous Costilla. Mandoza n’est qu’un…. Menteur, un manipulateur. Il arrache des cris dans la souffrance et la douleur. Supériorité, quel petit con.

"Et de ce que je vois maintenant, je ne peux pas lui donner tort. Mais il y a toujours un intérêt à voir les rivaux de mes seconds.

Boum. Déflagration dans l’estomac, qui pulse, qui tambourine. Qui fait mal. Costilla qui se moque, qui s’amuse, et moi, qui reste de marbre. Echange de faciès, lui devient moi, l'amuseur et moi, je me pare de sa froideur. Sourire anéanti, disparu en glissant sous les mots d’un Serpent qui s’amuse à s’enrouler autour de ma nuque.
Approche toi Luca, va plus prêt pour comprendre, pour voir, si du serpent, il n’en a que la langue Costilla. Ou s’il est vraiment en train de t’étouffer avec sa verbe acérée.

« Mandoza… Supérieur…

Les mots sont des murmures, piquants, loin de ma façon de parler. Un nouveau pas, pour m’approcher. Un second pour être l’acculer. Reste dans ton canapé Joaquin, ne bouge pas. Tu viens de réveiller le Dieu avec tes piques verbales, Eros a besoin de savoir... Eros veut se rapprocher pour te cracher au visage.

« Vous n’avez qu’à demander à votre… rival, Alcide. Il vous dira à quel point je suis supérieur en tout points à votre ... capitanos. »

Murmure balancé en me baissant vers lui, souffle chargé d’une colère qui me gratte un peu plus l’échine. Ça brûle doucement, c’est pas bon, j’n’aime pas cette sensation. Et ce besoin irrationnel de prouver à la Mort que l’Amour conquiert tout même les plus forts… Ce n’est pas moi. Luca ne te laisse pas avoir par la langue dansante de Costilla. Recule… Recule avant de tomber plus bas.

« Vos dieux ne sont que pacotilles à côté du panthéon grec et Bael Mendoza est à l’Amour ce que vous êtes à la Beauté Joaquin…Vous ne méritez même pas un regard de ma part. »

Boum. Boum. Colère. Rage. Qui s’insuffle et détonne en toi. Luca, respire, recule, barre-toi.
Luca ne tombe pas. Ces mots ne sont pas de toi. Tu n’es pas du genre à insulter, chaque coeur est bon à aimer… Mais là, tu les plies dans le mauvais sens, tu les violentes, tu t’en moques… Comme Mandoza le fait.

Mandoza l’usurpateur.
Le menteur.
Ton rival qui t'est supérieur.
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Sam 28 Juil - 22:35



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- Mandoza… Supérieur…
Il se retient pour ne pas faire briller dans ses yeux la lueur de la satisfaction. Les reins sont en feu, la tête tourne presque, il a l'impression que du feu lui lèche la peau. C'est jouissif. Ça l'est tellement en observant la réaction de Luca qu'il doit véritablement prendre sur lui pour ne pas tout prendre maintenant. La colère monte et Buluc Chabtan s'en délecte. Voilà comment il aime l'humain qui lui sert d'hôte. Sur le point de sombrer, puissant, ambitieux. Pourtant sa prudence le freine, rabroue la divinité. Buluc Chabtan se moque bien de la vengeance, du moment que le sacrifice est fait. Il se moque de la volonté de Joaquin et de son plan. Il veut posséder le dieu qui lui fait face, s'en faire un esclave, se servir de lui, reconstruire ce qui est tombé et qu'on a arraché à son peuple, il veut ...
- Vous n'avez qu'à demander à votre... rival, Alcide. Il vous dira à quel point je suis supérieur en tous points à votre ... capitanos.
- Rival avec Bellandi ? Non, le contrat entre nos familles n'a jamais aussi bien fonctionné. Quant à votre supériorité ...
Coup d'oeil jeté sur la salle.
- Bael me prouve chaque jour le contraire.
Bael lui prouve son efficacité. Pas sa supériorité face à une personne qu'il ne connait pas. Il serait idiot de les comparer sans connaître leurs particularités. Mais qu'importe. Comme tout le reste, ce n'est pas ça qui compte. C'est le feu dans le corps, dans les veines, dans les reins, c'est la langue qui module les mots, c'est la magie dans les paroles. Il a juste besoin d'attiser la haine. Et il y arrive. Il est heureux. Heureux de savoir que ça marche. Heureux de faire comprendre, bientôt, qu'on a tout à gagner à rester loin de la Calavera quand on a la capacité de pousser les gens à bout. Eros sait le faire. Buluc Chabtan aussi. Ils s'y prennent différemment. Eros a besoin de plaisir, de corps et d'amour. Joaquin de colère et d'ambitions trop fortes.
- Vos dieux ne sont que pacotilles à côté du panthéon grec et Bael Mendoza est à l’Amour ce que vous êtes à la Beauté Joaquin…Vous ne méritez même pas un regard de ma part.
L’intéressé ne se sent pas particulièrement visé, les mots étant nés dans l’esprit de quelqu’un vivant un moment de colère incontrôlable. Mais les sourcils se froncent pour la forme, le sourire disparait vite et il se redresse dans son canapé.
- Vos dieux se sont faits absorber par des barbares, ne venez pas me faire la morale.
Au moins celui Maya ne s’est pas fait ingurgiter par un autre. Il est resté pur, bien que ce soit en ce moment la dernière préoccupation de Joaquin.
Quant à la Beauté et à l’Amour … C’est une chose si personnelle qu’elle ne peut être prise pour une insulte. Joaquin ne sait pas les apprécier. Il ne veut pas apprendre à le faire. Trop dangereux, trop … Douloureux. N’est-ce pas ironique, venant de lui, qui ne ressent rien, jamais ?
Il se lève, retient le tremblement de ses mains. L’utilisation de son pouvoir lui demande une concentration et une énergie qui peuvent vite lui manquer.
- Je ne suis pas venu pour que vous m’insultiez. Il me semble que vos mots lui donnent raison. A moins que vous souhaitiez me prouver le contraire ?
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Dim 29 Juil - 14:12



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Le prénom claque dans ta bouche Joaquin, c’est comme le cuir du fouet sur ma peau délicate. Douloureuse brûlure, comme celles qu’offrent Mendoza a ses clients. Ça m’exècre, ça crépite au creux de mon ventre. J’ai le goût de l’horreur en bouche et la saveur du blasphème. Mendoza et ses plaisirs cendrés, Mendoza et son allure déglinguée, Mendoza et ses jouissances sanglées. Je le hais. Je le hais et ça me coute de l’avouer. L’amour n’a pas à être attaché, il doit vivre librement, sans fers ni violence. J’comprends pas, ce qu’on peut trouver de beau dans le sang qui coule sous des coups de hanches. Quand l’autre crie de douleur alors que toi, t’es sous un orgasme vivifiant. Bael Mendoza utilise son don pour manipuler, pour contenir, pour s’approprier. Sa sueur est comme un fruit pourri, t’en deviens malade à la premier bouchée. Je ne suis pas comme lui. Si on me réclame une seconde fois, c’est par envie et pas sous la maladie.

Bael Mendoza.
Bael Mendo…. Petit con.

- Vos dieux se sont faits absorber par des barbares, ne venez pas me faire la morale.

Prendre une goulée d’air, pour se calmer. Oxygène vicié, poumons en feu. L’impression que ça tonne dans mon crâne, prénom impossible à supprimer rage qui gronde. Qu’est ce que tu me fais Costilla, je n’ai jamais été comme ça, Eros fulmine a l’intèrieur, Eros se laisse acculé par les émotions noires et violentes. J’ai l’impression de me piquer avec mes propres flèches, pas celles d’argents, non, mais celles gorgées de plomb. Le poison suinte dans mes veines, la noirceur irradie dans mon coeur et les plume tombent, une à une, pour devenir poussière.

L’imbécile qui se lève alors que la sueur perle déjà sur mon front. La dépression se réveille, l’envie de se rouler en boule, de ne plus rien entendre, de se boucher les oreilles. Mais je continue de te regarder Joaquin, de boire tes paroles, de m’en nourrir… Affamé. Incapable de poser les couverts.

- Je ne suis pas venu pour que vous m’insultiez. Il me semble que vos mots lui donnent raison. A moins que vous souhaitiez me prouver le contraire ? 

Ma main s’accroche violemment à son cou, doigts qui se referment dans un geste qu’ils ne connaissent pas. Mais pourtant, qui a l’air si banal. Mais pas moi. Je sens ta chair sous mes empreintes, les yeux dardés contre les tiens, l’envie d’écraser la carotide et de serrer, serrer… Serrer bien plus fort que j’en ai la capacité.

- Vous et vos… monstres, vous n’êtes que des serpents… Pernicieux, sadiques…Vous sifflez plus que vous ne mordez Joaquin.

Luca recule. Luca ne fait pas ça. Ce n’est pas toi, abandonne son cou, abandonne ses veines. Relâche ta poigne. Ce n’est pas lui dont tu veux couper la tête.

Pas en arrière, nuque abandonnée, poigne qui crépite, froide, bouillante, incapable se savoir ce qui m’étreint tellement c’est morbide. J’ai le souffle court, la tête qui explose sous l’amas d’émotions que je viens de ressentir. C’est les tiennes, Costilla ? De le vengeance, de la satisfaction, de la rage, de la honte, de la… Non, y’a les tiennes et les miennes qui se mélangent et je suis incapable de les dissocier.

- Sortez de chez moi… Si je vous revoie, je….

Non Luca.
Non.

...je le tuerais Costilla.

Le.
Pas toi.

Bael Mendoza.
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I wanna dance with somebody ~ Luca - Ven 3 Aoû - 23:51



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Give me mouth-to-mouth, and make amends
Knock me off my feet like heroin


Luca attaque, le prend à la gorge et serre juste assez ses doigts pour que Joaquin les sente contre sa peau. Le corps se crispe tout entier, le cœur bat à ses oreilles alors que c’est sa propre colère qui monte. On ne le touche pas ainsi. Personne n’a le droit de faire ça. Absolument personne. Pas même son frère parti, pas Alejandro, pas Javier. Personne. Mais Eros s’est immiscé dans son espace personnel, a décidé de « frapper » un point faible et sensible. C’est dangereux, c’est suicidaire, si Joaquin n’était pas décidé à le garder en vie. C’est tout ce qui l’empêche de lui briser sèchement le bras. Il voit, il sait comment faire. Luca n’est pas un combattant. Même maintenant il n’aurait pas l’avantage.
- Vous et vos… monstres, vous n’êtes que des serpents… Pernicieux, sadiques…Vous sifflez plus que vous ne mordez Joaquin.
Ho, il le connait mal Luca, pour dire ça. Joaquin siffle, mais il mord beaucoup et fort. Il fait mal et quand il desserre les crocs il laisse des trous ou emporte un bout de quelque chose avec lui. Joaquin est un destructeur, il arrache et pille. Comme il le fait avec sa patience, son calme, son pacifisme, au danseur agile. Il a tout arraché. Ca reviendra après. Quand il sera trop tard. Quand il aura déjà sacrifié ce qui le freinait. Et si des fois, cet instant est vécu comme une libération, Joaquin ne doute pas que pour Luca, elle sera un fardeau. Il sera le gradé devenu fou, s’attaquant à des partenaires commerciaux sans raison. Il sera cela pour sa famille et pour lui-même celui qui s’est fait mordre par son rival. Douce humiliation aux saveurs sucrées pour Joaquin.
Luca recule. Joaquin ne rajoute rien. Il tient sa victoire, il le sent, ça bout dans le creux de ses reins, cette chaleur si particulière, que rien ne peut imiter, qui lui indique que le pouvoir est à son paroxysme. Que demain ou en sortant, il sera pris de vertiges, son cœur se mettra à battre à toute allure avant de ralentir douloureusement. Ou plutôt, dans ce qui devrait être de la douleur, mais qu'il sera bien incapable de percevoir. Il devra alors se fier à d'autres signes pour savoir quand repartir, quand ne pas craindre de s'effondrer de fatigue à tout moment, sans qu'il ne sache lui-même la limite à ne pas franchir. Quarante-quatre ans qu'il la recherche, qu'il tâtonne et qu'il ne l'a pas trouvée. Ca approche, il le sait. Des fois, il a l'impression d'être le spectateur des actions de son propre corps.
Aucune expression sur le visage quand il voit Luca essayer de lutter en vain. Il a perdu, les mots ont fait leur effort. Trop tard. Bientôt il partira à la recherche de Bael. Et alors Joaquin aura gagné.
- Sortez de chez moi... Si je vous revoie, je....je le tuerais Costilla.
- Nous saurons alors qui est le meilleur.
Il s'en va en fermant la porte derrière lui.
Les vertiges seront, il l'espère, pour la soirée.
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I wanna dance with somebody ~ Luca -

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