AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Poker || Luca

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Jeu 2 Aoû - 23:55

Poker || Luca QXdzuQr

Tic.
Tac.
Tic.
Tac.


Calme. Posé dans le noir, les yeux tournés vers les lumières de la ville. La canne au creux d'une paume, mes pensées qui vagabondent. Cavalières d'un temps à priori révolu. Je reste là, assis, blessé dans l'âme, le corps, l'orgueil, la dignité, l'Homme. Calme. Les doigts resserrent leur emprise. Et je tente de calculer la dernière fois que je t'ai vu. C'était comme si j'étais reparti en guerre finalement, mon très cher Luca. Sauf que nul courrier n'a été là, pour égayer ce quotidien qui me débecte, me révulse de nouveau. Je ne peux sauver personne. Doigts qui se crèvent, contre l'argent de l'ornement. Calme. Si tu savais, la colère qui bouillonne en moi, un peu plus chaque jour. Si tu savais comme j'ai besoin de toi, pour vivre. Si tu savais comme je suis résolu à te dire adieu. Il est temps d'arrêter de jouer aux idiots. Alors j'attends, depuis trois nuits. Là, dans le creux de la nuit, entre les bras d'une mère absente, qui ne couvre pas son enfant du voile de Morphée. Et je patiente, encore et encore. Calme.


Tic.
Tac.
Tic.
Tac.


J'implose. D'un mal profond qui ne possède pas d’exutoire. D'une culpabilité que plus rien ne peut calmer. D'un toi qui ne veut plus de moi, d'un moi qui ne souhaite plus de ça. Alors j'attends, pour te l'annoncer, Luca. Qu'il est temps de s'en aller, de se dire Adieu, de signer le dernier numéro. J'implose. De te savoir loin de moi. De savoir que je te voudrais là, à mes côtés. Que rien ne se passe. Que le monde s'échine à tomber, encore et encore. Que même l'Amour à rendu ses flèches. Que je n'ai plus personne à sauver. J'implose. Mes phalanges prennent des airs de lune, à force de blanchir. Mes doigts ne semblent plus aptes à soigner correctement. Mes mains sont devenues des outils que j'abîme sur bien du monde, depuis que nous nous sommes tournés le dos. J'implose.


Tic.
Tac.
Tic.
Tac.


Je souffre. Des maux qui me coulent la conscience dans du béton que nul ne pourra plus jamais percer. De ce coeur qui s'est agité sans raison, sous l'effet d'un je ne sais quoi qui a détruit toutes mes convictions. Je souffre. Ne plus croire en rien, d'attendre que la dernière lueur s'éteigne à son tour, que je la recouvre d'une cloche d'or, car il fallait au moins ça pour ta cage. Du dorée, à n'en plus finir. Je souffre. Du rejet, de l'Amour, des déceptions, des occasions, du mal des autres, de la dépression qui n'est pas mienne, de ce poison qui coule entre mes veines et qu'on appelle vie. Je souffre.


Tic.
Tac.
Tic.
Tac.


Il y a du bruit. Enfin. Des éclats de voix, d'un garde qui te dit qu'il n'y a personne. Enfin. Je suis arrivé avant même le début de son service, restant dans le noir et le calme. Enfin. Ta voix se laisse à peine entendre, au travers des murs épais. Mais je la reconnaîtrais entre mille. Enfin. Et le son de tes pas, plus si fluets, dans lesquels on ressent toute ta fatigue. Que je n'ai plus le droit de voler, visiblement. Enfin. La lumière qui surgit, quand enfin tu es là, que la porte est refermée. Et moi je ferme les yeux, sans aucune grimace, le temps que mes yeux pardonnent l'affront de la vive lumière qui habite bien plus le lieu que je ne peux le faire. Enfin. Quand je les rouvre, il y a des taches au départ, mais aucune ne serait suffisante pour m'empêcher de te voir là, figé dans ce temps qui n'a cessé de couler. Bouge, bel Ange, le temps ne s'arrête pas de tourner pour tes beaux yeux. E N F I N.

Salducci.

Pas de Luca, pas d'Eros. Après tout, je ne sais pas à qui je m'adresse. Sous la lumière, mes lunes n'ont de cesse de croître, ma peau ne cesse de vouloir concurrencer les draps blancs si souvent souillés.

Vous ne semblez pas sortir de l'hôpital. Vous resplendissez.

Colère froide, dans le creux des mots. Souffrance qui se cache derrière, face à l'ignorance. Je me redresse à peine, vétu de mon accoutrement habituel, le long manteau pas même enlevé. Prêt à partir à tout moment, Samuel.


Boum.
BOUM.
BOUM.
BOUM.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Dim 5 Aoû - 11:43



Will you still love me
when I shine From words but not from beauty


"But if you send for me, you know I'll come
And if you call for me, you know I'll run
I'll run to you, I'll run to you"
SONG



Le corps craque, le dos est douloureux, la carcasse est en miettes. Ça fait mal, ça tire, ça brûle mais je ne demande aucune aide. Le visage est tuméfié, la lèvre encore ouverte, la mâchoire cendrée et la peau… Oh la peau elle n’a plus beaucoup d’éclat tant elle est broyée. L’Ange a les ailes tachées, le blanc est vermillon, l’or, plombé. Il n’est plus là Luca, il a vrillé dans un autre espace temps, le coeur a été arraché, les croyances abandonnées dans le sang et la rage.

Tu te croyais fort Luca Salducci, Bael Mendoza t’a prouvé le contraire. Joaquin Costilla t’a prouvé le contraire. La Calavera t’a prouvé le contraire. Mais jamais tu n’oseras le dire, jamais personne ne saura pourquoi tu as flanché et failli foutre en l’air un pacte scellé entre vos deux familles.

L’hôpital a été quitté le soir, entouré d’une petite troupe de garde du corps, j’ai refusé l’aide de Bellandi d’en ajouter quelques uns. Ça me suffit, maintenant qu’ils m’ont foutu à terre, ils n’ont plus rien à grappiller. L’Amour est tombé, l’Amour a failli mourir. L’Amour peut essayer de se relever, pour montrer les crocs car les plumes ont été arraché. Ils me suivent à la trace, m’ouvrent les portes, appuient sur l’ascenseur, restent à mes côtés par peur que quelqu’un d’autre me prennent comme punching ball. Comment leur expliquer que tout est de ma faute ? Que Costilla a bien créé le trouble en moi et m’a fait vriller vers là où je n’aurais du aller mais que… C’est à cause de ce que j’ai créé en l’un de ses soldats que tout est arrivé ? Honteux Luca, agacé Eros, de s’être fait prendre au piege de son propre collet.

"Ça ira, merci...

Que je murmure à l’attention d’Eric qui veut me suivre dans l’appartement et me surveiller toute la nuit. Je ne suis pas un enfant, je n’ai pas besoin de ça. Je veux juste… Dormir. Pour une fois, je veux dormir et oublier l’odeur de l’hopital, les murs blancs, la douleur et l’impression d’avoir perdu plus que mes ailes dans ce combat.

Combat. Comme si j’avais eu une chance de le remporter…
Parlons plutôt d’une mise à mort.

Je pousse la porte, m’engouffre dans l’appartement sombre et silencieux. Mais qui n’est pas vide. Tu es là. Assis. Tu es là. Bordel qu’est ce que tu fous là.

« Salducci….Vous ne semblez pas sortir de l'hôpital. Vous resplendissez.

Mon coeur se bloque, et ça fait mal. Ma cage thoracique manque d’exploser une seconde fois. Eros exulte, Eros veut toucher ce qu’il a tant aimé ce matin-là. Mais Luca ne veut plus jamais laisser ses mains darder des grenades au creux du corps de Sam.

" Merci pour la moquerie, je m’en serais passée. »

Que je te balance à la figure, preuve que le Luca que tu as connu, il n’existe plus. Il a été écrasé sous les poings de Mendoza, sous la violence de la Calavera. Eros tambourine au creux de mon bide, il veut s’approcher, il veut toucher, il veut faire jouir. Mais pour une fois, Luca le contrôle, tant la douleur et le coeur brisé sont plus puissants que n’importe quel désir de s’approprier.

"Est ce que tu vas bien… ? »

C’est froid, c’est professionnel. C’est rien à côté de ce qu’on a été. Mais que veux tu Samuel, je ne suis pas capable de plus. Le coeur est en cendre, les ailes ont été brûlé. Et tu n’es pas venu. Car je ne t’ai pas accepté.

Et que j'en suis désolé.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Dim 5 Aoû - 13:07

Poker || Luca QXdzuQr

Je te regarde, sans plus nous reconnaître. Le sarcasme me sied mal, tout comme le fait de le balayer sans concession ne te va pas non plus. Je nous ai fait devenir quelque chose d'irréversible. Mes yeux balaient la ville un instant encore, acceptant de se détourner de ta vision, avant de finalement me relever, sans écouter la souffrance de ce corps qui me demande de se reposer, enfin. Bientôt. Ne rien laisser paraître, ne rien confesser, comme depuis toujours. T'observer encore, en songeant à tout ce qu'il a pu être. Coeur épinglé, une nouvelle fois. Autopsie à l'orée des bleus sur ta peau. Ces derniers temps... Maigre sourire, sur le visage épuisé.

Comme toujours.

Pourquoi ça n'irait pas ? Aucune raison, aucun besoin de te renvoyer la question non plus. La réponse est visuelle, alors que je sors de l'espace du salon, m'approchant de toi sans plus aucun masque sur le visage. Rien que l'air vide, sans expression particulière. Juste Samuel, sans plus pour faire croire qu'il sait encore rayonner. Et je me pose près de toi, après avoir pris plus appui encore sur la canne, après avoir boité plus que jamais. Un souffle, la main libre qui m'écrase rapidement de ses doigts les yeux, avant de reprendre.

Je ne sais plus jouer. J'en suis désolé. Mais je ne puis plus. Il va être temps d'arrêter les frais, tu ne crois pas ?

J'ai cette sensation, depuis ce jour-là, d'avoir poussé Luca à la mort. Et ça me dévaste, plus encore que le reste. Plus encore que les tromperies, que les jeux des ombres, que les noms qui se hurlent dans les rues, que la violence des blessures volées, que les muscles qui s'étouffent sous le manque d'air, que les émotions que je ne sais plus contenir à force de trop en prendre ailleurs. Sur toi, ce n'est pas le regard d'un seul homme. Ce sont ceux de tant d'autres, au travers de moi. Ma main qui vient à chercher quelque chose, dans mon manteau. Une lettre, que je pose sur le coin du comptoir.

Tu n'auras plus à fuir le club. Je n'y serais plus.

Et mes doigts se retirent, retournent en quête d'une poche où se mourir. Leur raison de vivre est sous mes yeux et plus jamais, ils ne pourront l'atteindre. Tout le monde se cache, pour mourir. Je ne sais même pas ce que j'exprime, à cet instant. Sans doute tout autre chose qu'un semblant de délivrance. À croire que continuer d'étouffer dans la chaîne m'aurait finalement bien allé. Mais je ne peux plus m'imposer à toi. Je ne sais plus. Alors que tu ne veux plus de moi, visiblement. J'ai attendu cet instant, pendant des années, sans me douter d'à quel point il serait dévastateur.

J'y resterais encore quelques jours. Profites-en pour te reposer, je ne disparaîtrais qu'après.

Cette pointe d'inquiétude qui ne me quittera jamais les parois de la gorge. Alors je me décroche du tout, regarde vers la sortie. Et ainsi Samuel s'effaça à jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Dim 5 Aoû - 13:36



Will you still love me
when I shine From words but not from beauty


"But if you send for me, you know I'll come
And if you call for me, you know I'll run
I'll run to you, I'll run to you"
SONG



Réponse vide d’une vérité que tu ne souhaites pas me servir. Comme toujours… Je n’y crois pas Samuel. Tu es dans le même état que moi mais tes bleus à toi sont cachés, dérobés aux yeux les plus curieux. Tes douleurs, tu les caches, ton coeur brisé, tu le gardes précieusement dans ta carcasse. Ne me mens pas Samuel, nous sommes passés au delà des faussetés et des jeux. Nous avons dépassé une frontière, maintenant, à nous de nous mordre les doigts. Aux hommes et non aux dieux.

Plus tu t’approches, plus mon derme boue, plus mes mains tremblent, plus mon coeur se réveille, comme si le coma lui avait lui redonné un second souffle. J’étais broyé avant l’agression, Eros virevoltant, Luca dans la marée, se laissant voguer au rythme des hanches et aux éclats de jouissance. Puis il y a eu Costilla. Puis il y a eu Mendoza. Plus il y a Luca qui a tout senti, qui a tout pris dans la gueule car Eros ne pouvait le protéger tant la violence était au dessus de ce qu’il avait connu jusqu’à là. Tant mon corps et mon humanité l’empêchait de faire vriller Mendoza vers autre chose que la rage. J’étais incapable de me battre car l’homme était trop faible… Car le Dieu voulait mais n’en avait pas les capacités. Maintenant, je sais ce qui me reste à faire, je sais ce que l’homme doit faire pour éviter cela une seconde fois. Et ce second souffle, j’aurais aimé que tu en fasses parti Samuel. Mais même si mon coeur tambourine à m’en faire mal, même si mes yeux te clament de rester, le Dieu, lui, sait que tu es une faiblesse avant d’être un pêché.

« Je ne sais plus jouer. Il va être temps d'arrêter les frais, tu ne crois pas ?

Je ne sais pas Sam, au fond, as tu déjà joué ? Je ne pense pas. Tu as toujours été là pour moi, tu es toujours resté malgré ce que je te faisais vivre. Tu m’aimais et moi, je faisais comme si c’était normal, comme si je le méritais. Et c’est le cas n’est ce pas ? Qui ne peut aimer l’Amour ? Apart l’Amour lui-même ?

Tu boites un peu plus, tu essayes de le cacher en ne forcant pas trop la canne mais je te connais par coeur Samuel, et je vois, que ta jambe a quelque chose de plus. Mais je ne dirais rien car ce n’est plus mon rôle de m’inquiéter… Comme ce n’est plus le tien apparemment.

« Tu n'auras plus à fuir le club. Je n'y serais plus. 

Lettre posée sur le comptoir, mes yeux ne vrillent pas dessus, ils restent dardés sur toi. Ça crie à l’intérieur, ça fulmine mais je reste de marbre car je ne sais pas quoi faire. Personne n’a jamais abandonné l’Amour, c’est toujours lui qui part en premier.

« J'y resterais encore quelques jours. Profites-en pour te reposer, je ne disparaîtrais qu'après.

Abandon des yeux, abandon du coeur. Disparaitre Sam, tu ne le peux pas. Tu resteras toujours gravé en moi et gravé en lui à jamais. Tu fus l’unique à l’avoir tellement touché qu’il te voulait une seconde fois, une troisième, une quatrième, une infinie de fois.

Une inspiration pour un au revoir.
Une expiration pour un regard.
Je ne sais pas Samuel, je ne sais pas quoi faire.

« … Je suis desolé.

Ça sort tout seul, de je ne sais où. De je ne sais qui, de lui ou de moi. Des deux peut-être.

« … Il est désolé aussi. Je…Ne pars pas s’il te plait. Demande moi ce que tu veux mais… Pas de te laisser partir….J’en serais incapable.

Et encore une fois égoïste Eros. Encore une fois, ne pas accepter de laisser partir ceux qui veulent t'abandonner... Ceux qui en ont assez de tes frasques, de ton coeur et de ce que tu détruits en pensant créer.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Dim 5 Aoû - 14:49

Poker || Luca QXdzuQr

Rien qui ne sort, à cet instant. Alors, les adieux seront silencieux. Ventre tordu par l'émotion. Salive ravalée, le reste avec au passage. Prêt à partir, un signe de tête pour te saluer, avant d'entamer le premier pas. Scène vue et revue, c'est pathétique. Je l'ai toujours été. Et ta voix, qui emplit finalement de nouveau les lieux. Qui me fait m'arrêter, regarder vers toi encore. Quelques mots à peines, pour arrêter un homme. Mes prunelles qui divaguent sur tes traits, sur tout ce que les Hommes font de mieux, de pire. Le tout, réuni par un homme. Par un foutu Dieu. Eros ne pourra plus jamais me toucher, tu sais ? Il ne sentirait qu'une colère bouillonnante, pour lui. Toi, c'est différent. J'inspire, tente de trouver les bons mots. Ceux qui ne te blesseraient pas toi. J'ai l'impression que je ne sais faire plus que ça.

Je le suis aussi. Chercher dans l'environnement les réponses. Mais ce n'est plus assez, je crois. Les excuses n'effacent pas les plaies. Je ne voulais pas être un trophée d'Eros. Peine perdue, Samuel. J'ai échoué, n'ait rien compris. Tombé, t'emportant dans la chute, face à ton Dieu. Je le sais, on me rapporte des inquiétudes qui font gonfler les miennes. Et tu en souffres, depuis. Mes yeux reviennent sur toi, l'air profondément atteint je crois. Il faut accepter la fin, Luca. Tu iras mieux, ainsi.

Sans moi, dans tes pattes, pour te rappeler que les coeurs sont fragiles. Que tous tombent en pâmoison devant l'Amour. Que même ce cher Samuel a cédé à Eros. Qu'il a cédé à autre chose aussi, sans savoir quoi. Regard encore sur toi, l'envie qui me démange, de poser mes mains sur ton visage, de prendre sans te demander ce qui te ronge. C'était ma seule manière de t'approcher, auparavant. Je ne sais pas quoi rajouter. Devrais-je partir ? Sans doute, il n'y a pas grand-chose à rajouter. La vie est ainsi faite, elle ne peut pas toujours tourner comme on le voudrait. Mais je garde la bouche close, le corps aussi droit que faire se peut, tenant sur ses trois jambes. L'une a beau être factice, elle fait son travail comme l'autre valide.

Appelle Lucy. C'est une brave fille qui s'inquiète plus qu'elle ne le montre.

Bref sourire, pour tenter de te dire que même sans moi, tu es très loin d'être seul. Tu ne l'as jamais été, Luca. Parce que... Tout le monde aime l'Amour, n'est-ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Lun 6 Aoû - 7:55



Will you still love me
when I shine From words but not from beauty


"But if you send for me, you know I'll come
And if you call for me, you know I'll run
I'll run to you, I'll run to you"
SONG



Aucune excuse ne suffira à faire taire les peines et les colères. Sur ce point, tu as raison Samuel.  Aucun mot, aucune explication, aucun souffle ne pourra expliquer ce que je t’ai fais, ce que j’ai tenté de faire face à Mendoza, ce dont je me suis cru capable cette nuit dans le quartier mexicain. Est ce que ça ressemble à ça, le Destin ? Ce moment délicat où tu dois choisir de prendre un chemin au lieu d'un autre pour continuer d'avancer et non de tomber ? Dois-je t'abandonner Samuel en laissant mes ailes se déployer et mon coeur se parer d'or dans sa totalité ?

Je ne peux pas.
Je ne veux pas.

Je reste silencieux face à tes mots. Trophée est le plus difficile à accepter alors qu’à l’intérieur, le Dieu se déhanche et me murmure de te toucher. Le Dieu est en constante demande alors que Luca ne souhaite que te respecter. Te montrer à quel point… L’amour avec un petit a sera toujours le lien qui nous connectera. Ça fait plus de 27ans Samuel, si le dieu avait décidé pour nous, tu ne serais plus dans ma vie depuis longtemps… Tu es et resteras certainement l’unique personne à appartenir entièrement à Luca et non à Eros malgré ce que tu penses.

Lucy. Le prénom me réveille un peu, je me sens presque stupide de l’avoir oublié. J’acquiesse du menton mais refuse de me laisser aller sur cette voie. Lucy est une déesse Samuel, elle a du chemin a faire mais elle saura se contenter du peu que je peux lui offrir en ce moment. Je ne suis pas encore prêt à me laisser à nouveau guider par lar chair et les envies. Je n'ai envie que de toi, de tes mots, de ton odeur et de ta voix.

« Tu n’as pas échoué, au contraire…

Hésiter, ne pas savoir si je dois tout lui expliquer, lui montrer ce qu’il représente pour Eros en plus de ce qu’il est pour Luca. Doigts qui grappillent l’arrête de mon nez, TIC qui devient ardent et brûlant à présent que je ne suis qu’un hématome géant.

« Tu lui as offert quelque chose d’inimaginable… J’étais là, encore, je l’ai…Jamais je n’ai ressenti une telle vague d’amour Samuel. L’homme n’a pu la contenir alors…

Alors Eros a pris le relais et l’a dévoré sans m’en laisser une miette. Léger sourire en coin, plus gêné qu’attendri. Plus honteux que charmeur.

« Je n’étais juste pas assez fort pour le maitriser, je ne m’attendais pas à ça, je… Je n’aurais jamais pu douter de tout ce que tu ressentais pour moi.

Pas de l’amour, pas du désir, ni de la passion. Mais une osmose parfaite, une entente parfait. Un accord musical qui n’a de cesse de me tourner en tête tant il a touché le dieu et l’homme.
Je me permet un pas vers toi, seulement un. Les côtes me lancent à chaque instant, la tête me tourne mais je n'abandonnerais pas. Je te veux toi Samuel, ton âme, ton esprit, ton corps peut rester au loin, je le protégerais de ses assaults. Même si je m'abandonne à Eros, cette requête sera la première sur la table.

« …Il ne touchera plus jamais. Je ne toucherais plus jamais. Mais je t’en supplie… Ne m’abandonne pas.

L’homme n’est plus un homme. Le dieu n’est plus un dieu. L’adolescent de 16ans a les larmes aux yeux, devant le premier a l’avoir sauvé et le seul a l’avoir aimé depuis le début de sa chute vertigineuse. Depuis que son corps a commencer à se parer de plumes.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Lun 6 Aoû - 16:05

Poker || Luca QXdzuQr

Je ne sais comment réagir face à tes mots. Une vague humiliation, sans doute. Avoir été mis à nu, autopsie sans comprendre ce qu'il en serait exactement sur l'instant. Encore une brillante idée de Harvey. Je respire un peu plus fortement, la colère qui réside au fond de la gorge, alors que je garde le visage fermé, à tenter de me dire que ce n'était rien. Tant mieux pour Eros, j'imagine. Je te regarde faire un pas et ça me tétanise sur place, le regard qui semble te supplier de ne pas faire plus. Je ne trouve rien à dire, parce que je me semble encore plus... Pas le mot qui va avec.

Et tu reprends, une dernière fois. Ne pas t'abandonner. La situation semble bien cruelle, à cet instant. Et je regarde, toi, qui a fait ce pas que je n'ose plus faire depuis des semaines. Qui me supplie de ne pas disparaître. Ne supplie pas, Luca... Je suis envahi par bien trop d'émotions, à cet instant. Avec toujours cette peur, cette panique intérieure de me dire que ce sont mes sentiments qui sont demandés, plutôt que moi-même. Mais tu ne me toucheras plus... Et je baisse les yeux, à tenter de faire appel à la raison, à ce côté militaire qui ne me quitte plus malgré les années qui passent. Rien à faire, de la raison, quand c'est le cœur qui domine.

... Contiens ton pouvoir.

J'ai à peine le temps de parler, avant que la canne ne tombe à terre, que je termine la distance pour te prendre entre mes bras, soufflant une excuse au passage, parce que tu n'as sans doute pas besoin de ça, au vu de ton état. Une main qui vient se perdre entre tes boucles, l'autre qui s'étend dans ton dos. C'est sans doute encore une mauvaise décision. Un éclat de ton pouvoir et Eros comprendra que je ne supporte plus les divinités, depuis quelque temps. Que j'ai compris que leur déclin venait d'eux-mêmes, de leur propre égoïsme. Un éclat et tout pourraient se briser. Alors contiens le tout, Luca, rien qu'encore un peu.

Je ne sais plus quelles sont les bonnes décisions à prendre, Luca...

J'inspire, la voix basse, les doigts qui frictionnent ton crâne, pour tenter de le soulager, sans la moindre utilisation de mon don non plus. Pour n'être que deux hommes, l'un contre l'autre.

J'ai tellement peur de te blesser, encore et encore... De te perdre...

Je recule enfin, légèrement, pour confronter nos regards, que tu puisses lire le désarroi, cette inquiétude que j'ai envers toi, en permanence. Je me fiche de moi, Luca. Mais toi... J'inspire un grand coup, avant d'expulser l'air, tentant d'évacuer les émotions.

As-tu besoin de ça, toi ?

Dis-moi de partir et je comprendrais. Dis-moi de rester et je le ferais. Décide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Mer 8 Aoû - 7:52



Will you still love me
when I shine From words but not from beauty


"But if you send for me, you know I'll come
And if you call for me, you know I'll run
I'll run to you, I'll run to you"
SONG



Contiens ton pouvoir. Je n’ai pas le temps de te demander pourquoi que tes mains s’accrochent à ma carcasse et envahissent mon derme sans que je ne puisse rien faire. Je les sens, tes doigts qui glissent dans mes cheveux. Je le sens, ton poitrail qui s’écrase contre le mien, brusquant les hématomes, brutalisant le coeur d’une sérénade aux mêmes accords. Eros crépite sous le contact, Eros s’en lèche les babines mais pour une fois, je l’enferme à double tour. Ne touche pas, ne prend pas, laisse moi au moins ça, c’est la seule chose qu’il me reste. Alors s’il te plait, ne la brise pas. Samuel et ton souffle dans la nuque. Samuel et tes mots, tes questions, ton mal-être, qui contre le mien, rentre en écho. Les décisions n’ont pas être prises Sam, elles l’ont déjà été. Là-haut, ils ont décidé de notre sort en me parant de plume et d'or.

Je ne m’appartiens pas comme je ne t’appartiens pas.
La vérité est aussi douloureuse que l’état physique dans lequel nous sommes tous les deux.

Alors respire Samuel, tu ne me perdras pas. Je le suis déjà, ailleurs, paumé, dans un autre univers où les hommes n’ont aucun droit. Les cieux me régissent, la Nuova me contrôle, le Dieu me maitrise. Rien ne peut disparaitre quand rien n’existe.
Mes doigts se lèvent et grappillent ta peau, parant ta joue de caresses vides, sans aucune pépites nuance Amour. Pas de magie, pas d’explosion, juste le derme d’un homme qui sous celui d’un autre, tremble et brûle dans une même seconde.

Souris Luca, ce n’est pas toi, cet homme à la mine fermée, au regard éteint.
Souris Luca, montre lui que tout va bien, que les décisions prises ne signifient pas un au revoir.

« Si tu restes, tu ne me perdras pas…

Le murmure est doux, le murmure se veut pur, plein d’amour et de tendresse. Le murmure est encore égoiste, je m’en rend compte mais ne sais comment faire.

« Je…

...ne sais pas. Si j’en ai besoin. Si je ne suis pas encore trop en demande alors que l’Amour, j’en reçois d'un claquement de toi. Je ne sais pas Samuel, je n'ai jamais su faire la différence entre ce qu'on sacrifiait au Dieu et ce qu'on donnait à l'homme.

« J’ai besoin de toi, je ne sais p-…. J’essaye de faire la différence entre ce que je veux et ce que lui demande, mais c’est encore difficile…

Dis le, que tu l’aimes réellement, qu’il a toujours été l’unique, le seul. Qu’a 16ans, tu as vu en lui autre chose qu’un simple corps à charmer. Que tu as vu ses yeux, sa force, sa beauté. Et que s’il est resté autant de temps à tes côtés, c’est qu’il y avait une raison. Luca, tu aimes, mais tu jettes normalement. Tu as abandonné la mère de tes gamines, tu as dit non à ceux qui quémandaient une seconde nuit. Tu n’as jamais rien refusé à Samuel.

Je me recule d’un pas, abandonne ton geste, ta peau, tes yeux, en laissant les miens tomber sur le sol. Le Dieu, il tambourine trop, le Dieu en a trop envie. Alors je préfère m’écarter et l’empêcher de te toucher Samuel, je ne veux pas que tu souffres, je ne veux pas que sous l’Amour, tu imploses. Car je le sais, que les pépites d’or seront rouillées ou pire, viciées. Je ne suis pas bête, tu le détestes autant que moi je l'aime ardemment, ce Dieu qui m'en fait voir de toutes les couleurs.

« Tu es mon point d’ancrage, tu l’as toujours été… Si tu pars, je n-…Je ne veux pas t’obliger à quoi que ce soit. C’est ta décison et je l’accepterais.

Et enfin faire preuve d’un véritable amour en te laissant le choix. En te regardant et en te montrant que ton amour me rend humain.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Mar 14 Aoû - 16:02

Poker || Luca QXdzuQr

Tout se confond, dans ma tête. Il y a toi et il y a Eros. Et je crois que je veux trop faire la part des choses, une différence qui n'est plus là depuis bien longtemps. D'avant même qu'on se connaisse, finalement. Quand tu recules, je m'en rends bien compte. Qu'une étreinte simple n'est plus même possible. Qu'il y a de lui en toi, déjà. Alors, ça voudrait dire que je ne te supporte plus par extension ? Pensée douloureuse, qui me violente, grappille l'énergie vitale pour la dévorer plus encore. Et je t'observe, toi, l'homme qui ne sait plus ce qu'il souhaite et ce que l'autre demande. Vous êtes proches de ne faire plus qu'un. J'ai tant redouté ce jour et je le vois avancer à grand pas. Tu es perdu, Luca, dans des dédales où je n'ai aucun accès, aucune place. J'ai cette sensation, affreuse, que le pont a été coupé. Il était précaire, vibrant sous nos pas, toujours prêt à céder... Et que finalement, il s'est effondré sans nous.

Samuel, face au vide.
À hésiter sur un choix.
Sauter ou non ?

Les prunelles qui se perdent sur toi. Tout qui s’imbrique. Je pense aux années passées, où tout était si simple, si loin de tout ce qui arrive désormais. Nous avions les mêmes attentes, par le passé. Et désormais ? Je ne sais plus quoi en penser. Je me penche en prenant appui sur un meuble, pour récupérer ma canne, la poser à terre, la laisser me soutenir. Et j'inspire, comme s'il s'agissait de la dernière fois où j'étais capable de respirer.

On se ressemble plus qu'on le voudrait. Mon regard qui dérive, sur la ville et ses lumières. À ne jamais savoir faire la différence entre ce que l'on veut et ce que l'amour exige.

Thomas... Un sourire pâle qui naît sur mes lèvres, de celui qui sait ce qu'il doit faire. Depuis trop longtemps repoussé. Et je le sens, que ça me compresse le corps entier, que l'étau est trop serré, qu'il est temps de rendre à César ce qui lui appartient.

On est aussi incapables de s'exprimer l'un comme l'autre. De mettre les mots et les formes. Les actions ont longtemps parlé pour nous.

J'en reviens à toi, à ce visage tant adoré, même sous les coups d'une vie que trop dévorante. Je me sens calme et apaisé, à cet instant, en te contemplant.

J'ai cette impression qu'on est déjà perdus, l'un et l'autre. Pris dans des choix qui sont les nôtres, pour de vrai. Et que rester, ça ne ferait que nous rendre plus malheureux encore.

Et le calme se transforme en tempête intérieure. En une déglutition douloureuse, alors que la façade tente de rester encore en place, en tentant de tirer sur les cordes pour que le tout ne s'affaisse pas.

J'ai cette sensation d'être une entrave, Luca. À ta vie, à celle de Thomas. Je crois qu'on est arrivés à un tournant spécifique où la dernière chose que je peux encore faire pour vous, c'est de vous aimer dans le lointain. De vous admirer sans que vous puissiez le voir. Que vous sachiez simplement que dans l'ombre, je continuerais de penser à vous.

Le coeur qui bat, si fort. Cette demande, permanente, quant à me demander si c'est la bonne décision. C'est la plus dure qui fût, en tout cas. Les doigts qui se resserrent, sur cette canne qui bientôt ne me servira plus. Qui ne deviendra qu'un reliquat de la faute que j'avais pu commettre. Puis une preuve que j'ai fait ce qu'il fallait faire.

Qu'il y aura toujours quelqu'un pour vous aimer.

Voix qui se brise.
Regard humide.
Sourire maintenu.

J'ai quelque chose à accomplir, Luca. Quelque chose que je dois faire, parce que je ne suis qu'un nanti d'amour et qui ne supporte plus de vivre avec une conscience entachée.

Je n'ai pas pu sauver le monde. Je n'ai pas pu te sauver toi.
Mais je peux le sauver lui.

Bonne nuit, Luca. Repose-toi.

Et je te dévore du regard, de cette manière qu'ont les hommes de regarder l'amour d'une vie avant de partir en guerre. Avant de me détourner, pour aller déconnecter les fils. Pour en rebrancher d'autres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Poker || Luca Empty
Poker || Luca - Sam 25 Aoû - 10:01



Will you still love me
when I shine From words but not from beauty


"But if you send for me, you know I'll come
And if you call for me, you know I'll run
I'll run to you, I'll run to you"
SONG



Il y a des mots qui restent ancrés à jamais. Dans l’esprit, dans le coeur, dans la carcasse. Ce ne sont peut-être que des lettres, accolées les unes aux autres, murmurées et qui s’éteignent. Mais dans la tête, ces mots, ils restent et ils se collent aux souvenirs, aux sourires et aux soupirs. Et ils concluent. J’ai compris avant même que tu me dises bonne nuit Samuel, que je t’avais perdu.
Pas cette nuit, pas ce matin-là, mais il y a des années, avant même que nous nous laissions allé, je t’avais perdu. Car même s’il est possible de s’aimer entre homme et divin, il y a des obstacles infranchissables, des murs trop haut, des différences trop noire. Tu es humain, je suis un dieu. Tu es l’homme au coeur trop pur, je suis l’homme au coeur trop grand. Et tu me veux moi Samuel, rien que moi sauf que… Même si je le voulais, je serais incapable de n’aimer que toi.

Je n’ai pas bougé, quand tu es parti, tes mots ancrés en moi, ton au revoir tacite, ton… non. Ton adieu visible. J’ai compris ce que tu allais faire, je sais ce que ces mains vont faire renaitre.

Je t’ai perdu à l’instant même où je t’ai trouvé.

Mais j’accepte mon amour. J’accepte de te laisser partir si cela te rend plus heureux et te permet d’être toi et pas un autre nom accolé à mes doigts.  Sois toi Samuel, soigne, sauve, réveille comme tu l’as toujours fait. Je ne peux t’empêcher de partir si c’est ce que tu souhaites, car en t’entravant, c’est l’homme que j’aime, que je briserais. Alors pars Samuel, pars si c’est ce qu’il faut. Nous nous sommes aimés 25ans, nous nous sommes appartenus pendant un temps. Et nous nous quittons dans un instant.

Et quel instant Samuel, quel instant… Le premier où Eros a accepté de perdre. Où Eros a plier les genoux, à baisser ses ailes et à accepter que l’homme décide par amour.
Revenir en haut Aller en bas
Poker || Luca -

Revenir en haut Aller en bas

Poker || Luca

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [-18] poker face † (Caliks)
» always in my head. ) luca
» The world is yours and you can't refuse it (Luca & Sybille)
» sacred love | ft. annalisa & luca
» thunder in their hearts (Luca)

Sauter vers: