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They're talking about you, boys

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They're talking about you, boys - Mer 11 Juil - 20:05


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I'm gonna tell you something you don't want to hear
I'm gonna show you where it's dark, but have no fear"



Je l’entends, mon coeur qui tambourine, qui pulse violemment contre ma cage thoracique, à m’en péter une ou deux côtes tellement ça vibre. Ça fait boum, ça explose, ça pompe le sang violemment. Aucun smile sur mon visage, y’a que la sueur pour l’habiller ce soir. La sueur et les calmants de Roukie pour éviter de partir en vrille.

Jan, t’en demandes toujours plus, t’en veux toujours trop.
Après t’étonnes pas de voir ta pisse souiller tes draps.
Ta vie, s’effriter entre tes doigts.


Quand la Cala demande, les hommes agissent. Pas de question, pas d’explication, tu écoutes, tu fais, tu passes à autre chose. Pourtant y’a encore des wey qui pensent qu’ils peuvent prendre les fajitas de la Cala, les chicas de la Cala et se casser sans y laisser une oreille.
Sérieux, les gars, Costilla, c’est pas l’Père Noël !

Accroché au fauteuil de la caisse, Bael s’amuse à titiller l’accélérateur pour ne pas perdre de vue le trouducul qui pense pouvoir semer la Cala avec sa fiat punto. Chico, on a trois ou quatre chevaux en plus dans la capot, tu devrais mieux te ranger sur le côté, histoire qu’on cause tranquillement et qu’on foute pas en l’air le trottoir que les contribuables devront rembourser sinon.

Aucun savoir-vivre dans ces rues, ça veut toujours tout péter et en plus ça trahit. Hijo de la chingada.

Le moteur vrombit, mes doigts agrippent le devant de la place du mort et j’peux pas m’empêcher de jeter un coup d’oeil à Mandoza.

« C’est lui qu’on doit choper hein… Mollo sur la…Petit coup de frein, virage a 120°, envie de gerber mon sandwich de ce soir «...Pédale. J’ai pas envie de clamser avec toi à côté Bael.

Un petit rire conclue ma réflexion, à vrai dire, ce serait presque rigolo, que Mandoza et Flores finissent par clamser ensembles : au moins, on aura touché le ciel une seconde fois tous les deux, coeurs implosant au même instant sous une toute autre violence que la dernière fois.

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They're talking about you, boys - Sam 25 Aoû - 12:14


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I'm gonna tell you something you don't want to hear
I'm gonna show you where it's dark, but have no fear"



Les pneus hurlent au contact de l’asphalte alors que le moteur rugit, furieux, affamé. Les doigts se resserrent, les jointures blanchissent sur ce volant que Bael torture sans même s’en apercevoir. Lancée à plus de deux cents kilomètres heures, la voiture danse sur le bitume. Les yeux rivés sur sa cible, Bael ne réfléchit pas… ne réfléchit plus. Enhardi par le frisson de la chasse, il devient le prédateur qu’il a toujours été. A côté de lui, Alejandro remue, malmené par la caisse qui continue sa danse. Doucement, un sourire se dessine sur le visage du dieu de l’amour. La mort aurait-elle peur d’elle-même ? Relâchant l’accélérateur, Bael écrase le frein et braque… comme la prolongation de son propre corps, la voiture obéit, dérappe et balance. La chasse est intense, le plaisir est absolu. Au volant comme derrière un sniper, Bael se sent tout puissant, immortel, intouchable. Un sentiment qui lui rappelle étrangement celui qu’il ressent quand il se retrouve entre les jambes d’un mec ligoté. Un sentiment de puissance, de pouvoir absolu dont il semble incapable de se lasser.

“C’est lui qu’on doit choper hein… Mollo sur la…” Le coupant dans son élan, Bael s’élance dans un nouveau virage. Torturés les pneus hurlent de plus bel. Un gémissement de douleur que Bael accueille, un sourire aux lèvres. “...Pédale. J’ai pas envie de clamser avec toi à côté Bael.” Les lèvres de Bael s’étirent un peu plus alors que son pied retrouve la pédale d’accélération. Une pédale qu’il écrase sans même se soucier de l’avis de son ami qu’il sait à deux doigts de gerber. Pauvre petit chat… “Respire Jan… C’est pas ton premier rodéo…” Des étalons, Alejandro en a monté des tonnes. Chevaucher ces quelques chevaux ne devraient pas lui faire peur. Lancé à toute vitesse, leur cible passe un passage à niveau. Sans réellement se soucier du feu écarlate, Bael se lance. Sur leur droite, un train rugit, paniqué. Sans réfléchir, Bael écrase le frein alors que sa main droite, protectrice, vient se loger contre le torse d’Alejandro… Finalement à l’arrêt, les deux Capitanos regarde le le train leur passer devant.

“Fait chier…” Lâchant Alejandro, Bael passe la marche arrière, avant de redémarrer sur les chapeaux de roues. “On va devoir faire avec ce qu’on a…” Se dit-il à lui même alors que sa main droite agrippe l’appui-tête d’Alejandro. “ Ce fils de pute ne s’en sortira pas.” L’insulte par dans le vent alors que la voiture s’élance de nouveau en avant. leur détour est rapide, chaotique mais contrôlé. A toute allure, ils passent les rues avant de finalement se perdre sur un chemin de terre. Torturée par la route cabossée, la voiture tremble, rugit. Très vite, la voiture de la cible refait son apparition. “Tu ferais mieux de t’accrocher Jan…” Sans ajouter quoi que ce soit, il accélère. La voiture ennemie arrive par la gauche, de façon presque perpendiculaire.

Une : les voitures se rapprochent rapidement. Ni l’une ni l’autre ne semble vouloir ralentir. Deux: le nez de la voiture de la cible leur passe devant. Trois : la voiture de Bael, imposante, écrase son par choc contre le cul de sa rivale. Sous le choc, les deux voitures rugissent, se plaignent de façon métallique. Frappée au mauvaise endroit, la voiture rivale tourne plusieurs fois sur elle même avant de s’enfoncer sur ce qui semble être un terrain vague. Secoué mais toujours conscient, Bael grogne, gémit alors que sa cible se hisse en dehors de sa voiture, boitant vers ce qui semble être un bâtiment abandonné…
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They're talking about you, boys - Dim 26 Aoû - 10:08



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I'm gonna tell you something you don't want to hear
I'm gonna show you where it's dark, but have no fear"




“Respire Jan… C’est pas ton premier rodéo…” Sourire du côté conducteur, regard en biais du côté passager. Merci de le préciser et j’aimerais bien que ce ne soit pas le dernier. J’ai pas encore écrit mon testament hermano, pas envie que toute ma fortune revienne sur ton compte en banque ! Le coeur qui balance de droite à gauche alors que les entrailles dansent à l’intérieur de la carcasse sous l’accélération. Putà mais il la nourrit à quoi sa bagnole?! Au nectar ? J’comprend qu’on doive choper ce gars mais y’a un moment, entre découper un mec et garder en vie deux capitanos, je pense que le choix est vite fait.
Mais pas de pause gouter pour Alejandro, pédale d’accélérateur qui disparait sous le pied de Bael, alors que l’autre trouffion dépasse le passage à niveau et que les appels tonitruants d’un train à droite me font tourner la tête avec un joli « putà de mierda » murmuré entre les dents

BORDEL DE…


Freinage non prévu, nuque qui se barre en avant comme un pantin désarticulé, corps maintenu en place par la poigne d’un autre, qui savait exactement ce qui allait se passer. Le souffle coupé, je tourne le visage vers Mendoza, les crocs de sortis tellement je suis énervé. Les doigts de Bael qui crépitent et m’empêchent de clamser. La rage qui pulse dans les veines. Le traqueur qui se réveille enfin et dont les prunelles se chargent d’ombre quand le partenaire reprend le route en sens inverse.

La voiture qui démarre, je jète un regard en biais à Bael, concentré comme jamais. Plus à l’aise sur les trottoirs qu’en voiture Jan, courser des connards entouré d’une carcasse métallique, très peu pour toi. Mais tu lui fais confiance, à Mendoza, tu sais qu’avec lui, tu crains rien. Que y’aura pas deux places de libres ce soir au siège de la Calavera.

Ou peut-être que si.


Ronron du moteur, carcasse qui s’échauffe, métal qui percute celui de l’autre, crissements des pneus et coup dans le bide qui fait rugir le Dieu. Le corps qui part en avant, à deux doigts de s’exploser le front sur la boite à gants, je suis à bout de souffle, l’impression que ma tête a exploser et que le dieu est sur le point de m’éventrer. “Hijo de…” Je ne finis pas et clairement, je ne sais même pas si c’est pour Bael oiu pour l’adversaire que je murmure machinalement l’insulte. Bael et son besoin de rodeo, Bael et sa hargne au volant, Bael et sa rage partout où qu’on aille. Bael et Alejandro, toujours à répondre présents quand les emmerdes dépassent Delray Hallow.
Je sors de la carcasse brutalement et le mal est expulsé dans un râle maladif et suintant. La gerbe qui se retrouve sur le terrain, je reste quelques secondes à me tenir au vide, coeur et bide qui grognent et crépitent sous les crocs d’Huntington. Bordel…
Bael metta ça sur le compte de sa superbe conduite, et je le laisserais se moquer sans soucis. J’préfère ça plutôt qu’il connaisse la vérité, celle qui pulse dans mes veines et m’oblige à rester loin des émotions trop fortes, des virées en bagnoles et des courses poursuites se terminant en tonneaux

Je m’essuie la lipe, crache le goût du poison sur le sable et me tourne vers Bael, les doits qui crépitent et Ah Puch qui refuse de se rendormir.
“Maintenant, on va utiliser ma façon hermano.” Que je balance au capitano, la colonne qui se déplie, le poitrail qui se relève et l’envie de sang qui réveille les entrailles. Prunelles dardées sur l’entrepôt vide, c’est le Dieu de la Mort qui s’y dirige avec l’envie brûlante de tisser quelques cris au sein du survivant.

-


“Petit, petit, où est-tu ?” que je balance un sourire aux lèvres, alors que nous sommes entrés dans l'entrepot. Signe de tête à Bael, pour se séparer et entourer le fuyard des deux côtés de la pièce. Surement à pisser de peur derrière une barrique ou un poteau, j’ai presque envie de le laisser croire qu’il survivra ce soir. Qu’il réussira à rester cacher. “Promis, on va pas te manger ! On veut juste parler.”

Et te découper.

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