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« Can I help you ? » ʊ TORBEN

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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Lun 23 Juil - 21:22


« Bonjour » Un mot utilisé de façon banale. Salutation normale de la cliente. « Puis-je vous aider ? » Phrase jamais autant prononcée par la divine depuis le début du mois. Nouvelle gérante d’une boutique de cosmétique, confiance donnée par une amie pour gérer sa seconde enseigne ; Aislinn. Hazel est aux anges, les obligations d’objectifs, les nombreux voyages à l’étranger, la fatigue qui ne se dissipe pas. Tout cela est derrière elle, une carrière d’ingénieure en biochimie laissée tombée. Les responsabilités, elle n’en veut plus de cette façon. Depuis peu, elle sourit, elle s’égaie entre les rayons cosmétiques d’une boutique agréable, à l’atmosphère prospère. Le stress a disparu, elle se sent réellement utile. Le contact client lui plaît, le rangement, la gestion du personnel, du stock et des comptes de cette boutique. Une nouvelle vie s’ouvre à elle.

Ce matin, le réveil a sonné. Dans un geste habituel, un glissement de doigt sur l’écran, le silence revint. Lentement, les yeux s’ouvrent et le sourire éclot sur ce visage. Débute sa morning routine, le reflet que lui renvoie le miroir n’est pas plaisant. Le temps a un impact sur elle ; la jeunesse éternelle n’apprécie pas. Plusieurs minutes de préparation sont obligatoires afin de paraître belle, à ses yeux. Un teint parfait, lisse. Des yeux maquillés sobrement, tandis que sa bouche est recouverte d’un rouge à lèvres rouge vif. Un regard, la coiffure suivra l’habillement. Un large choix s’offre à elle. Dans un geste vif, elle attrape une robe à volants superposés rouge et l’enfile. Elle lui tombe pile au-dessus des genoux. Accordée à ses talons aiguilles noires et son sac doré. Comme toutes femmes qui se respectent, ce dernier est sans-dessus-dessous.

Arrivée à la boutique une bonne heure avant le coup d’envoi, Hazel s’installe et fait ses dernières vérifications. Tout se doit d’être parfait. Minutieuse. Cosmétiques, produits de soins, la divine est dans son élément. Un dernier regard sur sa montre, et les portes s’ouvrent.

La journée s’écoule correctement. Les clientes se présentent, mais pas de rush. Une atmosphère calme règne, ce qui s’avère être agréable. Midi passé, elle s’est octroyé sa demi-heure afin d’avaler son déjeuner. Le sentiment de bien-être ressenti par la déesse serait presque contagieux. Heureuse d’être dans une nouvelle ville, un nouveau job. Elle apprécie sa vie, Idunn.

Le début d’après-midi se présente, ainsi qu’un homme au sein des murs de l’enseigne. Rares sont ceux qui osent passer les portes, se retrouver dans un temple principalement féminin. Un regard à ce dernier, la blonde laisse ses talons claquer sur le carrelage. Elle s’approche, un sourire agréable sur les lèvres. Le ton sympathique est utilisé, sa voix douce s’élève entre les produits. « Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ? » Il ne faut pas longtemps pour qu’elle puisse le sentir. Divin. Cela ne change rien, il est un client avant tout.
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Mer 25 Juil - 15:05

Je me lève courbaturé de partout. Je maugrée dans ma moustache, me frotte le cuir chevelu pour essayer de me débarrasser de cette sensation nerveuse, douloureuse. J’ai mal au dos, comme si j’avais porté des objets lourds toute la nuit. Je sens des nœuds formés sous mes omoplates et j’essaie de m’étendre, mais les gestes sont douloureux. Je frôle du bout des doigts les marques de brûlures, sur mes flancs, sur mes cuisses. Je me crispe, me raidis. C’est douloureux putain. J’avais déjà pris deux balles dans ma carrière militaire, et ça avait fait un mal de chien, surtout celle sous les côtes du côté droit. J’avais pris du shrapnel aussi dans l’explosion d’un véhicule, qui m’avait lacéré l’omoplate droite et l’épaule du même côté. Mais les brûlures, c’était toujours plus douloureux que le reste. Je file sous la douche. L’eau chaude ruisselle sur ma peau, macule mon épiderme de traces rougeâtres tant je la prends bouillante. J’ai toujours aimé l’eau chaude. Et passé la sensation désagréable sur mes blessures, je commence à endormir la douleur en dirigeant directement le pommeau droit sur les plaies à vif. En sortant, je me passe juste les mains dans les cheveux, me rase les joues et le cou mais conserve mes bacchantes. Je finis par me panser les plaies une fois désinfectées. Je n’ai pas de médicaments ni rien, alors je gobe deux comprimés de paracétamol en mode cache-misère avant de me frictionner les plaies avec un mouchoir imbibé d’alcool que je tire de ma flasque. J’étouffe plusieurs grognements dans ma serviette, pour ne pas attirer l’attention des autres résidents de l’hotel. Je suis bien placé pour savoir que les cloisons sont très fines, avec le bordel que j’entends à chaque nuit.


Je replace un peu les mèches éparques qu’il me reste, et j’enfile des fringues de ville. Simple T-Shirt blanc, pas trop d’épaisseurs par-dessus les pansements improvisés. Et le blouson de cuir noir vient par-dessus, me rassurant du poids de mes papiers, de mon argent, de mes clefs… De toute ma vie. Je finis par sortir. Le travail commence bientôt. J’ai encore un peu de travail de repérage à faire. Je prends ma voiture, pour une fois. C’est rare, car je n’ai pas encore les thunes pour la faire repérer et la pédale d’embrayage coince un peu ; je n’ai pas le matériel pour gérer le problème moi-même. Bref. Avant de penser à réparer quoi que ce soit, je dois encore commencer mon job. Je fais le tour de la boutique, du quartier. Je repère l’entrée. J’épie à distance la clientèle. Endroit calme. Clients calmes. Rien de spécial à signaler. Je finis par entrer à l’intérieur, ayant parfaitement conscience d’être totalement déplacé dans cet environnement, mais je ne manifeste aucune gêne. J’ai besoin d’aller à l’intérieur pour tout noter. La vieille habitude de sergent en section de reconnaissance ; il faut tout noter, tout cataloguer dans le cerveau. Maîtriser son environnement, pour le retourner contre un hypothétique adversaire en cas de confrontation.


Ce qui me frappe très rapidement, c’est l’absence de mobilier dans la boutique qui puisse être un couvert efficace au cas où les choses dégénéreraient en fusillade ouverte. Il n’y a pas non plus beaucoup d’espace pour se battre et se défendre en format rapproché si on se met à se bastonner d’aussi près. Une femme avance vers moi. Je sens sa satisfaction de voir un client, et une certaine joie de vivre qui me réchauffe doucement l’âme, ou ce qui me sert en tout cas de conscience. Je sens le divin affluer. Décidément. Je ne rencontre que ça en ce moment. Je me tourne vers la vendeuse, et constate qu’elle a l’air aussi avenante physiquement que le sont ses émotions ; ça lui fait plaisir de m’aider. Je lui souris poliment. Elle n’a pas l’air bien dangereuse, mais je dois creuser un peu.



| Madame… Oui, vous pouvez. |


Je promène mon regard sur les étagères de l’endroit, comme si je cherchais spécifiquement quelque chose.


| Je suis venu chercher deux choses. Euh… La première est la plus facile, c’est un cadeau pour ma mère. Ca fait longtemps que je lui ai pas écrit et je veux lui envoyer un petit truc sympa pour marquer le coup, mais j’avoue que je ne sais pas du tout quoi prendre, c’est une femme assez discrète… Et aussi, on m’a dit que vous vendiez pas mal de crêmes et de pommades et tout ça. Je me suis brûlé dans mon précédent boulot. Et la douche, c’est assez insupportable. Vous n’auriez pas un bruit, une crème à mettre sur des brûlures ? |
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Ven 27 Juil - 11:50


Le début d’après-midi se présente, ainsi qu’un homme au sein des murs de l’enseigne. Rares sont ceux qui osent passer les portes, se retrouver dans un temple principalement féminin. Un regard à ce dernier, la blonde laisse ses talons claquer sur le carrelage. Elle s’approche, un sourire agréable sur les lèvres. Le ton sympathique est utilisé, sa voix douce s’élève entre les produits. « Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ? » Il ne faut pas longtemps pour qu’elle puisse le sentir. Divin. Cela ne change rien, il est un client avant tout.

Sourire polis de sa part, il confirme mes dires. « Madame… Oui, vous pouvez. » Son regard se perd sur les différentes étagères, il précise sa demande. « Je suis venu chercher deux choses. Euh… La première est la plus facile, c’est un cadeau pour ma mère. Ca fait longtemps que je lui ai pas écrit et je veux lui envoyer un petit truc sympa pour marquer le coup, mais j’avoue que je ne sais pas du tout quoi prendre, c’est une femme assez discrète… Et aussi, on m’a dit que vous vendiez pas mal de crêmes et de pommades et tout ça. Je me suis brûlé dans mon précédent boulot. Et la douche, c’est assez insupportable. Vous n’auriez pas un bruit, une crème à mettre sur des brûlures ? » La divine pince les lèvres, la réflexion de la blonde peut prendre plusieurs secondes. Le cas de la mère, le plus facile selon lui, sera traité en second. Les brûlures sont plus importantes, le degré de ces dernières est à prendre en compte pour que le soin soit optimal, adéquat. « On va peut-être commencé par les brûlures si vous le voulez bien ? » Sourire agréable aux lèvres, son regard survole la silhouette masculine à la recherche d’une blessure visible. « Savez-vous à quel degré avez-vous été brûlé ? Je sais que pour une brûlure du premier ou du deuxième degré, il n’y a rien de mieux que du miel. Vous posez une couche sur la blessure, et vous bandez. Après une petite semaine, ça devrait être guérit ! » Remède de grand-mère, la belle connaît les propriétés de ce produit. Combien n'en a-t-elle pas manipulé lors de ses recherches pharmaceutiques ? Des kilos. Fronçant légèrement les sourcils, elle se trouve être véritablement inquiète pour l’inconnu. Elle ne le connaît pas, mais se trouve être particulièrement empathique. Associé à un caractère maternel et altruiste, Hazel souhaite aider le maximum de personne. « Bien entendu, si vous utilisez cela, ce sera du miel bio. Pas un produit trouvé en grande surface. » Travaillant pour son amie, elle ne se prive pas de lui faire de la publicité. « Je peux tout de même vous conseiller de vous rendre à l’Emerald’s Garden, monsieur. Nous sommes deux boutiques liées, pour tout ce qui est médicinale, vous trouverez vôtre bonheur là-bas auprès de Madame O’Reilly. Une perle cette dame, très douée dans son domaine ! » Large sourire aux lèvres, sa tête se penche légèrement sur le côté.

Un claquement de main, auquel elle ajoute. « Maintenant, nous allons entrer dans mon domaine. Le cadeau pour votre mère ! Suivez-moi je vous prie. » Lui proposa-t-elle, se dirigeant vers une petite étagère présente dans le fond de la boutique, sur laquelle se trouvait plusieurs coffrets et flacons aux odeurs et coloris différents. « Vous me dites que c’est une femme discrète, personnellement j’opterai pour un parfum, ou un savon, avec des notes prononcées de jasmin et de rose. Subtil au nez, discret mais l’odeur reste lorsque l’on passe. Vous sentez bon… » Elle rit, le coffret adéquat finit dans sa main tandis qu’elle continue sa présentation, sa vente. « Enfin, elle sentira particulièrement bon. Personnellement, c’est ce vers quoi je me dirige également. J’adore ces odeurs discrètes ! » Dit-elle, souriante. « Vous souhaitez le sentir afin de vous si cela vous convient ? Nous avons des testeurs… » Sans attendre, Hazel prend le testeur et en pose sur son poignet, qu’elle sent avant de le tendre vers l’homme, le client. « Super agréable ! Vous ne trouvez pas ? »
Déposant l’échantillon, elle reprend. « Et donc, nous avons le parfum, l’eau de parfum mais également des soins et des savons cette fragrance. Comme je vous le montrai, il existe également des coffrets. Ceux-ci contiennent une bouteille de parfum, un savon, un déodorant et une crème pour les mains. Je souhaite également souligner que tous nos produits sont entièrement biologiques ! C’est important à l’heure actuelle. » Petite intrusion privée, amusante pour la chasseuse d’hommes. « Vous souhaitez peut-être que je vous parfume également ? Nous avons toute une gamme pour hommes, vous pourrez ainsi voir ce que ça donne sur vous, votre femme pourra également avoir la chance d’avoir un nouvel homme à la maison. » Finit-elle, sur cette petite note humoristique. « Vous souhaitez peut-être d’autres renseignements ? » Avenante, commerciale également. Hazel en est encore à ses débuts, excitée par toute cette nouveauté.
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Ven 27 Juil - 17:31

Je n’ai que rarement senti autant de sérénité de toute mon existence qu’auprès de cette femme-là. Malgré le fait qu’elle me reconnaisse comme un Dieu, donc comme un danger potentiel, elle n’était pas le moins du monde sur ses gardes. Comme si j’étais monsieur tout le monde. Un simple client. Cette candeur et cette attitude douce et avenante m’inclinaient presque immédiatement au respect le plus sincère. Rares étaient les âmes aussi ouvertes sur le monde et leur environnement immédiat. J’avais senti ce caractère doux et tempéré en quelques instants seulement et j’étais étonné par la force de conviction que je mettais là-dessus, comme si ce constat était déjà inébranlable. J’en venais à me demander si je ne devais pas un peu plus me méfier de son pouvoir. Est-ce qu’elle n’induisait pas une plus grande sérénité que ce qu’elle ressentait vraiment, de façon volontaire pour me leurrer, ou pour endormir ma méfiance ? Tout était possible, quand on voyait les capacités que nous autres, dieux, avions souvent. Je restais sur mes gardes. J’avais trop vu et commis de saloperies dans ce monde pour me laisser piéger comme ça, pour considérer que le monde était beau et gentil. Le monde est une plaie, et nous n’étions que des parasites qui nous épanouissions dedans.


Un fantôme de sourire élargit ma moustache de politesse mais d’un amusement franc. Je commente son choix d’un signe de tête.



| Je vois que vous n’avez pas froid aux yeux… Je serais bien allé en pharmacie mais comme je n’en ai pas à côté de « chez moi » je pensais que ce serait plus simple d’essayer de faire d’une pierre deux coups dans la boutique. |


Et surtout, je voyais qu’il n’y avait pas de place derrière le comptoir pour stocker des armes de secours ou pour développer un dispositif d’alarme plus performant. La fenêtre sur le côté droit me perturbait aussi, pas assez grande pour laisser passer son homme mais elle pouvait servir à autre chose contre cet endroit. Par contre la suite, entre le miel et le bandage, j’étais sur le cul. Le sourire s’étira un peu plus franchement sur mon visage. J’ai un hochement de tête quand elle me parle d’une autre boutique et d’ « O’Reilly », dont je connaissais déjà l’identité et les activités puisque ma mission, c’était elle. J’essaie d’enregistrer l’info, mais je ne pouvais pas vraiment me décider à coller des tartines de miel sur mes blessures, même pendant la douche.


| Je vais me faire dévorer par les mouches si je fais ça, le coin où je crèche, c’est pas super propret si vous voyez ce que je veux dire, je préférerais éviter d’attirer un peu trop les insectes ou la vermine. Pour les blessures, ça dépend des endroits. |


je montre par-dessus le blouson deux zones ; mon flanc droit, et la cuisse gauche.


| Les flammes n’ont que léché le côté droit, donc là, la peau s’est juste cloquée. C’est douloureux, tout rouge, mais je survis. C’est ma cuisse gauche qui est la plus emmerdante, la chair est à vif et même en désinfectant plusieurs fois par jour, je pense que j’ai besoin d’une solution miracle si je veux pas être emmerdé trop longtemps. Pas de baume, de crème ou je ne sais quoi de magique dans ce genre de cas ? Sinon je peux aller voir l’autre boutique comme vous dites. Emerald’s Garden hein ? |


La chair à vif, ca avait toujours une sale gueule, et c’était le genre de douleur cuisante qu’on avait toujours du mal à gérer, à contenir. Les pires blessures sont les brûlures. J’avais connu les blessures par balle, par arme blanche, par éclats d’obus de mortier ou d’explosifs. La médecine moderne, c’est top. On vous recoud, on vous gave de médoc, on gère les complications nickel chrome. Mais les blessures, et pire encore celle dûes à des produits chimiques, c’était une véritable horreur à subir. En tout cas, je ressens toujours ce volontarisme très fort de la vendeuse. Et elle passe sur le domaine de ma mère après un claquement de mains. Son enthousiasme est contagieux et je lui souris à pleines dents, réjouis pour une fois de faire quelque chose de sympa pour la seule personne qu’il restait dans ma vie, qui m’avait élevé toute seule après la disparition de mon père. Je la suis vers un coin réservé aux produits cadeaux et ce genre de choses. Je hoche la tête, un peu perdu et avec le sentiment discret mais présent d’être un peu benêt, totalement transposé dans un univers que je ne connais pas plus que ça, quand elle me parle de Rose, de Parfum… Et je sens son poignet.


| Oui, c’est vrai que ça sent bon. Et ça lui irait bien. |


Je médite un instant sur ce qu’elle a à me dire sur les packages. Je roulais pas sur l’or, loin de là, mais ce que j’avais… Ma mère le méritait sans doute, non ? L’argent et les cadeaux ne rattrapaient jamais les absences, mais qu’importe. Je hoche la tête, un peu perdu devant tout ce débit de paroles.


| Euh, oui l’assortiment là, ça serait pas mal. Et si vous avez une boîte un peu solide, comme ça je pourrais lui emballer et lui envoyer directement. Ce serait parfait même. |


Et déjà, je me fais alpaguer pour des produits me concernant. Tout y passe, jusqu’à ce qu’elle parle de femme. Je promène mon regard sur les produits qu’elle présente, répondant négligemment.


| Dites carrément que je pue… |


Ton taquin et badin, regard de connivence, elle doit comprendre que je la chambre.


| C’est pour être pour ça qu’il n’y a pas de Madame Rawne, d’ailleurs. Déo j’ai ce qu’il faut, par contre, parfum pourquoi pas. Et un après-rasage, ça peut être bien aussi. Je commence un nouveau boulot cette semaine, en plus d’être tiré à quatre épingles, sentir le frais c’est toujours mieux. Qu’est ce que vous auriez pour moi ? Je n’aime pas trop les parfums masculins trop odorants, je crois que je tiens un peu de ma mère justement, j’ai l’habitude de rester plutôt discret. |
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Sam 28 Juil - 22:41


Proposition de débuter la conversation par la tâche la plus difficile pour la divine, les brûlures. Le magasin ne se prêtait pas à ce genre de soins, elle pouvait offrir des crèmes hydratantes pour la réparation, mais la blessure devait être soignée pour cela. . « Je vois que vous n’avez pas froid aux yeux… Je serais bien allé en pharmacie mais comme je n’en ai pas à côté de « chez moi » je pensais que ce serait plus simple d’essayer de faire d’une pierre deux coups dans la boutique. » Un sourire fleurit sur le visage de la divine, qui comprenait parfaitement la pensée de cet homme, s’agrandissant au fur et à mesure des explications de la vendeuse. Hazel parlait de miel, utilisé pour soigner les blessures du premier et du second degré. Lui, semblait trouver cela amusant et déconcertant à la fois. Sans se soucier de cela, elle continuait, souhaitant véritablement venir en aide à cet homme. « Je vais me faire dévorer par les mouches si je fais ça, le coin où je crèche, c’est pas super propret si vous voyez ce que je veux dire, je préférerais éviter d’attirer un peu trop les insectes ou la vermine. Pour les blessures, ça dépend des endroits. » Hazel se pince les lèvres lorsqu’elle entend sa réponse, il est vrai que tout le monde ne peut se permettre ce genre de traitements. Elle n’avait jamais réellement pensé à ça. Selon elle, s’appliquer ce produit était bénéfique, les conséquences sur l’environnement direct n’était pas grand-chose. Mais elle ne connaissait pas véritablement les hôtels miteux et les bars quartiers. Les lèvres toujours pincées, elle pose sa main sous son menton tandis que l’homme lui montre quelques blessures ; son flanc droit, et sa cuisse. Il précise également ; « Les flammes n’ont que léché le côté droit, donc là, la peau s’est juste cloquée. C’est douloureux, tout rouge, mais je survis. C’est ma cuisse gauche qui est la plus emmerdante, la chair est à vif et même en désinfectant plusieurs fois par jour, je pense que j’ai besoin d’une solution miracle si je veux pas être emmerdé trop longtemps. Pas de baume, de crème ou je ne sais quoi de magique dans ce genre de cas ? Sinon je peux aller voir l’autre boutique comme vous dites. Emerald’s Garden hein ? » Concentrée sur ce qu’il lui dit, lui demande, elle ne fait pas plus attention que ça au physique avantageux de son client actuel. La divine, elle souhaite trouver une solution par-dessus tout à son problème. Pensée orale, elle fixe les plaies. « Oui, c’est vraiment du premier et du second degré ça. Si c’était plus grave, vous ne ressentiriez pas la douleur. C’est vraiment à ce moment-là qu’il faut réagir. Ici, vous aurez peut-être une cicatrice mais dans tous les cas, votre corps vous soignera. Il est vrai qu’avec une crème appropriée, cela ira plus vite. » Relevant la tête, elle finit par confirmer ; « C’est bien ça, l’Emerald Garden. Vous auriez des conseils plus adéquats là-bas qu’ici monsieur ! » Souriante, elle pencha légèrement la tête.

D’un claquement de main, la déesse passe du coq à l’âne. Elle invite le client à se rendre vers l’étagère où se trouve plusieurs produits cadeaux. Le débit de parole se fait important, les informations fusent. Le vocabulaire est encore assez simple, Hazel pourrait parler d’aptamère de riborégulateur bactérien ou encore d’alignement des séquences. Des sujets qu’elle trouve passionnant, mais ce n’est pas le moment. Continuant sa tirade, elle brume son poignet qu’elle fait sentir à cet homme, souriant tout du long du monologue de la vendeuse passionnée. « Oui, c’est vrai que ça sent bon. Et ça lui irait bien. » Quelques instants de réflexion de la part du dieu, et il confirme son achat. « Euh, oui l’assortiment là, ça serait pas mal. Et si vous avez une boîte un peu solide, comme ça je pourrais lui emballer et lui envoyer directement. Ce serait parfait même. » Hazel se permet d’ajouter ; « Nous avons des emballages cadeau, je vous le ferai. C’est un service offert par la maison ! » Son sourire ne se dissipe pas, elle lui propose également de le parfumer et sa réponse se fait un peu agressive, ce qui ne déséquilibre par la nordique. « Dites carrément que je pue… » Au vu du regard et du ton employé, elle comprend néanmoins la taquinerie, riant légèrement tandis qu’elle se lance dans une toute autre conversation. Elle parle de femmes, de sa possible femme et, en tant que bonne vendeuse, se dirige verbalement vers la catégorie homme des produits du magasin. « C’est pour être pour ça qu’il n’y a pas de Madame Rawne, d’ailleurs. Déo j’ai ce qu’il faut, par contre, parfum pourquoi pas. Et un après-rasage, ça peut être bien aussi. Je commence un nouveau boulot cette semaine, en plus d’être tiré à quatre épingles, sentir le frais c’est toujours mieux. Qu’est ce que vous auriez pour moi ? Je n’aime pas trop les parfums masculins trop odorants, je crois que je tiens un peu de ma mère justement, j’ai l’habitude de rester plutôt discret. » Sourire agréable aux lèvres, la divine se laisse à présent aller un court instant. Cet homme n’est pas marié, et il est plaisant à l’œil, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Un brin dragueuse, elle passe sa main dans ses cheveux et replace une mèche derrière son oreille. Gestuelle séductrice, presque inconsciente pour tout dire. « Félicitation pour votre nouveau job en tout cas ! Sans être discrète, je peux savoir dans quoi vous allez travailler ? » Un peu gênée, le rouge lui monte aux joues. Hazel n’aime pas s’immiscer dans la vie des gens, elle tente principalement de faire la conversation, quitte à paraître impolie. Un brin maladroite, peut être. « Nous allons changer d’endroit, vous voulez bien me suivre. » Une invitation qui se veut presque ordre, elle va lui faire sentir de nouveaux produits arrivés pour la saison. Un flacon en main, elle brume le haut du torse de cet homme sans vraiment avoir son avis. Déposant le flacon, elle en prend un autre qu’elle ouvre. Osant prendre la main de cet homme, elle la tourne et pose quelques gouttes sur son poignet intérieur avant de masser légèrement à l’aide de son pouce. Appliquée, elle est concentrée et lui précise à présent ; « Vous ne sentirez pas bon pour Madame Rawne alors, vous sentirez bon pour vous et pour moi actuellement. Ceci est notre nouvelle collection d’été, des produits légèrement citronnés, très frais. » Un large fleurit sur ses lèvres, et elle se penche légèrement avec d’humer le cou de l’homme en question. Elle ajoute, tandis qu’elle inspire le corps parfumé « Parfait ! » Se reculant, elle précise à ; « Sentez votre poignet, c’est de la même collection que le parfum que je vous ai mis. Ca vous va…. Je vous croquerai ! » Finit-elle, un large sourire aux lèvres, heureuse d’avoir pu aider et sans se rendre compte de ce qu’elle vient de dire. Idunn a parler, la déesse aux golden apple, sans laisser un seul instant à Hazel de percuter les paroles qui sortaient de sa bouche.
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Dim 29 Juil - 22:39

Je sais qu’Aislinn finira par avoir vent de ma visite. Je vais payer en liquide, de toute façon je n’ai bientôt plus que ça, mais le principal souci vient aussi bien de la vidéosurveillance que j’estime obligatoire que de ce que risque de lui raconter la vendeuse. Déesse elle aussi. Arcadia était pleine de surprises. De vices et de peu de vertu, le plus souvent. Parfois d’émerveillement. Rarement. Le sang l’imprégnait déjà. Ce qui était certain, c’était que je me fichais bien que ma future patronne soit mise au courant de ce que j’étais venu faire ici. Brûlures ou pas brûlures, qu’elle saisisse ou non le sens de cette mascarade ; la reconnaissance avant la bataille. La vendeuse en tout cas, elle y met du sien. Et pendant qu’elle montre les produits, j’essaie d’en découvrir un peu plus sur elle. Je suis à l’écoute de ses émotions, qui affleurent sa carcasse alors qu’elle les assume tout à fait, sans la moindre retenue. J’ai beaucoup de respect pour ces gens. Ils ont choisi en apparence une solution de facilité ; vivre leurs émotions à plein, leurs sentiments portés et affichés en bandoulière. Des bonnes pâtes, ou des cancres finis, revêches et froids. Mais l’un dans l’autre, ce sont ces attitudes qui, les moins hypocrites, sont aussi celles qui leur vaut je n’en doute pas les pires difficultés dans l’existence. C’était toujours les individus les plus honnêtes qui ramassaient le plus.


Je ne sentais aucune allusion à quelque drame que ce soit, dans l’âme de cette déesse. Mais ça ne voulait pas dire qu’elle n’en avait pas vécu. Je restais de toute façon sur mes gardes, bien conscient que je pouvais me laisser endormir par les émotions d’une divinité bien plus au fait que moi. Pour ce que j’en savais, son pouvoir était peut-être de savoir tuer des gens avec une efficacité terrible. J’avais vu ce que la voleuse avait comme capacité l’autre soir. Mon pouvoir m’aidait à me battre mais c’était bien tout, je restais planté comme un gardon avec juste mes poings pour me bastonner en cas de confrontation. Pas super efficace. La vendeuse semblait prendre plaisir à me conseiller, et elle restait un rien dubitative de ce que je lui posais comme dilemme. Elle m’écoute, et c’était très difficile de savoir si elle me croyait ou pas dans mes explications. Je la sentais se concentrer sur son travail, même si je sentais peut être un rien d’attirance, ce qui me poussait comme souvent dans ces cas là, à pousser mon avantage un peu plus avant pour profiter de la situation. J’opine du chef quand elle me dit qu’elle peut pas vraiment m’aider, mais me dit d’aller voir l’Emerald Garden.



| Ca marche alors. J’essaierais peut être votre truc du miel si ça ne passe pas. Et j’irais voir l’autre boutique. On m’en a aussi parlé de toute façon. |


Je réponds à son sourire par un autre. Mais déjà je vais vers les produits cadeaux qu’elle me conseille. Que je ne peux pas louper. Je la sens désireuse de me vendre quelque chose, c’est certain, mais surtout avec l’envie de me plaire. Dans le sens du service client bien sûr. Elle n’a vraiment pas l’air dangereuse. J’ai beau chercher, pas de mâle intention et pas non plus de vice caché dans ses pensées, dans ses études. Elle est authentiquement portée sur le meilleure service qu’elle peut apporter aux gens. Allez comprendre, comme quoi tout est possible. Cette femme-là était en tout cas un specimen rare sur Terre, j’en étais maintenant de plus en plus convaincu. Elle sourit encore, et c’est communicatif. Et je ris doucement quand elle me dit que c’est cadeau de m’emballer l’envoi pour ma mère.


| Elle sera contente, je pense. On n’a pas beaucoup l’occasion de se voir, avec le travail et tout ça. |


Comment laisser ma mère m’admirer et me tenir les mains, émue de me retrouver, alors que j’arborais une gueule d’assassin, et que mes mains étaient pleines de sang ? J’avais déjà essayé de lui expliquer à demi-mots par téléphone. Et je savais qu’elle souffrait de me savoir si loin. Et peut être, de ne jamais me revoir. Mais elle comprenait. Elle m’avait élevé. Elle avait connu cette période où mes pouvoirs s’éveillaient.


| Et comme ça, elle saura que je pense à elle. | Je souris à nouveau | Elle risque même de penser vu le soin du paquet et les produits choisis que je lui annonce même par la même occasion, de façon détournée, que j’ai trouvé une Madame Torben ? Allez savoir. |


Ma mère voulait me voir maqué. Elle ne désespérerait jamais tout à fait sans doute, même si j’avançais à pas feutrés à la quarantaine. Je lui souris à nouveau, mais d’un sourire plus connivent, quand elle me charme et me demande ce que je vais faire désormais. Je n’allais pas lui mentir, pas directement en tout cas, parce qu’elle s’était montrée affable et gentille en plus de bien faire son boulot. Le genre d’employée du mois, qu’Aislinn devait garder car je sentais dans ces émotions là une grande fiabilité ; c’était le genre de personne à se battre pour les gens qu’elle appréciait. A les protéger de toutes les manières dont elle serait capable.


| Je suis auto-entrepreneur. J’alignais les petits contrats mais je vais maintenant être attaché à une seule entreprise, je pense. C’est en bonne voie en tout cas. |


Et ris de bon cœur quand elle me dit qu’elle me croquerait bien. Je m’amuse de la situation, et me laisse bercer par cette douce inclinaison qu’elle a, ces légers sous entendus. Je commence à mieux comprendre ce monde… Et qui le peuple. Je suis curieux plus que jamais de ce qu’elle est vraiment.


| Avant de me croquer, ce serait bien de manger autre chose, qu’en dites-vous ? Vous travaillez ce soir ? A moins qu’un Mr Hazel vous attend de votre côté ? | dis-je en regardant son badge


J’en doutais vu ce que je ressentais qui émanait d’elle, mais je me comportais par habitude.
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Lun 6 Aoû - 11:29

«Ca marche alors. J’essaierais peut-être votre truc du miel si ça ne passe pas. Et j’irais voir l’autre boutique. On m’en a aussi parlé de toute façon. » Un sourire est répondu à la divine, qui se veut meilleure vendeuse possible. Cet homme est présent pour envoyer un cadeau à sa tendre mère, elle ne veut pas que cette inconnue soit déçue des produits lorsqu’elle ouvrira le cadeau. Au vu de l’âge de cet homme, elle doit avoir atteint une certaine maturité physique. Hazel sait que le physique reste important pour se sentir bien, tant en société qu’avec soi-même. Prendre soin de soi est une façon de se faire plaisir, et sans connaître cette femme, elle souhaite qu’elle puisse atteindre cet état mental. Appliquer une crème sur sa peau, être consciente qu’une brume de parfum peut faire la différence. Les cosmétique, la recherche de la jeunesse éternelle, le mensonge physique… Depuis sa plus tendre enfance, elle veut travailler dans les cosmétiques et permettre aux femmes d’être en adéquation avec elle-même. Les hommes commencent également à faire attention à eux, ce qui est bénéfique pour la déesse enfouie sous cette peau humaine. Idunn prend en puissance, la recherche d’une jeunesse perdue accroît ses pouvoirs. La superficialité est son maître mot.

Les sourires s’échangent, l’emballage cadeau est offert par la maison. Ce n’est pas grand-chose, mais la divine sait qu’un cadeau emballer correctement est un plaisir pour les yeux. Le papier n’est pas arraché, la minutie prend toute son ampleur alors que la découverte reste l’objectif premier. «Elle sera contente, je pense. On n’a pas beaucoup l’occasion de se voir, avec le travail et tout ça.» La solitude de la vieillesse, un mal bien triste qui s’est accentué au fur et à mesure des siècles. Presque un brin mélancolique, elle répond souriante ; « On fait ça alors ! » L’homme continue la conversation. « Et comme ça, elle saura que je pense à elle.» Il sourit. « Elle risque même de penser vu le soin du paquet et les produits choisis que je lui annonce même par la même occasion, de façon détournée, que j’ai trouvé une Madame Torben ? Allez savoir.» Hazel rit légèrement aux paroles de cet homme, elle pense de plus à cette femme qui doit sans doute souhaiter une seule et unique chose, comme la plupart des mères de famille ; voir son fils se construire une vie correcte. Les parents de la divine était similaire, ils l’ont poussé aux études afin qu’elle puisse évoluer dans un milieu financier agréable. Se débrouiller seule, rencontrer un homme correct et vivre plus que dignement. « Comme vous dites, aller savoir ! » Répondit-elle, tandis que son rire léger s’élève dans la boutique. « Vous prenez soin d’elle, c’est une bonne chose. Une mère, nous n’en avons qu’une, il faut en profiter tant qu’elles sont là ! » Une pointe d’amertume s’empara d’elle. Nostalgie d’une autre époque. La divine n’a plus aucun contact avec sa famille, préférant s’éloigner de ces récurrences un point extrémistes, bercées par des savoirs anciens et des rituels sanglants. Toute son enfance, elle a vu ses sacrifices d’animaux, ses horreurs qui berçaient ceux que l’on nomme Vikings. Ne souhaitant se laisser envahir par cette violence d’antan, elle sourit et se remet de plus belle à faire ce qu’elle aime actuellement ; vendre ses produits.

La conversation continue, nous changeons d’étendoir et passons à présent aux produits masculins. Elle en profite également pour lui demander ce qu’il va faire actuellement comme job. Une pointe de curiosité qu’elle espère nourrie par une réponse convenable. « Je suis auto-entrepreneur. J’alignais les petits contrats mais je vais maintenant être attaché à une seule entreprise, je pense. C’est en bonne voie en tout cas.» Tout ce que la déesse a fui. L’échange continue tandis qu’Idunn prend le dessus, affirmant qu’elle le croquerait bien. Un rire de bon cœur prend possession de cet homme, ce qui fait sourire également la divine qui commence néanmoins à rougir. Elle s’est rendue compte de ce qu’elle vient de dire, un brin gênée de la situation actuellement. «[color=whiteAvant de me croquer, ce serait bien de manger autre chose, qu’en dites-vous ? Vous travaillez ce soir ? A moins qu’un Mr Hazel vous attend de votre côté ?[/color]» Le rouge continue de lui monter aux lèvres. Il a pris soin de regarder son badge afin de savoir comment elle s’appelait, un observateur. Une autre curiosité prend possession d’elle, quel genre de divinité est-il ? Protecteur ? Guerrier ? Guérisseur ? Lié à la mort ? Elle souhaite en apprendre plus sur cet homme, qui est venu la voir pour envoyer un colis à sa mère. Un homme attentionné, ce qui fait plaisir à voir. Un sourire gêné aux lèvres, elle accepte l’invitation avec le plus grand des plaisirs, un plaisir qu’elle n’arrive à dissimuler ; « Il n’y a personne qui m’attend, ce soir ainsi que tous les autres soirs. J’accepte volontiers de manger avec vous ce soir ! » Et elle confirme à présent, un large sourire aux lèvres tandis qu’elle penche la tête légèrement, ne pouvant cacher son bonheur de cette invitation ; « Et comme vous l’avez vu, je m’appelle Hazel ! »

L’objectif principal étant tout de même de vendre ses produits, elle ajoute, fixant un instant le flacon qu’elle tient en main ; « Prenez ce parfum, je serai ravie de sentir son odeur ce soir ! » Vente, vente, vente. « Et parce que je suis une femme du vingt-et-unième siècle, je vous laisse choisir le restaurant. Pas besoin de galanterie, surprenez-moi ! » Ce sourire ne quitte pas ces lèvres, comme étiqueté.

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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Mar 7 Aoû - 16:56

La vendeuse ressent la satisfaction de la mission accomplie. Je la sens exsuder par tous les pores de sa peau, avec la certitude qu’elle ressent le contentement de la mission accomplie. J’aimais bien ce sentiment simple mais puissant, expression ultime de l’utilité et de l’implication personnelle que l’on pouvait mettre dans un travail ou dans une mission. C’était libérateur et ça permettait aussi, sinon de flatter l’égo, au moins de pouvoir se sentir bien droit dans ses baskets, efficace. Je sais que ce professionnalisme sera apprécié par ma mère même si elle n’aurait pas pu assister à toute cette phase d’écoute et de conseil. Je ressens son amour des belles choses ; cela m’incline donc à lui accorder du crédit dans son travail et de la confiance rapport à son conseil. Elle n’était pas du genre à essayer de vendre à tout prix quelque chose si elle ne croyait pas sincèrement que son client puisse en être réellement satisfait. Dans ce genre de circonstances, je chérissais mon don d’empathie, il me permettait de jauger des intentions de chacun et de mesurer leur sincérité. On m’emballe l’achat et je dois bien payer. Je paie en liquide, vieille habitude.


Elle rit quand je plaisante à propos des attentes de ma vieille mère à propos de ma vie en général et de ma vie affective en particulier. Il est clair que ma mère espérait que je puisse me stabiliser un jour, et faire en sorte de pouvoir rentrer sereinement à la maison, avec une femme, des enfants dont elle pourrait prendre soin... Mais je savais pour l’avoir déjà ressenti dans son coeur qu’elle n’imaginait plus cet espoir que comme une espérance un peu folle, inattendue, qui ne risquait pas de se réaliser. Ce triste constat, je ne pouvais que difficilement l’infirmer. Je haussais les épaules quand la déesse me disait que je prenais soin de ma mère. Je considérais la situation comme plus nuancée, et c’était le cas de le dire. Mais elle avait raison quand même sur un point ; il fallait en profiter pendant qu’elles étaient là. La nostalgie me serra un peu le coeur, mais je hochais la tête en guise d’acquiescement.



| On essaie surtout de se faire pardonner nos absences avec des cadeaux. Mais vous avez raison sur tout la ligne. |


Comme si les cadeaux permettaient quoi que ce soit. Mais c’est comme ça. Je réponds à la curiosité de la vendeuse de façon aussi précise que vague, paradoxalement, évoquant le type d’organisation de mon emploi mais sans pour autant en aborder le sujet de façon directe et concrète ; elle n’est pas forcément plus avancée maintenant sur ce que je fais réellement. Le fait est que nous nous reverrons sans doute mais pour le moment je préférais encore que la fameuse O’Reilly ne soit pas au courant de ma visite. L’échange perd sa forme d’origine et se fait plus connivent, plus « intime » aussi alors qu’elle rougit des sous-entendus que je retourne gentiment contre elle. C’est mignon cette façon presque innocente qu’elle a de rougir, assez inhabituel chez une femme qui est très jolie d’une part -et donc qui a déjà bien dû attirer les regards et les intérêts- et d’autre part qui est dans la fine fleur de la maturité. Je perçois le plaisir qu’elle ressent à mon invitation. Pour l’instant en tout bien tout honneur, mais qui sait ? C’était l’occasion d’en apprendre plus sur elle, plus sur la boustique, plus sur O’Reilly. Et elle n’était pas vilaine, loin de là, ce qui augmentait un peu plus la mise. Ca faisait des mois que j’avais quitté l’armée en sus, et je n’avais jamais vraiment profité de la nouvelle liberté qui était la mienne. Je hoche la tête, tout sourire.


| Enchanté, Hazel. Et ravi que vous acceptiez. Torben, comme je le disais. Torben Rawne. |


Je lui tendais la main poliment. Maintenant que les présentations officielles étaient faites... Elle place un parfum et ça me fait sourire, tout comme son petit défi.


| Va pour ce parfum dans ce cas. Autant mettre toutes les chances de mon côté, n’est-ce pas ? |


Je coulais vers elle un regard entendu, un rien provocateur. Je réfléchissais à ce que je connaissais alentours, et qui pouvait être abordable avec les modestes moyens qui étaient les miens.


| Je peux venir vous chercher, si vous voulez ? Donnez moi juste un endroit, et je peux y venir, j’ai ma voiture. 21 heures ? |
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« Can I help you ? » ʊ TORBEN - Jeu 9 Aoû - 11:40

« On essaie surtout de se faire pardonner nos absences avec des cadeaux. Mais vous avez raison sur tout la ligne. » Sourire léger à l’écoute des paroles de cet homme. La conversation a dévié légèrement sur les mères. La douceur de la divine est présente, ses sentiments se font néanmoins plus sombres. Elle se souvient de la sienne, cette femme. Bien qu’elle ne soit pas désagréable, ni méchante, elle n’était pas ce que l’on pouvait appeler une bonne mère. Obliger ses enfants à égorger des animaux ; ce chaton sacrifié aux noms d’anciens dieux. Cette histoire lui restait en travers de la gorge, comme bien d’autres qu’elle tente d’occulter. Un large sourire aux lèvres, la face est agréable. La conversation se dirige à présent vers les activités de cet homme ; il évoque cette dernière sans détails. Hazel n’en demande pas plus, elle aura l’occasion d’en savoir davantage lors de ce restaurant, sans doute.

Accepter l’invitation, un restaurant ce soir avec un presqu’inconnu. La nordique se surprend elle-même, la situation pourrait s’avérer dangereuse. Elle ne connaît rien de cet homme, cela ne la décourage pas. Elle veut en apprendre plus, et il n’est pas désagréable à la vue, ce qui est un plus malgré tout. Divin également, il pourrait-être de ces tueurs sanguinaires. Peu importe. Elle se présente à lui, lui donne son prénom. Il l’avait déjà remarqué sur le badge, ce qui l’avait fait sourire auparavant. Un brin observateur, c’était agréable et flatteur également. « Enchanté, Hazel. Et ravi que vous acceptiez. Torben, comme je le disais. Torben Rawne. » Un prénom qu’elle n’avait jamais entendu auparavant, original. « Torben ! J’aime la sonorité ! » confirma-t-elle, sans passer par les cases basiques de l’enchanté. Vendeuse, elle se confirme dans son emploi en l’invitant à acheter un parfum qui l’accompagnerait ce soir, d’une odeur qu’elle apprécie particulièrement. « Va pour ce parfum dans ce cas. Autant mettre toutes les chances de mon côté, n’est-ce pas ? » Le regard de Torben se fait entendu, provocateur. La divine sourit, tendis que ses pommettes abordent, à nouveau, une légère teinte rouge. Légèrement gênée, le flirt lui plait néanmoins beaucoup ; « Oui ! » La gêne toujours présente, elle ne sait pas vraiment quoi répondre à ce qu’il vient de lui dire. Serait-elle prête à se laisser aller dans les bras d’un inconnu, pour cette odeur ? Elle ne sait que dire.

« Je peux venir vous chercher, si vous voulez ? Donnez-moi juste un endroit, et je peux y venir, j’ai ma voiture. 21 heures ? » L’invitation est à présent officielle. Gentleman, il propose à la nordique de venir la chercher afin de se rendre dans ce restaurant inconnu pour ce repas. Un rencard ? La blonde le prend comme ça. Elle va peut-être vite en besogne, une suite de réaction qui la perdra, elle n’en a aucun doute. « Vous êtes d’une galanterie, dommage que cela se perde avec le temps ! » Dit-elle tandis qu’elle prend la boîte emballée avec une bouteille du parfum concerné à l’intérieur. « Suivez-moi. » Invitation à passer en caisse pour le payement des articles et la confection de l’emballage cadeau. Présente derrière son comptoir, la trentenaire scanne les produits et commence l’emballage, continuant la conversation engagée. « J’accepte que vous veniez me chercher. » Sourire agréable aux lèvres, ses mains effectuent un ballet entre papiers cadeaux, rubans adhésifs et nœuds. Hazel s’applique, souhaitant que le cet emballage cadeau soit apprécié par cette femme qu’elle ne connaît pourtant pas. « Vous pouvez venir me chercher devant le magasin ? Vous connaissez l’adresse, ce sera plus facile pour vous !? » Demande-t-elle, un large sourire aux lèvres. Le colis est prêt, le parfum est scanné. La divine place les produits dans un sac papier, qu’elle pose sur le comptoir. « Et voilà Mr Rawne, cela vous fera donc un total de 90$ pour le coffret et vôtre parfum donc, en liquide ou par carte ? » L’homme lui tend ses billets, qu’elle encaisse. Toujours ce large sourire aux lèvres, elle est heureuse de pouvoir prononcer ces mots suivants ; « Je vous souhaite une bonne fin de journée, à tout à l’heure ! » Une femme comblée.
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