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falling for you ? no thanks, you first. WINT

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falling for you ? no thanks, you first. WINT - Jeu 6 Sep - 17:13

les cours du soir de @wint blutchet
Il n'a jamais tellement connu de souffrance, si ce n'est celle occasionnée par les échecs. Échecs amoureux, relationnels, professionnels. Mais il n'est pas homme à se laisser abattre. Il demande plus, toujours plus, jusqu'à réussir et obtenir ce qu'il veut. Il tient mordicus, ne lâche rien et ne laisse pas de terrain.
Tu resserres les pans de ta bombers kaki, celle qui te suit partout, pour tenter d'échapper à la fine pluie qui descend sans pitié du ciel. Y aurait-il un jour où cette fille serait à l'heure ? Toi qui as cette manie d'être rigoureux, Wint doit être tout ton contraire. Et pourtant, c'est elle que tu as contacté pour te tenir compagnie ce soir. Oui, tu lui as vendu ça comme une occasion pour elle d'en apprendre un peu plus sur ce que tu manies comme art : forcer les antivols - s'il y en a - de voitures et repartir avec, bras dehors et clope au bec. La vérité c'était que tu l'appréciais bien cette enquiquineuse. Son sourire désarmant et ses yeux de biche t'avaient fait perdre la tête, un soir ou deux. Ou trois. Même lors de votre rencontre, tu ne t'étais pas décidé à la mater comme tu l'avais prévu. Wint avait mis la main sur un collier de famille d'une femme qui faisait tranquillement ses courses, un mardi matin. Cette femme-là n'était autre que ta mère. Branle-bas de combat pour retrouver le bijou sacro-saint de famille, tous les receleurs de la ville avaient reçu ta visite jusqu'à ce qu'un te balance la description de la jeune femme. Tu te rappelles avoir serré les poings en te sachant mis à mal par une représentante du sexe opposé, de plus, tu peinais à la retrouver. Ton égo de mâle en avait pris un coup, jusqu'à ce que tu puisses enfin lui mettre la main dessus.

Les souvenirs affluent, tu choisis d'en repousser certains puis d'en choisir un. La fois où elle était sortie en trombe d'un kiosque, à rire aux éclats et te hurler de te barrer. Elle s'était fait embobiner par la caissière qui avait réussi à contacter la police. Une brigade les avait interceptés de peu ce soir-là. Tu te souviens lui avoir balancé quelques insultes, lui reprochant son manque de sérieux, que ça pouvait être dangereux. Que la proprio aurait pu avoir une arme. Mais elle rigolait, alors tu rigolais aussi, trop touché par ses hoquets contagieux. C’était étrange comme elle arrivait à t’apaiser. Tu n’étais habituellement pas aussi enclin à rigoler, pourtant elle t’arrachait souvent un rictus amusé ou un soufflement exaspéré, là où d’autres ne laisseraient qu’un air blasé sur ta face. Tu regardes rapidement l’écran de ton iphone 5 – ne jamais montrer qu’on a de l’argent, surtout quand il provient d’un business pas tellement honnête. Tu patientes depuis déjà vingt minutes, ton impatience grandit et ta colère gronde. Tu aimes bien la pluie. Quand elle est dehors et toi dedans, à observer les gouttes tomber. Même ta casquette noire vissée sur ton crâne commence à faire les frais d’une humidité peu agréable. Tu pianotes sur ton téléphone, répondant à quelques messages, te retenant d’harceler Madame la Princesse de coups de fil. Vous vous étiez pourtant mis d’accord la dernière fois : on convient d’une heure, on la respecte. Mais chassez le naturel et il revient au galop pas vrai ? Alors tu patientes encore, cherchant un abri sous le porche d’une boutique de luxe de la grande rue Lafayette. Tu sors une cigarette, tu peines à l’allumer vu ton briquet trempé. Ça ne vaut rien ces bombers, peu importe le prix qu’on les paie. Tu imagines que les vendeurs préfèrent crever plutôt que de les imperméabiliser. Les quelques enseignes de mode de la rue sont allumées, les boutiques fermées. Ce soir vous ne vandaliserez rien, sauf peut-être une vieille Clio que tu as repérée juste avant. Facile pour commencer. Un cintre, deux ou trois gros tournevis et le tour est joué. Et puis, elle semble déterminée à apprendre, Wint.

Tes pensées se replongent dans un souvenir qui te laisse toujours un goût amer à chaque fois que tu risques à te le remémorer. Cette dernière soirée où elle vous avait rejoint, Aric et toi, dans Downtown. Tu n’avais pu t’empêcher, après beaucoup trop de verres dans le nez, d’apposer tes lèvres sur les siennes. Tu lui avais juré que ce genre d’écart ne se passeraient plus mais tu avais recommencé quelques semaines seulement après ta promesse. Maudit par une foutue attirance qui finira par briser votre amitié. Tu serres les dents, tires une grande bouffée sur ta clope, essayant d’oublier le ressentiment profond à l’égard de la fille aux sourires trop faciles à provoquer. Tu envies son détachement, la facilité avec laquelle elle oublie le genre de soirées qui te reste dans la tête pendant des mois. L’aisance qu’elle a à ne pas faire cas de chaque baiser, chaque étreinte échangée. Mais tu mènes ta barque, tu t’éloignes juste de la rive Wint Blutchet. Il y a trop de rocs pour y accéder et pas assez de fond pour espérer ne pas chavirer, tu finirais par y crever. Pourtant, tu restes quand même dans les parages, attendant comme un con. Mais plus pour longtemps.
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falling for you ? no thanks, you first. WINT - Sam 8 Sep - 17:29

My my, how can I resist you?
Wint ft. Romàn



La pluie tambourine le sol de manière frénétique. L'humidité l'enveloppe. Ses cheveux sont trempées. Plaqués dans son dos. Le petit soleil virevolte sur les murets. Agile, il ne glisse pas. Chaque pas est bien tracé, réfléchit. Son cœur frappe sa cage thoracique un peu trop violemment à cause de la course. La pluie ne dérangeait pas Wint. Elle s'émerveillait et souriait, enfermée dans ce monde qu'elle s'était fabriqué. Le soir tombait un peu trop rapidement. La nuit lui permettait de se fondre dans le décor, de se faire oublier par les regards hagards des SDF, ou affamé des gangs. Fille sauvage des rues, connaissant chaque direction par cœur, pouvant tracer un chemin sur une carte les yeux fermés. Elle sautait de toit en toit, l'esprit libre et s'éloignant de ses pensées comme bon lui semblait. Ses rires lorsqu'elle titube et manque de tomber contamine les personnes dans les ruelles. D'un souffle de bonheur, elle les entends rire en cœur sans vraiment se rendre compte ce qui avait provoqué ce phénomène. Elle est agile, Wint. Elle sait se retenir au bon moment, se redresser avant que son pieds flanche. Elle sait vers oú sa trotte la dirige. Le petit soleil sait vers quel astre briller. Il sourit dans une affreuse malice, le petit soleil. Emprunt de souvenir lointain, mais étudié comme un album photo, comme si c'était hier.

Elle n'oublierait jamais ce visage aussi fourbe que le sien. Ni même la beauté de ses traits séduire à vitesse fulgurante ses iris. La compétition endiablé de faire monter la pression l'un à l'autre. Se libérer au fond d'un bar pour entraîner la foule dans une danse en délire, une partie complètement enivré par les sourires, les rires de l'une, et la deuxième à l'écoute, obéissant, influencé par les paroles de l'autre. Lorsqu'un démon croisait le chemin d'un ange, le cocktail s’avérait explosif, enivrant et ensorcelant. Oh, le petit soleil rayonnait à l'intérieur de ces bras. Ce plaisir fou d'être insaisissable, d'être un oiseau difficile à attraper. Elle dansait au creux de son bassin, buvait ses baiser d'ivresses, lui volait toute part avec égoïsme. Elle était comme ça, Wint. Un tourbillon, un souffle salvateur qu'on caresse, un vent qui glisse entre les doigts. Mais Abel était un homme qui réussissait à l'entraîner au bout de ses limites. Jamais elle ne lui disait non. Elle savait qu'il avait l'assurance de la conduire dans des faits extrêmes et poussés à son comble. Elle volait, la petite colombe. Pour s'enfuir entre ses doigts chaleureux et fourbes. Elle marchait à ses cotés comme une ombre, provoquait les plus grosses casses du siècle comme une seul personne. Un regard, et ils s'étaient tout dit. Un sourire, et ils tombaient dans le piège l'un de l'autre.

Tout ça pour un objet dérobé à sa mère. Rencontre tumultueuse au début, mais le monde n'arrivait pas à se défaire de leurs malices dévastatrice. Wint s'était installé sur le toit d'un immeuble pour reprendre son souffle. Ses poumons brûlait, sa trachée poignardait sa gorge. Elle dégagea une mèche trempée qui pendait sur son front. La chevelure de blé ondulante comme les vagues d'un océan tempétueux. Son regard de rapace se posait sur le dos d'Abel. Il l'attendait. Elle avait du retard. Mais si Wint était ponctuel, ca se saurait. Elle admirait avec une moue joueuse les courbes de son corps, avant de finir par se détacher de la délicieuse vision qu'il lui offrait. Elle sautait sur une cage d'escalier, elle dévalait de manière intrépide pour se retrouver dans la ruelle. Apprendre à crocheter la portière d'une voiture était un apprentissage sérieux. A ne pas prendre à la légère. Elle était bien dans une ville où les crimes, les trafiques, et toutes les mauvaises choses étaient élevés. Alors pourquoi ne pas s'intégrer ? Elle marchait lentement, les mains dans le dos. Elle étudiait à pas feutré, silencieuse comme une ombre. Il n'avait rien détecter. Peu être avait-elle entendu un râle à propos de son retard ; Une diva savait toujours se faire désirer. Son sourire sournois ne faisaient qu'augmenter, cachant outrageusement une idée en tête, taquine.

Sans un mot, elle se glisse jusqu'à lui, saisissant sa casquette qu'elle visse sur sa chevelure blonde. Wint observe son regard surpris, profite de cet instant pour glisser ses doigts dans sa nuque. Ils se glissèrent dans sa chevelure avec douceur, et sans réfléchir, elle dérobe ses lèvres. Captivée, Joueuse, enjôleuse, elle se retire aussi vite que le fruit de son geste aurait parut irréel. D'un rire, elle retire la casquette et l'agite en reculant. Il veut jouer, le petit soleil. Il veut le transpercer avec ses rayons. Un geste naturel, ce n'était pas sérieux. L'astre solaire ne se rendait jamais compte de ses actes. Innocent,naïf. Wint n'avait jamais idée des répercutions que pouvait avoir son attitude séductrice, volatile et joueuse. Mais il comprenait. Il participait lui aussi à ce volage de baiser, même si la blonde n'avait aucune idée de ce qu'il pensait vraiment. Oh, elle devait faire attention, à force de trop s'embraser, elle risquerait de vraiment se brûler. Elle ne décroche pas ses iris des siennes. Immensément bleus, immensément percutante.

Attention, Wint. Tu as beau te promettre que c'est la dernière fois, tu continues pourtant de plonger dans la danse sans avoir conscience du réel danger.

▬ « J'ai toujours aimée cette casquette. Elle rentre tellement mieux sur ma tête, tu ne trouves pas ? » Provocatrice, ses yeux sont comme des alarmes. Son ton cherche, et elle étends les serres de sa joie jusqu'à lui, pour essayer de décrocher ce sourire qui la séduit tant. Elle pourrait faire monter cette fièvre de joie jusqu'à son crâne, mais pas encore. Pas tout de suite. D'un pas langoureux, elle jète un regard inintéréssée à cette rue qu'elle connaissait bien. Un peu trop. Son regard coule lentement sur Lafayette. Là où les personnes cupides se rendaient, du frics pleins les poches. Wint se retourne, croise les bras. Impatiente, mais ne se dépatissant pas de ce sourire remplit de défit, qui relevait ses traits malicieux. « J'espère que tu nous a préparée une ferrari, il paraît que les sièges sont très exquis... » Lâcha t-elle avec innocence, feintant la seconde nature du message. L'allégresse inonde ses iris. Elle ne lâche pas son expression à sa réplique, toujours aussi touchante. Moqueuse, son regard de fouine capture la délicieuse vision de la petite Clio. Malgrès qu'elle était déçu au fond d'elle, c'était déjà un début. Faire appel à ses ...apprentissage lui coûtait beaucoup. En partie sa fierté.

Mais fierté égalisé lorsque c'est son tour de jouer les supérieurs méticuleux pour essayer de lui rentrer deux ou trois leçon en tête. Wint glisses ses mains derrière le dos, fait quelques pas pour se rapprocher de la Clio. Et surtout l'analyser. Pouvait-on rouler loin, avec ça ? Mais surtout : Pouvait-on rouler vite ? La blonde fougueuse avait réussit à détenir un permis sur son île. Mais il fallait être réaliste : Elle magnait bien mieux un gouvernail qu'un volant. Elle glissait bien plus aisément sur la toile de l'océan que la terre d'une route. A cette idée, la mer lui provoqua un manque cruel. Son rêve de détenir un petit voilier lui semblait bien lointain. Mais son projet était de glisser l'idée à Abel de s'échapper sur la mer et de voler quelques commerces, comme des pirates. Elle se hisse sur le capot, adoptant une position presque tentatrice, pourtant, son esprit était bien trop éloigné pour ce genre de message non verbale. Concentrée à étudier la portière. L'innocence bien trop pendu à ses traits pour qu'un être pareil puisse faire acte de délinquance. Elle tourna la tête pour observer la musculature d'Abel, ses doigts caressant le rétroviseur d'un geste absent.


▬ «  Je suis prête à apprendre, il me tarde de faire ronronner le moteur ... » Ajouta t-elle. De qui parle t-elle ? A quoi fait-elle allusion ? On ne sait pas. On n'arrive jamais à saisir les paroles de Wint dans un quelconque sens. Trop impulsif, inexplicable, douce petite plume au caractère complexe. « Tu as bien choisis ta nuit Vasilis, tu me dois un café pour m'avoir bougé par un temps pareil ! » Parce qu'elle ne s'arrête jamais. Et que c'était pur vérité. Elle était trempée. Peu être allait t-elle tomber malade, bien qu'elle s'en moquait éperdument. Elle avait juste envie de s'amuser, de le pousser, de faire naître l'hilarité au fond de son âme de brigand. Mais était-elle vraiment venue pour crocheter une voiture ? Elle savait qu'en sa compagnie, le temps ne tarderait pas à se détraquer, ouvrant l'accès au délire, à l'alcool et aux fêtes somptueuses.
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falling for you ? no thanks, you first. WINT - Mar 11 Sep - 16:02

les cours du soir
Il rêve d'un monde où il serait roi. Incontestablement incontesté, appliquant un règne sans limite et sans ombres au tableau. Baigné dans une sorte de gloire hypothétique et surfaite. Mais serein, puisqu'il saura de quoi est fait demain. L'intégrité n'est plus bonne à rien, ils se battent tous comme des chiens.
Tu laisses ses lèvres te réchauffer le bout des tiennes, puis tes joues. Tu n'as pas le temps de la repousser qu'elle est déjà loin. Ta hargne grandit, toi qui ne voulais plus de ça. Ça fait trop mal, ton cœur meurtri que tu prétends aux murailles imprenables est malmené par cette fille volage au pas aérien. C'est plus fort que vous, c'est plus fort que toi. Pourtant, ton air grave reflète parfaitement tes intentions à son égard : qu'elle ne recommence pas. Oui, il y a cette électricité, cette démangeaison qui gratte sous la peau. Cette impression sauvage de déjà-vu. Tu n'en sais trop rien, n'ayant jamais encore ressenti ça avec quelqu'un. Évidemment, tu as quelques conquêtes au tableau mais malheureusement aucune qui ne lui arriverait à la cheville. Et tu sais comme Wint aime jouer de ça, de toi. C'est cruel mais tu le mérites : tu t'es pris au jeu, il est trop tard pour déclarer forfait. Vos regards se rencontrent après vos lèvres, drôle de façon de se saluer pour des potes. Tu grognes et serres les dents. Elle sait que tu ne feras rien contre ses yeux-là, ses yeux céruléens. " Pour l'amour du ciel, arrête tes gamineries et rends-moi ça ! " Que tu grondes en parlant de ta casquette. Tes cheveux plus ou moins coiffés se rebellent lors de climats humides et tu as loupé un rendez-vous chez ton barbier/coiffeur hier pour pouvoir terminer quelques affaires. Catastrophe. Son enthousiasme pour une Ferrari te fait ricaner. Tu es sûr qu'elle ne saurait même pas la faire démarrer. Tu l'observes un moment, terminant ta cigarette qui arrive au filtre. Elle a l'air dubitative, voire déçue. On commence tous à se faire la main sur le plus simple, ma foi, la grâce italienne sera pour une autre lointaine fois. Tu hésites à lui parler de ce que tu ressens, que tu ne veux plus qu'elle s'approprie ta bouche de la sorte. Mais la peur de briser votre lien, ou pire, de lui faire de la peine plane. Alors tu laisses ça pour une prochaine fois. " Mademoiselle Blutchet ne va faire vrombir aucun moteur ce soir. Elle va d'abord essayer d'ouvrir la voiture sans devoir en briser une fenêtre. " Ton sourire moqueur la met au défi. Tu déverrouilles la Renault d'un coup de clé, saisis tes deux tournevis plats ainsi que du cintre ainsi qu'un long bout de métal plus rigide, deux petits linges et tu ramènes tout ça dans les bras de Wint. " Je pense qu'un café voudrait mettre un sérieux dans notre relation dont ni toi, ni moi n'avais envie ", glisses-tu comme de rien, sans pouvoir la regarder en face. Un temps tu aurais tout donné pour avoir la chance de bâtir quelque chose avec cette fille de l'air. Mais tu avais bien vite déchanté. La brune au sourire colgate n'était pas ton antidote, mais ce qui s'apparentait plus à l'idée qu'on se faisait d'un poison. L'idée qu'elle puisse aller s'échapper de tes bras pour retrouver quelqu'un d'autre t'était devenu insupportable, cette malédiction, ce besoin maladif d'être une priorité pour le monde t'avait assailli encore plus. Enragé et ivre de douleur, tu n'avais été pendant de longues semaines que l'ombre de toi-même avant que ton meilleur ami te remette du plomb dans la tête. Il était témoin, chaque soirée, chaque sortie, de quelle effervescence se dégageait d'elle et toi. Il t'avait sincèrement conseillé d'arrêter de la voir. Et tu avais tenu, jusqu'à aujourd'hui. Tu verrouilles la petite Clio qui ne fait tourner la tête à personne mais pour qui tu as une affection particulière : voiture passe-partout, elle te sert pour tes petits déplacements. " Je t'explique. Il va falloir que tu fasses attention. Les linges sont pour protéger la carrosserie, les deux tournevis sont là pour faire levier. Il va falloir les planter entre le joint de la portière et la porte. Un d'un côté, l'autre un peu plus loin pour bien te créer une ouverture. Le cintre on le déplie, comme ça voilà. Et de là, tu peux choper le petit truc pour déverrouiller la portière conducteur ou passager, dépend de où tu te tiens. Compris ? " Son air interloqué ne te fait pas sourire, tu lui intime de commencer et l'aiguille quand tu la sens perplexe. Tu ne la rassures pas, ça n'a jamais été comme ça entre vous. Soit elle réussit et tu t'inclines, soit elle se plante et elle se fait lyncher.


yop:
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