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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia

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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Mar 2 Oct - 17:35

ISTVAN + EMILIA

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Un Tatouage qu’on ne peut pas effacer. Je n’ai pas réellement de soucis avec l’idée de marquer mon corps, j’en ai plus quand il s’agit de marquer mon coeur. Je passe mes doigts sur mon poignet, cette marque nouvelle s’y trouve depuis plus d’un mois. Elle pourrait être belle si elle ne signifiait pas un brutal changement. Je me souviens encore de cette journée. Journée de boulot classique, un appareil photos avec gros objectif dans les mains, à tenter de prendre en flag le Maire avec des mercenaire d’une mafia ennemi à la mienne. Des italiens trop bien vêtus pour ne pas être louches. En costard ça se pense à l’abri. Laissez-moi rire. On ne trouve son compte dans strictement rien dans ce genre d’association ; Je ne sais pas pourquoi je m’évertue à rester liée à la violence et la corruption. Bien sûr que je sais. J’ai une idée, précise du pourquoi du comment je reste liée à eux. Je suis prisonnière, une épée Damoclès au-dessus de la tête. Une famille, ou ce qu’il en reste, à protéger. Une sœur adorée que je ne peux pas laisser entre les griffes d’un gang trop violent. Il la tuerait. Je le sais. Elle n’a connu que cela, que la Bratva, elle a grandi dans ce milieu et pense que c’est la norme. Elle pense que c’est normal. Je le pensais aussi avant de rencontrer une personne qui a profondément changé ma vie. C’est en côtoyant Istvan que j’ai compris que tout ce que je vivais, toute la violence que j’ingurgitais, n’était pas normale. Il m’a ouvert les yeux et maintenant que j’entrevois la lumière, elle ne fait qu’accroître dans mon objectivité sur le monde.

Je regarde ma marque, mes doigts passent dessus. Elle ne semble pas partir, elle ne partira jamais. Un nouveau tatouage, un peu trop voyant, j’ai du mal. Une marque de l’Enfer, voilà quoi cela me fait penser. Des flammes, pourquoi ? Tant de questions qui restent en suspens. Je n’ai pas encore toutes les réponses mais je sais déjà une chose. Je fais partie des réincarnés, cela paraît moins flagrant que pour les divinités mais je sais que je suis possédée, habitée. Elle a un prénom, une identité qui semble tellement claire dans mon esprit. Psyché. Je sais qui elle est, je sais surtout la vie qu’elle a eu. Tout ce que je peux lire me semble familier, bien souvent interprété mais les images que je vois, que j’ai perpétuellement, les souvenirs qui ne m’appartiennent pas, me montrent la vie d’une femme il y a fort longtemps. Cela semble totalement dingue et pourtant, nous sommes deux pour un corps, elle commence à influencer mes actions, je le sais, je dois être plus prudente, ma férocité pourrait en prendre un coup, mais le plus perturbant c’est sans doute les dons qui se développent. La force, l’agilité et la rapidité. J’ai l’impression de devenir une version évoluée de moi-même. Étrange, réellement. Et puis l’intuition cent fois plus puissante, l’art des bonnes phrases pour obtenir ce que je veux des gens. C’est assez perturbant mais intéressant.  Enfin passons. J’ai tendance à être obnubilée par les nouveautés, les changements qui se passent en moi.

Je dois me concentrer. Je râle. J’ai perdu ma cible. Fais chier. Je me redresse et je sors de ma zone de confort. Je dois le retrouver, le contrat est toujours sur sa tête et je veux être sûre qu’il est en vie. Il doit me déteste mais il ignore que je suis l’ange protecteur qui veille sur lui, sans moi, il serait mort une dizaine de fois cette année. Il l’ignore, il ignore que je mets ma vie en danger pour qu’il est la sienne saine et sauve. Je soupire je me faufile à travers la foule des ruelles encombrées du centre-ville. C’est la débauche, il y a plein de monde, les gens sortent du travail. Je joue des coudes j’aperçois la tête de dos d’Istvan. Mes yeux regardent alors partout, c’est que je vois un membre de la Bratva. Il faut que le meurtre du flic semble naturel, pour ne pas qu’il attire l’attention des médias. J’avais choisi le poison pour cela, on aurait pensé qu’il avait fait un malaise cardiaque et basta. Alors j’imagine que le soldat slave, va devoir s’approcher. Je fonce. Bordel, le plus dur c’est de ne pas être vue, j’ai l’avantage de la foule, je peux me fondre dedans. Je pousse des personnes, je les entends râler, je les ignore totalement, on s’en fiche. Alors qu’Istvan va croiser le slave, j’arrive à son niveau, je le tire à moi, il me cache du soldat mandaté, de cette façon, personne ne sait que c’est moi qui viens encore une fois de lui sauver la vie. L’attention est sur nous, ou presque, l’homme continue son chemin alors que dans le feu de l’action, moi j’embrasse Istvan sans penser à ses nouvelles facultés. Mes lèvres contre les siennes. Elles m’avaient manqué. Je joue la copine éperdument amoureuse, mes mains dans sa nuque pour ne pas qu’il s’écarte. C’est là que je deviens alors sa propre victime. Orgasme. Je recule brutalement… Je mords la lèvre inférieure et je gémis. « - Oh merde ! » Je me retiens du mieux que possible mais je ne sais pas totalement comment il s’y prend mais c’est le meilleur orgasme de toute ma vie. Difficile à cacher. Je vois des regards autour de moi, j’attire l’attention. Je déteste ça. « - Oh c’est bon, personne ne vous a jamais donné d’orgasme ? Bah oui il embrasse bien ! » Les gens détournent immédiatement la tête, c’est tout ce que je veux. Je me reconcentre alors sur l’homme que j’ai sauvé, il l’ignore et doit bien se demander ce qui se passe. « - Salut… ! » Je déglutis, la gorge serrée, Psyché y voit de l’espoir, de l’amour et elle aimerait que je l’embrasse encore, parce qu’elle croit en l’amour, j’y crois… juste je sais que j’ai tout brisé avec Istvan. « - Je… j’étais contente de te retrouver… pardon » Excuse bidon. Je n’arrive même pas à trouver mes mots face à lui, moi si douée avec mes paroles. J’éclaircis ma voix. « - Oh et puis merde ! je t’ai évité une fausse crise cardiaque parfaitement orchestrée…  Voilà, je ne vais pas d’importuner plus longtemps, je sais déjà que tu n’as pas envie de me voir » Parce qu’il y a un peu plus d’un an, je l’ai abandonné, je l’aimais, mais j’ai été lâche. Trop lâche. Le pire dans tout cela ? C’est que je l’aime encore.


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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Jeu 4 Oct - 23:49

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La rue. Voilà un environnement hostile. Il est Istvan. Ancien tueur secteur spécialisé dans la chasse au loup le plus dangereux : l’homme-bratva. Rédemption difficile à obtenir, il s’est précipité vers la ville du vice et des Dieux. Les deux vont ensembles. Vices et Divinités, les terribles s’assemblent, s’unissent dans un désir lubrique. Ce désir, le malheureux le connaît que trop bien. Voilà un an que la lame a caressé sa peau, sans qu’il ne puisse oublier l’ombre de ce regard. C’est un lien, un lien honteux de la haine qui s’est formé à l’égard de ce couteau brisant l’homme qu’il fut. Et la pire blessure ne fut guère infligé par le métal froid. C’est l’Amour qui s’effaça. Istvan s’en souvenait. Il y pensait quotidiennement. Il pensait tous les jours à ces yeux bleus triomphant du chaos, à ces lèvres pulpeuses effaçant une solitude ancrée profondément, à ces mains explorant chaque parcelle de son corps. Il pensait à elle. Elle qui l’avait abandonné, le laissant perdu, démuni de repère. Il s’était vaguement relevé, mais elle refusait de quitter ses pensées. Pire, il était convaincu de l’apercevoir parfois. Elle était la fameuse femme qui refusait de quitter son esprit. Fermer les yeux impliquait de la voir, elle et son maudit corps parfait. Elle et son regard océan qui l’attirait tant. Moralement et physiquement. IL ne pouvait lui résister. Il était son esclave. Et l’année écoulée n’avait rien changé. Il était à elle.

Istvan, pour changer, marchait timidement dans la rue. Une fois n’est pas coutume, c’était une promenade. Durant une partie de l’après-midi, le policier avait suivi un dealer qu’il suspectait appartenir à la Bratva. Finalement, c’était encore une mauvaise information. Obligé de rentrer à pied, il naviguait entre la foule qui peuplait les rues. Bien gêné, il devait l’avouer ; il ne faisait guère attention à son environnement. Première erreur. Il ne vit rien arriver. Ni les gens qui le suivaient, ni La  femme qui le sauva soudainement.

Tout fut si flou, si soudain.

C’était un baiser. Il sentit des lèvres se plaquer contre les siennes. Un parfum l’émoustilla immédiatement. S’il avait pu bouger, il l’aurait fait mais le goût des lèvres le paralysa sur place. Stoïque, on lui refusait le droit à un quelconque mouvement. Il était une pierre perdue dans un étang de plaisir. La sensation d’un baiser d’un être si désirée l’avait amené à une envie lubrique. Ici. En pleine rue. On ne lui laissait guère le choix. Ses mains immobilisaient la nuque. Il ne pouvait refuser ce baiser, et il ne pouvait contrôler le torrent de plaisir qui venait avec. Elle cria. Elle exulta à l’issue, un gémissement qu’il provoqua par sa main baladeuse bien malgré lui. Il l’observa. Elle s’expliqua. Aux gens, et à lui. Il la fixa dans les yeux.

« Tu me dois des explications. » Le ton se veut strict. Il la regarde. « Je ne veux pas dire maintenant ! » Il l’embrasse violemment contre le mur, porté par une passion peu commune. Il se moque de la logique à cet instant précis. Il est comme consumé par un violent désir. Cette femme est sa kryptonite. A la seconde où il l’a vu, il savait qu’il n’y résisterait pas. Il ne se donna pas la peine d’essayer. C’était comme résister à sa nature. Pourtant, ce cœur si faible, il le maudissait chaque jour. Son père aurait tellement détesté le voir à la botte d’une femme, aussi séduisante qu’elle soit. Mais son hybris se réveille sauvagement. A ce moment précis, il n’a qu’une envie : dévorer ses lèvres. Et il ne se prive pas. Elle est plaquée contre le mur. Elle a joué un jeu dangereux, et il ne peut s’empêcher d’épouser le contour de ses formes féminines de ses mains baladeuses. Il en connaît l’effet. Il sait qu’elle exultera cette passion sous dans un torrent de cri, mais lui ne peut résister. Le désir est fort, trop fort, C’est une violence qui s’afflige à la néo-divinité. Brillante dans l’art de l’amour lubrique, il s’impose lui-même dans un léger gémissement lorsque ses lèvres abandonnent les lèvres adversaires pour embrasser le corps indomptable, à commencer par son cou si tendre. Dans une pluie de baiser, il s’offre à elle ; laissant son corps presser le sien contre ce mur innoçent. Il ne peu se décrocher à elle, et malgré les questions, il murmure dans cette ambiance érotique, sans main flirtant avec ses formes féminines. « Parmi toutes les femmes de cette terre, pourquoi je n’arrive donc pas à te résister ? » Il avait vu juste. Il lui appartenait complètement.
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Ven 5 Oct - 12:25

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C’est totalement dingue. Non je suis totalement dingue. Moi. Toute seule. Le monde peut continuer de tourner, moi je vais mourir dans pas longtemps. C’est inévitable, je cherche la compagnie mortelle depuis des mois, depuis un an maintenant. Je suis une imbécile, pourquoi je continue ? Je ne suis que le fantôme d’un amour passé, une traîtresse sans nom, il me cracherait sans doute au visage s’il savait qui je suis, ce que je suis, ce que je fais. C’est difficile mais c’est comme ça. Je ne peux pas faire autrement. Je suis liée, enchaînée. Comment retrouver un semblant de liberté ? Je ne veux pas risquer la vie d’une innocente, de cette parfaite créature que la Terre m’a offerte. Astrid ne doit pas savoir ce que la Bratva fait de pire, elle le découvrira, je ne me fais pas d’illusions mais elle sera prête à ce moment-là. Je ne veux pas qu’elle se retrouver seule, sans moi. Je ne veux pas me retrouver seule, sans elle. Elle est la personne qui compte le plus au monde, elle est la prunelle de mes yeux. Yeux que l’on partage. On a hérité du regard azur de papa. Je ressemble à maman, chevelure sombre, couleur corbeau, comme les filles grecques. Astrid est rousse, slave, fille de l’est. Elle est belle si belle. Elle me fait tant penser à papa, elle a son sourire, ses mimiques… les mêmes tâches de rousseurs. Elle aurait pu être une déesse. Largement. Elle a été bénite. Prophète, une thaumaturge, forcément que la Bratva a voulu mettre une main mise sur elle. J’ai tout fait pour l’éloigner mais elle a été découverte. Elle n’a pas de rôle fixe, elle n’est pas soldat, juste elle est amenée à aider notre soigneuse, Irina. Une bulgare, comme moi, comme nous. Je vais tout perdre. Je joue avec le feu. Je ne devrais pas, je le sais. Le feu ça consume, ça brûle vite. On perd tout d’un coup. Je vais perdre à ce petit jeu. Inévitablement.

J’agis sans vraiment réfléchir. Je me jette presque sur lui, je détourne l’attention, je fais fuir le russe qui menaçait l’homme que j’aime. Je l’embrasse. C’est dingue, ses lèvres m’avaient tellement manqué. Pourtant je ne suis pas prête pour la suite. J’aurais dû être plus prudente, parce que j’ai bien vu les changements chez lui, mais je ne connaissais pas encore l’ampleur de ses dons. ET MERDE ! L’orgasme est fulgurant. Alors que j’aimerais qu’il continue encore à m’embrasser, ou que moi je continue, peu importe, je le repousse presque brusquement en gémissant. J’attire l’attention des passants forcément, heureusement que le soldat bratvien est loin. Je ne peux m’empêcher de jurer contre les gens qui me regardent, qui n’a jamais vu une femme jouir en pleine rue ? Ok c’est rare. Je reste un peu bouche bée devant Istvan. Je bredouille des bêtises, je devrais me reprendre, je suis bien plus douée que ça pour le mensonge. Seulement, je suis prise de court. Très court. Il veut des explications. Il va falloir que je les lui donne parce que sinon il ne va rien comprendre et maintenant je crois que je me dois de lui expliquer tellement de chose. Il semble presque être un bébé dans un monde de fou. Je me mordille la lèvre, je n’ai le temps de rien. Il se jette sur moi. Littéralement. Ce n’est pas un acte de guerre. Oh non, vraiment pas. C’est plus agréable que de tuer des gens. Mon dos heurte le mur, ses lèvres frappent les miennes. Je tremble de partout, mes jambes remontent autour de ses hanches. Il fait ça comment ? Je parle des orgasmes, parce que je dois me contenir pour ne pas crier à nouveau de plaisir. Je sens tout son corps contre le mien, autant vous dire que son érection aussi. Sympa, je vois qu’il est content de me voir, je suis ravie moi aussi, mais on va laisser mon vagin tranquille. Pour l’instant… Ses mains reprennent possession de mon corps, comme si l’année écoulée n’avait jamais existé. Je me fais violence, on doit vraiment parler, c’est important, plus qu’important, c’est une question de vie ou de mort. Je décroche de ses lèvres. Je souris, me mordille la lèvre. Il ne sait pas me résister, oui il paraît que je fais cet effet-là, c’est pire depuis que Psyché est là. Elle a fait succomber plus d’un dieu et notamment le dieu de l’amour. Grande romantique dans l’âme, elle ne m’aide pas à reprendre mes esprits. Il le faut pourtant. Je place une de mes mains sur son pénis, parce que bon, c’est de là que toutes ses envies lubriques viennent. Le deuxième cerveau des hommes, pour certain le seul. « - On doit parler, alors en attendant, couché-panier ! » Je le pousse un peu, je ne cherche pas à lui faire mal non plus, zone sensible, je sais merci!Je décroche mes jambes de lui pour retomber sur le goudron, on attire les regards, je fais un sourire forcé aux passants. On fait le show dans la rue faut dire. On attire bien trop l’attention. « - Suis-moi » Le centre-ville grouille d’hôtel de passage, de touristes, de luxe, on s’en fout un peu, il nous faut un endroit tranquille. Je vous vois venir, pas un endroit pour baiser comme des sauvages, un endroit pour parler sans être vus. Je ne dois pas être avec lui. Je pourrais y laisser ma peau. Je regarde autour de nous. J’inspire, la Torpedo s’actionne. Je traverse, il y un hôtel assez miteux en face, le genre on y reste une nuit et encore. Parfait, il ne doit pas y avoir beaucoup de passage. Je le tire à l’intérieur, je sors un billet de ma poche, le genre de billet qui paye la chambre largement. « - Une chambre s’il vous plaît » Le type n’est pas très causant, on sent qu’il n’est pas passionné par ce qu’il fait. J’obtiens une clé. Impeccable. On monte dans le vieil ascenseur, je n’ai pas lâché sa main, j’ai bien envie qu’il retente de me sauter dessus mais non, il me faut avoir les idées claires, très claires. Je ne dis pas un mot, pas avoir d’avoir ouvert la chambre. Je referme à clé derrière nous, je tire immédiatement les stores, je regarde dans la rue, je ne vois rien. On est tous les deux. Je me tourne alors vers lui. « - On doit vraiment parler ! NE ME SAUTE PAS DESSUS ! Tu y perdras tes testicules ! Je suis sérieuse Istvan ! Vraiment ! » Je m’avance doucement de lui. Je souris légèrement, le revoir me fait du bien. « - Tu m’as manqué, quand même » Je caresse sa joue. « - Je suis désolée pour l’année dernière mais tu ne sais rien de ce qui s’est passé. Rien du tout. » Je me recule avant qu’on finisse par se sauter dessus. « - Tu devrais t’asseoir »


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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Ven 5 Oct - 19:19

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Un baiser violent. L’effet est immédiat. S’il ne dispose dans du talent de se faire plaisir instantanément, le policier reconnaît le plaisir que lui procure un baiser. Mais ce baiser, il est magique. Imaginez vous vivre loin de celle qui fait battre si fort votre coeur que soudain, la sensation soit immédiatement relâché par une explosion de désir. Istvan l’aimait. Et il aimait ces contacts érotiques qu’ils avaient. Il y a bien longtemps, elle l’avait séduit dans un bar par ce même baiser mystérieux avant de disposer de son corps pour une nuit entière. Ce qui fut l’étrange naïveté d’une nuit sans lendemain devînt une relation complexe et difficile qui se brisa par une lame ombrageuse. Une nuit de plaisir et de désir qui amena le policier à traquer celle qui lui procura l’intense concupiscence d’un soir. Et amenant celle-ci, non sans la violence d’un hédonisme assumé, contre le mur, Istvan retrouvait la saveur de cette première nuit. Cette fois, elle n’avait pas conquis uniquement son corps. Elle disposait également de son coeur.

Le baiser est long. Le baiser est agréable. Ses mains se perdent en caresse sur le tissu habillant la jeune femme. Les lèvres se quittent et s’attaquent au cou de la jeune femme. Il sent qu’elle se mordille les lèvres, résistant pour ne pas exulter une ovation de plaisir. Il sent son désir. L’espace d’un instant, il sent ses caresses. Il sent sa jambe remonter le long de son corps pour adopter une position ouvertement érotique avec son amant. La sensation provoque un plaisir intense qui se manifeste rapidement par une mouvance physique. Mouvance dont elle s’empare avec sa main pour contrôle le désir. Efficace. Istvan est obligé de reculer, acculé sur le terrain de l’amour.

Le temps ne s’écoule pas normalement. Peut-être est-il dans un autre monde. Soudainement, il lui semble disparaître sous l’impulsion d’Emilia. Il se retrouve guidé par Emilia dans un hôtel sordide. La chambre n’est pas bien grande. Un lit double occupe l’essentiel de l’essentiel. Les draps sont propres mais loin de resplendir par leurs éclats. La fenêtre donne directement sur la façade de l’immeuble voisin, et dans la tête du policier, on ne vient ici que pour une raison : se cacher. Des chambres comme celle-ci, il y entre par la force pour déloger un criminel. Mais Istvan n’arrive pas à réfléchir. Il ne voit qu’Emilia. Son désir est encore présent, et il bataille contre son hybris. Pour lutter, le policier s’approche du lit. Emilia est stressée. Il le remarque malgré son état. Puis, la menace approche. Il a toujours apprécié son ton direct auquel il a l’habitude de répondre. Pas aujourd’hui. Il a envie d’elle. Et lorsqu’elle s’approche en souriant, il fait un pas en avant également . Sa main s’approche d’elle. Sans le vouloir, il se rapproche vraiment d’elle, l’observant de ses yeux fixes. Elle lui caresse la joue. Il répond pas une caresse plus intimiste, sur la hanche. Il résiste pour ne pas lui sauter dessus, et n’arrive à dire mot. Puis, soudainement, il s’approche pour se coller à elle, pour l’étreindre dans ses bras. Ses mains se perdent sur ses fesses. Il embrasse vaguement son cou, avant de chercher à retirer son teeshirt. Celle-ci ne monte pas. Elle résiste, et sans comprendre, il est rejeté contre le lit. Ses menottes glissent de son ceinturon sur le lit. Allongé. Il ne bouge pas, calme. Il grogne légèrement, faisant savoir qu’il la désirait. Erotiquement. Et petit à petit, ses esprits reviennent, éteignant son hybris.

« Dis moi tout. » Le désir est encore là. Il ne s’éteint pas. Il se calme légèrement. Mais c’est sans compter sur la beauté fatale d’Emilia. Allongé sur le lit, non loin d’elle, il écarte les bras. Il est en croix. Il attend simplement la suite. La rancoeur réapparait. Et il fronçe les sourcils. L’hybris efface son ressentiment. Et le désir apparaît comme une distraction. Une distraction légèrement libertine. Mais Istvan est libidineux. Il la désire. Il la désire tellement que son corps le montre. Et c’est visible. Il expire. Il souffle en attendant qu’un souffle se pose sur lui. Lui qui apparaît tellement démuni face à cette femme qui le possède.. littéralement.
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Dim 7 Oct - 12:03

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Il ne semble pas comprendre l’importante de tout ce que j’ai à lui dire. Il semble être porté par une envie divine de me sauter. Oui, littéralement me sauter. Parce que ce n’est pas de l’amour mais du désir et sans doute parce qu’il a un hybris derrière tout cela. Une sexualité intense à combler. Me voilà bien, je n’avais pas prévu ce genre de retrouvailles. J’espère qu’il va se calmer parce que même si j’ai appris à résister aux charmes des hommes, Istvan, c’est différent, lui c’est le pêché originel. Il faut que je m’éloigne, sinon je vais avoir l’esprit totalement embrumé, bordel, c’est pire qu’une sirène, son regard m’envoute et son corps contre le mien est tel une drogue. Il doit être plus forte. Alors je glisse ma main sur son pénis en érection, malgré son jean et mon short, je peux parfaitement le sentir, il bande vulgairement en public. Et sinon, il peut marcher ? Je le repousse, je ne cherche pas à blesser sa virilité. Maintenant que le contact a repris, on doit parler, j’ai tant de choses à lui dire. Mais pas en public je ne peux pas risquer d’être reconnue. Je regarde tout autour de nous. Je trouve un hôtel, il semble plus que douteux mais personne ne viendra nous déranger, c’est parfait. Je le tire à l’intérieur, je paye directement la chambre et je sais de quoi cela doit avoir l’air. Deux amants qui ont besoin de se défouler sexuellement parlant, ou un truc sale dans ce genre-là. Honnêtement, je n’en ai rien à faire, même si on voulait s’extasier dans les draps miteux de ce lieu de débauche, c’est notre problème.

Je claque la porte de la chambre. Je vérifie tout, la rue, la pièce. Il faut être sûre que personne ne nous a vu. Je ne veux pas que l’on soit surpris par un soldat bratvien. Il semblerait qu’on n’est pas été remarqué et je dois avouer que c’est un miracle. Je me tourne vers lui, oh merde, j’ai littéralement envie de lui sauter dessus, son regard plein de désir. Je dois résister, je dois être plus fort que mon instinct bestial. Je ne réponds à l’appel du sexe, je dois lui parler, je dois lui dire. Je m’avance vers lui, je caresse sa joue mais voilà que lui est bien plus entreprenant. Je dois l’arrêter et le repousser, après tout ce que je vais lui dire, je doute qu’il me désire encore. J’inspire. Il s’allonge mécontent sur le lit. Je le regarde. Je remets mon t-shirt correctement parce qu’il a quand même voulu me le retirer. Je croise les bras, je reste à bonne distance de lui, le bout du lit me semble pas mal. « - Il y a un peu plus d’un an, tu n’as pas senti un changement en toi ? Juste après que je disparaisse ? » Je déglutis. « - Il faut que tu saches, que je n’ai pas été très honnête avec toi… Je… Le soir ou je t’ai séduit, c’était totalement calculé… j’étais en quelque sort en mission. Il fallait que j’en apprenne plus sur toi… que j’apprenne ce que tu avais sur le Bratva, contre elle… » Je tremble, je tente de me reprendre. Psyché me rend trop sentimentale. « - Ce que je n’avais pas prévu c’est de tomber amoureuse de toi… » Je ris nerveusement, je détourne le regard. En même temps je suis heureuse de l’aimer mais une part de moi culpabilise parce que l’aimer c’est avoir une épée Damoclès au-dessus de ma tête et de celle de ma sœur. « - J’ai été élevée pour séduire des hommes, pour obtenir des informations puis les tuer. Je suis douée. C’est pour ça qu’on m’a envoyé, cela semblait simple. Très simple. Seulement toi tu étais différent, tu m’as ouvert les yeux sur un tas de choses… j’ai prétexté sortir avec toi pour toujours en apprendre plus, pour rester avec toi mais ils ont commencé à devenir pressé, il fallait de tuer. Je repoussais le moment… toujours. Puis ils ont menacé Astrid… ma petite sœur… alors j’ai tenté de te tuer parce que je ne pouvais pas sacrifier ma sœur, je ne te demande pas de comprendre… mais je n’ai pas pu te tuer, j’ai lâché l’affaire et j’ai demandé à une connaissance en qui j’avais confiance de s’en charger… il semblerait que tu lui donnes du fil à retordre. Enfin… j’y suis peut-être pour quelque chose. Je ne supporte pas l’idée d’un monde sans toi… » rire nerveux encore. « - Qui aurait cru que j’étais sentimentale hein ? » Je soupire. « - J’ai fait en sorte qu’elle échoue que tout ceux qu’on envoie pour se supprimer échoue. Comme tout à l’heure. » Ma gorge est nouée. Je souris, un peu, j’ose me confronter à son jugement, j’ai peur. « - Ce n’est qu’une partie de l’Iceberg. » Je me sens à la fois soulagée qu’il sache mais nerveuse aussi… tout va se jouer sur comment il va prendre la première partie du problème.



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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Dim 7 Oct - 23:21

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Amer. Ce lieu est amer. Et Istvan le sent. Au fond de ses tripes, il est guidé par cet amertume si sombre. Elle refuse de le quitter depuis qu’une lame a flirté avec sa peau. Il n’en garde qu’une vilaine cicatrice, les doigts de fée d’une étrange  sauveuse l’ont arraché à la nuit. Sombre nuit dont il ne se souvient que par bride. Il remercie le divin ange qui l’a maintenu en vie, et chassant le souvenir de cette soirée harassante, il se contente de lui amener des fleurs pour remercier son geste salvateur. Les questions, il a préféré les éviter. Policier curieux habituellement, il avait eu une intuition sur ce coup. Comme si on avait murmuré à son oreille, il avait décidé de laisser cette nuit derrière lui. Visiblement, quelqu’un était bien décidé à ne pas classer cette nuit dans un dossier enfermé dans une armoire poussiéreuse. Dommage. Parce que ce quelqu’un n’était pas n’importe qui. C’était Emilia. Aussi loin qu’il puisse s’en souvenir, jamais Istvan n’avait aimait quelqu’un comme il l’avait aimé, comme il l’avait désiré. Elle. Elle qui était tout. Tout jusqu’à sa disparition. Elle l’avait quitté, alors elle ne devait pas être si importante. Istvan s’était surpris à rêver d’une famille avec elle, et elle était partie. Une histoire tragique qu’il avait bien essayé de laisser derrière lui, mais elle avait tant de pouvoir sur lui qu’il ne contrôlait même plus son corps. Alors, il avait cessé de la regarder, une manœuvre timide pour cesser de penser à elle mais sa voix trônait en maître dans son cerveau malade. Ses mots commandaient son corps, et ses gestes dirigeaient son cerveau. La vérité, c’est qu’elle pouvait faire ce qu’elle désirait de lui. Et il avait appris à accepter ça. Alors, il s’allongea. Pour attendre. Pour comprendre.

Les mots sont difficiles à avaler. Regardant le plafond, Istvan est pensif. Pensif parce que le désir est là. Il ne disparaît pas. Il le combat. Ce n’est pas la première fois qu’il s’acharne à affronter les lubies divines d’une créature qu’il ne comprend pas. Maître de la luxure, le brave Freyr invoque les hospices orgasmiques du corps de son pauvre hôte qui a du mal à lutter contre tant de désir, tant d’envie. Et les premiers mots d’Emilia effacent immédiatement cette volonté de sexe. Il se relève péniblement, et observe Emilia dans les yeux. Il ne comprend pas. Il l’observe, silencieusement, le visage fermé. Son regard est grave. Il résiste pour ne pas haleter. Il la regarde avec sobriété. Il est assis. Les mots s’acharnent sur lui. Il ressent subitement une profonde douleur. C’est comme un coup de poignard au cœur. Et subitement, il s’en veut. Les remords ne sont pas dociles. Ils arrachent son cœur. Comment a t’il pu être si bête. Il pense. Il s’en veut. Il s’est fait si facilement manipulé. Elle n’a eu qu’à caresser doucement sa main, être mystérieuse et s’acharner sur son corps dans l’intimité d’une chambre peu éclairée pour le faire vaciller. Il s’en veut. Il se reproche sa faiblesse, et il serre les dents pour empêcher une larme couler. Il est stupide, et il le sait.

Subitement, il se relève. Silencieusement. Elle a fini. Elle attend une réaction. Comment peut-il réagir à de pareils propos.. Il ne réagit pas. Il accuse le coup. Il se lève, et marche dans la pièce. Ce sont cent pas silencieux. Il ne la regarde pas. Elle a essayé de le tuer. Il s’en souvient. Ce verre renversé, ce n’était tellement pas elle. Elle est la Veuve Noire, et il a un dossier sur elle. Il avait. Il s’est laissé séduire par l’ennemi. Il s’en veut, et pourtant son cœur se brise. Il l’aimait sincèrement. Ce n’était pas un simple désir physique. C’était de l’amour. Du vrai. Alors, il est perdu. Il n’adresse aucune réponse à ses phrases. Elles ont du sens. Elles font sens. Mais il ne peut rien répondre. Il est perdu, brisé. Il aurait préféré ne pas la revoir, et pourtant il se sent encore la désirer. Il se maudit de ressentir ça. Il s’approche lentement, faisant les cent pas autour d’elle, proche d’elle. Et soudain, le tigre bondit. Sa main se saisit de sa gorge pour la plaquer contre le lit. Son pistolet vient se poser contre son front pour l’intimer le silence. Il ressent une haine péniblement dilué par un profond désir. Son arme sur son front, il fait pression avec son corps. Son doigt ne caresse pas la détente, et il n’a aucune intention de s’en servir. Il tremble.

« Tu t’es servi de moi. »  Sa voix tremble autant que sa main. « Et je n’ai rien vu venir. Je suis trop bête. Comment une fille comme toi aurait pu s’intéresser à un pauvre flic comme moi.. » Il ne verse aucune larme, mais sa haine se ressent pourtant. Sa haine et son amour, fidèlement mélangé dans un même récipient près à exploser. Il ne veut rien entendre de plus. Sa prise se perd autour de son cou, mais il la maintient contre le lit. Son corps s’appuie sur le sien, presque de force. Collé l’un à l’autre, il ne s’empêcher de l’aimer, de la désirer et le mélange est explosif. Il la regarde fixement, le visage perdu. « Que fais-tu ici ? Qu’as-tu a gagner à me dire tout ça ? » Il se repète, et son visage se perd. Il ne peut plus regarder ses yeux bleus, ses yeux qu’il aime tant. L’arme glisse doucement le long de son front pour se poser péniblement sur la couette. Lui est toujours sur elle, collé à son corps, incapable de bouger face à cette vérité bien trop difficile à supporter. Il donnerait tout pour y mettre un terme. Et malgré tout, une part de lui est méfiante tandis que l’autre ne comprend pas. Une divinité s’amuse pourtant à jouer avec son désir. Cette partie de lui veut que ce soit un simple jeu de rôle sexuel, qu’elle s’amuser à le mettre mal pour profiter de son bel apollon qui était encore complètement à ses bottes il y a quelques minutes. Et le Dieu joue bien son rôle. Le désir ne disparaît pas. La savoir si dangereuse l’amène à attiser la flamme de son envie d’elle. Il a envie de se perdre dans ses lèvres, mais il ne pense plus clairement. Il veut mille choses, et n’est clairement pas prêt pour la suite. Il veut mourir. A cet instant précis, il veut que tout s’arrête. Et il n’est clairement pas en état pour autre chose. Il doit reprendre conscience. Reprendre conscience de qui il est. « Qu’est-ce que tu veux de moi ? » Il est perdu. Littéralement.
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Je n’arrive plus à m’arrêter. Le soulagements des révélations est immenses. Il me fait du bien, c’est comme guérir une plaie ouverte depuis des mois et des mois. Je souffle enfin, la souffrance passe. Je vide mon sac. Il sait tout maintenant, il a connaissance de ce que je suis, ce que je fais. Pas tout, tout à fait encore. Il y a eu du changement pour moi aussi, j’ai d’ailleurs encore bien du mal à me faire à cette entité qui vit en moi. Elle est passionnée et parfois j’ai un peu de mal à l’arrêter. Elle fait ressortir des choses chez moi que j’avais enfouis à la mort de papa et maintenant j’ai l’impression d’être différente. Moins dure, plus sensible. J’ai toujours eu un coeur mais les blessures de la vie l’ont affaiblies. Il s’est durci avec le temps pour éviter la souffrance, évolution classique des coeur brisés. La violence m’a changé. Psyché réveille qui je suis réellement et ma place au sein de la Bratva est de moins en moins évidente. Psyché m’attire ailleurs, où je ne sais pas encore. Elle est du panthéon grec, peut-être cherche-t-elle ses semblables ? Je vois son amant, je vois l’homme qu’elle a aimé, ce dieu magnifique, c’est ce qu’elle cherche, c’est ce qu’elle veut, trouve rune âme sœur et je crois qu’elle se satisfait d’avoir Istvan, l’amour interdit, elle semble attachée à cette idée. Il n’est pas Eros mais sa beauté semble la combler, est-ce qu’elle peut sentir les sentiments que j’ai ? Elle fait partie de moi, elle sait, elle sent, c’est une espèce de complétude désorganisée, on n’est pas toujours d’accord sur comment agir, on se débrouille.

Je m’arrête enfin, j’ai conscience que cela fait beaucoup et je n’ai pas fini, j’ai tellement à lui dire, il a tellement à comprendre. Il ne semble pas savoir qui il est, qui il est devenu. Je le vois entourée de cette sublime aura bleu claire. Sans nul doute, il est nordique, ses origines… Cette couleur. Je ne sais pas encore qui vit en lui, mais j’ai bien l’intention de lui faire découvrir. Des prophètes pourraient lui venir en aide. Voir en lui, j’aimerais l’aider, le protéger, je ne peux pas tout faire. J’ai tellement peur pour lui.

Sa réaction ne tarde pas à se faire attendre, il me prend au dépourvu. Je veux pas le blesser, cette nouvelle force pourrait lui faire du mal. Je prends sur moi, j’accepte cette sentence, je ferais ce qu’il veut, soumission sentimentale, tu es tombée bien bas ma pauvre fille. Je sens le lit de la chambre trembler sous mon impact. Je grimace un peu, pas tant que cela soit douloureux. Je sens aussi sa main serrer ma gorge, je le laisse faire, je le laisse extérioriser sa colère. Il doit me haïr, je le sais. Qui ne me détesterait pas ? Personnellement, je n’ai pas une haute opinion de moi-même alors j’imagine que les autres en sont au même point. Son arme vise clairement ma tête. On va bientôt revisiter la sauce bolognaise. Ou refaire la déco, comme on veut, au moins ou on en est. Enfin ce n’est pas le moment de parler de décoration. Je déglutis, son regard si clair semble si froid, perdu, je l’ai perdu. Sa voix tremble, je déteste l’entendre penser que je suis trop bien pour lui, il vaut cent fois plus que moi, son âme n’est pas souillée comme la mienne. Je soupire, ce que je veux en lui disant ça ? Cela n’est pas évident ? Ma voix n’est qu’un souffle. « - Toi... » Il me bloque sur le lit, bon clairement si je voulais il serait par terre mais je n’ai pas la moindre volonté. Je déglutis. Je me sens prise au piège. Je tente de reprendre un peu d’aisance. Je ne suis pas fan de la pression qu’il me met. Je le repousse, je roule sur lui avec facilité, il ne semble pas résister, j’aime cette nouvelle force, cette rapidité. J’ai encore du mal à m’y faire mais c’est plaisant. « - Ce que je veux de toi c‘est que tu m’écoute, je tente de te sauver la vie, depuis des mois la Bratva veut ta peau, il y a un contrat sur ta tête que je n’ai pas honoré. Tu crois que ça va m’apporter quoi ? Je risque ma vie pour toi, parce que j’estime que tu n’as pas à mourir, parce que je tiens à toi » Je le bloque entre mes cuisses, sans penser une seconde à l’acte charnel. J’ai autre chose en tête à vrai dire. Je soupire. « - Une fille comme moi peut totalement tomber amoureuse d’un flic comme toi… la preuve. Je n’ai rien vu venir. Quand ils ont commencé à menacer ma sœur, il fallait que je fasse quelque chose, c’est une enfant, elle n’a pas à payer mes décisions. » Je déteste parler d’Astrid, je n’aime pas que l’on sache que j’ai une sœur, mon gros point faible. « - Tu auras sans doute fait pareil à ma place, peut-être pas, je m’en fiche. Je l’ai protégé, j’ai fait ce que j’avais à faire. Je ne t’ai pas tué, déjà ! Retiens ça ! » Je le lâche, je descends agilement du lit. Je place devant la porte. Je n’ai pas fini. « - Il y a d’autres que tu ignores » Pause, je le fixe dans les yeux. « - Tu as changé n’est-ce pas ce soir d’orge, il y a un an ? Juste avant que je ne disparaisse ? » Voilà où je veux en venir.


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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Dim 14 Oct - 18:15

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La réaction est violente, à égale mesure de la déception qu’elle a engendré. Jadis, il l’aimait. Il l’aimait tellement qu’il pensa qu’elle fut sa rédemption. Ses immondices faîtes au nom de la justice, il s’en voulait. Ses yeux bleus étaient un rachat à sa vie de débauche. Elle était son paradis. Chaque instant, il l’aima. Et ironiquement, quand elle réapparut dans sa vie si brutalement, il espéra dans un soupçon qu’elle viendrait pour lui, uniquement pour lui. Un espoir de crétin probablement. Il serre ses dents. Sa main se ferme contre son cou. Il pourrait serrer, il pourrait la tuer en laissant la haine et la douleur prendre le dessus. Mais il est István. Il n’extériorise plus sa douleur. Son arme glisse sur le drap. Il la tient fébrilement. Sa main relâche son emprise. La haine disparaît. Seule la douleur persiste. Sur elle, dans une position équivoque, il souffre. Son regard se perd. Et même cette étrange sensation ne peut venir l’absoudre de cette douleur. Le policier ne pense même plus à prendre son plaisir. Il ne pense plus. Il souffre seulement. Il souffre à cause d’elle, et à cet instant précis, il souhaite que tout s’arrête. Il pense à son arme différemment. Mais c’est un battant. Un guerrier. Et ça, il le sait. Son cœur le sait.

Subitement, elle roule sur lui. Son cœur ne faiblit pas. Les étranges sensations qui naissent depuis un an, qu’il n’arrive pas à réguler et à calmer, ne s’éveille pas. Elles sont enfermées par la douleur. La vérité est un poids qui est peut-être trop lourd. Il se laisse faire. Ses yeux la regardent violemment, comme s’ils la détestaient. Elle n’est pas l’objet de la haine. C’est lui. C’est lui qui fut trop faible pour se perdre à la croyance d’un sentiment mielleux. Après tout, il n’a peut-être pas droit à cette foutue rédemption. Il est d’une violence absolue contre lui-même. Alors, ses yeux tristes perdent leurs éclats. Il l’observe. Il la laisse rouler sur lui. La position reste équivoque, sauf pour lui. Il n’y pense pas une seconde. Il ne la désire pas. Même ses mots deviennent sans substances. Il l’écoute pourtant, mais son esprit lui crie méfiance.

Elle finit par disparaître pour bloquer la porte. Il se relève péniblement, non loin. Il range doucement son arme dans son holster. Puis, il va à l’autre bout de la pièce s’asseoir sur un siège de bureau. Tourné vers elle, la main flirtant avec son arme, il la fixe. Puis, il parle enfin.

« Ne pas me tuer. Refiler la tâche à un autre. Quelle différence. » glisse t-il. Il respire fort. « Je vais t’écouter. Te croire, c’est une autre histoire. » István est violent. Il le sait. Mais il est faible et il souffre. Son émotion le fait chavirer. D’un intense désir charnel, il ne ressent plus qu’une trahison. La trahison la plus dure de toutes. La trahison de l’amour. « Je veux son nom. La personne à qui tu as refilé mon meurtre. Je veux son nom. » Un silence s’installe. « C’est ma condition pour t’écouter. » Il se montrait intraitable, et elle savait qu’il était têtu. Il lorgna vers elle, bloquant la porte. Il savait qu’il l’aimait encore, qu’il ne pouvait l’oublier et il s’en voulait pour ça. Il sentait sa colère contre lui-même, et il cherchait bêtement à la tourner vers elle. «  Après, tu pourras cracher ton venin. »
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Mer 17 Oct - 19:37

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Je ne peux pas continuer à lui mentir. C’est un poids que je porte depuis trop longtemps. Bien sûr, lui ne s’en rend pas compte. Je suis absente depuis plus d’un an dans sa vie, juste présente dans l’obscurité, dans le noir pour l’aider au mieux. Je risque ma vie pour lui. Il doit enfin l’apprendre, il doit connaître la réalité du monde, il n’a pas conscience de tout ce qui l’entoure. Je le libère enfin, je ne veux pas être plus proche de lui. Je m’éloigne, c’est dur, presque douloureux, c’est comme s’arracher de quelque chose, de quelqu’un. Je prends sur moi, j’en ai vu d’autre, j’ai l’habitude. Je bloque la porte, réflexe, je ne veux pas qu’il m’empêche de terminer, j’ai encore des choses à lui dire. Ses paroles sont blessantes, bien entendu, c’est tout ce qu’il cherche, tenter de me faire du mal. M’affaiblir comme il peut, un esprit de vengeance sans doute. On est bien loin des baisers fiévreux de tout à l’heure. Hm, je crois que j’ai bien fait de profiter quand même, à mon avis, ce n’est pas près de se reproduire. « - La différence ? » Je ris nerveusement, il n’entend pas tout ce que je lui dis, je peux comprendre, il est submergé d’informations. Je crains le pire pour la suite, j’ai peur qu’il n’entende pas tout, et tout est important, vraiment. Je soupire, j’appuie mon dos contre la porte, je croise les bras. « - Disons juste que ça fait juste un an que je risque ma peau pour juste éviter que le contrat que j’ai refourgué ne soit pas exécuté, pour te sauver la peau ! Je risque ma couverture depuis des mois, tu ne vois rien toi » Ce n’est pas réellement un reproche, même si mon ton n’est pas des plus amical. Je suis fatiguée de devoir le protéger, de risquer ma vie, celle de ma sœur, j’aimerais qu’il entende réellement. « - Si je suis découverte, je serais sans doute torturée, voir tuée, il n’y a pas de place pour les traitres à la Bratva. » J’en suis devenue une au moment où j’ai commencé à l’aimer. « - Je suis une traitre, t’aimer fais de moi une traitresse, ils ne chercheront sans doute pas d’explications, ils nous tueront tous les deux, on ne peut pas quitter cette mafia sans y laisser sa peau. »  Je soupire, j’ai l’impression d’être dans une impasse. Je le vois tenir son révolver, il a l’intention de me tirer dessus si ce que je lui dis ne lui plait pas ? « - Il faudra me croire, parce que c’est nécessaire » Je m’avance, je prends place dans le fauteuil douteux et je croise les jambes. « - Et pose ton arme, tu vois la mienne ? Je ne vais pas te tuer, alors déstresse » Je suis agacée mais peu importe. Puis il faut encore que je réponde à sa requête. « - Tu crois que tu peux négocier ? Il n’y a pas qu’un nom, je ne te donnerais rien, tu sais pourquoi ? Parce que je sais parfaitement que tu vas t’empresser d’aller trouver l’un des noms et t’attirer des ennuis. Alors écoute-moi et on verra déjà ce que tu penses de mes paroles » Je m’accoude sur mes genoux, ce qui m’approche de lui. « - Et sache que je ne crache jamais de venin, tu devrais le savoir » Je lui fais un effet princesse des cœurs en repoussant mes cheveux en arrière. Je m’exaspère moi-même. « - Non sans blague, ferme-là deux secondes » J’inspire. C’est partie, c’est la partie la plus complexe. Il faut lui faire ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure, nous ne sommes qu’une minorité à savoir. « - Il y a un an, au moment où j’ai disparu de sa vie, tu te rappelles qu’il y a eu un orage ? Tu t’es fait foudroyer n’est-ce pas ? » Je marque une pause. « - Je sais que oui, oui, totalement, c’est obligatoirement ça. J’ai vu les changements chez toi et tu n’es pas le seul dans ce cas-là, il y en a eu d’autres, plein d’autres… Tu as des dons n’est-ce pas ? Tu as dû remarquer des changements chez toi ? Je me trompe ? » Je soutiens son regard, déterminée à lui faire entendre raison sur ce qu’il est, j’ai besoin de cette force-là maintenant.



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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Jeu 18 Oct - 0:16

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La mère-patrie est une contrée bien froide. Sauvage et impertinente. István est à l’image de son pays. Sauvage et impertinent. Elle est adossée à la porte. Il est à l’autre bout, prêt à dégainer son arme au moindre geste suspect. Il se méfie. Il n’est qu’un ramassis de colère. Il la hait, mais il s’haït plus lui-même. Il s’abhorre d’avoir ressenti un sentiment pour cette créature de satan. Les explications tombent dans l’oreille d’un sourd qui te retient qu’une chose : la trahison. Les mots sont durs. Et lorsqu’elle explique qu’elle est une traîtresse pour la Bratva, il ne peut stopper son commentaire assassin. « Tu as l’habitude. » Il est méchant. Son venin est sombre. Sans odeur. Pourtant, il fait mal. Il doit faire faire. Il le sait. Il s’en moque. Il essaye de s’en moquer.

Elle refuse alors de céder au caprice du policier. Il sourit. Il est agacé. Ses mots sont vains dès l’instant où elle refuse de lui confesser un nom. L’envie de revenir à ses premières habitudes est forte. Il respire doucement, puis baisse les yeux. Il sourit, un sourire agacé qui témoigne de son état d’esprit. Des mots, mais aucun acte. Elle se refuse à la confession. Et il se demande pourquoi elle fait ça, qu’a t-elle à y gagner. Il respire lentement. Que doit-il faire. Il s’interroge. Aller boire est une solution. Mais à cet instant précis, le regard se perd vers la porte. Partir. Voilà ce qu’il a envie de faire. Il assiste à un dialogue de sourd. Tendu. Il alterne le regard vers ses yeux. Elle le fixe. Son regard est si jolie, si attirant. Il regarde la porte. Elle est aussi attirante.

« Tu veux dire le jour où tu m’as fait assassiner ? » Le venin est lâché. Une manière d’expliquer qu’il ne l’écoutera pas tant qu’il n’aura pas son nom. Un gage de bonne foi. A ce moment précis, István doute du camp de son ancienne amante. Et s’il entend le mystère lui crier de lui arracher les vêtements, sa colère intérieure le fait rapidement taire. Il n’y qu’Istvan. István et sa colère. « Sais-tu comment j’ai survécu ? » Il remonte soudainement son teeshirt pour montrer son imposante cicatrice, blessure de guerre qui portait les initiales de la trahison.

Le russe veut être méchant. Il en a besoin. Ses mots doivent souffrir de la haine qu’il ressent. Pas pour Emilia, mais pour ce qu’elle représente. La faiblesse et la trahison. Des mots dont il rêve d’effacer le sens. « Je suis officiellement prévenu. Le reste m’intéresse pas. Tu peux vaquer à tes occupations mafieuses. Tu as fait ta bonne action. » Il évite soigneusement le sujet de l’orage. Il ne veut pas en parler, car au fond de lui, il sait.. Istvan, debout depuis la démonstration de la cicatrice, s’avance vers la porte. Son regard, légèrement froid, ne quitte pas Emilia. Sa main est prête à réagir à la moindre agression. L’ancien soldat d’élite, tueur des Bratva de Russie, n’a pas perdu la main. Il en est sur. Et si les sentiments ne s’en étaient pas mêlé, Emilia aurait probablement un troisième œil de plomb à cet instant précis.
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Ven 19 Oct - 12:11

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Ses attaques ne m’atteignent pas du tout. Il se croit fort ? Il en faut davantage pour me blesser. Alors qu’il me considère comme une traîtresse aussi ? Peu importe, je sais que je le mérite et je m’en fiche royalement. Qu’il pense ce qu’il veut, je sais que j’ai agit aussi pour le protéger, j’ai fait de mon mieux et quitte à choisir encore aujourd’hui, je privilégierais ma sœur. Elle n’a pas encore conscience de tout ce que représente la Bratva, j’ai voulu la tenir à l’écart mais on ne peut pas cacher des dons de thaumaturgie trop longtemps. Alors je passe outre ses réflexions puérils. Je commence à lui parler, lui parler de l’orage, de la tempête qui a sévit, je sens que je mets le doigt sur quelque chose. Il est en colère, cette tempête, ça ne lui rappelle pas juste qu’il a été foudroyé, ça lui rappelle mon départ, ma disparition. Ce sont des souvenirs douloureux pour moi aussi, il ne comprend sans doute pas cela, il n’a apparemment jamais dû choisir entre deux personnes qu’ils aiment. Il saurait, il saurait combien cela est un déchirement. Encore aujourd’hui, il a des choses que j’aurais voulu éviter mais parfois on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Il me montre sa cicatrice, c’est un moyen de me montrer qu’il a souffert, pas que mentalement, pas que psychologiquement. J’arque un sourcil. « - Tu crois que je n’ai pas de cicatrices ? Que je ne souffre pas ? Je connais d’autres foudroyés, tu n’as pas été le seul cette nuit, n’est pas le seul à avoir morflé, cesse de faire l’enfant et de te plaindre deux secondes et écoute » Mon talent s’active, il va peut-être entendre un peu, arrêter d’être borné, on dirait un enfant. Un enfant frustré qui n’a pas été consolé correctement et qui le fait payer à sa mère.

Son petit numéro me fait rire. J’éclate de rire, non parce que ça va cinq minutes de passer pour la victime, le grand malheureux. Il commence à me gonfler sérieusement. Je ne vais pas le toucher, la dernière fois remonte à peu et mes ovaires s’en souviennent encore. Deux orgasmes aussi puissants… non, je vais éviter. On va la jouer autrement. Et son petit regard de tueur ne m’effraie pas, il ne sait pas à qui je suis confrontée quotidiennement, il n’est qu’un bébé. Je suis plus rapide que lui, plus rapide que la normale, il l’ignore encore, il n’est pas le seul à avoir évolué. Je sors mon arme, plus vite que lui, je vise sa tête. Je choisis bien mes mots. « - Tu m’écoute maintenant, quand je te dis que je ne suis pas la méchante dans l’histoire faut me croire » Je me lève lentement. Il peut tenter n’importe quoi, je le verrais venir, mon cerveau s’active, j’analyse ses expressions tout. J’inspire lentement, je me repositionne devant la porte. « - Allez recule ! » Je lui fais un signe de la tête pour qu’il se réinstalle sur sa chaise. « - Putain mais qu’est ce que tu es chiant ! » Je le tiens toujours en joug. « - Tu ne veux pas parler ? Tu vas écouter ! C’est assez simple ?  Va t’asseoir, tu sais que je suis capable de tirer, je suis une mafieuse après tout » Je m’adosse à la porte. « - Lors de l’orage, il y a eu pas mal de foudroyés comme toi, tous ont vu leurs capacités évoluées. Tous. Tu veux savoir pourquoi ? Non, forcément, tu fais l’enfant, mais je vais quand même te le dire, c’est important. » Pause, suspense. « - Tes dons sont liés une âme divine, une âme divine qui vit en toi. Un dieu clairement. Oh ne prend pas la grosse tête, tu restes mortel, mais légèrement divin. Tu partages ton enveloppe avec un dieu, le tout c’est d’arriver à savoir lequel, on y viendra plus tard » J’anticipe qu’il ne va pas me croire, douter. « - Je sais que tu doutes, que tu me prends sans doute pour une folle. Pourtant… Les mafias d’Arcadia sont toutes gouvernées par des panthéons, des divins. La Bratva, c’est le côté slave… nordique… tu vois Thor à la télé ? Et bien, le vrai est un collègue, grosso modo. » je suis nulle là clairement. « - Réfléchis un peu, je suis sûre que cela résonne en toi… je ne dis pas de conneries. »



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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Sam 20 Oct - 12:12

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Une envie de répondre. Elle parle, et l’ancien soldat a envie cruellement de répondre. Comme à son habitude. Avec violence. Mais la langue n’agit pas. Violence infligée à son cœur. Il n’arrive à délier ses mots. Il n’arrive à parler. Son cœur brave refuse d’agir. Comme des chaînes emprisonnant la vulgarité de ses mots, István ne peut confesser sa rage. Il se tait et écoute. Cri de rage intérieur. A cet instant précis, sans se l’expliquer à lui-même, il la haït. Il la haït profondément. L’envie de crier est forte, et elle est étouffée si facilement par une force invisible. Victime d’une invisible domination, il sent sa concentration s’opérer sur la jeune femme alors que sa main flirtait déjà avec la poignée de la porte. Son corps refuse de bouger. Il récite sa litanie dans sa tête, et rien n’y fait. Il est dominé. Son sang chaud boue. Il la hait. Il hait ses méthodes, et il songe immédiatement à faire une ode à la violence. Mais il est soumis, soumis à sa volonté. Avec István écoute.  

Il écoute.

Peut-être est-ce pour ça qu’il ne réagit pas. Elle dégaine son arme et le pointe sur lui. Voilà une bien étrange sauveteuse. La thèse de l’héroïne, de celle qui n’est pas la grande méchante, en prend un coup sévère. Il la regarde. Il bouge. Ses mains se lèvent. Réflexe de victime. Mais son cerveau n’a envie que d’une chose. Lui bondir dessus. Au final, la mort est peut-être une délivrance. Délivrance d’une vie de péché. Peut-être qu’autre chose l’attend. Sa vie n’est qu’une succession de souffrance. Alors, la mort semble si paisible. Peut-être est-ce pour ça qu’il n’a pas peur. Qu’il est si calme.

Et pourtant, le Russe recule. Soudainement. Mains levées, Il recule. Son visage n’est pas colérique. Il est froid. Aucunement perturbé. István semble se douter que c’est qui est vraiment Emilia. Il ne doute pas de ses mots. Il sait qu’elle pourrait lui donner la mort quand elle le désire. Ses sentiments sont peut-être une façade. Il s’en convainc avec facilité. Ses actions aident bien à cela. Il s’assoit sur le bord du lit, et lentement, il baisse ses mains. Son regard traverse la froideur de l’océan qui, d’antan, le faisait tant craquer.

Les mots sont perçus. Ils sont écoutés. Mais il ne réagit point. Comme si on lui racontait une fable. Une fable à laquelle il adhère. Il se convainc d’y réfléchir plus tard. Les mots résonnent. Il sait qu’il a .. ses changements. Une envie perpétuelle et difficilement contrôlable de s’adonner au vice de luxure, un vice qu’il a du mal à réprimer. Puis, il y a bien ce don de plaisir dont il souffre depuis l’Orage. Ses mots résonnent. Voilà un mystère qui s’épaissit.

Puis, soudainement, un bruit se présente comme un vacarme dans le couloir. Un bruit imprévu. Alors Istvan tente sa chance. Il ne mourra pas comme un chien. Il se jette sur Emilia avec pour but de la désarmer.

Lancé de Dé:


Le bond est brillant. La main se dirige vers l’arme qu’elle écarte de sa maudite trajectoire. En deux mouvements, le garçon prend le dessus. Sa technique et la surprise du vacarme plaque Emilia sur la porte. Puis, tel un professionnel, il fait glisser la jeune femme au sol, maîtrisant celle-ci dans une position policière privative de liberté. Sa main tient son arme. Il vide le chargeur et la balle du canon. Il lâche alors l’arme pour consolider sa position.

« Et maintenant ? » demande t’il, ignorant la suite des événements. Qu’a t-elle prévu ? Maintenant qu’il sait. « Tu as prévu quoi ? Tu t'attends à ce que je fasse quoi ? »
Then I realize what it is. It's him. Something about him makes me feel like I am about to fall. Or turn to liquid. Or burst into flames.
Pando
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The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11880
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Sam 20 Oct - 12:12

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Anonymous
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You're like a tattoo that I can't remove | Istvan + Emilia - Mer 24 Oct - 16:57

ISTVAN + EMILIA

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Je l’ai en joug. Je ne suis pas totalement prête à tirer, je lui fais comprendre que c’est l’inverse mais s’il me connait bien, il le saura. J’ai pourtant l’impression d’avoir un inconnu en face de moi. Il est entièrement fermé. Remarque, ce n’est pas nouveau, il y a des sujets qu’il ne veut pas aborder, sur lequel il est catégorique. Je crois que c’est peine perdue, cela m’épuise déjà. Il m’énerve en plus de cela, je ne suis pas réputée pour être une femme patiente et il est en train de la mettre à mal. Les choses ne tournent pas à mon avantage. Il y a du bruit dans le couloir. Des cris, une femme qui s’énerve, sans doute sur un homme, ou l’inverse, les deux, bref, sur le moment j’écoute la conversation, parce que je veux être sûre que ce n’est pas quelqu’un de la Bratva, je veux être sûre de ne rien louper. Il en profite aussi fourbe. Il n’a rien écouté, je me tue à la tâche, il ne comprend pas, il ne comprend pas l’importance des révélations, il est borné. Quel abruti. Et moi qu’elle imbécile je fais à aimer un homme qui m’a totalement oublié. Je ne peux plus rien pour lui, qu’est-ce que je suis censée faire ? Je me retrouve au sol. Je peste contre moi-même, erreur de débutante. Il est flic, il ne faut pas l’oublier. Je me tords le bras et je gémis. Quel connard. Je rage profondément. Je déteste ça, je déteste qu’il me fasse ce coup-là. Il se croit malin, je crois que c’est le pire, il est tellement sûr de lui. J’attends pour me dégager, se dégager de ce genre de position c’est le béat-bas. Mais peut-être que pour entendre il a besoin de me dominer, peut-être que c’est une idée que je me dois de tenter. Je ris. Rien d’hilarant, j’en conviens mais franchement, c’est un rire parfaitement moqueur. « - Tu es content ? Tu es fier ? Tu m’as mise à terre ? » Je pouffe d’agacement, c’est un enfant, un parfait enfant. « - Je me fiche de ce que tu fais, fais ce que tu veux, j’abandonne, fais-toi crever par les dieux qui dirigent cette putain de ville, crève pour qu’enfin tu puisses sortir de ma tête. » Je déteste devoir dire ce cela mais dans la phrase, je sous-entends le règne des dieux, des panthéons. « - Tu n’es qu’un pion, un petit con qui pense tout savoir mais qui est totalement dans l’ignorance. Tu finiras avec une balle dans la tête, cela ne devrait d’ailleurs plus tarder maintenant je vais arrêter de te protéger » Je le laisse toujours me bloquer, je crois qu’il écoute. Et au pire il se barre et l’histoire est terminée, basta ! « - Accessoirement, tu as un gros souci de personnalité, il y a cinq minutes tu voulais me sauter, tu bandais encore et là quoi ? Là tu veux ma peau ? Tu me déteste, laisse-moi rire » D’ailleurs la position commence à être un peu inconfortable. J’arrive à lui faire un croche-pied, avec plus de rapidité que lui et surtout plus d’agilité, il ne doit pas comprendre vraiment ce qui lui arrive. Je récupère mon arme en le bloquant. « - Tu sais quoi, démerdes-toi, je me casse » Je soupire. Je me redresse en le laissant. « - Saloperie de divin » je maugrée. Je soupire en le regardant tristement. « - C’est la dernière fois que tu me vois promis » Sur ceux, j’ouvre la porte et je la claque derrière moi. Bon débarras.



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