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Cheap Thrills

 :: abandonnés
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Cheap Thrills - Mer 11 Juil - 15:27


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cheap thrills


"Baby I don't need dollar bills to have fun tonight.
But I don't need no money
As long as I can feel the beat"
song



Et de trois ! Les doigts cracra et tout plein de gras. Le ketchup qui suinte sur le côté de l’assiette, comme du sang sur l’asphalte. Encore plus beau qu’un massacre dans les rues d’Arcadia, un massacre sur les tables de Macdonald.

T’as le coeur rempli de bonheur Alejandro, face à ce troisième cheeseburger qui vient de terminer tout droit dans ton estomac.
T’as le smile d'un gamin heureux Alejandro, de sentir la friture et l’huile à deux mètres tout autour de toi.
Le casque sur les oreilles, dans ta bulle, tu hésites sur un 4ème, histoire d’être certain de ne pas crever la dalle dans la soirée. Mais t’es en retard, t’avais promis à Ducon de le rejoindre à sa fête. Mais tu pues la sueur, tu pues le burger et clairement, t’as autre chose à foutre que d’aller swinger des hanches sur un mauvais rap. Pourtant, c’était ta seule soirée de repos. L’unique que la Cala accepte de te donner (okey c’est pas noté sur ton contrat-tapé-sur-une-feuille-de-pq mais tu l’as demandé, ce mardi soir alors autant l’utiliser à bon escient.)

Bon.

Un dernier.

Après tu te barres faire vibrer quelques postérieur. Ou tes cuisses. Ou tes doigts. Ou tes lames. Enfin, fais vibrer ce que tu veux Alejandro, tant que tu finis avec le sourire et la sensation d’être encore toi.

Encore  toi pour quelques mois.



« Mad'moiselle !

Un petit geste de la main pour quémander à la lady de ramener son p’tit carnet par ici. Je retire mon casque, stoppe la musique et  m’essuie la bouche avant de lui servir un grand sourire. Elle craque. Elle fond.

Visiblement, parfum burger est la tendance 2018, c’est bon pour moi ça ! Les Flores vont peut-être avoir une descendance enfin de compte.

« Remettez moi… Un triple et un grand café. Et des frites et…
« Un mcflurry ?
« Jolie et télépathe. Sabes cómo cocinar ? Allez dis oui, que tu sais cuisiner joli coeur.

«...Pardon ?

….Jolie, télépathe mais pas mexicaine, malgré des hanches arrondies comme les pommes de mamà Carina. Bon, va falloir apprendre l’espagnol si tu veux rester en course… je lis son badge... Tatiana.

Merde. C’est russe ça Tatiana.

J’lève les yeux, petit sourire en coin, l’air du chiot qu’on peut trouver sur un coin d’trottoir. Tatiana. En ajoutant un H devant le premier a, en troquant le t pour un j, ça peut fonctionner.
Thajiana.

Ça fait marijuana maintenant. Fuck.

« …J’disais okey pour le mcflurry.

Et zoup, disparue en cuisine la chica-russia aux hanches qui bougent de droite à gauche comme si elle était prête à faire un strike.
Dommage pour toi Joli Coeur, ma quille restera au sol tant que tu ne te feras pas pousser la moustache.

Too bad, Thajiana, ça sonnait pourtant bien.


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Cheap Thrills - Dim 15 Juil - 15:08

Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai tout ressenti, du début à la fin. Du pauvre gars qui en sortant du ciné, a peur des mecs qu’il croise, fumant dans un des recoins les plus sales de la ruelle. Il a eu peur avant la fille, avant sa copine. J’ai ressenti en même temps que lui ce que réveillait le souvenir d’un autre passage dans la ruelle derrière le cinéma. Il n’était pas rassuré. Loin de là. Je crois qu’il avait eu chaud, la première fois. Tout a dégénéré quand sa copine a eu peur aussi. Comme si ces requins l’avaient sentie, cette peur. Ils avaient commencé à insulter les deux jeunots, à l’insulter sur sa virilité. A se prétendre meilleurs que lui. Je sentais leurs émotions. Tous de pauvres types, à l’âme abîmée par une rancœur viscérale, chevillée au corps, à tel point qu’ils en étaient devenus à « avoir la haine » au sens général. Je ne ressentais pas grand-chose de positif. Une agressivité terrible, couplée à une frustration monstrueuse. Frustration de ne pas avoir de boulot, pas de copine. Pas de nom, aussi. Ces mecs n’avaient rien à perdre, car ils étaient convaincus de n’avoir jamais rien eu. Ils avaient malmené l’homme. L’avaient repoussé. Lui était convaincu de ne pas faire le poids. Il paniquait. Mon cœur s’emballa en même temps que le sien. Et il était tenaillé par un intense sentiment de honte. La conviction chevillée au corps de ne pas être à la hauteur. Il aimait cette fille, même s’il était persuadé de ne pas la mériter.


J’étais intervenu. Je sentais bien que malgré mes dix ans de plus et ma dégaine, ces mecs ne reculeraient pas. Les autres spectateurs de la séance de ciné s’étaient esquivés sans plus de temps qu’il ne fallait pour le dire. Je les avais houspillés. Insultés. Il n’avait pas fallu plus de temps non plus pour que le jeunot tire à sa suite la jeune fille au bord des larmes, consciente et terrorisée d’être passée si près de l’agression. Ils avaient fui, et les quatre mecs s’étaient rapprochés. Plus personne ne sortait du cinéma ; j’étais dans les derniers. On me demanda de quoi je me mêlais, j’avais répondu crânement une saillie pernicieuse à l’endroit de leurs génitrices. Ils n’avaient pas compris les mots, mais avaient perçu le sens. Moins de vingt secondes après, les coups s’étaient abattus. J’étais un ancien légionnaire, un sous officier du 2e REP. Je savais me défendre. Le premier, j’avais esquivé son direct, immobilisant son poignet, foulant ou brisant son coude d’un vicieux coude de poing contre l’envers de l’articulation. Il avait gueulé. Un autre avait profité du temps de latence pour m’envoyer un coup de poing en plein dans l’arcade. Des fleurs de sang avaient éclaté dans mon champ de vision et je n’avais plus agi que d’instinct. J’envoyais mon front en plein visage de mon agresseur, et sentais un coup de barre en fer dans mon dos, ce qui me fit gueuler et envoyer un coup de poing dans la direction de cet assaillant. Je touche un nez que je sens s’écraser sous le poing, mais les coups de pieds et de poings pleuvent. Je finis au sol, mais des bruits de course se font entendre et les mecs se dispersent. Des clients du bar d’à côté se sont mêlés de la bagarre et ont fait fuir les jeunes. On m’aide à me relever.


Quelle ville de fous.


Et je n’avais même pas le sentiment d’avoir bien agi. La jeune fille, en s’enfuyant, n’avait pas pu s’empêcher de ressentir un soulagement féroce que sa vertu et sa sécurité avaient été garantis par quelqu’un d’autres. Les lâches restaient des victimes, et j’étais là pour protéger, c’était ma raison d’être. Les mecs me remercient. Le quartier n’était pas comme ça avant, me disaient ils. Je les rassurais, et crachais du sang ; un coup dans la mâchoire m’avait fait me mordre l’intérieur de la joue. Je m’essuyais la moustache et la bouche d’un revers de manche de mon cuir. Je m’éloignais après avoir assuré que j’allais bien. J’avais mal à la pommette côté gauche, et j’avais la lèvre fendue. Mon dos me faisait souffrir, mais je ne devais rien avoir de cassé. Les gars d’en face en revanche, entre mon offensive frontale et l’assaut qu’ils avaient subi, ils devaient être en train de lécher leurs plaies quelque part. Je n’avais aucun espoir pour cette Humanité-là.


Je m’arrêtais dans le premier endroit venu. Un espèce de restau, un fast-food. Je me fis dévisager à l’entrée, et allais directement aux toilettes. Je me rinçais la gueule. Une mèche rebelle retombait sur mon front en sueur, et je me rinçais le visage, où du sang avait séché sous mon nez et sur le coin de ma moustache, sur mon menton. Je commençais à marquer sous l’œil. Une sorte de demi-cocard. Je pressais la lèvre endommagée jusqu’à ce que ça arrête de saigner. Puis je revenais à l’intérieur. Je setnais bien le malaise dans l’équipe ; c’était qui ce mec qui était entré comme ça ? L’endroit était bondé. J’avais faim. J’avais envie de me poser. J’avais besoin d’un peu de frais sur ma lèvre, et sur ma pommette. Plus de place. Je note qu’un gars est assis tout seul, les reliefs d’un gros repas autour de lui. Je m’avance. L’habitude de vivre au milieu de tous, et l’armée avait de toute façon cassé le peu de timidité qu’il m’aurait resté. Le mec semblait écouter de la musique. Je me raclais la gorge poliment, et désignais la place à côté de lui.



| Salut. Je peux m’asseoir là ? L’endroit est plein, et j’ai trop les crocs pour partir ailleurs. |


Je constatais des miettes et tous les emballages qui hurlaient « hamburgers ». Une serveuse revient avec une glace. Je l’interpelle quand elle la pose devant mon vis à vis


| Vous pouvez me ramener la même chose, mademoiselle ? Dans votre plus gros pot. Vous seriez gentille. |
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Cheap Thrills - Dim 15 Juil - 19:37


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"Baby I don't need dollar bills to have fun tonight.
But I don't need no money
As long as I can feel the beat"
song



La musique de retour sur les oreilles, ça claque, ça brûle. Des notes suaves et électriques, un peu violentes pour les voisins mais au pire… Ils n’auront qu’a se casser. L’art de secouer du chef de droite à gauche en attendant mon surplus de gras. Y’en a un qui serait content, de me voir m’empiffrer comme ça. Pas que lui au final, toutes les mamàs seraient fières de leur petit Jan qui continue de manger pour reprendre un peu de poids.

Ça m’agace. De jours en jours. D’heures en heures. De devoir me goinfrer comme un sauvage pour éviter de transformer mon corps en un tas de muscles gangrénés par la maladie. Elle aspire tout cette putà. Tout. De mes émotions à ma force, en passant par ma dextérité. Tu vas finir par être une honte pour la Cala Jan, c’est ça que tu veux ? Que le nom des Flores soit tout en bas ? Que les autres te regardent avec pitié ? Qu’il ne sache plus quoi faire de ta petite tête d’handicapé ?

Ne pas y penser, écouter la musique, laisser les notes me brouiller le cerveau. Et manger. Manger. Encore et encore. Et… C’est qui ce troudeballe?

"Salut. Je peux m’asseoir là ? L’endroit est plein, et j’ai trop les crocs pour partir ailleurs.

Je retire mon casque lentement, ses mots, je les ai entendu mais... Clairement, il n'attend même pas ma réponse pour se mettre à son aise. Et le respect ducon, tu connais ?

Blond (décoloration ?)
Moustachu (nouvelle mode 2018 ?)
Et une putain d’aura que je perçois malgré sa gueule cassée. (troudeballe ET provocateur)

La chica revient avec mon hamburger, mes frites , mon café et mon mcflurry. J'murmure un merci rapide et reporte mon attention sur mon nouveau copain de classe.

Blond. (Bratva ?)
Moustachu. (Nord ? Ça porte chaud les poils. )
Et une putain d’aura. (Conscient ?)

« Aucun problème.

Gueule d’Ange peut-être, mais des mots qui claquent comme les griffes du Diable sur ta jolie peau trop pâle, Blanc-Bec. C'est ça, d'être la Mort : t'es beau comme un coeur, on te réclame pendant des heures, mais au moment où tu débarques, tu fais flipper à la première seconde où tu te mets à causer.
Premier croc dans l’hamburger, délice du cornichon qui se glisse lentement dans mon gosier. J’ai beau adoré la nourriture des mamàs, clairement, je pourrais me rouler par terre pour un burger.

"Qui a gagné ?

Que je lui demande, coup de menton vers sa lèvre ouverte et sourire en coin un peu amusé. Ouais, t’es là comme vainqueur Blanc-Bec ou comme fuyard ? Dis à Jan que tu mérites un peu de son temps, dis lui que sa soirée de congé, elle s’est terminée quand t’as franchi les portes du restaurant.

Car impossible de faire comme si le divin ne coulait pas en toi en te regardant attendre sagement ta glace. Mais terrain neutre oblige, si t’appartient à quelqu’un, le magnum devra rester froid ce soir. Comme les scalpels au bout de mes doigts.


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Cheap Thrills - Dim 15 Juil - 21:08





cause when it all boils down, everything's a riddle, everything's fickle, and little ; there's no satisfaction. every day i wake up, gotta get this cake up - lookin' at my life like, is this what it's made of? money rule the world around me, and that's why it's on my mind

passante curieuse, anonyme concierge, je me suis arrêtée. j'entends les autres, ceux qui ne jettent qu'un coup d'oeil et ceux qui sortent délibérément leur téléphone, et j'entends le chien qui préférerait s'en aller. j'entends le macabre des coups et le sinistre des mots, seulement. je lance un excusez-moi indiscret à l'ombre la plus proche afin qu'elle me renseigne sur la situation plus loin, ombre dont la voix oscille sans surprise quand elle se retrouve nez à nez avec mes yeux vains. mon merci quant à lui se voit presque balayé par la chevelure de madame lorsque celle-ci fait subitement demi-tour ; et je comprends que le spectacle est fini.

l'autre commence à s'impatienter -- de base, on était sortis pour me prendre des burgers, pas pour jouer les commères de rue. alors tant pis, je n'en saurai pas plus sur ce héro du jour sans cape car nous voilà ni vu ni connu repartis.
arrivés devant le mcdo, le cabot me fait signe de ralentir le pas: la personne d'avant ne nous a retenus la porte - super! -, et je m'aurais en gros mangé le verre sans pression aucune. bref, démarche de perséphone un peu en rogne avec mon afro printanier et ma longue robe d'été lorsque j'y mets les pieds avec mon cerbère-berger.

euh.. madame, bonjour. je suis désolée mais les animaux ne sont pas acceptés ici. bien sûr -- laissez-moi deviner: tout sauf en charge des lieux? et dans ma tête ça jongle avec les idées, entre convaincre le chien de pleurer ou battre des cils avec whoever is in charge.
mais j'ai besoin de lui moi!... déclarai-je visiblement peinée, affichant un air des plus confus. flash infos, je baisse le volume pour installer le mood confidence, jouer sur les sentiments, ce genre de diez, j'vois que dalle. renchéris-je avec une moue dérisoire. oui, je souligne l'évident: on peut passer à autre chose maintenant, ou il lui faut une expertise médicale en plus d'une permission vérifiée pour la présence du berger?
la serveuse me demande d'attendre quelques instants - éternels - avant de revenir accompagnée. le responsable n'est pas là aujourd'hui, du coup... vous êtes entièrement responsable pour la bonne tenue de votre animal. mais si vous avez besoin d'une aide particulière n'hésitez pas à demander. des dires qui me rendent tout sourire malgré, j'en suis sûre, la désapprobation venant d'autres clients. la collègue complimente même l'autre, ce qui me dit qu'elle en a sûrement un de son côté. vous êtes attendue? vous allez devoir patienter encore un peu car nos tables sont toutes prises si ce n'est pas le cas.

lancement des dés, mensonge qui dieu voulant sera tourné vrai, c'est en croisant les doigts que je donne la suite du script. je suis venue rejoindre des amis, ...la personne qui est entrée juste avant moi. oh... oui bien sûr.
on me guide à vous avec une certaine appréhension que je ne saurai partager ; seraient-ce donc à cause de vos moustaches, des blessures de l'un ou des piles de déchets sur la table de l'autre que je ne discerne pas? sourire satisfait à la serveuse ; merci beaucoup...? appelez-moi jennifer. jennifer, beau prénom. du coup pour moi un double bacon smokehouse avec frites, ketchup, sauce barbecue, et hum.., coca. j'en profite pour lui tendre deux billets de vingt dollars tandis que le chien se cale sur le siège d'en face aux côtés d'@alejandro flores je prendrai aussi une petite salade, un yaourt parfait aux fruits et une boîte de vingt nuggets pour mes camarades. et vous messieurs? rien d'autre?

l'employée ainsi congédiée, c'est accoudée sur la table que je me tourne enfin vers vous, installée à la gauche de @torben rawne et informée plus tôt d'une présence plurielle. j'espère que capheus ne vous intimide pas. déclaré-je sans l'once d'une gêne quelconque. venez comme vous êtes qu'ils disent.

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Cheap Thrills - Mer 18 Juil - 13:16

L’homme me jette un regard torve. Comme s’il ne comprenait pas vraiment ce que je lui avais dit. Je fronce les sourcils. Trop concentré par les quelques petits bobos récoltés par la bagarre, je me retrouvais à ne plus assez écouter mon environnement, à le ressentir. C’était une erreur, compte tenu de mon pouvoir, de mes capacités. Je ne pouvais pas décemment renier cet avantage au risque de me mettre bêtement en danger. C’était plus ténu que dans les égouts près des docks, la dernière fois... Mais je le sentais malgré tout. Ce mec n’était pas normal. Pas normal du tout. Je le sentais dans mes tripes. Je ressentais surtout de l’incompréhension, de la surprise. Ce type n’avait pas pour habitude qu’on le dérange, et nous fûmes déconcentrés, coupés dans notre élan, par la serveuse qui ramenait une nouvelle commande à l’hispano. Je regardais sur la table avec plus d’attention et haussais les sourcils devant ce qui ressemblait ou à un champ de bataille entre un humain et une armée de hamburgers, ou à une orgie alimentaire. Sans doute un peu des deux. Le contrecoup de son pouvoir ? Je commençais à mieux cerner ma nature, maintenant que je la confrontais à d’autres « personnes » comme moi. Je me touche le visage, là où je sens des douleurs et des gonflements, palpant les quelques dégâts reçus dans la brève mais intense échauffourée.


| [colo=white]Moi. Les autres petits cons ne sont pas prêts de pouvoir mâcher une salade.[/color] |


Clair, direct, mais avec l’adrénaline qui me secouait encore je l’avais balancé non sans une certaine arrogance, un peu crânement. Ce n’était pas tout à fait la vérité non plus, mais qui allait venir me chercher sur ce terrain ? L’homme n’en est pas un et je le dévisage pendant qu’il se jette sur la nourriture, glouton. Il a plutôt l’air d’un jeune des rues qu’un dieu en puissance, pourtant son pouvoir est là, son aura réchauffe ma conscience. Comme si je reconnaissais un égal, un semblable. Le sentiment se renforce, l’impression devint réalité, mais je sens une autre présence. Je me tourne sur une jeune femme noire qui nous est amenée par une serveuse. Il y a quelque chose chez elle qui me fait plisser les yeux, comme pour lire à travers son âme. Guidée par un chien. J’en déduis selon toute logique qu’elle est aveugle. On me demande ce que je commande, mais étrangement, j’entre dans le jeu de la nouvelle arrivante.


| Merci les nuggets me suffiront |


Je tends la main vers le chien. La lui fait renifler ; La dernière fois que j’en avais croisé un, il avait beaucoup aboyé et j’avais ressenti de la peur en lui. Pas là. Mais je préfère éviter de provoquer une réaction instinctive de la bête un peu plus tard. Je tourne le regard vers l’autre moustachu, et vers la jeune arrivante. Un peu mal à l’aise de cette drôle d’entrevue, de ce rendez-vous hasardeux avec de parfaits inconnus.


| C’est une vanne, une caméra cachée ? Un hispano, un canadien et une black entrent dans un McDo. Ca ressemble au début d’une mauvaise blague. Vous êtes qui, vous ? | demandais-je à brûle-pourpoint.
[/i]
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Cheap Thrills - Jeu 19 Juil - 23:50


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"Baby I don't need dollar bills to have fun tonight.
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"Moi. Les autres petits cons ne sont pas prêts de pouvoir mâcher une salade.

Dit-il alors que je mord furieusement dans mon burger, croquant la tranche de verdure qui disparait en un coup de chique. Hum hum, intéressant j’imagine que les p’tits cons étaient comme il le dit si bien… Petits. Vu sa tête d’Asterix (et malgré une moustache ô combien  attrayante), ce gars, il a beau puer le divin, il sent la prétention à plein nez.

Comme les italiens.
Comme les Russes.

Ah non, les russes ça pue la merde et la vodka.

Le goût du sel dévale dans ma bouche et suinte de mes pores. Qu’est ce que j’aime ça, avoir l’impression que mes artères se bouchent à mesure que je dévore burgers et frites bien grasses. Malgré le taux de lipide dont je peux me gaver, mon corps est en pleine santé selon les doc’. Merci le sport, merci le crossfit, merci la boxe, merci la course, merci les barres, merci… Enfin merci à tout.
Y’a juste un p ’tit soucis, un tout p’tit truc qui fait dérailler la mécanique. Là-haut, au fond de mes synapses. Qui dévorent mon corps aussi rapidement que mon cerveau. Bim bam boum, quelle belle idée de foutre la mort dans la Mort elle-même.
Dommage Mr.Huntington vous avez opter pour le gars le plus balèze du quartier mais pas le plus intelligent. Mon cerveau va griller aussi rapidement que les culs de la bratva quand ils décident de sortir hors de leur sentier.
Prêt à parler, bouche presque vide - j’reste un mec poli malgré mon air de chiot désoeuvré- on est stoppé par une jolie black qui…S’assoit. Et me pose son chien juste à côté. Regard qui vrille sur le truc touffu, puis retourne vers Asterix pour finir sur la donzelle.

Okey, j’ai dis que j’étais un chiot, pas que j’cherchais une nouvelle famille. On se calme et on range les clébard !

Jennifer débarque (où est ma Tatiana ?), la chicà commande, Asterix fait sa lopette avec ses nuggets et moi, j’reste silencieux comme une tombe.

Ce qui en soit est logique vu ce que j’abrite sous la carrosserie.

"J'espère que capheus ne vous intimide pas.

Nouveau regard vers le chien. Croc dans l’hamburger et retour à l’envoyeur.
Ah non toujours pas mon tour, Asterix a pris la batte et recommence à se la jouer grand humoriste. Pas de la Nuova donc, les italiens, en plus de manquer de talent, manque d’humour.

"C’est une vanne, une caméra cachée ? Un hispano, un canadien et une black entrent dans un McDo. Ca ressemble au début d’une mauvaise blague. Vous êtes qui, vous ?
« Premièrement… Je suis Mexicain.

Pas espagnol. Pas Hispano. Mexicain.

« Deuxièmement…Je suis arrivé le premier, j’ai pas à me présenter à un blondinet qui commande des nuggets.

Lui, rigole, blague, balance. Moi j’ui froid comme la sauce piquante.

« Troisièmement… Capheus ne me dérange pas.

Et je finis ma présentation par un croc dans l'hamburger avant de sourire comme un gosse aux joues trop remplies.

@Nnenna Thompson @torben rawne
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Cheap Thrills - Lun 23 Juil - 6:19





cause when it all boils down, everything's a riddle, everything's fickle, and little ; there's no satisfaction. every day i wake up, gotta get this cake up - lookin' at my life like, is this what it's made of? money rule the world around me, and that's why it's on my mind


c’est une vanne, une caméra cachée ? un hispano, un canadien et une black entrent dans un mcdo. ça ressemble au début d’une mauvaise blague. vous êtes qui, vous ?

sourcil qui s’arque de lui-même après une phrase pareille, à presque t'en décrocher un sourire esquinté. d'emblée tu savais qu'il s'agissait d'un blanc, rien qu'avec les mots qu'il avait choisi d'employer ; en mode, toi t'appartiens à un pays bien précis, tout l'monde est carré, mais après t'assumes les origines d'untel et moi j'suis 'juste' un diminutif? oh c'que némésis t'aurais incendiée si elle t'avait entendu.
américaine pour être exact. descendante d'immigrés comme vous, et noire oui. si ça importe de préciser d'nos jours. comme si ces mots-là étaient mauvais, de base. jamais compris pourquoi ils posaient problèmes au quotidien: y'a aucune honte à nourrir vis-à-vis d'eux, normalement -- on est en 2018 quand même, m'enfin.

mes yeux virent vers la gauche pour rencontrer ceux du cabot qui patiente à table comme le dernier des anges. main libre qui se tend, qui vient demander une caresse, ou en proposer une. j'ai le ventre qui ronronne doucement.
le mexicain me fait doucement glousser, parce que je l'imagine un peu de façon burlesque, à tenter de manger fort tout en balançant les restes de sel de ses poches au dit blondinet. impossible pour moi de deviner si t'as (@alejandro flores) la dégaine d'un tonton escobar ou d'un mannequin en boxer, si t'es plus serviette autour du cou ou iphone x dans l'autre main. mais condescendant comme tu es par rapport à un gars qui n'a envie que d'une boîte de nuggets, je suppose que t'es de ceux qui commandent minimum deux grecs pour une personne quand midi sonne.

mais moi j'ai la subite idée de me redresser, et d'aller piocher dans mon décolleté ce qui ressemble à une carte de visite aux détails dorés, que je tends à @torben rawne entre deux doigts désinvoltes. votre future fortune, supposément. ajouté-je avec cette dernière où l'on pouvait lire sur le carton crème,

☆ NNENNA ☆
vous donne toutes les réponses à vos questions et même celles que vous n'auriez jamais envisagé

lectures psychiques et énergiques
@ boutique chioma, quartier historique

avec un numéro de téléphone de joint à la fin ; esthétisme assez classieux pour un simple cabinet de voyance.
-- ben quoi? un petit coup de pub ne fait de mal à personne, que je sache.

cristallomancie, tarot et cauris, principalement, mais mes services peuvent varier selon les désirs de la clientèle. n'hésité-je pas à renchérir en lançant un petit regard en diagonale, histoire d'impliquer numérologie, astrologie, chiromancie... de temps à autre escort et ça """gratuitement""", avec ou sans sexe derrière. mais bon, ça, généralement ça se fait seulement quand je suis sûre que l'autre parti a de quoi réellement débourser sans compter.
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Cheap Thrills - Mer 25 Juil - 14:22

Le mec est dubitatif, pas vraiment impressionné. Je le comprends. Faut dire que des coups, j’en ai pris. Mais l’adrénaline ne calme pas encore le jeu, elle est encore trop présente après avoir irrigué mon système nerveux. Le moustachu continue de bouffer un énième burger avec la voracité de la réincarnation de pacman. Peu probable, quand même. Le type avait une gueule d’hispano et pacman avait été inventé par des japonais. En tout cas il continue de dévorer comme si de rien n’était. Pas le genre timide comme Dieu, il s’en bat même carrément les steaks. De mon côté je me sens plutôt perdu par tout ce qu’il se passe. Notamment l’arrivée de cette fille apparemment aveugle, qui trimballait son clebs à sa suite. Je n’avais rien contre les chiens, en général, c’était plutôt ces bêtes là qui avaient quelque chose contre moi.


Le mec rebondit sur la dérision que j’exprime à propos de la situation, et précise qu’il est pas hispano mais Mexicain. Je coule un regard dubitatif dans sa direction. Et moi, je ne suis pas un petit blanc, du coup ? Et il me vanne sur les nuggets, ce qui me fait sourire, avant qu’il dise que le chien au nom chelou le dérangeait pas.



| Mexicain, pardon. Précision indispensable, c’est pas du tout pareil. |


Ok, je le provoquais doucement avec un rien d’ironie, mais je testais surtout les contours et les limites de son humour, juste pour voir jusqu’où je pouvais aller. Et il continue de bouffer comme un bienheureux.


| Eh ben, camarade, y’a qu’à te voir manger pour passer une bonne journée, en fait. |


Et il était content. Satisfait en tout cas. Un homme capable d’émotions simples et qui les savourait pour ce qu’elles étaient. Quelqu’un de respectable au premier feeling. Je levais les mains en signe de paix à la remarque de la nana. Je voulais pas partir sur des chapeaux de roue aussi rapidement. Cette drôle de rencontre était trop cheloue pour que je commette un impair.


| Américaine, bien sûr. Je ne sous entendais pas le contraire. |


De toute façon avec les ricains, les canadiens prenaient cher, et la seule fois où j’avais roulé pour un autre pays, c’était celui des mangeurs de grenouilles. Devinez qui avait eu longtemps l’habitude de se faire vanner ? Je mate la carte de visite alors qu’elle se fait un peu mystérieuse, la gonz’ parle maintenant de bonne aventure. Je suis dubitatif… Mais qui suis-je pour juger sachant que je lis dans les gens ? Elle est sincère en tout cas, je le sens bien.


| Si tu savais lire l’avenir dans les burgers, c’est trop tard. Notre ami ici présent est en train de dévaliser le restau. C’est quoi le Cauris ? |


Je prenais une serviette pour presser contre ma lèvre entaillée, sous le regard attentif du chien qui devait sentir l’odeur ténue de quelques gouttelettes de sang.
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Cheap Thrills - Jeu 26 Juil - 1:10


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Mexicain, pardon. Précision indispensable, c’est pas du tout pareil.

Ça pue le sarcasme et ça m’arrache un léger sourire. Il a du répondant Asterix, c’est pas mal pour un mec qui commande qu’un menu pour enfant. Nouveau coup de chique dans le burger, tandis que Nuggetrix continue de balancer de l’humour par pack de 10. Qu’est ce qu’elle a ma façon de manger, elle te dérange ? Clairement, le blond, il me rappelle un peu les mamàs du quartier qui sont en joie quand elles me voient dévorer leurs p'tits plats.

"Mange Alejandro où tu vas te casser en deux.
"Tiens prendre une autre assiette.
" Et tu as pris un dessert ?


Je me sens mal quand elles vont comprendre que leur petit Jan va crever d’une connerie qu’elles ne peuvent endiguer avec des enchiladas.

Dents contre l’hamburger, coup de lèvres sur la paille pour avaler quelques gorgées de coca, alors que le combat continue entre miss America et Nuggetrix. Sérieux, je ne peux pas avoir un soir de congé normal ?
Et puis ses doigts glissent dans son décolleté - jamais compris comment les chicas rangent des choses là-dedans mais bon - et en sort une carte de visite. Okey. Ça devient vraiment étrange ce repas.  Bout de papier tendu à @Torben Rawne.

"Votre future fortune, supposément. cristallomancie, tarot et cauris, principalement, mais mes services peuvent varier selon les désirs de la clientèle"

Asterix lit, mes yeux passent de l’un à l’autre. Et Astérix réagit, toujours avec le même humour alors que je termine mon burger et m’attaque aux frites. Plus simple de causer quand on n’a pas les mains occupées à tenir la salade et la tranche de tomate pour éviter de passer pour un goujat.

"… C’est quoi le Cauris ?
"Lancer de coquillage à des fins divinatoires…

Que je balance après avoir dévoré la moitié des frites. Même si je n’en ai pas l’air, je cache quelques neurones derrière cette jolie gueule. Légère bascule de postérieur, j’attrape la carte de @Nnenna Thompson des doigts d'Asterix et la regarde, intrigué. Okey, le jour de congé est terminé, un dieu des nuggets et une deesse du téléphone rose version mystique.

" Et vous travaillez à votre compte ou....

Ou vous êtes au sein d'une mafia ? Enfants terribles ? Je sais que l'habit ne fait pas le moine mais les origines parlent pour nos panthéons et clairement, la jolie black, je l'imagine difficilement débarquer de la bratva ou d'an Rioch... A la différence d'Asterix que je vais devoir surveiller de près, s'il fait parti d'un de ces clans.

Nouvelle frite, ne pas finir ma phrase, la laisser faire son chemin, crépiter aux creux de leur cervelle pour faire exploser la pépite des divins.
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Cheap Thrills - Mer 15 Aoû - 21:13





cause when it all boils down, everything's a riddle, everything's fickle, and little ; there's no satisfaction. every day i wake up, gotta get this cake up - lookin' at my life like, is this what it's made of? money rule the world around me, and that's why it's on my mind

en parlant de meurtres sur table, voilà qu'on m'amène la suite de la liste sur un plateau d'argent ; salade, burger, frites, boisson, sauces, dessert et même la boîte de nuggets -- tout est là. la serveuse en profite pour me demander si je désirais quoique ce soit pour le chien mais je lui fais rapidement comprendre que capheus n'aura nul besoin de se la jouer princier aujourd'hui.

en tâtant doucement ce qui se trouve sous mon nez, je me mets à faire mon petit inventaire: coca hors du plateau, presque en face de l'autre histoire de ne pas bêtement le percuter en mangeant, tout comme les nuggets que je fais glisser sur la table en direction de @torben rawne qui semblerait ne se satisfaire que de ces derniers. et c'est avec un sourire validateur que je me laisse arracher les mots de la bouche par @alejandro flores, trois frites dans le bec pour commencer. .. sans porter offense aux esprits que l'on invoque. car les cauris ne se jettent pas sans respecter certaines règles de conduite (spi)rituelles. disons que le lancer de dés en est la version païenne. avec le vœu, le souffle d'avant-jeu ; rajouté-je en signant avec ma fourchette en plastique avant de lui faire manger tomate et laitue.

yeux vides se posent sur la voix dont la main chaparde appartient également. curieux, intéressé, plus prudent que sceptique. la langue qui passe furtivement sur la lèvre pour faire passage, éviter tout fâcheux incident avec on ne sait quel petit croûton de pain. comment ça,

ou..?
tu me vois vraiment travailler pour quelqu'un d'autre? qui ça, les illuminati? que je te lâche (@alejandro flores) en riant, sur un ton persifleur. peut-être insinuais-tu un père, un frère, un mari? une femme peut très bien faire son chiffre d'affaires sans personne d'autre. ah la la, les hommes.
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(sorry pour ce post qui vaut pas son attente, je ferai mieux au prochain  Cheap Thrills 2512469558 )
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Cheap Thrills - Jeu 16 Aoû - 15:57

Le Cauris et tout ce bordel… J’avais des collègues qui y croyaient dur comme fer. Avant chaque départ en Opex, ils allaient se faire tirer les cartes, ou alors ils faisaient d’autres trucs chelous. Près des casernes, c’était plein d’endroits où on pouvait se faire lire son avenir ou tout un tas de trucs du genre. Je n’y avais jamais vraiment cru. Je l’avais déjà pratiqué une fois ou deux, ivre avec des potes, histoire de partager un peu les coûts. Le soldat est superstitieux depuis l’aube des temps. Certains avaient vraiment besoin de se rassurer, mais l’essentiel avait surtout besoin de dédramatiser les situations. Faire un pied de nez à la mort avec un peu d’avance, se donner un peu de corps face à la tempête de balles, de shrapnels ou d’autres saloperies qui pouvaient nous tomber dessus sans crier gare. Le mexicain en face de moi est en tout cas un putain d’estomac sur pattes et je peux me tromper, mais je ne sens pas chez lui un intérêt délirant pour la bonne aventure, même si la nana avec son clebs était clairement intrigante. L’homme dévore ses frites tout en expliquant ce qu’est le Cauris, à la place de la nana. Je coule un regard étonné dans sa direction, alors que je n’aurais pas misé sur ses connaissances sur le sujet. L’instinct se trompe, parfois. Comme celui du manager de ce fast-food qui n’avait pas du tout dû anticiper que ce mec mangerait comme douze et préléverait une partie significative de ses stocks.


Sa question me fait froncer les sourcils. J’avais conscience que quelque chose se jouait ici, mais je n’avais aucune idée de quoi, concrètement. Travailler à son compte. L’information semblait anodine dite comme ça, mais finalement le sujet m’intéressait plutôt. Je lâche un billet quand on amène les nuggets, et je commence à ouvrir la boite pour en avaler quelques-uns, sans sauce sans rien, d’un air un peu négligent. Manger me ferait du bien après la bagarre de tout à l’heure, mais je ne me sentais pas pour autant un appétit de loup, bien au contraire. Pas de doutes, la nana est bien aveugle, on le voit à la façon qu’elle a de disposer sa commande. J’échange un regard avec l’hispano.



| Du coup si c’est attaché à des esprits et qu’il y a une version païenne, ça veut dire que vous vous basez sur une autre religion ? |


Faire étalage de mon manque de connaissance ne mangeait pas de pain et ça pouvait carrément servir à me donner un aspect plus… Disons, innocent ? Je ne savais pas trop mais en tout cas ça me permettait de poser mes billes et d’en savoir un peu plus sur les croyances dont elle se fait l’écho, histoire de poser la question d’un moyen quelque peu détourné…. En tout cas, je ne doutais pas un seul instant de ce qu’elle avançait.


| Alors là, j’en doute pas une seconde. Ca nous coûterait quoi, que vous nous fassiez votre truc là ? |


Allez, pourquoi pas. Je n’avais pas cru à ce que j’étais pendant tellement longtemps, alors… Autant essayer d’en savoir plus ?
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Cheap Thrills - Jeu 16 Aoû - 20:01


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"Baby I don't need dollar bills to have fun tonight.
But I don't need no money
As long as I can feel the beat"
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Les Illuminatis. Je souris face à ta réplique, et encore plus quand tu penses que je t’imagine sous l’égide d’un homme. En même temps, c’est normal, notre culture et notre monde nous assomment sous un contrôle patriarcal. Tout les corps de métiers, toutes les grandes entreprises, toutes les sphères supérieures sont acculées par des personnes avec un service trois pièces et un cerveau quelque peu désoeuvré. La Calavera n’est pas un monde comme ça, chacun a son rôle, chacun a sa place, femmes ou hommes, qu’importe tant que tu réussis, tu peux avoir une queue ou une paire de sein, on s’en balance. Ce qui compte, c’est la réussite.

Asterix parle, Asterix pose une question tout à fait pertinente et je le suis dans un sourire, intrigué par cette façon de jouer les anges. « Oui, bonne question, quelle religion vous suivez miss Nnenna ? »  Sans demander l’accord je pique une nugget au blondinet, et la croque tout en regardant la jolie brune. « Et ne dites pas ce que je n’ai pas dit, je n’oserais pas vous insulter en vous pensant incapable de tenir votre commerce toute seule… J’étais juste curieux de savoir si… » Hésiter, petit sourire en coin, regard qui vrille sur la table et sur l’étendue de nourriture qui me tend les bras. « C’est si terrible que ça d’être indépendante ?

Si ça, c’est pas de la discrétion, j’m’appelle pas Alejandro.
Au pire, elle comprend, au pire... Ca signifiera qu'elle n'en a rien à carré des enfants terribles !

Et une deuxième nugget, une  pour Flores, merci Asterix !


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Cheap Thrills - Ven 17 Aoû - 1:26





cause when it all boils down, everything's a riddle, everything's fickle, and little ; there's no satisfaction. every day i wake up, gotta get this cake up - lookin' at my life like, is this what it's made of? money rule the world around me, and that's why it's on my mind

entre la discussion qui devient de plus en plus intéressante et le sujet religion qui fâche, j'avoue ne pas trop savoir quel masque enfiler - mais c'est la satisfaction qui vient spontanément dessiner son sourire sur mes lèvres nonchalantes.

croyances, hein? si ça ne tenait qu'à moi, je m'imagine impunément vous répliquer que ma personne seule en ferait amplement l'objet, mais je devine d'avance que ce n'est pas la réponse attendue par vos consciences intriguées. la fortune messieurs, que je vous lance avec une note de mystère, rien qu'elle. car la chance m'est devenue fidèle depuis bien des mois, et ça sans crier gare, à la vitesse de la lumière -- comme ça. et de temps à autre, je me demande qui de nous deux est devenue la catin de l'autre.

heure du crime sonnée, salade anéantie, c'est au baptême de mon bacon burger avec de la sauce barbecue que je vous annonce sûrement l'impensable (pour vous) ; que madame ici présente serait capable de réclamer un bras et un œil pour une séance unique, que les services d'une circé des temps modernes en valent bien la peine, que destin et magie ont un prix - et ça avec un naturel des plus déconcertants, comme si j'avais tout ceci pour acquis.

ah, je vois. @alejandro flores tu as jeté les dés de ton plein gré, joueur que tu es ; continue donc, tu me donnes toujours plus pour mieux te cerner. voyons, on a passé l'âge des enfantillages, monsieur...? un all-in furtif alors que la vérité n'est que demie, que je n'appartiens qu'à moi-même malgré les histoires qu'on se garde de divulguer. (@torben rawne) et vous êtes...? que je renchéris de façon légère, comme si votre cour des grands était mon bac à sable. quel genre de gentlemen avais-je donc affaire aujourd'hui?

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Cheap Thrills - Ven 17 Aoû - 16:42

Dans l’état où j’étais, avec la sensation d’avoir encore la gueule un peu de travers, je me retrouvais surtout à vouloir me changer les idées. Commencer par manger un bout ça pouvait déjà contribuer à me sortir un peu de la tête le fait que je venais encore de me battre, en sus probablement pour des peccadilles. Il ne fallait pas que je ressasse de trop ce qu’il venait de se passer, autrement je risquais clairement de perdre pied. Je pouvais sans arrêt me sentir tenaillé par la honte et par l’impuissance que ce genre de bagarre faisait naître chez moi ; un mal ordinaire, impossible à éradiquer. Nuggets en bouche, j’essaie de me détendre dans cette drôle de conversation, avec des gens que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam mais qui semblaient aussi étrangers et particuliers que je l’étais moi-même. L’hispano m’appuie de son soutien sur la question religieuse tout en me piquant un Nugget. Je coule un regard dans sa direction, léger sourire en coin.


| Tu t’arrêtes jamais ? |


En temps normal, je détestais qu’on pique dans mon assiette. Heureusement pour Pedro, les McNuggets n’étaient pas servis dans une assiette et le côté tout à fait informel et improvisé de notre conversation… Qui continue de me titiller sur le mode il se passe quelque chose, mais je n’ai toujours aucune idée de quoi. C’était comme s’ils se connaissaient, parlaient le même langage, mais de façon si ouverte que je n’avais proprement aucune idée de ce qu’il se tramait, ni de la teneur concrète de leurs échanges. Quand elle disait fortune, elle parlait du hasard, de la richesse, ou des deux ?


| Ma fortune à moi, elle me met souvent la gueule de travers. J’espère que la vôtre est plus compétente, mademoiselle. |


Madame, ça me semblait trop rigide, trop formel, et même si plein de gens n’aimaient plus ce vieillot « mademoiselle », on ne chassait pas si vite ce genre d’habitudes. Elle nous questionne sur nos identités. Et j’ai la confirmation implicite qu’ils se connaissent. Langage codé, encore. Je mâche un autre nugget avant que l’hispano ne me l’ôte de la bouche


| Euh, ben moi je suis Torben. Vous n’avez pas dit ce que ça coûterait que vous nous déballiez vos compétences. | dis-je en cherchant le soutien du regard de mon vis-à-vis frontal.


Et lui c’est Pedro, avais-je failli ajouter juste pour la vanne.
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Cheap Thrills - Sam 18 Aoû - 9:42


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"Baby I don't need dollar bills to have fun tonight.
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À la réflexion de @Torben Rawne, j’peux pas m’empêcher de lui adresser un petit sourire, coup de menton vers le haut, histoire de lui murmurer un « jamais » tacite, avant de reprendre une énième nugget. Ah Puch qui grogne, qui gronde, qui dévore à l’infini. L’alliance entre nous deux est étrange, décousue mais importante, face à la jolie brune @Nnenna Thompsonqui nous propose ses services contres une somme d’argent allant de zero à mille. Deal, j’serais capable de placer ma tune sur la table fornica si c’était pour être sûr que tu appartiennes à une bande. Si ce n’était pas le cas, la casquette de capitano se vrillera sur mon crâne et le recruteur sortira ses griffes et sa verbe claquante : visiblement, c’ert le fric qui te fait vibrer chica, et t’as de la chance, t’as un joli héritier devant toi.

Et puis la remarque, la réponse à ma pique que tu as compris gamine. Le second de la Calavera qui sourit, dodeline un peu de la tête avant de chercher des yeux quelque chose à grignoter. Encore. La faim me ronge l’estomac, plus je réfléchis, plus elle est là. Les frites de la chica qui me tendent les mains, les…. Rah fuck, les doigts grappillent le paquet, en attrapent quelques unes et les fourrent entre mes lèvres. Bordel de Divin.

Torben. Je note blondinet, t’es dans mon carnet à présent, j’t’oublierais pas, y’a ton aura qui brille comme jamais, ça m’intrigue de savoir de quel panthéon t’es. Car les mafias, tu n’y appartiens pas, sinon t’aurais réagi gringo, à nos remarques.

"Jan."

Que je balance rapidement juste après, pour me présenter. Pas le prénom entier, histoire qu'Alejandro reste discret, y'a qu'a Delray Hollow qu'on me nomme Jan. Impossible, sauf si vous êtes mexicains, de savoir qui je suis et c'est parfait comme ça.

" Et pour vous répondre, je n’arrête jamais mademoiselle…. Les enfantillages, sans eux, on ne s’amuse plus vraiment…

Puis continuer, encore, histoire de foutre sur la table autre chose que de la bouffe. La vérité, les frontières à ne pas dépasser.

« Si vous n’avez besoin que de fric pour votre rituel et pas de…. Comment on dit en anglais, mmmh… »

Hésiter quelques instants, yeux qui se froncent, parfait acteur, gamin qui s’amuse des mots, capitano qui a envie de rire mais qui s’obstine à interpréter l’intéresser.

"…. calavera… mmmh… CRÂNE ! T’en que vous n’avez pas besoin d’os et de crânes pour vos truc, ça peut se faire… Vous avez vos coquillages avec vous Miss Nnenna ? "

Nouvelles frites dans la bouche. Partage d'un diner entre trois énergumènes. Le Macdo va exploser si on continue sur cette lancée, trois Dieux au même endroit qui joue avec le feu, c'est jamais bon pour finir un repas.

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Cheap Thrills - Mar 4 Sep - 23:08

lol:





cause when it all boils down, everything's a riddle, everything's fickle, and little ; there's no satisfaction. every day i wake up, gotta get this cake up - lookin' at my life like, is this what it's made of? money rule the world around me, and that's why it's on my mind

la main baladeuse (@alejandro flores) crée du mouvement chez le cabot, le fait dresser sur son siège comme une sentinelle en pleine ronde. capheus n'aboie pourtant pas, assuré que ce petit tour n'était en rien contre mon propre bien-être, mais on a pu tous témoigner de l’intensification de son souffle ; peut-être aussi parce que je lui ordonne doucement de ne pas s'exciter contre le table, ayant compris l'objet de son inquiétude passagère, l'agitation tournant autour de mon plateau.

toute ouïe, toujours, je me dis que ce doit être.. jan. mcnuggets n'était pas celui qui attaquait les couches de pain et de viande avec ses chicots depuis notre arrivée, et avait l'air de, un, n'avoir pas très faim ou, deux, être dans l'incapacité de.

petite moue, entre scepticisme et satisfaction, loin d'être gardée pour moi seule lorsque l'ogre affirme que le vert n'est pour lui que détails. bien. du doigt je montre le milieu de la table, attire leur attention vers ce point de convergence-là.
il me faut une de vos possessions, pour commencer: évidemment. bague, porte-bonheur, autre petit objet de valeur... n'importe quoi. et $100. déclarai-je en sirotant ma boisson, sourcil haussé, sourire mystique aux lèvres, presque carnassier. je ne vous ferai qu'une simple lecture, si cela convient à messieurs?
ton de fin de phrase faussement interrogatif, qui au contraire s'impose, rend la dite question rhétorique. vu l'endroit, vu les circonstances, ce qu'il y a de trop et ce qu'il peut bien manquer.. et puis, ce serait dommage de gâcher un tel début d'après-midi avec des atrocités qui ne se sont pas encore passées. avouez-le, vous n'êtes là que pour la magie de l'expérience, l'aspect un peu spectaculaire de la chose: hein @torben rawne, que vous n'en attendez pas beaucoup.

loin de moi l'envie quelconque d'ébranler le sort modeste de monsieur torben ici présent.

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Cheap Thrills - Jeu 6 Sep - 20:52

Le mec s’amuse, heureux comme un coq en pâte quand il mange et que je lui lance qu’il ne s’arrêtait jamais. Le genre de métabolisme surhumain qui permet d’ingérer des quantités incroyables sans avoir mal au bide, avant de chier le tout comme s’il s’agissait simplement de se lever le matin. Mes tripes étaient nouées depuis des années. Depuis le premier coup de feu. Depuis que le premier homme a été fauché par un franc tireur d’une balle en plein front. Depuis le premier tir de mortier qui a secoué ma position. Et depuis la première bombe incendiaire qui pète dans mon champ de vision. L’estomac noué, je mangeais relativement peu en règle générale. Et je digérais encore moins bien. Trop de café, trop d’alcool, trop peu de sommeil. Le dernier check-up avait été nauséabond. Ulcères. Lésions mal soignées. Ca et le reste. Je regardais l’hispano avec un sourire aux lèvres. Bouffe pendant que tu peux, Pedro. Ca parle thunes et ça parle « capacités ». Difficile de dire ce qui vaut le plus et le moins, dans tout ce qu’elle nous a racontés. Mais l’homme en face de moi ne semblait pas tant intéressé par les services de la demoiselle. Mais il se passait quelque chose ; c’était évident et je n’étais pas aveugle. Je sens son aura. Je sens sa puissance. Et je sens ces émotions. Une bonne dose de confiance en lui. De confiance dans la suite des événements. L’homme maîtrisait son environnement. Et il était vraiment content, pour de bon.


Mais il ressentait un vif intérêt.


Il se présente comme « Jan ». Ca pue le pseudo, mais je vais pas lui en vouloir de pas avoir donné son vrai prénom du premier coup. Léger sourire quand il dit faire sans arrêt des « enfantillages », de s’amuser. Je n’avais aucune peine à le croire. Et je sentais bien que cette chose qui se passait concernait ces « crânes » dont il parlait. En général, tout ce bordel ésotérique était du genre à utiliser quantité d’ingrédients exotiques, mais je n’étais pas stupide. Je ne comprenais pas le but de tout ceci, ni les enjeux cachés. Mais je saisissais des éléments dont je me rappellerais, vous pouvez être certain. L’aveugle pointe un endroit de la table. Indique avoir besoin d’un objet personnel. Une simple lecture. J’invite le mec d’un geste de la main. Très peu pour moi. Je connaissais déjà mon avenir ; je le sentais dans mes tripes. Et il était pas plus ragoûtant que ce sang épongé depuis mon nez sur cette serviette, résultat de la bagarre qui m’avait vu attérir ici.



| Je t’en prie. A toi l’honneur. Moi, je n’ai rien. |


Et certainement pas de thunes. En attendant que mon activité démarre pour de bon, presque tout ce que j’avais été englouti dans les postes de dépenses prioritaires. Mon sourire s’accentue quand la jeune déesse me tance.


| J’ai trop envie de savoir si monsieur le mexicain va mourir d’une occlusion intestinale. Loin de moi l’idée de faire une mauvaise blague, mais vous devriez voir ce qu’il engloutit. J’aimerais pas être à la place de son chiotte. |


Ok, c’est la fin des haricots. La bagarre et les coups pris dans la gueule, ça rend débile. Cela dit, je sentais le divin. Et je me méfiais des pouvoirs de chacun. Si ce qu’elle disait était vrai, elle pouvait peut être voir plus que ce qu’elle disait. Et je n’avais vraiment pas envie de voir mes cauchemars révélés au grand jour. Le chien attend à côté. Sagement.


| Il mange les Nuggets… Capheus ? |


Voilà, je n’avais déjà plus faim.
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Cheap Thrills - Ven 7 Sep - 23:40


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La curiosité qui passe avant tout, qui chique l’esprit et noie le coeur. 100$ et un objet, c’est pas cher payer pour savoir si j’vais bien clamser de cette maladie qui me taraude la tête. La faim commence à se calmer, Ah Puch qui ronronne dans la carcasse, le bide rempli, les yeux qui se ferment pour laisser en paix le vassal. Un peu de temps pour l'humain, assez pour s’amuser à m'faire tirer l’avenir et savoir ce que je vais peut-être devenir. McNugget, la lopette, pas capable de sortir ses billets verts, la queue entre les jambes, fier mais pas téméraire.

" J’vous enverrais la facture de mon plombier ! "

Que j'balance à la tronche du blondinet, un petit sourire en coin qui signifie plus ta gueule que vazy, continuer de ricanner au lieu d'être un homme, un vrai. Porte feuille attrapé dans la poche du jean, en sortir deux billets de 100$ parmi d’autres, se foutre royalement de la tune montrée aux yeux de tous.

" J’paye pour Torbinette, j’ai envie de savoir s’il va garder sa jolie gueule en vieillissant."

Les billets sont glissés sur la table, au plus près des mains de Miss Nnenna, pour qu’elle sente sous son derme, le papier, à défaut de le voir. Les doigts viennent grappiller ma nuque et attraper la fine chaine d'or à laquelle pend la petite clochette qui tinte à chacun de mes mouvements. Ting ting que ça fait, quand elle est posée sur le fornica de la table.

" Je suis votre homme Miss Nnenna ! Et...Per favore… Dites moi que je vais trouver une jolie chica et finir mes jours sur une plage du sud, les doigts de pieds en éventail avec une montagne de nuggets à porté de doigts."

Jouer avec le feu, comme toujours, s’amuser des jolis tours. Et attendre que le destin soit balancé à la vue de tous. C’est con, jolie Terrible, que mon avenir, j’le connaisse déjà et qu’il ne soit pas très beau. Tu vas rien m’apprendre à part peut-être, le contenu de mon futur repas au Macdo.

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