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I know you're trying to fight when you feel like flying

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I know you're trying to fight when you feel like flying - Dim 2 Sep - 14:26


'Cause I'm a little unsteady

Hold, Hold on
Hold on to me. 'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
SONG




La garde qui n’en finit pas. 51heures sans de vraies pauses. 51heures à rester debout, en se permettant seulement quelques minutes de répit entre deux interventions. 51heures à sauver des corps pour en laisser tomber d’autres. 51heures de fierté intense d’avoir réussi, pour ensuite s’agacer face à une erreur de jugement, à une tumeur apparue comme par magie ou à un coeur qui lâche trop tôt. 51heures, Romàn, c’est beaucoup, même pour le colosse comme toi qui a vécu des nuits et des jours les yeux grands ouverts quand la guerre faisait rage.

T'es pas un héros Falco,
toi aussi, t'as le droit au repos.


Les calmants d’Aislinn qui font effet, plantes médicinales qui te calment et apaisent la chose qui rugit en toi. Dors petit monstre que tu aimerais murmurer, ferme-la et laisse moi être le médecin que j’ai toujours été. Pas un moins que rien qui détruit tout d’une poigne d’acier.

La tête dans un étau, c’est quand tu sors de l’hopital Romàn que les valves s’ouvrent et que la panique t’ébranle à coup de couteau. Là, juste là, à droite du myocarde, où ça pisse le sang d’un seul coup de lame. Mal au crâne Falco, mal au coeur Romàn, mal partout depuis ce jour de septembre où tu as perdu quelque chose en passant par dessus ton bateau. Tu clos les paupières quelques instants, reprends ton souffle, tentes de repensser à ce putain de cours de méditation qu’un collègue t’a conseillé. Bordel t’es pas une femme enceinte ou un gars en burn out, t’es juste…

Pété.
De la tête et du coeur.
Explosé.
Dans l’esprit et dans l'histoire.


T’es plus toi Falco, quand tu sors de cet hôpital, après avoir tenu 51heures en tant qu’homme, t’es plus toi. Alors laisses le gratter sous ton derme, laisses le relever la tête même si t’as aucune de qui il est. Pleures Romàn, tout seul dans la rue, pleures et laisse le voguer au rythme de l’onde que tu libères sur le bas côté. Laisse-le la retrouver, cette chose qu’il réclame depuis cette journée.

Tu marches dans Arcadia, pas envie de choper un taxi, juste besoin de souffler et de laisser la chose en toi vibrer quelques heures sans avoir peur de casser quelqu’un que tu aurais du soigner. Les jeunes font la fête, tu passes devant des bars, tu sens l’odeur de l’alcool qui te pique le nez, celle de la cigarette, celle des herbes folles qui titillent leurs synapses alors que les tiens, t’as déjà du mal à ne pas les faire exploser. Tu souris un peu, face à cette étendue de joie qui rempli la ville de ses lumières, tant elle est euphorisante. Tu souris car t’as pas vécu ça depuis longtemps et que parfois, ça te manque. De te laisser aller dans une soirée, de discuter sans avoir peur d’écraser une main, de frapper un peu trop fort une épaule, de casser le marbre du bar en deux. Et ça te manque aussi, de vriller d’une femme à une autre, de découvrir les chairs pour te permettre de respirer entre les gardes et les interventions. Ouais, t’es plus toi Falco, cette chose t’a transformé en un peureux, un déprimé, une ombre qui se dérobe dans les rues par peur de trop assombrir les autres.

Et puis tu t’arrêtes brutalement. Silhouette minuscule illuminée par l’éclat de la lune. Petite étoile qui va tomber si elle continue de jouer avec la gravité. Tu l’as vois Romàn, qui tangue sur le muret. Elle se déhanche, sautille, bouge comme une enfant montée sur ressort. Et les autres qui s’amusent, et les jeunes qui rigolent et l’alcool autour du petit groupe. T’as les poings qui se ferment Falco, le titan essaye de te faire bouger, de partir car t’es trop fatigué pour agir mais… L’humain est si fort quand l’appel au secours glisse jusqu’à lui.

Un pas, elle vrille.
Un autre pas, elle glisse.
Un dernier pas, tu as failli.

« Poussez vous de là »

Que tu balances au groupe de marmots, les bousculant un peu trop fort pour ne pas leur laisser d'hématomes. Tes deux mètres font assez peur comme ça Romàn, pas  obligé de transformer en Hulk tu sais. Mais tu contrôles quedal et quand la panique te taraude la tête, tu gères encore moins bien.

« Mademoiselle, est ce que vous m’entendez ? 

Tu te glisses à côté de la jeune femme, aux allures de petit soleil qui vient de s’éteindre dans le crépuscule. Tu caresses lentement sa joue, pour la ramener à tes côtés, vérifie son crâne, qui n’est pas abîmé et remarque que son épaule est touchée. Petit Soleil qui vient de se recevoir un éclat de lune contre le derme.

« Vous avez un bout de verre dans l'épaule, c'est rien de grave juste... Il faut aller à l'hopital pour vous le retirer et….

Et la regarder enfin, vraiment, les prunelles océans dans les siennes pailletées. Qu’elle est belle l’enfant. Qu’elle est lumineuse l’étoile filante qui vient de s'échouer.


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I know you're trying to fight when you feel like flying - Jeu 6 Sep - 0:02

Let me tell you, i'm ready to fly
Wint ft. Romàn



L'astre lunaire étendait ses rayons dans les ruelles étroites d'Arcadia. La voûte céleste était scintillante, délicieuse à regarder. Elle tanguait à gauche, puis à droite. Sa mince silhouette sautait de toit en toit comme un chat dans la nuit. Ses cheveux peignait le paysage de sa blondeur. Presque argentée. Les bras écartés dans un sens et dans un autre, rien ne semblait pouvoir l'arrêter dans sa cavalcade nocturne. Les immeubles lui offraient un parcours, des obstacles à franchir. Les habitants dormaient, ou bien occupait leurs soirées par la technologie. D'autres s'offraient le jeu du corps à corps, dans des ébats frénétique. Wint se contentait de passer comme une ombre dans la nuit. Coeur battant en silence, pas minutieux pour ne pas flancher dans le vide. Elle semblait défier la gravité, la maîtriser comme personne. Un poids de solitude s'abattait sur ses frêles épaules lorsque son regard croisait celui de personnes discutant, riant ensemble. Luxe auquel elle n'avait pas le droit. Luxe qu'elle était incapable de bâtir. Dans une moue attristé, elle se contenta de secouer la tête. Chassant ses idées, chassant cette image qui obscurcissait son cœur. Dans un élan, ses pieds frappèrent le sol avec vitesse pour effectuer un saut entre deux immeubles. Wint ne savait pas où elle allait. Elle n'avait nul part ou aller. Personne à rejoindre.

La vie avait décidé qu'elle serait seule. Qu'elle nagerait dans cet océan de requin, là ou les gangs régnaient en maître. La belle évitait les quartiers dans lequel ils avaient un pouvoir trop dangereux. Même si ses gestes réagissait instinctivement et savaient frapper au bon endroit et au bon moment, elle demeurait encore une cible facile. Wint redescendait des toits, se glissant dans les ruelles comme une âme égarée. Elle entendait le bruits des bars, des cris de joies, des jasements. Un sourire relevait le coin de ses lèvres, malicieuse. Son esprit façonnait déjà le projet mesquin qui se dévoilait comme un rideau devant des spectateurs. D'une démarche trottinante, elle quittait les ombres des rues pour se dessiner dans la masse. Groupe de personnes chantonnant, dansant, au rythme de la musique dynamique qui endiablait les corps. Sa frimousse irrésistible, la déesse manipulait déjà la soirée entre ses doigts. Tirant les rennes en libérant une tornade de joie imprévisible. Elle se faufilait dans la foule en bougeant son corps avec une grâce appliqué. Les regards eut vite fait de la remarquer : Ses courbes divines et svelte étaient bien trop saisissante, même un aveugle la sentirait passer comme un cyclone provocateur. Wint traçait son chemin. La foule sentait le poids de son influence. La fièvre de son corps, de ses rires, de son sourire manipulait déjà les foules. Une main qui attrapait la bière d'un homme, et la voilà partie en éclats de rire. Des rires répétés derrière elle. Une bulle rayonnante, une explosions de saveurs, de couleurs.

Elle les avaient sous sa coupe, pendant cette soirée, elle pourrait avoir des amis. Pendant cette soirée, on boirait ses mots, on réclamerait le son cristallin de son rire comme une drogue, on supplierait une nouvelle danse. Wint était monté sur une table. L'alcool descendait à vive allure dans sa gorge, montait avec ferveur à son crâne. Son comportement changeait, elle ce sentait mieux. Elle tournait sur elle même, elle était forte. Elle sentait qu'elle pouvait tout faire. L'alcool lui donnait la force. Wint n'avait jamais cherché à comprendre comment elle faisait pour dégager cette aura forte, qui entravait les autres dans sa danse, qui les hypnotisait et faisait d'elle la reine de la soirée. Mais elle avait vite comprit que d'un simple sourire, le monde pouvait s'incliner à ses pieds. La belle continuait sa danse, criant des mots, buvant les verres qu'on lui proposait. La chorégraphie de son corps était suivie avec assiduité par les mortels. Certain la faisait rire, bien trop maladroit dans leurs pas. Une chorégraphie commune, hypnotique. Wint finit par quitter sa table d'un bond, tournoyant sur elle même jusqu'à la sortie. Ils la suivaient. Ils iraient partout, pourvu qu'elle continue de les divertir. Elle finit par contaminer les dépravés de la rue, qui se mêlait à cette foule en délire.  Elle voulait juste oublier l'écrasante solitude de son cœur. Petit rayon de soleil éclairant faiblement l'ombre de ses craintes.

▬ « Mais quel magnifique ... » bredouilla t-elle, assise sur une table pour désigner le chapeau d'un vieillard qui sirotait sa bière. Elle oubliait le mot, se rendit compte très vite de sa perte de mémoire, bougeait ses doigts dans des gestes frénétique pour le montrer et l'attraper. « Truc ! » déclara t-elle en partant dans un fou rire. L'homme se mit à sourire, charmé par les attraits séduisant de son visage, embellis par le chapeau sur sa tête. L'un des hommes lui fit signe de se dépêcher, et Wint déposa un baiser rapide sur la joue du vieille homme avant de filer à vive allure. Il file dans la foule, le petit soleil. Il monte sur le muret, sûr de lui. Il bouge, joue avec la gravité, penche, fait semblant de tomber en riant, s'esclaffant. Les autres sont encore plus enivré par l'aura de sa joie que par l'alcool de leurs bouteilles. Il ne voit pas le danger, le petit soleil. Bien trop ivre, il ne maîtrisait pas encore le jeu des grandes personnes. Il vrille. Mais il se rattrape. La foule s’exclame par des « ohhh » et des « oula ! »

▬ « Vous y avez cru ? » Frime t-elle, sa chevelure blonde s'élançant au gré du vent et de ses piteries. La nuit lui appartient. Les pauvres innocents embarqués dans sa tornade de joie lui appartiennent. Son public. Un public qu'elle manipule à sa guise. Parce que la réalité serait bien trop horrible. Qui suivrait une pauvre fille vivant dans la rue ? Parfois, elle se demandait si le fruit de son pouvoir n'était pas un cadeau de la vie pour qu'elle puisse avoir un semblant de vie sociale. Mais Wint avait beau se balancer sur le muret, danser avec la gravité, être l'astre solaire qui irradie de couleurs ce sinistre paysage, en réalité, elle n'était qu'une étoile tombée du ciel. Egarée. Les réflexes avaient diminuée. L'alcool avait abaissée les barrières de ses sens. Elle ne vit pas son pieds glisser, ni même le paysage flancher. Elle lâcha juste une exclamation de surprise. Le soleil s'est échouée. Tombée du ciel, tombée des merveilles. Affrontant l'horrible réalité. La chute met fin à la mascarade. La foule reprend ses esprits. Une douleur monte dans son crâne, explose son épaule. Elle cligne des yeux. Tout tourne, le ciel céleste s'amuse, comme un cyclone visuel. Un visage s'approche. Wint grogne, elle tente de lâcher des mots. Intelligible. L'alcool lui vole ses mots, contrôle encore son esprit. « Vous avez un bout de verre dans l'épaule, c'est rien de grave juste... Il faut aller à l'hopital pour vous le retirer et….

▬ « Lâchez mo... » Wint ne finit même pas sa phrase. Elle avait bien entendu le mot, « bout de verre ? » Elle s'empresse de vérifier les dégats. Son cœur s'affole en découvrant le piteux chef d'oeuvre. Le soleil s'affole, il veut remonter parmi les étoiles. « Oh putain. » Peu grâcieux, peu polie, mais c'est tout ce qu'elle parvient à marmonner par le choc. Elle regarde l'homme, s'accroche à ses iris bleutées qui la fixe. Elle se rend compte qu'on la regarde. Qu'on murmure dans le silence. Elle déteste le poids des regards. Wint remarque le geste du géant, se dérobe au dernier moment comme une plume virevoltante. « Nan ca va, c'est bon, je vais survivre ! Je suis pas morte. J'ai mal au crâne ... » Remarque t-elle en suite en portant la paume de sa main sur son front. Une douleur la transperce et seul un gémissement s'échappe de ses lèvres. Un liquide carmin colore ses doigts. Fais chier. Elle se relève titubante, le paysage tourne un peu trop. Le colosse semble l'avoir remarqué, mais elle, elle avait remarqué qu'il tenait un peu trop à cette histoire d’hôpital. Elle veut s'en aller, s'enfoncer dans la nuit comme un animal blessée. « Je connais le chemin de l'hopital. C'est par là. C'est con, moi c'est par là que je vais ! » Raille t-elle en désignant un chemin quelconque. Feintant une habitation imaginaire.

Même blessée, elle ne perd pas le Nord. Même ensanglantée, le soleil continu de briller. Wint est consciente qu'elle n'ira pas très loin avec l'alcool dans son sang. Et encore moins avec une épaule bridée de verres et un arcade explosée. Elle marche, titube fièrement pour lui prouver qu'il avait tord. Elle tenait absolument à garder sa dignité. Mais au bout du deuxième pas, elle ne remarque pas la canette et manque de s'étaler. Forte heureusement, son meilleur ami le mur la rattrape. Elle pouvait toujours compter sur les murs pour la cueillir. Wint grimace et se retourne lentement pour dévisager l'inconnu. Pourquoi se souciait-il d'elle ? Une pauvre gamine comme elle ? La prenait-elle en pitié ? Peu importe. Elle émet un petit sourire en inclinant la tête, c'était dur d'avouer que les gens avaient raison. « Au final...Je veux bien voir à quoi ressemble la déco ! » S'exclame t-elle en partant d'un rire lorsqu'elle remarque son regard incompris.  Elle avance lentement jusqu'à lui en relevant les épaules d'un air innocent. Elle ne savait même pas où était l’hôpital. Pour cacher ce terrible lapsus, elle s'écarte pour lui faire signe d'avancer en premier. «  Les princes charmant d'abords ... » déclara t-elle avec malice, étalant sa petite moquerie avec fierté. Elle le suit, remarquant sa grandeur. Wint se demande avec quel grizzli sa mère avait copulé. Elle observait avec attention sa démarche, la manière dont ses pas foulait le sol, son large dos, son regard perdu dans le paysage.

Mais en réalité, elle était déjà triste que la fête soit finit. En plus, elle détestait les toubibs, avec leurs vestes blanches et leurs engins de torture.

▬ «  Ta une tête de toubib. » Lui fait-elle remarquée. De toute façon, qui d'autre qu'un médecin pour vouloir à tout pris lui refaire la façade ? Un peu de sang, et ils veulent tout de suite jouer à Docteur Maboule
.

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I know you're trying to fight when you feel like flying - Sam 8 Sep - 12:00


'Cause I'm a little unsteady

Hold, Hold on
Hold on to me. 'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
SONG




L’enfant est violent, petite sauvageonne qui refuse ton aide en abandonnant tes doigts pour utiliser les siens. Falco qui recule, jauge de son regard un peu trop dur. T’as la colère qui grince entre les dents, de te laisser mater par une gamine aux allures d’alcoolique des bas quartiers. Elle vérifie, regarde sa peau, fait sa doctoresse en couche culotte. Rien de grave, tu le sais déjà toi, juste la 1ère couche de peau entaillée, qui suinte, qui doit surement brûler. Mais qui ne laissera même pas une cicatrice sur son corps de poupée. Promis jolie étoile, tu vas continuer de brûler, personne ne t'a encore cassé.

Mais ça va arriver, les hommes sont faits pour êtres fissurés.

Tu te relèves, n’abandonnes à aucun moment sa chevelure de blé. Étoile filante qui va filer, tu le sais parfaitement, tu les connais ces gamins qui se prennent pour des grands. Non, j’n’ai pas besoin d’aide, je sais ce que je fais. Faux, ils ne savent jamais rien, ils connaissent rien au monde et encore moins à l’existence. Leur balles, elles sont rondes et quadrillées pour un football après le goûter. Leur plaies, elles ne sont que sur leurs poignets, pour expier des douleurs  qu’il se créé avec des lames de rasoir, sans savoir dans quel sens couper. Leur larmes, okey, elles, ce sont les mêmes que les tiennes Romàn. Car la tristesse et la peur sont universelles, qu’importe les masques qu’elles prennent.

Elle titube l’enfant, se relève et tu la suis dans son mouvement. Heureusement que tu n’as rien bu depuis des mois, une goutte et ce sera de trop pour ta carcasse qui n’en finit pas de broyer sous les émotions. Une goutte de whisky et bam, le coeur qui explose. Une goutte de liqueur et bim, les os qui se plient. Autour ça murmure, ça pulse la honte, la moquerie, la jeunesse à les éclats faciles quand il est question d’une seule victime.

« Barrez vous…

Que tu feules Falco, comme un faucon qui surveille de près le champ de bataille. De ta voix un peu trop dure, tu fais vriller les témoins ailleurs car par besoin de plus de tués, au combat.

Le petit Soleil qui n’a de cesse de bouger, plus rapide que son ainé. Autant l’un prend plus de 12h à passer de l’est à l’ouest, autant l’autre, quelques pas et il se barre déjà, l’air un peu ailleurs, le sourire sur le bord des lèvres. La colère elle se transforme en autre chose Falco, plus coloré, plus chaud. Oui, elle t’amuse la gamine, à dodeliner des fesses car incapable de tenir sur ces deux pieds. Elle t’amuse par sa verbe pailletée, faite d’éclat de lumière et de non sens que tu n’arrêtes même pas,  tant tu es amusé.

Non mademoiselle, l’hôpital est exactement dans la direction que vous prenez. Mais tant pis, faisons comme ci vous aviez raison, c’est tellement plus beau de voir le soleil au plus proche du crépuscule quand le ciel se pare de rouge, d’ocre et de mauve.

Ah au final, vous allez y aller, à cet hosto. L’étoile s’est rattrapée au mur alors que Falco, tu as bouffé l’espace entre vous deux d’une enjambée, prêt à la rattraper. Mais tu ne la touches pas, t’as peur de la briser. Elle est faite en verre la petite, pour toi, ces os ne sont que des coupes de champagne dont l’énergie vitale est la boisson, et le derme si fin qu’une poigne de trop pourrait le casser.
T’as encore pas ouvert la bouche, car tu ne sais pas si tu dois grogner, t’égosiller ou rire face au petit clown qui s’évertue de rester entier malgré le l’alcool qui chante dans ses veines. Prince charmant de mes couilles ouais. Le sourire est un peu plus carnassier, le nez plissé, elle te charme  la gamine et Romàn, t’es joueur avec d’être homérique. Un pas sur la gauche, un pas sur la droite, le géant qui reprend sa route alors qu’il vient juste de quitter l’hopital. La petite est derrière, tu l’entends taguer, le navire est sur le point de sombrer sous les vagues d’alcool qui lui ont plombé la coque au fil de la soirée.

Et elle est lente.
Et clairement, Romàn, t’as vraiment envie de pioncer.

« Parce que j’en suis un.

Que tu lui réponds d’une traite, un petit sourire sur le visage qu’elle ne verra pas, car en arrière. Mais pas pour longtemps. Falco qui se retourne, Falco qui se rapproche de l’étoile, se brûle, éclate. Et l’emprisonne, sous le ciel comme témoin. Une main sous les genoux, l'autre au creux du dos, elle a le poids d’une plume l’étoile, aussi légère et douce que le duvet d’un poussin.

« … et vu que j’en suis un, je sais parfaitement que vous n’êtes pas capable de marcher sans vous casser la tronche. Qu’est ce que vous avez bu ?

Le docteur parle, l’homme exulte. Et le Titan, lui, il sourit, avec tendresse, avec amour. Son vassal avait beau déjà être héroïque, sous le crépitement des poings de Pallas, il devient autre chose. Généreux, oubliant sa propre douleur, pour continuer de faire scintiller les étoiles dont un jour, il a été le sauveur.


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