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coffee, books and friendship | Asariel + Rose

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coffee, books and friendship | Asariel + Rose - Lun 6 Aoû - 17:22

Asariel & Rose
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J’aime quand je peux être tranquille une journée, j’ai toujours une folle envie de faire mille choses. Je ne tarde jamais trop à me lever. Je profite de la journée, je tente d’imaginer que je suis libre. Libre de faire tout ce dont j’ai envie. Je ne veux pas penser à Marcus dans ce genre de moment. Je veux me dire que je suis une fille comme les autres, que j’ai une vie normale, une étudiante en fin de cycle, les vacances pour deux mois… c’est plutôt agréable. Ce soir je retournerais au cabaret mais ce soir c’est loin, alors je n’y pense pas, pas encore. Entre midi et deux, je passe déjeuner avec Lakshan sur son lieu de travail. Je profite de lui avant de devoir le laisser repartir travailler. Je me sépare de lui à contre cœur, j’ai l’impression d’être une gamine totalement éprise. Je tente de faire attention parce que ce conte de fée pourrait parfaitement s’arrêter brusquement sans que je m’y attende. Je dois être prête à tout, surtout avec Marcus dans les parages. La Bratva n’est pas réputée pour être la plus sympathique des mafias. Ce sont des dieux terribles et affreux, à croire que l’Europe de l’est est aussi violente. Je ne sais pas comment font ceux qui bossent pour eux, n’ont-ils aucun état d’âme ? Je me demande. Je m’interroge toujours. J’aimerais qu’un jour mon don cesse de fonctionner et qu’ils doivent trouver une autre personne, peut-être qu’ils pourraient me laisser, que je pourrais partir… j’en doute, à tous les coups si je ne suis plus bonne à rien, ils me tueraient. Je ne serais plus utile pour eux alors pourquoi s’encombreraient-ils d’un poids comme moi. Je tente de ne pas y penser. Je dois prendre ce que la vie m’offre, elle m’a donné Lakshan et je n’ai pas l’intention de faire l’ingrate, je vais profiter et tout faire pour que cela perdure.

Je quitte alors le campus pour retrouver vers le centre-ville. Je prends les transports en commun pour y aller, n’ayant pas de voiture c’est le plus simple, il fait un peu trop chaud pour marcher. J’ouvre mon livre et je me plonge dedans. Je suis une amatrice de bouquins, j’aime les chiner, les dénicher, j’aime qu’ils aient eu une vie, quand je peux, je les prends d’occasion. Ils sont en plus moins chers. Seulement voilà que sur mon trajet je termine mon bouquin. Une fin frustrante car il y a une suite. Il me faut la suite, je ne peux pas imaginer rentrer chez moi sans avoir la suite, je veux savoir ce qui arrive au personnage, je veux continuer de voyager avec lui. Je m’arrête un peu avant l’arrêt qui mène jusqu’à chez moi. Je ne descends pas très loin d’une ruelle où se trouve une petite librairie. C’est une boutique familiale, je commence à bin connaître le propriétaire à force de m’y rendre. On s’échange nos impressions sur les livres, c’est lui qui me conseille ce que je devrais lire et il ne se trompe que très rarement. Je prie en tout cas pour qu’il ait la suite. Je file dans la ruelle jusqu’à l’échoppe. Et alors que j’allais pousser la porte je m’arrête net. Sur la vitrine je vois alors un visage très connu. Enfin très connu pour moi. Je recule de quelques pas pour vérifier ce que je vois ! Et bah merde ! Il va me le payer ! J’entre comme une furie dans la boutique. Sur la vitrine trône une photo d’Asariel avec la promotion de son nouveau bouquin. L’auteur Cosmas… pourquoi ne m’a-t-il jamais rien dit ? Je suis à la fois excitée à l’idée de connaître un auteur et un peu vexée qu’il n’ait pas eu assez confiance pour ne rien me dire. J’inspire, je prends les livres sans tarder. Je m’excuse même auprès du vendeur, ce n’est pas dans mes habitudes mais maintenant j’ai quelque chose à faire de mon après-midi. Avant de reprendre les transports en commun, je m’arrête dans un café où je prends deux boissons à emporter. Un café noir péruvien pour Ariel et un café frappé sucré pour moi. Puis j’attrape le prochain bus. J’ouvre le bouquin d’Asariel, je lis quelques pages avec la paille de mon café à la bouche. Je commence à lire et même à trouver cela prometteur. Je n’en reviens toujours pas !

Le bus m’arrête à quelques rues de chez lui dans le quartier résidentiel de Little Italy. Je file jusqu’à sa caravane les deux cafés dans la main et son livre dans l’autre. Alors je tambourine à l’improviste sur la porte de sa caravane ouverte, je sais déjà qu’il est là. Je n’attends pas qu’il me dise d’entrer, trop presser de demander des comptes ! Je monte les marches pour entrer et je pose les cafés sur sa table et le livre à côté ! « - C’est quoi ce délire Ariel ? Tu es auteur depuis longtemps ? Comment tu as pu me cacher ça ! » Je bois une gorgée de mon café froid à la paille comme si cela allait me calmer, on sait tous que la caféine n’a pas vraiment cette vertu-là. Mon regard l’interroge alors qu’il est en face de moi, je ne fais attention à rien d’autre, c’est vrai qu’il pourrait être en charmante compagnie… ou même à poils… je ne m’en suis pas vraiment formalisée. Tant pis, je m’en fiche de le voir nu comme un ver, je veux une explication ! C’est important !


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coffee, books and friendship | Asariel + Rose - Mar 7 Aoû - 19:32

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Le réveil est difficile. T’as l’impression d’avoir pris un parpaing sur le crâne et la peau de tes avants-bras pulsent au rythme de ton palpitant. Sensation étrange. Tu décides de ne pas y faire attention. T’ouvres la trape aménagé près de ton lit pour laisser l’air entrer et tu pars à la recherche de la sainte aspirine. T’arrives à en dénicher deux comprimés au fond d’un tiroir. Peut-être que tu devrais noter quelque part d’en racheter. Ça pourrait t’être utile. « Plus tard. » ouais, tu feras ça plus tard. Après tout, il n’y a rien qui presse. T’as aucune idée de l’heure qu’il est. Assez tard pour que le soleil soit déjà au garde à vous dans le ciel. T’as encore dû passer la moitié de la nuit à écrire ou à boire. Peut-être les deux en même temps, ça expliquerait la migraine. Tu t’en souviendras plus tard. Parfois, les souvenirs se font la malle pour revenir après quelques heures. Comme des pierres lancés à la fronde en plein milieu de ton crâne. Saloperie. Tu t’étends et entre dans la douche, jetant ton caleçon quand tu te rends compte que tu l’avais oublié. Tu laisses l’eau couler sur ta peau et soupire au contact du liquide, grimaçant légèrement quand elle atteint tes avant-bras. Qu’est-ce que tu as bien pu foutre, encore ? Tu sors de là, quelques minutes plus tard, la migraine s’éloignant de ton crâne meurtri. Un coup d’oeil à ta penderie et t’enfiles un tshirt gris et un jean. Tu restes pieds nus. C’est une sensation que tu apprécies particulièrement, de pouvoir sentir le sol sous tes pieds, sans obstacle de caoutchouc. L’avantage de vivre dans une caravane, c’est que ce n’est pas immense, malgré les aménagements que t’as pu y apporter, le lit qui peut être tirer sur une plateforme pour dormir à la belle étoile, le toit qui s’ouvre pour aller squatter dessus. Ça reste une caravane. T’as pas besoin de faire des kilomètres pour trouver ce dont tu as besoin.

D’ailleurs, tu ne trouves pas de café, ce qui veut dire qu’il y en a pas. « Eh merde! » qu’est-ce que tu vas faire, si t’as pas de café ? Tu vas certainement doucement te transformer en zombies mangeurs de cerveaux. Tu ne vois que cette solution. Bon, okay, parfois tu as peut-être l’imagination un peu trop fertile. Tu vas mettre ça sur le dos de la déformation professionnelle. T’étais entrain de te demander à quoi tu ressemblerais en zombie quand tu entends quelqu’un faire irruption chez toi. Enfin, sur ton terrain. T’arques un sourcil, mais tu n’as pas le temps d’aller voir qui oses venir perturber ta tranquillité que quelqu’un ouvre la porte de ta caravane. Peut-être que tu devrais penser à la fermer, de temps en temps. C’est Rose qui débarque comme une tempête de sable dans le désert de ton salon. T’es surpris de la voir débarquer, mais tu ne te formalises pas. Elle est la bienvenue ici. Elle le sait et toi aussi tu le sais - logique. La jeune femme pose un café sur le comptoir et un sourire illumine ton visage. Tu t’en empares et ne tarde pas à le porter à tes lèvres. « Tu me sauves de la zombification » que tu lâches, conscient d’évoquer une blague que seul toi peut comprendre. Peu importe. À côté du Saint-Graal repose un livre. Tu ne mets pas longtemps à le reconnaître. T’as signé des dizaines d’exemplaires quelques jours plus tôt. C’est le genre de choses qui marque. Tu relèves les yeux vers elle quand elle te demande depuis quand est-ce que tu es auteur. Ah ouais, c’est vrai que tu avais oublié de mentionner ça dans la conversation. Tu hausses les épaules, négligemment. « Tu n’as jamais posé la question. » ça te semble logique. Tu n’as pas l’habitude de t’étendre sur ce que tu fais, pas que tu en as honte. C’est juste que tu n’as pas envie de le crier sur tous les toits. Tu te rends compte que le regard que les gens te portent a tendance à changer quand ils savent ce que tu fais. Alors, tu n’en parles simplement pas. Ça ne change pas grand chose. « Tu peux dire bonjour aussi, il parait que c’est ce que l’on fait quand on rentre chez les gens. » un sourire en coin accroche tes lèvres alors que tu poses les yeux sur elle. Tu la taquines. Tu n’as pas l’intention de te prendre la tête parce qu’elle a un de tes livres. « Tu voulais une dédicace peut-être ? » bon, peut-être que tu joues les petits cons, mais c’est plus fort que toi.      


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coffee, books and friendship | Asariel + Rose - Jeu 9 Aoû - 0:15

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Sur mon trajet de retour, je termine mon livre. C’est bien malheureux parce qu’il s’arrête pile sur un suspense. Je ne trouve pas cela très drôle ou sympathique de la part de l’auteur. Il me faut maintenant la suite. Je ne vais pas attendre, j’ai une après-midi de lecture qui m’attend, alors je vais faire un petit détour par la librairie. Je n’avais pas prévu ce qui a suivi. Alors que je m’apprête à entrer, c’est la photo d’un visage bien connu que je croise dans la vitrine. L’affiche parle d’un nouveau livre, sans doute le prochain best-seller, enfin moi je reste vraiment bloquée sur le faîte qu’Asariel est écrivain et apparemment pas n’importe quel écrivain. L’un de ceux que je lis, l’un de ceux que j’apprécie. Il a une plume tout à fait excellente. Mais bon sang, c’est totalement dingue. Comment ça se fait que je ne suis pas au courant ? Je fulmine un peu. Je considère Ariel davantage comme un frère que mon propre frère et je ne découvre cela que maintenant. J’entre un peu furieuse dans la librairie, j’achète ce fichu bouquin et en sortant du magasin, je sais exactement où me rendre.

Bon je fais un petit crochet par un café pour prendre de quoi boire. Accroc au café frappé moi ? Je ne peux plus nier apparemment. Je prends un gobelet fumant de café péruvien, l’un des meilleurs à mon goût et je sais qu’Asariel l’apprécie. Je lui apporte une petite douceur avant de lui botter les fesses. Pare qu’il va me payer de ne pas m’avoir avoué son métier plus tôt. Je n’arrive pas à croire cela. Dans le bus j’ouvre l’ouvrage. Je lis quelques pages, encore une fois je suis étonnée, cela semble vraiment bon. Comment ai-je fait pour louper cette information ? Je me sens totalement naïve, je me sens bête aussi. Décidemment les hommes ont un tas de mystères, cela doit être une habitude de cacher des choses. Je ne peux m’empêcher d’imaginer que Lakshan a des secrets lui aussi, ce que j’aurais préféré éviter mais peut-être que je ne vais pas avoir le choix, les hommes ne semblent pas comprendre l’importance de l’honnêteté aujourd’hui.

Le bus me dépose dans Little Italy. Il faut encore que je marche pour me rendre au quartier plus résidentiel. Je presse le pas avec les mains prises. J’arrive dans la rue d’Ariel, je repère sa caravane familière et je me dirige dans cette direction. Lorsque j’arrive sur son terrain, je fonce à l’intérieur de la caravane. Je ne frappe pas, peut-être que j’ai oublié, peut-être que je n’ai pas envie d’être polie, je veux des explications. Je vais peut-être regretter d’être rentrée sans frapper, j’espère qu’il n’est pas à poils ou pire à poils avec une donzelle qui elle-même n’est pas vêtue. Le pompom je vous le dis.

Je m’étale sur la table, son café et son livre. Je demande des explications illico et j’avoue que sa première réaction me sidère un peu. J’arque un sourcil comme pour demander des comptes. Je le sauve de la zombification ? « - Je suis ravie d’apprendre que tu ne deviendras pas la pire créature au monde quand je t’aurais tué ! » C’est à moitié ironique, ce n’est pas une colère formelle, ce n’est pas de la rage, juste je suis agacée de n’avoir pas été mise au courant avant. Vexée ok peut-être aussi. Je Il finit par me dire que je n’avais jamais demandé. Je sirote mon café frappé enfaîte, je ne savoure rien du tout, comme je suis sur les nerfs, je massacre la paille plantée dans la boisson avec mes dents. C’est nerveux, je n’y peux rien. Et puis la nonchalance de mon ami n’aide pas à calmer mes nerfs. « - Je ne t’ai jamais posé la question parce que j’ignorais que Monsieur prenait des pseudos pour publier des bouquins ! » Je reste dans le même ton. Je ne cherche pas le conflit, mais j’aimerais qu’il m’explique, vraiment. Il me reproche de ne pas avoir été polie. Je m’en fiche un peu mais si cela peut l’amadouer. « - Oui et bien Bonjour, et si on doit jouer à cela, entre amis, cela se dit quand on fait des trucs pareils ! » Je prends cette fois une longue gorgée de café frappé. Le coup de la dédicace, je m’en serais bien passée. « - Je suis sûre que je peux la vendre à un bon prix en plus, mais non ! » Je pose mon café froid et je croise les bras. « - Tu aurais quand même pu me dire que tu avais un talent caché, je suis vexée… » Je ne termine pas ma phrase. Mes yeux se posent sur ses avant-bras qui sont dans un sale état. Des brûlures, je reconnais immédiatement, l’habitude. Je m’avance vers lui et je les examine. « - Bordel mais qu’est-ce qui a mis tes bras dans un tel état ? Tu as fait éclater un feu d’artifice dans ta caravane ou quoi ? Ils sont brulés au moins au deuxième degrés Ariel ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Cette fois tu vas me dire les choses ! Pas de cachoterie comme sur tes fichus best-sellers ! » Je regarde toujours ses avant-bras. « - Assis-toi, je vais regarder. » C’est plus fort que moi. J’ai les doigts qui démangent, j’ai déjà envie de faire disparaître ses blessures. Mon corps a beau être marqué, je continue à ressentir le besoin de soigner et je sais que je ne devrais pas Ariel n’est pas de la Bratva et ils ne me pardonneraient sans doute pas d’aider une autre personne… et pourtant, je n’ai pas l’intention de me gêner. Je n’ai pas reçu ce don pour regarder d’autres personnes dans le besoin souffrir. Je prends alors un de ses bras et je place mes mains sur une partie de la brûlure, il faudra plusieurs applications pour que tout parte mais les brûlures ne sont pas les pires blessures, il y a pire. Plus difficile à guérir.



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coffee, books and friendship | Asariel + Rose - Jeu 6 Sep - 13:04

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Il y a des matins comme ça où l’on ferait mieux de rester bien au chaud dans son lit. Peut-être que c’est le cas de ce jour-ci. Tu aurais mieux fait de rester bien caler, la tête contre tes oreilles plutôt que d’affronter cette journée. T’as plus de café et pas le courage de sortir pour aller en chercher. Non, décidément tu n’aurais pas dû te réveiller. C’est ce que tu te dis, alors qu’il ne semble pas y avoir de solution à cette journée qui commence mal. Puis, Rose arrive avec le Graal et tu te sens déjà mieux. Tu lui parles de te sauver de la zombification et tu hausses un sourcil quand elle te parle de te tuer. Tu sais très bien qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche et encore moins à toi. Tu ne risques rien. Ton regard se pose sur ton bouquin, qu’elle a laissé échouer sur le plan de travail en arrivant. Tu te demandes ce qu’elle fait avec ça, mais quand elle te parle d’écrire sous un pseudo tu te contentes de répondre, le plus simplement du monde « Ce n’est pas rare d’écrire sous un nom d’emprunt. » tu n’avoueras pas que tu voulais éviter par tous les moyens que le nom de père soit mêlé à cette histoire. Tu ne savais pas si ton premier livre allait toucher qui que ce soit, quand tu as commencé, mais tu savais déjà que tu ne voulais pas que l’on puisse croire que ton succès était dû à un nom de famille. Alors, tu as choisi Cosma.

Tu lui signales qu’elle aurait au moins pu te saluer en entrant chez toi. C’est ce que font les gens civilisés. Elle te lâche un bonjour, sous la contrainte. Tu hausses les épaules quand elle te dit que ce sont des trucs qui se disent entre amis. « Je n’ai jamais pensé que ça pouvait t’intéresser. » ce n’est pas un mensonge. Tu n’as jamais pensé à évoquer le sujet. Ton travail d’écriture reste encore quelque chose d’assez secret. Tu aimes être seul pour écrire, t’isoler des heures, laisser tes doigts glisser sur ton clavier. Même tes recherches, tu les fais seul ou presque. Tu ne vas pas crier tout ça sur tous les toits. Tu finis par lui proposer un autographe, plus pour la taquiner qu’autre chose. « Je te signale que j’ai bien plus d’un talent caché. » tu n’as pas le temps d’ajouter quoique ce soit qu’elle saisit déjà tes bras. Tu te demandes ce qui lui prend. C’est à ce moment là que tu te décides à poser les yeux sur tes avant-bras. Ils ne sont pas au top de leur forme, ça tu dois bien l’avouer. Tu reconnais facilement les traces de brûlures. T’en as assez vu pour ne pas avoir du mal à les identifier. C’est souvent ce qui arrive quand on aime jouer avec le feu.

Rose insiste pour savoir ce qui s’est passé. Tu dois bien avouer que toi aussi. La soirée de la veille reste floue dans ton esprit. Tu te souviens vaguement de la gamine, dans sa cuisine, de la fumée qui sortait par sa fenêtre. « J’crois bien que j’ai dû éteindre un feu. » c’est la seule chose qui passe tes lèvres, la seule explication que tu peux donner, puisque c’est la seule que tu aies. T’es vraiment entré chez Pya, hier ? Tu t’assoies docilement, tentant de te remémorer la veille. Tu ne comprends pas pourquoi les souvenirs t’échappent. « Tu joues les infirmière, maintenant ? » que tu demandes alors qu’elle te dit qu’elle va regarder. Deux minutes plus tôt, elle te menaçait de te tuer et maintenant, elle est prête à te faire un bisou magique pour guérir tes bobos. Il faut pouvoir la suivre, celle-là. Tu t’apprêtes à ouvrir de nouveau la bouche, certainement pour lâcher une remarque sarcastique dont tu as le secret, quand une sensation étrange se met à courir sous ta peau. C’est étrange. Pas forcément désagréable, pas agréable non plus. Juste étrange. Ça chatouille, ça gratte, t’as l’impression que quelque chose rampe sous ta peau. Quand tu reposes les yeux sur tes avant-bras, après les avoir détaché de Rose, ils ne semblent plus si abîmés. Tu lèves le regard vers Rose, alors que tu récupères tes membres supérieurs. « Il semblerait que je ne sois pas le seul à garder certains de mes talents cachés. »  thaumaturge,  jamais tu ne l’aurais soupçonné. Il faut dire que tu n’as jamais eu aucune raison de le faire. Seulement, tu ne lui en veux pas, avec un don comme le sien, toi non plus tu n’irais pas te pavaner. Tu sais que ce genre de pouvoir est souvent utilisé, pour ne pas dire exploiter par des gens peu scrupuleux. Il faut dire que ça peut s’avérer pratique. « Je suppose qu’il faut que je te remercie pour ça. » tu lèves un de tes bras pour te justifier. « Tu soignes aussi les gueules de bois ? » que tu demandes sur le ton de la rigolade. Même si, ça pourrait t’être utile parfois, si c’était le cas.  


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